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Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse
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Message(#) Sujet: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMar 21 Juil - 16:56




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Le temps passait, inexorablement et indifféremment depuis la fin de l’année scolaire. Sauf que pour la première fois, je le comptais réellement, de manière certes totalement inutile, mais j’avais pris cette nouvelle manie. Le voyage de Poudlard s’était relativement bien passé même si je ne le comptais pas parmi les moments les plus inoubliables. Rien n’était réellement inoubliable dans le bon sens en cette dernière année scolaire et il m’arrivait parfois de me demander comment aurait été ma 7ème année si je l’avais faite à Beauxbâtons. Finalement, j’en arrivais à me dire qu’il ne fallait rien regretter et que le destin avait fait son œuvre (pfff, comme si j’y croyais, au destin). Les vacances étaient d’ailleurs loin d’être terminées et j’étais on ne peut plus friande de ces moments où je n’étais pas en place plus de deux semaines complètes.
J’avais simplement quelques jours pour profiter de Blairhall et de rester à la maison seule avec maman tandis que son mec était parti avec son fils voir leur famille (enfin c’était ce que je croyais, je n’avais pas cherché à comprendre). De bons moments en perspective. J’avais presque envie de faire du vélo dans les rues comme je le faisais à l’époque avec Asling, faisant exprès de bloquer les voitures des voisins moldus ( les nôtres, la famille d’Asling n’a jamais habité à côté de Moldus), mais je me contentais d’aider maman dans ce qu’elle avait à faire et me promener avec elle. Nous ne manquions jamais une occasion de nous moquer de toutes les personnes que nous croisions et il n’en fallait pas plus pour me donner des fou-rires sortis de nulle part. Ma mère n’avait pas de scrupules et je savais d’où je tenais mon goût pour la moquerie.

Second jour de mon arrivée. 5h du matin. Nous voilà fraîchement sorties (moi-même et ma complice retrouvée répondant au nom de « maman ») avant même le lever du soleil pour aller courir dans la campagne environnante que je connais depuis toujours. Maman s’était plainte, à mon retour, de ne pas faire assez de sport et j’avais aussitôt compris l’allusion, lui soulignant quand même que je ne restais que quelques jours ici avant de repartir donc que les résolutions ne dureraient pas. Je voulais aussi passer une journée en compagnie de la maman d’Asling qui avait accepté (exigé ?) que je vienne. Même si j’en avais énormément douté, mon retour en Écosse, dans ma ville, me faisait un bien fou et j’étais contente de faire de nouveau ce que j’avais l’habitude de faire avec maman auparavant.

Le seul lien que j’avais désormais avec mes amis était les lettres et aussi curieux que cela puisse paraître, je n’avais pas particulièrement envie d’échanger avec beaucoup de monde, profitant un peu d’un moment que je ressentais comme hors du temps. Matt était quasiment la seule personne avec qui j’avais quelques petits contacts, depuis que nous nous étions séparés à la fin du voyage de Poudlard. J’avais insisté (pas chiante pour un sous) pour que nous puissions passer au moins un petit moment tous les deux avant que je ne reparte sur Londres, puis en voyage, sachant qu’il était lui-même en Écosse.
Une fois de retour à Blairhall, j’avais emprunté le hibou de maman (ultra caractériel, j’avais secrètement espéré qu’il en fasse baver un peu Matt, héhé) pour lui envoyer de rapides courriers que je tournais en ma faveur, style « je sens d’ici que tu as trop envie de me voir … calme-toi ça va faire trembler la terre » ; tout ça pour ne surtout pas avouer que j’avais moi aussi envie qu’on se promène un peu ‘dans nos terres’. Cela allait d’ailleurs faire presque un an que nous nous étions rencontrés dans un bar, durant les précédentes vacances d’été.
J’avais bien sûr parlé de mes projets à ma mère qui avait sauté sur l’occasion pour faire des sous-entendus et elle m’avait suggéré une idée que j’avais retenue et que j’avais décidé de proposer à Matt, par courrier, dès mon arrivée à Blairhall. Le dernier message envoyé était le suivant :

« Pour un vieux pari que tu as sûrement du perdre dans le passé (j’me souviens plus, tu perds tellement souvent), je t’emmène quelque part, rassure-toi, ce n’est pas loin, maman m’a donné une idée. Ca te va si je choisis ? Honneur aux femmes de toute façon. Tu peux venir à l’heure que tu veux, on se lève ultra tôt pour faire du sport ; mais nous fais pas le coup du psycopathe qui attaque les joggeuses. Nous sommes du genre trouillardes dans la famille.
Adresse : 7 Blair Grove, Blairhall. Je ne reste que 4 jours.
Seen you soon Riddell.

- Roxen

Ps : Si tu ne viens pas, préviens histoire que j’me trouve un autre beau mec avec qui passer ma journée. Ca grouille de ces espèces là par ici … mais bon je t’ai donné l’exclusivité pour une fois, profite. »


Restait plus qu'à voir s'il allait venir ou pas. Le jeune savait quand même que je ne le laisserai pas s'en tirer aussi facilement, de toute façon.



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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMar 21 Juil - 22:30

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
C’était fou de voir à quel point les vacances passaient vite alors que la fin de l’année scolaire m’avait paru une éternité ! Bon, l’évènement de Poudlard n’était pas ce à quoi je m’attendais. Bosser pendant un mois n’était pas dans mes projets, mais bon, ça n’avait pas été traumatisant non plus. Deux heures par jour ce n’était pas la mer à boire, surtout que ça m’avait permis de me dépenser un peu, ma bougeotte était récompensée !
J’étais toujours en vadrouille à droite et à gauche. Avant d’aller à la ferme, Taylor était venu à Stirling, j’en avais aussi profité pour voir mes potes d’ici que je ne pouvais voir que pendant les vacances. Autant dire qu’on se rattrapait bien, surtout qu’ils étaient contents de voir que j’étais redevenu célibataire. Enfoirés va, tous des mecs comme moi tiens ! Je n’avais pas beaucoup vu Eléonore pendant l’évènement, à croire qu’elle m’évitait… ce que je pouvais comprendre, mais c’était quand même la dernière fois qu’on se voyait avant de prendre des voies différentes. Je verrai si j’aurai des nouvelles avant la fin des vacances, après tout je ne voulais pas la quitter en mauvais terme, rester amis était une bonne option nan ? Je le souhaitais en tout cas. Nous verrions bien…

Cela faisait quelques jours maintenant que je traînais à Stirling, beaucoup avec mes potes. J’avais vu aussi Catalina et Alycia qui étaient venues passer quelques temps dans ma famille, ce qui ne m’avait pas déplu. J’avais passé un peu de temps avec elles mais nous avions surtout fait nos vies chacun de notre côté, se retrouvant parfois autour d’un apéro, d’un repas ou d’une bonne partie de Quidditch !

J’avais des nouvelles régulières de Taylor, surtout. J’en avais aussi quelques unes de Jamie, mais rapides, après tout entre mecs, on savait faire autrement. On se raconterait tout à la rentrée. J’avais quelques autres correspondances comme Avril, et j’en passe. J’avais assez souvent des parchemins de Chloé. C’était rarement sous forme de lettres mais plus comme des rappels, des phrases cultes ou des blagues. Je faisais de même, lui renvoyant des petits mots, la charriant principalement du genre : « T’as rêvé de moi cette nuit, j’aurai pu le voir à l’autre bout du monde ! » ou encore : « P’tain j’ai vu une gamine en robe de princesse aujourd’hui, je suis sûr que t’avais la même quand t’étais une petite chieuse ! » et même : « J’ai appris qu’il y avait eu des singes qui s’étaient échappés d’un zoo… t’es partie où dis moi ? Reviens chez toi ! ». Enfin bref, que du second degré quoi ! En plus, j’avais dû subir les humeurs de son sale hibou. Mais bon, avec le temps elle s’était habituée à moi la terreur ! Heureusement que mon hibou à moi, enfin celui de Keira, était un ange… cela me représentait bien ! D’ailleurs, j’en avais profité pour lui envoyer juste ce message : « Ton hibou est une teigne, comme toi ! Mon hibou est un amour, comme moi ! ».
Avant de partir de la ferme, cette même Chloé m’avait tanné pour qu’on se voie avant qu’elle quitte l’Ecosse. Je lui faisais bien croire que j’acceptais pour lui faire plaisir, étant bon prince, mais bien sûr que je souhaitais la voir, après tout nous nous étions bien soutenus à la fin de l’année et ça nous avait encore un peu plus rapprochés. Quoiqu’il en soit, passer du temps tous les deux ne me gênait pas. Mes potes m’avaient bien charrié d’ailleurs, me rappelant que ça ferait pratiquement un an qu’on s’était rencontré et que cette rencontre n’avait pas été innocente. Ca me faisait bien marrer, je l’avouais !

Le dernier message que j’avais reçu de la part de la belle brune était pour me donner rendez-vous. Son message m’interpela, je ne savais pas tellement où je mettrais les pieds mais je ferai en sorte d’y être, bien sûr. En plus, ça m’avait bien fait rire ces quelques lignes, avec quelques erreurs d’ailleurs. Par exemple : « Un vieux pari que tu as sûrement du perdre dans le passé. » Faux ! Je ne perds jamais, et si par le plus grand des hasards cela devait arriver, je m’en souvenais… qu’elle tricheuse celle-là ! Bon, apparemment l’idée venait de sa mère. Je ne pouvais pas dire que ça me rassurait, si la mère était comme la fille, j’étais mal. Mais en réalité, ça m’amusait. J’aimais tellement les défis et les difficultés que j’étais impatient de voir ce que serait cette fameuse idée. Ahah, le psychopathe qui attaque les joggeuses, ça c’était un rôle que j’aurai aimé jouer, juste pour le fun. Mais vu l’avertissement, je gardais cette idée pour plus tard… juste parce que j’étais un sadique et que j’adorais m’amuser d’un rien !
A la fin de la lettre, l’adresse, à Blairhall. Parfait, je n’aurai qu’à transplaner pas trop loin, et avec mon sens de l’orientation hors du commun, j’y serai en deux temps trois mouvements !

Elle avait précisé qu’elles feraient du sport le matin, du coup je savais que je pouvais arriver courant de la matinée. J’en avais donc profité pour me lever sur les coups de 7h. Ce n’était pas pour la fraîcheur hein, parce que par chez nous les 15° étaient de rigueur pour la journée, pas de quoi cramer ! Mais à cette heure-là, j’étais tranquille et je ne dérangeais personne. J’avais fait en sorte de ne pas sortir trop tard hier, avec les potes, qui m’avaient encore bien charrié concernant la belle Roxen. Mais bon, je ne les laissais jamais en reste, c’était de bonne guerre ! J’avais surtout fait en sorte de ne pas boire, histoire d’être en forme, du coup on avait passé la soirée dans une salle de billard, entre mecs.
Une fois debout, j’avais enfilé un short de sport et un tee-shirt, prêt pour une petite heure de course, sous un peu nuageux mais tendant à l’éclaircissement (vous ne saviez pas que j’étais Mister Météo ?!). Une heure plus tard, j’étais de retour au bercail, où j’avais retrouvé mes parents pour le petit dej’, ainsi que le père de Cat’. Les gamines dormaient encore, les flemmardes !
8h30, j’allai prendre ma douche et m’habiller, en profitant pour passer près des chambres des filles et de tapper aux portes, les faisant un peu ch*** avant de partir. « Le coq a chanté les gamines, y a du ménage qui vous attend ! » lançai-je dans un rire, les entendant râler alors que je prenais mon pied à les embêter. Désertant les lieux, je leur lançai : « A plus les flemmardes ! ». Je repassai rapidement à la cuisine afin de saluer Keira, mon père et le père de Cat’, quittant la maison familiale, prêt à transplaner au cœur du jardin.

9h20. Il était temps d’aller à la résidence des Roxen, si c’était bien ce que j’avais compris. Je fermai alors les yeux, me rappelant de ce que j’avais pu voir de Blairhall, y étant allé il y avait quelques année pour une compétition sportive. Heureusement que j’étais habitué au transplanage désormais, ce qui me paraissait beaucoup moins pénible, bien que je sois un peu barbouillé à l’arrivée. Evidemment, j’avais atterri près d’un complexe sportif, c’était le seul endroit que je me rappelai de la ville. Je sortis le papier avec l’adresse de ma poche et, prenant une carte de la ville, ensorcelée bien sûr, je me suis mis à marcher, gardant un œil sur le papier qui me mènerait à bon port !

Après quelques minutes de marche, je me retrouvais dans le bon quartier, Blair Grove. Je cherchais alors le numéro 7 avec attention, tombant enfin au bon endroit. Je levais les yeux vers la maison, ne sachant pas tellement si elle me guettait ou si je devais aller me présenter. La deuxième option me paraissait la meilleure, après tout elle ne savait pas à quel moment j’allais arriver. Observant légèrement les alentours, je me mis en marche jusqu’à la porte d’entrée, un petit sourire aux lèvres. Alors c’était ici chez les Roxen… intéressant, ça me permettrait d’en savoir plus et de pouvoir faire un peu de chantage (pour plaisanter bien sûr !). Impatient et surtout curieux de savoir ce que la belle brune me réservait, je frappai à la porte, attendant que quelqu’un se présente à moi. Peu importe sur qui je tombais, je n’étais pas du genre réservé, l’important était de retrouver Chloé au final.


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Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Il était clair que rien ne se passait comme je l’avais prévu depuis la fin de Poudlard mais au moins, cela m’apprenait à improviser un peu. Il n’y avait d’ailleurs rien de plus excitant que de partir en vacances en ne se préoccupant de rien d’autre que l’instant présent. Le nouvel appartement que j’allais partager avec Yasha et Avril occupait mon esprit quand il n’était pas question d’éclate avec les filles ou Ada. Résultat des courses : je pensais moins à l’absence d’Asling, même si je ne l’oubliais pas. Mon chemin avait été tout tracé avec lui et, désormais, je devais prendre des routes différentes en m’appuyant sur mes autres amis que j’avais maintenant très peur de perdre (mais inutile déballer ce genre de faiblesse au grand jour).
Matthew en faisait partie. Il avait été incroyable le soir où nous nous étions croisés dans la tour d’astronomie et, il m’avait fait prendre conscience que la seule manière de m’en sortir était de ne surtout pas m’empêcher de rire et de sourire. Ce que j’essayais de faire ; le succès n’était pas toujours au rendez-vous mais je ne pouvais pas me reprocher de ne pas essayer d’avancer. Revoir Adelina m’avait fait du bien, Nathaniel également et de manière générale, j’avais apprécié la ferme (qui l’eut cru ?!). Maintenant, tout ce qui touchait à Poudlard était loin et je ne le regrettais pas, étant légèrement plus attachée à Beauxbâtons qu’à Poudlard.

Je n’ignorais évidemment pas que Matt n’était plus en couple avec Éléonore, je le savais depuis quelques temps déjà et pour tout avouer, cette information était un peu perturbante. J’avais fini par me faire une raison et m’habituer à la nouvelle de leur couple, à tel point que j’avais un peu arrêté de le charrier là-dessus, le charriant sur de nombreuses autres choses. Je m’étais dit que l’été dernier n’était qu’une parenthèse agréable qui était forcément amenée à prendre fin. Puis, je m’étais concentrée sur l’idée de ne pas trop le draguer pour ne surtout pas être une briseuse de couple. Certes, j’avais résisté à l’envie de dire à Éléonore « bas les pattes » plutôt qu’autre chose, mais je n’avais aucun droit. J’aimais bien garder mes petites réflexions pour moi et en ce moment, mes réflexions étaient mélangées. Jusqu’à maintenant, je n’avais pas mis le sujet sur le tapis même si j’en avais eu envie plusieurs fois pendant le séjour à la ferme.
Voir Matt à mon retour en Écosse, sachant qu'il s'y trouvait aussi, était une évidence et je n'avais pas hésité à lui faire part de l'idée sans trop qu'il se pense indispensable, tout de même.

Depuis mon réveil et notre retour de la course avec ma mère, j’avais eu le temps de me doucher, de mettre de côté les affaires que je voulais emporter à Londres, ranger ce que j’avais récupéré d’Asling (à emporter également), préparer un sac pour la Thaïlande avec Yasha, fouiller tous les placards pour me trouver un truc à grignoter, mettre de la musique à fond et aller jeter un œil dans les fringues de ma mère (mauvaise idée). L’avantage de se lever tôt était que je ne perdais pas une miette de ma journée et que je m’arrangeais toujours pour faire quelque chose. Je m'étais finalement étalée dans le canapé pour lire un bouquin quand j’entendis frapper à la porte.

Ne m’y attendant pas spécialement tout de suite, je filais à la fenêtre pour jeter un coup d’œil et découvrir Matt qui attendait patiemment dehors. Un sourire se dessina immédiatement sur mon visage et je me retenais déjà de rire ; pas qu’il y avait quelque chose de drôle dans le fait d’attendre devant la porte, mais sa tête m’inspirait déjà beaucoup de choses. Je ne doutais pas qu’il soit en forme pour reprendre les hostilités entreprises dans les petits parchemins envoyés depuis la fin du voyage, ce qui tombait plutôt bien, parce que je l’étais tout autant.
Je transplanais aussitôt pour me retrouver au rez-de-chaussée et attrapais une veste, que j'enfilais immédiatement et ma baguette que je cachais dans ma poche, par réflexe; puis, je me précipitais devant la porte. Là, j’attendis un peu, comptant quelques secondes dans ma tête, pour le faire poireauter un peu et j’en profitais pour jeter un œil à mes vêtements. Je haussais les épaules bien vite avant d’ouvrir la porte.
Je lui adressais un petit sourire avant de me glisser par l’ouverture et refermer derrière moi, restant légèrement appuyée à la porte.

« Hey Riddell ! Tu ne m’avais pas dit que tu venais aujourd’hui. Je suis contente de te voir, tu viens de mettre du soleil dans ma vie et des étoiles dans mes yeux, ne parlons pas de mon cœur, il n’existe même pas de mot pour décrire ça…. » Prends ça ! Qui a voulu être mon cobaye romantique ? Le gros malin allait s’en prendre plein la figure aujourd’hui et allait devoir subir cela. Je le voyais d’ailleurs déjà mourir de rire avec mes conneries et moi, j’allais devoir redoubler d’effort pour ne pas faire pareil. Sa tête me faisait déjà rire et j’enchaînais tout de suite, proche du fou-rire : « Comment ça va ? Tu te remets du formidable voyage à la ferme ? »

Il en avait l’air en tout cas. Il était toujours aussi mignon, plus encore lorsqu’il n’était pas entouré d’une flopée de bébés de premières années de Gryffondor (bien que le rôle de préfet était quand même canon). Je voulais faire en sorte que tout soit comme d’habitude, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir en tête un fait : le célibat. Il fallait que je me concentre sur un autre fait : la bonne journée que nous allions passer, comme c’était souvent le cas lorsque nous prenions du temps pour être tous les deux. De plus, l’Écosse était pour moi un lieu idéal, j’adorais y être même si ça n’avait rien de bien exotique.
Souriant de plus belle, je lui parlais de nouveau, consciente d’être déjà un véritable moulin à paroles :

« Hum, j’avais prévenu ma mère de ta venue, elle n’a pas arrêté avec toi ! Alors j’ai finalement été obligée de lui dire que t’étais affreux et un peu timbré. ‘fin…tu vois…avec la bave et tout c’qui va avec… » Je levais les yeux au ciel d’un air le plus innocent possible mais je ne pouvais pas retenir mon sourire. Il avait bien mérité toutes ces petites attaques, le grand : « Du coup, j’ai dit que je passais du temps avec toi par bonté de cœur, pour te faire plaisir. » J’approchais un peu plus mon visage pour finalement glisser, à mi-voix : « Tu vas jouer le jeu devant elle, pas vrai ? Elle t'attend. » Je me redressais, on ne peut plus fière et n’attendis pas avant d’ajouter : « Bon, en fait, t’as de la chance, je plaisante, mais tu m’as insultée de singe ET de teigne ET de petite chieuse ! Tu mérites une vengeance. C'était peu de le dire, mais j'avais quand même adoré le voir lutter par écrit pour me persécuter un peu. « On rentre ? Je ne suis pas sûre que transplaner devant soit une bonne idée. Rassure-toi, y’a personne à la maison. »
Matt avait déjà vu une maison…. rien de trop personnel que ma fierté voulait cacher pour le coup. Je repoussais la porte pour le laisser passer le premier. Sa venue aussi rapide était une surprise et nous avions le reste de la journée pour trouver quelque chose à faire de cool et/ou se promener un peu partout, où bon nous semblait.

