C'était comment avant Poudlard ?: Brynn est née le dix juin 2015 dans une maternité de Londres, ville dans laquelle ses parents avaient toujours vécu depuis leur sortie de Poudlard et où elle a passé toute son enfance. Venue au monde trois ans après sa sœur, Charlize et cinq ans après son frère, Jeremy, elle aurait pu être la petite dernière choyée de tous mais chez les Wellington, les choses ne se passaient pas du tout de cette façon. En effet, leur famille avait pour seule et unique devise « si tu veux être le meilleur, tu dois battre le meilleur », autant dire qu’il n’y avait pas beaucoup de place pour la pitié et la compassion. Leur père, Henry Wellington n’avait de cesse de leur répéter qu’il était parti de rien pour construire son empire et que puisqu’ils avaient eu la chance de naitre avec une cuillère en argent dans la bouche, il était normal qu’ils suivent les traces de leur incroyable géniteur.

Brynn comme ses ainés intégra très rapidement la mentalité familiale et acquit un fort esprit de compétition dès le plus jeune âge. Alors qu’elle apprenait tout juste à écrire dans une des écoles privées de Londres et à l’âge où toutes les petites filles écrivaient « princesse » ou « coiffeuse » lorsqu’on leur demandait de quoi elles rêvaient pour la suite, Brynn répondait avec assurance qu’elle serait ministre de la magie. Studieuse et rigoureuse, elle voulait rendre fier ses parents et devint une bosseuse acharnée, planchant sur ses devoirs avec plus d’attention et de motivation que la plupart de ses camarades qui préféraient largement les jeux d’enfants plutôt que de réfléchir immédiatement à l’avenir qui les attendait. Les choses ne furent pas facile pour Brynn, elle passait derrière un grand-frère qui excellait dans le domaine sportif, raflant tous les trophées des compétitions auxquelles il se présentait et une sœur qui avait visiblement eu de quoi écrire dans le ventre de leur mère pour être aussi douée lorsqu’il s’agissait de rédiger un texte quel que soit le sujet et la longueur de ce dernier. Lorsque Brynn eut huit ans, elle réalisa qu’elle n’avait pas le talent de ses deux ainés mais au lieu de baisser les bras, elle décida de redoubler d’efforts avec pour seul est unique objectif : les surpasser.

Heureusement pour la petite fille, Jeremy était déjà entré à Poudlard depuis deux ans ce qui supprimait déjà un adversaire redoutable et Charlize ne tarda pas à suivre ses traces, rendant encore une fois incroyablement fiers ses parents qui, bien que loin de la mentalité sang-pur considéraient leurs rejetons comme la septième merveille du monde et auraient vu d’un très mauvais œil d’avoir un ou une cracmol au sein de leur famille. Mais alors que Brynn regardait le Poudlard Express s’éloigner alors qu’elle se retrouvait debout sur le quai en compagnie de ses parents, elle réalisa que l’absence de ses frères et sœurs lui enlevait certes une rivalité des plus agaçantes mais faisait aussi retomber sur elle et elle seule toute la pression que leurs géniteurs faisaient peser sur le dos de leurs trois rejetons habituellement. C’est donc sous l’œil vigilant d’Henry et Catherine que la petite dernière continua sa scolarité, franchissant tous les obstacles qui se dressaient sur sa route, tout en continuant à forger son caractère de battante. Si au départ, elle s’était montrée simplement discrète et rigoureuse, elle n’hésitait plus à écraser ceux qui se trouvaient sur son chemin, l’ambition était devenue sa ligne de conduite et rien ni personne ne pouvait la détourner de son objectif principal qui n’était désormais plus un simple rêve de gamine : devenir ministre de la magie.

