Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 
Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy}
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyDim 12 Juil - 14:04

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Tumblr_m7cogd81dw1ryjnt0o1_500

Joy Ft Nathaniel.

En sortant de la corvée, je n'ai qu'une idée en tête, me reposer. Oui c'est vrai que c'était pas aussi nul que ce que je croyais et que il y'avais largement matière à s'amuser avec un peu de volonté, mais il n'empêche que je ne venais pas de sortir d'une activité peinture ou d'une super fête alcoolisé comme je les aime, je sortais d'une corvée ménage qui avait durée tellement longtemps que je ne savais même plus quelle heure il était, tout ce que je savais c'est que le soleil frappait si fort que l'idée de rester dans cette ferme encore 1 mois en devenait insupportable et que mon corps était recouvert de poussière, ma superbe chemise d'été à carreau a légèrement finit sale. Du coup je marche assez fatigué hors de la salle commune, ma chemise dans la main droite et mon simple T-Shirt à col ouvert blanc sur le torse, après avoir quitté la salle je continue de marcher le long du plancher grinçant jusqu'à la sortie pour me diriger sur la terrasse.
J'entend dans le couloir et en bas des escaliers des rires, des exclamations de retrouvailles et je jalouse de plus en plus ces personnes, je n'ai pas encore croisé de personnes avec qui je sois un tant soi peu proche. Enfin il faut croire que la chance ne me sourit pas autant que les autres de toute façon la seule chose dont j'ai vraiment envie tout de suite c'est de boire un verre bien frais avec une cigarette pour décompresser de ce début de journée plus que fatiguant.


Je fais coulisser la porte qui mène à la terrasse alors, et la trouve inoccupé à ma plus grande réjouissance. Il faut dire que actuellement je n'ai pas la moindre envie d'être sympa avec des personnes que je ne connais même pas, tout ce que je voulais c'était passer des vacances avec des amis, mais je n'en ai croisé aucun voilà que je rumine en plus de ça.
Je farfouille ma poche de pantalon à l'aide de ma main gauche quelques instants, avant de déposer avec une légère brutalité le paquet de cigarette sur la table de la terrasse, j'en sors une cigarette que je place à mes lèvres puis j'extirpe le briquet du paquet pour l'allumer d'une pression de mon pouce contre la roulette. Mince alors, j'ai oublié de me servir à boire, ce que je peux être idiot parfois il faut se l'avouer la plupart du temps ma négligence et ma flemme sont un véritable handicap ! Bon, je me lève lentement et me dirige vers le petit réfrigérateur disposés sous la table de la terrasse. En l'ouvrant on peut constater que je ne suis pas le premier à me servir dedans, d'ailleurs le choix a finit par en devenir assez limité, bière ou lait de poule. Ce sera une bière !

Affalé sur le transat de la terrasse, j'inhale lentement après l'avoir aspiré la fumée de la cigarette une pensée me vint à l'esprit, et si je m'affalais encore un peu avant de m'en aller me promener. Pendant que j'élabore cette après-midi calme et ennuyante quelque chose m'attire, un souvenir..un parfum que je respire ce parfum n'est celui que d'une personne que je connais.. J'ignorais qu'elle viendrait ici en fait elle n'a pas le profil de la fille qui s'amuse en vacance avec ses amis, enfin il doit y'avoir une raison logique pour qu'elle soit là ce n'est pas la première chose que je veux lui dire, mon visage faiblit en laissant un sourire transparaître, et mes yeux se plisse après que ma tête se soit tourné vers elle, prenant le soleil dans les yeux. Finalement j'aurais la chance de voir une personne proche et tout à coup l'après midi me paraît beaucoup moins monotone, il me semble que ce que j'ai envie de faire maintenant est totalement différent. Je souffle la fumée de la cigarette une nouvelle fois et bois une gorgée de bière aussitôt en passant ma langue sur mes lèvres avant de soupirer.

- Alors comme ça tu es venue à la Ferme ?


Je suis habitué à la voir peu importe l'état dans lequel je la trouve avec moi Joy ne peut être définie par une seule émotion, elle en exprime plusieurs selon les jours et les humeurs. Ma main droite vient entourer son poignet lorsqu'elle arrive à portée de moi, pour la tirer sur le transat juste à coté, je lui propose une cigarette avant d'écouter ce qu'elle a à me dire.