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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptySam 8 Aoû - 17:29

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
J’attendais patiemment devant la porte de ce qui semblait être la maison des Roxen. Bon, je ne savais pas si j’allais directement tomber sur la jolie brune ou non, mais en toute franchise ce n’était pas le truc qui me stressait. J’attendis quelques secondes avant que la porte s’ouvre enfin. Je me décalai un peu, penchant ma tête afin de voir qui était mon hôte, découvrant ainsi une Chloé souriante. Elle sortit, refermant la porte derrière elle, ce qui me fit légèrement hausser les sourcils avec un certain amusement.
Pas dit que je venais aujourd’hui ? Oh non, je préférais venir à l’improviste, c’était plus drôle de la prendre au dépourvu ! Ses mots me firent rire tant l’hypocrisie était présente. Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux malicieusement lorsqu’elle me dit que je venais de mettre du soleil dans sa vie ainsi que des étoiles dans ses yeux. Bien sûr, c’était évident, je faisais toujours cet effet-là aux nanas… mais venant elle, ça m’amusait !
Quoiqu’il en soit, elle était en forme la gamine, et pas de chance pour elle : moi aussi ! Cette journée allait donner !

« Je savais que tu serais toute chose de me voir ! Remet-toi de tes émotions, tu n’vas pas survivre à la journée sinon ! » Lui lançai-je avec un sourire amusé avant d’ajouter : « Ca va très bien, la forme ! Et toi ? Oh tu sais, la ferme me manque, j’aimais me lever tous les matins pour aller aux champs… » Et en soit, ça ne me gênait pas du tout ! Contrairement à beaucoup, j’avais aimé ce petit séjour. J’avais passé du temps avec des personnes que j’appréciais et j’en avais découvert d’autres… bref, j’en avais profité. « J’suis sûr que pour toi c’est l’odeur qui te manque… pauvre petite ! »

Bon, comme d’hab’, les retrouvailles s’étaient faites sur le ton de l’humour, et c’était ce qu’on aimait tous les deux ! Je la regardai un instant avec un petit sourire, lui lançant d’un ton espiègle : « Sinon tu comptes me faire entrer ou tu veux faire un remake d’un vieux film moldu où le mec, ultra canon ceci dit en passant, reste à la porte pour ne pas découvrir que la fille cache en réalité un sombre secret ?! ». Mon ton était amusé et je l’observais, appréciant de voir des petits sourires se dessiner sur ses jolies lèvres.

Elle reprit rapidement la parole, et je posai alors mon épaule droite sur le mur de la maison, bien conscient qu’elle était toujours aussi bavarde que d’habitude. Ca aussi, ça m’amusait, et j’adorais la charrier avec ça, entre autres. Oh, affreux et un peu timbré ? Je haussai les sourcils, prenant un air faussement vexé. Je n’ai rien dit, voyant qu’elle allait poursuivre. J’avais hâte de voir ce qu’elle avait encore à me sortir ! Ahah, là c’était le comble, je ne pus m’empêcher de rire, tout en rétorquant : « Tu passes du temps avec moi par bonté de cœur ?! Quelle générosité, je ne m’attendais pas à autant de gentillesse de ta part ! Tes mots me comblent de bonheur… » Dis-je d’un ton amusé alors qu’elle s’approchait de moi pour me murmurer de jouer le jeu. Je ris de plus belle, cette fille était tarée ! « Tu te rends compte que ça va te coûter vachement cher ! Faut que j’ai quelque chose en échange. Parce que, bon, faire d’un mec parfait un déchet humain, ça vaut très très cher ! Et je passe un entretien d’embauche ou quoi ?» Je lui souris de façon angélique alors qu’elle se redressait, fière d’elle. Quelle saleté celle-là… elle ne savait pas à quel point je pouvais devenir cruel si elle jouait ce petit jeu avec moi ! « T’es incorrigible comme nana, je risque de devoir me venger dans la journée… tu sais très bien qu’on ne joue pas avec le feu avec moi petite ! » Lui lançai-je en me redressant à mon tour, la fixant d’un petit air assuré.
Elle me proposa enfin de rentrer et j’acquiesçai d’un signe de tête, lui lançant d’un ton malicieux : « Je n’attendais que ça ! » avant d’entrer dans la fameuse maison. Une fois dans le hall, je regardai d’un œil hâtif cette dernière, posant enfin mon regard sur Chloé.

« Alors, c’était quoi ces petits projets pour la journée ? »


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyLun 17 Aoû - 22:44




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Je ne connaissais pas meilleur cobaye que Matt et la journée à venir allait très certainement être aussi satisfaisante que je l’imaginais ! Qui mieux que lui était capable de répondre à mes petites attaques et à jouer à tout type de jeu ?
Personne n’avait vraiment besoin de le savoir, mais il n’y avait pas photo sur un fait : j’étais bien mieux en dehors du séjour organisé par Poudlard et on ne peut plus contente de changer d’air et d’aller à l’Université l’année prochaine. J’estimais avoir fait mon temps à Poudlard (tout comme à Beauxbâtons, par la même occasion) et je n’avais aucun regret de ne pas me retourner, tant les derniers moments que je gardais en mémoire étaient compliqués. Par chance, Matt aussi allait à l’Université et la nouvelle était excellente. La seule erreur que j’avais commise avait été de ne pas garder un contact suffisant avec le jeune homme à la fin de l’été de notre rencontre. Le mal semblait désormais réparé et je profitais de la présence du jeune homme autant que possible mais en prenant garde à ce qu’il ne puisse pas trop se vanter.

Pour jouer le jeu, je m’éventais quelques instants avec ma main droite pour lui faire comprendre que je ne savais pas encore si j’allais réussi à me remettre de mes émotions. Puis, je pris la parole pour répondre à ses petites questions (et attaques, sinon ce n’est pas drôle) : « Moi aussi. Mais je ne sais pas si je peux t’imiter en disant que la ferme me manque… » Je lui adressais une petite grimace avant de m’approcher et essayer de lui taper sur le dos de la main en signe de protestation à sa dernier phrase sur l’odeur de la ferme. Pour me venger, je ne pris pas la peine de réagir là-dessus tout de suite, j’optais pour une autre solution en relevant le fait que ‘la ferme lui manquait’ : « On dirait que tu as trouvé ta vocation ! Matthew Riddell, agriculteur moldu, ami des vaches et des cochons. L’ambiance rustique te va plutôt bien. » Je pinçais les lèvres, seule manière pour m’empêcher d’éclater de rire, mais mon envie de rire ne passait pas inaperçue. Puis, je m'autorisais quand même le droit de renchérir sur son attaque : « L’odeur était insoutenable, tu crois que tu vas attirer des nanas en devenant fermier ?! »
En réalité, j’avais plutôt aimé la ferme, sans plus… Le voyage n’était pas un voyage de rêve ni vraiment inoubliable, mais j’avais réussi à en faire un moment de vacances agréable, c’était l’essentiel.

Je pris ensuite la peine de le faire entrer dans la maison, réagissant à sa remarque en souriant déjà. Quand il parla de mec ultra canon de films moldus, je fis mine de regarder autour de nous et derrière lui : « Un mec ultra canon ? Où ? » Puis je lui adressais un immense sourire qu’il saurait interpréter facilement. Qu’est-ce que j’aimais ça, le taquiner ! Certes il était bon dans le rôle du mec canon, mais hors de question de le laisser y croire vraiment. Quant au sombre secret de la fille, s’il y en avait un, il était bien caché et je ne le connaissais pas moi-même.

Concernant mes idioties sur l’envie de passer du temps avec lui par bonté de cœur, il me rétorqua, ironiquement, que j’étais ultra généreuse et gentille. Pour finalement honorer les compliments, j’ajoutais, de manière sérieuse mais tâchant toujours de laisser planer un petit doute : « Non mais vraiment, je t’aime beaucoup ! Plus que tu ne peux l’imaginer. Je ne veux juste pas te laisser penser que tu es indispensable et puis, comme tu as dit, je dois maîtriser mes émotions pour survivre à la journée. Inutile d’attiser la flamme ! » Je roulais les yeux, comme une véritable folle que j’étais pour finalement rire. S’il pensait que j’allais me gêner pour le draguer, il se mettait le doigt dans l’œil, je ne me gênais généralement pas pour grand-chose.
Ce qui était vrai dans l’histoire, c’était que je ne passais pas du temps avec lui par bonté de cœur. J’étais contente de le voir et j’étais beaucoup plus à l’aise dans ce contexte qu’entourée par les élèves de Poudlard. Rien n’était plus appréciable qu’une journée tranquille, où rien ne serait vraiment pris au sérieux.

L’interrogeant du regard en ayant envie de rire, je lui demandais : « ça va me coûter cher ? Et tu acceptes quels moyens de paiement ? J’ai quelques noises qui doivent traîner par ci par là… » Je le défiais du regard, toujours amusée et pas décidée pour un sous à lui laisser imaginer que j’avais peur de sa vengeance. J’avais même presque hâte de savoir ce qu’il allait bien pouvoir trouver. Je m’approchais ensuite de lui et lui donnais un petit coup de coude avant de répondre à sa dernière réplique, concernant l’entretien d’embauche : « je te taquinais ! ». J’imitais son air angélique pour lui faire comprendre que je n’avais pas entendu ses petites menaces de vengeance. Ben voyons ! J’étais justement du genre à jouer avec le feu, ne pensant même pas aux conséquences, ce ne serait pas différent aujourd’hui. Je l’entrainais ensuite un peu plus loin dans la maison, vers la cuisine qui était ouverte sur la salle à manger.

Je m’asseyais ensuite sur l’un des meubles de cuisine en lui faisant face, l’entendant me demander quels étaient les plans pour la journée. A bien y réfléchir, les plans allaient sans doute être improvisés plus qu’autre chose. Je haussais les épaules avant de répondre : « On va bien trouver un moyen de s’amuser, pas vrai ? J’avais une idée de l’endroit où on pouvait aller, c’est maman qui me l’a rappelé, on allait souvent traîner là-bas y’a longtemps. Bon, ne t’attends pas à quelque chose d’extraordinaire, il n’en est rien. Je t’autoriserai même à nous trouver un autre endroit si tu es lassé des souvenirs d’enfance de bébé Roxen. » Je lui lançais un petit sourire avant de jeter un petit coup d’œil par la fenêtre derrière moi. « Bon et puis tu seras avec moi, c’est déjà un bon projet pour ta journée, non ? ». J’arrêtais de parler un instant avant de le fixer avec insistance. Malgré mon bavardage incessant, les silences n’étaient pas rares avec Matt et j’aimais bien le voir soutenir mon regard avant de le voir sourire. Communiquer comme ça était l’une de nos manières de faire, et sûrement l’une de mes préférées.

Je me décidais finalement à me remettre sur mes pieds et m’approcher de lui, attrapant une nouvelle fois ma veste, que j’avais retirée depuis le temps, et mon petit sac.
« Bon, je suis l’adulte responsable et dominant ici alors allons-y ! Prêt à ce que je transporte ta petite personne ailleurs ? » Je manquais de m’étouffer de rire, mais je jouais le jeu au mieux. Je n’avais rien d’un adulte responsable mais je savais m’occuper de moi un minimum, ce qui était déjà pas mal. « La maison n’a rien d’intéressant. Direction les côtes, qui ne sont sûrement pas les plus chaudes, mais qui sont quand même jolies ! Let’s go ! »

Je ne savais pas si transplaner au cœur de la maison était une bonne idée, mais en cas de dégâts, je savais déjà que ma mère en rirait avant de me faire comprendre par le regard que je devais réparer mes bêtises. J’attrapais le bras de Matt avant de partir aussitôt pour le lieu que je convoitais. Un lieu insignifiant et pas très fréquenté, d’après mes souvenirs : Kirkcaldy. Je l’aimais bien pour y avoir passé quelques moments avec Asling, mais aussi pour y avoir bu les meilleurs chocolats chauds qui existaient avec ma mère, quand j’étais plus jeune. Même si cela n’avait rien de bien exotique, j’aimais bien l’ambiance des fraîches côtes Écossaises. Le transplanage fut si simple et rapide que j’en fus surprise. Mais une fois sur place, j’écarquillais les yeux presque choquée de découvrir l’endroit où nous avions atterri : une fête foraine !!! Le calme que j’attendais et la plage déserte que je venais de m’imaginer n’existaient pas dans cet endroit car l’allée, bordée par des attractions et des stands, était noire de monde. Je restais un instant sur place, la bouche entrouverte, sentant toujours le bras de Matt et regardant autour de moi sans trop comprendre. Maman avait oublié de me donner une information importante ou quoi ? Je me retournais vers Matt, comme un zombie, les yeux toujours écarquillés, avant de lui dire : « Euh… ça, c’était pas prévu… ».
La situation était effroyable car cet endroit là était sûrement celui que j’aurais fui comme la peste, mais je ne savais pas qu’une fête foraine avait lieu ici même. Nous étions pourtant là où je souhaitais aller, à la base. A quelques mètres de là, il y avait la mer et l’esplanade dont je me souvenais et où j’avais marché avec ma mère. Contre toute attente, je regardais Matt une nouvelle fois, immobile et prise d’une soudaine envie de rire bien que le souvenir d’une fête foraine était loin de me faire rire. « Maman a dû oublier ce petit détail…. » J'étais incapable de bouger, partagée entre mon envie de rire de la situation et celle de me boucher les oreilles pour ne pas entendre les bruits de la fête foraine.



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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyVen 21 Aoû - 14:27

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
Passer une journée avec Chloé, c’était plutôt satisfaisant. Bon, ok, on s’était vu pendant le séjour à la ferme mais ce n’était pas la même. Se retrouver seul avec elle, j’aimais bien, je devais l’avouer !
Ce qui était cool avec cette nana, c’était qu’en plus d’aimer rire, c’était une grande joueuse, une lanceuse de défi hors-pair, limite elle me talonnait ! Au moins, j’étais certain de toujours m’amuser avec elle, et à plusieurs niveaux, alors autant en profiter n’est-ce pas ?!

D’un air malicieux, elle me provoqua sur le fait que la ferme était un endroit fait pour moi. C’était clair que je m’y étais éclaté, moi, à la ferme, et ça ne m’avait pas déplu de travailler aux champs. J’ai rencontré des gens et surtout je ne me suis jamais ennuyé, alors pourquoi regretter un moment pareil ? Dans un haussement d’épaule, accompagné d’un petit sourire, je ne pus m’empêcher de lui lancer : « Que veux-tu, je m’adapte à tout type de milieu ! Et pour info, j’attire les nanas en toutes circonstances, que je sois fermier ou non… tu es la mieux placée pour le savoir ! » Lui dis-je d’un air espiègle tout en lui faisant un petit clin d’œil complice. Ouais, il y avait un an, on était dans une toute autre situation tous les deux, et il y avait aussi eu beaucoup de sous-entendus tout au long de l’année. Bref, je savais qu’elle comprendrait mes « non-dits ».

J’entrai alors dans la maison après son petit jeu, qui annonçait la couleur pour la journée. Évidemment, une fois à l’intérieur, la provocation et les remarques étaient toujours de mise, mais on se connaissait assez pour savoir que nous tournions tout à la dérision, l’un comme l’autre. Lorsqu’elle prit son air curieux, cherchant à voir où se trouver un mec ultra canon, je me mis à rire en roulant des yeux, reposant mon regard amusé sur la belle brune alors que celle-ci sourit de façon angélique. Quelle peste celle-là… j’adorais ça ! « Je le vois dans tes yeux que tu sais qui est ce mec, tu louches sur moi depuis tout à l’heure ! » Lui dis-je avec un large sourire. Bon, ok, mes chevilles grossissaient en permanence, mais j’étais ultra sûr de moi, et surtout face à Chloé, entre autre, alors où était le mal ?! Je lui fis un petit haussement de sourcils assuré avant de jeter un petit regard chez la jeune Roxen.

Evidemment, nous nous charrions encore et toujours, sur tout et n’importe quoi. C’en était devenu une habitude entre nous. Je ne savais pas tellement si je devais la prendre au sérieux quand elle me dit qu’elle m’aimait beaucoup et tout le tralala. Quoiqu’il en soit, je ne pus m’empêcher de sourire, toujours amusé, passant un bras sur ses épaules tout en bombant le torse. « Évidemment que tu m’aimes beaucoup, je n’en doutais pas un seul instant ! Je suis un élément important de ta vie, je l’avais bien compris ! » Mon petit sourire satisfait se faisait un plaisir de s’installer sur mes lèvres alors que je la relâchais, posant un regard malicieux sur la jolie brune. Ah, ce que j’aimais quand elle me brossait dans le sens du poil, surtout qu’elle se doutait que mon égo n’en serait que grossi ! Avec un petit haussement d’épaules, faisant une légère grimace, j’ajoutai : « T’es pas mal non plus, mais j’veux pas que tu te fasses des films ! » Finis-je de dire dans un petit rire. Oh, elle savait très bien que je n’étais pas indifférent à ses charmes, mais faire des compliments à tort et à travers, c’était loin d’être mon genre, même si mon regard me trahissait la plupart du temps. Comme à l’heure actuelle d’ailleurs, me rendant compte que je m’étais attardé quelques secondes de trop sur le beau visage de ma partenaire de la journée. Je souris alors, embrayant sur un autre sujet : le chantage. Ouais, si elle voulait que je joue un pauvre malheureux, faudrait que j’ai quelque chose en échange. Je ne donnais pas sans recevoir, où sinon fallait avoir de bons arguments… j’étais un ange ! Ahah, heureusement que tout cela était basé sur le ton de l’humour, sinon elle savait très bien que pour elle, tout comme pour mes proches, je n’attendais rien en retour pour rendre service. Pour les autres, fallait avoir un peu de cartes en mains quand même, je n’étais pas un idiot, il fallait que j’ai un enrichissement personnel à la chose ou que cela m’apporte quelque chose de concret, sinon aucun intérêt ! Que voulez-vous, en bon égoïste que j’étais, il fallait toujours avoir une idée derrière la tête, et je ne me laissais jamais mener par le bout du nez. Nan, il était pour moi le rôle du gars qui maîtrisait et contrôlait tout, et je le gérais très bien !

A sa question sur la façon de me payer, je secouai la tête de façon négative, affichant un petit sourire amusé. « Tu rigoles ? Quelques noises pour le grand Matthew ? Tu es loin de pouvoir te payer mes services ma belle ! » Bon, ok, cette phrase pouvait avoir un double sens, et en la disant je compris de suite que Chloé aurait sûrement les idées mal placées. Mais pour une fois, c’était le sens premier que j’avais voulu donner à cette phrase, et non un éventuel sous-entendu… mais bon, dans le jeu c’était assez drôle !
Par la suite, je la suivis jusqu’à la cuisine, laissant voir la salle à manger. Je regardai d’un œil distrait sans faire vraiment attention. Oui, bon ben fallait le savoir, je n’étais pas très observateur et je restais concentré sur ma venue ici, soit la belle Roxen. Elle me fit face en s’asseyant sur un des meubles de la cuisine alors que je lui demandais quels étaient ses plans pour la journée. Je me posai tout contre un des meubles, posant mes deux mains sur celui-ci, alors qu’elle me disait qu’elle avait une idée d’endroit où aller. Bien bien… mais où ? La fin de sa phrase me fit sourire, et j’acquiesçai d’un signe de tête, juste pour l’embêter un peu plus. « Bon, eh bien allons voir cet endroit, bébé Roxen ! ». Pour répondre à sa dernière affirmation, comme quoi être avec elle était un bon projet, je me redressai, roulant des yeux d’un air amusé : « Bien sûr, j’serais pas là sinon ! Mais j’pensais plutôt que c’était moi qui te faisais grâce de ma magnifique compagnie… » Je haussai des épaules d’un air innocent. « Chacun son point de vue ! ». Après ses mots, Chloé me regarda avec beaucoup d’intensité et je lui souris, sincèrement cette fois-ci, continuant d’échanger ce regard avec elle pendant quelques secondes. Le silence entre nous n’avait jamais été gênant, peut-être parce que beaucoup de choses passaient entre nous lors de ces moments, que parfois nous n’avions pas besoin de parler pour se dire les choses. C’était ainsi, et ça l’avait toujours été. Passer cette journée avec elle, c’était ce que je voulais, et j’en profiterai à fond, c’était certain. Je soutins alors son regard avant de lui tendre la main pour la faire descendre de son perchoir, bien que je sache qu’elle n’avait pas besoin de ça. C’était une façon de lui dire que j’étais prêt à partir dans ce fameux endroit.

Elle prit alors ses affaires et pour ma part… ben, je ne pris rien. Il faisait bon, j’étais en tee-shirt, et j’avais toujours ce qu’il me fallait dans mes poches, pas besoin de plus s’encombrer ! L’adulte responsable et dominant ?! Ca c’était vraiment hilarant et je ne me privai pas de lui faire remarquer en lâchant un petit rire malicieux. « Prêt pour transplaner, mais par contre va falloir que tu me la présentes, cette adulte responsable et dominante, parce que perso je ne l’ai pas encore rencontré ! ». Ouais, approuver une telle chose n’était pas dans mes objectifs, et elle s’en doutait bien !

