♦ C'était comment avant Poudlard ?:

La pièce n’est pas sombre, juste obscure dans la fin de matinée qui s’annonce épuisante pour la directrice. Dans cet espace restreint deux officiers de police, un inspecteur et une assistante sociale en plus d’elle-même essaie de comprendre l’histoire de la petite forme recroquevillée dans un coin qui sert contre elle une peluche ayant vécue des jours meilleurs en forme de tigre. Elle ne comprend pas vraiment ce qu’on lui demande donc elle patiente, son regard s’arrêtant parfois sur le visage buté de l’enfant. Cinq ans, que s’est-il passé exactement ? À cet âge on comprend normalement ce que les adultes demandent, alors pourquoi ce silence et ses phrases répétées, comme récitées ? Pourquoi ce regard vide de toute expression quand il les prononce ? Il ne semble pourtant pas avoir de déficience mentale, il est juste vraisemblablement choqué. Elle soupira alors que l’inspecteur s’agenouillait encore une fois devant Aiden qui sera sa peluche contre lui en l’étranglant presque. La terreur de l’enfant face à l’homme était presque palpable bien que celui-ci ne veuille que son bien.

Aiden ?

Je m’appelle Aiden Prince et j’ai cinq ans, j’habites Londres tout seul car je suis sans famille.

Soupir las de l’inspecteur qui se redresse et s’éloigne pour discuter avec ses collègues l’assistante sociale tentant une approche à son tour.

Aiden, tu sais où est ta famille ?? Pourquoi tu es arrivé là ce matin ? Est-ce qu’il s’est passé quelque chose chez toi ?

Je m’appelle Aiden Prince et j’ai cinq ans, j’habites Londres car je suis sans famille.

Nouveau soupir de celle-ci qui abandonne, cela fait maintenant presque quatre heures qu’ils essaient d’obtenir autre chose de l’enfant, mais celui-ci semble murer dans un silence qui ne semble pas vouloir se briser. La directrice en a assez, il a certainement faim, et marre qu’on lui pose les mêmes questions, aussi elle s’arrangea pour aller près de l’inspecteur, s’imposant par son silence et son charisme celui-ci lui prêta de l’attention pendant qu’elle exposait calmement que vu l’envie de discuter de l’enfant autant le sustenter, ce qui lui délira peut être la langue. Et permettra également de savoir si c’est un enfant de réfugié ou bien un enfant réellement Anglais. Face à l’acceptation du groupe elle donna un coup de fil à l’accueil et obtint après à peine quelques minutes un porridge qu’elle posa sur son bureau. Elle se dirigea ensuite vers le petit garçon et lui tendit la main sans s’imposer, le laissant choisir de se lever seul ou avec son aide. Il prit après une hésitation sa main et elle le guida vers le bol de nourriture qui fut engloutit à une vitesse hallucinante. Elle resta à côté et mine de rien tenta d’entamer la conversation.

Aiden ? Depuis combien de temps vis tu à Londres ? Il releva la tête en serrant contre lui le tigre qui aurait bien besoin de voir une machine à laver et voyant qu’il ne prononçait pas un mot elle chercha un autre biais pour l’amener à se livrer.

Pourquoi tu es venus ici ce matin ?

Parce que c’est le seul endroit sûr pour moi.

Oh, pourquoi cela, ta famille n’est pas venue avec toi ?

Ils ne sont plus là, j’ai nu part où aller, si vous voulez pas me garder vous me le dites et je repars, même si je ne sais pas où...

Que s’est-il passé exactement Aiden ?

Face aux larmes qui montèrent aux yeux de l’enfant elle ne put rien faire d’autre que le prendre contre elle alors qu’il commençait à sangloter en répétant comme s’il n’arrivait pas à s’en empêcher.

Je m’appelle Aiden Prince et j’ai cinq ans, j’habites Londres et je suis sans famille.

Elle calma le petit et le berça en fixant les officiels, ne sachant pas trop s’ils allaient le laisser ici on l’emmener au poste. Bien qu’elle doutait qu’ils aient d’autres choix, ils nétaient assez difficile de placer les enfants dont les parents sont inconnus, la meilleure option était de le laisser à l’orphelinat. Pour l’enquête comment leur en vouloir de tenter d’avoir des informations ? Après tout le petit garçon sortait comme de nulle part, sa famille avait peut-être été tuée provoquant le traumatisme et le mutisme sur les évènements de l’enfant. S’il s’habituait à un nouveau lieu de vie, il se livrerait et rien qu’avec cette idée ils scellèrent le destin d’Aiden. Le petit garçon resta donc sur place avec son tigre en peluche et un médaillon qui brillait sur son torse sans initiales ni nom distinct.

