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Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie.
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Message(#) Sujet: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyLun 7 Sep - 19:28

Dans un peu plus d'une heure le dîner commencerait, de quoi laisser à Lalie enfin un peu de répit. Sa dernière ronde s'était terminée quelques minutes plus tôt et sur le chemin, son homologue masculin Gryffondor l'avait abandonné pour rejoindre sa belle quelque part dans le château. La jeune femme n'avait pas manqué de le taquiner à ce sujet lors de leur séjour à la ferme mais n'était pas assez stupide pour les poursuivre même entre les murs du château, après tout si elle pouvait avoir la chance de sortir avec Absolem, elle ne voudrait pas être déranger. Ce qui n'était pas prêt d'arriver puisqu'il sortait encore et toujours avec sa grande sœur, en revanche peut-être qu'elle rencontrerait un autre garçon qui l'a ferait autant vibrer. En attendant, seules ses nouvelles responsabilités pimentait son quotidien et elle se serait bien passé de ce changement. Certes, il y avait eu des avantages comme celui d'avoir de nouveaux bouquins de Métamorphose et Botanique pour la rentrée mais d'un autre côté, elle avait une charge supplémentaire de travail et pas des moindres. Il était tout à fait logique que la jeune femme ait retenue l'attention de l'administration pour devenir la nouvelle préfète de sa maison, depuis sa première elle cumulait les bonnes notes et en plus de cela, possédait charisme et jovialité, des qualités essentielles pour obtenir le poste. Néanmoins, ils auraient du regarder l'emploi du temps de leurs candidats parce que si elle avait su, la jeune femme n'aurait pas tant choisit d'options. Elle aurait simplement pu refuser le poste, c'est vrai mais avant de rentrer, même en parlant et réfléchissant à ce poste qui lui tendait les bras, Lalie ne l'avait pas imaginé aussi crevant. Puis sa famille avait été très fière, alors...

En descendant les marches du hall d'entrée, elle vit le cadran indiqué qu'il restait plus d'une heure avant le début du dîner. Ce n'était pas un endroit très recherché mais à cet instant lui paraissait idéal pour trouver enfin un peu de tranquillité et de repos. Jongler entre études et nouvelles responsabilités n'allait pas être facile, elle commençait à vraiment s'en apercevoir et ce n'était pourtant que le début, le pire était à venir. Il ne devait pas avoir que des inconvénients mais pour l'instant, ceux-ci primaient sur tout le reste, encore plus depuis qu'elle avait officiellement débuté dans ses nouvelles fonctions. Ses rondes de préfets étaient assez régulières et elle imaginait déjà que certaines allaient la pousser à reporter ses devoirs à plus tard, certaines nuits s'annonçaient dorés-déjà courtes. Pourtant, elle avait plutôt bien réussis à faire en sorte de ne pas avoir trop de rondes de nuit, faisant les beaux yeux ses camarades pour être épargnée et rajoutant à tout bout de champs qu'elle comptait ses matières à son actif pour passer ses ASPICS, que c'était le maximum et qu'on devait faire en sorte de lui épargner le plus dur. C'était légèrement exagéré mais globalement, ça avait plutôt bien marché et elle pouvait dire merci à ses années d'entraînement avec ses frères. Enfin, même si elle parvenait à s'entendre avec ses collègues, il restait encore le problème des élèves. Combien de fois avait-elle été interpeller depuis le début de l'année par des élèves – généralement des premières années – pour obtenir son aide afin d'entrer dans leur salle commune ? Soit ils étaient feignants, soit ils n'avaient pas leur place à Serdaigle, ou au pire peinait à prendre le rythme. C'était ça d'avoir donné bonne impression dès le premier soir, maintenant ça lui retombait dessus, elle avait l'impression d'avoir plus de demandes que Chris à ce sujet.

« Ils sont chiants, j'en ai maaaaaare ! » S'écria la jeune femme pour se libérer, ayant vérifier au préalable que personne d'autre n'était présent dans la salle.

Elle s'installa sur une place au hasard à la table des Serdaigle et posa la tête entre ses mains. Une tasse de thé à la camomille serait la bienvenue mais elle n'était pas certaine que les elfes soient disposés à répondre à sa demande avant l'heure du repas. Elle sortit alors de sa poche un petit miroir et commença à remettre quelques mèches en place ici et là. Pour l'instant son visage n'affichait pas le moindre signe de fatigue mais elle craignait que plus tard des cernes noires viennent assombrir son visage.
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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyVen 11 Sep - 13:44


Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille


Lalie & Chleo ⊹ Les cours venaient peut-être de reprendre mais je n’avais eu aucun mal à me replonger immédiatement dedans. Il y a certaines personnes qui ont souvent besoin d’un temps de réadaptation, ou qui plutôt auraient souhaité que les vacances continuent et n’ont, de ce fait, aucune envie que les cours reprennent. Ils rechignent au moindre devoir et laissent souvent les travaux traîner les premières semaines. Mais … Cela n’a jamais été le cas. Je suis toujours parvenue à me remettre dans le train des études sans aucune difficulté et plus encore cette année avec le dernier mois de vacances que j’ai eu. Si je disais cela les gens penseraient que je suis certainement trop sérieuse et trop assidue, que je ne pense qu’aux études etcetera. Mais ce n’est pas le cas. J’ai eu une coupure au mois de juillet pendant laquelle je suis allée à la ferme avec une bonne partie des étudiants de Poudlard. Et j’aurai volontiers passé un mois d’août à m’amuser mais … Je n’ai pas vraiment eu d’autres choix que de retourner chez les Berkeley ou l’ambiance était plutôt maussade. En même temps, c’est tout ce qu’il y avait de plus compréhensible. Marlow était morte seulement deux mois auparavant et la famille avait encore besoin de se reconstruire. On ne peut pas effacer aussi facilement un membre d’une famille. On sait que l’on doit aller de l’avant, que la vie continue, mais personne n’a dit que c’était facile. Pour tout avouer, j’aurai préféré être partout sauf chez eux mais ma mère m’avait expressément demandé de passer le mois d’août avec eux pour les soutenir et leur remonter le moral. Comme si moi, qui était aussi touchée par la mort de ma fausse cousine, j’étais capable de remonter le moral de qui que ce soit. En règle générale, c’est à moi qu’il faut remonter le moral déjà entre ce satané secret qui me ronge de l’intérieur, ma mère qui ne prend la peine de m’écrire que pour me donner des ordres et me dire que je n’ai pas le droit de revenir pour ma propre sécurité (cela fait quand même un an que je n’ai pas vu ma famille, soit dit en passant), les différents décès qu’il y a eu en cette fin d’année scolaire, les disputes entre amis …

Bref, tout ça pour dire que dès le mois d’aout je n’avais pas tardé à remettre mon nez dans les bouquins scolaires à vrai dire. J’étais consciente que je prenais de l’avance mais cela me convenait parfaitement. Alors nous avions beau être en septembre, cela faisait au moins un bon mois que je m’étais remise dans le bain. Au moins cela m’avait permis d’occuper mon temps libre et l’esprit.
Ainsi je n’hésitais jamais à me mettre au travail après les cours le soir même, ce qui me permettait souvent d’avoir mes weekends de libre ou des weekends pendant lesquels je pouvais revoir des notions mal comprises ou même des travaux demandant beaucoup de réflexion. Après tout, nous étions en Septième année, il fallait que je me donne les moyens de réussir et je n’avais pas pour habitude de perdre ou de ne pas réussir.

Il y avait trop de bruits et d’activités à mon goût dans la salle commune des Poufsouffles ce soir, allez savoir pourquoi. Cela me faisait d’ailleurs sourire, au moins y avait-il de la bonne humeur mais j’avais besoin de calme pour finir ce que j’avais à faire. Il me restait une bonne heure avant le dîner, heure que je comptais bien mettre à profit pour finir de faire ce que j’avais à faire. Je quitte donc la salle commune avec un signe amical à ma seconde (ou troisième, je ne compte plus à vrai dire) famille. Je pense tout d’abord à me rendre à la bibliothèque mais je me rends compte que je raterai trop facilement l’heure du repas comme la dernière fois. Or mon ventre crie déjà famine. Je me rends donc vite à l’évidence que la meilleure option est d’aller directement dans la Grande Salle. Au moins je ne risquerai rien.

Aux portes de celle-ci, je me rends compte avec contentement qu’elle est presque vide. Un environnement idéal pour lire en somme. « Ils sont chiants, j'en ai maaaaaarre ! » J’entends alors que je m’apprête à mettre un pied dans la somptueuse salle. C’est visiblement la fille qui se tient devant moi qui vient de laisser échapper cette plainte. Comme elle est de dos je ne vois pas de suite de qui il peut s’agir mais elle s’empresse de traverser la salle à grands pas et se laisse tomber à la table des Serdaigles. Je n’en reviens pas. Une Serdaigle qui vient de se plaindre alors qu’on est seulement en Septembre. Est-ce que c’est normal ? Et moi qui pensais qu’ils aimaient trop tout ce qu’ils faisaient pour se plaindre. Surtout que je trouve que c’est un petit peu fort de café, d’hurler cela avec autant de vulgarité. Toute la terre entière n’est pas obligée de savoir ça. Enfin surtout moi parce qu’il n’y a pas tant d’autres personnes que ça qui l’ont remarqué. Est-ce que je me plains à cause de mes problèmes ? Non je ne crois pas, et pourtant j’aurais matière à le faire.