Chloé m’attrapa le bras et, rapidement, nous disparaissions de sa maison et nous nous retrouvions dans un endroit qui m’était totalement inconnu. J’avais eu le temps de fermer les yeux au moment où elle m’avait saisi le bras, du coup je les ouvrais doucement alors que le sol refaisait surface sous mes pieds. Etrangement, je n’avais éprouvé aucune nausée, nous ne devions donc pas avoir été bien loin. L’air était plus frais mais rien de bien gênant, être en tee-shirt était encore agréable. Il y avait plus de vent, c’était certain, mais j’y étais très bien habitué, à Stirling ce n’était pas ce qui manquait ! Alors que je me tournai pour voir ce qu’il y avait derrière moi, je fus surpris de voir que Chloé nous avait amenés à une fête foraine. Vraiment ? C’était une blague ? Parce que c’était quand même pas l’endroit auquel je rêvais depuis un certain temps… Mon regard se posa alors sur la belle brune et je pus remarquer que ce petit désagrément n’était pas prévu au programme. Quelque part, ça me rassura, elle n’était pas totalement suicidaire ou totalement délurée au point de nous amener de son plein gré dans ce genre d’endroit, rempli de sens pour nous. D’un autre côté, je savais que ça lui provoquerait de mauvais souvenirs, et ce n’était pas le but de cette journée, du coup c’était à moi de faire quelque chose… j’aimais la voir rire et sourire, hors de question qu’il en soit autrement ! Les yeux toujours écarquillés, elle m’avoua que cela n’était pas prévu. Mouais, ça je m’en doutais… Son visage parlait de lui-même ! Elle ajouta que sa mère avait dû oublier ce « petit » détail. Euh, ce n’était pas si petit que ça, pour mon humble avis, c’était même énorme ! De la pure boulette quoi ! Je voyais qu’elle était totalement tétanisée, du coup je me pris en main pour passer à autre chose. Pour elle, je serais prête à faire quelques efforts...

Je passai mon bras sur ses épaules et l’entraîna un peu à l’écart, afin qu’elle soit dos à la fête foraine. « Bon, on est là pour s’amuser, tous les deux. Alors je te propose trois options, et je te promets que la journée sera parfaite dans les trois cas. Tu veux en savoir plus ? » Je lui souris malicieusement sans attendre sa réponse, ne la lâchant pas. « Alors, soit on affronte cette fête foraine tous les deux, afin de faire face à nos mauvais souvenirs et à en construire de nouveaux qui seront plus appréciables. Je t’assure que je suis assez fort pour faire en sorte qu’on s’amuse, crois-moi ! » Je lui fis un petit clin d’œil complice, continuant : « Soit, on se dirige plutôt par-là, afin que tu me fasses visiter cette partie de la côté… » Dis-je en désignant d’un large geste de la main la mer et ce qui l’entourait. « Soit, on choisit un autre endroit. Dans tous les cas, je veux te voir sourire, et je veux que tu passes une bonne journée. » J’ajoutai avec un sourire satisfait, la tenant toujours par les épaules : « Enfin, tu es obligée de passer une super journée, tu es avec moi ! »


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMar 25 Aoû - 14:33




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Un vrai plaisir de le voir arriver en souriant et prêt à passer une bonne journée. Avec Matt, il ne pouvait en être autrement et je sentais bien la petite journée qui débutait. Nous avions d’abord échangé quelques bêtises, sur le pas de la porte avant de nous concentrer sur la ferme. Mouais, disons que je suis un peu plus enthousiaste pour l’Université mais pourquoi pas ! Le moment avait été cool, sans plus. Matt, de son côté, avait l’air d’avoir énormément apprécié les instants à la ferme. C’était parfaitement son genre, de s’amuser dans n’importe quel cas.
Ses justifications et sa façon d’être sûr de lui me faisait également bien rire. En croisant les bras, j’écoutais ce qu’il avait à me sortir concernant ma remarque sur l’odeur de la ferme qui l’empêcherait d’attirer des nanas : « J’vois pas de quoi tu parles… J’étais naïve à l’époque et sûre d’avoir trouvé un charmant petit étudiant ! » Je haussais les épaules d’un air innocent. Cette petite histoire n’était pas si ancienne et en plus… je lui avais servi le même mensonge en m’ajoutant quelques années supplémentaires. Pour continuer sur la lancée des petits sous-entendus j’ajoutais : « C’est fini maintenant… » Ou pas. Nan, il était toujours charmant et presque étudiant pour de bon, cette fois.

Nous étions ensuite entrés dans la maison, non sans continuer de nous charrier un peu. Ma fausse recherche du ‘mec ultra canon’ me rendait fière de moi car j’avais trouvé un petit moyen pour lui laisser entendre que je n’avais remarqué aucun beau mec… sous-entendu : ‘surtout pas toi, Riddell’. C’était complètement faux et le petit malin savait parfaitement ce que j’en pensais. Pas question de lui dire, juste le lui faire comprendre par un petit sourire en coin. Avec ça, impossible pour lui de prouver que j’étais d’accord à 100% sur le fait qu’il n’était pas mal du tout. Il pouvait me l’affirmer, je comptais nier le plus possible.
Ne lâchant pas l’affaire, mais étant quand même légèrement cruelle, je répondis à son exclamation suivante en disant : « Oui, je crois savoir qui est ce mec… mais si je louche sur toi, c’est simplement car tu es la seule personne à regarder ici… ». Je profitais ensuite de son approche près de moi et de son bras autour de mes épaules pour lui donner un petit coup de coude. ‘Un élément important de ma vie ? Ben voyons, JE suis un élément important de ta vie mais tu fais semblant de ne pas le savoir ouais !’ pensais-je tout en conservant un petit sourire malicieux sur les lèvres en le regardant. Je croisais les bras une deuxième fois en lui demandant avec un air presque déçu : « Pas mal ? C’est tout ?! Le mec ultra canon que je recherchais tout à l’heure ne dirait pas simplement…. « pas mal », il faut vraiment que je le trouve ! » . C’était monnaie courante, entre nous, de nous auto-lancer des fleurs en dénigrant un peu l’autre. C’était à celui qui aurait le dernier mot, qui trouverait une réplique encore plus forte que la précédente. Le tout avec de nombreux petits sous-entendus dont nous avions le secret. Le chantage était régulièrement de mise aussi, mais le petit fourbe essayait toujours d’avoir l’avantage. Je ne me laissais pas berner aussi facilement, jamais !

Sa réplique sur le paiement que je lui devais me fit éclater de rire. J’avais eu l’esprit mal placé en sortant ma propre phrase et la sienne n’était pas mieux. Autant rester dans le jeu jusqu’au bout ; mais j’étais bien incapable de ne pas me marrer de la situation. Voilà que monsieur jouait les difficiles. « Hum, je prendrai les services de quelqu’un d’autre. Je ne vais pas avoir de mal à trouver de bons services. Quelqu’un qui mérite mes noises, par la même occasion ! » Je terminais par un petit sourire, me calmant un peu sur le rire. Je croisais les jambes, assise sur un meuble de cuisine. Je n'avais aucun doute sur le fait que je lui plaisais mais je connaissais assez bien ses petites combines pour savoir qu'il ne dirait rien qui puisse me flatter un peu trop.

Nous avions d’assez bons souvenirs ensemble et profiter d’un petit moment de silence pour l’observer me rappelait cet aspect des choses. La différence venait sûrement du fait qu’avant, j’avais l’impression de le draguer en le fixant pendant plusieurs secondes, et par conséquent, de ne pas respecter sa situation. A présent, je n’avais plus vraiment à y penser…. jusqu’à la prochaine ! (ahah !) « Je te présente l’adulte responsable et tu me présentes le mec ultra canon, qu’est-ce que t’en dis ? C’est moi qui y gagne dans l’histoire mais… tu vas t’en remettre ». Je lui lançais un dernier petit regard amusé avec l’air de dire ‘ouais… ou alors on reste tous les deux et c’est bien comme ça’ puis j’avais pris son bras, n’ayant pas manqué de l’entendre dire qu’il était prêt.

Nous avions transplané sans trop attendre et avions atterri dans un endroit qui était bien celui que je convoitais, mais qui n’avait rien à voir avec mon souvenir car une fête foraine avait pris place à cet endroit même. Tentant de me justifier au mieux, je n’avais pas bougé après avoir transplané, restant sur place à observer la scène.
Je ne me sentais ni complètement perturbée par la situation, ni totalement bien face à ce genre d’endroit. Rien ne craignait, je le savais parfaitement mais bien sûr, les souvenirs revenaient inévitablement. Matt m’attrapa par les épaules pour m’entraîner un peu plus loin et me parler. Il avait réagi beaucoup plus vite que moi et ce qu’il me disait témoignait d’une faculté supérieure à la mienne à réagir dans des situations….étranges. Quelques mots en particulier furent bien clairs dans mes oreilles lorsqu’il m’adressa la parole : s’amuser, journée parfaite, affronter, souvenirs appréciables, sourire et bonne journée. Toujours dos à la fête foraine, je pris quelques instants pour réfléchir, regardant un instant la côte, presque vide de monde par rapport à la fête foraine, et laissant apparaître un léger sourire, laissant planer encore un petit silence. Je redirigeais ensuite mes yeux vers le jeune homme, un sourire amusé au coin des lèvres : « Option numéro 1 ! Les mauvais souvenirs n’ont pas eu lieu ici même… » Je haussais les épaules : « Je suis sûre que l’on peut traverser cette fête foraine en riant comme on a l’habitude de le faire…. je te ferai visiter tout ce que tu veux après ! Deal ?! » Je penchais légèrement la tête et le pointais soudain du doigt avec mon index tout en me retenant de rire et ajoutais, en rapport avec ma dernière exclamation : « Hey ! tu as eu l’esprit mal tourné là, non ? » Je riais de bon cœur cette fois car je venais d’inventer ça, pour l’ennuyer un peu. Je glissais ensuite ma main dans la sienne, de manière furtive, pour l’entraîner en direction de la fête foraine en lui disant : « Viens, il faut la commencer sans attendre, la super journée. »
En réalité, l’ambiance de la fête foraine me hérissait un peu le poil mais c’était supportable ; Il n’y avait pas tant de monde que cela, finalement. J’avais juste eu l’impression que l’endroit était bondé, à cause du choc et de la surprise, mais il n’en était rien. A cette heure-ci quelques familles trainaient avec des enfants qui profitaient encore des vacances d’été…. rien de bien affolant.
Après avoir fait quelques mètres en entraînant Matt, je m’arrêtais brusquement tout en me retournant vers lui. J’avais déjà le diable au corps, complètement agitée (cinglée, diraient d’autres) et c’était un avantage. Sans ça, il aurait été possible que je réagisse autrement face à cet endroit et ces souvenirs…. Je le percutais un peu en m’arrêtant, le temps qu’il s’arrête également : « Oups ! Bon… tu veux me voir sourire, pas vrai ? Tu l’as dit…. alors je te lance le premier défi du jour qui consiste à aller jouer à la pêche au canard, là-bas, tu vois, là où il y a trois gosses. T’y vas tout seul et tu te débrouilles pour justifier ça à la nana qui tient le stand. » Je m’étranglais de rire d’avance en pensant à ce que j’allais ajouter : « Bon tu peux dire qu’elle t’a tapé dans l’œil, c’est autorisé, mais elle n’est pas très jolie …. », je roulais les yeux d’une manière entendue. « Débrouille-toi. » Je lâchais sa main que j’avais gardé dans la mienne jusque là avant de lui faire un petit clin d’œil en lui disant : « A tout de suite, je ne bouge pas d’ici. » Aussi curieux que cela puisse paraître, en lui disant ‘je ne bouge pas d’ici’, c’était aussi une manière de lui dire de ne pas oublier de revenir vers moi. Je n’avais pas l’assurance espérée dans cet endroit mais je faisais mon possible pour ne pas le laisser paraître.



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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMer 30 Sep - 12:21

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
C’était sympa de se dire qu’avant d’aller à l’Université, j’avais une journée devant moi où je pourrai être seul avec la jolie Roxen, j’en profiterai bien. Evidemment, les retrouvailles se faisaient sur le ton de la taquinerie et de l’humour, comme toujours, après tout ça avait toujours été comme ça entre nous.
Rapidement, j’étais entré chez elle, regardant d’un vif coup d’œil où vivait l’ancienne Serdaigle, me préoccupant par la suite plus de la jeune femme que ce qui nous entourait. Normal quoi, je n’étais pas tellement observateur, j’agissais, point barre. Même au sein de sa maison, les blagues fusaient. Enfin, la charrier était un plaisir, et c’était aussi une habitude, ce qui était réciproque ! Je ne pouvais m’empêcher de sourire malicieusement à ses remarques, cherchant à me provoquer pour que je réagisse à ses attaques. En seule réponse, je haussais les sourcils de façon espiègle, gardant mon petit sourire assuré, signifiant que j’étais maître de la situation et qu’elle n’arriverait pas à me piéger la jolie brune !

Avant de partir de la maison des Roxen, nous nous taquinions, une fois de plus, sur les services que je pourrais lui offrir, sous garanti de paiement bien sûr. Je haussai les épaules suite à sa réponse, gardant toujours mon assurance. « Bien, prend les services d’un autre, mais tu seras déçue… très déçue, j’offre tellement plus ! ». Je tentai de garder mon sérieux mais celui-ci ne fut que de courte durée et un sourire amusé vint s’installer sur mes lèvres malicieuses. Oh, non, je n’allais pas la flatter la jeune Roxen, même s’il y avait des choses à dire. Mais, nan, je préférai la voir lutter pour que je la complimente, ça c’était drôle !

Quelques minutes plus tard, nous avions transplané à un endroit qui m’était inconnu, mais qui semblait très familier à Chloé. Elle m’expliqua alors ce qu’était ce lieu mais fut surprise de voir le décor qui s’étendait sous nos yeux. Effectivement, moi aussi je l’étais. C’était loin d’être drôle d’aller dans une fête foraine, après ce que nous avions vécu… trop de mauvais souvenirs, évidemment. Mes yeux se portèrent inconsciemment vers le Grand-Huit, et je ne pus m’empêcher de grimacer. Je faisais en sorte de contrôler mes appréhensions, je n’avais peur de rien, pratiquement, tout du moins je faisais tout pour. Mais là, avec cette attraction, j’avais développé une sorte de phobie, me disant qu’un jour j’y remonterai pour affronter cette peur, mais pas aujourd’hui, c’était trop frais !
J’avais reposé mon regard sur Chloé, voyant clairement que cela n’était pas prévu. Bon, eh bien je devrais prendre le taureau par les cornes pour faire en sorte d’oublier le mauvais souvenir à la belle brune et lui en donner des bien plus agréables en ma compagnie. Je me lançai ce défi à moi-même ! Hors de question que cette fête foraine nous gâche notre journée, nous allions nous amuser, avec ou sans ce petit contretemps !
Je l’entraînai un peu plus loin afin de lui proposer plusieurs solutions face à ce petit malaise. Je la fixai alors que j’attendais une réponse de sa part, afin de savoir ce qu’elle voulait faire. Doucement, un petit sourire apparut sur ses jolies lèvres et je fis de même, par pur soulagement. Quelques secondes plus tard, elle prit enfin la parole, et je fronçai légèrement les sourcils tout en l’écoutant. Lorsqu’elle me dit qu’elle optait pour l’option numéro 1, mon sourire s’agrandit et j’acquiesçai d’un signe de tête, lançant un : « Parfait ! Et t’as plutôt intérêt à tout me faire visiter après ! ». Dis-je tout en lui faisant un petit clin d’œil complice. Je ris alors lorsqu’elle me dit que j’avais eu l’esprit mal placé, répondant juste : « C’est pas mon genre voyons… ». Mais je ne dis rien d’autre, riant toujours avant de regarder de nouveau la fête foraine, surtout que pour être sincère, à cet instant même, je ne voyais pas comment j’avais pu avoir l’esprit mal tourné. Enfin, c’était pour toutes les autres fois…

Rapidement, Chloé me prit la main, m’entraînant d’un pas vif vers les attractions. Une fois au sein de la fête foraine, je devais avouer que je ne me sentais pas le plus à l’aise possible, mais je ferai tout pour ne pas que la jeune femme le voit. Du coup, je lui souris, bien décidé à lui faire passer une très bonne journée. J’étais bon acteur, elle ne verrait pas mon malaise, surtout que je me doutais qu’avec le temps, cela disparaitrait. Brusquement, elle s’arrêta, et je la regardai en haussant les sourcils, lui rentrant dedans par l’arrêt brutal, un sourire espiègle se dessinant sur mes lèvres en la voyant surexcitée.

Premier défi de la journée… ok, ça prouvait qu’elle était prête à s’éclater. Je croisais alors les bras tout en l’écoutant. Bien, elle ne me louperait pas la gamine, mais comme d’hab’, je ne me défilerai pas, hors de question ! Je suivis son regard vers le stand de pêche aux canards. Ouais, ben rien de mal à aller pêcher des jouets en plastique, ça je pouvais gérer. Lorsqu’elle me dit que je pouvais justifier mon approche par le fait qu’elle m’avait tapé dans l’œil, je grimaçai en regardant la nana. Euh, nan, ça ce n’était pas possible… « Hum… nan, j’ai un certain égo quand même ! ». Dis-je en roulant des yeux. Ok, ce n’était pas sympa, mais je m’en foutais, je ne faisais pas la cour à n’importe qui non plus ! Elle lâcha alors ma main et je la repris pour taper dedans. « Ok ma belle, pari tenu, mais tu m’en devras une… cherche bien ce que je gagne pendant ce temps ! ». Je souris malicieusement avant de me diriger vers le stand, le torse bombé.

Arrivé près des canards, et des trois gosses, je m’accroupis près de ces gamins et leur murmurai : « Alors mes grands, vous vous en sortez ?! ». Afin que la jeune femme ne m’entende pas, je leur chuchotai : « J’ai une proposition à vous faire… ça vous dit d’avoir les super pistolets de cow-boy là-bas ?! » Leur montrai-je d’un coup de tête. Leurs visages enjoués et enthousiastes me donnèrent la réponse, et je me redressai avec un petit sourire, en adressant un charmeur à la demoiselle – encore moins jolie de près – qui tenait le stand. « J’apporte mon aide précieuse à ses trois crapules, ma bonté me perdra ! ». Je cherchai alors dans ma poche de l’argent et remarquai que j’avais juste quelques mornilles… la poisse, pas d’argent moldu. Bon, ben faudrait quand même que je la drague celle-là, la loose. Je remarquai son regard insistant sur moi, attendant que je la paye, et je lui souris de nouveau, joignant mes mains devant ma bouche. « Malheureusement, j’ai oublié la monnaie. J’crois bien que vous voir m’a embrouillé l’esprit… » Oh non, draguer était une chose, mais draguer quelqu’un qu’on n’avait pas envie de draguer, c’était carrément horrible ! « Mais bon, je n’peux pas laisser ses gamins sans leurs jouets, alors du coup, je peux vous proposer de vous payer en allant boire un coup ce soir, après votre boulot ?! » Lui dis-je avec mon petit sourire charmeur, la fixant droit dans les yeux. Bingo ! Elle avait craqué ! En même temps, pas surprenant… hum ! Elle me tendit alors une canne et je partis à la chasse. Et d’un canard, et de deux, et de trois… un gagnant ! Je lançai un petit regard amusé à Chloé, levant mon pouce lui montrant que je gérai. J’en attrapai un quatrième, juste parce que j’avais une idée. Après avoir attrapé mes petits canards, je pus choisir mes cadeaux. Voyons voyons… trois pistolets de cow-boy que j’offris aux gamins, ravis de leurs nouveaux jouets, et une panoplie de princesse. Oh ouais, j’allais me venger. Elle tendis alors ce dernier, d’un œil interrogateur, et je lui dis en montrant Chloé : « C’est pour ma sœur là-bas, 5 ans d’âge mental, et encore j’suis gentil… Ah, pas toujours facile ! » Dis-je d’un air faussement triste pour apitoyer la jeune femme. Je relevai alors les yeux vers elle. « On se dit à ce soir… ma belle ! ». Beurk ! Je lui fis un clin d’œil avant de tourner les talons et de regarder vers les trois gamins, me tirant dessus avec leurs pistolets, ravis comme pas possible. Je souris et mimai une attaque avec mes doigts, les tuant l’un après l’autre. Ouais, j’avais des petits frères, je savais ce qu’ils voulaient ceux-là. Bref !
Je revins vers Chloé avec un sourire victorieux, soufflant de satisfaction. « Je suis juste trop fort ! Avoue que je t’impressionne. Alors, je gagne quoi ?! » Dis-je en la fixant du regard. « Ah, et j’ai un cadeau pour toi… » Je lui tendis la panoplie de princesse, avec un diadème, une bague, un collier, un bracelet, et une sorte de baguette bizarre dont je ne voyais pas l’intérêt. Bref, avec un sourire archi amusé, je lui dis : « A toi de me prouver que tu es digne de moi, et que j’ai de la concurrence. Hum… » Je regardai autour de moi puis aperçus le tir à la carabine, avec à son poste un vieux et un jeune. Les yeux pétillants, je me retins de rire lorsque je lançai ce petit défi à Chloé : « Votre mission, si vous l’acceptez, est d’enfiler cette petite parure de princesse, ce qui vous ira à la perfection, et d’aller tirer à la carabine par-là… ». Lui dis-je en lui montrant le stand. Je mis la parure dans ses mains et je me penchai à son oreille, lui disant : « Evidemment, le défi sera réussi si tu arrives à te faire offrir la partie par le petit vieux, avec un rendez-vous en prime, pas le jeune bien sûr. Ah, et il sera d’autant plus validé si tu demandes au jeune de te prendre en photo avec le vieux, avec toute ta panoplie ! ». Je me redressai alors, la regardant avec un large sourire malicieux, ayant hâte de voir comment elle va se dépatouiller de tout ça, sachant pertinemment qu’elle est aussi bornée que moi et qu’elle ne pourra refuser ce défi. J’allais me marrer, surtout que ça me donnait une occasion pour me rincer l’œil sur la belle brune. « Tu seras largement récompensée si tu excelles dans cette mission… je te le promets. » Dis-je en haussant les sourcils de façon espiègle, me pinçant les lèvres, montrant que j’avais un grand intérêt pour elle.


