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Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina]
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Message(#) Sujet: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptyJeu 23 Juil - 3:05

Mais qu'ils sont beaux les lutins !


Parce que l'on ne sais jamais ce que la vie nous réserve.






Parfois la vie réserve quelques surprises. Comme des pics acides ou de douces sucreries qui viennent ensoleillé votre journée. Ses instant d'imprévu, de hasard, auquel votre existence, impuissante, ne peut que se soumettre. Bons ou mauvais, ces imprévus sont se qui forgent nos souvenirs, notre caractère, et notre destinée.




L'homme qui regardait le soleil levant était de ceux que la destinée avait façonné. D'abord avantagé, congratulé, il avait connu de sombres heures par la suite. Mais aujourd'hui, la lumière chaleureuse de ce lever du jour laisser apparaître sur son visage un sourire infatigable. Comment faire autrement ? Son passé lui avait laissé un credo inébranlable : La vie vaut le coup d'être vécu. Alors chaque matin que le destin lui accordé, il ne pouvait que sourire. Doucement, il se levait de son lit, s'étendant pour détendre ses muscles après une nuit reposante mais agité. Un sourire marqua fugacement son visage. La vue du léger bordel au bas du lit lui indiquait qu'il avait du faire une petite légère crise de somnambulisme. L'homme en faisait parfois. Rarement depuis quelques années, mais assez pour le faire sourire bêtement quelques matins par an.

Dehors, le soleil se levait et le vent avait cessé de souffler. De quoi promettre une belle journée à la capitale. Timéo attrapa un livre qui traînait pour le poser sur une étagère, puis sortit de sa chambre. Après un petit déjeuner avec café au miel, cornichon au chocolat et purée de banane, l'homme se prépare pour sa journée.

Un mois plus tôt, il avait reçu une lettre du professeur Mc Gonagall lui demandant de rejoindre Poudlard. Il avait longuement hésité. Sa vie d'aventurier lui plaisait énormément. Il parcourait le globe à la recherche de relique, et ne cessait de découvrir de nouveaux horizons. Certaine enquête lui prenait des années. Mais il aimait cela. Alors pourquoi avoir accepter ? Quelque part, il savait que chaque chose devait connaître sa fin. N 'était il pas temps pour lui de livrer ses connaissances à d'autres ? C'était ce que Minerva avait mis en avant, et il n'avait pas pu résister. Et puis, Poudlard lui promettait de nouvelle opportunités : L'école disposait de la plus grande et plus vieille bibliothèque magique du pays. De quoi lui faire découvrir de nouveaux mystères. Il lui resterait alors chaque été pour tenter de résoudre les énigmes trouvaient à Poudlard.

La matinée passa relativement rapidement. Après s'être préparé, il quitta sa maison victorienne. Il avait acheté il y a quelques années une vieille voiture moldue. Il s'en servait pour se déplacer dans Londres. Bien sûr, il aurait pu transplaner, ou y allez grâce à la poudre de cheminette, mais il préférait se déplacer comme les moldus lorsqu'il le pouvait. Après tout, pourquoi se pressait ? Il prenait un réel plaisir à conduire dans les rues de Notting Hill. Cet intérêt pour la conduite était venue de ses aventures. En pleine jungle, la jeep moldu était encore la meilleure manière d'avancer sans se faire repérer.

Timéo se gara à proximité du Chaudron Baveur. Sur le chemin de traverse, il avait plusieurs visites à faire. D'abord, Fleury and Bott, où il devait choisir le manuel de défense contre les forces du mal pour chaque année d'étude. Puis, la boutique de l'apothicaire. Et enfin, il finit par passer à la brocante. Pour fouiner un peu et tenter de dénicher l'objet rare dissimuler dans le bric et le broc. Il était presque midi lorsqu'il eu tout finit. Les troisièmes années auraient « Sortilège et Créature, défense contre les forces obscurs », il avait trouvé du pistil de sysimbre, et déniché un vieil compas de marin qui lui semblait étrangement suspect.

C'est donc avec un certain plaisir et un beau sourire qu'il entra dans la ménagerie magique. C'était là la dernière boutique pour cette matinée. Il devait juste se renseigner sur les disponibilités de charmante petite bête comme les épouvantards ou les lutins de Cornouailles. Que de joli petit monstre pour donner des sueurs froides à ses étudiants. Nouveau petit sourire incontrôlé.

En entrant, il longea un mur de cage a hiboux. Le magasin était propre, et assez calme malgré tout ces animaux. Timéo avançait doucement lorsqu'il vu une silhouette féminine au fond du magasin. Elle lui tournait le dos, mais lui semblait étrangement familière. Était-elle de retour ? Elle, s'était Adelina. Il l'avait rencontré deux fois par le passé. Ici même, quelques années auparavant, quand il avait adopter Snow, son chat blanc. Puis une deuxième fois, par hasard, en pleine foret. L'homme lui était littéralement tombé dessus. Pas gentleman oui...Mais quand on a à ses trousses un hippogriffe en colère, on laisse tomber la galanterie.

Il l'avait donc rencontré la. Il lui avait dis de courir et de le suivre, l'attrapant par la main pour l'obliger. Oui, ça ne se fait pas. Mais question de vie ou de mort, on relativise. Une fois hors de portée de la créature, et bien essoufflé, Timéo lui avait expliqué. A mesure qu'ils avaient discuté, elle avait posée des questions, et l'homme lui avait avoué être sur la quête de la Clé d'Avalon. Une relique magique datant de l'ère Arthurienne. Puis, sur un coup de tête, il l'avait invité. Plus fou encore, elle avait accepté de le suivre. L'aventure fut dangereuse. Dragon et Manticore était au menu. Une sacrée aventure ! Et puis, elle avait amené un rayon de soleil sur l'univers de Timéo. Il n'avait plus rit autant depuis bien longtemps. L'homme s'était surpris à sourire de nouveaux en la regardant. En y repensant, il avait aimé cette aventure. Elle s'était révélé amusante et pleine de surprise. Alors comment pourrait il s’empêcher de bêtement sourire en y repensant ?