Me rendant compte que je suis immobile depuis un petit peu trop longtemps pour que cela paraisse normal, je m’empresse de rejoindre moi aussi ma table qui est juste à côté de celle des Serdaigles. Cependant, c’est plus fort que moi, en passant près d’elle ne peut m’empêcher de lui faire une petite remarque qui me surprend moi-même. « Et moi qui croyais que ce n’était que les Français qui se plaignaient. Merci de me démontrer le contraire ! » Depuis quand je dis ce genre de choses moi ? Je crois bien que c’est depuis que j’intériorise trop de choses et qu’Aniek me prie d’être franche. Et puis, j’en ai marre qu’on me dise que les Français sont des râleurs. Après tout, nous ne sommes pas les seuls à nous plaindre, voilà tout. « En tout cas … Bon courage ! » Je lui souhaite en lui faisant un petit sourire avant de me détourner et de m’installer à ma table. Je me rends compte que je viens peut-être de me montrer insupportable. C’est surprenant, parce que je ne suis pas du genre à faire des remarques. Je juge souvent les gens, mais cela reste dans ma tête. Mais bon, qu’importe. J’ouvre mon livre et ne tarde pas à parcourir les lignes des yeux.



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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyDim 13 Sep - 14:43

Dernière d'une fratrie de quatre enfants dont deux grand frères particulièrement joueurs et blagueurs, la jeune femme avait dû rapidement apprendre à s'imposer pour ne pas être victime des pires idées traversant les esprits de ses aînés. Par la même occasion, elle avait développait une sorte de besoin de presque tout contrôler, de savoir où les choses allaient, de prévoir tout simplement et son élection au rand de préfète n'en faisait pas parti le moins du monde. Faut dire qu'avec l'ancienne déjà en place, comment aurait-elle pu y songer, même si ça avait été là son ultime ambition au sein de l'école. Elle n'avait pas eu vraiment le temps de s'y préparer, finalement un mois c'était assez court et il n'y avait pas d'apprentissage. Sa fierté avait finit de l'achever, l'empêchant tout simplement de choisir l'option de facilité, digne de la lâcheté dont avait fait preuve celle qui l'avait précédé. Finalement, même si la dernière fille des Trust ressentait en partie une grande fierté, ce n'était pas dans ses plans et il y avait des moments où elle trouvait qu'à long terme, ça leur serait nuisible. Sans doute fallait-il qu'elle trouve son rythme, après tout, les anciens préfets n'avaient pas tous forcément échouer à leurs ASPICS. Après, combien avaient-ils pris de matière ? Quand on se savait responsable au moment de faire son choix, c'était sans doute plus facile pour s'arranger l'emploi du temps afin de parfaitement tout gérer. Lalie n'avait pu avoir une réflexion lui permettant d'allier les deux tout en gardant la forme et en paraissant parfaite sur tous les points. Oui, encore les prochains lui paraissaient compliqués et elle espérait que d'ici là, une lumineuse idée viendrait la trouver pour l'aider à prendre ses marques et à trouver son rythme.

« Et moi qui croyais que ce n’était que les Français qui se plaignaient. Merci de me démontrer le contraire ! En tout cas … Bon courage ! »

Alors que la Serdaigle essayait de se convaincre pour éviter de broyer du noir comme jamais il lui arrivait de le faire, cette voix inconnue mais déjà détestée vint la perturbée dans son moment de tranquillité. La jeune femme qui se trouvaient à quelques mètres ne lui disaient absolument rien et les seules choses qu'elle pouvait deviner devait certainement être ses origines françaises ainsi que sa maison, l'inconnue arborait l'insigne des Poufsouffle sur sa robe de sorcière. Au regard, la préfète pouvait deviner une personne hautaine et prétentieuse, une personne pour laquelle elle-même pouvait facilement se faire passer mais qui n'était pas le réel reflet de sa personnalité. Mais c'était quoi son problème à cette pimbêche ? Lalie dû se rappeler être préfète pour ne pas lui lancer un regard noir en réponse à cette attitude désagréable. C'était assez difficile de ne rien faire pour une personne comme elle qui n'avait pas pour habitude de se laisser marcher sur les pieds. Et puis ce sourire, il ne sentait pas la sincérité mais plus la moquerie et ce n'était que très moyennement tolérable pour Lalie qui par le biais de son miroir regarda la jaune et noire s'installait un peu plus loin, la tête un peu trop haute et une démarche bien trop confiante pour ne pas cacher de la pure provocation. Dos à elle, la Serdaigle cherchait un moyen de répliquer gentiment.

« Il faut être bien peu ouvert d'esprit pour avoir une telle pensée et généraliser ainsi. Ou se prendre pour le centre du monde. » Répondit-elle avec un ton prétentieux tout en retirant délicatement l'élastique de ses cheveux pour laisser ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules et le long de son dos. « Personnellement, je préfère me plaindre de temps en temps que d'être imbuvable tout le temps.»