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMer 30 Sep - 20:44




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Nous avions commencé à nous taquiner dès les premiers instants passés ensemble. Ce qui était normal entre nous et surtout lorsque nous n’étions que tous les deux. C’était plus simple et nous ne nous ennuyons jamais. J’avais encore à l’esprit le petit moment passé dans la tour d’astronomie, juste après le décès d’Asling. J’avais pu y voir un autre aspect de sa personnalité même s’il cachait toujours énormément de choses. Il avait été attristé par ce qui s’était passé, par la situation qui nous était tombée dessus, comme un coup de massue. Aujourd’hui, tout revenait à la normale même s’il était impossible d’oublier tout ça. Je me sentais désormais différente tout en étant moi-même. Quelque chose de très important avait bousculé les choses et il fallait avancer avec. La journée commençait donc par un petit tour dans un endroit de mon choix précédé par une petite remarque concernant ses services qui me fit rouler les yeux. Je me mis ensuite à rire avec lui même s’il ne devait pas douter que j’avais mille et uns stratagèmes pour essayer de lui faire dire qu’en fait, il avait envie que choisisse ses services et pas ceux d’un autre.

Nous avions ensuite pris le chemin de Kirkcaldy et c’est avec stupeur que nous avions atterri dans une fête foraine. Ma mère m’avait conseillé cet endroit que nous connaissions toutes les deux assez bien et je n’avais pas hésité une seconde, pensant qu’elle avait raison, mais sans savoir que ce serait une vraie catastrophe. Matthew ne s’était pas démonté, proposant la solution qui sonnait comme un défi, à savoir : ne pas s’enfuir de la fête foraine et affronter les craintes que nous avions forcément tous les deux. J’étais prête à essayer, à ne surtout pas me dégonfler, mais il n’allait pas falloir que je m’approche trop du train fantôme. Je n’étais pas prête à ça, un peu traumatisée mais je savais quand même faire face.
Pour éviter d’y penser, j’avais trouvé le premier défi de la journée en jetant un petit coup d’œil aux alentour. Mon regard s’était attardé sur la pêche aux canards et j’avais lancé les hostilités sans plus attendre : il devait aller jouer à ce petit jeu de gamins tout en trouvant une excuse pour être crédible, ce qui n’était pas gagné d’avance.

L’entendre me dire qu’il n’était pas spécialement pour le fait de draguer la nana du stand me fit sourire. Certes, j’aimais beaucoup l’inciter à faire ces trucs là, mais je préférais encore l’entendre me dire que ça ne pouvait pas être possible. Sûr que j’aurais facilement pu rager intérieurement si la fille avait été jolie et qu’il avait profité de l’occasion pour la draguer vraiment. Il était à moi pour aujourd’hui. Mais j’avais lancé le jeu moi-même ce qui m’amusais plus que tout. Comme je l’avais prévu, il avait accepté le pari et je le regardais se diriger vers le stand, restant loin pour observer la scène en riant comme jamais. Le petit fourbe utilisait les gosses qui trainaient dans le coin pour réaliser sa mission. C’était bien vu, mais je le voyais aussi parler avec la nana et j’étais horriblement curieuse de savoir ce qu’il lui disait. Je manquais de m’étouffer de rire lorsque je surpris le regard de la nana sur lui et surtout, un petit sourire au coin de ses lèvres. Je crevais d’envie de savoir comment il avait fait et ce qu’il avait trouvé comme connerie. Il allait me falloir un récit détaillé de tout ça, mais allait-il me dire toute la vérité ? Nous verrions bien. En attendant, je l’avais vu me montrer du doigt à la fille. Le sourire jusqu’aux oreilles, je plaçais mes deux mains sur mes hanches en fronçant faussement les sourcils. Je le regardais revenir et il s’adressa à moi, un sourire victorieux accroché aux lèvres : « Mouais, il t’en a fallu du temps quand même ? Tu n’as pas trop eu l’air bête ? Je n’ai pas eu vraiment le temps de réfléchir à ce que tu gagnes car j’étais bien trop occupée à me moquer de toi mais promis, je tâcherais de trouver quelque chose de bien. » J’avais toujours le sourire, mais ce dernier s’effaça légèrement pour laisser place à une légère indignation toujours amusée lorsqu’il me présenta mon ‘cadeau’. « J’y crois pas ! Je m’en doutais ! Un cadeau empoisonné, tu veux dire ! » Je roulais les yeux en explosant de rire lorsqu’il me lança mon défi. Hors de question de me défiler, de refuser ou de considérer que c’était impossible. J’enfilais aussitôt les bricoles en me sentant parfaitement bête, mais après tout, j’étais sûrement la plus belle princesse du coin ! « Un peu que j’accepte. Tu crois toujours que je vais me défiler, mais il va bien falloir que tu réalises que je suis aussi forte que toi, voire meilleure. ». Je croisais les bras sentant le diadème qui trônait sur ma tête. Je m’approchais enfin, déposant un petit bisou sur sa joue avant de filer en direction du stand, comme une petite gamine, mais surtout déterminée : « J’y vais ! »

J’approchais alors du stand, non sans lancer un dernier petit sourire en coin à Matt. Il ne perdait rien pour attendre, mais je l’avais bien mérité avec mon défi pêche aux canards. Je pris un air gêné avant de dire : « Euh….bonjour ! Princesse Chloé. » me présentais-je en riant et en essayant de faire en sorte que les deux mecs ne me prennent pas pour la cinglée de service. Mon idée était déjà bien ancrée dans ma tête et je savais parfaitement comment j’allais essayer de réussir mon défi. Rien ne m’indiquait que j’allais y arriver, mais l’idée y était. Le plus jeune était bien mignon et Matt avait dû s’en rendre compte car il m’avait bien précisé que je n’y gagnais rien à le draguer lui… L’autre était ma cible. Le défi était vraiment très difficile car composé de plusieurs actions bien compliquée à mettre en place : un rendez-vous, une photo ?!!!!! et se faire offrir une partie…. Waouh ! Bien que motivée, je me demandais encore comment j’allais obtenir tout ça, surtout venant de la part du vieux mec.

Je fis un signe de tête assez discret en direction de Matt qui se tenait un peu plus loin avant de dire : « Il fait son enterrement de vie de jeune f…. euh…enfin je veux dire… de jeune garçon ….. enfin j’en sais rien, il se marie avec un homme quoi ! Bref… petite pause dans cette journée remplie de rose et de petits cœurs ! Je me suis dit que ce stand était sûrement le meilleur pour mon petit moment de répit. » Je lançais mon beau sourire à l’homme, le plus vieux, celui vers qui je devais aller et qui était complètement répugnant, à mon goût. Il devait sans doute être au goût de certaines, mais pas de moi ! Il avait un air masculin et j’étais prête à parier gros qu’il laissait traîner un œil lubrique sur toutes les nanas qu’il croisait dans la journée, et ça ne devait pas manquer dans un endroit pareil. Je me penchais en avant, vers le plus vieux en lui disant : « Je ne sais pas comment je vais tenir le choc jusqu’à ce soir… Enfin d’un autre côté, la journée se termine par un passage au bar au croisement de Hill Street et Kirk Wynd, ma délivrance ! Vous connaissez le bar ? » L’homme n’avait pas l’air ultra intelligent, mais au moins, il faisait la conversation. Il venait déjà de rire à ce que je lui avais dit et avait regardé Matthew de travers avant de me dire qu’il savait en effet où se trouvait le bar en question et qu’il connaissait même le propriétaire. Ce que j’utilisais aussitôt pour dire : « Vraiment ?!! Vous devez y être habitué, peut-être qu’on s’y croisera ce soir…. » Je lui lançais un petit clin d’œil avant de fouiller dans mes poches à la recherche de quelques pièces. Par miracle, j’avais de l’argent moldu, reste de la veille à la pizzeria moldue à laquelle j’avais été avec maman. Je posais les pièces sans les compter, espérant qu’il y avait assez d’argent pour une partie et m’exclamais, à l’adresse du mec : « BON, passons aux choses sérieuses. Je vais bien réussir à gagner une petite mignonnerie qui remplacera mon costume ridicule ! » Je lui lançais un nouveau clin d’œil, estimant que ce n’était pas de trop. J’attendis qu’il me prépare la carabine et flippais intérieurement car j’avais fait la nana assurée, mais je n’avais jamais pris ce truc là dans mes mains. D’un autre côté, j’avais un stratagème. Aussitôt prête, échangeant un énième regard amusé vers le mec, je tirais mes premiers coups, volontairement à côté pour ne pas me laisser une seule chance de gagner. A la fin de tous mes coups, je déposais la carabine en grimaçant et repris la petite baguette qui allait avec ma panoplie de bébé en annonçant au mec… : « Bon ben… je maîtrise mieux la baguette magique, je crois » Je haussais les épaules, me retenant d’éclater de rire en me disant qu’il ne s’imaginait pas à quel point c’était vrai. « Tant pis….je vais rester comme ça ! Adieu joli chapeau de cow-boy !» Je scrutais le cadeau en question que j’avais repéré pour une raison bien précise. J’amorçais un mouvement pour m’en aller, à reculons et sans cesser de sourire à l’homme.

Jusqu’à la dernière seconde, j’avais cru que mon plan ne marcherait pas, que je perdrais le pari, mais il m’annonça quand même : « Allez, je vous offre une partie ! Mais c’est bien parce vous êtes une princesse ». I AM A PRINCESS. Premier élément du défi validé ! J’avais envie de le crier, pour que Matt l’entende et je repris aussitôt ma carabine pour faire un nouveau bide et rater à nouveau tous mes coups. En reposant ma carabine, je m’effondrais volontairement sur le comptoir du stand. Je vis du coin de l’œil le plus jeune rire de la situation et je me relevais en riant de bon cœur : « Ok ok, je suis nulle et je mérite de me promener en princesse jusqu’à la fin de la journée…. ». L’homme me fit une proposition que je n’attendais pas en me disant qu’il me faisait cadeau du chapeau de cow-boy, gratuitement, ce à quoi je répondis : « Non non non merci, c’est très gentil mais j’accepte la défaite, pas de cadeau pour aujourd’hui. » mais je pensais « CHLOÉ ROXENNN tu es THE BEST ! ». J’amorçais un nouveau mouvement en me retournant pour partir, lui faisant un petit coucou de la main tout en l’entendant insister sur le chapeau de cow-boy ce qui me donna envie de faire volte-face : « Hum, je veux bien prendre votre cadeau si vous acceptez un petit quelque chose en retour…. » Je lui fis des petits yeux tout en croisant en même temps le regard du jeune qui souriait. « Une petite photo avec la princesse, que vous m’enverrez ce soir, quand on se reverra au bar ? Ca me semble une bonne idée…. Vous avez un téléphone portable ? » Je voyais à son air qu’il me trouvait désormais bizarre…. J’avais été sympa, enjouée au possible pour lui donner simplement l’impression d’être contente d’être là alors que ça n’était pas spécialement le cas, je réalisais mon défi. Je voyais dans ses yeux l’hésitation. Certes, il voulait me donner le chapeau, mais la photo était peut-être l’élément de trop. J’ajustais mon petit collier de princesse, sans le quitter du regard et en insistant : « En souvenir du meilleur instant de cette journée… ? » Bingo ! J’avais obtenu gain de cause et je revins sur mes pas tout en continuant de rire pour lui laisser comprendre que j’étais contente. Je me penchais alors vers lui alors qu’il donnait le portable au jeune homme qui semblait partagé entre l’amusement et l’étonnement. Je surpris le regard du vieux se diriger vers ma poitrine et je commençais à pâlir sur place. Hé ho ho ho, du calme, je voulais ma photo pour réussir mon défi et dégager en vitesse pour ne plus jamais le revoir ! Matt n’aurait jamais la photo en question, mais il allait bien voir que cette phase du défi était réalisé, non ? La photo faite, j’attrapais le chapeau et leur fit un dernier sourire éclatant en leur disant : « Merci les gars, c’était cool ! A …. ce soir ! » Dernier clin d’œil vers mon copain du stand de tir, dernier pour toute la vie.

Je retournais à toute vitesse vers Matt, fermant ma veste et tirant dessus derrière pour ne pas donner l’occasion au vieux de mater une partie de mon corps. Je m’écriais alors : « Là !!! Défi effectué ! Et pour ton information, je suis une fée, pas une princesse. Il manque les ailes ? Où sont mes ailes ?! » Je me collais à lui avant de l’entraîner par le bras pour avancer tout en lui donnant le chapeau de cow-boy : « Tu as été vraiment pas mal dans ton défi cow-boy, voici ton premier petit cadeau ! Quant à moi, j’ai été exceptionnelle sérieux ! Qu’est-ce que tu en penses ? On fait une petite trêve, je pense qu’elle est méritée, nan ? » Sincèrement là, j'avais donné pour réussir le défi. Si l'homme avait été trop sérieux, pas réceptif ou tout simplement idiot, il était clair que le défi serait loupé. J'estimais donc qu'il était aléatoire, mais mon talent avait dépassé les bornes. Ce qui était sûr et certain, c'était que je venais de m'éclater, tant en le regardant faire son petit défi avec les gosses qu'à me torturer l'esprit pour essayer d'embobiner le mec du stand de tir. J'avais même oublié ma crainte et mes réticences à être dans cet endroit, l'espace d'un instant. Que pouvions-nous craindre ? Le mal avait été fait et il y avait très peu de chances pour que les événements se reproduisent, surtout ici, dans un endroit relativement insignifiant et rempli de moldus.

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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMar 6 Oct - 14:53

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
La fête foraine. Qui aurait pu penser que j’aurai pu pouvoir m’y amuser de nouveau, après si peu de temps ?! Pas moi en tout cas. Oh, je n’avais aucun doute sur le fait que j’y retournerai un jour, m’y éclatant et arrivant à passer au-dessus des derniers évènements. Mais voilà, je me disais que je me laissais du temps, que nous nous laissions du temps. Enfin, ce n’était sans compter cette surprise de retrouver au beau milieu de cette activité, sans que nous l’ayons choisi, l’un comme l’autre. C’était peut-être l’occasion de remonter à cheval plus tôt que prévu, prenons ça comme une opportunité et faisons en sorte de construire de superbes souvenirs, nan ?!

Très vite, Chloé m’avait lancé un petit défi. Enfin, un bon défi en fait. Est-ce que j’étais surpris ? Pas du tout, sur ce genre de chose, elle ne perdait pas le nord, et je devais avouer que j’adorais ça. Faire des choses plus stupides les unes que les autres, c’était mon truc, et je me débrouillais même pas trop mal. Et j’étais aussi très doué pour rendre la pareille… elle le savait bien la jolie brunette !
Quoiqu’il en soit, j’avais relevé le défi haut la main, non pas sans quelques difficultés. Ouais, draguer une nana qui ne m’attirait pas, pas forcément agréable, mais comme j’étais un bon acteur, la nana n’y avait vu que du feu ! Ahah, quel homme horrible je faisais… dommage pour elle !
Je l’avais donc rejointe avec un petit sourire victorieux sur les lèvres, affichant mon air satisfait avec fierté. « Du temps ? Tu déconnes, c’est juste que tu as trouvé ça long parc’que je te manquais, voilà tout. » Dis-je tout en haussant doucement les épaules malicieusement. « Carrément pas, j’ai fait sensation, je suis sûr que la nana attend avec impatience son rendez-vous de ce soir… si seulement elle avait été mignonne, je l’aurais enlevée sans aucun scrupule et t’aurait lâchement abandonnée. » Je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire angélique, en profitant pour la charrier un peu, la mettant quelque peu en compétition avec une jolie nana, qui n’existait pas. Bon, bien sûr, je n’étais pas insensible à la beauté féminine, loin de là, une sorte de petite faiblesse chez moi, mais je n’aurais bien sûr pas abandonné la belle Roxen, j’aimais bien passer du temps avec elle, et la compagnie d’aucune jolie nana ne pourrait rivaliser aujourd’hui.
Lorsque je vis son sourire légèrement s’effacer à la vue de mon cadeau, mon sourire à moi ne put que s’agrandir. « Arrête, j’suis trop cool comme mec, je t’offre des cadeaux, t’en plains pas ! ». Ahah, et un cadeau si merveilleux ! Elle explosa alors de rire et je la regardai, satisfait de moi, lui énonçant son prochain défi, juste pour me venger. Elle mit alors la parure et je ne pus m’empêcher de rire tant c’était ridicule ! « Bon courage petite princesse, tu vas en avoir besoin ! ». Je la laissai gentiment me déposer un baiser sur la joue, la regardant avec un certain amusement se diriger vers le stand où elle devait faire son show.

Je m’adossai alors à un lampadaire, croisant les bras et observant la jeune femme. Pas trop loin, pour pouvoir un peu entendre et voir au mieux, mais pas trop près, pour ne pas se faire tricard !
De longues minutes, je regardai le petite spectacle de Chloé qui, je devais l’avouer, semblait bien se débrouiller. J’aurai tellement aimé savoir ce que les deux gars pensaient d’elle, juste pour me marrer encore plus que j’étais déjà en train de le faire. Moi, moqueur ? Si peu si peu… ahah, jamais elle n’oubliera ce moment, je ferai tout pour ! Je ne savais pas ce qu’elle leur avait dit mais les mecs me regardaient de façon très bizarre. Peu importe, je n’avais pas été cool avec elle non plus sur ce que j’avais dit à la fille de la pêche aux canards, je lui accordai la possibilité de raconter des conneries aux gens, même si je sentais que ce n’était rien de valorisant pour moi. Je me renseignerai par la suite, chose sûre… et en fonction de la réponse, je verrai si je dois me venger ou non !
Elle était en train de tenter de viser, et les échecs sur échecs me faisaient royalement rire. Soit elle jouait le jeu, et c’était bien visé, soit elle était elle-même et elle était carrément nulle ! Dans n’importe lequel des cas, je riais bien ! Elle fit mine de partir, pour je ne sais quelle raison, mais fut rappeler par le plus vieux des hommes. Ok, elle avait l’air de gérer… mais la scène était carrément risible, cela me restera en mémoire ! Et elle tenta, encore et encore, jusqu’à qu’elle loupe mais que l’homme lui offre quand même le chapeau de cow-boy. Vraiment ? Chanceuse va ! Enfin, vint le tour de la photo, et là je vis clairement que le bonhomme se méfiait… que voulez-vous, Chloé venait d’être prise pour le folle qu’elle était, et moi j’étais toujours bidonné ! J’espérais pouvoir l’avoir, cette photo !

Quelques minutes plus tard, Chloé était de retour à mes côtés, tout sourire et fière de son numéro. Un sourire sur mes lèvres, je la regardai malicieusement, me demandant comment elle allait se vanter auprès de moi pour avoir réalisé le défi que je lui avais lancé.
« Une fée ? Nan nan… » Dis-je tout en secouant la tête de gauche à droite. « T’es une princesse qui a volé la baguette d’une fée, voilà tout ! » Lui lançai-je avec un petit sourire alors qu’elle m’attraper par le bras afin que nous allions à l’écart des deux stands où nous venions de traumatiser leurs propriétaires. Elle me tendit alors le chapeau de cow-boy que je mis immédiatement, bombant le torse avec un petit sourire espiègle. « La classe ! Je suis le plus grand cow-boy de l’Ecosse… si ça ça n’envoie pas du lourd ! » Dis-je dans un petit rire. « J’avoue j’avoue, t’as géré princesse, mais j’aurai bien aimé avoir la photo. Ah, et aussi, tu leur as raconté quoi sur moi, sérieux ils me regardaient bizarrement. » Dis-je en faisant la grimace avant de détacher mon bras de son emprise et de le passer sur ses épaules, arrivant près d’un stand de barbe-à-papa. « Tu as raison, une petite trêve… et pour te récompenser, je t’offre une barbe-à-papa… » Je reposai mes mains sur mes poches, me rappelant que je n’avais de sous, et dis avec un petit sourire. « Enfin, c’est la belle nana – oui, là elle l’était vraiment ! – qui tient le stand qui va nous les offrir… ». Je fis un clin d’œil à Chloé, l’abandonnant un court instant et allant faire mon beau-parleur avec la jeune femme. J’avais un certain don avec la gente féminine, et après lui avoir fait quelques promesses alléchantes, l’invitant – elle aussi – à boire un coup ce soir-même, je repartis avec deux belles grosses barbes-à-papa pour « ma sœur » et moi.
Avec, de nouveau, un sourire victorieux, je tendis la plus belle des barbe-à-papa à Chloé, repassant mon bras libre sur ses épaules et l’embarquant un peu plus loin. « Heureusement que personne ne nous connait ici, sinon on n’pourrait pas se faire offrir autant de choses… » Dis-je malicieusement, avant de piquer d’un geste vif un peu de la barbe-à-papa de la belle brune. Quoi ? C’était toujours meilleur chez l’autre !