Comment c'est passé ta journée ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyDim 12 Juil - 22:48

    Ces vacances à la ferme étaient un supplice. Je regrettai de m'être inscrite comme je regrettai de ne pas l'avoir ces cinq dernières années. Chaque année, c'était pareil : je me retrouvai à passer mon été chez ma mère, sans magie. On n'avait pas le droit de pratiquer la magie en dehors de Poudlard, c'était juste une torture pour moi qui l'adulait depuis que je la pratiquais. Ma mère avait toujours aussi peur de moi, préférant même ne jamais amener ses petits amis à l'appartement, à mon plus grand bonheur. Je n'en avais connu aucun et sans doute que je n'en connaîtrais jamais un. Mon seul plaisir à revenir dans cette banlieue était de voir mon chien : Bruck. Mine de rien, il me manquait, ce rott. Il était totalement idiot et pas méchant pour un sou mais sa présence avait de quoi me détendre. Je le connaissais depuis maintenant huit années. Quand il était encore petit, je m'amusais à lui apprendre à mordre, juste histoire de faire peur aux gamins de mon quartier. C'était tout le contraire qu'il s'était produit : plutôt que de les repousser, sa présence les attirait, comme s'il était le soleil d'Icare. A chaque fois que je le sortais, je me retrouvais rapidement entourée par une bande de mecs en survet, à ma plus grande exaspération. Chacun se pensait meilleur que l'autre et c'était à celui qui avait le moins peur de Bruck qui pouvait le plus s'approcher de moi. Evidemment, jamais un ne posa sa main sur moi, je m'en assurai personnellement. Mais tous les ans, c'était la même chose. Et tous les ans, je regrettai de ne pas m'être inscrite à ce foutu événement.

    C'est donc pourquoi je me suis inscrite cette année. Et put***, quelle belle connerie je n'ai pas fait là ! D'abord, j'ai su qu'ils nous envoyaient à la ferme. J'ai cru que j'allais faire un scandale, comme si j'allais adorer rencontrer les vaches et aller donner à boire aux chevreaux. C'était un bon événement pour des gamins ça, pas pour des ados de mon âge. Il n'y avait rien à faire dans une ferme, c'était tout juste bon pour avoir du bon lait le matin et des tartes aux mûres en dessert. Je m'étais donc rendue à la gare en tirant la tronche, bien évidemment. Je n'avais aucune envie d'être là et je le faisais savoir à toutes personnes s'approchant d'un peu trop près de moi. Mais ce qui me rendit le plus en colère, ce fut cette histoire de corvée. Là, ils voulaient simplement nous achever. En gros, pour vous faire un bon résumé, nous avions été envoyés à la ferme pour servir de bonniches, durant les grandes vacances, tout simplement. La fermière manquait de main-d'oeuvre, elle avait donc fait appel au château pour qu'il envoie des larbins, prêts à se faire exploiter sans rechigner. Je bouillonnais sur place, telle une cocotte-minute prête à exploser une fois le riz prêt. J'avais donc fait face à la feuille d'inscription et avais choisis la cuisine, ce qui était le moins dégradant pour moi des quatre. Contrairement à toutes les minettes, les animaux, j'en avais rien à cirer. Ils étaient là bien avant qu'on ne les domestique, si vous voulez mon avis, ils n'ont pas tellement besoin de nous pour les nourrir. Et si c'est pour sentir le cheval et avoir de la bave de veau sur le bras par la suite, non merci. Pour ce qui était des champs, fallait pas me prendre pour une pigeonne. Travailler dans un champ de blé sous ce soleil et cette chaleur, très peu pour moi. Quant au ménage, je ne commenterai pas. J'avais donc pris la cuisine, pensant, en plus, que je serai libre la majorité de l'après-midi, contrairement à d'autres. On n'avait besoin de moi que le matin tôt et en fin d'après-midi, ce qui me laissait donc la plus grande partie de la journée pour ne rien faire. Mon vrai problème, cependant ? On nous avait obligés à cuisiner sans baguette. J'avais fui Londres l'été pour pratiquer de la magie et voilà qu'on me l'interdisait. Je haïssais cette école, je fulminais sur place, je regrettai ce temps où je n'avais aucune connaissance de la présence des sorciers. Au moins, avant de recevoir la lettre, je pouvais pratiquer la magie dans mon appartement comme bon me semblait.

    C'est donc dans une humeur peu amicale que je me rendis aux terrasses. Le groupe des animaux était occupé, celui des champs devait très certainement faire la sieste. Je voulais à tout prix éviter mon groupe de cuisine, avec qui je m'étais pris la tête le matin même. Il n'y avait que la Frowein avec qui je pouvait m'entendre. Quoique la Knox-quelque chose pouvait s'avérer plutôt intéressante. Mais je ne voulais voir aucun de leur visage, ni à l'une, ni à l'autre. Je ne voulais pas non plus me rendre dans ma chambre, sachant la partager avec Aldreda et que celle-ci aimait s'entendre parler. Je m'entendais plutôt bien avec elle mais j'avais surtout besoin de calme pour l'instant. Un mal de tête s'était installé dans mon cerveau, j'avais l'impression qu'un marteau tentait d'enfoncer un clou dans ma boîte crânienne ce qui n'était pas pour améliorer mon humeur. J'avais besoin d'air mais ne voulait pas me rendre dans les champs, dans l'étable, la grange ou près du lac. Je voulais simplement sentir le soleil sur moi et trouver un endroit tranquille pour pouvoir dessiner. Bon, il n'y avait pas grand chose à dessiner dans le coin mais la terrasse me semblait tout de même être l'endroit le plus approprié pour ma tranquillité. Je tenais donc, dans une main, mon calepin et ma boîte à crayons, et dans l'autre, une potion contre les migraines. Je voulais attendre d'être installée pour l'ingurgiter et sentir ce mal de crâne s'envoler avec les nuages.

