L'Australie entre amis

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Jamie & Taylor

Partir à l’aventure, j’avais fait cela toute ma vie. Les allées et retour qui entouraient les déplacements de mon père et ma mère dans leur travail avait toujours bien rempli mes vacances d’été. Mais cette année, il y avait quelque chose de différent. Bon! Poudlard était terminé et ma lettre d’admission à l’Université avait été reçu; pas que je doutais de la recevoir, nullement, mais elle s’était fait tarder au point où j’avais dû avoir la honte de ma vie en attendant de pouvoir confirmer avec Tay et Matt pour le logement de l’Université. Embêtant! Tay était comme un poisson dans l’eau, ouais… ouais… blague débile et pourtant absolument délicieuse, et Matt, j’avais aucune idée ou était rendu mon pote. Les premières semaines s’étaient déroulé sans problème et pendant que j’étais étendu au soleil sur une chaise longue à Goa, je repensais à une jolie brune, française, qui ne serait pas bien loin à mon retour de l’Université. J’étais sans conteste attiré par cette demoiselle et j’assumai pleinement la décharge d’hormone que sa pensée me donnait à cet instant. Un bouquin posé sur mes hanches et c’était ni vu, ni connu.

En maillot, j’attendais sagement le souper, alors que mes vieux étaient partis en excursion pour attraper une créature magique qui était devenu un peu trop cinglé; la pauvre étaient blessé, voir malade, mais ça n’empêchait pas mes parents de devoir se taper du salle boulot à la repêcher dans le décor. Ça faisait 1 semaine que nous y étions et j’avais profité sans honte à l’observation de nombreuses jeunes filles en bikini qui s’étaient dandiner langoureusement et avec amusement devant mon regard scrutateur et vorace. La grande blonde me plaisait beaucoup. En vacance avec sa famille, un peu plus jeune que moi, j’avais profité de la soirée de la veille pour presser les rapprochements en lui arrachant une salve de baiser qui avait été plus qu’effréné et partagé. Je n’avais même pas honte d’avoir affaire à un chaton toute inoffensive qu’elle pouvait l’être. J’étais prêt à gager qu’elle n’était jamais sortie avec personne à son unique manière de répondre au contact de mes lèvres sur les siennes, hésitantes et timides.

Mon ventre gronda, et je m’arrachai à mon transat pour revenir sur mes pas et retourner à l’appartement qui avait été loué pour quelques jours. Mon maillot sur les hanches, ma serviette sur l’épaule et mon doigt pris entre deux pages du bouquin que j’avais entamé et que je tenais de la même main, j’avançai d’un pas calme dans le sable en souriant. La vue de la mer m’avait fait pensée à Taylor qui ne se baignerait plus jamais de la même manière dans l’eau saline. La petite sirène aurait très certainement des problématiques à la plage et ça ne m’empêchait pas de vouloir l’imaginer dans un de ces maillots sexy dont beaucoup de demoiselle se gréait à la plage pour se faire griller; petit, court et peu couvrant. Sans doute serait-elle réticente à un plan semblable! J’entendais un peu ces exclamations et ces plaintes dans mes oreilles, mais c’était plus amusant que je l’imaginais. Depuis qu’elle et Erwan s’était séparé, je n’arrêtais pas de me l’imaginé couinant de désir et de supplique mais j’y arrivais pas trop. La seule manière serait d’abuser un peu de notre lien d’amitié dans le futur, mais dans son plus grand respect et accord, bien sûr.

À mon arrivé, père était en train de paqueter les bagages et mère au fourneaux en train de faire griller des légumes et du poisson frais qu’elle avait fait mariner avant de quitter ce matin. Une bêtes grouillante dans une cage non loin sautait dans tous les sens et j’y accordai le moins d’attention possible pour essayer de la dissuader de m’attirer en foutant un train d’enfer. J’approchai dans la cuisine, m’accotant sur l’encadrement.

-Vous l’avez eu ? J’ai bien cru qu’on allait rester ici toute l’été. Dommage. J’aimais bien l’idée de rien faire de mes journées et rester au soleil.

-Tu vas être content alors… On s’en va en Australie. …

Bon, maman avait continué de parler et j’écoutais plus vraiment. J’allais devoir écrire un hibou à Taylor dès ce soir pour savoir si elle était revenue de son voyage au Canada pour aller voir l’ex de Matt. Je n’avais rien contre Élé, mais c’était un pot de colle qui avait été usé au max par mon pote et bien qu’elle ait toujours été sympa, elle avait cherché à me causer quelques ennuis l’an passé après un évènement débuté par une histoire de verre de trop et d’alcool. Elle était resté sur ces gardes et j’avais été comme plus que normal avec elle par la suite. Le cours des évènements avaient fait en sorte que nous devions collaborer dans une épreuve pour une coupe cette année et bien qu’il y ait eu beaucoup de malaise de son côté, je trouvais que pour deux personne qui avaient les yeux bandés et qui se faisait moyennement confiance, nous avions été vraiment hallucinant de finir deuxième.

