♦ C'était comment avant Poudlard ?: (10 lignes minimum)

Avant.
Je n'aime pas ce mot. Le passé ne devient plus qu'une anecdote lorsqu'il est employé. Avant, j'étais belle. Avant, j'étais jeune. Avant, j'aimais vivre et aimer, jouer et chanter. L'avant est tranchant. Ce qui fut est révolue, et ne peut plus jamais se reproduire. Toutes ces choses désagréables que vous pouvez avoir vécu, elles sont maintenant mortes, dépassées, raillées dans votre esprit comme un lointain souvenir. Juste Avant.

Pour la plupart des gens, et pour ceux qui se complaise dans une illusion philosophique et dramatique de la vie et de leur histoire, voila à peu près ce que cette phrase devrait leur dire. Il est vrai que dans ce monde où règne le pessimisme exacerbé d'une bande d'adolescent en quête d'émancipation et d'attention, heureux est celui qui peut se vanter d'avoir souffert et d'en garder des cicatrices si profondes et douloureuses qu'elles le hanteront pour le reste de sa vie, mais sans qui ils ne peuvent avancer. Triste est celui qui se contente d'une existence sereine, stable et qui s'est depuis longtemps complaît dans cette vie belle et harmonieuse. Souffrez, et vous deviendrez intéressant. Pleurez, et l'on pourra vous plaindre. Ayez la plus tranquille des existences, et l'on vous ignorera jusqu'à ce que vous souhaitiez que votre vie ait été plus douloureuse et moins heureuse. Rappel rapide que tout ce que vous avez vécu n'aura été qu'une inutile perte de temps.
J'en ris. Mais en puis-je seulement? Je fais partie de cette catégorie de personne qui n'ont rien à se reprocher, rien à raconter de trépidant, rien qui ait pu les traumatiser de telle sorte qu'ils continueront à s'en vanter tout en prétendant avec douleur vouloir tout oublier. Théâtre, mise en scène, comédien, fermer les rideaux, le show continue. Introduction achevée. Tout cela pour vous dire que si vous vous attendez à lire l'extraordinaire aventure d'une fille en mal d'amour et en quête de ses propres indécisions, la sortie est au bout du couloir. Mais si vous restez, alors peut-être trouverez-vous quelques anecdotes assez intéressantes pour éveillez votre intérêt. A vous de voir.

Je suis née dans la ville de Manchester, aux royaume-unis. Fille cadette d'une famille de sang pur, la magie était donc un phénomène courant et habituelle. J'avais une soeur, nommée Luana. Petite chouchoutte, préférée de tout le monde et puissante pour une donzelle de son âge, tout le monde l'adorait. Moi compris. J'en parle au passé? Oui. Elle est morte? Non. Juste déshéritée. A l'anniversaire de mes 10 ans, elle nous annonça qu'elle se mariait. Jusque là, la famille s'en donnait à cœur joie, et hurlait d'excitation et de fierté. Mariée, quelle belle chose. A qui? c'en était une autre. Avant que vous ne pénétriez davantage dans ma vie privée, sachez que je viens d'une famille très conservatrice de la vieille lignée, et je dois avouer que certains de leur principe ont déteint sur ma modeste personne de gamine influençable. Aussi, ce jour là, lorsqu'elle nous l'annonça, le Qui? destructeur se fit entendre. Un mot, et cette belle journée passa de la joie à la consternation. Moldu. Ha.. je me souviens encore de leur visage. Ce que je trouvais incompréhensible autrefois m'apparaît désormais comme hilarant et pathétique. Ce qui l'était? Leur réaction. Le pourquoi de l'annonce. Que ma journée avait fini en honte familiale, et qu'une fois que ma soeur passa le seuil de la porte, je n'en entendis plus parler. Plus personne n'en parla. J'étais devenue fille unique à l'âge de 10 ans. Aucune correspondance ne fut entretenue. Certaines lettres furent reçues, elles finirent au feu. Je suis devenue tante, à ce que j'avais entendue. Un garçon. Un sang-mêlé. Cela acheva de déshonoré notre cher patrimoine et la porte fut à jamais close.

