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Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina
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Message(#) Sujet: Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina EmptyDim 9 Aoû - 21:23




Daniel et Adelina
Don't try to study me, you won't graduate.

C
ette nouvelle semaine d’Août avait été particulièrement active au Chemin de Traverse. La rentrée approchant à grand pas, les jeunes sorciers les plus prévoyants avaient déjà débuté les achats de leurs listes scolaires et la fréquentation ne faisait qu’amplifier progressivement. Ce fut donc un repos bien mérité qui fut accordé à Ada : Même les travailleurs les plus appliqués nécessitaient un ou deux jours de repos. Pour la première fois depuis qu’elle était rentrée de voyage, la jeune femme n’avait rien prévu. Elle se dit qu’il était enfin temps de faire un petit détour en France pour embrasser sa famille qu’elle n’avait pas vu depuis assez longtemps. C’est ainsi qu’une fois sa dernière journée achevée, elle transplana dans le salon de sa mère dont la surprise fut rapidement remplacé par un engouement peu dissimulé. Son grand-père étant en voyage, les deux femmes en profitèrent pour s’offrir un restaurant en tête-à-tête, afin d’échanger les dernières nouvelles. Bien qu’elle n’avait aucun regret concernant son mode de vie actuel, il est vrai qu’elle appréciait énormément la France et qu’il lui arrivait parfois d’avoir le mal du pays. Tout particulièrement ce petit coin de nature dans lequel elle avait grandi et même si ses souvenirs n’étaient pas tous des plus agréables, elle les chérissait avec une intensité peu comparable.

Le lendemain, sa mère fut obligée malgré sa présence, d’assurer son poste à son travail, et la laissa seule pour la journée. N’ayant pas l’intention de rester enfermée, Adelina s’octroya une petite balade en solitaire au coeur des gorges du Verdon. Elle se prépara un petit pique-nique, avant de regagner son village autour de quatorze heures. Il y avait très peu de monde dans les rues à cause de la chaleur. Aussi, elle remarqua la présence d’un établissement qu’elle ne connaissait pas, qui visiblement avait ouvert assez récemment et décida d’y faire une halte. Il s’agissait d’un concept peu répandu dans les tout petits villages français, du moins il y a encore quelques années, une sorte de “book and bar” : Un salon de lecture où les clients étaient invités à siroter une boisson avec un bon livre qu’ils auraient emprunté sur place. Lorsqu’elle entra, l’un des serveurs sembla immédiatement la reconnaître, lui indiquant qu’il était ami avec son grand-père, et qu’il y avait un espace réservé aux gens “comme eux”. Ce dernier l’accompagna jusqu’à une porte verrouillée au fond du magasin, abordant un écriteau “Accès strictement interdit aux personnes non autorisées”. Il la fit entré dans une pièce aménagée très différemment, mais tout aussi séduisante pour tout amateur de livres qui se respecte. Quelques plateaux de gâteaux en lévitation se baladaient tout seuls de table en table afin d’offrir un accompagnement aux consommateurs munis d’une boisson, indiquant sans le moindre doute qu’on se trouvait bel et bien dans l’espace réservé aux sorciers.

La demoiselle remercia son accompagnateur et à peine eut-elle posé les yeux sur les têtes de gondoles qu’elle y repéra la couverture d’un ouvrage qu’elle ne connaissait que trop bien. Le livre qu’elle avait elle-même rédigé il y a près de deux ans. Une petite voix lui disait que son grand-père devait probablement y être pour quelque chose. Elle ne put s’empêcher d’esquisser un sourire à cette pensée. Elle se retourna alors et balaya la salle du regard. Bien qu’il s’agisse d’un établissement de lecture, les bavardages bien que discrets y étaient tout de même vivement recommandés, permettant aux clients d’échanger leurs points de vue sur quelques ouvrages qu’ils auraient consulté. Des murmures venaient d’un peu partout dans la pièce; pendant que certains dévoraient pages après pages l’oeuvre qu’ils avaient choisi, d’autres débattaient énergiquement à propos de différents auteurs.

Ce fut cependant un garçon aux cheveux noir de jais qui attisa sa curiosité parmi tout ce petit monde. Il avait l’air d’un jeune homme, mais il était assez difficile de lui donner un âge. Il s’était installé seul dans un coin de la pièce, et ce fut le choix de son livre qui attira son attention : “Bête de mon coeur”, par Adelina Kandys Brunel. Un nouveau sourire étira ses lèvres, et c’est à ce moment précis qu’il leva la tête et croisa son regard. Il avait des yeux d’un bleu profond, qui semblaient témoigner à la fois une certaine sensibilité et une énorme complexité d’esprit. Enfin, Ada avait sa propre définition de la sensibilité. On dit que les yeux sont la fenêtre de l’âme; aussi, ses premières impressions étaient très souvent les bonnes. La jeune femme soutint son regard avec assurance. Puis, comme beaucoup de demoiselles dans ce genre de situation, elle finit par détourner la tête. Mais Adelina était loin d’être comme toutes les autres “demoiselles”. Elle en toucha quelques mots au barman, lui demandant s’il s’agissait d’un habitué, et ce dernier rétorqua par la négative. Il lui indiqua cependant que son accent laissait supposer qu’il était étranger. Elle le remercia, déposa un pourboire sur le comptoir et le plus naturellement du monde, se dirigea vers le jeune homme avec une démarche affirmée et féminine. Parvenue à sa hauteur, elle lui accorda un sourire chaleureux avant de désigner le livre qu’il tenait à la main du regard.