    Mais voilà, je n'étais pas seule à vouloir me rendre ici. Je reconnus de suite le garçon, la cigarette à la bouche. A vrai dire, je n'avais pas non plus spécialement envie de le voir, même si un sourire s'étira sur mes lèvres. J'aurai préféré être seule mais puisque mon destin, lui, ne le voulait pas, autant être en sa présence à lui. Sa question me fit hausser des sourcils. Je m'étais arrêtée à quelques pas de son transat, le regardant respirer son air pollué. Je pose mon calepin et ma boîte à crayons sur une table près des transats : apparemment, ce n'était pas maintenant que je me mettrai au dessin. Alors que j'étais penchée pour déposer mes affaires, je finis par lui répondre, d'un ton sec et froid :

    "- On fait tous des conneries dans la vie."

    Parce que là, ma connerie était bien cette foutue inscription. Qu'est-ce que j'aurai donné pour être à Londres, à promener Bruck dans le parc familial à six pavés de mon quartier, sous les airs outrés des grands-mères tenant la main à leurs petits enfants ?
    Nathaniel finit par attraper mon poignée, je me laissai faire bien que cette action ne me plaisait guère. Je ne savais jamais comment réagir avec lui. Il m'intriguait. Depuis que je le connaissais, il tentait une approche avec moi que je ne comprenais pas. Plus je le repoussais, plus je l'envoyais balader et plus il tentait de me rendre souriante. Parfois il y parvenait mais ces moments se faisaient tout de même rares. Du moins l'aimais-je à le penser. Mais je dois avouer qu'il finissait toujours par avoir un sourire, un rire, une parole douce. Je ne savais pas ce qu'il faisait pour y parvenir, mais il y parvenait, c'était troublant. Mais aujourd'hui, je choisis de ne pas trop réagir. Parmi toutes les personnes présentes ici, il était encore celui avait qui je pouvais accepter de passer un petit moment. Tant qu'il ne m'énervait pas de trop avec ses sourires, sa présence pourrait être supportable.
    J'attrapai la cigarette qu'il venait de m'allumer pour en tirer une taffe, laissant la fumée immonde envahir mes poumons, alors que je m'installai sur le transat à ses côtés. Je n'avais pas pour habitude de fumer, à vrai dire, je ne fumais réellement que lorsque je retournais dans ma banlieue. Je n'étais donc clairement pas accro mais parfois, une cigarette me détendait. C'était sans doute le geste qui me permettait cette sensation, j'avais l'impression de me fondre dans la masse ce qui, en soi, était vrai. Dans la banlieue, tout le monde fumait. Pas que des cigarettes, certes, mais pour avoir testé d'autres choses, je préfère la cigarette. Elle, au moins, me permet de garder le contrôle de mon corps. Je n'ai pas de regrets par la suite, pas de faiblesse. Je suis bien plus forte que ça. Je laissai le halo de fumée s'envoler un instant. La masse grise monta uniformément avant de se disperser dans l'air et disparaître à tout jamais. Je ne tournai pas la tête vers le rouge et or, sentant cependant une colère bouillir au fond de moi. Ma journée.

    "- Comme une journée à la ferme dans le meilleur des mondes."

    Ma voie sarcastique me trahissait. De toute façon, je ne pouvais pas mentir parfaitement à cette phrase, tout dans mon attitude montrait ma colère et ma déception. Cette journée était horrible et sans doute que le mois qui allait suivre allait être le pire de ma vie. Mais j'avais fait un choix, je me devais d'assumer. Seulement j'aurai préféré être au courant du programme avant de m'inscrire. Ils n'étaient pas fou, à la direction, ils savaient bien qu'ils n'auraient eu personne à leur gentille sortie scolaire si tout le monde avait su à l'avance.
    Je posai finalement un regard sur le garçon. Il tenait une canette dans une main, une cigarette dans l'autre. Sans sourire, j'ajoutais en montrant du menton sa canette :

    "- Qu'est-ce que tu fous avec une bière sans alcool ?"