Mes prédispositions à la magie arrivèrent tardivement. Mes parents se mirent à craindre que leur "seule et unique fille" ne soit qu'une vulgaire cracmol, et préparaient déjà un nouveau dés-héritage et l'adoption d'un héritier mâle, de préférence. Dire que j'étais chanceuse d'enfin présenter des signes de magie est un euphémisme. Mais le simple fait de savoir que mes géniteurs ait pu penser à se débarrasser de moi me resta sur l'estomac. Aussi, je fis de mon mieux pour rattraper le niveau de ma sœur, ne jamais les décevoir et devenir leur fille modèle, quelqu'un dont ils pourraient se vanter et être fier.
Hum... ? Quoi? Vous attendiez vous à ce que je leur voue une haine nouvelle et refuse de marcher dans leur pas? Que j'essaie de créer ma propre voie? La vraie vie ne marche pas comme ça. Vous assumez tout du long, vous subissez. Les seuls qui réussissent à s'émanciper comme dans les contes sont rares, ne vous faîtes pas d'illusions. Vous vivez rarement sans l'appui de vos parents. Mais le sujet n'est pas là. J'ai donc vécu ainsi, chaque jour étant l'occasion de leur faire plaisir, de m'améliorer et d'être digne du statut qu'ils me conféraient, jusqu'à mon départ pour poudlard. A vrai dire, je voyais cela comme une chance de me prouver, encore. La seule chose qui pouvait me préoccuper était mon avenir, même si je me doutais qu'il risquait d'être tout tracer : mariage arrangé, carrière appuyée par l'argent de ma famille, et je finirai ma vie avec un bon héritage et une position stable. Ainsi donc, vous voyez, ma vie est écrite de long en large sur un énorme cahier dont chaque année qui passe en tourne une après l'autre les pages, et dans lequel je découvre sans étonnement l'écriture familière et repassée d'un destin que je connais par coeur, et qui ne changera pas. Du moins, pour l'instant..

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Bois de Chèvrefeuille - Cheveux de Vélane - 23,14 cm

♦ Matières étudiées à Poudlard : Divination - Etude des runes - Potions - Sortilège - Vol.

♦ Père: Dominic T. Carristel. Homme très occupé, souvent absent pour bien des raisons et travaillant au ministère. On ne peut pas réellement dire qu'il soit la meilleure des figures paternelles, mais comme le reste de la famille, celle-ci ne compte vraiment que lorsqu'elle montre un certain intérêt. Il tolère mal l’insolence et la confrontation, à l'intérieur comme à l’extérieur. Néanmoins, il se préoccupe assez de sa propre famille (femme et fille) pour les rejoindre au moment des fêtes et lors des réunions.

♦ Mère: Illyushka Carristel. Sa famille vivait autrefois en russie, mais du se délocaliser en angleterre suite à certain conflit financier qui les laissèrent sur la paille pendant un long moment. Le mariage avec mon père fut l'occasion pour eux de retrouver une richesse et un prestige qu'ils avaient perdu lors de leur départ. Elle aime sa famille, et passe le plus clair de son temps à s'en inquiéter et diriger la maison lors des absences du père de famille. La chose qui compte le plus pour elle est de pouvoir préserver la stabilité de sa famille et surement de me voir réussir dans la vie. Ce que cela veut dire? Me marier.

♦ Frère(s) et soeur(s): Luana S. Carristel. Ma soeur, de 12 ans mon aînée. Extrêmement douée pour son âge, elle perdit malgré tout son prestige en choisissant d'épouser un moldu, et fut rasée de l'arbre familiale. Aucun lien ne fut préserver, et la seule chose que je su après son départ fut qu'elle eut un enfant, et qu'elle divorça de son mari quelques années plus tard. Les 9 ans que j'ai pu passer avec elle me l'ont présenter comme une soeur aimante, accueillante et volontaire, avec qui je passais d'excellent moment. Son départ à été dur à accepter, mais rien ne me dit que je ne la reverrai jamais après tout.

Exemple de RP

Souris.
Tes parents sont là, ils sont heureux et fiers, alors souris. Arrête de pleurer, arrête de gémir, redresse-toi et sois forte. Pour eux, au moins. refrain que je ne cesse de me répéter. Refrain qui ne cesse de s'enfuir de ma tête. Ma première année loin de ma maison, loin des murs protecteurs de Manchester, en direction d'un école que je ne connaissais que par des dires peu féconds et des pages de livres sans images.
Le wagon est calme et silencieux. La seule perturbation possible est le chaut des autres cabines. La mienne est verrouillée. Personne ne pourra rentrer. Un sac bloque l'accès, et je ne m'inquiète pas vraiment de ce qu'ils peuvent en dire. Le train bouge tranquillement, vibrant d'énergie mécanique et de charbon. Un sifflement aigu déchire l'air : je grimace. Mon regard se porte à la vitre, où je vois mes parents agiter la main dans un geste frénétique pour ma mère, et lassé pour mon père. Un sourire s'arrache à mon visage.