- Vous devez être soit très intéressé par les créatures magiques, soit un ancien élève de Poudlard suffisamment curieux pour avoir eu l'idée de lire ceci…

Elle lui accorda ces quelques mots en français, supposant que s’il était ici, il devait très certainement comprendre un minimum la langue. L’anglais n’était généralement pas très parlé par les habitants de petits villages comme celui; et s’il avait pu rejoindre la partie “magique” de l’établissement, il devait très certainement être en mesure de se faire comprendre. Elle posa alors son regard sur un siège libre, à proximité du jeune homme, et lui demanda :

- Vous permettez ?

Mais à vrai dire, elle s’y installa sans vraiment attendre de réponse. Elle était quelqu’un de polie mais pas du genre à attendre l’autorisation de qui que ce soit pour agir à sa guise. Si sa présence l’importunait, elle s’en apercevrait assez rapidement. Une plume accompagnée d’un bloc-note flottant dans les airs vint se poster juste à côté d’elle, afin de prendre sa commande.

- Mh… Je prendrai un chocolat froid, s’il-vous-plaît. Avec beaucoup de lait. Ah, et une pointe de sirop de vanille dans la mesure du possible, je vous remercie. Puis, elle s’adressa à son nouvel interlocuteur, toujours le sourire aux lèvres. Je vous offre quelque chose ?

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Message(#) Sujet: Re: Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina EmptyJeu 13 Aoû - 0:50

Don't try study me, you won't graduate ...
feat. Adelina
« N’importe qui, n’importe quand, n’importe où . » Jacques Mesrine
Les cours prenaient enfin fin et tous mes diplômes en poche, je pouvais quitter Poudlard avec fierté. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en pensant à tous ses minables qui disaient que je ne serais jamais capable d'avoir mes diplômes, sous prétexte que j'étais peu présent aux cours et que je suis un élève dissipé. Tout ça été vrai, je n'aimais pas être assis à une table à écrire sur un bout de parchemin des heures sans rien faire d'autre que ça. Des années de ma vie, je l'ai passé enfermer alors rester dans une pièce pour faire ce genre de chose, non, c'est physique, je deviens complètement fou. Pourtant, je n'ai jamais lâché, je lisais mes cours et je tabassais un camarade pour les avoirs ou bien quand mon cousin étais là, je l'ai lui demandais. Je crois que c'est là seul chose que j'ai regretter de son départ, ne plus avoir mes cours aussi facilement, mais les challenge ça me connais et je dois bien avouer que ça ma bien amuser de brutaliser quelque un de mes camarades. Bref, tout ça était bien loin derrière moi maintenant et les vacances enfin là, je n'y pensais déjà plus. Insensible ? Peut-être, mais je ne veux pas que ce genre de chose freine mes désirs futurs. La nostalgie, je la laisse pour les faibles. À peine arrivé au manoir, je demandais à Audric mon fidèle ami et bras droit de préparer de nouveau les valises pour partir en France. Pas surpris de ma demande Audric exécuta mon ordre, en même temps, il me fit un topo sur ce qu'il s'était passé en mon absence, toute, c'est choses qu'il ne pouvait pas me dire par hiboux. Les explications enfin fournis, je pris le temps d'envoyer quelque lettre ici et là à des collaborateurs et des amis en ce qui concerne l'affaire familiale que je dois bientôt reprendre. Je leur expliquais qu'à la rentrée, je deviendrais le nouveau PDG de cette entreprise, que je n'agirais plus dans l'ombre, mais dans la lumière et qu'ils doivent s'attendre à du changement. Audric à été le meilleurs remplaçant qui sois, mais aujourd'hui, je dois reprendre les reines et il est hors de question que par mon jeu âge, on essaye de me duper. Je suis peut-être jeune, mais j'ai beaucoup plus d'aplomb et de caractère qu'un autre jeune homme de mon âge, j'ai dû me débrouiller seul très tôt et mûrir plus vite que les autres, c'est pourquoi reprendre cette affaire ne me fais pas peur. Je demandais aussi à mon fidèle ami de me faire signer au plus vite les papiers en ce qui concerner la passation de pouvoir pour qu'on en parle plus. Dans mon bureau, il m'apporta au plus vite les documents à signer, je lus le formulaire pour savoir si tout était en règle et je signai en bas de la page. Après tout ceci a pu enfin partir, nous n'avions pas besoin de prendre l'avion, car j'avais réservé mon jet privé pour l'occasion, le prenant rarement je prenais des voyages comme celui-ci pour l'utiliser de temps en temps. Ce jet était un caprice de mon géniteur et me retrouvant avec cet appareil sur les bras, je faisais un effort pour l'utiliser, cela va de sois que je ne rechigner pas, car je pouvais partir quand bon me semblait et je pouvais être tranquille, alors que dans un avion public, je pouvais avoir les désagréments de certains passagers. Quoi qu'il en soit je décollais aussi vite que j'étais partie de chez-moi et on se retrouvait en France plus vite que l'éclair. Ma première escale fut bien évidemment mon manoir où je déposais mes affaires. Ce manoir avait été conçu pour mon oncle qui avait décidé à ses 25 ans de partir d'Italie pour vivre ici avec sa femme et ses jumeaux, mon grand-père l'avait fait construire pour lui. J'y venais souvent quand mon géniteur décidais de se débarrasser de moi, cela s'est souvent produit après la mort de ma mère. Je suis passé de la langue italienne à l'anglais et enfin au Français, après ça, j'ai voulu apprendre le plus de langue possible. Ça devenait facile et je trouvais ça plus agréable de partir à l'étranger sachant que je pouvais parler avec eux un langage qu'il comprenait. Le truc, c'est que depuis j'ai toujours voulu en apprendre encore et encore, mon goût pour la connaissance, c'est accroit et je dois bien avouer que je me félicite d'avoir de la répartie grâce à ça. La France a toujours été un pays que j'affectionne beaucoup, c'est pour cela que j'ai récupéré le manoir quand mon oncle a voulu s'en débarrasser pour défaut d'argent. Je préférais le voir s'en aller que lui donner l'argent pour le garder, et à l'époque Lynch mon cousin pensait comme moi, aujourd'hui, je doute qu'il soit ravit que je possède tous nos lieux d'enfance sans qu'il puisse y aller. Durant mes premiers jours de vacances, je préférais garder mes petits rituels, comme aller dans mes endroits favoris et surtout ramener tous les soirs quelqu'un pour réchauffer mon lit. Durant les premières semaines, je dois bien avouer que j'ai eu pas mal de chance, quoi que la chance, je n'y crois pas trop, c'est naturel après tout qui peux me résister ?