    Parce que personne n'était dupe non plus : jamais ils ne laisseraient de l'alcool en libre service dans une ferme remplie de mineurs. C'est qu'ils avaient "des responsabilités", à l'école. Il fallait bien rassurer les parents en leur promettant de ne pas les laisser s'approcher d'une bière alcoolisée.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyMar 14 Juil - 2:38

Je compris que mes intuitions n'étaient pas mauvaises dès la première réponse de la verte, elle n'avait pas l'air d'apprécier le moins du monde le fait d'être ici, tout comme moi mais si on prend en compte son tempérament il était important de se féliciter qu'elle n'avais commis aucun meurtre pour l'instant, elle m'amusait beaucoup, son attitude à mon égard ne faisait que me donner envie de la taquiner et de créer ce sentiment qu'elle ressent parfois très rarement en ma présence. De la joie..? Un peu trop fort comme mot mais elle s'approche petit à petit, je me suis promis que je finirais par changer cet air froid et dédaigneux en un sourire radieux. Elle est beaucoup plus belle lorsqu'elle laisse un sourire se dessiner sur ses petites lèvres après tout. Toujours est t'il que la discussion semblait confirmer mes pensées, elle s'ennuyait et le fait qu'elle n'use que du sarcasme minorait légèrement mes attentes. Elles ne devaient pas détester à ce point.. Qu'est ce qui pouvait bien retenir Joy d'exploser littéralement , il y'avait forcément une raison. J'inhalais une nouvelle fois la délicate fumée du tabac blond de la cigarette en appréciant la saveur comme peu de personne, bien sûr quitte à fumer autant en apprécier le goût sinon on a vraiment rien compris, ça reste mon avis mais je suis sûr qu'il est le bon. Je plaçais alors mon regard émeraude dans le sien montrant une totale attention à ses paroles énoncés.

Je ne réussis pas à dissimuler ma tête de boudeur blasé après l'avoir entendue parler, elle avait raison en ouvrant le réfrigérateur j'avais eu la naïveté de croire que soit l'équipe de Poudlard avait décidé de se la jouer cool pour les vacances et avait laissé les bières en circulation, soit que le fermier qui avait l'air d'être un adepte de ces nectar alcoolisés avait oubliés par inadvertance certaines boissons à la terrasse. Ni l'une ni l'autre il se trouvait que j'étais tombé sur une boisson non-alcoolisé, et la perspective d'avoir eu le choix entre cette immonde breuvage et une bouteille de cola bien frais finit par revenir hanter mon esprit en pleine réflexions de toute façon j'ai toujours voulu n'en faire qu'à ma tête c'est le trait de caractère qui me définit le mieux alors il fallait bien en assumer cette responsabilité, j'avais dès le moment ou je m'étais rendu compte de l'atrocité de mon choix pris la décision de terminer la boisson ça m'apprendra bien.

- J'ai manqué de jugeote on va dire.

Dis-je en agitant la canette presque vide malgré mon aversion pour le goût qu'elle avait, j'affiche alors un nouveau sourire curieux en regardant la mine de Joy quelques instants, comprenant qu'il ne s'agissait pas de sa meilleur journée, et surtout m'amusant du fait que je n'étais pas le seul à en chi*r. La corvée nettoyage avait été difficile, mais j'avais pu discuter avec les autres membres de l'équipe de corvée avec moi et j'avais commencé à connaître un peu plus certains d'entre eux qui se révélaient assez intéressants. Pas plus que ma superbe Chouette qui reste le plus intéressant pour moi. Ma tête s'abaissait quelques instants, je n'avais en effet pas pris la peine d'observer la jeune fille ainsi que ce qu'elle avait amené, en apercevant la boîte de crayon à peine perceptible et le carnet de croquis je pu déduire qu'elle n'avait pas souhaité me rencontrer ici. Sans surprise, Joy ne cherche que très rarement après moi c'est bien pour ça que je continue de chercher après elle ce jeu ne me lassera sans doute jamais et j'y éprouve toujours autant plus d'amusement.

- Et si tu dessinais quelque chose pour moi ?

Une fois de plus mon sourire vint s'élargir très lentement amusé par le nouveau défi imposé à la demoiselle. Il était clair qu'elle ne rêvait pas de me dessiner un quelconque croquis mais je savais aussi que ce genre de propositions taquinait un peu trop son orgueil. Il faut comprendre avant tout que la relation que j'entretient avec cette fille est des plus compliqués, elle ne fera que très rarement des efforts pour discuter avec moi bien que je sois une des seules personnes à qui elle n'adresse pas la parole par intérêt. Même pour moi elle est encore très difficile à cerner et j'ai parfois un léger manque de confiance en moi quand à ses chances de progressions. Pourtant j'ai toujours tenu mes promesses personnelle et mon seul rêve et de pouvoir vivre d'aventure avec des amis sur qui je peux compter, un jour elle me considérera comme tel j'en ai fais la promesse. En attendant je souffle une nouvelle fois la fumée de la cigarette avant de la jeter par dessus la barrière qui nous sépare de l'extérieur. Cette sensation de chaleur me rappelle le sud de la France la ou résident mes parents, cela fait longtemps que je n'y suis pas allé et il ne faudra pas s'attendre à m'y trouver souvent il n'empêche que les sensations et les souvenirs que je peux encore parfois ressentir en repensant à ce domaine me font éprouver une certaine nostalgie, je suis impatient de retourner là bas à la fin des vacances à la ferme. J'ai proposé à Chloé d'y aller avec moi après tout elle aussi doit sûrement vouloir retourner voir sa famille et ainsi je ne serais pas le seul à voyager et je pourrais la voir là bas si jamais je m'ennuie.