Ca y est. Le compte à rebours commence. Et j'ai peur. De quoi? De ce que je vais découvrir là-bas. Et si je ne m'y plaisais pas? Et si on me détestait? Et si malgré tout cela, je ratais les buses, puis les aspics? Et si je n'étais pas assez bien, pas une assez bonne sorcière? Et s'ils me laissaient tomber?De l'humidité dégringole de mes joues. Larmes. Je les essuie rageusement et colle mon visage contre la vitre froide. De la buée se colle au verre transparent. Mon doigt glisse sur le brouillard froide et y dessine un sourire. Je l'essuie, expire et renouvelle le mouvement. Une vache. On recommence. Une étoile. Un serpent. Un renard. Un balai. Maman, papa, moi, maison...
Un soupir lamentable sort de ma bouche. J'allais surement me retrouver seule, une nouvelle fois. Dur de se faire des amis lorsque l'on est misophone, et que chaque bruit qu'ils font te donnes envie de séparer leur tête du reste du corps. Oui, très dur... Dehors, les paysages défilent comme l'eau sur la roche. Le silence et les mouvements du train me bercent tranquillement. Mes yeux se ferment. L'heure de dormir? Non? Mais à quoi bon s'en soucier... ce n'est pas comme si j'ai grand chose d'autre à penser.


Raclement de la ferraille sur les rails. Insupportable sifflet annonçant l'arrivée. Voix bourrue hurlant aux élèves et futurs élèves de se préparer à descendre. Ma bouche est pâteuse, et mes yeux trop brumeux pour discerner le rêve de la réalité. Un bâillement craque ma mâchoire, et c'est avec la force d'une limace que je me hisse du banc du wagon. Les couloirs du train pullulent de gosses excités et anxieux. Je rejoins ceux de mon âge, et suit la queue. Au loin, les grandes murailles du château se hissent comme les deux ailes d'un faucon. Citation page 15 de "l'histoire de Poudlard". Rappelez moi de ne plus jamais ouvrir ce livre...

Mais passons au principal:
Entrée à poudlard : Fait. Visite du château : Fait. Debout devant la grande salle : Fait. Maintenant, le tri, comme j'aime l'appeler. Dans quelle maison serais-je? Je m'en moque éperdument. Pour moi, du haut de mes 11 ans, rien n'importe plus qu'un lit bien douillet, d'une plume et d'un parchemin pour écrire aux parents et les informer de mes progrès encore inexistants. Tout autour de nous, de longues rangées de tables sont départagées, et je remarque plusieurs emplacements vides. Surement pour nous. Le premier nom est appelé : je l'ignore. Mon regard se lève vers le plafond, et je ne peux empêcher un soupir d'émerveillement. Plusieurs bougies sont suspendues au dessus de nos têtes, réparties dans un ciel totalement étoilé, mais que je devine faux. J'entends vaguement des filles glousser comme des dindes à côté de moi. L'une d'elle m'est familière, l'autre non. Des sangs-mêlés, surement. L'appel continue. les applaudissements retentissent comme des tambours dans l'ensemble de l'immense salle. Les professeurs semblent concentrés. A certains noms, j'en vois qui grimace, d'autre qui sourit. Allez savoir.

- Alba Carristel

Je sursaute. La peur me reprend, et mon cerveau se tétanise. C'est à la manière d'un robot que je m'avance vers la chaise et l'étrange chapeau. Je m'y assois et reprend mon souffle. Un reniflement se fait entendre : je me crispe et envoie un regard meurtrier vers la personne ayant émit ce bruit. Un sentiment satisfait m'envahit quand je le vois glousser et baisser les yeux. Maladif, pas ma faute. Une voix profonde résonne, je n'entend que la fin de sa tirade...

♦ Autres comptes ?: nope
♦ Points défis utilisés pour créer ce personnage : (uniquement pour les multi comptes)
♦ Age : 17
♦ Présence : 4 Sur sept jours.
♦ Comment t'es arrivé(e) là ?: la magie d'internet <3
♦ Star de l'avatar : Luanna perez