Il arrivait que Lalie ait ce genre de comportement horripilant mais elle avait le droit, pas les autres filles, du moins il ne fallait pas compter sur elle pour que dans ces cas-là, elle se rabaisse devant les autres. Il n'y avait qu'une princesse à ses yeux et elle n'aimait pas que l'on marche sur ses plates bandes.
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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyMar 22 Sep - 23:51


Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille


Lalie & Chleo ⊹ Sans perdre de temps, j’essaie de me perdre dans les lignes de mon manuel d’Histoire de la Magie. Seulement je dis bien essayé car le sujet que nous avons vu au cours précédent était tout sauf passionnant. Encore une histoire de gobelins aux noms farfelus et de trolls. Comme si savoir en détail ce qu’il leur était arrivé allait changer le cours de notre vie. Comme si cela avait une quelconque importance en 2021. Je suis navrée mais arrivé en Septième et dernière année, il serait peut-être temps qu’ils nous apprennent des choses intéressantes et importantes qui nous seront utiles pour notre futur, pas ce dont on peinera à se rappeler pour nos ASPICS et qu’on oubliera aussitôt ces examens passés. Enfin moi je dis ça …

Heureusement cependant que ce n’était pas la seule et unique matière que je suis et que les autres sont pour l’instant bien plus captivantes. Avec un petit peu de chance, c’est juste le temps que le prof se remette en jambe ! Même si je peine à y croire. Mais bon, je ne perds pas courage. Au fond, il ne me reste plus qu’un an d’étude. Cela ne va pas être très dur de tenir le choc, je sais que j’en suis parfaitement capable. Le problème étant juste que … Je ne sais pas vraiment ce que je veux faire au sortir de ma Septième année. Dois-je poursuivre mes études de sorcellerie en allant à la Fac ? Ou bien intégrer une Fac française pour être apte à reprendre l’entreprise familiale quand mon père me donnera les rennes. Ou bien allier magie et le business de luxe dont j’hériterai. Il va sérieusement falloir que je me penche là-dessus mais … Rien que d’y penser j’en ai mal à la tête.

« Il faut être bien peu ouvert d'esprit pour avoir une telle pensée et généraliser ainsi. Ou se prendre pour le centre du monde. » Mes pensées ayant déviées a une rapidité étonnante, je ne pense déjà plus à mon impolitesse envers la Serdaigle qui est pour moi à des kilomètres derrière. Un peu comme si elle n’avait jamais eu lieu. Aussi je suis quelque peu déboussolée lorsque je réentends la voix sèche de la jeune préfète dans mon dos. Alors que j’avais ma joue paresseusement lovée au creux de ma paume, je me redresse soudainement, droite comme un piquet avant de me retourner lentement pour lui faire de nouveau face et la fixer intensément pour voir ce qu’elle me veut. Et quand je vois qu’elle retire son élastique pour laisser retomber ses cheveux, j’y vois une nette provocation. Un truc de fille. Ce sera à celle qui impressionnera le plus l’autre avec sa chevelure. Sauf que soyons sincères… Je n’ai strictement rien à lui envier. Au contraire même. « Personnellement, je préfère me plaindre de temps en temps que d'être imbuvable tout le temps.» Je la regarde en haussant mes sourcils. On peut m’expliquer pourquoi elle me dit ça ? Comme si cela m’intéressait ! Ca a autant d’intérêt que l’histoire des gobelins à vrai dire alors bon. Totalement désintéressée de mon livre (qui n’était de toute façon pas intéressant) je détaille la jeune fille de haut en bas, lui montrant ainsi qu’elle ne m’impressionne nullement. Comme si une fille pouvait m’impressionner de toute façon. Pas de cette manière-ci, c’est clair. Tous l’ignorent mais je fais partie de ceux qui ont fait du mannequinat pour les grandes marques et qui a toujours été considéré comme une princesse. Je ne suis donc pas sans savoir que je suis pour ainsi dire jolie et que j’ai quand même des atouts. Et dans le domaine d’où je viens autant dire que je suis habituée à ce genre de petites garces qui ne pètent pas plus haut que leur cul. « Je dirai plutôt qu’il faut avoir été confrontée à de nombreuses remarques et stéréotypes du genre depuis plus d’un an à ce sujet. » je dis d’une voix d’où perce une certaine impatience. Je dois d’ailleurs même me retenir pour ne pas taper des doigts sur la table. « Et il faut manquer d’humour ainsi que de second degré pour réagir ainsi. » je lâche en pointant la façon dont elle a pris les choses personnellement et de manière aussi hautaine. Je me retiens d’ailleurs de lui lâcher un ‘Enfin faudrait-il déjà que tu en aies un’ sachant que cela ne fait pas très mature mais je n’en pense pas moins. « Mais tu me voies navrée de t’avoir offensée. Telle n’était pas mon intention. » je dis un peu ironiquement même s’il y a un fond de vérité. Je ne sais pas pourquoi j’avais dit ça en premier lieu, certainement dans le feu de l’action mais pas dans le but de la froisser. Après tout je ne la connaissais pas. « En tout cas, tu me vois ravie d’apprendre que des personnes te font chier mais que tu préfères le crier à plein poumon dans la grande salle plutôt que de leur dire en face. Si cela te permet d’être moins insupportable, c’est tout à ton honneur. » je continue, railleuse et visiblement très en forme. Aniek avait raison, ça fait du bien de lâcher du lest de temps en temps.