Timéo continua d'avancer, mais plus vers les cages et les caisses. Non directement vers cette jeune femme. Les souvenirs le faisaient sourire, et il ne pouvait que se demander ce qu'elle faisait là. Lorsqu'il arriva enfin à sa porté, elle lui tournait encore le dos.

«  Bonjour, mademoiselle, où puis je trouver des manticores ? C'est dans le rayon voisin ? »

Il avait aux lèvres un doux sourire. La rencontre était une surprise. Mais pas une de celle qui vous blesse, qui vous abat. Non, un aléa qui vous forces à sourire. Une rencontre qui ressuscite vos souvenir, et vous rend un peu plus vivant. Humain.



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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptySam 25 Juil - 16:05




Professeur Leinster & Adelina
Mais qu'ils sont beaux les lutins !

A
travers les rues fraîches et calmes d’un Londres encore endormi, le silence matinal fut rompu par les foulées précipitées de petites chaussures à talons claquant sur les pavés du trottoir. Une demoiselle à la chevelure dorée se précipitait à travers les rues, un grand sac de supermarché dans les bras, un air des plus anxieux dessiné sur son joli visage. Une fois réfugiée dans un endroit où elle fut sûre d’être à l’abri de tout regard, et de ne plus être à la portée de toute fenêtre, elle ferma les yeux et disparut en un clin d’oeil dans une sorte de tourbillon.

Adelina réapparut devant la porte de la Ménagerie Magique; elle sortit sa baguette et marmonna une formule afin de déverrouiller la porte et entra précipitamment. Lorsque la porte s’ouvrit, tous les rideaux s’élevèrent en même temps et les tissus déposés sur les cages des animaux s’enlevèrent également pour partir se ranger d’eux-même dans un meuble disposé à proximité. Au milieu de la pièce, Lexy, son chat siamois, faisait le gros dos et montrait les dents à une sorte de petit chien terré dans un coin, les yeux mouillés et les oreilles basses, visiblement déboussolé. La jeune femme soupira longuement. Il s’agissait d’un jeune Croup qu’elle avait récupéré la veille lors du réapprovisionnement de ses stocks. Elle ne s’était aperçue qu’au réveil qu’elle n’avait rien en réserve pour nourrir la petite bête, et qu’il risquait de s’en prendre aux autres animaux du magasin si elle n’y remédiait pas dans les plus bref délai. Elle avait donc chargé Lexy de le surveiller pendant qu’elle était partie, au pas de course, acheter quelques paquets de viandes dans une épicerie moldue ouverte 24h/24.

Elle fut plus que rassurée de constater que le petit animal n’avait commis aucun dégât, sans doute grâce à l’intervention de son fidèle félin qui avait dû le réprimander sévèrement au moindre pas de travers. La jeune femme donna une caresse à son chat pour la féliciter, puis sortit de sous le comptoir deux grandes gamelles où elle plaça la viande dans l’une d’elle. Elle se saisit ensuite à nouveau de sa baguette qu’elle pointa sur l’autre récipient en murmurant << Aguamenti ! >> avant de venir déposer les deux gamelles devant la petite créature et de lui caresser légèrement la tête pour le rassurer. Le pauvre venait à peine de quitter sa portée, il ne devait pas encore se sentir très à l’aise. Le reste de la matinée de déroula tranquillement sans accrocs, beaucoup de touristes du monde entier venus profiter de la meilleure rue commerçante de Londres s’arrêtèrent à la boutique, beaucoup de jeunes enfants enthousiastes qu’elle parvint à convaincre de baratiner leurs parents afin de les voir repartir en compagnie d’un rat, d’un lapin ou d’un boursouflet le sourire jusqu’aux oreilles…

Il était tellement simple de pousser les parents consommateurs à acheter par l’intermédiaire de leurs enfants; Adelina n’avait pas manqué de se rendre compte que cette génération de parents était beaucoup plus disposés à céder aux caprices de leurs progénitures - si elle avait fait ce genre le genre de caprices auxquels elle avait pu assister au bon milieu d’un magasin, elle aurait gagné une reprise de volée des plus pimentées et sans sommation. Les enfants eux aussi devenaient de plus en plus précoces et savaient trouver les moyens de faire craquer leurs pauvres parents. En tant que commerçante, la belle blonde ne pouvait résister au désir de tourner ce genre de situation à son avantage. Pour l’instant, en tout cas, cela fonctionnait plutôt bien.

L’afflût de touristes se calma progressivement à partir de 11h30, et le magasin désemplissait peu à peu, tous les sorciers du quartier se dirigeant vers les restaurants pour la pause déjeuner. Adelina en profita pour faire le tour des cages, donnant de quoi manger à toutes ses bêtes histoire d’avoir un peu de silence, et donna également un coup de propre à la boutique. Elle ouvrit alors un des tiroirs du meuble situé derrière son comptoir et, dos à la porte, sortit un grand livre d’inventaire où elle commença à noter tout ce qui avait été vendu la matinée avant d’oublier. La clochette de la porte retentit alors, signalant à la responsable qu’un nouveau client venait de pénétrer dans son commerce. Mais la jeune femme était tellement absorbée dans ses papiers qu’elle ne s’en rendit pas compte. Lexy grimpa alors immédiatement sur le comptoir et s’y assis, le dos et les oreilles bien droits, ses grands yeux bleus fixés sur le nouvel arrivant.

C’était une chatte très intelligent et aussi, elle n’hésitait pas à donner un coup de pattes à sa maîtresse lorsque cette dernière était occupée. Installée de la sorte sur le comptoir, bien en hauteur, sa vision couvrait l’intégralité de la pièce et elle pouvait ainsi surveiller très attentivement la personne qui venait d’entrer. Au moindre geste suspect, ses petits yeux félins le remarqueraient immédiatement. Mais Lexy était aussi dôtée un excellent instinct, et se rendit vite compte que le nouvel arrivant n’avait aucune mauvaise intention à leur égard. Elle miaula longuement pour signifier sa présence à la jeune femme qui se retourna, juste au moment où l’homme demanda non sans une pointe d’humour à quel rayon il lui était possible de dénicher une manticore. L’étonnement la fit demeurer immobile quelques secondes, bouche bée, avant que ses yeux ne se remplissent d’étoiles et qu’un large sourire vint lui étirer les lèvres. La surprise semblait visiblement lui faire très plaisir. Elle ne s’attendait vraiment pas à le voir ici, encore moins aujourd’hui. Mais au fond d’elle…

- Je savais que nos routes finiraient par se croiser à nouveau ! lança-t-elle sans vraiment savoir si elle avait pensé à voix haute ou si c’était vraiment ce qu’elle avait voulu dire.