Au file des jours, je ne voyais plus le temps passer, je persistais à continuer ma petite routine. Bar, appel vers l'Angleterre et l'Italie pour mon nouveau poste, séduction et petit jeu en tous genre. Il était temps que je stoppe tout ça et que je reprenne mon repérage d'endroit sympa à voir. Ce matin-là, je décidais d'informer Audric de ma décision, il semblait ravi de bouger lui aussi, je préparais quelques affaires de rechange, mais le strict minimum, car au pire, je me disais que j'achèterais ce qui manque en route. Je me dirigeais donc vers le garage du manoir et j'optais pour la mercury comet noir flambant neuve que j'avais acheté à mon ancien voyage en France. Je pensais la faire rapatrier en Angleterre, mais pour le moment avec les études ça ne servait pas à grand chose et avec le ballet et tout les moyens magique pour se déplacer, c'était un luxe. Je ne pouvais pas résister, les voitures et les motos étaient ma passion, une passion de famille vue que mon grand-père le faisait déjà dans sa jeunesse, il m'a légué toute sa collection et j'en suis très fière. Enfin bref, Audric balançait nos affaires dans la voiture et on filait à l'aventure, l'avoir à mes côtés me changer beaucoup moi qui étais souvent seul à Poudlard. La solitude ne m'a jamais déranger bien au contraire, je la désir plus que tout, sauf quand il s'agit d'Audric. Quand je dérape, quand tout va trop loin, je sais qu'il sera là pour me freiner, il est le seul qui sait ou appuyer pour me stopper. La route fut longue, Audric et moi, on se relayait, je ne voulais pas le considérer comme mon domestique bien que je le payer pour l'entretien de mon manoir. Malgré ça, je le considérer comme mon égal ce qui était assez rare dans mon cas. Un matin, je me réveillais dans un toute autre atmosphère, la ville avait complètement disparu, on ne voyais que des plaines à perte de vue. J'écarquillais les yeux en regardant Audric étonner, mais il ne réagissait pas tout de suite, après quelques minutes, il me dit.

"- Je crois qu'un bol d'air te ferais beaucoup de bien Dan, crois-moi. Un peu de changement n'a jamais tué personne.
- Hum, je ne suis pas très sur... Y a au moins un bar où je peux boire, j'espère ?
- Dan ! Il est midi, ce n'est pas un peu tôt pour boire ?
- Arf, d'accord. Je peux au moins mange, j'ai la dalle !
- D'accord, je me charge de te trouver ça le plus rapidement possible je te connais quand ta faim.
- T'insinues quoi là ?
- Rien du tout."


Je me mis à rire, une chose que je n'avais pas fait depuis longtemps, ensuite, je devais bien reconnaitre qu'il était fort, car il m'avait trouvé un lieu où manger. Dans toutes ses plaines à perte de vue, il avait trouvé une ville avec tout le strict nécessaire. On s'arrêta pour manger, mais je remarquais très vite qu'avec ma voiture et mon look citadin tout le monde nous fixait bizarrement. Je me fichais de ce qu'on pouvait penser de moi, on s'asseyait une table et prit un copieux repas pour rattraper le petit-déjeuner qu'on avait de louper. Après ce repas Audric se chargeais de nous trouver un hôtel où nous pourrions dormir, il m'expliquait que le trajet l'avait épuisé et qu'il voulait se reposer. Rester dans une chambre d'hôtel à dormir ? Hors de question, je décidais de voir ce que ce village pouvait renfermer d'intéressant. À première vue en marchant pas à pas rien, mais peu à peu, une bâtisse attira ma curiosité, un concept de " Book and Bar " les deux choses qui m'intéressaient à première vue, et après un bref coup d'œil dans le reste du village, je ne voyais rien d'autre d'intéressant à voir. Je m'engouffrais alors dans cet établissement, à première vue, c'était ce que je pensais un bar avec de gros fauteuil et des ranger de bibliothèque pour pouvoir lire de bon livre. Je croisais d'un coup le regard d'un homme qui semblait me dévisager. Je dois bien avouer qu'on me porte un tel regard me mettais les nerfs, alors je décidais savoir ce qu'il me voulait.