La pression était forte pour une simple petite fille mais si Brynn vivait mal les liens affectifs inexistants entre le reste de sa famille et elle, elle n’en laissait rien paraitre. Les années s’écoulèrent sans trouble majeur, elle ne s’entendait pas spécialement avec ses frères et sœurs, l’esprit de compétition instauré dès le plus jeune âge par leurs parents les avaient éloignés sans même qu’il s’en rende compte et l’idée de surpasser les deux autres était bien plus forte que celle de tisser de vrais liens fraternels. Quant à ses parents, leurs seuls contacts étaient liés aux discussions par rapport à ses résultats scolaires, ou extra-scolaires. Brynn avait été inscrite contre son gré à des cours de piano, de solfège et de violon, prenait des cours de français et de mandarin après l’école puisque ses parents disaient à qui voulait bien les entendre que c’était l’avenir du monde professionnel et pratiquait la danse classique presque deux fois par semaine. Elle n’avait pas le droit aux bonbons, gâteaux et autres sucreries, ne pouvait jamais se rendre aux goûters d’anniversaires de ses petits camarades et vivait donc exclusivement dans la sphère fermée et élitiste imposée par ses parents et dans laquelle elle était tenue d’avoir un maintien et une posture tout bonnement irréprochable. Mais si ça pouvait paraitre un peu extrême d’un œil extérieur, Brynn n’était pas forcément de cet avis, elle s’était habituée à cet univers et avait fini par s’y intégrer, adoptant la même mentalité que toutes ces personnes qui semblaient vivre si loin du monde réel.

Mais alors qu’approchait son onzième anniversaire, la jeune pré-adolescente commença à craquer sous la pression. Pourtant jusqu’ici, rien n’avait pu avoir raison de sa mentalité d’acier et de son ambition démesurée mais elle n’avait pas prévu un problème de taille : aucune manifestation d’un quelconque pouvoir magique n’était venue confirmer son admission future à l’école de sorcellerie de Poudlard, drame qui rendait ses nuits courtes et agités. D’autant plus que ses parents préparaient une énorme réception depuis déjà des mois pour cette occasion, parmi les sorciers, le onzième anniversaire était presque un rituel de passage et déployer strass et paillettes à cette occasion était un passage obligé chez les Wellington. Evidemment, Brynn n’avait personne à qui parler de ses inquiétudes qu’elle garda tout simplement pour elle et le fameux jour de son anniversaire arriva et avec lui toutes les familles huppées de l’Angleterre. Elle ne connaissait pas la moitié des invités présents mais elle dut mettre de côté toute l’angoisse qu’elle pouvait bien ressentir pour faire quelques courbettes et prononcer les politesses d’usage. Habituée à ce genre d’événement, elle n’eut aucun mal à sourire et à faire comme si tout allait bien. Les heures lui parurent longues avant qu’on annonce la découpe de son immense gâteau d’anniversaire mais elle se retrouva sage et immobile et les bras croisés derrière le dos aux côtés de son père qui prononçait un discours qui aurait pu être émouvant s’il avait été sincère. Cet anniversaire était bien le pire qu’elle avait eu de toute sa vie, elle entrevoyait déjà la déception de ses parents lorsqu’ils se rendraient compte qu’elle ne recevrait pas de lettre pour entrer à Poudlard et pourtant, les choses prirent une autre tournure lorsqu’elle dut couper le gâteau. La tradition voulait que son père et elle tiennent le couteau ensemble pour symboliser leur duo père-fille uni et solidaire mais alors qu’elle approchait une main tremblante de l’outil qui allait faire son malheur au lieu de son bonheur, celui-ci se déplaça de quelques centimètres. C’était presque imperceptible et pendant quelques secondes elle douta d’avoir réellement vu ce qui venait de se produire mais lorsqu’elle renouvela l’expérience, il se déplaça de nouveau. Un immense soulagement envahit la jeune fille. Plus de doute maintenant, c’était elle qui venait de faire ça et un simple couteau de cuisine venait de lui offrir son plus beau cadeau d’anniversaire.