- Au fait je ne t'ai jamais demandé, de quoi est faite ta baguette ?

Ma question me semblait inutile, ce n'est pas le genre de questions qu'on pose à tout le monde, pas même à ses amis en fait mais j'ai lu quelque part que la composition des baguettes révélaient souvent le plus profond intérieur des sorciers, leurs sentiments leurs caractère dans les grandes lignes. Et puis discutons pour discuter après tout j'ai peur que Joy ne fasse que répondre elle n'a pas l'air dans un beau jour et déjà que dans les beaux jours elle n'est pas en furie, je ne dois pas m'attendre à la voir me sauter au cou pour me raconter sa journée. Toujours est t'il que ma question n'avait que pour seul but d'ouvrir une discussion en attendant qu'elle se mette à me dessiner. Oui après tout j'avais décrété qu'elle y était forcé alors je la forcerais. Une dernière fois je lève la tête vers le soleil, plissant les yeux légèrement éblouis par celui ci, et me rendant compte que les rayons ne sont pas si chaud qu'ils n'y paraissent au contact de la peau. Je replace finalement mon regard dans celui de Joy contemplant la femme fatale la plus mystérieuse que j'ai connu.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyMer 15 Juil - 23:46

    Assise, ou plutôt à moitié-allongée sur le transat, je laissai le soleil perdre ses rayons dans mes cheveux et carresser ma peau. Les vacances commençaient seulement aussi n'avais-je pas encore eu le temps de bronzer. Pourtant, j'apprécier avoir une peau mate par les UV. Seulement voilà, à trop travailler dans l'école, j'en oublie les bienfaits du soleil et j'arrive donc, en vacances, plutôt pâle. Enfin, puisqu'on nous avait envoyé à la ferme et qu'en dehors des corvées, je n'avais rien à y faire, je remédierai à cette tare assez rapidement. J'espérai que ce mois passe tout aussi rapidement bien que j'y croyais moins. En général, c'était lorsque l'on s'ennuyait que le temps passait plus lentement. Mais au moins pourrais-je améliorer mon contrôle de la magie. J'aurais très certainement du temps pour m'entraîner ici. Je pourrai améliorer mes sorts et pourrai augmenter mon contrôle sur la magie. Le tout sans baguette, bien évidemment.
    En attendant, je faisais face à Nathaniel. Ce garçon, je ne le comprenais et ne le comprendrais très certainement jamais. Dans tous les cas, je lui faisais face, sur ces transats, sur la terrasse. Nous étions seuls, sans doute que les autres étaient occupés, soit à leur corvée, soit à découvrir le reste de la ferme. Personnellement, j'en avais rien à cirer de l'endroit où se trouvait la sellerie et les clapiers. Je connaissais l'emplacement de la cuisine et celle de ma chambre, c'était bien suffisant. Nous étions donc seuls, à fumer une cigarette. Nathaniel tenait également une canette contenant de la bière non-alcoolisée. J'haussai un sourcil alors que je lui en fis la remarque et à ma surprise, le garçon sembla le découvrir sur l'instant. Quoi, il n'était pas capable de lire sur une canette avant de l'ouvrir ? Un léger sourire moqueur dessina mes lèvres alors que je détournai la tête de son regard pour poser mes yeux sur l'horizon. Je n'avais aucune envie qu'il aperçoive ce sourire. Non, il ne m'amusait pas. Non, il ne m'amusait pas.
    C'est sa question qui attira de nouveau mon regard. Il se foutait de moi ou quoi ? Mes yeux se posèrent un instant sur ma boîte à crayons alors que mes mots partirent, bien avant que je réfléchisse :

    "- Ben voyons, tu voudrais pas que je t'écrive une chanson et que je te fasse une danse du ventre, par la même occasion ?"