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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyDim 27 Sep - 21:02

« Je dirai plutôt qu’il faut avoir été confrontée à de nombreuses remarques et stéréotypes du genre depuis plus d’un an à ce sujet. Et il faut manquer d’humour ainsi que de second degré pour réagir ainsi. » 

Bien sûr, il aurait été trop demander d'obtenir enfin un moment tranquille dans la journée. Encore plus que la jeune femme à l'origine de ce nouvel échec décide de la mettre en veilleuse pour compatir gentiment au besoin existentiel de silence pour un être humain à un moment de la journée. Mais non, il y a des impolis partout, dans toutes les maisons mais aussi à tout âge. Sur son air fière, en voilà encore une dont les parents étaient totalement passés à côté de son éducation. Ce n'était pas étonnant tellement c'était une chose assez courante maintenant, néanmoins cela restait toujours désagréable. Non, Lalie n'était pas prête de s'y faire, après tout ses parents avaient eu beaucoup à faire avec quatre enfants mais tous savaient aujourd'hui se comporter de manière respectueuse et agréable pour autrui. A moins de s'être trouvé dans la grande salle en même temps que la préfète, il y a de cela quelques minutes. Mais ce n'était pas beaucoup, juste une simple remarque dîtes un peu trop haute, légèrement libératrice après des journées à s'en arracher les cheveux – Lalie ne le faisait pas, parce qu'elle avait un sang-froid à toute épreuve. Cette fille aurait pu comprendre qu'elle dérangeait et s'en aller en toute discrétion ou alors rester en faisant mine de n'avoir rien entendu mais certainement pas de mettre son grain de sel là où on ne lui avait pas demandé.

« Tant de remarques ? Si on s'est acharné à ce point sur toi c'est peut-être qu'il y a une bonne raison et que tu as simplement du mal à l'admettre. Ne t'inquiètes pas, c'est assez courant de rencontrer des personnes qui ont dû mal à admettre leurs tords. »

Et bien sûr, la jeune femme ne faisait pas partie de cette catégorie de personnes. Elle avait comme tout le monde des défauts mais savait les reconnaître, pas toujours très facilement et pas devant tout le monde mais intérieurement, elle en était consciente. C'est important de bien se connaître soit-même avant de s'attaquer aux autres, on expose de nombreuses faiblesses si on se fait aveuglément conscience. Ce ton hautain ne doit pas échapper à la française mais elle ne doit pas lui accorder assez d'importance pour se rendre imperméable à toutes les tentatives de déstabilisation. La Poufsouffle avait beau jouer sur le soit-disant manque d'humour de la préfète – ce qui était en passant, totalement faux – elle devait être tout autant susceptible, voir plus, pour ne pas se contenter de vaquer à ses occupations au lieu d'envenimer la situation en prenant le rôle de la peste de service. Il y avait des cas chez les Serdaigle mais encore aucun ne lui avait fait ce coup là jusqu'ici, elle se serait bien passé que quelqu'un le fasse aujourd'hui pour initier le coup. Bon, au moins c'était un entraînement mais elle avait bien travaillé aujourd'hui, ce n'était vraiment pas la peine. Cette fille tombait vraiment au mauvais moment, elle savait se montrer prétentieuse mais pas détecter quand il fallait le faire ou quand il était plus utile de fermer sagement sa grande bouche.

« Mais tu me voies navrée de t’avoir offensée. Telle n’était pas mon intention. En tout cas, tu me vois ravie d’apprendre que des personnes te font chier mais que tu préfères le crier à plein poumon dans la grande salle plutôt que de leur dire en face. Si cela te permet d’être moins insupportable, c’est tout à ton honneur. »

De pire en pire. Mais où donc cette inconnue voulait-elle en venir en agissant de la sorte. Incroyable, de quel droit se permettait-elle de donner son avis sur le comportement de Lalie alors que cette dernière, d'aussi loin qu'elle se souvenait, n'avait jamais croisé sa route. Ou du moins, ça n'avait jamais été plus loin que quelques secondes, en passant l'une à côté de l'autre, mais rien de plus, rien qui ne justifie qu'elle se permette d'affirmer quelque chose à son sujet. Peut-être que la jaune et noire se souvenait de son visage, après tout Lalie était encore plus connue depuis le début de l'année et il était tout à fait possible qu'on la jalouse mais ça, elle n'y était pour rien. Elle n'avait pas cherché à tout prix à devenir préfète, ne se souciait principalement que des problèmes des élèves de sa maison et le peu des élèves qu'elle avait puni pour le moment n'était que des garçons – c'était un pur hasard – pas de quoi justifiait un tel acharnement d'une fille qui avait sûrement vu en cette occasion une opportunité de se montrer intéressante, de faire sa belle quoi. Ce qui ne marchait pas du tout avec la Serdaigle.