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyJeu 8 Oct - 21:12




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Je ne voyais pas comment je pouvais passer une mauvaise journée en compagnie de Matthew. Ça n’était jamais arrivé et n’arriverai sans doute pas. Les difficultés passées ne nous empêchaient pas de voir le bon côté des choses et d’avoir le sourire. Je ne voyais que ça pour continuer à avancer. Pour ma part, j’avais parfois du mal, submergée par l’injustice de la situation et par l’absence de réponse à mes questions. Certes, Poudlard était plus sécurisé qu’avant pour éviter tout incident, mais cela ne nous disait pas pourquoi tout cela était arrivé…. Nous étions au mauvais endroit, au mauvais moment ? Je n’avais que cette ‘excuse’ et j’attendais parfois simplement que mon moment de nostalgie passe de lui-même. Les vacances avaient beaucoup aidé ainsi que le changement et l’Université mais la vie n’était plus la même et la fête foraine était ma hantise.
Manque de chance, ma tentative pour emmener Matt dans un endroit que j’aimais bien s’était soldée par un merveilleux échec et nous avions atterri dans le pire endroit possible : une fête foraine ! A l’instant où nous avions transplané, je n’avais pas cru qu’un moment agréable puisse possible ici et pourtant… nous avions chacun fait un effort et les craintes et les mauvais souvenirs avaient laissé place à des moments de rire.

Le premier défi que je lui lançais m’avait fait rire avant même qu’il ne le réalise. Ce qui était bien avec Matt, c’était de ne jamais le voir refuser quoique ce soit, même quelque chose de légèrement ridicule. Sa part d’autodérision était sûrement l’un des aspects de notre aussi bonne entente, depuis que nous nous connaissions. Je n’avais pu m’empêcher de rire en le voyant revenir, fier de lui. A l’entendre me dire que j’avais trouvé le temps long parce qu’il me manquait, je le défiais du regard en essayant de prendre un air sérieux avant de dire : « Peut-être… peut-être pas… T’aimerais bien que je te dise que c’est le cas…. » Je baissais d’un ton pour ajouter, me rapprochant légèrement : « Encore dans tes rêves ! » Je roulais ensuite les yeux en entendant la suite et ouvrais la bouche d’un air faussement outré en entendant la fin de sa phrase. Quelle saloperie ! « Quoi ?! T’aurais osé faire ça ? » Je n’y croyais pas vraiment, mais un cas de figure pareil me vexerait certainement. Je n’étais pas du genre à exprimer ma vexation tout haut, sachant que j’avais beaucoup de fierté, mais je me serais sûrement battue pour avoir gain de cause et ne laisser gagner aucune mignonne : « De toute façon, je suis plus mignonne que la plus mignonne de tes mignonnes ! Alors tu aurais tout perdu. » Bah ouais… il faut bien se défendre un peu et s’envoyer quelques petites fleurs. Je continuais : « Et j’ai plein d’autres qualités complémentaires alors vas-y, trouve-toi une mignonne et tu vas regretter bientôt ! » Je croisais les bras, jouant la fille qui boude, mais forcément, ça n’était pas vraiment crédible. Il m’avait lancé là-dedans, je pouvais passer des heures à rivaliser ainsi.
Suite à cela, j’avais reçu mon premier petit cadeau de la journée et quel cadeau ! Une panoplie de princesse, parfaite pour me ridiculiser devant tout le monde. Cela m’avait fait rire, assurément. Pour toute réponse à son exclamation qui me disait qu’il était cool et qu’il me faisait des cadeaux, je pinçais les lèvres en souriant, pas certaine que ce soit le cadeau du siècle, mais j’allais m’en accoutumer en ne reculant jamais devant un défi. Avec un petit sourire en coin et un petit bisou, j’étais partie réaliser mon défi sans jamais lâcher. Même si c’était loupé (ouais parce que le défi était quand même dur !) j’avais la détermination et l’envie de tout donner pour le réussir.

Je mis quelques minutes pour parvenir à mes fins et ma chance résidait sûrement dans le fait que le mec était particulièrement bête et manipulable. Ok, j’avouais être contente de revenir vers Matt tout aussi victorieuse que lui. Je répondis à ses accusations injustes de vol par un magnifique tirage de langue. J’étais une fée, une princesse….tout à la fois et surtout la meilleure : « Je suis née pour être une princesse magique et j’ai du niveau maintenant, avec l’expérience » Je roulais les yeux, par expérience, je faisais référence à ce que je lui avais raconté sur mes petites activités d’enfant. J’avais toujours adoré ça, étant gamine. Le voir mettre le chapeau de cow-boy me fit sourire et je ne pus m’empêcher de lui dire : « La classe, en effet ! Tu brûles de retourner jouer avec tes nouveaux amis avec ça, pas vrai ? Ils seraient verts de jalousie là. » Je parlais des petits enfants avec qui il avait joué près de la pêche aux canards. Puis, je grimaçais lorsqu’il me parla de la photo du mec du stand de tir et moi : « Hum… il y aurait des possibilités de voir cette photo mais… si tu y tiens vraiment, tu iras la réclamer toi-même. Je te raconterai après ce que j’ai dit aux mecs…viens on s’éloigne d’abord ! » Le jeune homme avait passé un bras autour de mes épaules et nous avions commencé à avancer. La fête foraine ne me dérangeait décidément pas tant que ça…. Matt m’annonça qu’il m’offrait une barbe-à-papa, ce qui me fit sourire une fois encore. Je venais de me faire offrir par mal de choses par le mec du stand et maintenant, une barbe-à-papa par mon…. Mon quoi ? Ami ? Je ne savais toujours pas…. Par Matt quoi ! J’étais contente mais ce qu’il m’annonça à la fin me fit secouer la tête. Ben voyons ! La belle nana du stand !

Je fronçais légèrement les sourcils et croisais les bras en le regardant aller draguer la fille. Celle-ci était plus attirante que l’autre, il n’y avait aucun doute là-dessus mais j’espérais quand même qu’il loupe son coup, rien que pour me moquer un peu. Pas de chance, il arriva quelques instants plus tard près de moi avec deux barbe-à-papa à la main. Je le regardais revenir tout sourire, n’ayant pas bougé de ma place et me mis à rire de plus belle, incapable de jouer la boudeuse même si je n’étais pas spécialement ravie d’être témoin d’un numéro de drague qui ne m’était pas destiné. Je secouais la tête de gauche à droite, l’air un peu moqueur et amusée. Il me tendit l’une des barbe-à-papa et pour tout avouer, il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour être contente ; je m’exclamais alors : « Hannnn, tu me donnes la mieux ! Attention à toi, tu vas presque devenir adorable. Je ne veux pas être témoin de ce genre de transformation chez toi ; ça me fait peur ! » Qu’est-ce que j’adorais ça, le provoquer avec la mignonnerie, je savais qu’il n’aimait pas ça. « Je devrais remercier la nana mais je préfère que ce soit toi qui bénéficie de mon merci… Je n’ai pas envie d’être gentille avec d’éventuelles rivales ! » Je me retenais de rire avant de finir par dire : « Merci ! »

Nous avions repris notre route et je lançais un petit coup d’œil à la fille du stand, pour la narguer un peu, espérant qu’elle l’ait vu et qu’elle soit dégoutée puis, je repris la parole : « A mon tour d’avouer que tu t’es vraiment bien débrouillé ! Je remarque que tu profites du fait d’être mignon pour obtenir ce que tu veux, ça ne marchera pas à chaque fois ! Elles sont trop naïves… » Je roulais les yeux en riant et en lui jetant un coup d’œil. Je manquais naturellement ma tentative pour l’empêcher de venir piquer ma barbe-à-papa. Je lui donnais un léger coup de coude en guise de plainte en disant simplement : « Hé ! » et expliquais alors : « Je te raconte ce que j’ai dit aux mecs du stand et après, je veux savoir comment tu as fait pour embobiner deux nanas à la suite. Ne me dis pas que c’est tes beaux yeux qui ont fait le travail… je n’y crois pas une seule seconde ; je te vois plutôt leur servir un tas de bobards. Moi j’ai dit au mec que j’étais à un enterrement de vie de jeune fille…. » C’était parti, j’avais envie de partir dans un fou-rire, mais je continuais : « le tien en fait ! J’ai dit que tu allais te marier avec un homme…. Zut ! Je viens seulement de penser que j’aurais pu lui dire que ton futur mari s’appelait Jamie. Bref, il avait l’air de compatir un peu et a compris mon envie de me défouler et de changer de costume…. Non parce que j’ai prétendu me sentir ridicule, mais j’ai fini par adorer être en princesse. » Je lui lançais un grand sourire avant de poursuivre : « J’ai ensuite baratiné une histoire de fin de soirée dans un bar de la ville, je l’ai invité à venir et je lui ai dit qu’il pourrait m’envoyer la photo ce soir. Ce qu’il ne sait pas c’est que je ne prévois pas du tout d’y aller ! » Je me retournais pour regarder par-dessus mon épaule et le bras de Matt, histoire de voir s’il ne traînait pas derrière… ouais je devenais parano, beurk, je n’avais plus très envie d’être près du mec du stand de tir. « J’ai joué la nulle dans l’espoir qu’il m’offre une partie ! Ca a marché du tonnerre mais en fait….j’étais vraiment nulle ! Je n’avais jamais essayé le tir. Voilà en gros. Tu n’es pas vexé, hein ? J’imagine que tu ne t’es pas gêné pour en faire de même pour moi. » Je mangeais toujours ma barbe-à-papa, assez vite pour ne pas lui laisser l’occasion de me la prendre. Nous avancions toujours mais je ne savais pas où cela nous mènerait. J’essayais de ne pas trop regarder les attractions afin d’éviter de voir le train fantôme, s’il y en avait un. La conversation m’aidait à y faire abstraction. « Allez, raconte ! Je veux tout savoir, et aussi si tu apprécies le début de ta journée. Je ne sais pas ce que tu mérites, pour la suite…j’attends de savoir quelles sont les horreurs que tu as dites sur moi. »


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMer 14 Oct - 19:51

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
A la base, je ne savais pas du tout ce que la journée nous réservait, mais j’étais loin de penser que nous nous retrouverions au beau milieu d’une fête foraine. Bon, mis à part la mauvaise surprise du début, j’étais certain de m’amuser avec la belle brune, comme c’était toujours le cas. Il y avait toujours eu une sorte de complicité entre nous, un peu tordue, je l’avoue, mais souvent nous n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre. Quoiqu’il en soit, j’adorais la charrier, la mettre en mauvaise position pour voir comment elle se démerdait, et surtout j’adorais la défier, la tester, juste pour rire encore et toujours !

Cette fois-ci, ce fut la jolie Roxen qui lança le premier défi. La vicieuse ! Enfin, j’aimais ça, un vrai maso ! Qu’on me tourne au ridicule, je m’en foutais royalement, ça m’éclatait même. Jouer un jeu pour s’amuser, rien de mal à ça, surtout que, même si j’avais un égo surdimensionné, j’aimais ne pas me prendre au sérieux… D’ailleurs, je n’étais pas du genre sérieux tout court, alors bon, ce n’était pas difficile pour moi d’aller faire des choses aussi ridicules les unes que les autres.
Je haussai les épaules lorsque, prenant un air choqué, Chloé me demanda si j’aurai osé l’abandonner pour une belle petite nana. « Oh tu sais, je suis faible quand il s’agit de la gente féminine… ». J’avais cependant un petit sourire amusé aux coins des lèvres. Evidemment que je ne la lâcherais pas, mais lui faire croise me faisait bien rire ! Ce qu’elle ajouta me fit abandonner mon petit ton sérieux, riant ouvertement, sachant très bien que la modestie n’était pas Roxen ! « Tu me mets au défi de trouver une mignonne c’est ça ?! Fais gaffe Roxen, j’suis un radar à jolies filles, il n’me faudra pas longtemps pour trouver une belle gonzesse ! ». Et le pire, c’était que tout ça était vrai ! S’il y avait une jolie fille à l’horizon, j’étais certain de la repérer en quelques secondes ! J’étais comme ça, et ce n’était pas maintenant que ça changerait. Enfin, là j’en jouais un peu, juste pour provoquer un peu Chloé, aimant la voir se défendre du mieux qu’elle pouvait. J’adorais ! Surtout quand elle faisait mine de bouder, je la connaissais assez pour savoir que c’était du flanc. Je la poussais alors lorsqu’elle croisa les bras comme une gamine capricieuse. « Aller pleurs pas, le gentil Matt va rester avec la peste Chloé, parc’qu’il est trop bon ce gars ! ». Surtout que j’avais un super défi à lui lancer…

Quelques minutes plus tard, elle revint, elle aussi, victorieuse, et pas peu fière ! « Née pour être une princesse magique ? Rien que ça… Laisse tomber tes rêves ma belle, l’expérience n’y fait rien, t’es toujours aussi nulle dans ce rôle ! ». Ok, c’était encore de la provoc’, mais je ne pouvais m’empêcher. Surtout que je savais ce qu’elle voulait dire par « expérience », et je pourrais la charrier très longtemps sur ce que je savais sur ses affaires de princesses… je ne m’en priverai pas ! Je lui souris de façon angélique, comme pour faire passer la pilule de l’agression sympathique que je venais de faire, puis la laissais poursuivre. Je tournai la tête vers les gamins à qui j’avais « offert » les pistolets en plastique, jouant toujours avec. Avec un petit sourire, et replaçant mon chapeau de cow-boy sur ma tête, je lui dis : « Franchement, ils seraient trop jaloux de mon chapeau, j’vais pas aller les provoquer pauvres petits… même si je leur mettrais la branlée de leur vie ! » Je bombai doucement le torse, montrant que je gagnais toujours, que ce soit avec des gosses, des filles, des adultes… rien à foutre, je devais gagner quoi qu’il arrive, je n’étais pas sympa quand il s’agissait de victoire, un vrai compétiteur mouahaha !
Je l’écoutais attentivement quand elle me parla des gars du stand, me disant qu’elle me raconterait plus tard. Ok ok, j’y comptais bien ! Nous nous étions donc éloignés, jusqu’à arriver près d’un stand de barbes-à-papa. Bon, je n’avais toujours pas de sous, mais j’avais mon charme, ça pouvait fonctionner nan ?! Eh bien oui, ça avait marché ! Ah, que voulez-vous, on ne pouvait pas me résister… même si je savais bien que j’en jouais un peu trop en manquant de respect à ces gentilles petites nanas. Est-ce que je culpabilisais ? Pas du tout, même si j’avais bien conscience que ce n’était pas ce qu’il y avait de plus cool pour elles. Enfin, tant pis, j’avais ce que je voulais, c’était le principal !
Je revins près de la jolie brune et lui tendis la plus belle des barbes-à-papa, tout sourire. Je roulai des yeux suite à ce qu’elle me dit. « Fais attention, si t’es pas sage Roxen, j’te la reprends ! ». Moi ? Adorable ? ‘Manquerait plus que ça, je tenais à ma réputation tout de même. Ahah, nan mais je n’étais pas méchant comme garçon, je pensais juste à moi avant les autres, en temps normal. Ouais, je disais bien en temps normal, car quand il s’agissait de mes proches, on pouvait dire que j’étais quelque peu différent. Avec un petit sourire, j’acquiesçai d’un signe de tête lorsqu’elle me remercia. Ah, quand même !

Nous étions repartis, sillonnant les allées de la fête foraine, tout en mangeant nos gourmandises. A ce qu’elle me dit, je haussai des épaules comme si c’était évident. Bien sûr que je profitais du fait d’être mignon, c’était logique ! « Eh bien sache que ça marche très souvent, alors pourquoi s’en priver ?! » Lui lançai-je tout en la regardant d’un œil malicieux. J’en profitai d’ailleurs pour lui piquer un morceau de sa barbe-à-papa, c’était tellement meilleur chez les autres ! Son petit coup de coude me fit plus rire qu’autre chose. Je l’écoutai tout de même me raconter ce qu’elle avait dit – ou plutôt inventé – aux gars du stand. Je m’arrêtai immédiatement lorsqu’elle me parla d’enterrement de vie de jeune fille… de mon enterrement de vie de jeune fille. Sérieux ? Ces mecs étaient assez crétins pour y croire ? Je ne pus m’empêcher de rire à grand éclat lorsqu’elle me raconta. Pauvres idiots ! « Nan mais sérieux, ils ont cru à ça ces crétins… j’hallucine ! Surtout que je n’ai pas la tête de l’emploi, même si j’imagine que je plais autant aux mecs qu’aux nanas ! » Dis-je tout en prenant un air très assuré, un petit sourire malicieux sur les lèvres. Puis, mon bras toujours sur ses épaules, je l’attirai près de moi lorsqu’elle parla de Jamie. Je lui chuchotai alors : « C’est peut-être un de tes fantasmes ma belle, mais dans tes rêves ! Le p’tit cul de Jamie ne m’intéresse pas ! » Lui lançai-je dans un rire, me rendant compte de l’idiotie de nos paroles. Heureusement que personne ne nous entendait, ça pourrait être tourné à mal… même si au fond je m’en balançais ! Elle ne perdait rien pour attendre la gamine !

Je la regardai, toujours avec un petit sourire, lorsqu’elle me dit qu’elle avait joué la nulle. « T’as joué la nulle ? Menteuse va ! T’as pas eu besoin de jouer le jeu, j’suis certain que t’es vraiment nulle ! » Dis-je en la provoquant du regard. De toute façon, c’est exactement ce qu’elle affirma par la suite, je le savais ! A sa question, à savoir si j’étais vexé, je pris un air sérieux, regardant au loin, faisant exprès de fuir son regard, enlevant mon bras de ses épaules et glissant ma main dans ma poche. « Ben… un peu tu vois, j’aime pas trop qu’on raconte des conneries derrière mon dos. Du coup… ben… » Je faisais toujours en sorte de ne pas la regarder, juste pour ne pas exploser de rire. « Va falloir que tu te fasses pardonner. » Là, je ne pus m’en empêcher, je tournai mon visage vers elle, un sourire amusé jusqu’aux oreilles, ajoutant : « Tu me dois bien ça ! ». Je pris une nouvelle bouchée de ma barbe-à-papa, rebondissant sur ce que j’avais dit aux nanas. « Moi j’ai été un amour, je n’ai dit que la vérité, rien que la vérité… que j’étais avec une nana splendide et que c’était pour elle que je faisais tout ça, elles étaient touchées par l’attention. » Mais oui mais oui, tellement crédible… J’en riais toujours, sachant très bien qu’elle ne me croira pas, mais je me plaisais à lui faire croire. Je finis alors ma barbe-à-papa, balançant le bâton dans la prochaine poubelle que nous croisions. « Nan, mais je t’assure que c’est mon charme naturel qui a principalement joué, pour de vrai ! » Dis-je avec un regard sincère. Puis, j’ajoutai avec un petit sourire : « Et pour bien les séduire, j’ai dit que t’étais ma sœur. Laisse tomber si j’avais dit que tu étais une amie séduisante, tu m’aurais tout fait louper ! » Lui lançai-je d’un ton amusé avant de reprendre : « Mais bien sûr que cette journée me plaît, dès que j’suis avec toi, tout est plus beau ! ». Je roulai des yeux en disant ça avant d’exploser de rire, la poussant légèrement : « Ahah ! Avoue tu y as presque cru ! ». Ce que j’aimais l’embêter. De nouveau, je repassai un bras protecteur sur ses épaules, lui disant d’une voix sincère cette fois-ci, souriant : « Je m’éclate ! Et en très bonne compagnie ! » Je lui fis un petit clin d’œil complice. « Alors… c’est quoi la suite ma belle ? Avoue que j’suis un ange, je mérite la plus belle des journées, nan ?! T’en penses quoi de cette journée avec l’homme parfait ? ». Encore une fois, je fis mon petit sourire autant angélique que charmeur, juste parce que j’adorais ne pas me prendre au sérieux, tout comme elle !


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyVen 16 Oct - 21:34




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Nous nous étions bien trouvés. Cela ne faisait aucun doute. Même si les choses avaient changées pour moi, même si ma vie était différente et un peu plus compliquée depuis la mort d’Asling, rien ne changeait avec Matt et je ne manquais pas de me raccrocher à cet aspect des choses pour rester positive. La journée était bien sympathique, très agréable et bien entendu, le fait qu’il n’était plus avec sa petite amie me traversait l’esprit à certains moments. Bizarrement, la distance qui s’était installée à cause de cette situation était toujours d’actualité même si elle ne nous empêchait pas d’être proches. Est-ce que j’allais m’empêcher de lui lancer des défis ? Oh que non ! Le premier défi qu’il avait fait été réussi, tout comme le mien qu’il me donna en retour. Me ridiculiser ne me dérangeait pas du tout et j’avais vite pris goût à mon petit costume de princesse (comme quoi, on évolue, mais on ne change pas vraiment…).