-Jamie, tu m’écoute quand je parle ?

-Tu veux la réponse courte, longue, vraie ou fausse ? Finis-je avec un grand sourire, tout en prenant une pause devant son air amusée. Oui, c’est beau, je vais préparer ma valise après le souper. Combien de temps avant que le repas soit près ? J’ai une lettre à écrire, ça ne serait pas très long.

Et elle me fit signe avec un torchon dans les mains d’y aller vite et de revenir pour manger. Cet appartement était très petit. Et je dormais sur un matelas gonflable dans le petit bureau. Pas de gros luxe, aucunement, mais j’étais avec mes vieux et ils m’avaient manqués. Je refermai la porte derrière moi, puis tirai la chaise du pupitre, un tiroir pour sortir le nécessaire à écriture que j’y avais laissé avant de la poser devant moi. Le papier vélin était doux sous mes doigts et l’aplani la feuille qui était resté longtemps roulé en appuyant ma tasse de café de ce matin sur le haut de la feuille.

À mon petit poisson turquoise chérie,

Hey désolé, je suis trop inspiré, voilà trop de temps que je n’ai pas écrit de lettre. Tu m’en vois absolument pas navré. J’ai cru comprendre que tu squatte un peu partout dans le monde comme moi cette année! Sympa les voyages! J’imagine que tu as pris des photos au Canada avec leur igloo et leurs indiens! J’te vois bien avec un chapeau de castor sur la tête, il me semble que ça l’air d’être un plan totalement absurde et sympa, tout à fait toi. Je suis à Goa en Inde. Plage et bikini comme diversion. (J’aurais dû amener Matt, ça aurait fait la tollé!) Et mes parents ont attrapé leur bestiole, hors donc, plus de plage et de bikini pour moi, il semblerait. On s’en vas dans ton coin, en Australie et je me demandais si ça te dirais qu’on se voie quelques jours, si tu es revenu du pays de la feuille d’érable, après tout, tu dois être hyperactive maintenant que tu as du boire 20 litres de sirop d’érable pour montrer à l’ex à Matt que tu as plus de résistance alimentaire maintenant. D’une manière ou une autre, j’y serai. Si tu es dans le coin, passe chez moi, on ira boire un café, se balader, ou peu importe, que tu me comptes tes aventures!

J’t’embrasse.

Jamie

PS: J'te joins mon adresse dans le secteur de Byron Bay.

-Jamie…

-Oui, j’arrive!!! Dit-je en scellant la lettre avec de la cire avant de la remettre à mon hiboux qui prenait déjà son envol, vers je ne sais ou.

La soirée se déroula très bien. Calme, je finis de mettre en ordre mes effets. Le Portoloin serait prêt pour demain matin vers 10h00, et nous avions quand même pas mal de préparation à faire avant de déménagé notre invité d’honneur qui hurlait dans sa cage; du moins c’était ce que j’avais l’impression qu’il faisait. Mon père l’avait enchanté pour sauvegarder nos oreilles et ceux du voisin. Alléluia! Étendu sur mon lit, je fixais le plafond avec intensité alors que je songeais à revoir ma futur colloc.

Quelques jours passèrent. J’étais assis dans la véranda dont un nombre incalculable de plante et de fleur semblaient vouloir border, alors que j’aperçu une silhouette connu poussé la petite porte en bois de l’arche menant à la maison. Posant mon livre sur la table à côté de moi, je me levai, agrippant une poutre transversale en haut de moi tout en souriant.

-T’en a mis du temps. Dit-je en riant, visiblement de très bel humeur.

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L'Australie entre amis

Taylor ∞ Jamie

¤ J'allais bientôt entreprendre mon deuxième voyage de l'été. Cela faisait déjà une semaine que je venais de revenir du Canada, en compagnie d'Éléonore. Celle-ci était déjà partie pour l'événement d'été que j'avais refusé de participer, en compagnie de mon meilleur pote. Tout cas, je peux dire que j'adore la nourriture du Canada, surtout leur poutine qui est absolument délicieuse ! C'est peut-être pas un truc très gastronomique mais ça, je m'en fichais. L'important est le goût, après tout. En plus, j'ai beaucoup appris sur ce pays, que je ne connaissais pas beaucoup hormis par ce que j'ai entendu par les autres, comme les principaux clichés concernant les caribous et tout ça. M'enfin, c'était un beau voyage et faut dire que ces Canadiens sont très polis ! J'ai conté une partie de mon voyage à mon grand-père qui avait déjà visité ce pays, en plus de ça. Je ne dirais pas non pour y retourner l'année prochaine !