"- Vous avez un soucis ?
- Pardonnez-moi, non. Je suis juste intriguer par votre pochette attachée à votre cuisse.
- Oh ça ? Ce n'est rien.
- Ça ne serait pas... Enfin... Une... Non-rien...
- Une ? Finissez vos phrases, je ne supporte pas ça ! Assumer vos propos mon gars !
- Une baguette... Non oublier ! Je suis désolé, et puis soudainement, je crois reconnaitre votre visage.
- Ah oui ? Qui suis-je d'après vous ?
- Je connaissais votre défunt grand-père, Monsieur Daniel Delarco.
- Smith, je ne me nomme plus Delarco depuis longtemps et je suis bien sorcier si c'étais là votre question."


Après ça, il me lançait un large sourire et il me dirigeait vers un salle spécialement pour les personnes comme nous, ça devait être sorcier, je présume. En tout cas en entrant dans la salle, je remarquais que je ne m'étais pas trompé, il me proposait un siège au centre, mais je préférais prendre place dans un coin pour ne pas être dérangé. Il me présenta la place et je lui commandais avant de m'asseoir un café noir, enfin parti et seul, je me posais sur le fauteuil qui je devais bien l'avouer étais confortable. Je devais donc trouver un livre intéressant à lire donc, ok cherchons ça, je n'eut pas le temps de chercher bien loin que derrière moi se trouvais un bouquin que venais d'abandonner un jeune lecteur. Je le pris par curiosité et en lisant le titre mon sourire s'élargis, qu'est-ce que c'était ce truc-là encore ? Un vieux roman à l'eau de rose ? Je ne saurais qu'en lisant se livre après tout, c'est comme ça que je débutais le livre " Bête de mon cœur de Adelina K. Brunel " ce n'étais pas si mal, mais pas vraiment le genre de livre que je lirais tous les jours, n'aillant pas d'autre bouquin à proximité et par flemme d'en choisir un autre, je continuais ma lecture et peu à peu, je me prenais à apprécier. Entre-temps, l'homme de tout à l'heure revint avec mon café avant de s'en aller tête baisser, après quelques minutes, il revint en compagnie d'un charmante demoiselle. Je faisais mine de pas la voir, mais je devais bien avouer que je ne pouvais pas passer au-dessus, je continuais ma lecture et sans que je face quoi que ce soit elle se dirigeait instinctivement vers moi. Je dois les attirer comme des mouches ce n'est pas possible, mais en tout cas, je ne suis pas déçu. Elle s'approchait de moi et elle me parla dans un superbe français pour me poser une question à cela, je répondis moi-même dans un parfait français.

"- Ni l'un ni l'autre, je suis tombé dessus par hasard. En tout cas, une chose de vrai dans ce que vous venez de dire, c'est que je suis bien un ancien élève de Poudlard."

Elle me demandait si elle pouvait s'asseoir, à cela, je hochais la tête en guise d'acquiescement, mais sans voir ma réponse, elle s'asseyait déjà. Quel empressement, je lui faisais déjà beaucoup d'effet ou bien ? Assise, on lui prit sa commande et elle me proposa de lui offrir quelque chose, je lui fis signe que non en pointant mon café que je venais tout juste de recevoir. Quand sa commande partie, je fis signe au barman que je payais pour elle, après j'avais quelques questions moi aussi à lui poser, pourquoi cet intérêt si soudain pour la lecture ? Si c'était bien la lecture qu'elle visait. Pour une fois, je me disais que ce n'était pas moi le premier choix de sa visite vers moi. Je pris mon café ou je bue une gorgée et je lui dis après avoir avalé une gorgée de mon café bouillant.

"- Dite moi, qu'es-ce qui vous intrigue tant dans ce que je lis ? Ou bien, c'était une ruse pour m'adresser la parole ? "

Je devais bien avouer que je me préférais qu'elle me dise que c'était tout simplement pour moi, mais je ne pense pas, tout ce que je désirais, c'était dans savoir un peu plus sur elle, car si elle était là, c'est qu'elle était aussi une sorcière donc pas de secret là-dessus. J'enlevais ma baguette de son était attacher à ma ceinture et à ma cuisse et je le déposais sur la table. Une baguette très sombre aussi sombre que mon esprit et mon cœur, après ce geste, je regardais la jeune femme et je lui dis avec léger sourire et en tendant ma main.

"- Je suis désolé je ne me suis pas présenté, Daniel Smith."

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Message(#) Sujet: Re: Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina EmptySam 15 Aoû - 19:10




Daniel et Adelina
Don't try to study me, you won't graduate.