Un an plus tard, Aiden c’est bien intégré au groupe, mais reste fermé lors des visites d’adoption, comme s’il n’a pas envie de l’être, il reste de son côté et refuse de participer ces jours-là, faisant tout pour ne pas être présentable, quitte à se rouler dans l’huile de vidange de la friteuse…

Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir une famille ? C’est nul les familles, ça vous abandonne les familles et en plus ça ne revient pas vous chercher. Parce que le petit garçon est persuadée que ses parents avaient de bonnes raisons pour l’avoir déposée sur le pas de la porte et qu’ils reviendront pour lui.. Après tout, ils le feraient sinon il ne souviendrait pas si bien en rêve comment c’était avant ? A moins que ce ne soit que des rêves et qu’il les imagine après être resté trop longtemps devant la télé... Ils sont si réels à ses yeux pourtant, avec des repas animés où une dame très brune et un monsieur très blond se disputent gentiment en parlant de choses drôles et bizarres. Et le garçon blond qui n’arrête pas de lui piquer ses tomates dans son assiette en lui faisant des signes de connivence sachant qu’il n’aime pas ça. Et les parents de s’en rendre compte et de disputer les deux enfants sans vraiment réussir à les gronder véritablement.

Il ne savait pas pourquoi il se réveillait en larmes après ce rêve, comme si la fin toute noire à laquelle il n’avait pas accès contenait des informations précieuses. Mais sa fichue mémoire refusait de coopérer, malgré les heures à fixer les plafonds ou le ciel elle restait désespérément vide. Il soupira et traina son tigre jusqu’à derrière la cuisine, se cachant sous un cageot de pomme, sachant qu’on allait cesser les recherches d’ici peu pour se consacrer aux personnes qui ont fait le dérangement.

Oui, car Aiden n’aime pas les personnes qui viennent chercher un enfant, il a vu à la télévision d’horrible histoire sur des enfants qui ne sont que de l’argent aux yeux des personnes, et il a peur. Non pas qu’il noircisse la terre entière, ses parents étaient forcément des gens bien, mais la terreur d’inconnus le paralysait bien souvent lors de ces visites. Pourtant il y en avait bien deux qui se distinguaient, ils semblaient un peu plus ouverts, un peu plus gentils que les autres avec lui. Certes, les adultes qui supportaient sans broncher que leur crêpe soit salée au lieu de sucré étaient rares. Et bien généralement les farces en question viennent de notre phénomène, et qu’ils aient plusieurs fois eu des preuves contre lui, jamais il ne l’avait dénoncé. C’est étrange des fois, comme certains adultes vous semblent plus proches que des personnes que vous côtoyés depuis plus de deux ans.

C’est un grand farceur, mais ce n’était jamais des blagues méchantes ou qui peuvent conduire à des accidents, il n’aime pas vraiment mettre en danger les autres. Mais pour tout le reste comme remplacer les oreillers par des sacs en papier, ou se cacher pour effrayer le personnel qui passe faire les chambres, il était le meilleur. Et si rapide qu’on n’arrivait pas à avoir qui avait fait le coup, à moins qu’il n’ait usé de magie, mais la magie ça n’existe pas n’est-ce pas ? Notre casse-cou farceur en chef continuait donc son petit jeu, ignorant l’existence du monde magique. Finalement le jour de ses sept ans, il fut convoqué chez la directrice. Quand il entra dans le bureau il se figea en regardant le couple de dos qui se retourna pour lui sourire. Il ne le rendit pas et alla avec son air bougon vers la personne qui l’avait convoqué. Et bien que son dossier soit « compliqué » elle lui expliqua que Monsieur et Madame Ree étaient prêts à le prendre chez eux. Ce n’était pas une décision contre lui, et il avait tout à fait le droit de refuser, et il allait le faire quand il remarqua un détail.

Ce duo il les connaissait, ils venaient souvent pour le voir, lui parler, et l’aider en général parce qu’il n’était pas très bon dans les matières générales. Ce qu’il avait vu le fit changer d’avis. Si elle semblait si stressée à l’idée qu’il refuse, il allait faire l’inverse. Une contradiction vivante ? Oui, c’est bien lui qui change d’avis comme de star préférée. Il écouta bien toutes les implications liées à la famille d’accueil, et ne posa en retour qu’une seule question : « Si mes parents reviennent, ils pourront savoir où je suis ? » Face au silence gêné il n’en démordit pas. C’était à ses yeux quelque chose d’important, une famille d’accueil n’est là que pour vous héberger le temps que votre famille revienne n’est-ce pas ? La directrice lui assura que oui, il n’émit donc aucune protestations et partit haussa les épaules quand lui demanda d’aller chercher ses affaires. A part son tigre qui ne le quittait pas il n’avait rien d’autre, aussi après des papiers que le monsieur signa il suivit la dame qui lui expliqua qu’ils allaient d’abord lui acheter des vêtements avant de rentrer.