¤ Mais à l'heure actuelle, je prévoyais me rendre en Australie, en toute solitude, revoir le lieu de mon d'enfance, une baie près de Brisbane, à Moreton Bay. J'ai vécu là, dans une maison modeste, rien de trop classe puisque mon père aimait vivre simplement. À l'époque, il avait beaucoup d'argent mais à la longue, il s'est appauvri en me donnant pas mal de trucs, tout comme ses soins et ainsi de suite. La maison était toujours là et j'avais hâte de voir dans quel état elle était. Je me souviens des nombreuses heures où je jouais aux jeux vidéos tout comme le surf et la nage. Ça me manquait tellement ! Et ça faisait tellement longtemps ! C'est alors que je me souvenais de bons vieux souvenirs, pendant que je préparais ma valise qu'un hibou entra par ma fenêtre (qui était ouverte) et laissa tomber une lettre. Je reconnus l'animal comme étant celui de Jamie ! Je me suis empressée de lui donner un peu de nourriture et de l'eau, surtout qu'il était épuisé. Seahawk le regarda avec un oeil suspect mais ce crétin ne devait pas être jaloux ! Bon, après que ce fut fait, je me suis assise sur mon lit en ouvrant la lettre en commençant à la lire :

À mon petit poisson turquoise chérie,

Hey désolé, je suis trop inspiré, voilà trop de temps que je n’ai pas écrit de lettre. Tu m’en vois absolument pas navré. J’ai cru comprendre que tu squatte un peu partout dans le monde comme moi cette année! Sympa les voyages! J’imagine que tu as pris des photos au Canada avec leur igloo et leurs indiens! J’te vois bien avec un chapeau de castor sur la tête, il me semble que ça l’air d’être un plan totalement absurde et sympa, tout à fait toi. Je suis à Goa en Inde. Plage et bikini comme diversion. (J’aurais dû amener Matt, ça aurait fait la tollé!) Et mes parents ont attrapé leur bestiole, hors donc, plus de plage et de bikini pour moi, il semblerait. On s’en vas dans ton coin, en Australie et je me demandais si ça te dirais qu’on se voie quelques jours, si tu es revenu du pays de la feuille d’érable, après tout, tu dois être hyperactive maintenant que tu as du boire 20 litres de sirop d’érable pour montrer à l’ex à Matt que tu as plus de résistance alimentaire maintenant. D’une manière ou une autre, j’y serai. Si tu es dans le coin, passe chez moi, on ira boire un café, se balader, ou peu importe, que tu me comptes tes aventures!

J’t’embrasse.

Jamie

PS: J'te joins mon adresse dans le secteur de Byron Bay.

¤ J'eus un sourire amusé, suite à ma lecture. Je ne lui avais pas parlé depuis Poudlard. Faut dire que j'ai beaucoup été occupée depuis ! L'année prochaine, lui, Matthew et moi-même allions partager la même chambre, à l'université. On allait s'éclater, chose sûre ! Et être la seule nana des trois, je m'en fichais ! Donc, suite à ces pensées, je me suis dit que je pouvais bien le rejoindre en arrivant là-bas, surtout que j'étais souvent allée à Byron Bay, avec mon père, et que je connaissais bien le coin. C'était à un peu plus de deux heures de Brisbane mais en transplant, j'y serai en un clin d’œil. Je me suis levée et j'ai été me chercher un parchemin ainsi qu'une plume et de l'encre avant de commencer à écrire, sur mon bureau :

Yo, le crétin !

Ça fait du bien d'avoir de tes nouvelles ! Je suis comme toi, j'ai pas trop écrit ces derniers temps, je suis bien occupée, malgré tout. Entre-temps, je passe du temps avec mon grand-papa et comme tu sais, je voyage ! J'ai aussi été chez Matt', plusieurs chses, comme le Canada. J'ai effectivement bien appris sur ce pays, surtout qu'ils font de l'excellente "putine", et malheureusement, je n'ai pu faire de tour de caribou, ils n'en offrent pas ! J'ai demandé et j'avais l'air d'une grosse crétine ensuite. Mais, désolée pour toi, je n'ai pas de photo avec un chapeau de castor, bien qu'on a pris plusieurs photos ! Tout cas, je me suis bien amusée avec Éléonore ! Et toi, donc, tu es à Goa ? Je connais pas mais si tu dis plage et bikini, c'est que ça doit être sympa', surtout pour un mec comme toi (ou Matt', bien sûr). N'empêche que t'as dû souvent baver et une chance que je n'étais pas là pour voir ça, j'aurais fini par prendre peur ! T'étais là-bas pour une bestiole ? Tu me diras c'était quoi ! Et oh, pauvre petit, coupé des bikinis ! Mais, en Australie, y en a pleins, t'as pas à te plaindre. Alors, j'accepte bien de te voir, surtout que je vais bientôt partir pour y être. Je suis souvent allée à Byron Bay, excellent endroit pour faire du surf. Un petit plop et je vais y être. Puis, concernant le sirop d'érable, j'ai toujours eu une forte résistance alimentaire mais c'est vrai que c'était franchement bon, ah ! Je te dis donc à bientôt, ignorant comment de temps ce message se rendra à toi !