« C'est vrai que je me suis longuement exprimée sur le sujet... Une seule phrase quoi... Je suis navrée que tes oreilles étaient aussi perturbées... En même temps, si tu voulais être tranquille il fallait trouver un endroit moins fréquenté, pour te faire oublier, pour ton bien et celui des autres. »

La jeune femme ponctua sa tirade d'un sourire bien hypocrite, non elle ne perdrait pas directement son calme en retirant des points, ceci était un avertissement. Elle venait de montrer qu'il y avait des limites, qu'il ne fallait pas jouer avec elle, le déroulement de la suite ne dépendait plus d'elle...
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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptyVen 6 Nov - 21:37


Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille


Lalie & Chleo ⊹ Pour tout avouer, je ne comprends pas vraiment dans quelle situation je viens de me fourrer. Un petit peu trop guillerette, j’avais laissé ma réserve de côté et clamé haut et fort ce que je pensais à cette fille qui râlais pour je ne sais même pas quoi. Sans doute aurais-je du éviter, je ne sais même pas ce qui m’est passé par la tête pour me laisser aller de la sorte de toute façon. Ce qui est certain, c’est que je ne suis pas tombée sur la dernière des crétines qui n’est pas capable de se défendre et qui se contente de rougir et de baisser la tête. Au contraire même. Je suis tombée sur la fille qui ne pète pas plus haut que son cul, la dernière des emmerdeuses, têtue, bornée, qui veut toujours avoir le dernier mot et Serdaigle de surcroît. Quel challenge ! Mais le plus inquiétant dans toute cette affaire c’est … Que je ne la craignais même pas. Ni elle, ni les représailles que je pourrai me causer. Le fait étant simplement que venant du milieu dont je suis issu, soit dit en passant la pure bourgeoisie française, j’ai déjà eu affaire à ce genre de filles. Et même à des cas plus compliqués que cela. Aussi, elle ne m’impressionne vraiment pas outre mesure. « Tant de remarques ? Si on s'est acharné à ce point sur toi c'est peut-être qu'il y a une bonne raison et que tu as simplement du mal à l'admettre. Ne t'inquiètes pas, c'est assez courant de rencontrer des personnes qui ont dû mal à admettre leurs tords. » Je lève les yeux au ciel, exaspérée par tant de stupidité. Qu’est-ce qu’elle ne comprend pas dans stéréotypes ? C’est un mot trop compliqué pour elle ? Le pire c’est qu’elle se croit intelligente et fière de sa réplique. Vraiment, ça ne devait pas être sa journée et elle semble heureuse de pouvoir déverser son venin sur moi – non pas que je ne l’ai pas cherché mais tout de même, ce n’est pas une raison. Peace and love les gens, je ne cherche pas les ennuis de base moi. Mais ce qui est certain c’est que ce quand on me cherche des noises, je ne me laisse pas faire, j’ai une certaine fierté à défendre. « Ou simplement parce que je suis française et qu’il est tellement plus simple pour les gens de se référer aux clichés. » je réponds sèchement avec dédain, lui faisant comprendre qu’elle est totalement à côté de la plaque. « Et merci mais je n’ai pas besoin de ce genre de remarques futiles pour me remettre en question. L’attention est touchante toutefois, merci. » Au vu de nos deux attitudes, la sauce est en train de commencer à monter en mayonnaise. Passablement irritée, je n’en laisse cependant rien paraître, préférant maîtriser mes émotions et ne rien laisser filtrer. La froideur et la nonchalance sont reines dans ce genre de situations, c’est quelque chose que j’ai déjà eu bien l’occasion de comprendre avec ma grand-mère. Quand elle menait des affaires difficiles, elle devenait encore plus froide qu’elle ne l’était habituellement ce qui effrayait ses adversaires. Une femme forte, un mental d'acier et une main de fer, voilà ce qui fait de la femme moderne une femme respectée et estimée. Et je pense que c’est ce qu’Aniek veut m’enseigner aussi. Et j’en comprends toute l’importance. Il est tout bonnement hors de question que je me laisse marcher sur les pieds et de toute façon je ne l’ai même pas envisagé une seule seconde.
« C'est vrai que je me suis longuement exprimée sur le sujet... Une seule phrase quoi... Je suis navrée que tes oreilles étaient aussi perturbées... En même temps, si tu voulais être tranquille il fallait trouver un endroit moins fréquenté, pour te faire oublier, pour ton bien et celui des autres. » Encore une fois satisfaite de ses dires, la jeune Serdaigle esquisse un petit sourire narquois que je prendrai un grand plaisir à lui faire ravaler. Si seulement elle savait qui j’étais vraiment … Elle s’en boufferait les doigts. Mais en même temps cela ne sera pas aussi amusant. La grande majorité des filles de Beauxbâtons évitait tout conflit avec moi justement à cause de mon nom et des conséquences qu’elles pourraient encourir. « Pour mon bien c’est certain. Celui des autres, cela reste à discuter. La seule qui fasse vraiment du bruit ici c’est toi. » je lui fait remarquer d’un ton froid et bas mais qui reste parfaitement audible cependant. Je suis consciente que cela ne lui plaira pas. De toute façon rien que ma présence ne lui plait pas donc qu’importe ce que je pourrai dire ça n’améliorera plus la situation.
Bien décidée de lui montrer que je ne suis nullement impressionnée par sa personne malgré le fait que je sois assise et elle debout, me surplombant, et encore moins par son attitude, je la fixe, impassible. « Et maintenant, tu comptes encore me donner une ‘leçon à la Serdaigle’ ou faire preuve de maturité et passer à autre chose ? » je demande abruptement sans ciller. Quand est-ce qu’elle comprendra qu’elle est tout simplement en train de perdre son temps ? Et le miens par la même occasion. Mais entre les gobelins et elle je ne sais pas ce qui vaut le mieux.