    Je posai mes yeux sur lui, haussant de nouveau un sourcil, comme si j'attendais réellement une réponse. Evidemment, c'était rhétorique et il pourrait toujours courir avant qu'il n'obtienne une danse de ma part. Mais le visage qu'il m'offrit m'intrigua. Ma propre tête se modifia, mes traits s'adoucirent alors que je compris qu'il venait de me lancer un défi : il voulait voir mon niveau de dessin, il voulait voir ce que je valais. Je restai un moment figée, mes yeux dans les siens, comme si je m'amusais à "celui-qui-baisse-en-premier-a-perdu". Je laissai donc un instant de silence, le laissant croire que je n'allais pas me bouger. Puis, au bout de quelques minutes, je finis par prendre vie et me pencha vers la petite table pour attraper mon calepin et ma boîte. Je ne rajoutais rien, commençant à tourner les pages pour en trouver une vierge. J'avais déjà une idée de ce que j'allais faire, ça ne me prendrais très certainement pas plus de dix minutes. Je commençai donc à griffonner sur la page, tenant un crayon à papier moldu. J'avais vécu onze ans de ma vie avec un tel crayon dans les mains, je n'avais jamais pu me faire aux plumes. Ce n'était pas du tout pratique pour dessiner et c'était bien moins agréable. Avec ce crayon, j'étais capable de sentir les porosités et les irrégularités de la feuille. Je sentais la vie que j'offrais, un instant, à mon crayon qui faisait alors le lien avec ce que je créais sur le papier. Je donnais vie par ce bout de bois et c'était bien plus intense que ce que je pouvais ressentir lorsque je pratiquais la magie avec une baguette.

    En parlant de baguette, Nathaniel me posa une nouvelle question, la concernant. Il ne pouvait pas, simplement, profiter du silence, ce rouge et or ? Il avait un besoin de parler que je ne comprenais pas. Sans compter que je ne voyais aucun intérêt en sa question. Les baguettes ne m'avaient jamais intéressées. Je les détestais, même. Je n'avais d'autres choix que d'utiliser la mienne aux cours mais je rêvais d'une vie sans elle. Je ne m'étais donc peu intéressé à ce qu'il y avait à l'intérieur. Bien évidemment, je me souvenais de ce que le vendeur m'avait dit la concernant mais je n'en comprenais pas la signification.
    Sans détacher mon regard de mon dessin, la tête légèrement de côté, je répondis d'un ton sec :

    "- En quoi ça t'intéresse ?"

    J'avais appris que, chez les sorciers, la baguette était une continuité du corps de son propriétaire. Dévoilée ainsi le contenu de sa baguette était donc comme dévoiler son corps. Je ne comprenais pas cette transposition, mais soit, puisque Nathaniel était Sang-Pur, je choisis de jouer ce jeu. Je ne le lui dévoilerai pas, ce contenu.
    Finalement, je rangeai mon crayon dans sa boîte et arrachai la feuille du calepin. Je la tendis au garçon, sans un mot. Mes yeux verts transpercèrent les siens alors qu'il attrapait le petit bout de papier. Un petit sourire en coin dessinait mes lèvres alors qu'il prit connaissance de mon dessin : un corps de vache laitière, les os fortement visibles portait, en sa tête, celle du gryffondor. On pouvait voir une fermière, de dos, trayant le pis de la vache-Nathaniel alors que celui-ci tirait une grimace outrée. C'était une caricature, très vite faite, aussi ce dessin était-il plein d'imperfection. Mais au moins l'avait-il eu, son dessin.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyJeu 16 Juil - 19:07

Me voilà donc assis face à cette jeune femme, elle ne souris pas beaucoup et ce n'est pas à ma grande surprise puisque je sais très bien comment elle est faite mais je crois n'avoir jamais vu son visage rester le même définitivement, j'ai presque toujours réussi à la faire sourire avec quelques efforts et j'eu clairement l'impression quand elle abaissant le visage qu'elle était justement en train de se moquer de moi. Elle aurait bien raison de le faire, après tout pour boire une bière sans alcool et s'en rendre compte parce que quelqu'un nous le fait remarquer, j'ai été complètement à l'ouest j'ose espérer que c'est simplement le résultat d'une longue journée de dur ménage pendant que les rayons du soleil caniculaire frappant mon visage déjà couvert de sueur. Enfin, rien de tel que de boire un rafraichissement qu'il soit alcoolisé ou pas alors je n'étais pas si déçu que ça bien que dans le cas de Joy, ça avait l'air de totalement l'amuser.

C'était à mon tour de sourire après qu'elle ce soit exclamé ainsi, je savais que je l'avais touché à un certains point sensible en lui demandant ceci, mais ce que je ne savais pas c'est qu'elle se mettrait vraiment à le faire, j'avais encore une fois complètement manqué d'esprit en pensant qu'elle refuserais catégoriquement malgré le défi imposé. Lorsqu'elle se mis à dessiner j'avais déjà observé les reflets blonds de ses cheveux au soleil puis son visage concentré sur la feuille totalement dépourvu d'émotions dans un naturel des plus calme et des plus grands, elle était Joy à l'état pûr et je me souvenais de la première fois que j'avais vu son visage de ma vie à cet instant. Je me souvenais de pourquoi je voulais la faire changer, pas simplement par orgueil personnel parce que je voulais sauver la terre entière résultat de la frustration engendré par tout le mal que mon père lui avait commis. Non je voulais la sauver parce qu'elle n'avais plus l'air d'une femme mais simplement d'un fantôme lorsqu'elle montrait cet air inexpressif..