C
omme elle l’avait espéré, et bien que cela ne fut pas une surprise, le jeune ne se montra absolument pas hostile à l’idée de partager sa table. Il refusa poliment sa proposition de lui offrir à boire, indiquant d’un signe qu’il avait déjà commandé un café. Alors qu’elle était en train d’accrocher son sac à main sur le dossier de son siège, il profita qu’elle avait le dos tourné pour indiquer au barman qu’il prenait la note pour lui. Une fois son chocolat arrivé sur la table, elle sortit son porte-monnaie mais le serveur lui fit un “non” d’un signe de la main et repartit aussitôt. Elle demeura quelques secondes immobile, avec un sourire traduisant sa surprise dessiné sur le visage, puis posa son regard sur le jeune homme en face d’elle avant de lui dire :

- … Et bien merci, c’est très gentil à vous. Mais vous n’étiez pas obligé, vous savez. Je ne vous ai pas abordé simplement pour me faire offrir à boire.

Ce n'était évidement pas un reproche. Le sourire qui n’avait pas quitté son visage indiquait bien qu’elle n’était pas vexée, ce n’était pas le genre de personne à s’offusquer pour si peu. Il est vrai que le bon sens et le savoir-vivre dictait aux hommes de payer pour une dame lorsque ces dernières leur offrait leur compagnie, et il y avait certaines femmes qui, par souci d’indépendance maladif, aurait très mal pris le geste. Adelina appréciait l’attention, il en va de soi, mais elle voulait chasser immédiatement tout malentendu : Pour avoir déjà adopté ce comportement étant jeune, elle ne voulait pas qu’il la prenne pour une profiteuse. Elle n’avait pas lancé la conversation dans ce but. Enfin, considérons cela comme un avantage bonus. Il lui indiqua qu’il était effectivement un ancien élève de Poudlard, avant de lui demander si elle était réellement venu lui parler par intérêt pour le livre ou bien par intérêt pour lui. Comme elle s’en était douté, il ne manifestait aucune incommodité dans le maniement de la langue française. Elle but une gorgée de lait, puis reposa la tasse et le regarda dans les yeux en croisant les bras sur la table, avec un sourire un peu plus discret.

- Le public visé par un tel ouvrage est assez restreint, bien qu’il ait été rédigé de façon à ce que n’importe qui puisse le lire. La majorité des lecteurs est constituée d’élèves de Poudlard qui ont jugé bon de consulter un ouvrage rédigé par une personne qui avait - plus ou moins - réalisé le même parcours qu’eux. Je reconnais avoir participé d’assez près à la publication de ce livre… C’est pourquoi je m’intéresse toujours à ceux qui le consultent, même si c’est totalement par hasard, comme dans votre cas. Elle n’explicita pas clairement le fait qu’elle en était elle-même l’auteur, non pas qu’elle cherchait à le cacher, mais peut-être serait-il plus honnête s’il ne le savait pas. Même si… je reconnais que c’est assez agréable d’en discuter en compagnie d’un plaisant jeune homme.

Elle n’avait pas répondu directement à la question. Lors des premiers échanges et avec qui que ce soit, elle se montrait généralement toujours très polie et évitait d’exprimer les choses de façon trop directes… Bien qu’elle sache rendre son propos suffisamment intelligible pour qu’il ait à peine l’air d’être sous-entendu. Cela lui permettait de conserver une certaine distance avec l’individu, pour qu’elle soit en mesure de constater avec un certain recul jusqu’où elle pouvait s’autoriser à aller selon le caractère de la personne en face d’elle. Elle était du genre à faire tout son possible pour obtenir ce qu’elle voulait. Ce qu’elle voulait ? Être appréciée et faire bonne impression. Mais elle voulait aussi s’assurer que son interlocuteur méritait l’intérêt qu’elle lui portait. Elle se rendait donc la plus irréprochable possible afin de pouvoir correctement jufer la valeur de ladite personne. Pour l’instant, le jeune homme lui paraissait courtois, sociable sans être dans l’excès, gentleman et pour s’être retrouvé dans un café-lecture, sûrement un minimum cultivé. C’était pour l’instant plutôt bien parti.

Il esquissa alors un geste afin de déposer sa baguette sur la table autour de laquelle ils se trouvaient. Adelina ne put s’empêcher de manifester un certain intérêt à la baguette en question : Les baguettes étaient souvent révélatrices du caractère de leur porteur. Bien qu’elle serait absolument incapable de définir la longueur précise d’une baguette en encore moins ce qu’elle contenait, elle connaissait tout de même assez bien les bois, grâce à son père qui de son vivant était passioné par les plantes en tout genre. Elle ne put évidemment qu’être interpelée par sa couleur excessivement sombre, et au deuxième coup d’oeil, sa spontanéïté initiale reprit le dessus :

- Wow, c’est une baguette en sureau, n’est-ce pas ? Vous devez être quelqu’un d’assez… Elle marqua une pause, se rendant compte que son comportement n’était pas correct. Mais après tout, s’il avait accepté sa présence à sa table, ils étaient ici pour faire connaissance, non ? Rien ne l’empêchait de faire des suppositions et quoi qu’il en soit, ce n’était pas une remarque négative qu’elle s’apprêtait à lui faire. Il n’y avait rien de mal à analyser les gens, beaucoup se plaisent à affirmer que juger autrui est une mauvaise chose, mais c’est de l’hypocrisie pure et dure. Tout le monde juge tout le monde. Juger sans condamner, telle était sa propre vision de l’honnêteté. Elle termina donc sa phrase, toujours un petit sourire au coin des lèvres : Radical, si je puis dire.