Elle tenta d’effacer cette expression d’enthousiasme enfantin sur son visage; cela lui faisait toujours cet effet lorsqu’elle repensait à de bons souvenirs. Et les aventures qu’elle avait vécu aux côtés de cet homme étaient vraiment dignes d’une histoire pour enfants, elle ne pouvait que s’émerveiller lorsque tous ces souvenirs lui revinrent à l’esprit en croisant de nouveau son regard. Elle adopta une attitude un peu plus distinguée, et lança avec un sourire charmeur :

- J’avais justement commencé à préparer un paquet à votre attention, Monsieur Leinster… Elle plaça ses mains sur ses hanches et rabattit sa chevelure dans son dos d’un geste délicat de la tête. Je suis navrée mais les manticores ne peuvent être obtenues que grâce à une commande préalable ainsi qu'une dérogation très spéciale. Je ne sais plus trop pourquoi, mais je crois me souvenir qu'elles sont considérées comme assez dangereuse... Elle eut un petit sourire en coin pour marquer l'ironie de ses paroles, puis reprit. Alors ? Que me vaut le plaisant honneur de votre visite, cher Monsieur ?

Comme à son habitude, elle fit de son mieux pour freiner ses pulsions premières qui auraient plutôt été de lui demander comment il allait, ce qu’il avait fait pendant ces quelques années où ils ne s’étaient pas vus, ce qu’il comptait faire à l’avenir et ce genre de choses. Sa personnalité était à la fois fougueuse et réfléchie, à la fois prudente et spontanée. Elle avait appris au fil du temps à faire la balance entre ces deux facettes de sa mentalité et à les doser du mieux qu’elle pouvait, ce qui ne la mettait pas à l’abri de quelques conflits intérieurs de temps à autre. Au final, elle arrivait tout de même assez souvent à faire bonne figure. Pour l’heure, n’importe qui aurait pu constater combien cette petite visite imprévue lui faisait plaisir, et la jeune femme avait vraiment hâte d’entendre son visiteur lui conter ces dernières années ainsi que la raison qui l’avait amené jusqu’ici.

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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptyMar 8 Sep - 1:48

Mais qu'ils sont beaux les lutins !


Parce que l'on ne sais jamais ce que la vie nous réserve.









L'homme c'était approché sans même s'apercevoir qu'il était suivie par l'animal. Son attention avait été attirée immédiatement par la belle silhouette qui se dessinait au fond de la boutique.. Et cela ne fut que plus vrai une fois qu'il se trouva face au visage de la jeune femme. Elle était aussi belle que dans ses souvenirs. Quand elle l'avait vu, un ingénu sourire avait pris naissance sur son visage, faisait sourire Timéo de plus belle. Il était heureux de la retrouver. Depuis qu'il avait couru au devant du danger ensemble, Timéo avait espéré la recroiser dans la boutique ou dans ses aventures. Mais que se soit dans ses chasses au trésors où lors de ses retours à Londres, il ne l'avait plus jamais croisé. Il avait même un temps regretté de ne pas lui avoir proposé de devenir son « associés », où du moins une autre aventure.

« Je savais que nos routes finiraient par se croiser à nouveau ! »

Lui aussi l'avait su. Lorsqu'il avait du quitter la jeune femme, sa vie avait connu un certain vide. Il lui arrivait quelque fois d'être accompagné dans ses aventures, mais cela faisait bien longtemps qu'une compagnie ne lui avait semblait aussi agréable et aussi naturelle. Durant l'aventure de la Clé d'Avalon, ils avaient vécu quelques jours de pures aventures. Des aventures parmi les meilleurs qu'il avait vécu.

Timéo regarda la jeune femme tenter de reprendre une expression moins enfantine. Mais ses yeux, pétillant, en disait quelque peu sur son ressenti. Tout comme le professeur se sentait bien incapable de faire taire de sourire qui avait envahi son visage. Alors que sa voix résonnait, Timéo buvait ses paroles, admirant son visage encore radieux. Une foule de question lui venait en tête. Qu'avait elle fait durant ses années ? Avait elle suivit un chemin aventureux elle aussi ? Pourquoi ne l'avait il plus vu ici durant des mois ? Des dizaines de questions se bousculaient dans sa tête. Mais pour le moment, il avait décidé de les taire. Il ne voulait pas la déranger, et tant que l'ambiance était légère, Timéo voulait en profiter. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas connu pareil enthousiasme à engager une conversation. Comme par le passé, l'homme appréciait de pouvoir parler avec la jeune femme. Elle éclairait d'une nouvelle lumière sa journée.

«  Les manticores dangereuses ? Il paraîtrait, mais je ne comprend pas trop pourquoi. Une histoire de piquant. Mais si l'on sait courir...Il n'y a pas de soucis avec ces petites bêtes. »

La jeune femme avait rabattu sa chevelure et ramené ses mains sur ses hanches. Timéo la regarda faire, ne perdant toujours pas une seconde du joyeux sourire qu'affichait Adelina. Sur son propre visage un sourire lui faisait écho. Voyant l'air distingué qu'elle prenait, Timéo fit de même. C'était un jeu de plus pour eux. Un jeu qui amusait le professeur.

«  Chère mademoiselle, je viens vous déranger car je vais devoir faire appel à vos services et à vos conseils. Je serais cette année à Poudlard et je risque d'avoir besoin de nombreuses charmantes créatures afin de remplir mes obligations d'enseignement. Et j'ai pensé que cet endroit était le plus approprié pour toujours tout cela. Mais pour tout vous dire, je n'espérais pas vous voir ici, c'est une agréable surprise ma chère. Je suis passé quelque fois depuis notre rencontre, sans vous voir ici. Rien de grave j'espère, n'est ce pas ? »

L'homme la regardé toujours avec un grand sourire. Il ressentait une sorte de bonheur naif. Quelque chose qu'il avait plus connu depuis des années. Une douce sensation de vie et de plaisir qui accompagnait la vue de la jeune femme.



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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptyVen 11 Sep - 19:58




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Mais qu'ils sont beaux les lutins !

L
a jeune femme ne manqua pas de remarquer qu’il répondait à chacun de ses sourires, et elle en rougit légèrement. Elle avait toujours une certaine “méfiance” vis-à-vis des personnes qu’elle connaissait si peu… Enfin, si peu, entendez par là les personnes avec qui elle n’est pas très intime comme elle le serait avec Chloé, par exemple. Elle ressentait toujours au fond d’elle la crainte d’ennuyer la personne, et que cette dernière ne lui accorde de l’intérêt que par politesse. Mais cet homme débordant de culture semblait s’intéresser à tout, il écoutait toujours avec attention et son regard était si intense qu’il était difficile d’imaginer qu’il n’était pas sincère. C’était quelque chose qui lui plaisait beaucoup chez lui. Il surrenchérit sur le sujet des manticores d’un ton décontracté avant de lui expliquer la raison de la venue sur un ton plus solennel, mais toujours avec une pointe de légèreté. Il ne manqua également pas de lui faire remarquer son absence, ce qui la fit sourire de plus belle.

- Non, rien de grave, loin de là. Comme vous le saviez j’ai arrêté de travailler afin de pouvoir voyager, j’ai commencé par le tour de l’Angleterre lors de notre “petite” excursion en nature. Après cela, je me suis rendue en Grèce où j’ai écris un livre; puis en Roumanie afin d’étudier les dragons, et pour finir dans plusieurs pays d’Asie où je me trouvais encore il n’y a que quelques mois… Et comme je vous le disais, j’ai quelques petites choses pour vous !

Elle sortit de sous le comptoir un colis bien empaqueté qu’elle ouvrit d’un coup de baguette, et posa devant son interlocuteur un superbe écrin en bois sombre visiblement peint et laqué. Elle avait ramené des souvenirs pour toutes les personnes qui lui tenaient à coeur, et même s’ils se permettaient encore quelques réserves dûes à leurs rencontres occasionnelles, ils avaient vécu des moments relativement forts ensemble et elle n’avait pu s’empêcher de beaucoup s’attacher à lui. Elle coucha alors d’un geste la boîte sur le comptoir, et en ôta le couvercle pour présenter son contenu à cet ami retrouvé, qu’elle n’aurait jamais pensé pouvoir revoir aussi aisément.

- Whisky japonais Taketsuru, pur malt et 25 ans d’âge. C’est une bouteille très onéreuse et pas si simple à se procurer. Mais les japonais sont si peu accoutumés à rencontrer une véritable blonde qu’un simple sourire m’a considérablement facilité la tâche, dit-elle sans qu’on ne puisse savoir si elle plaisantait ou non. J’ai cru me souvenir que vous aimiez le bon whisky, j’ai donc pensé qu’il s’agissait d’une bonne opportunité de présent pour un homme.

Elle referma la boîte et la tendit à son interlocuteur tout en guettant sa réaction, bien qu’on puisse difficilement être plus sûr de soi qu’elle ne l’était à cet instant précis. Pour le coup, même s’ils ne s’étaient vus que quelques fois, elle avait su se souvenir de ce qu’il aimait et avait agi en conséquence. Après cela, elle plongea de nouveau le bras dans le carton et en sortit un cahier relativement épais qu’elle ouvrit devant lui. Il était rempli de notes en tout genre écrites à la main, de photos, cartes et images d’oeuvres d’art. Elle le lui montra du doigt puis commença à s’expliquer.

- J’ai vaguement entendu parler, lors de mes nombreuses visites, des “reliques” du Trésor Impérial du Japon, et je me suis penché sur la question. La légende raconte que la déesse Amaterasu, qui si vous voulez mon avis se rapprochait beaucoup plus d’une sorcière avec de très grands pouvoirs magiques que d’une véritable déesse… Enfin bref. Cette déesse Amaterasu aurait légué à son petit-fils - père du premier empereur japonais - trois reliques qui constituent aujourd’hui les grands Insignes impériaux : Entre autres, il y avait le miroir de Yata, et le Magatama… Elle porta sa main à son cou pour désigner son collier de corde auquel était accroché trois pierres de jade taillées en forme de crocs, qui s’avéraient être des imitations du Magatama dont il était question. Ces objets auraient, d’après la légende une fois encore, servi à libérer la déesse Amaterasu de la caverne dont son frère Susanō l’avait faite prisonnière.. A la suite de quoi, elle a voulu le bannir du “royaume des cieux” et pour se faire pardonner, Susanō lui fit présent de l’épée Kusanagi qu’il aurait remporté en défiant un monstrueux dragon à huit têtes. Elle lui montra alors les photos des trois objets agraffées avec les notes, et pointa l’épée du doigt avec insistance. Le Magatama est conservé au Palais Impérial de Tokyo et le miroir de bronze au sanctuaire d’Ise, à l'est de l'île de Honshū. Mais l’épée Kusanagi qui se trouve dans un emple de Nagoya s’avère être une réplique, l’originale a en réalité été perdue en mer lors de la bataille de Dan-no-Ura en 1185, dans le détroit de Shimonoseki. Ce qui signifie que la vraie Kusanagi se trouve peut-être encore quelque part dans la mer du Japon...

Elle posa les yeux sur son visage en tentant de deviner ses pensées à travers ses expressions, puis referma le cahier et le lui tendit, un nouveau sourire - non sans une pointe de fierté et de satisfaction - dessiné sur son visage.

- Je vous ai noté toutes les informations que j’ai pu récupérer à ce sujet là-dedans. Comme vous avez pu le constater il y a des photos, des estampes de l’époque, des cartes afin de pouvoir localiser les objets… Tout ce qu’il est bon de savoir sur le Trésor Impérial. Je me suis dis que cette histoire aurait pu attiser la curiosité d’un chasseur de relique de votre trempe...