Plusieurs jours après cette soirée qui s’était terminée sans qu’elle ait besoin de jouer les hypocrites pour évoluer parmi ses invités, elle reçut la fameuse lettre de Poudlard qu’elle accueillit avec un enthousiasme mesuré. Elle savait que pour ses parents s’était une évidence et pas une réussite, il n’y avait donc aucune raison de se mettre en avant, mais au fond d’elle, elle ressentait une telle joie qu’il fut difficile de ne pas la faire exploser. Lorsque ses frères et sœurs revinrent pour les vacances d’été, elle fut ravie de pouvoir faire ses courses de rentrée en leur compagnie, elle acheta l’ensemble de ses fournitures scolaires en regardant avec un enthousiasme nouveau les boutiques du chemin de traverse qu’elle connaissait pourtant très bien et c’est avec excitation qu’elle attendit de pouvoir monter à son tour dans le Poudlard Express. Ça faisait maintenant trop longtemps qu’elle voyait son frère et sa sœur partir sans elle. Les jours passèrent à une lenteur effroyable et le matin du premier septembre, jour de la rentrée de tous les sorciers de Poudlard, elle se retrouva sur le quai du Poudlard Express, valise à la main, prête à relever les prochains défis pour réaliser son rêve.

Et ta baguette, elle est comment ?: Bois de roseau, crin de licorne, 23 centimètres.

Matières étudiées à Poudlard : Arithmancie, défense contre les forces du mal, étude des runes, histoire de la magie, métamorphose, potion, sortilèges.

Père: Henry Wellington est un américain venu à Londres pour effectuer ses études à l’USL après avoir poursuivi sa scolarité dans une école de sorcellerie américaine. Sang-pur mais issu d’une famille aux revenus plutôt modeste, il a fait des études de politique et a vite été remarqué par ses professeurs. Il a rencontré sa femme à l’université durant un séminaire destiné aux futurs autoentrepreneurs et ils se sont mariés dès la fin de leurs études respectives. Il a gravi les échelons par ses propres moyens par ambition personnelle mais aussi pour convaincre ses beaux-parents qu’il était le gendre idéal malgré toutes les critiques qu’il avait pu recevoir. Il a monté une société de conseil et d’étude dont se servent de nombreux politiciens travaillant au ministère de la magie mais aussi certains étrangers ce qui l’oblige à quitter le foyer familial à l’occasion de nombreux voyages professionnels. S’être forgé seul l’a rendu très dur et très exigeant avec ses enfants qui doivent suivre ses traces et donner le meilleur d’eux-mêmes pour mériter son respect. Loin d’avoir l’instinct paternel, ils élèvent ses enfants pour qu’ils soient les meilleurs et confèrent à son nom une certaine notoriété, c’est principalement de lui que vient la mentalité élitiste et compétitrice de l’ensemble de la famille.

Mère: Catherine Wellington, née Montgomery a étudié le droit à l’USL après ses études à Poudlard. Elle faisait partie des Serdaigle et était l’une des meilleures de sa promotion. Issue d’une lignée de sang-pur, elle a toujours vécu dans un milieu aisé mais a préféré renoncer à sa fortune pour épouser Henry, toutefois même si elle a fait passer une fois ses sentiments avant son ambition, elle est tout de même devenu un vrai requin dans son milieu et exerce le métier d’avocat dans un cabinet prestigieux. Rarement à la maison, elle a laissé l’éducation ses enfants à son mari qui était plus disponible car gérant son entreprise le plus souvent de la maison sauf lorsqu’il était en déplacement. Très effacée, elle ne discute aucune décision de son mari et ne montre aucun sentiment envers ses trois enfants bien que très fière de leur réussite et de leur implication dans leur travail.

Frère(s) et sœur(s): Jeremy Wellington est l’ainé de la famille, il a effectué toute sa scolarité à Poudlard chez les Serpentard et a intégré rapidement l’équipe de Quidditch de sa maison. Passionné de sport, il avait pour habitude d’exceller dans ce domaine mais il a pourtant choisi d’effectuer des études à l’USL dans le domaine de la politique pour reprendre l’entreprise familiale par la suite. Il n’est pas du tout proche de ses deux sœurs et leur adresse à peine la parole en dehors des repas familiaux, toutefois, il ne ressent aucune rancœur envers elles, il n’a simplement rien à leur dire ils sont comme des étrangers. Charlize est elle aussi allée à Poudlard mais a choisi de poursuivre un cursus en littérature étrangère à la sortie de Poudlard dans le but de travailler pour une grande maison d’édition, elle n’est pas non plus proche de son ainé et de sa petite sœur et son départ de Poudlard n’a en aucun cas affecté Brynn qui ne voyait de toute façon ni son frère ni sa sœur durant l’ensemble de sa scolarité.

Exemple de RP

« Le capitaine de l’équipe a dit que je serais le poursuiveur principal cette saison. » annonça Jeremy avec une fierté non dissimulée alors qu’ils franchissaient les portes de la gare, poussant avec difficulté les lourdes malles qui leurs servaient de valise. Catherine se trouvait un peu devant eux, avançant à petits pas rapides, visiblement pressée d’être débarrassée de cette corvée et pas du tout submergée par l’émotion. Brynn soupira mais ne dit mot se contentant de suivre le reste de la famille, mais c’était sans compter l’ouïe fine de son paternel. « Brynn, on ne soupire pas, c’est une façon très incorrecte d’exprimer son déplaisir. » La reprit-il d’un ton pincé. L’adolescente grinça des dents mais se garda bien de répondre, s’excuser n’aurait fait qu’aggraver son cas, les Wellington considéraient que les excuses étaient pour les faibles et ne s’attendaient pas à ce que leurs enfants en face partie. Finalement, elle comprenait un peu sa mère, elle avait hâte d’être dans le train, ils n’avaient pas grand-chose à se dire de toute façon et son frère et sa sœur se comportaient comme si elle n’était pas là. C’était pourtant sa toute première rentrée à Poudlard et même si elle n’en laissait rien paraitre, elle était tout de même un peu impressionnée.

La voie 9 ¾ ne tarda pas à se matérialiser devant eux et toute la famille franchit le portail magique sans ciller, la force de l’habitude très certainement. Le quai était bondé comme chaque année et Henry se fraya un passage parmi la foule, la tête haute, suivi par sa femme et ses enfants. Arrivés à une porte qui n’était pas encore prise d’assaut par les écoliers pressés de rejoindre leurs petits camarades, il s’arrêta, signe qu’ils étaient arrivés à destination. « Nous vous attendons pour les vacances de Noël, si vous avez un problème à l’école, n’hésitez pas à nous envoyer un hibou et surtout donnez le meilleur de vous-même. » Déclara-t-il simplement ce qui laissa à Brynn un étrange sentiment d’inachevé. [b]« Passez une bonne année. » Ajouta-t-il comme s’il avait pu lire dans les pensées de sa cadette. Il n’eut pas un mot envers la toute jeune sorcière qu’elle était et l’adolescente dut se contenter de ce d’encouragement et elle n’en fut pas alarmée. Elle déposa un bisou sur la joue droite de sa mère et réitéra son geste avec son père avant de suivre ses ainés à l’intérieur du train, sans un regard en arrière. Elle allait à Poudlard.

Sans surprise, Charlize et Jeremy prirent chacun leur propre chemin pour aller rejoindre leurs amis et Brynn trouva un compartiment vide où elle put poser sa valise. Son appréhension restait enfouie dans un coin de sa tête et elle sortit son livre d’histoire de la magie qu’elle avait commencé à étudier pendant l’été pour prendre de l’avance sur ses petits camarades. Mais sa lecture fut de courte durée puisqu’interrompue par un élève qui arriva essoufflé alors que le train quittait la gare. « J’peux m’assoir ? » Demanda-t-il dans un anglais qu’elle jugea très approximatif. « Le train ne m’appartient pas. » Répondit-elle en haussant un sourcil, avant de retourner à son bouquin, peu disposée à engager la conversation. « Tu révises déjà mais t’es complètement malade ?! » Reprit le garçon à qui elle n’avait rien demandé. « Je ne veux pas prendre de retard. » A croire qu’elle préparait un doctorat et non qu’elle était une fillette de onze ans qui étudiait la magie en première année. Le garçon eut l’air surpris et prit du temps pour réfléchir. « T’es une première année, n’est-ce pas ? Je pourrais te montrer le château si tu veux. » Brynn ne fut pas étonnée, son année était marquée sur son bouquin, mais elle était en revanche assez surprise qu’un parfait inconnu lui offre son aide, elle n’en avait pas l’habitude. « Tes parents sont riches ? » Demanda-t-elle en posant son livre sur ses genoux, la conversation devenant assez intéressante pour qu’elle y accorde un minimum d’attention. « Hein ? Non… Enfin, c’est quoi le rapport ? » Dommage, il avait pourtant l’air gentil. « On ne peut pas être amis dans ce cas. » Lui expliqua-t-elle simplement avant de se remettre à lire, pour de bon cette fois puisqu’il ne prit pas la peine de l’interrompre de nouveau. Venant d’elle, ce n’était pas méchant, c’était simplement ce qu’on lui avait appris, elle appliquait les règles, rien de plus.

Lorsque le train ralentit et entra en gare, elle avait déjà mis sa robe de sorcier et s’était préparée à bondir hors du train pour suivre les autres élèves et ne pas se perdre. Elle attendit l’arrêt du train pour descendre les quelques marches qui la menèrent sur le quai et adressa un signe de main et un sourire au garçon qui avait partagé son voyage. Ce dernier détourna le regard et ne prit pas la peine de lui répondre. Grossier personnage. Mais elle avait d’autres chats à fouetter puisqu’on appelait déjà les premières années en tête de train. En parlant de chat, elle était un peu inquiète à l’idée d’avoir laissé le sien dans sa caisse de transport dans le compartiment du train, mais on lui avait dit qu’elle ne devait pas décharger ses bagages. Elle suivit le mouvement et monta dans une barque, peu rassurée à l’idée de parcourir le lac sur ces frêles embarcations. Toutefois, le voyage se déroula sans encombre et elle se retrouva bien vite devant les deux immenses portes qui menaient à la grande salle dont elle avait tellement entendue parler. Si Brynn était angoissée, elle n’en laissait rien paraitre, se contentant de regarder les autres élèves des pieds à la tête, essayant de jauger du regard ceux qui partageraient bientôt son quotidien. Enfin, ils firent leur entrée dans la grande salle, Brynn garda le regard figé droit devant elle, ne voulant pas avoir l’air impressionnée par tout ce qu’elle voulait, elle savait que sa réputation se ferait dans les premiers jours et en aucun cas elle ne voulait être cataloguée comme une faible et insignifiante petite première année, elle était beaucoup plus que ça. Mais combattre le stress n’était si simple que ça, surtout lorsqu’on avait un nom de famille qui commençait par « W », elle attendit patiemment son tour qui n’arriva que dans les derniers alors qu’elle avait vu l’ensemble des élèves partir dans chacune des quatre maisons. « WELLINGTON Brynn, Diana. » Annonça la directrice. L’adolescente s’avança et prit place sur le tabouret, attendant la sentence qui n’allait pas tarder à tomber.

Autres comptes ?: Non.
Age : 23 ans
Présence : Souvent. \o/
Comment t'es arrivé(e) là ?: J’ai vu de la lumière et je suis entrée.
Star de l'avatar : Katherine Mcnamara