Elle sortit alors la sienne qu’elle déposa également sur la table. A sa gauche, car elle était gauchère. Après avoir observé sa baguette avec tant d’insistance, c’était la moindre des choses qu’elle ne lui montre la sienne. Relativement obscure également mais pas aussi intense que celle de son interlocuteur, et la couleur rouge sombre de la peau de dragon qu’elle avait fixé au niveau du manche tranchait avec celle du bois. La petite clochette qu’elle avait attaché à son extrémité tinta légèrement lorsqu’elle l’attrappa. Il lui tendit alors la main, souriant légèrement, et se présenta. Elle lui rendit sans sourire et serra sa main sans hésitations. Cependant, au moment de se présenter, elle réfléchit quelques secondes. Elle aurait bien évité de le lui donner afin d’avoir un avis plus sincère sur sa lecture, mais ne pouvait se résoudre à se montrer impolie. Elle désigna alors du regard le livre qui se trouvait sur la table, avant de poser de nouveau ses yeux sur le dénommé Daniel et lui répondit avec un air amusé :

- Enchantée, Daniel. Et bien… Vous pouvez m’appeler Ada.



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Message(#) Sujet: Re: Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina EmptyLun 24 Aoû - 0:05

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« N’importe qui, n’importe quand, n’importe où . » Jacques Mesrine
Il est vrai que parfois, je ne me posais pas de question pour certaines choses comme offrir un verre à celui qui m'accompagne surtout si c'est une femme. Ce son des choses que j'ai dû apprendre très jeune quand mon géniteur a compris que donner une bonne image de notre famille passée surtout par mon éducation, il m'a fait apprendre plusieurs langues, comme le français, l'anglais, l'espagnol et surtout l'italien notre pays natal. J'ai droit à des cours de diction, de théâtre, de chant, de danse et tout un tas d'autres choses pour que je sois un parfait gentleman. Je devais bien avouer qu'au début je faisais tout pour tout foirer sachant bien que tout ceci ne fût que du vent, une façade que mon géniteur essayer de montrer et qui étais fausse. Comprenant vite que se rebeller à 5 ans ça ne servait à rien j'ai vite lâché l'affair et accepter tout ça sans broncher, je me disais qu'un jour tout ceci me servirais. Maintenant que j'y réfléchis, je me rends compte que oui, grâce à ça, j'ai pu impressionner tout un tas de jeunes femmes et surtout impressionner mes futurs collaborateurs. C'est donc pour ça que payer un verre à une demoiselle me paraissait tout à faire naturel, et puis il fallait bien avouer que l'argent n'était pas mon principal souci. Elle m'expliquait que je n'étais pas obligé de lui offrir ce verre, mais j'entendis tout de même un remerciement alors je lui souris légèrement et je lui dis.

"- Franchement ce n'ai rien, disons que pour ma défense j'ai été élevé ainsi. Je, vous laisserez me payer le prochain comme ça nous sommes quittes. "

Je lui fis un clin d'œil, tout ceci étais bien sur qu'une question de principe et je voulais pas m'arrêter sur ce genre de détail et je pense que c'étais pareil pour elle. Après tout, j'avais bien d'autre chose en tête, elle n'était pas du tout désagréable à regarder et une compagnie de ce genre me donner tout d'un coup la pêche. J'en oublier mon long voyage en voiture et mes quelques courbature ici et là, non je restais muet et ébloui par une telle beauté. En tout cas, on passait très vite à autre chose, car la demoiselle semblait intéresser par ma lecture, quand je lui expliquais que j'étais tombé sur ce bouquin par hasard, mais que j'étais malgré tout bien un ancien élève de Poudlard elle m'expliquait que ce livre était fait pour être à la porter de tout le monde et je compris très vite pourquoi je l'aimais, mais que je ne m'y attacher pas plus que ça. Je préférais les livres plus compliqués, ceux où il faut réfléchir pour en décortiquer le sens. En tout cas une de ses phrases me resta en mémoire, elle avait participé à la publication de se livrer, mais surtout que ça ne lui déplaisait pas de discuter avec quelqu'un d'aussi plaisant alors autant être sincère avec elle sur ce que j'en pense alors. Je posais le bouquin sur la table ou je lui tendis et je m'adossais sur ma chaise en m'étant mes mains derrière ma tête et je commençais à expliquer.

"- Je vois.. Disons que si vous voulez mon avis, je ne suis pas le bon interlocuteur. C'est bien pour les cours pour apprendre rapidement, mais je suis quelqu'un qui aime se creuser la tête et j'ai besoin de défis. Là tout me parait trop simple quand je le lis et ça se voit que c'est une femme qui écrit, c'est joliment dis, mais par assez technique. Ce n'ai que mon avis, qu'en pense-vous ? Je vous demande, mais si vous avez aider à l'édition, c'est que vous avez aimé et si je peux me permettre, je trouve ça encore plus agréable d'en parler avec une femme aussi belle que vous. "

Je la regardais quelque minutes pour déceler une réaction quelconque à ce que je venais de dire, puis je déposais mon regard sur le bouquin. Je voulais tout de même le finir, car malgré ce que je venais de dire, on y apprenait des choses intéressantes et tant que je peux apprendre des choses ça me convenais. Ma soif de savoir date depuis mes cinq ans, quand mon géniteur à décider de s'occuper de mon éducation, car à partir de là il était hors de question que j'aille m'instruire dans la bibliothèque familiale, je devais lire seulement ce qu'on me demandais de lire. C'est pour ça qu'après tout ça, j'ai voulu rattraper toutes ses années où je n'avais pas pu lire ce qui me faisait tant envie. Je voulais tout connaitre, mon côté excessif faisais que tout étais dans la démesure, la connaissance en faisais aussi partie. Chaque jour, je réalisais dans quel chemin on avait voulu me faire aller, un monde fait d'œillère, à présent, j'ai l'esprit bien ouvert et je sais dans quoi je mets les pieds. Après ce petit échange, je déposais ma baguette sur la table et quand je la posais la belle blonde me demandais si elle était en sureau, je hochais la tête en disant.

"- Bien vue, elle est bien en sureau, baguette de 30 cm et avec une ventricule de coeur de dragon et oui je suis quelqu'un de plutôt trancher comme garçon, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas, mais surtout de ce que je ne veux pas. "

Je lui sortis un sourire sadique, il est vrai que je me livrais à tout un tas d'expérience et j'avais petit à petit appris ce que je voulais de ma vie et à présent, j'éliminais toute chose et toute personne qui ne convenait pas à ce style de vie. Ma baguette était une partie de moi, comme le prolongement de ma main et elle savait tout de moi. Je pouvais lancer tout un tas de sors sans qu'elle ne me trahisse, je crois que je suis fière de pouvoir l'avoir, car c'était une chose que ne possédais pas mon géniteur, une puissance qu'il ne pourra jamais connaitre. La belle demoiselle fit de même elle déposait aussi sa baguette si la table, la mienne étais brute, noir comme si elle sortait de la cendre, quant à elle sa baguette étais foncé mais elle avait une belle couleur rouge, son manche étais en écaille de dragon munie d'un clochette, chose que je n'aurais jamais penser à faire par peur d'être vite agacer par son tintement à chaque fois que je l'agiterais. C'est bien les femmes ça, toujours le petit truc pour rendre quelque chose de simple en quelque chose de plus original.

"- Votre baguette n'ai pas mal non plus je dois bien avouer, ce manche en écaille de dragon est absolument superbe. Si je ne me trompe pas votre baguette et en Lierre n'est-ce pas ? Hum... Intéressant... "

Elle me surprenait et la baguette en disait long sur son porteur, j'avais justement lu quelque chose sur les baguettes et leur différent bois et leur signification. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer pour qu'une telle baguette soit en sa possession. Je n'étais pas curieux loin de là, la vie des gens ne m'intéressait pas, mais j'étais souvent étonné des hasards de la vie. Enfin bref en tout cas après tout ça, je décidais tout de même de me présenter, quand ce fut à son tour, elle me demanda de l'appeler Ada. Je ne saurais dire c'est elle ne voulait pas se présenter ou si elle cachait quelque chose, sa baguette m'avais intriguer et après m'avoir donné qu'un surnom je commençais à me poser des questions.

"- Très bien..., Ada, que faite vous ici? Tourisme?"
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Message(#) Sujet: Re: Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina Don't try to study me, you won't graduate - Daniel & Adelina EmptyMer 26 Aoû - 18:27




Daniel et Adelina
Don't try to study me, you won't graduate.

S
on nouvel interlocuteur sembla comprendre bien vite que ses mots n’avaient rien d’un reproche, et lui proposa de payer la prochaine tournée avec un clin d’oeil. Elle ne manqua pas de remarquer son regard insistant qui semblait apprécier sa présence à ses côtés, regard qu’elle soutint avant de lui accorder un sourire charmeur. Elle appréciait se sentir observer sans vulgarité, ce jeune homme semblait avoir bien saisi l’intérêt qu’elle lui portait mais demeura extrêmement distingué et elle appréciait cela davantage. Il passa alors ses mains derrière sa tête tout en lui partageant son point de vue concernant ce qu’il venait de lire. Elle écouta le moindre de ses mots avec un vif intérêt, hocha la tête pour signifier qu’elle comprenait son point de vue, puis prit la parole à son tour :

- A vrai dire, le but premier de cet ouvrage n’était pas l’enseignement. L’auteur… Elle leva les yeux au ciel comme pour réfléchir à sa formulation, non sans un léger sourire. L’auteur était une demoiselle de 23 ans qui souhaitait simplement partager son ressenti sentimental vis-à-vis de sa relation avec une créature dite “sauvage”. Il y a évidemment quelques notions éducatives, car il faut contextualiser la chose et savoir précisément de quoi il est question avant d’approfondir, mais ce livre doit être appréhender plus sur le plan psychologique. Bien qu’il soit rédigé à la troisième personne, c’est une autobiographie. L’auteur a réellement vécu les événements qu’elle narre : L’élevage du Poulaintêtard, les baignades avec cet animal considéré comme sauvage et potentiellement dangereux, l’attaque des loups-garous… Je conçois que pour quelqu’un qui aime le “technique” et le “concret”, cela ne mérite pas un oscar. Mais il faut garder à l’esprit que l’écrivain n’avait aucune prétention didactique. Aujourd’hui, elle s’est spécialisée en comportementalisme animal; cela en fait quelqu’un de très porté sur l’aspect psychologique des choses. Si la réflexion est à votre préférence, libre à vous d’essayer de lire entre les lignes afin de déceler tous les sentiments qu’elle a put essayer de transmettre à ses lecteurs par le récit de son histoire.