Il y avait quelque chose d’étrange chez ce couple, mais il se sentait bien avec eux, aussi durant les premiers temps il fut un garçon exemplaire. Enfin, jusqu’à ce que ses farces ne reviennent et soient de plus en plsu élaborées. Il n’avait d’ailleurs aucune idée de comment il avait réussi à changer l’assaisonnement ce soir-là. Elle venait de servir la viande, et il avait dans l’après-midi inversé les contenus de la salière et de la sucrière. Du coup comment se fait-il que son steak ait été salé ? Après avoir versé les grains il s’en était rappelé et avait espéré qu’il aurait du sel à la place du sucre. Mais il ne suffisait pas de vouloir certaines choses pour qu’elles se réalisent ? Ou pas, vu que la dernière fois qu’elle avait voulu lui couper les cheveux, en s’enfuyant il avait réussi à se retrouver sur le toit en passant par le grenier sans fenêtres… Ça c’était assez étrange, mais pas autant que la fois ou l’horrible petit chien des voisins c’était chopé une extinction de voix la nuit alors qu’il venait d’aboyer pendant une heure.

Le plus étonnant était qu’à chaque petit incident étrange, le couple échangeait un regard avant de sourire et de lui passer une main dans les cheveux. Certes il lui était arrivé quelques bricoles à l’orphelinat, mais il ne les avait racontés qu’à peu de monde. Aussi un soir alors qu’un beau gâteau trônait sur la table de la salle à manger, la porte sonna. La personne qui se présenta reçu d’ailleurs elle aussi une part de gâteau vu qu’elle semblait bien connaître le couple. Etrange, il ne les avait jamais vu avoir d’invités ou d’amis à la maison, sauf quand il était couché et presque endormi. Du coup, il ne pipa pas un mot quand les trois adultes se tournèrent vers lui. Aie … Ça sentait le pâté … En même temps cela aurait été trop beau pour continuer … Même s’il faisait parfois des grosses bêtises, il ne lui semblait pas avoir franchi la limite. Ils se rendirent tous au salon où on lui demanda de s’asseoir. Il resta droit comme un i sur le fauteuil jusqu’à ce que les adultes commencent à parler. Ils lui racontèrent des histoires de lois, de magie et de hiboux avant de lui annoncer qu’il était lui aussi un sorcier.

Sa famille d’accueil avait été choisie pour déterminer et savoir s’il possédait réellement des pouvoirs et s’il en était conscient. Vu la tête qu’il fit ils rirent en se moquant gentiment de lui alors qu’on lui expliquait que ses parents n’étaient pas vraiment des sorciers. Tous les deux issu de famille de sorcier, ils n’en avaient pas hérité les pouvoirs, aussi ils avaient une fonction dans le gouvernement pour chercher et trouver les orphelins qui pourraient avoir ces pouvoirs. Ce qui était son cas ! Et qu’il allait donc dès la rentrée prochaine entrer dans une école de magie. Bon à partir de là ils ont commencés à expliquer des trucs, mais Aiden était déjà ailleurs à moitié dans la lune. Sorcier… Mince alors … Comment c’était possible ? Est-ce que ses parents l’étaient aussi ? Est-ce qu’il pourrait les retrouver en cherchant dans le monde de la magie ? Est-ce qu’il les retrouverait un jour ?

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: 26 cm en bois d’aubépine, fine et souple avec un ventricule de dragon
♦ Matières étudiées à Poudlard : Première année, donc les matières obligatoires seulement si j’ai bien compris soit Astronomie – Défense contre les forces du mal – Botanique – Histoire de la Magie – Métamorphose – Potions – Sortilège - Vol

♦ Père: Adoptif : Benjamin Ree, cramol de son état, il travaille au service de recherche et d’accueil des enfants de moldu sans famille ayant des pouvoirs magique. Ce service récemment formé leur a permis de trouver Aiden, et donc de tester si l’acclimatation d’un enfant « ignorant » de ses pouvoirs était possible. Bon et généreux il est ferme et autoritaire, tout en restant toujours juste. Sa phrase favorite est : Punir ce qui doit l’être sans handicaper le futur. Il admire son fils adoptif dont il encourage l’inventivité et le caractère déluré tout en espérant qu’il comprenne et assimile les valeurs qu’il veut lui transmettre.

