Des vacances avant une nouvelle vie. Wilhelmina & Faust

Mi juillet, la chaleur était plus qu'étouffante. Wilhelmina aimait quand il faisait chaud, là n'était pas le problème, mais elle devait bien avouer que cet été, c'était bien pire que d'habitude. C'était étouffant, assomant et avec le grain de peau qu'elle avait ça en devenait presque mortel. Obligé de se badigeonner de crème avant de sortir pour ne pas finir rouge écrevisse, la jeune fille se disait qu'un peu de fraîcheur ne lui ferait pas de mal. Mais bon, nous étions que début été, donc ce n'était pas encore le temps de penser aux température en baisse. Cela faisait déjà trois jours qu'elle avait quitté la maison de sa mère, n'ayant pas de nouvelle de son père, elle ne s'était pas vraiment attardé à en prendre. Elle avait passé ses premières semaines dans les bureau climatisés du ministère, travaillant pour le directeur de la justice. Il lui avait proposé deux moi de stage, mais la blonde avait bien stipuler qu'en deux semaines, elle pourrait se faire une raison quand au choix de ses cursus et elle avait eu raison. Elle n'avait pas spécialement apprécié être le larbin d'une personne, mais elle avait pu se faire une idée sur le travail qui l'attendait et avait décidé qu'elle ferait une partie de ses études dans la justice. Ses choix étaient fait, elle ne repartirai pas en arrière.

En tout cas, voilà que la blonde avait pris son envole et après avoir pris le temps de visiter sa soeur à St-Mangouste, elle avait pris ses bagages et s'était dirigé vers le manoir Churchill, un endroit qu'elle avait souvent eu peur de mettre les pieds. Pas parce qu'elle avait eu peur de la famille de son petit copain, elle avait déjà pu rencontrer la plus jeune de la famille qui avait réussi à vraiment plaire à Wilhelmina. Elle se disait qu'il n'y avait pas de doute sur le reste de la famille. Non ce qu'elle avait eu plus peur, c'est de l'image qu'elle renverrait à la famille de Faust. Wilhelmina n'était pas quelqu'un de très confiante quand il s'agissait d'elle, et puis, honnêtement, elle ne pouvait pas dire qu'elle avait connu la grande définition de famille et soutien dans la sienne. Donc devoir passer devant les parents de Faut avait été une grande épreuve pour elle. Elle savait qu'elle pouvait faire confiance à son copain, mais l'appréhension avait quand même était là. Si bien que la première journée, restant égale à elle même, la blonde s'était trouvé une timidité qu'elle ne se connaissait pas. Elle savait qu'elle était timide, certes, mais pas à ce point, dans sa tête, elle espérait franchement qu'elle ferait bonne impression et pas qu'on la verrait comme une personne qui n'avait rien a faire dans cette famille. Après tout, cela faisait déjà un an qu'elle était avec Faust, et elle voulait que ça dure plus, et pas en se mettant la famille de ce dernier à dos.

Voilà bientôt trois jours qu'elle avait passé du temps avec la famille. D'ordinaire observatrice, la jeune fille ne s'était pas essayé à cela ici, elle voulait juste rester sois même en espérant ne pas faire de gaffe. Elle se savait maladroite et trop franche, ce qui pouvait amener des quiproquos mais jusqu'ici on ne lui avait pas dit une chose qui aurait pu mettre la puce à l'oreille. La seule chose qu'elle savait en ce matin, c'était que son séjour se terminait ici, car Faust avait prévu autre chose pour eux deux. Quoi ? Elle l'ignorait, et c'était pas faute d'avoir essayé de savoir, à croire que tout le monde s'était ligué contre elle. C'était claire que Wilhelmina n'aimait pas les surprise, car elle ne pouvait rien prévoir. Heureusement la surprise venait de Faust, donc elle savait qu'elle pouvait le laisser gérer sans avoir à tout contrôler. ça aurait surement était différent si ça avait été son père, sa mère ou sa soeur, car il était clair que dans sa famille, celle sur qui on compte pour l'organisation, ce n'était qu'elle, sinon beaucoup se serait retrouvé dans de beau draps. Enfin, du coup Wilhelmina était dans la plus grande ignorance, bien sûr elle avait préparer pour prévoir n'importe qu'elle coup, au cas où elle aurait froid, ou chaud. Si bien qu'elle se trimballait avec une valise qui devait faire deux fois son poids, après tout on ne pouvait pas lui en vouloir. Du moins elle l'espérait.