Puis elle levait les yeux vers moi après avoir à peine commencé à dessiner et son regard perçant se figea sur le mien, je la trouvais presque jolie ainsi. La question suivante que je lui avais posé était une question des plus simples que je voulais savoir pour déterminer le caractère de la jeune fille mais comme je m'y attendais et comme il aurait fallu s'y attendre de la part de Joy Lancer, elle ne serait pas facile à convaincre alors autant laisser tomber une information si peu importante.. Et puis je suis sûr que je serais étonné d'apprendre la composition finalement.

- Pour rien laisse tomber.

Lorsqu'elle eu finit son chef d'oeuvre je ne savais presque que dire si ce n'est montrer mon plus beau sourire, en dévoilant une vache laitière donc les os étaient visibles aisément et donc la tête était décoré de mon portrait assez caricaturé accompagné d'une vâche laitière en train d'extraire le lait de cette vache portant mon visage qui avait un air outré. Mais que dire de plus si ce n'est que je retrouvais encore une fois du Joy tout craché, et puis je trouvais en soi que ma tête était plutôt mal faite j'étais sûr d'avoir un peu plus de barbe et un peu plus de cheveux, et mes yeux étaient sans aucun doute à tomber par terre, pas comme ce qu'elle avait dessiné mais bon autant faire avec et je savais exactement quoi répondre alors autant dire qu'elle venait de m'offrir un pur instant de rigolade.
- Je ne ferais pas cette grimace outrée si c'était toi qui serait en train de me traire
J'explosais alors de rire montrant la facilité avec laquelle j'avais accueillis la farce et je secouais légèrement son épaule pour lui signifier qu'elle ne manquait pas d'humour bien évidemment. Une fois de plus elle m'avais beaucoup amusé et c'est ce côté là que je voulais voir plus souvent chez elle. Une dernière question me taraudait et je finirais par me calmer et profiter du silence aux cotés de la Serpentarde pour me reposer, après tout cette journée n'était pas terminé alors il faudrait faire attention.

- Tu viens à la fête ce soir ?

A travers cette question il fallait comprendre ce qu'il fallait comprendre, ma relation avec Joy aussi compliquée soit t'elle était positive et je la considérais vraiment comme une amie, je souhaitais vraiment passer du temps avec elle et par dessus tout même si elle était froide parfois distante et très difficile à aborder de façon naturelle, elle n'en restait pas moins une compagnie agréable.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} EmptyMer 22 Juil - 19:34

    Ma cigarette diminuait au fur et à mesure que je tirais une bouffée de fumée. Elle brûlait, elle se consommait, elle rougissait. Moi, je m’empoisonnais. Je le sentais, à chaque fois, que la fumée atteignait mes poumons pour les noircir, les envahir et les rendre moins élastiques. Je le sentais que ma capacité d’air diminuait au fur et à mesure que j’approchais ce bout de tabac de mes lèvres et que j’aspirais son venin. Mais je m’en fichais, il ne s’agissait que d’une seule cigarette, je n’étais pas une grande fumeuse. Je savais que ma prochaine ne serait pas pour tout de suite. Je voulais simplement en profiter maintenant, juste sentir qu’un bout de ma vie s’enfuyait, m’échappait, comme s’il me fallait ça pour me détendre. Cette colère qui m’animait depuis le début de la journée s’en aller en même temps que ma vie, comme si elle l’emmenait avec elle, l’absorbait et la faisait disparaître. Mine de rien, elle me faisait du bien, cette cigarette. Mine de rien, j’avais bien fait de tomber sur ce garçon.
    Il m’intriguait. Il me regardait avec un œil totalement différent des autres personnes. Il avait toujours ce sourire aux lèvres quand ses yeux se posaient sur moi, comme s’il lisait en moi et que, ce qu’il y voyait, l’amusait. Il attendait quelque chose de moi, je le savais. Ce n’était pas sexuel, non, c’était juste autre chose. Comme s’il voulait que je change, comme s’il voulait me prouver, à moi, que j’étais quelqu’un d’autre. Je me connaissais, je savais qu’il n’y avait pas grand-chose dans ce monde qui me plaisait. J’étais réaliste, le monde est foutu. Pourquoi se voiler la face en se mentant sur la vie que l’on aura ? Ce monde est finit, la race humaine est bonne à disparaître. Pourquoi chercherai-je à sourire au monde si celui-là ne m’offre rien. Je n’avais que la magie pour me sauver, ou du moins, pour m’aider à vivre. C’était grâce à elle que je continuais à parler aux autres, que je me levais le matin et que je m’efforçais d’avancer. Elle m’offrait tellement que je ne pouvais que la vouloir, que l’obtenir. Il n’y avait donc que certaines personnes qui pouvaient vraiment m’intéresser. Des gens capables de voir ce que cette magie offrait, des gens capables de m’amener plus loin et de m’aider à la contrôler. Nathaniel n’en faisait pas parti. Pourtant, je m’intéressais à lui, comme si j’avais besoin de sa présence. C’était bizarre, je ne comprenais pas ce besoin et pourtant il était là. C’était pour ça que je m’étais laissée faire, c’était pour ça que je m’étais assise à côté de lui et c’était pour ça que j’avais commencé à le dessiner.