Le jeune homme prenait un malin plaisir à me faire entendre qu’il n’hésiterait pas à m’abandonner pour une autre fille s’il en croisait une. Ben voyons ! Comme si j’allais me laisser faire. Il me demanda si je le mettais au défi de trouver ‘une mignonne’, ce qui me fit rire d’emblée, mais je rattrapais mon sérieux aussi vite pour lui répondre sur un air faussement défensif : « Non, pas du tout ! » puis, concernant la suite de ses paroles, je conservais mon petit air boudeur pour dire : « M’en fous ! De toute façon, je vais me faire d’autres potes en un clin d’œil et je vais taper dans l’œil de tous les mecs du coin ! Ils seront ravis de passer leur journée avec moi, EUX ! Et ne m’abandonneront pas … » Et me défendant toujours d’un air boudeur (et me retenant de rire quand je croisais son regard), j’ajoutais : « Tu peux chercher, une princesse comme moi, tu n’en trouveras pas ! » Je roulais les yeux à ses paroles où il me traitait de peste, puis, j’étais partie faire mon petit défi, abandonnant la casquette de la boudeuse, fière de lui montrer que je ne flippais pas du tout à l’idée de faire le défi. En réalité, je me demandais sérieusement comment j’allais faire pour mener ça à bien sans revenir avec un échec sur les bras. Dur le défi ! Mais pas impossible ; j’étais revenue toute fière de moi, le sourire aux lèvres et me ventant légèrement de mon succès. A ses paroles, je haussais les épaules d’un air fier et provocateur en lui disant : « Jaloux ! Toi t’es un cow-boy en carton ! » Et toc, une super réplique digne d’une enfant de 6 ans dans les dents. Mais malgré toutes les attaques, je l’aimais bien comme cow-boy. Il se vanta encore une fois en me disant qu’il serait plus forts que les petits gosses mais dans le fond, je l’imaginais bien s’écraser un peu pour les laisser gagner…. Pour ne pas être trop méchant (les pauvres…)

Je ne savais pas vraiment ce qui nous attendait pour le reste de la journée mais je n’avais passé que de bons moments jusqu’à maintenant. La petite barbe-à-papa tombait très bien car j’avais quand même donné un peu de ma personne pour faire le défi. Je n’étais pas dans l’optique de draguer des mecs… du moins, je n’étais pas aussi motivée qu’avant…. Le décès d’Asling m’avait foutu un bon coup au moral et j’avais encore du mal à m’en remettre, préférant être tranquille et ne pas privilégier les futilités qui m’occupaient auparavant et qui étaient haut placées dans mes priorités. J’avais besoin de temps pour réaliser, pour être aussi à l’aise qu’avant et clairement je n’avais pas imaginé qu’un événement puisse être aussi destructeur. Bref, j’avais la plus belle barbe-à-papa et j’en étais très contente. Ses petites menaces pour me la reprendre ne me firent même pas peur et je lui lançais un petit regard, le mettant au défi par le regard d’essayer de me la reprendre. Nous avancions en même temps, toujours dans la fête foraine qui ne me faisait plus grand-chose (mis à part la crainte de voir un train fantôme). Si le drame ne s’était pas produit dans un endroit similaire, j’aurais sans doute pu avoir encore plus de motivation et m’éclater avec tout et n’importe quoi…
Tout en avançant, nous continuions à discuter de nos petits défis terminés. J’avais souligné le fait qu’il utilisait ses charmes pour y parvenir et je n’avais pas manqué de lui faire remarquer. Il me demanda pourquoi s’en priver, ce à quoi je répondis : « Tu triches, c’est la facilité. Essaie d’obtenir la même chose sans en jouer et là, ce sera un véritable défi réussi haut la main » Bah quoi ? Il fallait bien lui répondre ? Je pensais qu’il avait raison de profiter de cela pour arriver à ses fins même s’il y avait de fortes chances pour que ça finisse par blesser quelqu’un un jour.

Le nez dans la plus belle barbe-à-papa de toute la fête foraine, je lui racontais ce que j’avais baratiné aux mecs du stand. Il s’arrêta même tout net lorsqu’il réalisa ce que je leur avais raconté. Je me stoppais aussi, levant les yeux vers lui tout en protégeant ma barbe à papa : « Ah ouais ? Tu crois que tu plais autant aux mecs qu’aux nanas ? Tu veux que je te mette au défi de trouver un mignon ? » Je m’étais défendue quand il avait voulu se trouver ‘une mignonne’ autre que moi et voilà que j’avais l’occasion de tourner la situation à mon avantage !
La fin qui concernait mes soi-disant fantasmes et les fesses de Jamie (qui étaient arrivées là je ne savais comment) me fit énormément rire. Un fantasme pour moi de voir les deux ensemble ?! Euh non… pas vraiment…un cauchemar, peut-être.

A ses petites attaques concernant mon taux de nullité au tir (qui était bien réel, pour le coup), je lui répondis en lui rendant son petit sourire : « Tu ne veux toujours pas admettre mon potentiel ! J’ai dû me forcer à perdre ! » Mais le plus drôle arriva ensuite lorsqu’il fit mine d’être vexé et m’intima de me faire pardonner. Je le connaissais désormais assez bien pour ne pas en louper une ! Le regard fuyant, les mains dans les poches… ou comment se retenir de rire et essayer de rester sérieux. Moi, je ne m’empêchais pas de rigoler, dans l’espoir de le faire craquer et qu’il se mette à rire. Néanmoins, je marchais dans le jeu en lui disant : « Ah ? Et qu’est-ce que je suis censée faire pour me faire pardonner de ce terrible affront ? Ton air de malheureux vexé va commencer à me faire mal au cœur. »

Je riais de plus belle en l’entendant me raconter ce qu’il avait dit aux nanas. Impossible de m’empêcher, je m’exclamais : « Elle est bonne celle-là ! ‘avec une nana splendide et que c’est pour elle que tu fais tout ça’ ?! Je suppose qu’elles ont versé leur petite larme en entendant un tel discours, je me trompe ? La mienne n’est pas très loin. » Oui ou plutôt une larme de mon fou-rire. « Tu aurais vraiment pu dire ça, ça n’aurait été que pure vérité ! Surtout concernant la partie ‘nana splendide’ ». Je l’écoutais ensuite m’expliquer la véritable excuse qui lui avait servi pour obtenir ce qu’il voulait : « Ta sœur ?! » Je roulais les yeux. « T’as vraiment envie que je te fasse passer l’envie de me prendre pour ta sœur ?! » Je l’interrogeais du regard en haussant les sourcils d’un air malicieux. Derrière cette phrase, il avait un gros sous-entendu. J’avais l’impression de ne pas lui en avoir sorti d’aussi explicite depuis longtemps, m’étant faite à l’idée qu’il était avec Éléonore, un point c’est tout.
Matt avait poursuivi en se moquant encore un peu de moi en me disant que tout était plus beau lorsqu’il était avec moi. Il termina en s’exclamant : « Ahah ! Avoue tu y as presque cru ! » Je répliquais aussitôt : « Un peu que j’y crois ! Je suis sûre que c’est vrai, c’est difficile à avouer. » Taquinerie, encore et toujours. Il avait fini par me dire qu’il était content de sa journée, de manière sincère cette fois-ci et cela ne pouvait me faire plus plaisir.

J’étais prête à lui dire ce que je pensais de la journée quand une idée me passa par la tête :
« Hum, tu sais ce que je pense ? Que je devrais te mettre au défi de ne plus te vanter pendant…… une heure ! Tiens eh bien allez, c’est parti, je te mets au défi ! Je pense qu’il te mettra en difficulté celui-là, c’est ce qu’on veut, non ? En revanche, tout compliment SINCERE à mon égard est autorisé et même conseillé si tu veux avoir une chance d’influencer ma décision quant à la réussite du défi. » Je lui jetais un petit coup d’œil, fière de moi avant d’ajouter, le plus naturellement du monde : « Ma journée avec… l’homme parfait – heum - je l’adore ! Pas l’homme parfait, hein, ma journée…. Quoique après réflexion j’aime plutôt bien le mec aussi, ouais, nan en fait si, je l’apprécie encore plus que ma journée. Il est… comment dire, extraordinaire, formidable, mignon, je craque…. ! Oui, tu as raison, c’est l’homme parfait ! Tu es un homme parfait. Je remarque tout de même que tu fais tomber toutes les nanas mais pas la meilleure de toutes, il y a peut-être encore un peu de boulot… » Je tournais le regard vers lui, le regardant dans les yeux. Naturellement, mes paroles n’étaient pas désintéressées mais bien destinées à le piéger pour qu’il se vante et pour qu’il loupe son défi. Pas folle la guêpe. Si j’étais sincère ? Il n’avait pas besoin de le savoir et de toute manière je ne pourrais jamais être aussi catégorique. Personne n’est parfait.
Sa difficulté allait bien me faire rire, je le sentais. Il allait falloir qu’il fasse attention à ses paroles pour ne pas se vanter mais avant ça, je lui demandais : « Tu ne vas quand même pas refuser le défi. Je suis encore cool avec toi car il a une durée limitée.» Je lui lançais un petit sourire, fière, en espérant quand même qu'il refuse le défi rien que pour pouvoir me moquer de son échec monumental. Je glissais un bras autour de sa taille pour le faire avancer en lui disant : « Allez, avance, je te montre ce que tu étais censé voir ici ! N'imagine pas quelque chose de super car c'est simple, mais moi j'aime bien. Ça me rappelle de bons souvenirs. » Je fis en sorte de sortir de la fête foraine en vue de nous faire approcher un peu de la plage. J'ajoutais juste : « Après, on pourra aller où tu voudras ! »




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Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
Voir la jeune Roxen jouer la comédie, me faire croire qu’elle boudait, était juste hilarant ! Ouais, parce que bon, je la connaissais à force, et je savais très bien qu’elle faisait ça pour m’amadouer. Peu de chance pour que ça marche, pauvre petite, j’avais un cœur dur comme la pierre, un insensible né ! Oh, bien sûr, je plaisantais, je n’étais pas totalement fermé à la sensibilité… mais j’en étais assez éloigné tout de même.
La faire réagir en lui disant que ses propos étaient un nouveau défi pour que je trouve une « mignonne » était juste un régal pour les yeux, surtout lorsqu’elle s’en défendit, très vite. Je ris lorsqu’elle me dit qu’elle se trouverait pleins de mecs à qui elle taperait dans l’œil et qu’ils ne l’abandonneraient pas, eux. En soit, c’était quelque chose de réalisable, je savais à quel point le charme de la jeune brune ne rendait pas la gente masculine indifférente. Mais je me devais de me moquer, je ne pouvais m’en empêcher. « Pauvre petite, tu serais bien déçue de voir que tu t’ennuierais avec tous ces mecs, comparé à ce que tu peux avoir avec moi ! » Lui lançai-je avec un haussement de sourcils malicieux, la regardant avec un petit sourire assuré. Oui, j’étais toujours sûr de moi et j’aimais en rire, et je savais que Chloé aussi, alors quoi de mal à ça ?
Lorsque je croisais son regard quand elle me dit que je ne trouverai jamais une princesse comme elle, je penchai légèrement la tête sur le côté, lui lançant un regard signifiant « Vraiment ? » puis je lui dis avec un petit sourire : « Il n’y a que l’expérience qui pourra me le dire. Il faut que je tente d’en trouver une autre pour comparer… ou d’autres. » Provocation, encore et toujours. J’adorais ça, surtout que je prenais un malin plaisir à la voir se défendre !
Sa remarque me fit rouler des yeux de façon amusé, une gamine celle-là ! Enfin, elle me faisait rire, c’était le principal, et j’aimais la voir ainsi, au moins je savais qu’elle s’amusait et c’était ce que nous voulions tous les deux !

Grignoter une barbe-à-papa était purement symbolique au sein d’une fête foraine. J’aimais bouffer, sans aucun doute, mais c’était plus pour amadouer la jolie brune plutôt que pour me régaler de ce nuage rose. Et puis, ça me permettait de l’embêter un peu plus, et ça je ne me faisais pas prier pour le faire ! Nous avions un souvenir de la fête foraine assez sombre, autant l’égayer un peu en en créant des nouveaux bien plus joyeux. Et je trouvais, modestement parlant, qu’on se débrouillait vraiment très bien.
M’accuser d’utiliser mes charmes trop facilement était lâche, sans aucun doute. Mais cela m’amusait, surtout quand la jeune femme me traita de tricheurs. Une fois de plus, je roulai des yeux en affichant un air espiègle. « Impossible, c’est naturel chez moi, je n’peux pas effacer ce contact facile que j’ai avec les nanas. » Mes chevilles allaient magnifiquement bien, et j’aimais jouer de ce petit charisme. Ca avait toujours été le cas, ce n’était donc pas prêt de changer ! J’ajoutai, la regardant : « Tu n’vas pas me faire la morale, pas toi, la princesse qui joue constamment de ses charmes… ». Et ça, c’était on-ne-peut-plus vrai, elle était même sûrement pire que moi, alors shut up ma belle ! Pour ma part, je les utilisais autant que je le pouvais, même si parfois ça pouvait blesser… je faisais en sorte d’éviter cela, je n’étais pas non plus mais un monstre, mais malheureusement parfois il y avait des dommages collatéraux. Ca faisait partie du jeu !

Chloé m’expliqua ce qu’elle avait raconté aux mecs du stand. Quoi ? Sérieux ? Je m’arrêtai net, prenant conscience de ses mots. Sale garce ! Mais au fond, je trouvais ça drôle, j’aurai sûrement fait la même dans son cas. Bien jouer Roxen… mais sale garce quand même ! J’avais réagis avec humour, disant que je devais faire autant d’effets aux mecs attirés par les mecs qu’aux filles. La réponse de la brunette me fit grimacer, secouant la tête de gauche à droite plutôt énergiquement, répondant rapidement : « Nan merci, je passe mon tour, j’ai une certaine réputation à tenir… si tu vois ce que j’veux dire ! » Lui lançai-je enfin avec un petit sourire charmeur.

Moi aussi je savais jouer la comédie, je savais donc faire mine que je boudais et que j’étais vexé (même si cela m’arrivait très rarement… pour ceux qui me connaissaient vraiment, c’était difficilement envisageable !). Pour l’embêter un peu, je pouvais faire mine, même si j’avais bien conscience que Chloé n’y croirait pas une seule seconde. C’était le jeu. Je me retenais de rire, d’autant plus quand elle me demanda ce qu’elle était censée faire pour se faire pardonner. Je posai mon regard sur elle, un large sourire angélique sur les lèvres, lui demandant d’une voix de pauvre petit garçon : « Oh, pas grand-chose, j’suis pas difficile. » Dis-je en haussant les épaules : « Je te laisse carte blanche, mais si tu pouvais me surprendre ça serait vraiment cool ! ». Mon sourire était toujours bien à sa place sur mes lèvres, la fixant d’un regard que je pourrais qualifier d’adorable, me pinçant les lèvres afin de me retenir de rire.

Maintenant, ce fut à mon tour de lui avouer ce que j’avais dit aux deux nanas, et j’en n’étais pas peu fier ! Bon, au début j’avais un peu mitonné, juste pour brosser ma chère Roxen dans le sens du poil, ce dont elle semblait être un peu sceptique. Voyons, pourquoi n’était-ce pas croyable ?! Je haussai les épaules d’un air malicieux quand elle me demanda si elles avaient versé leur petite larme. Oh, elles auraient pu, si je l’avais vraiment fait… Je retins un rire lorsqu’elle dit que c’était en effet le cas, qu’elle était une nana splendide, et je ne pouvais m’empêcher de sourire face à tant de modestie. « Evidemment… ». Puis, je fus contraint de rire en voyant sa réaction concernant le fait que j’avais, peut-être, dit qu’elle était ma sœur. Ca c’était vraiment très drôle ! Le plus hilarant était peut-être le fait qu’elle me fasse passer un message quant à sa dernière question. Je haussai les sourcils malicieusement, ne répondant rien mais me mordant la lèvre inférieure d’un air espiègle tout en la regardant, prêt à exploser moi-même de rire.

Nous étions repartis, alors qu’elle m’interrogeait sur la journée. Bien sûr, en premier lieu, je la charriai et répondis avec humour. Bon, je mis un peu toute cette connerie de côté pour lui dire vraiment ce que j’en pensais mais pas trop longtemps, le trop sérieux ça ne m’allait pas si bien que ça, sauf en cas d’urgence ! A mon tour, je lui demandai ce qu’elle, elle en pensait. Au lieu de vraiment répondre, elle me pondit un nouveau défi… vraiment ? Elle était au taquet la gamine ! Ne plus me vanter pendant une heure ? Oh punaise, ça c’était carrément chaud car, le problème, c’était que je le faisais naturellement ! Je le fixai alors qu’elle était toute contente de me lancer ce putain de défi. J’inspirai et expirai fortement, tournant ma tête à gauche puis à droite, redressant mes épaules comme un sportif le fait quand il se prépare à faire une prouesse. Je tendis mes mains devant moi et fis craquer mes doigts. Enfin, je souris à la joueuse et m’exprimai de façon motivée : « Ok princesse, je vais gérer ce défi à merveille. Les doigts dans le nez… » Puis, je m’empressai d’ajouter, dans un rire : « On est bien d’accord que le défi ne commence qu’après c’que j’viens de dire hein ?! » Dis-je d’un ton amusé, donnant un petit coup de coude complice à la traîtresse. Concernant les compliments sincères, je lui lançai tout en lui souriant malicieusement : « Compliment sincère ? Ok… J’suis tranquille sur ce point-là, pendant une heure je n’aurai pas à mentir en t’en inventant ! ». Humour bien sûr, et encore un peu de provocation, mais juste parce que j’adorais ça ! Je pourrais lui en faire, si elle était sage, mais ça je ne souhaitais pas qu’elle le sache avant l’heure bien sûr, ‘manquerait plus qu’on me prenne pour une bonne pâte !
La belle brune était fière d’elle et cela m’amusait moi-même de voir qu’elle avait géré sur son défi, parce que ça c’était vraiment très dur pour moi de me maîtriser.
Je l’écoutai poursuivre concernant la journée et je me retins à plusieurs reprises de faire une petite remarque, me mettant en valeur… mais je ne voulais pas perdre le défi quoi ! J’étais surpris de voir qu’elle me brossait dans le sens du poil à ce moment-là, me disant des choses auxquelles je ne m’attendais pas. C’était agréable, je ne pouvais le nier, mais j’étais obligé de la charrier, c’était plus fort que moi. « Oh, fais attention Roxen, tu deviens sentimentale-là, je pourrais fondre ! » Dis-je avec un petit clin d’œil complice. Mais, avec un sourire sincère, je lui répondis : « Merci pour toutes ces belles paroles, je suis touché ! ». Je mis ma main sur mon cœur tout en fermant quelques secondes les yeux avant de les rouvrir et d’afficher un sourire espiègle sur les lèvres, me retenant de sortir un truc du genre « Moi aussi je m’aime pour toutes ces raisons… ». Mais nan, encore une fois, hors de question de perdre le défi.
Elle était forte, très forte, mais cette fois-ci moi aussi je voulais me jouer d’elle, et c’était uniquement de sa faute…

Je pris un air sincère, vraiment sincère, et me plaçai juste face à elle, à quelques centimètres de son beau visage. « Ecoute Roxen, tu veux des compliments sincères, et c’est l’heure idéale pour le faire. » Je soufflai doucement, prenant une grande inspiration. Je baissai quelques instants la tête, souriant en regardant le sol, une dernière fois avant de reprendre mon air sérieux et légèrement torturé. Sur ce coup-là, j’étais plutôt fort, et la jeune femme ne pouvait pas déceler mon petit jeu. « J’suis vraiment content de passer cette journée avec toi, une nana splendide comme je l’ai dit tout à l’heure. » Dis-je avec un petit sourire. « T’es vraiment à part comme fille. Y a quelque chose en toi qui me chamboule et c’est difficile pour moi de t’avouer que… que j’ai besoin de te voir. Y a tellement de choses que je voudrais te dire mais… mais… » Je n’en pouvais plus, c’était trop pour moi, et même si la plupart des choses étaient vraies, je le faisais uniquement pour la charrier à l’heure actuelle, et je ne pouvais plus tenir mon sérieux. J’explosai de rire tout en lâchant : « … Mais c’était trop bon de voir ta tête !!! Oh nan sérieux Roxen, t’étais carrément envoûtée, avoue que j’suis un super comédien ! ». Mon rire s’était transformé en sourire malicieux. Espérant qu’elle ne le prenne pas mal, j’attrapai sa main et lui dit avec un petit sourire : « Boude pas hein, mais j’peux pas m’empêcher de t’embêter. Et j’te rassure, c’est cool ce moment avec toi, vraiment, j’espère juste que tu m’en accorderas d’autre pour que je puisse me faire pardonner de ce petit jeu ! » Lui dis-je avec un sourire mi malicieux mi sincère, mes paroles étant vraiment réelles et pensées. Mais bon, je n’aimais pas mettre de mots sur tout, je trouvais que ma façon d’être et mes actions montraient que j’appréciais les gens, pas besoin de leur répéter sans cesse nan ?! « Je m’en sors bien dans mon défi nan ?! »

La jeune femme glissa par la suite un bras autour de ma taille et je passai un des miens sur ses épaules, avançant alors qu’elle me disait qu’elle allait me montrer ce pourquoi on était là à la base. « Ok, montre-moi. » Puis, je m’arrêtai quelques secondes, tournant mon visage vers elle, me penchant à son oreille et lui disant, un sourire espiègle sur le coin des lèvres : « T’en fais pas Roxen, je te garde un petit défi bien au chaud pour plus tard, quand ça en vaudra le coup… » Je me redressai alors, prenant le chemin que la jeune femme suivait, et ajoutant en jouant le gars désolé. « Moi qui ai eu la générosité de t’offrir une barbe-à-papa, voilà comment tu me remercies, en me demandant de ne plus être moi-même… » Soupir digne d’une scène dramatique. « Ah… c’est tellement triste. » Forcément, un petit sourire avait repris place sur mes lèvres lorsque je croisais de nouveau le beau regard de la jolie Roxen. Alors, qu’avait-elle à me montrer de si merveilleux ?