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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptySam 12 Sep - 14:07

Mais qu'ils sont beaux les lutins !


Parce que l'on ne sais jamais ce que la vie nous réserve.








La jeune femme lui explique tout d'abord son absence. Ainsi elle avait continué son tour du monde. Un peu comme lui en fait. Leur aventure avait servi de point de départ à un magnifique voyage. Il sourit à une étrange idée. Lui aussi avait côtoyé la Grèce et l’Asie dans les années suivantes, après un petit passage au Pérou. Ils avaient chacun de leur coté poursuivi leur route. Timéo continuait de la regardait en souriant. Un peu bêtement certes. Il ne pouvait que se demandait ce qu'il se serait passé s'il l'avait invité à la rejoindre. Un tour du monde ensemble ?

A cette idée, une petite voix ironique répondit « Quelle personne accepterait de risquer sa vie une nouvelle fois...alors qu'ils l'avaient échappé belle ? » Pas faux. Mais il ne savait pas pourquoi, cette idée lui plaisait. Ils avaient passés de bons moments et il avait trouvé chez cette fille des aspects qu'il ne voyait pas chez les autres. Sa capacité à le faire sourire à la moindre phrase pas exemple...


«  C'est un vrai petit tour du monde. Ah, mademoiselle serait elle devenu accro des dragons ? »

L'homme regarda ensuite la jeune femme surpris. Quand elle avait parlé d'un paquet, il avait pensé à une boutade, une remarque sur un quelconque paquet d'animaux dangereux. Jamais il n'aurait pensé qu'elle avait réellement un cadeaux pour lui. C'est donc un colis bien empaqueté qu'elle sortit du comptoir. D'un geste élégant de baguette, la jeune femme ouvrit la boite, qui dévoila un écrin. La boite était déjà magnifique, un bois sombre finement travaillé, peint et laqué. Timéo admira la boite et sa manufacture. A n'en pas douter, le produit était d'une qualité supérieure. Était-ce donc pour lui ? La jeune femme coucha délicatement la boite. Après avoir ôté le couvercle de l'écrin, Adelina dévoila une bouteille sombre. En lettre d'or était inscrit dessus Taketsuru, 25 years. Un large sourire se dessina sur la visage de Timéo. Cette fois c'était lui qui devait portait le sourire enfantin. Il connaissait ce whisky de nom. Sa rareté l'avait empêche de la déguster. En effet, pour toute l'europe, à peine 120 bouteilles était disponible. De quoi suscité frustration et impatience chez beaucoup.

Il quitta quelque peu la bouteille de ses yeux pour regardait de nouveau la jeune femme. Les japonnais n'étaient donc pas habituer à une véritables blondes ? Timéo ne su pas discerner si la remarque était ironique ou nom. Cela ne l'aurait toutefois pas étonner de la part des Nippon. Et puis, il pourrait lui même avouer ne pas être indifférent au doux sourire de la jeune femme.

Il reposa ses yeux sur la bouteille, un grand sourie aux lèvres. Ce n'était pas une bonne opportunité de présent pour un homme. C'était un excellent cadeau pour l'aventurier qu'il était. Surtout venant de la jeune femme qui lui faisait face. La saveur du breuvage n'en serait que plus délicieuse.


«  C'est un magnifique cadeau. Je...je suis surpris d'un tel présent, et sachez que cela me remplit de plaisir et de bonheur. J'en avait quelque peu entendu parler ce whisky mais il est introuvable en Europe. Je remercie votre sourire d'être si charmeur. Je ne sais pas comment je pourrais vous remercier. Ce cadeau me touche, et j'espère pouvoir vous invitez à une dégustation. Il n'aura qu'une meilleure saveur. »

Il avait aux lèvres un sourire gêné. Il s'en voulait de ne rien avoir à lui offrir. Il réglerait se problème à leur prochaine rencontre. Timéo était sensible à se genre de chose. Son coté gentleman ressortait quelque peu avec la jeune femme. Ce qui n'était pas arrivé depuis des années.

Timéo pris la boite, l'admira, et reporta son attention sur la jeune femme. Parmi tout les cadeaux possibles, elle avait su trouver celui qui lui correspondait le mieux.


«  Merci »

Adelina replongea une main dans le carton et ressortit un cahier de notes assez épais. Elle l'ouvrit, dévoila des pages couvertes d'inscriptions manuscrites, de photos, et de schémas. Timéo reconnut de suite un carnet de recherche comme il en avait par dizaine. Mais à la différence des siens, souvent désordonnés et brouillons, celui-ci était agréable à regarder et à parcourir. Il faisait naître chez le lecteur une envie d'aventure rien qu'a la lecture.

La jeune femme expliqua alors de quoi il en retourner. Les trois trésors impériaux Japonnais était des reliques à l'importance énorme. Chaque Empereur se voyait introniser par la présentation de ces objets depuis la nuit des temps. Et seul lui et les prêtres gardiens avait eu l'opportunité de les voir. Il connaissait un peu de cette légende, et c'est avec plaisir qu'il écouta Adelina lui conter. Timéo adorait ce genre d'histoire. Bien souvent, la mythologie était une métaphore de la vie réelle. Alors que beaucoup considérait ses récits comme des contes, des chimères, lui y voyait une fenêtre sur des temps immémoriaux. C'était une partie de son travail qu'il aimait énormément. Elle consistait à regarder l'histoire avec l’âme d'un enfant, pour apercevoir une vérité cachée à tous. Cette tache demander du sérieux, de la logique, mais aussi une petite touche d’innocence...Et a voir l'énorme cahier et les documents regrouper, la jeune femme ne manquait d'aucune de ses qualités. Elle avait réalisé un travail de professionnel, avec une sérieux et une rigueur dont peu était capable. Et puis, l'entendre conté une histoire romanesque avec sa douce voix ne manquait pas de charme...

L'homme regarda attentivement les documents, les images, et se laissa même perdre à admirer le bijou d'Adelina. Sur le visage de Timéo, l'étonnement se lisait. Elle l'impressionnait. Et il en fallait beaucoup pour provoquer ça chez lui. L'homme prit le cahier lorsqu'on lui tendit et ne pu s’empêcher de l'ouvrir pour contempler le travail de recherche. Magnifique.