Elle lui sourit alors.
- Oui, le travail qui a été réalisé sur cet ouvrage n’a été entreprit que pour une seule raison : Le plaisir. Ce livre a été rédigé non pas par obligation, l’auteur ne se revendique pas écrivain et c’est loin d’être son activité principale, mais il a été écrit par plaisir. C’est pour ma part cet aspect à la fois intime et décontracté, et le fait que des situations réelles y soient exposées, que j’apprécie tout particulièrement. Le compliment qu’il lui avait fait n’était évidemment pas passer à la trappe, loin de là. Son sourire s’adoucit, et elle saisit sa tasse entre ses mains tout en soufflant délicatement sur la fumée qui s’en dégageait. Une discussion paraît toujours plus agréable lorsque le “décor” est plaisant, je suis entièrement d’accord avec vous.

Ses paroles sous-entendaient évidemment qu’elle estimait elle aussi se trouver en charmante compagnie. Et ce n’était pas vraiment du décor dont il était question, mais plutôt de son physique avantageux et de ses manières fort plaisantes. Mais une dame ne pouvait se permettre d’être aussi directe, elle préférait se montrer plus subtile et mesurée dans ses paroles, surtout lorsqu’elle ne connaissait pas bien son interlocuteur. Il lui fallait savoir quel genre de personne il était avant de prendre trop de libertés. Il répondit alors ensuite à sa remarque concernant sa baguette en lui donnant de plus amples détails. Il lui fit également une remarque sympathique concernant la sienne, sans trop s’avancer non plus, et elle remarqua son regard qui fut interpellé par la peau de dragon mais aussi par la petite clochette. Si lui sembla légèrement étonné sans être curieux, elle, était d’une curiosité intarissable. Elle aimait savoir, elle aimait comprendre, elle aimait écouter, cela lui valait peut-être parfois l’étiquette d’une demoiselle un peu trop intrusive, mais son comportement n’était initialement pas pourvu de mauvaises intentions. Comprendre les personnes qui l’entouraient était, à petit échelle, une façon pour elle de comprendre le monde dans lequel elle évoluait (quand on veut bouger la montagne, il faut bien commencer par les petites pierres), et ainsi de juger quel comportement serait le plus adéquat pour apprécier au mieux sa propre existence. Comme il l’avait fait pour elle, elle lui donna également quelques indications sur sa baguette :

- Extrêmement bien vu de votre part. Crin de Sombral, une trentaine de centimètres environ également. Le lierre a tendance à convenir aux personnes “complexes”, à cause de sa pousse sinueuse et irrégulière. Il paraît que de nombreux détenteurs de baguettes composées du même bois sont des personnes nées au mois d’Octobre. Ce qui rejoint plus ou moins les dires de l’Astrologie, d’ailleurs. La peau de dragon est un souvenir que j’ai ramené de Chine, et la clochette un porte-bonheur - paraît-il - offert par une tante.

Le fait qu’elle ne lui indique pas son nom complet sembla interpeller le jeune homme. Elle fut en revanche ravie de constater que son surnom n’était pas suffisamment évocateur pour qu’il fasse immédiatement le lien avec le livre qu’il tenait entre les mains. Cependant, il lui avait déjà confié ses impressions vis-à-vis de ses écrits, qui semblèrent honnêtes à première vue, il n’était donc pas nécessaire de se cacher plus longtemps. Ce serait impoli. Lorsqu’il lui demanda ce qu’elle venait faire ici, elle eut un sourire amusé et décida de s’amuser encore un petit peu. Elle prit le livre, feuilleta quelques pages avant de se mettre à la lecture de vive voix :

- “La créature se redressa jusqu’au buste, et fit claquer ses sabots à la surface de l’eau tout en poussant un hénissement qui se voulait enthousiaste. (...) << Ada ! >> La petite se retourna, le sourire jusqu’aux oreilles, et courut regagner le bord du lac en appelant son père (...)”

Toujours souriante, elle ferma le livre et le lui tendit de nouveau, le regardant dans les yeux pour voir sa réaction. Elle avait bien insisté sur l’évocation du lac, puisque le village où ils se trouvaient actuellement était justement réputé pour son lac. Et c’était bien de ce lac dont il était question dans le livre. Elle finit ensuite par ajouter :

- Je suis partie trois ans en voyage, et je suis rentrée il y a à peu près deux mois aujourd’hui. Ma mère vit toujours ici, et je ne l’avais pas revue depuis. Mais elle travaille, alors je me suis accordée une petite halte dans cet établissement qui n’existait pas encore la dernière fois que j’ai mis les pieds ici. Elle marqua une pause, puis pencha légèrement la tête en signe d’interrogation. Et vous ? Comment un Britannique de votre trempe, avec d’aussi jolies manières s’est-il retrouvé dans un si petit village ? A ce propos, votre français est excellent, c’est très impressionnant.

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