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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMar 3 Nov - 21:22




Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Quoi de mieux que de pouvoir penser à rien d’autre qu’à la légèreté et à la plaisanterie ? Je n’avais pas particulièrement anticipé la journée, ne sachant pas ce que nous trouverions à faire tous les deux. Ce dont je n’avais pas douté, c’était que nous trouverions à nous amuser dans n’importe quelles circonstances… Du moins, tout sauf une fête foraine. Je n’avais jamais pensé à cette possibilité ni même voulu en arriver là. Naturellement, tout s’était passé d’une manière différente et j’avais réussi à faire cette gaffe monumentale. Gaffe très vite rattrapée par notre bonne humeur et nos défis. La fête foraine me faisait peur avant et ça n’était plus le cas… Inutile de rester sur les mauvais souvenirs. Bien sûr que je n’oubliais pas le moment atroce que j’avais vécu là-bas, partagé par bien d’autres élèves de Poudlard. Mais il fallait avancer, se montrer intelligent. Il était bête d’avoir peur d’une fête foraine alors qu’il était question d’un hasard…. L’attaque (si je pouvais parler d’attaquer) avait eu lieu là mais aurait pu se produire ailleurs… Quoiqu’il en soit, nous étions lancés à merveille dans notre petit jeu.
Je l’écoutais, un sourcil levé, me taquiner sur l’idée de me trouver d’autres petits copains qui seraient heureux de passer leur journée avec moi. Mon objectif était bien éloigné de tout ça car ce que je voulais surtout, c’était rester avec Matt et en profiter encore. Mais ça, il n’avait pas besoin de le savoir. N’abandonnant pas l’idée de l’embêter encore et de me mettre en avant, je lui répondis : « JE suis la source de distraction de toute façon. Si tous ces mecs sont assez mignons, ça suffira pour le plaisir de mes yeux ! » Je le fixais quelques secondes avec un petit sourire scotché sur les lèvres.

Quand il m’interrogea du regard concernant le fait que j’étais la seule super princesse qu’il pouvait trouver, je lui répondis en hochant la tête pour lui signifier « oui oui ! », haussant les épaules d’un air complètement sûr de moi. « Et s’il s’avère que je remporte toutes les comparaisons ? Tu vas être forcé d’avouer que j’avais raison. » Je lui fis un signe de la main l’invitant à chercher d’autres filles non sans manifester une petite pointe de vexation. Pfff, j’étais certaine que ça l’amusait aussi de m’embêter avec ça tout en sachant que si c’était réel, je serai vexée à 100%. Pour l’heure, je prenais un malin plaisir à lui répondre tout en essayant à l’inciter à le faire quand même, bien que je ne le voulais pas.

J’étais fière de me promener dans la fête foraine avec ma petite barbe-à-papa à la main. Ca, plus le fait d’être et de me sentir en Écosse. J’avais du mal à être malheureuse quand j’étais ici tant l’endroit m’avait manqué pendant l’époque où j’avais vécu en France. Il allait en falloir vraiment beaucoup pour ne pas sourire, même le temps qui n’était pas terrible ne gâchait pas ma bonne humeur. Je roulais les yeux en riant de la même manière que lui, mais d’un air moqueur, lorsqu’il me parla de son contact facile avec les nanas. Ben tiens ! Quel crâneur celui là. Moi, je jouais de mes charmes ? Faux, le charme jouait tout seul et j’en faisais les frais, tout simplement. Je répondis au jeune homme par un petit mouvement d’épaule tout en continuant notre chemin.
Lui raconter les bêtises que j’avais inventées pour gagner mon défi m’avait bien fait rire. Impossible pour moi de faire quelque chose sans provocation ou taquinerie ; il s’était vanté comme étant un bon adversaire, voire même meilleur que moi, il fallait donc lui donner de la difficulté.
Je lui avais alors demandé s’il souhaitait que je le mette au défi de draguer un mec, chose qu’il ne ferait très certainement pas ! J’avais là un moyen de lui faire perdre un défi et le lancer dans une réelle difficulté mais je n’étais pas aussi cruelle ni emmerdante (enfin, je le croyais dur comme fer), juste taquine. Pour l’ennuyer encore et toujours, je me rapprochais de lui pour lui souffler, comme s’il était question d’un secret : « N’aies pas honte…. On t’aime comme tu es ! » Toujours dans la même idée, j’ajoutais : « Tu as de la chance, je suis un ange, j’entretiens ta réputation et je t’épargne ce défi. » Je lui lançais un grand sourire avant de rire de bon cœur quand il essaya de jouer au pauvre petit garçon. On ne me la fait pas (ou plus) ! Je n’y croyais pas le moins du monde, mais je n’étais pas pour autant contre l’idée de me faire pardonner. D’ailleurs, je ne savais plus pourquoi je devais le faire, mais je m’exclamais quand même : « Hum… tu n’as pas peur des idées tordues visiblement. Bien, je trouverai quelque chose pour me faire pardonner alors…. Attends-toi à quelque chose à tout moment ! » L’idée me viendrait sur le fait accompli et je n’étais jamais en reste pour quelque chose de surprenant, restait à voir ce à quoi il aurait droit. Méritait-il quelque chose de vraiment positif après avoir osé dire que j’étais sa sœur ? Mmh…. Oui, il le méritait ! C’était bien trouvé, très drôle. Je n’avais néanmoins pas vraiment le sentiment de pouvoir prétendre au qualificatif de sœur un jour. Je le regardais un instant, l’interrogeant du regard pour lui faire comprendre ‘tu veux une démonstration ? Il suffit de le demander’ puis, je détournais les yeux pour me marrer sans retenue.

En sachant pertinemment qu’il ne refuserait aucun défi (d’ailleurs, il n’avait plutôt pas intérêt s’il ne voulait pas que je le charrie pendant mille ans) je n’avais pas hésité une seule seconde avant de lui en lancer un nouveau, qui me passait par la tête au fil de notre conversation. Bah quoi ? La journée n’était pas finie et je ne désespérais pas de le voir échouer au moins un tout petit peu. Ne pas se vanter pendant une heure ! En d’autres termes, résister à l’envie de se lancer des fleurs à tort et à travers. Ce qui m’amusait le plus dans l’histoire, c’était de savoir qu’il le faisait sans même s’en rendre compte, parfois. Je le regardais alors se préparer à la réaliser, ayant déjà envie de me marrer et préparant mes idées pour essayer de le piéger. En riant je lui laissais savoir ce que je pensais : « Tu dis que tu vas gérer à merveille, mais tes petits yeux affolés te trahissent. » Ce qui était complètement faux, du moins, j’avais inventé ça de toute pièce pour lui mettre un peu de pression : « T’inquiète pas, je vais t’encourager…… un peu ! Bonne chance ! » Je ne pouvais pas garder mon sérieux très longtemps. Je m’approchais ensuite lentement de son visage avant de m’arrêter net en entendant son affront suivant : « Hey ! Bah finalement, tu vas te débrouiller tout seul ! Le défi a commencé. » Et j’étais toujours aussi fière de moi. Il se rattraperait un peu plus tard, je ne doutais pas de ça.

Le gros malin affirma que je devenais sentimentale. Sûrement pas ! Mais pour faire bonne figure, je lui répondis : « Oh ! Je pensais que tu allais me dire « Attention, tu deviens sentimentale, tu vas toucher le fond » mais je te fais fondre… » Je fis mine de réfléchir et de me parler à moi-même consciente qu’il était juste à côté de moi et qu’il entendrait on ne peut mieux : « Je suis super douée en fait, une pro… incroyable…la meilleure ! Je m’aime !! Peut-être que tu m’aimeras aussi. » Je terminais par le regarder fixement, un petit sourire narquois sur les lèvres. Je savais à quel point il était capable de prononcer cette phrase à haute voix pour lui-même mais…. Oups, pas de chance, il ne pouvait pas le faire au risque de perdre lamentablement son défi. Je le connaissais assez bien pour savoir qu’il ne se laisserait pas avoir et qu’il allait tout faire pour le gagner.

Lorsqu’il m’annonça que l’heure des compliments était arrivée, je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire mi-satisfait, mi amusé sur mes lèvres. Il est toujours l’heure de complimenter Roxen ! La proximité qu’il avait installé lui-même allait me permettre de voir s’il me taquinait encore. Son air sérieux me fit hausser un sourcil. Je le connaissais assez bien pour déceler immédiatement un petit numéro de sa part et pour le coup, je me demandais ce qu’il avait prévu de me dire… Il commença à parler et je fronçais d’autant plus les sourcils, incertaine… Je en pouvais m’empêcher de douter de son sérieux, comme toujours. Il commença à parler et mes sourcils se haussèrent d’eux-mêmes, de surprise… Jamais de la vie il me dirait une chose pareille pourtant il semblait ne pas rigoler…. Mais bon acteur comme il était… Je n’en savais rien, je ne le quittais pas du regard, intégrant ses paroles tout en cherchant un signe qui puisse me faire comprendre qu’il se fichait de moi. C’était forcé ! Quoique… Je n’en savais rien, mais la réponse à mes interrogations arriva quelques secondes après, quand il se mit à rire tout en se moquant de moi. Saleté !
En signe de protestation, je le repoussais du coude avant de dire, feignant la bouderie : « Héé ! Tu te crois drôle ?! » La vengeance allait-elle arriver plus tôt que prévu ? Je laissais apparaître un tout petit sourire sur mes lèvres avant de dire : « J’étais en train de tomber amoureuse de toi, réellement, et tu te moques encore de moi. » Je lui lançais un regard en coin en penchant la tête : « C’est pas très gentil pour mon petit cœur ! Un peu que je vais bouder ! » Je croisais les bras sur ma poitrine pour maximiser mes chances de faire passer ma bouderie pour quelque chose de réel. En réalité, je ne boudais pas car j’étais capable de lui faire la même farce. D’un autre côté, l’imaginer sérieux et en train de dire ce genre de chose était plutôt troublant. Je n’imaginais pas Matt dire quelque chose comme ça un jour, encore moins à mon adresse. Je ne comptais sûrement pas lui dire, mais c’était clair et net, il était très bon comédien ! Je continuais dans le même jeu en lui disant : « Pour te faire pardonner de ce que tu viens de me faire, il va falloir du lourd ! » Pensant soudain à le piéger dans son défi, je lui demandais : « Tu crois que tu seras à la hauteur pour te faire pardonner ça ? Quand je dis du lourd, c’est vraiment…du lourd ! » Allez allez petit Riddell, vante-toi. Je pinçais les lèvres pour m’empêcher de rire et essayais encore une fois de le piéger tout en restant sincère : « Je dois bien avouer que tu n’es pas trop mal dans ton défi ! Tu t’en sors bien jusqu’à présent. Il est compliqué celui là…surtout pour quelqu’un comme toi qui n’est pas très très doué à la base. » J’étais encore très méchante, mais je pensais tout le contraire de ce que j’affirmais.

Rien ne pouvait m’empêcher d’avancer avec lui et d’être contente de le faire. La journée était parfaite, nous avions déjà bien ri de nos bêtises et j’avais mis fin à la trêve lorsqu’une idée m’était venue en tête. Dans un sens, le temps passait assez rapidement lorsque nous étions lancés dans nos bêtises, son défi prendrait fin aussi vite qu’il avait commencé.

« Le petit Matt serait-il en train de se plaindre de la difficulté d’un défi qui lui a été lancé ? Rassure-toi je préfère quand tu restes toi-même mais disons que j’adore encore plus le fait que tu puisses te vanter à tout moment sans t’en rendre compte et de ce fait, perdre ! » Tout était bon à prendre pour le défier, même les choses légèrement injustes et sorties de nulle part. Quant à ce qu’il m’avait dit à l’oreille quelques secondes avant, je lui annonçais : « Prête ! Sauf que je suis encore vexée de la fausse déclaration que tu viens de me faire, tu ne vas quand même pas oser me coller quelque chose de trop dur ou d’humiliant, si ? »

Tout en parlant, nous avions avancé vers l’endroit auquel je pensais, descendant une pente qui menait à la plage et aux endroits pas très fréquentés. Naturellement, Asling faisait partie des souvenirs associés à cet endroit, mais je ne le mentionnais pas spécialement. C’était inutile d’en faire l’objet principal de la conversation. Le souvenir que j’avais en redécouvrant cet endroit de la plage me donnait presque envie de me moquer de moi-même, mais je ne dévoilais rien, attendant d’être proche. Devant nous, une quantité de rochers qui donnaient sur un endroit un peu éloigné de la plage et qui dépassait les parois d’une falaise. La plage prenait fin à cet endroit et personne n’aurais spécialement idée d’aller s’aventurer là puisque la plage était suffisamment grande et déserte pour y avoir une place de choix.
« Attention les talons, gonzesse ! Il faut traverser tous les cailloux sans se casser la figure. » Je restais proche de lui, lui prenant la main pour traverser et nous arrivions vite à un creux toujours fait de rochers. La plage était cachée par les hauteurs « C’est là ! C’est magnifique hein ? » Ca l’était peut-être pour moi uniquement mais voir la mer qui s’étendait à perte de vue, les quelques rochers individuels qui émergeaient de l’eau et les falaises des côtes voisines me laissait penser qu’il n’y avait pas plus beau que l’Écosse, à croire que je refusais qu’un autre endroit soit mieux que celui-ci bien que ce fut le cas. En regardant au loin, je lâchais, un peu pour moi-même : « Y’en a pas…. » Puis m’asseyais sur un rocher qui ne semblait pas mouillé avant de lui faire signe de venir et lui dire : « En fait, je suis venue ici avec ma mère, Asling et sa mère. Je pense qu’elles voulaient qu’on leur foute la paix et qu’on joue au sable ou à courir sur la plage. On a donc fait ce qui était attendu de nous avant de venir ici. Je te passe les détails, on avait trouvé des crabes donc c’était l’éclate totale et ça nous a menés jusqu’aux rochers. Au début on ne voyait rien parce qu’on avait les yeux rivés sur les roches pour trouver des trucs mais on a remarqué que c’était miné de phoques ! Là-bas. » Je lui montrais les rochers qui sortaient de l’eau avant de poursuivre : « Comme des malades on est revenus pour leur faire part de notre trouvaille et on a reçu une punition monumentale et un retour express à la maison pour avoir marché sur un endroit dangereux comme ça. » Je regardais aux alentours, trouvant finalement qu’elles avaient exagéré les choses, c’était sympa ici et personne à l’horizon : « Je n’ai jamais pris une aussi grosse claque de ma vie…enfin façon de parler. Plus rabat joie tu…. AAAAAAAAAAAAHHHHHH ! Y’en a un !!!!!! » Je me levais comme une furie, me rendant compte un peu trop tard que j’avais crié un peu fort. Tant qu’une avalanche de cailloux ne nous tombait pas sur le coin de la figure ou qu’un crabe géant ne nous prenait pas en chasse tout allait bien. Le spectacle n’avait rien à voir avec ce que j’avais vu avec Asling, mais il y avait UN phoque qui se tenait sur un rocher, au loin. Le moment de la journée n’était sans doute pas le meilleur pour qu’ils y soient tous, mais c’était mieux que rien. J’étais trop contente d’être venue jusqu’ici. Je me retournais vers Matt en lui demandant : « Tu l’as vu ou pas ? Là, suis la direction de mon doigt » Il n’était pas aveugle et avait sûrement vu ce qu’il y avait à voir mais mon hystérie allait se calmer d’elle-même.

Une idée me traversa l’esprit : je prétendais ne rien connaître et ne pas spécialement apprécier les animaux et créatures magiques mais j’étais quand même bien bête face à certaines choses de la nature. Je tenais forcément ça de Yasha même si je ne l’avais pas encore vraiment réalisé. En haussant les épaules, toujours contente d’avoir vu un seul et unique phoque, je repris la parole : « Voilà c’est tout. Je t’avais prévenu que c’était nul mais…. Chloé Roxen est très contente ! On repart ? » Je lui fis un signe de tête pour qu’il vienne. « On fait tout ce que tu veux ! Il te reste un peu de temps de défi et une occasion de te faire pardonner ton petit jeu. »

love.disaster
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Message(#) Sujet: Re: Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! » Matthew&ChloéenÉcosse EmptyMer 25 Nov - 19:36

Trois milles six cents fois par heure, la Seconde chuchote : « Souviens-toi ! ».
Chloé & Matthew
Comme à notre habitude, nous ne pouvions pas nous empêcher de nous charrier. Enfin moi, perso, je ne pouvais pas. Trouver des petits copains pour passer la journée avec elle ? En vrai, je ne le voulais pas, c’était juste pour la taquiner. Et de toute façon, qui pourrait être de meilleure compagnie que moi ?!
« Pas besoin de trouver tous ces gars, je les dépasse haut la main, même tous regroupés. J’te permets donc de te rincer l’œil ! » Dis-je en montrant d’un signe de main assuré ma carrure, gardant un petit sourire malicieux sur les lèvres.

Bon, aller, un peu de gentillesse dans ce monde de brutes. Pour une fois, je la brossais dans le sens du poil, même si le fait qu’elle soit la seule superbe princesse me laissait quelque peu perplexe. Je secouai la tête de gauche à droite lorsque la jolie brune me dit que j’étais forcé d’admettre qu’elle avait raison. « Même pas en rêve ma belle ! ».
Puis, à son invitation d’un signe de main à chercher d’autres filles, je fis mine de m’intéresser à la gente féminine autour de nous. En soit, c’était très agréable ! Je haussai des sourcils avec intérêt quand une jolie nana passait non loin de moi, un petit sourire aux lèvres, juste pour la faire enrager.

On devait l’avouer, l’une comme l’autre, on avait bien géré nos défis ! Bon, il fallait dire qu’on avait de l’entraînement aussi. Et c’était peu dire qu’assurer que j’adorais ça !!! Draguer un mec ? Non, ça par contre ça ne me tentait clairement pas. Bon, s’il le fallait, pour le fun, je le ferai, mais vraiment pour déconner car ça serait à reculons, c’était certain ! Et il faudrait que l’enjeu soit important pour que je me lance là-dedans, qu’il en vaille bien le coup ! Je roulai des yeux lorsqu’elle me dit qu’elle était un ange et qu’elle m’épargnait ce défi. Je ne répondis rien mais mon visage signifiait « Mais bien sûr ! », bien qu’au fond j’étais bien content qu’elle s’abstienne de me lancer un tel défi. Ne la provoquons pas plus, elle pourrait changer d’avis…

Tenter de me faire plaindre, c’était assez drôle. Surtout si je pouvais obtenir quelque chose. La brunette devait se faire pardonner de je-ne-sais-plus vraiment quoi mais autant en profiter. « Parfait, j’ai hâte que tu te fasses pardonner ! » Lui lançai-je dans un rire, étant effectivement impatient de voir ce qu’elle pourrait encore trouver… bien que la connaissant, ça puisse être plus que tordu ! Tant pis, je prenais le risque. J’adorais le risque !!!