Alors que tout le monde dormait encore dans la maison, la jeune femme comme à son habitude s'était levé tôt et était partit courir un peu, vacances ne voulait pas dire se laisser aller. Elle aimait le sport et jamais elle ne laisserait tomber cela. Quand elle était revenu, tout était encore silencieux. Afin de ne réveiller personnes, elle avait prit l'initiative de prendre une douche puis s'était posé dehors au soleil avec un de ses livres, attendant que tout le monde se lève. Wilhelmina avait beau avoir passé 3 jours ici, elle n'arrivait pas encore à faire comme chez elle, ou du moins sans l'autorisation d'une personnes de cette maison. Elle n'avait donc pas encore pris de déjeuné, préférant attendre tout le monde. En lisant elle essayé de réfléchir à l'endroit où Faust comptait l'emmener, mais sans succès. Un an qu'il était ensemble et son copain était encore imprévisible aux yeux de la blonde au yeux vert d'eau.

electric bird.

Le jeune homme ne s'était jamais sentit aussi bien que ces trois derniers jours et la présence de sa petite amie à la maison n'y était sans doute pas pour rien. Faut dire aussi que dans quelques jours, ils allaient fêter leur première année ensemble et cette nouvelle mettait chaque jour un peu plus de bonne humeur en Faust. Certes, il y avait également un petit regret, celui d'avoir quitté définitivement Poudlard et c'était étrange parce qu'au vu de ses dernières années là-bas, il ne pensait pas ressentir un vide en lui mais sinon tout était réuni pour lui plaire. Même son père se montrait assez présent – dans la mesure du possible – chez lui. Une demande de la mère du jeune homme ou alors Arabella aurait-elle eut la fameuse discussion dont ils avaient tous les deux parlés quelques mois en arrière ? Quelque chose lui disait qu'elle n'avait pas oublié mais ça paraissait encore tôt dans les vacances pour qu'elle eut le temps, surtout qu'elle avait dit le faire quand il ne serait plus dans les parages. Si elle respectait ses dires, dès la fin de la journée elle pourrait commencer sérieusement à réfléchir à ses mots. Parce que sa copine était là, Faust n'irait pas faire l'enquiquineur en faisant une pique de rappel à la jaune et noire avant de disparaître vers d'autres horizons. Lui seul savait quelles seraient les destinations que Wilhelmina et lui visiteraient cet été, pour leur an, il avait absolument tenu à garder la surprise. Et il commençait à douter un peu de lui en voyant sa belle prendre milles et unes précautions avec le soleil...

Leur planning était déjà prêt depuis des semaines, les réservations aussi et il n'était plus question d'annuler, il aurait beaucoup de mal à trouver une autre idée géniale en si peu de temps et avoir des réservations comme il le veut. Il n'avait plus qu'à prier pour que l'intention soit ce qui compte le plus aux yeux de la blonde. Il croisait les doigts. Pour l'instant, elle ne se doutait de rien et profitait paisiblement de la vie chez les Churchill même si elle était loin de se comporter comme si elle était tout à fait à l'aise. Il l'a connaissait bien pour savoir que c'était naturel, qu'elle ne prendrait pas ses marques en quelques jours, trois étaient un peu tôt mais à la fin de leur séjour ailleurs dans le monde, ils reviendraient encore quelques jours ici, pour se remettre ensemble de leurs émotions. En espérant qu'elle ne le plante pas plus tôt que prévu parce qu'il y aurait fort à parier qu'il aurait raté quelque chose est pas des moindres. Mais ce n'était pas le moment de craindre le pire et surtout d'y penser quasiment à tous les instants, pour l'instant rien n'était joué et il avait encore le temps de faire pencher l'avenir en sa faveur.

En se levant, Faust remarqua que sa belle avait déjà quitté son lit pour faire je-ne-sais quoi. Après l'avoir vu évolué ces premiers jours, il se doutait bien qu'elle avait dû prendre place quelque part pour ne plus bouger en attendant qu'on vienne la chercher. Le jeune homme détestait que sa copine se sente comme une intruse, en jetant un coup d'oeil à son réveil il roula des yeux mais se leva quand même. Il était encore très tôt dans la matinée, pour preuve, la porte de la chambre de ses parents était toujours fermée et à travers on pouvait entendre les ronflements sonores de son paternel, mais bientôt la maison s'éveillerait vraiment. En attendant, c'était l'occasion de profiter de l'ambiance calme de la maison avec Wilhelmina. En arrivant dans le salon, il l'a vit à travers la baie vitrée mais ne s'approcha pas afin de se montrer, une autre idée lui vint plutôt. Il se faufila en toute discrétion dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. A la manière moldue, c'était normal chez eux. Il mis en route le café, fit même du thé, et préparant quelques tartines de pain à tartiner. En attendant que tout soit prêt, il prépara un plateau afin de réunir tout le nécessaire pour mettre la table dehors. Le temps de le faire et l'apparition de sa mère dans la même pièce faillit lui faire peur au risque de mettre à mal sa présence encore secrète pour Wilhelmina. Il échangea quelques mots avec la maîtresse de maison et sortit à pas de loup, s'imiscant soudainement dans le champs de vision de la jolie blonde.

« Bonjour Wilh', bien dormi ? » Demanda t-il alors qu'il se penchait en avant pour déposer un baiser sur son front. « J'espère ne pas trop t'avoir fait attendre. » Dit-il en se dirigeant vers la table sur la terrasse. Il déposa l'intégralité du plateau avant de jeter un œil dans la maison, sa mère lui faisant signe qu'il ne restait que quelques minutes aux tourtereaux pour profiter d'une semi solitude.

Des vacances avant une nouvelle vie. Wilhelmina & Faust

Oui il était claire que la jeune fille préférait resté discrète, comme elle l'avait toujours été. En réalite, même encore à ce jour, elle restait discrète que se soit sur sa vie, sur elle même. Elle se demandait souvent comment Faust pouvait la connaitre si bien alors qu'elle ne parlait que très peu. D'accor,d cela faisait un moment maintenant qu'ils se connaissaient et puis, ils étaient ensemble, il y avait bien quelque chose qui les liaient plus, forçant ainsi à qu'il la connaisse mieux, mais quand bien même, elle gardait son mystère et quand elle était dans un endroit encore inconnu pour elle, elle avait ce reflexe de se fermer comme une huitre. Pas qu'elle n'aimait pas la famille de Faust, bien au contraire, eux qui faisaient tout pour la mettre à l'aise, mais elle avait encore du mal, ce n'était pas toujours facile de changer quand on était comme elle était depuis toujours.

Enfin bref, du coup elle s'était levé tôt ce matin là, comme à son habitude et avait décidé de se faire discrète en attendant que la maison bouge. Elle aurait pu réveillé son homme et le prendre dans ses bras, mais elle n'avait pas eu envie de le réveiller. Elle aimait le regarder dormir, il paraissait si serein et elle le trouvait magnifique. Elle s'en serait voulu de le réveiler, surtout qu'ils étaient en vacances. Wilhelmina avait ses habitudes, mais elle ne voulait pas non plus les rendre obligatoire au autres. Elle s'était donc levé en silence et avait fait son train train habituel avant de s'installer au calme et au soleil, lunette sur son nez, ses jambes blanche au soleil, rougissant un petit peu. Elle lisait, elle était tellement concentré dans son livre, qu'elle n'avait même pas entendu que petit a petit la maison se réveillait, combien de temps elle était là, levé à lire ? Elle n'avait pas vraiment vu le temps passé, c'était ça Wilhelmina, elle pouvait restait des heures à lire, pensant que ça n'était que quelque minutes. En tout cas, elle était donc tellement concentré qu'elle n'avait absolument pas entendu son copain dans la cuisine et encore moins arrivé derrière elle.

C'est quand elle sentit de l'ombre, que la jeune fille releva son regard vers celui qui lui cachait le soleil, un immense sourire se posa sur le visage de la jolie blonde quand elle vit que cette même personne était celle qui la rendait plus qu'heureuse. Si elle avait bien dormi ? Certainement comme un bébé, lové contre celui qu'elle aimait. Elle ne pouvait pas demander mieux en vrai, en vacances dans les bras de celui qui faisait battre son coeur, c'était le rêve. Elle hocha donc la tête avant de prendre la parole.

« Très bien et toi ? Je ne t'ai pas réveillé au moins en me levant ? » Elle ferma les yeux au contact des lèvres de son copain sur son front. Un geste de tendresse qu'elle ne pouvait en définitive pas se passer, un geste qu'elle avait toujours vu comme de l'amour et de la protection. Surtout de la protection, elle étant très cultivé et intelligente avait étudié la signification des baiser, une chose qu'une personne comme une autre aurait trouvé bizarre d'étudier cela, mais elle n'était pas comme une personne normale. Si on pouvait appeler cela normale. Elle hocha négativement la tête à la réponse de Faust. Trop attendu ? non même si le savoir prêt de lui était encore mieux. Elle regarda le plateau qu'il venait de poser et elle lui prit la main pour qu'il puisse se mettre à coté d'elle avant de fermer son livre et le poser à coté d'elle.

« Qu'est ce que j'ai fais pour avoir une personne aussi formidable à mes coté. » Elle se mit à sourire. C'est vrai que des fois elle se pensait vraiment trop chanceuse sur ce sujet.

electric bird.

Depuis une semaine, le jeune homme vivait sur un petit nuage et rien ne semblait pouvoir le perturber, pas même ce qui pouvait s'apparenter à des petits soucis familiaux. En quittant sa chambre, il s'arrêta devant celle de sa petite sœur pour formuler une pensée, qu'il espérait presque pouvoir atteindre les rêves de la jeune femme. Il lui était reconnaissant de s'être montrer jusqu'ici très compréhensive et pour avoir souvent prit sur elle pour ne pas les embêter. Faust ne souhaitait pas donner une fausse image de sa famille à sa petite amie, il ne leur avait donc pas demander de changer tout au tout leurs caractères le temps d'une semaine mais s'était montré très clair sur son désir de ne pas mêler la jeune femme à leurs possibles désaccords. Ce vœux s'était en parti adressé à la cadette de la famille, non pas pour lui montrer à quel point il pouvait bien se méfier d'elle – néanmoins il avait conscience que c'était peut-être ce qui avait traversé l'esprit d'Arabella à ce moment-là – mais ça avait été dans le but de prévoir les risques et de les contourner les problèmes, il ne savait plus trop à quoi s'attendre de la jaune et noire et comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Au besoin, le futur étudiant londonien prendrait le temps d'expliquer ses actes et paroles mais ça devrait attendre le retour de ses vacances, il ne comptait pas donner la possibilité à des nuages de s'incruster dans son ciel tout bleu.