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Message(#) Sujet: Re: Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. Les problèmes d'une fille c'est d'être une fille. ▬ Chleofée & Lalie. EmptySam 7 Nov - 14:24

« Ou simplement parce que je suis française et qu’il est tellement plus simple pour les gens de se référer aux clichés. Et merci mais je n’ai pas besoin de ce genre de remarques futiles pour me remettre en question. L’attention est touchante toutefois, merci. »

Les stéréotypes avaient la vie dure et leur usage pour tout et n'importe quoi était bien souvent sans réfléchir certes, mais il devait bien y avoir une raison à ce que la masse lambda ait des clichés bien précis de telle ou telle personne. La jeune femme ne penserait peut-être pas la même chose si elle avait connaissance de ce qui se disait sur les jeunes femmes britanniques mais du coup, elle était d'avis à penser que derrière ses images un peu trop collées sur chaque étranger de passage, il y avait quelque part une vérité. Peut-être pas tout le temps mais au moins pour certaines choses. Il y a bien des caractéristiques physiques par rapport au lieu de naissance alors pourquoi pas également au niveau du tempérament ? Ce serait sans doute un sujet formidable à étudier, malheureusement ça ne faisait pas parti du programme scolaire et dans un sens, la Serdaigle préférait ne pas avoir à étudier le cas de l'arrogante à quelques mètres en face d'elle. Ca ne serait tellement pas possible...

« Tu insistes tellement sur le fait d'être française que c'est presque assez logique que le cerveau des gens fassent des recherches automatique sur ce qu'ils savent des français. C'est juste dommage que ça soit principalement des stéréotypes mais toi, n'as-tu pas d'abord penser à tous ces préjugés avant de mettre les pieds sur un autre territoire ? Et ne te fais pas d'illusions, je ne t'accorde pas d'attention toute particulière, je ne fais juste que me comporter avec civilité en reconnaissant ta présence au lieu de t'ignorer alors que tu as cherchés à engager la conversation bien que c'était une tentative très maladroite. »

Hors de question de se laisser démonter par une petite midinette qui avait besoin de se la raconter et de provoquer les autres pour se sentir ne serait-ce rien qu'un peu, existé. C'était débile, inutile, et encore ? Pitoyable... Que le destin était joueur d'avoir mis cette garce sur le chemin de la préfète, n'avait-elle pas assez donné aujourd'hui pour avoir en supplément le droit à une chieuse pareille. Demain avait intérêt à être une journée plutôt tranquille pour compenser celle-ci c'était la moindre des choses. Etre préfète n'était pas du tout repos et elle continuait de voir de plus en plus les aspects négatifs qu'elle n'avait pas soupçonné au tout début. C'est quand on se retrouve plongé dans quelque chose qu'on se rend compte plus aisément des contraintes comme des avantages. Ca va, elle n'avait que deux à tenir alors que d'autres hérités du rôle bien avant et ils ne l'abandonnaient pas pour ne pas passer pour le dernier des idiots. L'année prochaine elle aurait une excellente excuse pour ne être que là pendant les rondes et les réunions mais sinon pas la préfète dès plus disponible, du moins pas tant que ça ne l'arrangeait pas, là c'était qu'une question de ne pas avoir prise toutes ses marques et de devoir à faire à des gens qu'elle n'appréciait pas forcément. Ca ne changerait pas forcément d'ici l'année prochaine mais il y aurait peut-être des changements signe de bonne nouvelle.