    Ma cigarette était finie, je l’avais laissée dans le cendrier. Noircie, elle était seule au milieu des cendres. Elle avait perdu sa vie, elle me montrait son pouvoir : celui de prendre la vie des gens pour les laisser ainsi, en cendres. Je ne lui portais même plus aucun intérêt, elle n’était plus qu’un mégot dans ce monde finit : rien d’époustouflant. A la place, je dessinais. Maintenant, c’était au crayon que je donnais vie. Il se laissait aller sur la feuille de papier, il laissait des traits s’inscrire, comme s’il voulait laisser un peu de lui avant de partir. Petit à petit, mon dessin prenait forme. Je l’avais créé rapidement, il n’était pas sensationnel, je me savais capable de bien plus. Quand j’avais le temps, quand j’étais seule et quand je dessinais pour moi, mes dessins étaient des œuvres. Je le savais mais je n’aimais pas le montrer. C’était mon premier don, celui que je m’étais découvert avant même la magie, celui qui m’animais dès que j’avais un moment de libre. Pour Nathaniel, je ne faisais pas trop d’efforts, je le dessinais à sa demande, c’était déjà beaucoup. Je n’avais encore jamais dessiné pour quelqu’un, il était le premier. Je ne savais pas pourquoi je le faisais, sûrement pour enlever ce sourire qui m’agaçait tant de ses lèvres. Il m’avait posé une question que j’avais balayée rapidement. Les baguettes ne servaient à rien, c’était évident qu’il ne s’agissait pas de mon sujet favori. Heureusement pour moi, il n’insistait pas. C’était plus simple.
    Je finis par lui tendre mon dessin, sans sourire, sans rien dire. Il avait obtenu ce qu’il souhaitait. Ses yeux se mirent à pétiller, il avait l’air plutôt content. Tant mieux, je ne recommencerai pas. Sa réponse finit par me faire sourire, un petit sourire, en coin. Je souriais souvent, contrairement à ce qu’il croyait. Aniek et Aldreda me faisaient beaucoup rire. Je me moquais facilement aussi. Mais il était vrai que je ne souriais que peu au rouge et or. Il semblait penser que je n’en étais pas capable, j’étais entrée dans son jeu et lui montrais que ce qu’il croyait. C’était aussi un jeu pour moi, je cherchais à me contrôler. Je ne lui offrais qu’un maigre sourire que de temps en temps, préférant plutôt l’envoyer balader la plupart des moments. Mais pas aujourd’hui, aujourd’hui, sur cette terrasse, je lui faisais face sans pour autant lui demander d’aller voir ailleurs.

    "- Je ne me salirai pas les mains, moi."

    Ce qui était vrai. Je ne pouvais pas me résigner à traire des vaches. Je valais bien mieux que ça. C’était d’ailleurs l’une des raisons de mon choix de corvée. Je ne voulais pas toucher ces bêtes, je ne voulais pas les nourrir. Cependant, il avait attisé ma curiosité avec sa phrase. J’ajoutais alors, la tête légèrement penchée sur le côté :

    "- Et alors, tu ferais quelle tête."

    Nathaniel finit par me poser une nouvelle question. Je haussai les épaules, signifiant mon hésitation. J’aimais bien les soirées, il se passait toujours quelque chose d’intéressant. Pour autant, je n’étais pas sûre qu’une soirée à la ferme soit si intéressante que cela. Je n’avais donc pas encore fait mon choix. Je le ferai très certainement au dernier moment. Mais il est vrai que restée dans la chambre minuscule qu’était celle des Vaches n’était pas non plus un super programme pour la soirée.

    "- Ca dépend des gens qui s’y rendent. "

    Ce qui était tout aussi vrai. M’y rendre seule était tout aussi excitant que passer la soirée dans la chambre. J’avais tout de même besoin de retrouver des têtes connaissables là-bas. Aniek et Aldreda s’y rendraient sûrement mais je passais déjà une bonne grosse partie de la journée en leur compagnie, j’avais peur que leur trop grande présence me fatigue. A voir quelles autres personnes pourraient m’intéresser…
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty
Message(#) Sujet: Re: Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy} Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ces vacances seront pas si nulles finalement {Ft Joy}
Page 1 sur 1

Sauter vers: