Un séjour écossais… ça envoie du rêve !

Taylor & Matthew

Ces vacances étaient réellement les vacances de transition. Beaucoup de choses allaient changer à la rentrée et ces deux mois d’été me permettait de faire le point. Bon, ok, ça avait été vite fait parce que j’avais autre chose à faire qu’à me poser pour réfléchir… je préférai profiter, et pas qu’un peu. J’étais certain de bien m’éclater, que ce soit avant, pendant ou après le séjour organisé par Poudlard.
Evidemment, le contexte était différent de celui de l’école désormais. Bientôt, j’allais voir les joies de l’Université, en célibataire et avec la plupart de mes potes. Etais-je content de ne plus être en couple ? La réponse était assez ambigüe… bien sûr, je me sentais plus libre, plus moi, je me sentais réellement bien. Je ne regrettai pas d’avoir arrêté avec la belle Eléonore, autant pour elle que pour moi, mais je craignais vraiment de ne pas avoir totalement réglo avec elle. Enfin, on verra bien par la suite…

J’étais rentré de Poudlard depuis 5 jours maintenant. Je n’avais pas vraiment eu le temps de me reposer. Depuis que j’étais revenu sur Stirling, j’en avais profité pour voir des potes d’ici et j’avais tenté de passer pas mal de temps avec mon père, ma belle-mère et surtout mes deux petits frères qui grandissaient plus que vite. Par Merlin, je me revoyais à leurs âges et c’était… hum comment dire, flippant ! Mais ils avaient de l’avenir les jumeaux, à faire tomber les minettes à Poudlard, même si ce n’était pas leur objectif pour le moment. Ils rentraient à l’école de sorcellerie le mois prochain, et j’aurais vraiment aimé être là pour les guider. Mais bon, trop d’années d’écart. Eux aussi auraient adoré, ils n’arrêtaient pas de me le dire, ce que je pouvais comprendre ! Enfin, ils gèreront les gamins, et puis je ne me privais pas pour leur donner LES conseils qu’il faut.
Je savais aussi qu’avant de partir je-ne-sais-où pour le séjour, je verrai Catalina et son père, ainsi qu’Alycia qui vivait désormais chez eux. Je pourrai les faire ch*** un peu les gamines ! Ahah, j’adorais ça !

J’avais toujours fait en sorte de protéger mon cocon familial, juste parce que ma vie privée restait très personnelle et que je n’aimais pas partager ça avec d’autre. Catalina, c’était différent, c’était comme ma sœur, elle était de la famille. Intérieurement, j’avais eu du mal à me dire qu’Alycia connaîtrait tout de ma famille, et surtout concernant ma mère et ma sœur que je tentais de rayer de ma vie… espérons juste qu’elle reste discrète sur ce détail, même si je n’avais pas tellement de doute là-dessus.
Etant donné que ma meilleure pote ne participait pas à l’évènement de l’école, j’avais pris la décision de l’inviter dans ma famille au début de l’été. Ouais ouais, je l’avais bien décidé, mais avec Taylor ‘y avait pas de mal. Sept ans qu’on se connaissait, sept ans qu’on se supportait, qu’on se tapait sur les nerfs, qu’on s’envoyait balader mais surtout sept ans qu’on s’éclatait et qu’on se charriait. C’était pas une nana comme les autres, c’était ma pote, comme une sœur, du coup aucun mal à la faire venir dans la famille, elle était la bienvenue et mon père et ma belle-mère avait hâte de pouvoir la voir. Bon, il la connaissait déjà, ils l’avaient déjà vu à de nombreuses occasions, mais jamais plus de quelques minutes, voire quelques heures. Là, elle restait quelques jours et, hors Poudlard, c’était une très bonne chose !

En ce mercredi, début d’après-midi, j’avais donné rendez-vous à Taylor près de la gare de Stirling. Bon, évidemment, elle ne venait pas en train, je savais bien qu’elle transplanait, mais j’avais pensé que c’était l’endroit le plus facile à trouver dans une ville qu’elle ne connaissait pas. J’avais laissé mes parents, partis se promener je-ne-sais-où et mes frères m’avaient accompagné. Ils souhaitaient saluer l’ancienne griffonne avant de nous lâcher pour aller traîner en ville avec leurs potes.
On attendait depuis une bonne vingtaine de minutes avec Neal et Logan, observant les gens autour de nous pour voir si on repérait l’australienne. « Ah ces nanas, toujours à se faire désirer… » Dis-je avec humour à mes frères avant de m’apercevoir que ma meilleure pote était en train de se diriger vers nous, chargée comme une mule, venant de je-ne-sais-où. J’allai alors vers elle avec un petit sourire amusé, lui lançant d’un ton malicieux une fois arrivé à son niveau : « T’as prévu de rester pour les deux mois ?! ». Je jetai un petit coup d’œil à ses bagages avant d’ouvrir les bras et de dire, d’un ton rieur : « Aller, viens embrasser le meilleur des meilleurs, j’suis sûr que ces 5 jours sans moi ont été une torture pour toi ! ». Je la serrai alors dans mes bras avant de la lâcher et de laisser place à mes frères qui vinrent lui taper la bise, par pure politesse, la saluant de façon enthousiaste, comme c’était toujours le cas dans la famille. « Tu te souviens de Logan et Neal ?! Bon, depuis que tu les as vu ils ont bien poussé mais c’est toujours deux crétins, t’inquiète ! » Lui lançai-je en poussant mes frères, leur lâchant dans un petit rire: « Bon les mioches, laissez les grands tranquilles ! Allez retrouver vos potes, on s’voit ce soir ! ». Ils rirent à leur tour, rétorquant quelques mots avant de disparaître en direction du centre-ville.
Je me tournai de nouveau vers Taylor, attrapant la plupart de ses valises et tendant le bras pour qu’elle l’attrape. « J’te ferai visiter la ville plus tard, on aura le temps. Pour le moment, je vais te montrer ta maison pour ces quelques jours, tu vas adorer ! » Dis-je d’un ton modeste, souriant en coin. Elle posa alors sa main sur mon bras et nous transplanèrent tous deux, arrivant quelques secondes plus tard devant une grande maison. Vu la situation de mon père et ma belle-mère, on avait eu la chance de vivre confortablement, et ça se voyait actuellement. La demeure était non loin du centre-ville, n y était en dix minutes à pied, mais quand on la regardait, on avait l’impression d’être dans un village. Le quartier faisait rural, bien que les commerces étaient proches. Le jardin était imposant et on pouvait apercevoir, non loin derrière la maison, des anneaux installés afin de jouer au Quidditch, entre autre. Devant l’entrée, un chien assez imposant avait levé la tête afin de voir ce qu’il se passait. Le bouvier bernois reposa rapidement la tête entre ses pattes en voyant que ce n’était nul autre que moi. En passant à côté de lui, je lui frottai légèrement la tête, disant à Taylor : « Lui c’est Mino, fais gaffe il mord… » Lançai-je avec un petit sourire, faisant ainsi comprendre à ma pote que ce n’était qu’un mensonge, l’animal n’avait jamais fait de mal à une mouche… ou presque ! Quoiqu'il en soit, le jeune chien ne se privera surement pas, au cours du séjour de la jeune femme, de lui montrer qu'il était vivace et plein d'énergie ! Mais pas tout de suite... repos oblige !
Je la fis passer devant moi, lui permettant ainsi d’entrer dans la maison. « Bienvenue chez toi ! Bon, mes parents n’sont pas là pour le moment, on a la maison pour nous tous seuls. » J’ajoutai, d’un ton rieur accompagné d’un petit clin d’œil : « Attention coquine, pas d’idées mal placées ! ». Puis, posant ses bagages dans l’entrée, je lui dis : « Tu veux commencer par quoi ? J’te fais visiter et j’te montre où tu dors et tout c’qui va avec ? Tu veux boire un coup ? » Je m’empressai d’ajouter, refermant la porte d’entrée pour garder une certaine fraîcheur dans la maison : « Evidemment, tu es ici chez toi, donc la gêne n’est pas acceptée ! ».

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La maison des parents de Matt:

Mino :

Un séjour écossais… ça envoie du rêve !

Taylor & Matthew

Près de la gare, je guettais avec attention l’arrivée de l’australienne. Mes frères étaient en train de chahuter derrière moi, mais pour dire vrai je ne faisais pas tellement gaffe : je l’avais repérée, la gamine approchait. On alla alors à sa rencontre, tout en faisant en sorte d’être un peu en retrait pour pouvoir transplaner tranquillement dans quelques minutes. Je la charriai alors sur ses bagages, commençant les hostilités, comme d’hab’ quoi ! « T'as tendance à oublier que je suis une nana et non un mec, faut bien que je m'équipe un peu ! » .
Je soupirai alors, disant d’un air amusé : « Ah mais ouais, c’est vrai que t’es une nana… je m’y f’rai jamais ! » Je lui fis un large sourire angélique avant de lui ouvrir mes bras pour qu’elle vienne me saluer de la meilleure des façons qui soit. Elle roula des yeux à mes propos, ce qui ne fit qu’agrandir mon sourire, avant de me sauter littéralement les bras, que je refermai quelques secondes sur elle avant de la relâcher, après qu’elle m’ait glissé quelques mots ironiques. Je savais que tous les deux, nous passerions de bonnes vacances, car on se connaissait parfaitement et que, même si je ne passais pas mon temps à lui, parce que ça n’en valait pas la peine, j’étais là pour elle et que je la voulais heureuse. Je savais que sa rupture avec Erwan avait été difficile à gérer pour elle, bien plus que la mienne avec Eléonore. Du coup je me devais de lui remonter le moral, et je savais pertinemment comment !

« J’te mets dans ma valise si tu veux ! En même temps, quelle idiote de n’pas vouloir faire ce séjour, c’est le dernier qu’on peut faire avec les potes de l’école ! » Je lui frottai alors la tête, comme elle aimait tant : « On s’écrira, crois-moi, mais faudra pas trop que tu pleures mon absence hein ! » Lui dis-je avec un petit sourire malicieux, juste avant lui présenter mes deux petits frères, qu’elle avait dû reconnaître bien qu’ils aient pas mal poussés ces dernières années.

« Bien sûr que je m'en souviens ! Même si vous avez poussé, vous êtes mieux de vous souvenir de Taylor Williams sinon je vous botte les fesses ! Et probablement qu'ils ont eu un grand crétin comme modèle, c'est peut-être pour ça... » A mon tour, je roulai des yeux, affichant quand même toujours un petit sourire : « J’pense plutôt que c’est grâce à moi qu’ils vont devenir des mecs bien… après, je n’y suis pour rien dans leur crétinerie, tu sais très bien que je suis parfait ! » Ouais, Matthew Riddell un ange, c’était bien connu !
Après ces mots, je ris un instant avec mes frère, les envoyant gentiment balader pour qu’ils nous lâchent et aillent rejoindre leurs potes, ce qu’ils firent rapidement, continuant de chahuter comme à leur habitude.
Je me tournai de nouveau vers Taylor, lui tendant le bras pour l’inviter à transplaner, lui indiquant que l’on reviendra faire le tour de la ville un peu plus tard. J’approuvai ses propos d’un signe de tête, lui disant simplement : « Quand tu veux j’viens dans ton paradis. Mais là, c’est toi qui va goûter au mien… ». En deux temps trois mouvements, nous avions disparu.

En quelques secondes, nous atterrirent devant une grande maison, que je présentai d’un signe de main à ma meilleure pote, lui laissant le temps de juger l’endroit. Je l’observais du coin de l’œil pendant qu’elle regardait les lieux avec un large sourire, ce qui me plut. Etre à l’aise dans un endroit était primordial, et quelque chose me disait qu’elle serait comme un poisson dans l’eau ici (sans mauvais jeu de mots bien sûr !). Ce n’était pas le luxe à l’état pur, mais c’était une belle grande maison que mon père et ma belle-mère avait acquis grâce à une rentrée d’argent plus que confortable. Mon père était avocat, autant dire qu’il savait se débrouiller avec l’argent, le contact humain et les mots… il était certain que mon ambition venait de lui, et je partageais entièrement cette idée. L’ambition était la clé de la réussite, et je ne parlais pas de l’aspect financier mais bien de la satisfaction personnelle.
Bref, elle savait enfin, au bout de 7ans, où j’avais grandi. Enfin, pas totalement, juste à partir du moment où mon père et ma belle-mère s’était installé ensemble, il y a de cela une dizaine d’année, à peu près.
« Wow ! J'adore cet endroit ! Et je pourrai t'éclater au Quidditch... » Je ris alors, haussant des sourcils. « Tu rêves gamine ! N’oublie pas que je suis un pro ! En tout cas, t’as bien fait d’emmener ton balai, mon père va aussi vouloir te mettre la misère. » Ouais, l’esprit de compétition coulait dans les veines des Riddell… après tout les chats ne faisaient pas des chiens ! En parlant de chien, une fois devant l’entrée, je lui présentai rapidement Mino, le gros bolosse très actif, qui semblait pour le moment identique à une loque ! Enfin, elle verra bien, quand il sera bien réveillé, elle ne le reconnaîtra pas, une vraie pile. D’ailleurs, c’était un peu de ma faute, je l’avais toujours plus ou moins boosté, le faisant courir à mes côtés, jouant avec des ballons ou tout autre objet, l’agaçant… je ne savais pas rester calme, il était normal que je transmette ça au chien nan ?!
« Eh bien, il doit savoir que je mords aussi. Entre créatures, on peut bien se comprendre, lui et moi ! »
Je penchai ma tête sur le côté, l’observant, avant de dire avec un petit sourire amusé : « Exact, il y a comme un air de ressemblance entre vous ! Vous ne pourrez que vous entendre ! » Lui lançai-je avec un large sourire avant de la laisser entrer à l’intérieur de la maison.

Comme toujours, nous nous embêtions, jouant sur les mots et parlant en toute modestie. « Que tu retires tes vêtements ? Fais gaffe, avec ta chance, c’est à ce moment-là que mes parents et mes frères vont rentrer… » Je ris en pensant à ça. « Juste pour rire, je veux voir ça ! ». Ok ok, j’étais un grand moqueur, mais je ne savais être autrement !
Après avoir déposé ses bagages dans l’entrée et avoir refermé la porte, je lui demandai ce qu’elle préférait faire en premier, histoire de bien commencer la journée.

« Avec le temps, tu devrais savoir que le mot "gêne" ne fait pas partit de mon vocabulaire, hein ! Néanmoins, je ne refuse jamais "un coup", tu me connais ! Et ensuite, tu me fais visiter ta maison et c'est un ordre ! » Je fis mine de faire une courbette, tel un soumis que je n’étais pas, lui disant : « A vos ordre très chère ! ». Ce n’était pas du tout moi ça, mais sur le ton de la rigolade, ça passait !
« D'après ce que j'ai vu jusqu'ici, ta maison a l'air extra et ton chien est mignon, en plus ! Il me rappelle mon petit dingo que mon père et moi avions réussi à avoir, quand j'avais six ans ! » Je me souvenais qu’elle m’avait déjà parlé de son animal, du coup je tentais de visualiser, sauf que je n’en avais jamais vu… « Regarde ce que mon grand-père m'a offert, c'était l'anneau qu'a offert mon père à ma mère... » Alors qu’elle levait la main pour me montrer le bijou, je m’approchai de ce dernier afin de l’observer. Je ne m’y connaissais pas du tout en bijou, du coup ça ne me faisait ni chaud ni froid, mais je voyais bien qu’il représentait beaucoup pour Taylor. « C’est un beau souvenir qu’t’as là, fais gaffe de pas le pommer ! ». Puis à ses derniers mots, concernant le verre de Vodka, j’explosai de rire, lui disant :

« Vu l’heure, j’étais plus à te proposer un jus de fruits, un sirop ou un thé glacé, mais si tu veux de la Vodka, pourquoi pas ! » Lui lançai-je d’un ton amusé avant de l’amener vers la cuisine. Ce n’était pas une pièce à proprement parlée car elle était ouverte sur le salon/salle à manger, mais c’était tout de même un bel espace. Une fois dans celle-ci, je la fis s’assoir sur un tabouret, près du petit bar, et allai ouvrir le frigo, lui disant : « Bon, tu veux quoi ? Vraiment de la Vodka ? Parc’que tu sais que ce soir on va arroser ton arrivée, et bien comme il faut, mais pour là j’pensais qu’on pouvait la jouer soft… ». J’attendis sa réponse, prêt à lui servir ce qu’elle désirait. Ensuite, je lui montrerai où elle dormirait, d’ailleurs j’avais une question à lui poser : « Tiens, pendant que j’y pense, tu préfères dormir dans la chambre d’amis ou dans la mienne ? T’inquiète, j’te violerai pas… » Dis-je d’un ton totalement détaché, bien qu’amusé. Une fois la décision prise, je lui montrerai la maison ainsi que là où ses bagages seront entreposés. Après, j’aurai quelques activités à lui proposer pour la journée avant de fêter bien comme il faut son arrivée, avec la famille ce soir. Bon, on avait plusieurs jours pour les activités, on avait le temps et je ferai en sorte de ne pas trop la booster, acceptant qu’on ne soit pas toujours à jouer sur les sensations fortes ou sportives, laissant des temps de pure relaxe. Et puis, un soir, je voulais la présenter à mes potes d’ici, pour une soirée mémorable, comme on savait bien les faire ici.
Je lui changerai les idées, c’était certain, elle pourrait penser à autre chose qu’à Erwan et elle ne voudra plus quitter mon pays paradisiaque !

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Cuisine:

Un séjour écossais… ça envoie du rêve !

Taylor & Matthew

Nous venions de nous retrouver, près de la gare de Stirling, et évidemment nos échanges commencèrent par des rires. Comme à notre habitude, nous nous charrions d’un rien, sur tout et n’importe quoi. Elle avait pris un magnifique sourire angélique pour répondre, devant mes frères : « Un jour tu t'y feras, un jour... Surtout que j'ai souvenir de Mathilda... ! ». Je ne peux que sourire en me souvenant de ça, même si j’avais préféré ne pas trop en parler à mes frères. Je leur avais juste dit que j’avais fait une expérience durant le mois de janvier dernier mais que je leur raconterai quand ils seraient plus grands. Ouais, ‘fallait pas abuser non plus ! Avec un petit sourire malicieux, soupirant de plaisir, je dis : « Ah, quels bons souvenirs… ». Bon, un mois c’était suffisant hein, je ne voulais plus renouveler l’expérience ! Mais je devais avouer que tout ça m’avait été bénéfique, je pouvais clairement dire que je comprenais certaines choses chez les nanas désormais. Des choses que je préfèrerais oublier aussi… Bref, un bon souvenir qui devra rester un souvenir !

Par la suite, nous avions vite fait discuté du prochain voyage auquel je participais, avec l’école, et auquel elle-même n’allait pas. « Me mettre dans ta valise ? Le pire c'est de m'y mettre, j'suis un peu agressive ! Néanmoins, je préfère que toi, tu ailles le plaisir d'y participer ! N'empêche que t'es mieux de m'écrire ce qui se passe là-bas, sinon je mourrai d'inquiétude. » Je me mis à rire doucement. Clairement qu’elle était agressive la petite, mais ça ne me faisait pas peur ! A ses derniers mots, je levai les yeux au ciel : « Pas besoin de s’en faire pour moi, je gère toutes les situations ! Je te raconterai ce qu’est le paradis… ». Et je disais vraiment ça parce que je ne savais pas où nous mettrions les pieds à la mi-juillet.

Après lui avoir présenté mes deux frères, qu’elle avait déjà vus, je lui assurai, avec un petit air malicieux, qu’ils deviendraient des gars bien grâce à moi, étant donné que j’étais un mec parfait. C’était on-ne-peut-plus modeste n’est-ce pas ?! Elle ne se fit pas prier pour ma répondre rapidement, dans un rire : « Un mec parfait... Mmmmh, c'est beau rêver ! En me voyant pendant ce séjour, ils deviendront des exemples pour l'humanité ! » Je roulai de nouveau des yeux. Ah, ce que c’était beau les rêves ! « Je vais faire en sorte qu’ils ne passent pas trop de temps avec toi, parc’que vive l’exemple sinon ! » Lui dis-je avec un petit clin d’œil malicieux, la charriant encore et toujours. Evidemment, ce n’était pas vrai, Taylor était l’une des personnes les plus courageuses et les plus tolérantes que je pouvais connaître, il était clair qu’elle pouvait être un modèle pour bon nombre de personne. Mais bon, lui dire n’était pas prévu au planning, surtout qu’elle savait très bien ce que je pensais d’elle la gamine, pas besoin de le crier haut et fort tous les jours, c’était loin d’être mon genre et elle me connaissait assez pour le savoir !

Rapidement, nous arrivâmes juste devant la maison familiale des Riddell. Nous dirigeant vers l’entrée, ma meilleure pote m’avait assuré pouvoir m’éclater sur le terrain de Quidditch qu’elle avait vu derrière la maison. Evidemment, je ne l’avais pas laissée en reste, lui indiquant que, premièrement, j’étais un pro et que, deuxièmement, mon père voudrait lui mettre sa misère. Et ouais, je ne tenais pas mon âme compétitrice de n’importe qui, et Taylor le remarquerait vite, même si l’esprit d’équipe et la déconnade faisait partie intégrante de la famille. Dans un rire, la sirène s’exprima : « N'oublie pas qui a été ta capitaine ! Et oh, je n'ai pas peur de ton père, t'inquiète, c'est moi qui va lui faire la misère ! » Totalement, elle avait été capitaine, mais ça n’empêchait pas que j’étais meilleur qu’elle, héhé ! Ouais, n’oublions pas d’être vantard s’il vous plait ! Sa dernière phrase me fit rire et, arrivant près de Mino, je lui lançai : « Pour le moment, tu n’as pas peur de lui… mais pour info, il est pire que moi ! » Lui dis-je avec un large sourire et un haussement de sourcils qui voulait tout dire. Pauvre petite, j’étais un ange à côté de mon père, mais je savais que Taylor et lui s’entendraient à merveille, comme avec Keira et mes frères. Ma famille aimait voir du monde, ils mettaient très facilement à l’aise et aimaient rire de tout. Les chiens ne faisaient pas des chats après tout…

Nous étions désormais passés à mon chien, tranquillement installé, profitant d’une magnifique éclaircie pour se faire dorer la pilule ! Après quelques échanges rieurs, je la fis entrer dans la maison, la laissant appréhender les lieux quelques secondes avant de la charrier une fois de plus. Il était vrai que, vu sa chance, si elle retirait ses vêtements, il était presque certain que quelqu’un rentrerait à ce moment-là. Et autant dire que je n’en perdrais pas une goutte, riant aux éclats. Rien que d’y penser, je ne pouvais m’empêcher de sourire, amusé. « J'pense pas que tes frères détesteraient mais pour tes parents, ça risque d'être autre chose ! Sûrement que je finirai dans l'estomac de Mino ! » Ahah, pas faux pour mes frères, même s’ils étaient encore jeunes, étant donné qu’ils rentraient à Poudlard à la rentrée. Oh, ils regarderaient, sans aucun doute, avec moi ils étaient à bonne école, mais je les voyais bien la bouche entrouverte à ne pas trop savoir quoi faire ! Je ne pus m’empêcher de rétorquer, l’embêtant de nouveau : « Tu rigoles ! Tu traumatiserais mes frères ! » Pour le reste, je ne fis que rire, imaginant avec humour la scène.

Par la suite, Taylor m’avait montré le petit bijou qu’elle avait réussi à avoir de sa mère. Elle m’assura qu’elle y ferait attention comme à la prunelle de ses yeux, ce qui ne me surprit pas. Puis, je lui proposai d’aller boire un petit coup avant de visiter les lieux. Après quelques remarques, toujours sur le ton de l’humour bien sûr, nous nous étions dirigés vers la cuisine où je l’avais invitée à s’assoir afin de se mettre à l’aise. « Je vais donc attendre à ce soir pour la vodka ! ». J’acquiesçai avec un petit sourire, alors qu’elle poursuivait : « Alors, surprends-moi, je ne suis pas très difficile en matière de liquide, bien que j'aie besoin de m'hydrater plus souvent qu'un humain ! ». J’approuvai, avec un petit sourire, tout en sortant un jus de fruits classique, n’ayant pas des choses très originaux dans les boissons softs. Je servis alors deux grands verres et lui en tendis un, m’accoudant sur le plan de travail, face à elle, en buvant quelques gorgées. Pendant que nous nous rafraîchissions, je lui demandai où elle préférait dormir, ce à quoi elle me répondit, dans un rire, après que je lui aie promis de ne pas la violer : « De toute façon, je pense que si tu fais ce truc, c'est toi qui va avoir mal ! Mais avoue, tu rêves de me voir coucher dans ta chambre, alors va pour ça ! ». Je m’étirai alors, la regardant avec un petit sourire malicieux, disant simple : « Tu n’as même pas idée… j’en rêve depuis des jours ! ». Je lui fis un petit clin d’œil complice avant qu’elle n’ajoute : « Puis, je suis effrayée de penser au fait de dormir seule, dans une chambre noire... Et euuuh, j'ai aussi un petit creux... Mais ça, c'est naturel ! D'ailleurs, t'as dit à tes parents que je ne mangeais pas de poissons ? ». Finissant mon verre d’une traite, je lui répondis avec un petit sourire : « T’inquiète, tu seras en sécurité avec moi ! ». Puis je repris, plus sérieusement, allant trifouiller dans un placard : « J’te cherche… hum… quelque chose d’intéressant… » En me redressant, je lui sortis un paquet de gâteau typiquement écossais, style sablés, tout en lui lançant : « T’en fais pas, ils sont au courant. De toute façon ils sont plus viande ! Tiens, garde ça, n’hésite pas à venir fouiller dès que t’as envie de quelque chose. »

Elle se leva alors, prête à profiter à fon de son séjour ici, ce qui me fit sourire. « C'est quand même la première fois qu'une hybride fréquente ta maison, c'est la classe, hein ? » J’approuvai d’un signe de tête ! : « Totalement ! » Puis elle lança, motivée : « Bon, et si on allait visiter cette maison ? ». Je me redressai ni une ni deux, lui faisant un signe pour qu’elle passe devant moi. « Bien bien, j’te fais visiter le bas rapidos puis le haut, comme ça tu seras au goût du jour ! ».

Je commençai alors par lui montrer le séjour ainsi que la salle à manger. Rapidement, je lui montrai les pièces à côté : une salle de bain, la chambre de mes parents, un bureau et un wc. Puis, je la fis monter à l’étage, prenant ses bagages. Cette fois-ci, elle put voir de nouveau une salle de bain (pour mes frères et moi) avec wc, les deux chambres de mes frères, une autre chambre, une salle de jeu et enfin, le plus beau : ma chambre. Elle entra alors et elle put y voir une chambre assez grande, d’une vingtaine de mètres carrés, où l’on pouvait remarquer un large lit, un clic-clac, un fauteuil, un vaste bureau. Sur les murs, de grands posters de joueurs de Quidditch, entre autres, et de sport en tous genres s’étendaient. Des posters de groupes de musique ornaient aussi le papier peint. Enfin, sur une étagère, on pouvait distinguer plusieurs trophées, récompenses de compétitions sportives diverses et variées.

Posant ses affaires près du clic-clac, je me laissai tomber sur mon lit, lui montrant d’un signe de tête le fameux clic-clac : « Voilà ton pieu, tu verras c’est le pied là-dedans ! » Puis j’ajoutai : « Bon, tu peux t’installer quelques minutes et après ? Tu veux faire quoi ? » Un petit sourire malicieux se dessina sur mes lèvres alors que je lui lançai : « Tu es l’invitée, tu choisis ! J'suis cool comme gars. »

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