«  Quel travail. C'est superbe. Sérieusement, je suis impressionné et flatté. Peu de gens sont capables de ce genre de chose vous savez. Le Trésor Impérial est une énigme sur laquelle je ne me suis jamais penché. J'ignorais cette bataille et cette réplique. Voilà qui est très intéressant. »

Il tourna quelques pages du cahier, lisant attentivement chaque mot de la fine écriture, regardant avec intérêt chaque carte et admirant chaque image.

«  Magnifique. C'est un super travail. J'ai une proposition à vous faire. Vous êtes douée, et je connais vos capacités en cas d'urgence. Vous avez de grande connaissance en créature magique et l'aventure ne vous fait pas peur. Accompagnez moi. Au moins sur cette aventure. Cela ne la rendra que plus belle. »

Timéo avait retrouvé un sourire sincère, et ses yeux fixés ceux d'Adelina. Ne lui proposait il pas ce qu'il avait regretté de ne jamais avoir fait par le passé ?




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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptyDim 13 Sep - 17:42




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Mais qu'ils sont beaux les lutins !

S
on récit sembla effectivement l’intéresser. Il l’écouta attentivement, lui souriant toujours aussi gentiment, avant de lui demander si elle avait finit par devenir accro aux dragons aux dragons. Sa remarque l’amusa. Il est vrai qu’ils avaient eu l’occasion d’en croiser lors de leur aventure commune, mais à vrai dire, cela avait été une expérience beaucoup plus éprouvante qu’une année entière passée dans leur parc en Roumanie, pour la simple et bonne raison que le spécimen qu’ils avaient croisé était purement sauvage. Même si cela ne les rendait pas moins dangereux, ceux qu’elle avait cotôyé dans la réserve étaient habitués à être manipulé par des hommes, certains étaient moins agressifs, et chaque manoeuvre était scrupuleusement encadré pour que le seuil de dangerosité frôle au plus près le zéro. Elle haussa les épaules et répondit sur le ton de la plaisanterie :

- Que voulez-vous ? Il faut croire que j’ai pris goût à l’idée de devoir courir pour ma vie…

Le sourire de son interlocuteur s’élargit sensiblement lorsqu’il découvrit le présent qu’elle lui avait ramené. Apparemment, elle avait visé juste. L’homme semblait à la fois surpris et subjugué d’enthousiasme, la remerciant plusieurs fois tout en insistant sur le plaisir que lui procurait son attention. Elle sourit une nouvelle fois. C’était ce genre de réaction qu’elle espérait provoqué. Elle était fière d’elle.

- Et bien j’attendrai avec fébrilité votre invitation Monsieur Leinster, rétorqua-t-elle d’une voix mêlant l’engouement et la sensualité.

Oui, l’idée de le retrouver autour d’un verre lui plaisait bien. Bien que les circonstances ne lui donnèrent que rarement la possibilité de jouir de son agréable compagnie, elle savait apprécier les instants qui leur était donné de partager ensemble. Son goût pour les jeux de séduction était toujours bien présent et s’exprimait parfois; alors qu’une voix au fond de sa tête lui soutenait qu’un homme de son âge ne porterait jamais d’intérêt à une petite jeune comme elle, il répondait toujours à son comportement avec beaucoup de classe et de répartie, ce qui lui permettait de se sentir très à l’aise. Elle perçu une pointe de gêne dans son sourire, c’était probablement la première fois. Il est vrai que la réputation de cet alcool en faisait un très beau cadeau, peut-être en avait-elle trop fait. Mais pour elle, la qualité était primordiale. Il n’était pas toujours facile de faire plaisir avec un cadeau à quelqu’un qui, tout comme lui, était du genre intellectuel et de ce fait peu matérialiste. Alors l’idée qu’un simple objet puisse susciter un tel sentiment de bonheur chez quelqu’un l’avait amené à ne pas y réfléchir à deux fois lorsque l’occasion de s’approprier cette bouteille se présenta à elle.

Evidemment, ce n’était pas totalement dépourvu d’intérêt, mais Adelina ne s’était jamais caché de cela. Elle aimait être entourée et appréciée, et les présents étaient une bonne manière de s’attirer facilement la sympathie des personnes dont elle voulait se rapprocher. Etait-ce pour autant une mauvaise chose ? Tous les humains sont égoïstes, mais beaucoup n’osent pas le revendiquer. On agit toujours pour servir nos propres intérêts, ceux qui se prétendent bons pour avoir défendu des causes ou protéger des innocents, agissent de la sorte car ils éprouvent du plaisir à avoir accompli quelque chose. Pourquoi l’égoïsme serait considéré comme une mauvaise chose si à la fin, tout le monde est satisfait ?

Elle lui présenta alors le second “présent” qu’elle avait préparé à son attention; le carnet de note concernant l’épée de Kusanagi. En tant que chasseur de reliques, elle savait que l’information qu’elle avait découvert n’aurait pu que lui donner des étoiles dans les yeux. Il l’écouta expliquer ses découvertes avec circonspection et plus elle parlait, plus il était possible d’aperçevoir une expression de surprise sur le visage du Professeur. Il semblait très emballé par toutes les précisions qu’elle lui apporta, observa les notes et les photos présentes dans le livre avec beaucoup d’attention, avant de la féliciter une nouvelle fois pour son travail en lui indiquant qu’il avait une proposition à lui faire. Elle ne comprit pas tout de suite lorsqu’il lui demanda de l’accompagner, tant elle était déconcertée. Ses joues se teintèrent d’un rose léger et elle baissa les yeux, elle semblait réfléchir à toute allure et les pensées avaient l’air de s’enchaîner dans sa tête. A vrai dire, ce n’était pas la réponse qu’elle devait lui fournir qui lui donnait tant de réflexion, mais plutôt le caractère inattendu et surtout le “comment” de la situation.

La spontanéïté avec laquelle Timéo prit la décision de repartir à l’aventure en sa compagnie la toucha énormément. Cela lui faisait très plaisir qu’il ait immédiatement pensé à lui demander d’être de la partie. Mais elle était aussi un peu déroutée, elle qui cherchait à se convaincre par tous les moyens que maintenant elle était une adulte, et qu’une adulte responsable se devait de prendre des décisions réfléchies et judicieuses en donnant priorité aux obligations que cette “nouvelle vie” engendrait. Mais elle n’avait jamais su doser correctement sa raisonnabilité. Parfois trop, souvent pas assez, elle n’avait jamais vraiment réussi à trouver un juste milieu. Lui, cet homme de dix ans son aîné… Il avait des responsabilités en tant que Professeur à Poudlard. Il avait lui aussi l’obligation de travailler pour mener une vie décente et pourtant, il ne semblait pas se poser toutes ces questions auxquelles elle n’arrivait pas à trouver de réponse. Comment pouvait-il être aussi serein quant à l’idée de partir ainsi, sans aucun préavis et sans réfléchir aux éventuelles conséquences que cela entraînerait ?

C’était sûrement ça, le véritable esprit d’aventurier. Certes, elle aussi avait un certain goût pour l’aventure, mais chacun de ses déplacements avait été préparé à l’avance, elle s’était préparé un planning bien précis avant de partir à la découverte du monde, et maintenant il était écrit dans ce même “planning” qu’il était temps de reprendre une activité stable et lucrative si elle espérait continuer à jouir de son confort de vie. Lui, ne semblait pas être en proie à tous ces doutes, et l’assurance dont il faisait preuve fit grandir en elle son sentiment d’admiration à son égard. Cela lui plaisait énormément. Après quelques secondes de silence, elle choisit de lui répondre sincèrement en lui confiant ses inquiétudes mais également en lui faisant comprendre que l’idée lui paraissait très séduisante.

- Je… J’avoue que je ne m’attendais pas à ça… Et bien… Tout d’abord, sachez qu’à l’heure actuelle il n’y a rien qui ne me ferait plus plaisir que de partir en votre compagnie… Mais… Comment faites-vous pour être aussi sûr de vous ? Les cours reprennent bientôt, ne craigniez-vous pas d’avoir du mal à concilier vos obligations avec ce potentiel voyage ? Croyez-moi, j’ai vraiment très envie de me lancer de nouveau à vos côtés… Mais votre proposition a été tellement soudaine que je l’admets, je me suis laissée troublée…

Elle lui sourit gentiment, espérant qu’il ne se méprendrait pas sur ce qu’elle venait de dire. Elle avait toujours besoin d’un certain de réflexion avant de prendre des décisions d’une telle ampleur, et avoir été prise au dépourvu de la sorte lui avait quelque peu fait perdre ses moyens et l’assurance qu’elle feignait avoir.

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Message(#) Sujet: Re: Mais qu'ils sont beaux les lutins ! [Adelina] Mais qu'ils sont beaux les lutins !  [Adelina]  EmptyMar 15 Sep - 0:38

Mais qu'ils sont beaux les lutins !


Parce que l'on ne sais jamais ce que la vie nous réserve.












Pour la première fois depuis leurs retrouvailles, le silence prit place dans la ménagerie Magique. La proposition de Timéo avait fait taire le flot de parole qu'avait donné leur discussion. Il n'avait pas imaginer créer ce trouble. Allait il trop vite ? Un instant il pensa qu'il avait été trop loin pour la jeune fille. La seconde suivante, la bouteille de whisky et le carnet lui ramenèrent sa confiance. Elle avait rédigé le cahier avec une précision et une rigueur dont on ne pouvait faire preuve si l'envie et la motivation n'était pas là. Dans tout les cas, lui en avait envie. La voir là, maintenant l'amené des années bien plus tôt. Alors qu'il l'admirait en discrétion et en silence, tout ses doux souvenirs se bousculait dans sa tête. S'il ne l'avait que peu connue et qu'elle l'avait autant marqué, c'est qu'elle représentait un brasier qui scintillait dans un passé froid et sombre. Là où d'autre avait échoué, là où lui même avait pensé abandonner, elle avait su lui redonnait sans effort un rire sincère et vrai. Bien qu'il avait fait son deuil depuis des années, leur rencontre avait en quelque sorte amené une nouvelle ère. Si il avait depuis des années décidé de vivre sa vie au maximum, s'il avait repris en main son existence, elle avait réussit à détruire en un rire la pointe noire qui habitait son cœur. Voilà pourquoi elle était si importante dans ses souvenirs. Voilà ses raisons de l'admirait. Et de prolongeait le plaisir par son invitation.

Elle reprit doucement la parole. Hésitante et douce. Pour la première fois, Timéo la voyait découverte durant quelques secondes. Certains pensent que l'on voit l’âme des gens dans ses moments de vulnérabilité, de surprise. Lui ne voyait qu'elle. Au fond de lui l'hésitation ne provoqua pas la réaction qu'elle aurait dû. Ni peur de refus, ni tristesse. Au contraire. Dans ses instants de doutes, Timéo eu l'impression de découvrir un nouvel aspect de la jeune femme. Derrière celle qu'il aimait taquinait, et avec qui il se jouait de drôle de jeu, se trouvait une autre chose. Un détail qui ramena Timéo au cœur de la discussion.

Elle lui exposa ses doutes. Non pas sur sa présence, sur le voyages en lui même. Mais sûr le reste. Partir à l'autre bout du monde avec un homme à peine connu et juste retrouvé ne lui faisait pas peur, ce que amena un doux sourire sur les lèvres de Timéo. Comme il l'avait pensé, là n'était pas le problème. Au fond, ce cadeau n'était il pas une perche tendue pour de nouvelles aventures ?

Non, ce qui lui faisait peur était le reste. Timéo observé une facette de la jeune femme qu'il n'avait jamais vu. Le voyage lui plaisait mais elle avait la crainte de ne pas pouvoir conjuguer obligation et plaisir. Comment faisait il pour être sûr de lui ? C'était la longue histoire de sa vie qui l'avait amené là. Il avait connu des hauts et des bas. Des pics vertigineux aux profondes abysses. Ses douloureux souvenir il avaient laissé leurs traces en lui. Ses blessures, qui était devenues cicatrices, l'avait modelé tel qu'il était aujourd'hui.