Au pas de loup, il avait rejoint le rez-de-chaussée, là où quand bien même il ferait vaciller dangereusement un objet, personne ne l'entendrait se briser. Dans cette famille, ils avaient tous le sommeil lourd, y compris lui-même. Au départ, l'instinct maternel de sa génitrice aurait pu penser qu'elle se réveillerait pour le moindre petit bruit suspect mais bizarrement, elle se réveillait seulement quand ses enfants avaient un soucis, sinon elle était toute aussi sourde que son mari, qui se disait toujours très fatigué en rentrant et qui avait quant à lui, une probable meilleure raison d'expliquer de ne jamais rien entendre, que ce soit ses enfants en détresse, sa femme, ou bien un possible intrus dans leur logement. De ce qui concernait les enfants, ils avaient simplement dû hériter des gênes sélectifs de leurs parents, Faust par exemple n'entendait jamais rien, sauf dans son dortoir à Poudlard où dès que c'était le matin, il entendait les autres se lever. Si c'était plus tôt – tard ? – dans la nuit , rien du tout. Une fois de retour chez lui, sa surdité reprenait, si bien qu'en sachant cela il n'était pas surprenant qu'il n'ait même pas bougé un cil lorsque sa belle s'était faîtes la malle. Aucune trace ne laissait à penser qu'elle était passée par là, sa capacité à se fondre dans le décor était remarquable, rien n'avait bougé, comme si depuis toujours elle connaissait aussi bien que le jeune homme la position exacte de chaque objet. Avait-elle pris un soin tout particulier où s'était-elle déplacée avec grâce et élégance sans avoir à se soucier de déplacer quelque chose ? Surprenante, quasiment tout le temps, impossible à dire mais sans surprise, il l'a découvrit dans le jardin, presque terrée dans son coin en attendant le réveil des véritables habitants de la villa.

Si l'espoir de passer un moment en toute intimité alors que le reste de sa famille dormait avait bien été présent à un moment donné, Faust y avait renoncé de manière involontaire en repoussant de quelques minutes les retrouvailles avec sa belle depuis qu'elle avait quitté son lit. Sa mère l'avait rejoint et si c'était une femme compréhensive et attentionnée, elle lui fit bien comprendre qu'elle n'allait pas leur laisser la terrasse indéfiniment. Le jeune homme ne pouvait pas faire autrement qu'être déçu même si bien évidemment il comprenait et appréciait sincèrement les moments en famille tel que le petit-déjeuner. Comme Wilhelmina était à la maison, levée de si bonne heure comme ses parents, ça donnait vraiment l'impression qu'elle faisait partie de la famille. Il se se cachait bien de faire la réflexion à voix haute, surtout que sa petite sœur faisait rarement parti des leurs aussi tôt, mais n'en pensait pas moins et rêvait du moment où ils pourraient bien commencer la journée, seulement en tête-à-tête avec la jolie blonde. Dans quelques heures, quand ils partiraient en voyage, ils signeraient pour une semaine en amoureux et ces des moments de la journée qu'ils partageraient inévitablement, pourtant ce n'est pas à ceux-là que le jeune homme pensait, mais plutôt aux nombreux qu'ils auraient quand ils habiteraient ensemble, à la fin de l'été, dans un appartement de l'université où ils commenceraient leur toute nouvelle vie d'étudiant diplômé brillamment de Poudlard.

« Très bien et toi ? Je ne t'ai pas réveillé au moins en me levant ? » 

Comment cela aurait-il pu être possible ? Il ne s'apercevait jamais de rien une fois dans son sommeil, ce qui le dérangeait un peu. Les autres fois, c'était autre chose mais il n'avait pas l'habitude de passer la nuit avec l'ancienne Serpentard alors pourquoi ne pouvait-il pas être un peu plus réceptif ? Il s'était très vite aperçu que contrairement à ce qu'il avait espéré, ces mauvaises habitudes ne l'avaient pas lâché, dès la première nuit, elle avait fuit et il n'avait pas été capable de s'en apercevoir de suite. Jusqu'à présent, Faust n'avait eu aucun retour négatif de sa part mais en étant quand même très gêné. C'est aussi pour cela qu'il passait une grande partie de la journée à se faire pardonner même si il était certain que la jeune femme ne lui en voulait pas une seule seconde et qu'il n'avait pas besoin de déployer tant d'efforts. Il devenait très différent avec la jolie blonde dans les parages, on lui avait dit quelque fois et on le lui répétait encore plus depuis qu'elle avait posé ses valises chez les Churchill. Peut-être aussi parce qu'il avait tant rêvé de pouvoir se comporter en vrai prince charmant et que son désir l'avait quelque peu fait attendre. Il ne regrettait pas, finalement les regrets d'hier n'étaient plus pour la plupart, si il n'avait pas pu jouer les jeunes hommes galants avec ses exs, il ne s'en voulait plus, c'était parmi les tords dont il avait réussi à passer outre. Seulement les siens, bien sûr, il ne pardonnerait certainement pas de sitôt les blessures causées par les autres.

« Comme un bébé ! » Plaisanta t-il tout sourire. « Avec la susceptibilité en moins. Je ne sais pas comment ils font pour entendre le moindre petit bruit, sérieusement. »

Cacher ses défauts en riant lui permettait de ne pas trop négativiser et de ne pas commencer d'ores et déjà à se répandre en milles excuses. Wilhelmina n'avait pas un caractère facile, il devait bien le reconnaître et était certain que si il n'avait pas été lui, elle ne supporterait pas ce genre d'attitude. Plusieurs fois il avait pu en avoir la preuve, pourtant elle ne montrait aucun signe d'agacement depuis qu'elle était arrivée, ce qui ne l'empêchait pas de faire très attention de ne pas la décevoir. Le jeune homme avait eu le déplaisir de voir qu'il avait le certain – mauvais – don de briser ce qu'il pensait avoir d'acquis, du coup il se montrait prudent et attentif même si il restait persuadé de pas être le fautif de la déchéance de son amitié avec Erwan et de sa relation avec Taylor. Il était certes coupable de plusieurs choses mais pas de ces choses là, comment cela pourrait-il être le cas alors que toute cette histoire avait été manigancé derrière son dos, dans le but de le faire chuter, au même titre que les autres membres de la brigade de Blackman. Le pire dans tous ça, c'était que deux des seules personnes au courant lui avait tendu ce piège, de n'importe qui d'autre ça aurait pu être compréhensible mais eux. Mais ils n'étaient pas les seuls dans cette histoire, Faust avait fait douté nombres de ses amis, certains définitivement, d'autres ne s'étaient pas enfuis à toutes jambes de justesse, c'était moins une et voilà pourquoi il redoublait de prudence pour ne pas faire un gros faux pas. Le lien qui l'unissait à la jeune femme devait être fort, assez pour qu'ils voient plus loin que le bout de leur nez en étant ensemble, néanmoins il ne fallait pas à ses yeux abusé trop de ce lien fantastique.

« Qu'est ce que j'ai fais pour avoir une personne aussi formidable à mes coté. »

Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres du jeune homme et il se retourna rapidement pour le cacher aux yeux de sa petite amie. Une bêtise venait de naître dans son esprit et il comptait bien taquiner gentiment sa belle. Mais hors de question de lui faire tout de suite comprendre quels étaient ses plans bien qu'ils étaient probables que dès le moment où il s'était détaché d'elle, elle ait compris. Aux dernières nouvelles, il n'avait aucun signe distinctif prouvant qu'il pensait à une connerie mais la jeune femme avait le don de lire en lui alors il ne serait pas surpris. Pourtant, il décida de tenter le coup quand même, prenant l'air de réfléchir tout en dressant la table, comme si de rien était, pour se donner un petit air de crédibilité – parce que ce n'est jamais de trop. Sa mère eut la bonne idée de faire irruption à ce moment-là, éloignant petit à petit – l'espérait-il – les soupçons comme quoi derrière cet air naturel se cachait quelque chose. Il patienta encore quelques secondes, pris le second plateau que lui tendit sa mère puis revint à la table pour continuer de tout placer. Juste après posé le paquet de biscottes au centre, il se tourna, un air innocent sur le visage, vers la jolie blonde.

« Tu as dû me prier des journées entières pour que j'accepte être ton petit-ami. » Suggéra t-il, feignant un air très sérieux en attendant la réaction de sa belle.

Des vacances avant une nouvelle vie. Wilhelmina & Faust

« Comme un bébé ! » « Avec la susceptibilité en moins. Je ne sais pas comment ils font pour entendre le moindre petit bruit, sérieusement. »

Wilhelmina eu un sourire en coin à l'idée d'imaginé son homme comme un bébé. Certes quand elle passait du temps à le regarder dormir, elle avait toujours l'impression de voir un bébé se qui avait le don de la faire sourire. Il était clair qu'elle aimait le voir dormir, et encore plus quand elle savait qu'il ne pouvait pas s'en rendre compte. Après tout, il dormait tellement à poing fermé, qu'elle pouvait clairement le regarder dormir tant qu'elle voulait. Et elle le faisait, bien plus qu'il ne le pensait, surtout ces derniers jours, depuis qu'elle était là, car clairement pour elle, se réveiller auprès de l'homme qu'elle aimait c'était le meilleur des réveils, et c'était une chose qu'elle allait pouvoir vivre sans cesse par la suite, la bonne idée d'habiter ensemble, ça elle pouvait pas se l'enlever, elle en était plu qu'heureuse. Elle finit par la suite par se mettre à rire à sa dernière phrase, pas un rire moqueur mais un rire joyeux. C'est vrai qu'un bébé, contrairement à Faust se réveillé après un moindre petit bruit, mais il n'y avait pas que les bébé pour cela. Elle haussa un peu les épaules avant de prendre la parole.

« Tu sais, moi aussi je me réveil au moindre petit bruit, dois je considéré que je suis comme un bébé?. »

Il était clair que elle aussi, il suffisait qu'un moustique se balade dans la pièce pour qu'elle ne puisse pas fermé l'oeil de la nuit. Fort heureusement Faust ne ronflait pas, sinon cela aurait surement été une torture pour elle, c'était clair et net, mais quand elle disait qu'elle avait trouvait l'homme parfait, elle le savait. Mais oui, Wilhelmina avait le sommeil tellement léger, que ça pouvait presque en devenir problématique. Elle n'avait jamais su pourquoi, étant petite elle n'était pas comme ça. Elle se demandait souvent si c'était tout simplement parce qu'elle était devenu très méfiante, surtout à l'école. La méfiance fait qu'elle ne pouvait absolument pas dormir d'un poing serré. Et l'habitude avait certainement prit le poids sur le reste.

« Tu as dû me prier des journées entières pour que j'accepte être ton petit-ami. »

Wilhelmina ne s'était absolument pas attendu à cette réponse, il faut dire que son homme depuis qu'elle le connaissait elle n'avait jamais pu appréhender ses réponse, elle se trompait à chaque fois. Elle roula alors des yeux gardant un petit sourire malicieux à ses lèvres. Elle le poussa un peu avec gentillesse avant de prendre la parole.

« Tu m'as déjà vu prier pour quelque chose ? Et puis honnêtement, j'en suis totalement fière d'avoir fait cela d'abord. T'imagine si tu n'avais pas accepté ? Tu aurais raté la plus jolie fille et la plus parfaite. »

Elle lui fit un petit clin d'oeil et lui tira la langue. Tous savaient que Wilhelmina n'avait jamais confiance en elle, et encore moins pour dire des choses comme cela, mais pour taquiner son copain elle savait s'y prendre, et clairement elle lui devait une réponse après cette petite pique. Elle posa délicatement sa tête sur l'épaule de Faust après cela en signe d'attention, la pudeur qu'elle avait eu au début avec elle s'était plus ou moins dissipé, elle arrivait à être bien plus proche avec lui et à se permettre des gestes, qu'autrefois, elle n'aurait pas eu.

electric bird.