♦ Mère: adoptive : Hélora Ree née Flaorian, elle aide son mari dans le projet du ministère de la magie. Avoir trouvé Aiden et l’aider à s’épanouir reste son objectif premier même s’il est vrai qu’elle aimerait qu’il cesse ses farces nutritives. Elle essaie de l’aider au mieux et de l’amener à s’épanouir dans un environnement à la fois magique sans l’être. Et surtout à respecter son prochain et la nourriture, même si des fois les facéties de son fils adoptif la font rire. Elle se reprend en général assez vite et au lieu de gronder son fils l’amène à réfléchir ce qu’il a fait. Bien qu’il soit encore jeune et assez vif, elle apprécie son caractère câlin et reste à son écoute, quel que soit la dernière bêtise en date.

Un couloir sombre, un espace étroit et obscur (musique que seul Aiden entend quand il arpente pour la premier fois les couloirs de Poudlard) , au fond de ce couloir une porte gigantesque qui laisse entendre des bruits de conversations d’une multitude. Combien sont-ils exactement ? Qu’est ce qui va se passer ? Est-ce qu’ils vont être jugés par leurs pairs ? Il a entendu des histoires dans le train, de combat à faire, de magie à prouver. Mais il ne sait même pas si la tige de bois lui répondra… Il reste seul dans son coin, observant plus que participant puis enfin, la porte s’ouvre… Il se mêle au mouvement qui les conduit dans une salle immense au plafond qui bouge. Hein WHAT ??? Il se fait percuté par la personne derrière lui qui proteste alors qu’il ouvre grand les yeux. Bien sur ses parents adoptifs lui ont expliqué ce que la magie peut faire, en gros, le voir de ses yeux … C’est .. FROID !! Il se fige alors qu’il vient d’être traversé par un .. fantôme …. MAMANNNNNNNNNNNNN Non rester calme, détendu, comme si c’était ton quotidien… Ne pas pleurer comme une fillette, que diable, n’es-tu pas Aiden ! Prince des malices ? Une autre bourrade de la personne derrière lui l’obligea à se joindre au groupe qui commençait à s’éloigner. Respirer … Inspirer.. Respirer … Inspirer.. Il pouvait le faire, rester maître de lui, après tout une bonne farce a parfois besoin d’un important self control. Il peut le faire il le sait et il y parvient.

Bon vu qu’il n’est pas dans les a il va pouvoir voir si ce qu’il a entendu est vrai, alors qu’il serre la main sur sa baguette. Etrange comme on s’attache vite à des choses qu’on ne possédait pas avant. Il repense au chemin de traverse, la librairie impressionnante et le mal au cœur dans les wagonnets de la banque. Ca il avait été surpris depuis deux mois qu’il commençait à saisir que tout un monde vivait caché du premier. Il avait d’ailleurs cru rêver le premier matin et il s’était pris la jambe dans la couette avant de passer à travers la fenêtre pour se retrouver suspendu à quelques centimètres du sol dans une égratignure pour ensuite remonter et se retrouver assis sur le lit avec une fenêtre réparée… Il avait failli hurler avant que tous les souvenirs ne reviennent et qu’il aille réveiller ses parents en bondissant dans tous les sens.

Un peu comme la personne qui semblait s’impatienter devant eux, répétant un nom qui lui était familier. Ah en effet, c’était le sien, il sortit du rang et s’excusa auprès du professeur. C’est vrai, il était assez vite préoccuper par d’autres choses, comme le fait que rien qu’avec un élastique il avait une bonne catapulte. Rien qu’en s’asseyant sur le tabouret il regardait les cibles éventuelles de boulettes de pain et imaginait un énorme chambardement avec une magnifique bataille de mie. Puis il sentit sur sa tête le poids du chapeau, et il le saisit doucement pour le décaler afin d’avoir vu sur toutes les tables, commençant une discussion dans son cerveau endiablée avec le choixpeau pour savoir quels seraient les meilleures cibles pour commencer les hostilités amicales. Qui ne mena à rien d’autre qu’à : ……….

♦ Autres comptes ?: A. June
♦ Points défis utilisés pour créer ce personnage : 0 <-<
♦ Age : le même
♦ Présence : Rp 1/7 présence aléatoire suivant travail généralement 2/7
♦ Comment t'es arrivé(e) là ?: Je reviens avec encore plus d’envie de m’amuser !
♦ Star de l'avatar : Justin Berfield