La grande guerre magique l'avait amené à devenir sûr de lui. Dans les combats qu'il avait mené, la moindre hésitation aurait été mortelle. Il avait vu la mort de prés. Cela laisse toujours des traces. La brutalité de la vie l'avait amené à vouloir profiter. C'est après toute ses catastrophes qu'il avait entamé ses aventures. C'était aussi là qu'il était devenu si sûr de lui. De peur de voir sa vie brisait en pleine apogée, le jeune homme s'était promis d'être toujours au firmament de son existence. Comme si jamais, ô grand jamais, il ne devait connaître l'inquiétude, la peur et la peine.

A l'époque, il avait vécu sa philosophie avec Layna durant des années. Sa vie était devenue une aventure comme temps de livre en raconté. Jamais il n'avait connu autre chose que la plénitude pendant cette période. Non pas par le matérialisme, comme tant le faisait. Mais simplement par l'existence. Comme il se l'était promis, il avait fait de sa vie un conte digne d'une légende Arthurienne.

Pourtant, un jour, le rêve avait sombré dans tourmente. La morte avait frappé. Et la colère. Sa colère, avait été destructrice. Personne n'avait jamais su, à part lui, le fardeau qu'il portait depuis ce jour. Il avait du faire son deuil de Layna. Un temps l'homme s'étaient calmé. Il avait sombré dans l'obscure. Ses nuits étaient devenu cauchemar et ses jours n'étaient qu'ennui. Il avait en même temps perdu celle qui rayonnait comme le centre de son univers, et commis le crime impardonnable. Des mois, des années furent nécessaire pour qu'il guérisse. S'il l'était vraiment. De ce passé il avait tiré un nouvelle envie de vivre chaque matin comme le dernier. Mais durant des années la vie sembla fade. Adelina fut l'un des pics acides qui réveillèrent son plaisir à profiter de la vie. Alors que répondre à une telle question ? Pourquoi était il sûr de lui ? Il ne l'était pas. Il avait juste une seule philosophie de vie : Profiter. Toujours, tout le temps. Car la fin guettait au tournant de chaque rue, et la peine tenait en otage le cœur de chacun. Alors il fallait profiter. Tant que chaque homme restait maître de son existence.

Pour la première fois, la voix de Timéo quitta le ton taquin sur lequel elle s'était posé. Son sourire était là, pour rendre la chose un peu plus douce. Mais en son fort intérieur, il hésitait, comme elle quelques secondes auparavant...


«  Je...Je comprend votre hésitation. Chacun de nous à des responsabilités qu'il doit honorer. Mais je reste sur de vouloir vous le proposer. Je ne saurais vous expliquer d'où me viens cette assurance. Je peux juste peut être vous dire que l'expérience amène avec elle quelques amies. »

Il marqua une courte pause, prenant un souffle trop prononcé pour être naturel.

«  Je sais que je vous surprends. Comme a notre seconde rencontre, n'est ce pas ? »

Il ne pu retenir un franc sourire avant de reprendre de plus belle.

«  Je comprends que vous doutiez de partir à l’inconnue. C'est normal. Notre aventure été involontaire. Je suis conscient que je vous demande de partir loi de vos obligations. Mais peut être que vous ne devriez pas les prendre trop au sérieux. Je sais que cela est certainement facile à dire mais difficile à faire. Répondre de ses responsabilités est une très grande qualité. Et je donnerais cours. Mais parfois, je pense que la vie à besoin d'autre chose. »

L'homme marqua une nouvelle pause. Il comprenait la jeune femme. Elle avait des responsabilités et des besoins. Mais il savait qu'elle avait aussi des envies et des souhaits. Que le voyage en fasse partie où non, Tim avait envie de lui dire de suivre ses désirs.

«  Parfois, chacun à besoin de suivre ses envies et ses désirs malgré ses responsabilités. C'est de cette manière que j'ai bâtit ma vie. Je suis le plus possible mes envies. Beaucoup disent qu'être adultes ses avoirs des obligations et des responsabilités. Je dirais plutôt que la vie est là pour faire de chaque jour une journée merveilleuse. C'est peut être enfantin, utopiste ou même stupide, mais c'est ma façon de voir les choses. Vous trouverez ça peut être nié et naïf. Mais je pense que chacun mérite de vivre un maximum et de suivre ses envies. Je pense que c'est de la que me viens cette confiance comme vous le demandiez. Dans ma croyance en une vie faîtes de désir. »

L'homme fit une pause. Il avait un sourire franc. Il avait beaucoup parlé, trop peut être. Timéo ne voulait pas la mettre mal à l'aise ou l'ennuyait. Il scrutait la moindre de ses réactions en tentant de deviner ses pensés. Dans ses aventures, il avait tenté de communiquer son idéal de vie à ses compagnons de voyages.

«  J'espère ne pas vous avoir mis mal à l'aise. Je n'insisterais pas, mais ma proposition reste et restera toujours ouverte. Je comprends que vous ayez besoin de temps. Après tout, ce n'est pas rien que je vous propose. Mais j'attendrais le moindre de vos signes pour partir à l'aventure à vos cotés. »

Nouvelle pause. Sourire. Oui, il attendrait. Il n'était pas à quelque semaine, mois, années prés, pour une nouvelle aventure à ses cotés.

« Il m'arrive de trop parler. Non ? Peut être, j'avoue, c'est le métier de professeur qui rentre. Je ne vous ai pas ennuyer j'espère ? »

Il avait retrouvé un sourire joyeux et sa voix avait de nouveau repris une intonation plus enjouée. Il espérait juste ne pas lui avoir donné envie de fuir. Oui, le Directeur de Gryffondor était un grand enfant. Mais il l'assumé. C'était comme sa qu'il vivait. Et pour rien il ne changerait. Il posa sa voix sur un ton taquin, et un sourire joueur, presque séduisant sans en avoir l'intention, se dessina sur ses lèvres.

«  Oh, et je ne pourrais pas me méprendre. Vos présents et notre discussion m'interdise de faire une telle erreur ma chère. »




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