« Pour mon bien c’est certain. Celui des autres, cela reste à discuter. La seule qui fasse vraiment du bruit ici c’est toi. »

Plus leur altercation évoluait dans le temps, plus les piques étaient tenaces et Lalie avait envie de faire bouffer à la française tous ses cheveux un par uns. Et autant dire qu'il n'y avait pas mal dans sa touffe mal coiffée. Ce serait un véritable plaisir de les arracher un par un et d'obliger la jeune femme à les manger un par un. De quoi vous couper l'appétit pendant un petit moment... D'accord, ce n'était pas des manières de pensées digne d'une jeune femme bien élevée et populaire comme elle l'était, elle donnait habituellement une toute autre image. Après, ce n'était pas vraiment un problème, personne d'autre ne pouvait savoir exactement ce que Lalie pensait et c'était mieux ainsi, elle-même n'était pas très fière d'avoir ce genre de pensée à l'encontre de quelqu'un nouvellement rencontrée. Pour sa défense, c'était la Poufsouffle qui l'avait cherché et qui maintenant jouait les pauvres victimes, encore une personne qui n'assumait pas ses actes. En même temps, vu le profil, le contraire aurait été étonnant. Ce devait sans doute être une fille à papa, bourrée de fric donc, qui avait l'habitude d'avoir ce qu'elle voulait, y compris le dernier mot face à n'importe qui impressionnable avec de l'argent. Mais Lalie n'était pas de ce genre là, déjà le monsieur papa n'était pas là pour défendre sa fille et sans lui, elle ne devait pas valoir grand chose, et puis l'argent ne l'attirait pas plus que ça ne le devrait. C'est vrai que sa famille n'était pas très riche et que leur situation financière n'avait pas toujours été au beau fixe mais ils s'étaient toujours débrouillés par leurs seuls moyens, autant dire que si la préfète aimait s'offrir pleins de choses avec l'argent, elle ne devenait pas gaga devant n'importe quel petit billet.

« Je ne suis pas sûre que tout le monde ait envie que tu te mêles de leur vie tout simplement parce que la tienne est trop ennuyeuse pour toi. Donc oui, je pense au bien des autres et au mien aussi avant tout. »


Elle ne lui demandait pas d'aller s'exiler à l'autre bout du château mais au moins de se taire et de reprendre le cours de sa vie comme elle l'a menait bien avant qu'elles se rencontrent. En quoi c'était si compliqué ? Ou elle n'avait qu'à aller emmerder quelqu'un d'autre ? Franchement, si ça présence de Lalie la faisait chier au point de lui faire remarquer alors qu'elle n'avait qu'à partir au lieu de jouer la reine des enquiquineuse auprès de quelqu'un qui n'avait rien demander. Elle avait la bonne tête des gens qui aiment bien faire chier le monde à cause d'un manque d'attention flagrant. Cependant il ne fallait pas compter que Lalie pour se prêter au jeu, elle avait déjà assez à faire pour s'occuper en plus de ce genre de petit soucis. A la limite ce serait un psy qu'il faudrait appeler pour la Poufsouffle, comme ça le reste du château aurait la paix pendant quelque temps.Voir pour toujours. Non, là, la jeune femme prenait trop ses rêves pour des réalités. Il y aurait de toute façon trop de personnes semblables qui resteraient dans les parages et en plus elles ne se verraient pas forcément les autres jours alors Llaie pouvait faire avec, pour l'instant.

« Et maintenant, tu comptes encore me donner une ‘leçon à la Serdaigle’ ou faire preuve de maturité et passer à autre chose ? »

Parce que c'était elle qui venait lui parler de maturité ? Parce qu'elle y connaissait quelque chose peut-être dans ce domaine ? Lalie avait beaucoup de mal à y croire au vu de comment les événements s'étaient passés. Elle éclata d'un rire franc et moqueur en fixant la française à la stupidité comme grandissante de minute en minute. Elle en aurait presque pitié. Presque. C'était vraiment très amusant et à la fois très pénible de la voir essayer paraître bien plus grande et raisonnable, de faire des leçons qu'elle-même ne pouvait pas respecter. Elle se foutait de la gueule du monde ? Une petite princesse gâtée qui ferait mieux de redescendre sur terre, si elle attendait aussi son beau prince sur le cheval blanc c'était foutu. Ce serait tout à fait le genre de fille débile à y croire encore et le genre à qui la Serdaigle prendrait beaucoup de plaisir à détruire les rêves. Si en général elle était une jeune femme gentille et prévenante, elle n'avait pas tellement envie de garder cette image bien élevée face à une fille aussi horripilante que la jeune française.

« Tu sais au moins ce que veux dire ce mot, hein ? Parce qu'on en serait pas là si tu n'étais pas intervenue sans que je ne te le demande. Et je ne fais que te répondre, je ne vois pas où est le manque de maturité là-dedans. Apprends à réfléchir avant de parler au lieu d'essayer de me prendre de haut avec ton petit air supérieur. T'étais peut-être une princesse où je ne sais quoi d'où tu viens mais avec moi tu n'es personne alors cesse un peu de te comporter comme la reine des garces avec moi, tu me fais pitié. Et surtout, ne te plains pas des préjugés alors que tu en fais toi-même avec ton truc de « leçon à la Serdaigle ». C'est vraiment n'importe quoi. »

Cette discussion n'avait aucun sens, elle était complètement inutile et Lalie perdait son temps. Elle tourna les talons et alla s'installer un peu plus loin dans l'histoire de souffler un peu, de faire ce pour quoi elle était venue ici et oublier cette idiote finie.
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