Tchuss !

Taylor

P.S. J'ai nourri ton hibou !

¤ J'ai déposé la plume avant de mettre le parchemin dans un enveloppe puis, je l'ai accroché pas la patte de son hibou. Il s'est ensuite envolé. Seahawk semblait vexé de ne pas y avoir été mais je l'amenais avec moi, alors quel crétin ! J'ai rangé ma plume et mon encrier, avant de commencer à préparer ma valise en y mettant tout le stricte nécessaire, avec mon sac à dos qui contenait mes trucs personnels, ainsi que ma baguette et des chaussures de sport, puisque j'allais mettre mes tongs. Je me suis alors changée, mettant un bikini noir, avec des shorts en jeans par-dessus et un t-shirt bleu pour ensuite descendre voir mon grand-père afin de lui faire la bise (comme lorsque je fus partie au Canada), lui disant que j'allais passer du bon temps en Australie. Je passerai du temps avec lui, plus tard ! Après que les au-revoir furent faits, je me suis rendue à l'extérieur, ayant ensorcelé un portauloin, puisque l'Australie était très loin. J'avais pris un de mes vieux souliers qui servirait pour ça. Donc, ça ne prit pas de temps pour que la magie opère et me rende dans mon pays natal, pas très loin de Brisbane, à Moreton Bay. Je suis arrivée près de la maison de mon enfance, avant d'y entrer. Évidemment, plus personne n'habitait ici et la maison faisait un peu pitié. Elle était encore en bon état mais l'intérieur était assez vide. Il y avait encore des meubles et des lits (le mien et celui de mon père) mais hormis ça... En entrant, j'ai laissé mes choses là, me remémorant les meilleurs moments de mon enfance, dans cette maison. J'ai, ensuite, sortit ma baguette afin de jeter des sortilèges de protection puisque j'allais voir Jamie bientôt. J'ai laissé Seahawk sortir à l'extérieur avant de faire de même, barrant ma porte avec ma magie. J'ai apporté mon sac à dos en y remettant ma baguette, sentant le vent qui faisait voleter mes cheveux. J'ai regardé la mer plusieurs secondes avec un pincement au coeur. Je ne pouvais plus surfer ou encore me baigner en public. Ça me manquait royalement. M'enfin, je n'avais pas le choix de vivre ainsi, maintenant. C'est vraiment chiant mais c'est la vie... Allez Taylor, arrête d'y penser...

¤ J'ai secoué la tête, avant de transplaner d'un "plop" vers Byron Beach, pas très loin de l'adresse que m'avait écrit Jamie. Je n'avais jamais été où lui était, cependant. J'ai respiré un bon coup avant de me mettre en marche. Cet endroit était très beau et ça me rappelait de plus en plus de souvenirs. C'est d'ailleurs à plusieurs kilomètres d'ici que j'avais trouvé le dingo que mon père et moi avions accueillit. Continuant alors de marcher, en fouillant l'endroit visé jusqu'à ce que j'aperçoive un garçon très familier. Il y avait de belles fleurs ici ! J'ai poussé le portail en bois, afin de rejoindre mon ami qui venait de se lever en agrippant une poutre, pendant que je continuais de m'approcher. Il me lança, en riant :

« T’en a mis du temps. » J'eus un sourire amusé, croisant les bras avant de lui répondre, avançant de deux pas. « Oh, tu sais, je devais me poupouner avant de venir te voir. » Dis-je, d'une fausse petite voix romantique, avant d'éclater de rire. J'ai repris ma voix normale : « Non mais j'ai été mettre mes trucs à ma maison d'enfance, à Moreton Bay et j'espère que t'as bien reçu mon message ! » J'ai décroisé mes bras avant de les ouvrir pour le serrer, comme on le fait si bien entre potes. « Ça fait du bien de te voir, vile crétin ! Alors, on va à la plage ? » Lui demandais-je, le serrant.

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