Et un de plus ! Un nouveau défi de lancé par la jolie brune. Elle ne me laissait jamais beaucoup de répit la petite, elle devait aimer me voir me battre, une vraie sadique ! Surtout que le défi en question était de taille pour moi ! Ne pas me vanter pendant une heure entière m’était très difficile, pratiquement mission impossible. Il faudrait vraiment que je fasse gaffe car ça venait un peu trop naturellement chez moi. Cette fille était une garce, sans aucun doute !!! Mais bon, étant un peu maso sur les bords, je devais avouer que j’aimais ça. Gardant confiance en moi, je lui affirmai que j’allais gérer, et haut la main ! Ses mots me firent rire, et je me sentis obliger de répondre : « Mes yeux sont rivés sur toi, c’est pour ça qu’ils sont affolés ! ». Ok, facile et petit, mais j’en ris quand même. Je continuai alors de la charrier concernant d’éventuels compliments, et évidemment, elle ne tarda pas à répliquer. Je haussai alors les épaules malicieusement, faisant comprendre qu’avec ou sans son aide, je réussirai ! En réalité, ce n’était pas sûr, j’aimais bien trop me lancer des fleurs, même inconsciemment, pour me faire rapidement avoir…

Son monologue me fit marrer. Quelle bonne comédienne celle-là ! Je ne pus m’empêcher tout de même de rouler des yeux mais mon sourire était amusé. « Pense à commencer une carrière d’actrice, tu as les chevilles pour ! » Dis-je d’un ton moqueur tout en lui souriant de façon espiègle, bien décidé à déconner avec la jeune femme. Pour ma part, je m’abstenais de tout commentaire, évitant de rétorquer quelque chose au risque de trop en dire et de me griller pour mon défi. Hors de question !!!

Ok, c’était sadique et un peu dégueulasse mais j’avais envie de faire flipper la petite Roxen en lui faisant un pseudo déclaration. Bon, au fond, mes mots je les pensais, mais jamais je n’aurais dit ça ainsi, avec autant « d’émotion ». Le faire m’amusait énormément, c’était très drôle de jouer le jeu. Beurk, ce que les romantiques pouvaient être désolants et niais… Enfin ! A l’intérieur de moi, je me marrais comme pas permis ! Mais j’étais un très bon comédien et j’arrivais à jouer le jeu à merveille, me donnant un air sérieux et sentimental, si on pouvait dire ça. Ahah, elle devait avoir peur la belle brune, autant dire qu’elle ne me connaissait pas comme ça. Personne d’ailleurs, pas même moi, et encore heureux ! C’était tellement ridicule d’être ainsi !
Je vis tout d’abord dans son regard qu’elle était sceptique quant à ma sincérité. Normal, c’était loin d’être mon genre et elle le savait très bien. Mais je voulais pousser le vice encore plus loin, juste pour lui flanquer une petite leçon suite à son super défi – que j’étais très susceptible de perdre, ceci dit en passant –. Enfin, je ferai tout pour que ce ne soit pas le cas bien sûr.
Je ne pus tenir bien longtemps. Voyant le visage particulièrement surpris de Chloé, je ne pus m’empêcher de partir dans un fou-rire, fier de moi pour cette petite impro pas mal réussie à mon goût ! Elle me poussa du coude alors que je me marrais tout seul, très content de moi. J’étais le meilleur ! Mais je me retins de le dire… ne réussissons pas une chose pour en échouer une autre dans la seconde qui suit. Je haussai les sourcils malicieusement lorsqu’elle me dit qu’elle était en train de tomber amoureuse de moi. « C’était év… » … oui, évident était le mot que je voulais utiliser, mais je m’arrêtai juste à temps pour ne pas perdre bêtement mon défi, reprenant avec un large sourire : « … éventuellement possible… » Ouf ! Les meubles étaient sauvés !! Enfin, pour le moment… Dur ce défi, elle avait géré la belle petite brune ! « Oh, ton pauvre petit cœur, il va falloir que j’en prenne soin. » Dis-je tout en roulant des yeux, affichant un petit sourire moqueur aux coins de mes lèvres. Elle croisa les bras et j’avais l’impression d’avoir une petite fille boudeuse juste sous mes yeux, ce qui m’amusa d’autant plus. Du lourd pour me faire pardonner ? Mais je fournissais toujours du lourd moi Madame !
A sa question, à savoir si j’étais à la hauteur, j’ouvris la bouche pour répondre avant de me stopper net. Put***. J’allais encore me faire avoir ! Garce ! Je croyais bien que ce n’était qu’une question de temps. Elle me provoqua une fois de plus et je lui répondis avec un petit sourire espiègle : « J’avoue que tu as très bien choisi ton défi, mais je n’flancherai pas ! En fait, je crois que pour éviter la boulette, je vais me taire jusqu’à l’échéance… » Ce qui était totalement lâche et clairement impossible pour moi, la jeune Roxen s’en doutait bien ! Enfin, lui faire croire que je ferai silence jusqu’à la fin ne durera pas longtemps, impossible de se taire face à tant de charme et de malice.

Elle voulait que je perde, c’était évident, mais je tiendrai bon ! Sûrement. Peut-être. J’essaierai ! Je haussai des épaules avec malice, encore et toujours, concernant le défi que je pourrais lui lancer : « Commence pas à tenter de m’amadouer ma belle, tu auras le défi que tu mérites… quand je le déciderai… » Et autant dire qu’il sera corsé, lui aussi. Je savais que le fait de ne pas savoir quand je lui lancerais était chiant pour elle mais c’était ce qui me plaisait et m’amusait !

Sans savoir vraiment où la belle brune voulait m’emmener, je la suivis sans poser de questions. Nous avions alors quitté la fête foraine avant de descendre une pente. Il semblait que nous nous dirigions vers la plage, mais après… Nous avions, en effet, rejoint cette fameuse plage, approchant d’une falaise rocheuse un peu plus à l’écart. Besoin d’intimité ? Cette pensée me fit sourire, amusé, mais je n’en dis rien, attendant patiemment de savoir où nous allions exactement. A part nous, personne. En même temps, je ne serais jamais venu ici de ma propre initiative, il fallait sans nul doute connaître l’endroit pour s’y rendre. Qu’y avait-il de si spécial ici-même ?
Sa remarque me fit rouler des yeux, me retenant de rire tant c’était ridicule. Je regardai d’un œil complice mes tennis, haussant un sourcil tout en lui disant : « Tu parles à un sportif ma vieille, je pense que tu devrais garder ton conseil pour toi ! » Lui dis-je avec un petit clin d’œil avant de la laisser me prendre la main, l’aidant avec des gestes assurés à franchir ce mur de cailloux. Rapidement, nous étions arrivés dans un creux, avec absence totale de plage. Chloé m’affirma que nous étions arrivés au dit endroit, s’extasiant au passage devant la beauté du paysage. A mon tour, je me redressai pour l’observer. C’était vrai que c’était assez bluffant. Je reposai alors mon regard sur la jeune femme, souriant en voyant son visage épanoui. Je devais avouer que cette vue-là aussi était agréable, mais je le gardai pour moi, elle ne se sentirait plus la gamine ! Il fallait le dire, l’Écosse était un pays magnifique, et je ne le disais pas juste parce que j’étais écossais. J’avais toujours aimé ses paysages et ce n’était pas prêt de changer.
Elle s’assit sur un rocher et je fis de même, la laissant me raconter pourquoi cet endroit était si particulier pour elle. Elle semblait être émue et je l’écoutais attentivement, sans rien dire. Que dire de toute façon ? Dans ces moments-là, je n’étais pas très bavard, mais mes oreilles étaient grandes ouvertes. Je ne pouvais que partager ses souvenirs, tout sourire, voyant bien que tout ça était important pour elle. C’était cool de sa part de me montrer ce lieu, et au fond je me disais qu’on partageait bien plus cet été que l’été dernier… enfin c’était différent, même si j’avais beaucoup aimé l’été dernier, je ne pouvais pas le nier !

Je suivis du regard l’endroit indiqué, plissant des yeux afin d’y discerner des phoques… ou pas. Je ne pouvais m’empêcher de sourire, amusé par ses anecdotes.
Je sursautai lorsqu’elle cria. Oh les nanas ! Elles allaient me rendre sourd ! Je tentai de percevoir le phoque qu’elle me montrait. Euh… cette masse, là-bas ?! Peut-être… Je plissai de nouveau les yeux lorsqu’elle me demanda si je l’avais vu, me le montrant un peu mieux. « Hum… ah yes ! J’le vois. T’es au taquet ma belle ! » Dis-je d’un ton malicieux, mais sachant bien que c’était de bons souvenirs pour elle.

Elle était prête à repartir, contente de ce petit moment, ce qui m’amusa d’autant plus. Faire tout ce que je veux ? A ses mots, je haussai des sourcils, me levant en lui tendant une main assurée afin de refranchir le mur de cailloux. « Tu sais qu’il n’faut pas me dire des choses pareilles… » Je lui souris malicieusement, grimpant sur les rochers et l’aidant à faire de même. « J’irais bien boire un verre, et je le paie pour me faire pardonner. » Je lui souris de façon angélique. Clairement, je n’avais toujours pas d’argent moldu, mais pas dit qu’elle y pense encore… Je trouverai une solution, mais elle n’aura pas à débourser une livre. Autant ne pas rentrer chez nous tout de suite, n’est-ce pas ?!


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Matt & Chloé

Trois mille six cents fois par heure, la Seconde chuchote :
« Souviens-toi ! »


Inutile de changer les bonnes habitudes. J’étais bien avec Matt et c’était le cas pour notre façon d’être quand nous étions ensemble, notre façon d’échanger et surtout celle que nous avions de rire pour un rien. Une vraie bouffée d’air frais pendant ces vacances qui avaient une saveur assez spéciale… Il avait le don de me faire oublier, ou du moins de me permettre de mettre de côté, l’effroyable souvenir qui n’était pas si lointain que ça. Sûrement en avait-il besoin également puisqu’il avait été témoin et directement affecté par les événements. Je voulais être positive du début à la fin pour lui. C’était assez simple lorsqu’il me tendait des petites perches qui me permettaient de le taquiner en retour. Ainsi, j’avais le droit de me rincer l’œil ?! Je suivis du regard le signe de la main qui le désignait de la tête aux pieds. Mes yeux prirent d’abord leur temps avant de s’arrêter vers ses yeux. Je le fixais un instant en haussant un sourcil avant de dire : « Je te signale que je n’ai pas attendu ta permission pour me rincer l’œil ! » Je haussais les épaules ayant l’air de dire ‘qu’est-ce que tu crois ?!’ puis j’ajoutais : « Mais tu es trop vantard pour avoir le droit de savoir ce que j’en pense. »

Nous avions ensuite plaisanté sur de nombreuses choses et je ne m’étais pas gênée pour essayer de lui faire comprendre qu’aucune comparaison n’était possible, j’étais la meilleure nana qu’il puisse trouver à des kilomètres à la ronde (ou de toute l’Écosse… Bon de tout le Royaume-Uni même). Bien sûr, il nia l’évidence ce qui m’amusa et m’incita à le pousser encore un peu : « Oh si si si tu vas l’avouer, ce sera même plus fort que toi, une évidence ! » Il n’était jamais en reste pour me charrier en retour et j’adorais ça. Lorsqu’il se chercha une autre nana aux alentours, je suivis d’abord son regard pour essayer de voir si vraiment il avait de quoi me charrier… mouais bon, une fille normale était passée pas loin mais il ne lui en fallait pas plus pour en profiter. C’est son petit sourire qui me donna envie de rire bien que j’enrageais un peu à cette idée. Je lui répondis par un petit signe de la main qui voulait dire ‘même pas de taille !’ concernant la jeune fille.

Les défis avaient constitué un moment de pur plaisir et c’était seulement après coup que j’étais fière comme par permis d’avoir accepté sans réfléchir. C’était notre façon de nous amuser, elle était unique, mais je ne voulais pas non plus dépasser les extrêmes. Matt ne le méritait vraiment pas.
Je devais me faire pardonner ? Pour quoi déjà ? Le petit jeu allait tellement loin qu’il n’y avait pas de pardon réel mais sûrement une façon de nous dire qu’au-delà de la difficulté des défis, il y avait aussi quelques petits plaisirs. « Je peux avoir envie de me faire pardonner à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit aussi… tu le sais ? Retiens bien ces paroles, elles risquent de résonner dans tes oreilles bien assez tôt. » Je lui adressais un petit sourire en coin ayant déjà quelque chose en tête mais lui laissant réfléchir un peu et éventuellement s’angoisser à l’idée de m’avoir sur le dos à un moment inattendu.

Alors que notre petit tour vers la fête foraine prenait fin, j’avais lancé un nouveau défi (facile !) à Matt. Il m’était venu sur le moment et je ne me voyais pas le garder pour plus tard. Nan, c’était tout de suite ! Il nous permettait de rester ensemble, de continuer notre petite journée et aussi de me marrer et de tenter les pièges. Je me voyais déjà bien rire et forcément il n’était pas du genre à refuser un défi. Lorsqu’il profita de l’une de mes attaques pour dire que ses yeux étaient affolés car rivés sur moi, je lui donnais un bon coup de coude en ne pouvant m’empêcher de rire aussi. Tout cela avait sans doute était vrai, au moins un petit peu, l’été dernier…
Je grimaçais tout en riant lorsqu’il parla d’une éventuelle carrière d’actrice. Impossible pour moi de ne pas continuer dans le petit numéro, je pris mon air sérieux, un peu détaché pour dire : « Génial ! J’ai déjà une connaissance qui va m’aider à entrer dans le métier, j’espère qu’elle ne sera pas égoïste. Bon, là pour le coup, j’étais sincère mais ça va marcher quand même. Mon talent n’a pas de limites ! ».
Le petit jeu des fausses déclarations était amusant mais aussi légèrement troublant. Matt était la dernière personne que je voyais dire ce genre de choses et pourtant…cela ne lui allait pas si mal même si sa crédibilité n’était pas certaine. Tirer de tels mots sincères à un garçon qui ne les offrait d’ordinaire pas pouvait sonner comme un défi que je ne pouvais certes pas me lancer, mais assez intéressant malgré tout. J’avais vu juste en doutant lorsqu’il avait déployé tous ses efforts pour me faire croire à ses belles paroles. Saleté ! Il était bon, vraiment très très bon ! Ses éclats de rire me firent comprendre que j’avais presque failli me faire avoir, je dis bien presque… Je jouais à mon tour le jeu, encore une fois en lui laissant entendre que j’étais vexée et que mon ‘petit cœur’ venait d’en prendre un coup. Ce n’était pas le cas et si ça l’avait été, je ne l’aurais pas avoué si facilement et simplement. Son rattrapage me fit éclater de rire à mon tour ! « C’est év…. Quoi ? J’ai pas bien entendu ? La défaite ne me semble pas très loin, dis moi. C’est parce que tu tombes amoureux de moi à ton tour, ce n’est pas grave… accroche-toi, tu vas y arriver, tu es….. extraordinairement doué pour les défis… » Et là, il me répondait que OUI, il est LE meilleur et ainsi, il perdait aussitôt le défi. Je n’en pouvais plus, j’étais très cruelle dans ma façon d’essayer de le piéger mais c’était si drôle…

Je ne m’arrêtais pas là ; quand il me fit entendre qu’il allait prendre soin dudit ‘petit cœur’, je m’exclamais en prenant le même petit sourire moqueur que lui : « Parce que tu sais faire ça, toi ? » Je n’avais pas pensé à essayer de le piéger doublement sur son défi, mais cela pouvait facilement revêtir la forme d’une incitation à la vantardise. Il avoua d’ailleurs que j’avais tapé dans le mile avec ce défi, j’étais fière ! Et je riais de plus belle quand il évoqua l’idée de se taire pour ne pas se faire avoir : « Je parlerai pour deux. Mais tu t’en sors bien, si ça peut te rassurer. Je te vois lutter à chaque fois que tu ouvres la bouche, c’est adorable !! Je me sens en position de force, c’est vraiment drôle. Quand je pense que ce petit défi vient juste de me passer par la tête … » Et s’il perdait, je serais juste aux anges et j’en profiterai sans doute un peu pour lui rappeler que j’étais la meilleure mais je le savais assez tenace pour y arriver, pour tenir bon et pour ne pas perdre. Quant au défi que j’allais recevoir de sa part, je l’attendais. Sans angoisse en apparence, mais avec une petite pointe d’inquiétude quand même.

Nous avions ensuite pris le chemin d’un endroit dont je me souvenais bien et qui me rappelait Asling… Ce genre de souvenirs était difficile à vivre maintenant qu’il ne faisait plus partie des vivants mais j’avais besoin de m’en souvenir régulièrement et je recherchais même tout ce qui pouvait raviver des instants oubliés ou des détails qui m’avaient échappé. Matt me suivait sans broncher et je ne manquais pas quelques occasions de l’embêter un peu, lorsqu’une taquinerie me passait par la tête. Je lui conseillais de faire attention pour ne pas qu’il se casse la figure, mais il m’aida lui-même à passer, ce qui me fit simplement sourire.
Le souvenir que j’avais de l’endroit était juste super, j’étais complètement dingue et j’attrapais le bras du jeune homme pour le secouer un peu, simple signe de mon déchaînement lorsqu’il m’annonça qu’il voyait ce que je lui montrais. Une vraie gosse qui s’extasie d’un rien. Mieux valait ça que d’être rabat joie. Histoire de ne pas rester mille an au même endroit et pour satisfaire ma bougeotte maladive, je m’approchais une nouvelle fois de lui pour l’inciter à me suivre pour retourner vers la plage. Nous allions pouvoir faire ce qu’il voulait maintenant, j’étais entièrement satisfaite d’avoir pénétré dans la fête foraine, d’avoir revu cette plage et cet endroit où je m’étais dangereusement aventurée avec Asling à l’insu de nos mamans. Il ne m’en fallait pas plus pour l’instant et j’étais prête à poursuivre notre petite journée.

Je me retournais sur lui avec un regard interrogatif quand il affirma qu’il ne fallait pas lui dire que nous pourrions faire tout ce qu’il voulait. Je ne répondis pas tout de suite, attendant la fin de ses paroles : « Boire un verre ? C’est tout ? Je m’attendais à quelque chose d’autre après ce que tu viens de me dire… » Je roulais les yeux en riant. « Bon, ok, on va dire que ça passe et que tu seras à moitié pardonné après ce verre. » J’avançais pour que nous puissions finalement partir de la plage, contente de ce début de journée et également de ne plus forcément prendre le chemin de la fête foraine. En chemin, je jetais un petit regard en coin à Matt pour lui dire : « Tu n’y verras pas d’inconvénients si on va dans un autre endroit ? Pour changer un peu…. » Il fallait dire que j’avais ma dose de vision de la fête foraine, pas de la plage que j’adorais mais il y avait sans doute des millions d’autres choses à voir et des endroits sympa dans notre belle Écosse. Sans vraiment attendre une éventuelle protestation de sa part, je lui attrapais le bras avant de transplaner aussitôt.

Une fois arrivés, je m’exclamais, après avoir vérifié si aucun moldu ne nous avait vu transplaner : « Je t’emmène loin de chez toi…grrrr ! » Je terminais par rire après lui avoir lancé un petit coup d’œil censé l’inquiéter. Je me lançais ensuite dans un nouveau petit monologue : « Nous sommes à Perth ! Et pour ton information, ton adorable meilleure amie te ferait sans doute remarquer qu’il existe une ville du même nom en Australie…de même que ton ex-petite amie te dirait qu’il y en a aussi une au Canad….mmh… ou peut-être qu’elles ne te diraient rien du tout, tout le monde s’en fout. » Je lui attrapais le bras pour l’entraîner dans une nouvelle avancée. La ville était mignonne, je n’y avais mis les pieds qu’une seule fois et je ne connaissais donc que d’un souvenir l’endroit où nous avions atterri. Nous étions dans une rue piétonne pas très bondée mais avec suffisamment de moldus pour ne pas nous sentir seuls au milieu de nulle part. Je jetais un œil aux alentours pour voir s’il y avait un endroit intéressant à rejoindre.

« On va là ? » Lui dis-je en visant un espèce de café. J’attendais son aval mais il ne semblait pas connaître mieux que moi les bars qui se trouvaient autour de nous donc autant taper au hasard et se contenter de ce que nous aurions. J’avançais en sa compagnie avant d’entrer dans le bar. Une serveuse nous salua et je n’attendis pas avant de viser une table un peu à l’écart, surtout de la porte pour ne pas avoir l’air frais de dehors. Je tâchais de ne pas critiquer l’Écosse et son climat mais je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il y avait plus agréable et plus chaud ! La serveuse vint à nous quelques secondes après pour nous demander ce que nous voulions, je n’avais même pas eu le temps d’enlever ma veste. « Euh… du chocolat chaud, ça se fait par ici ? » Elle me regarda d’un air hautain avant de me répondre un simple : « Ouais ! », ce à quoi je répondis : « Alors un chocolat chaud… s’il vous plaît. » J'avais bien manqué de lui demander ensuite s'ils faisaient aussi des gens agréables, mais j'avais préféré me taire. Bon, certes nous étions censés ‘boire un verre’, sous entendu quelque chose d’un peu plus corsé mais j’étais timbrée même sans avoir ingurgité d’alcool, cela ne changerait pas grand-chose. Une fois la serveuse éloignée, je lui soufflais : « Garder l’esprit clair pour te pousser dans tes retranchements tant que ton défi n’est pas fini, et te questionner un peu ! » Je lui adressais un petit clin d’œil avant de croiser d’entrecroiser mes doigts sur la table devant moi et le regarder avec un petit sourire aux lèvres.

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