Aussi loin que ses souvenirs lui permettaient de remonter, Faust avait toujours été un garçon très sérieux à l'école, bosseur et passionné par l'idée d'enrichir ses connaissances. Il était donc tout naturel que l'université fasse suite à l'obtention brillante de ses ASPICS, néanmoins il n'aurait absolument rien contre que les délicieuses vacances qu'il était en train de passer durent plus longtemps, quitte à repousser le moment de découvrir de nouvelles matières passionnantes à quelques semaines plus tard. L'ancien Serdaigle était aussi du genre à s'attacher énormément, à faire passer ses proches avant tout et depuis qu'il sortait avec Wilhemina, ses priorités s'étaient encore plus accentuées, si bien que sa copine avait prit le dessus sur son envie d'étudier. Il ne lâcherait pas ses études pour ses beaux yeux mais il avouait volontiers préférer gagner du temps avec elle par tous les moyens, même si ça empiéter sur son côté « avide de connaissance ». Ce qui paraissait normal puisqu'ils étaient en couple, mais ça ne l'était en réalité pas tant que ça pour lui, Taylor n'était pas devenue le centre de son monde à ce point. Heureusement, la chute aurait alors fait bien plus mal. Quant à Alastéia, leur relation aurait pu être dès plus dangereuses mais elle avait coupé les ponts rapidement, il se souvenait très bien de ses sentiments à ce moment-là et avec beaucoup de recul, préférait que les choses aient été courtes, sinon ses blessures auraient mises encore plus de temps à cicatriser, et qui sait, il aurait été encore plus méfiant avec les autres filles, donc la dernière. Sa relation avec la belle blonde était si parfaite qu'il n'osait pas imaginer comment ça aurait pu finir entre eux avec des changements parsemés dans leurs deux vies respectives. Heureusement qu'avec des « si » on pouvait refaçonner le monde dans notre tête mais les conséquences de cette imagination n'était pas réelle. Certes, il y aurait toujours des choses que les gens voudraient échanger mais pour rien au monde le jeune homme ne voudrait modifier le moindre détail de ce qu'il partageait depuis un an avec l'ancienne Serpentard, y compris leurs débuts légèrement catastrophiques.

« Tu sais, moi aussi je me réveil au moindre petit bruit, dois je considéré que je suis comme un bébé?. »

Le futur étudiant fit mine de peindre un air désespéré sur son visage, il n'avait pas pensé à ce que la jeune femme prenne de suite la mouche en étudiant sérieusement la question. Il avait juste voulût étoffer sa réponse, pour démarrer la discussion et permettre à leurs sourires de s'épanouir sur leurs visages. Il ne comptait pas sérieusement se pencher sur qui considérer comme ayant un sommeil de bébé ou pas. Il n'était même pas sûr que cette étude ait un réel sens. Il préféra sourire, haussant les épaules et regardait en l'air, là où le ciel s'éclaircissait, signe qu'il allait faire beau temps aujourd'hui, durant les premières heures en tout cas. On disait qu'il pleuvait souvent à Londres, ce n'était pas totalement faux, mais du coup, quand le soleil berçait les habitants de sa douce chaleur, il était très agréable de profiter de ces journées, s'annonçant belles dans tous les sens du terme. C'était ce qu'on disait et ce que Faust aurait l'occasion de prouver. Il allait embarquer sa belle dans un voyage en amoureux, après quelques jours agréables passés dans la villa de ses parents, oui les jours de soleil ne pouvaient qu'être accompagnés que de bonnes choses. Bien sûr, l'effet n'était pas garanti mais le jeune homme commençait à connaître les goûts de son amoureuse, certes ce n'était pas encore évident de deviner juste tout le temps mais il avait de plus en plus souvent raison dans ses suppositions, c'était pourquoi il ne se faisait pas de soucis et se contenter de faire planer malicieusement le mystère.

« Disons que si tu es un bébé, j'en suis un aussi ? » Proposa t-il plus pour passer à autre que pour attendre une réponse pleine de sens. « Laissons tomber, c'est franchement pas utile de débattre sur la question. Tu t'installes ? On va bientôt petit-déjeuner. »

Elle n'avait qu'à mettre les pieds sous la table, normal puisqu'elle était l'invitée de ses hôtes. Faust était pour le partage des tâches mais cette situation était l'exception. Pour être tout à fait honnête, il appréciait de n'avoir qu'à attendre que le repas soit servi comme tel avait été le cas durant des années au château mais il trouvait ça injuste que dans les maisons, ce soit toujours aux femmes de se taper ce genre de corvées. Encore, quand c'était les elfes, telle était leur travail et il n'y avait pas vraiment de quoi les plaindre mais pour les femmes, c'était un supplément de boulot et il avait toujours trouvé ça injuste pour sa mère de faire machinalement les même tâches tous les jours. Certes, c'était un peu comme un simple boulet pour elle puisqu'elle est femme au foyer mais il ne trouvait quand même ça pas très juste. Tous les deux étaient très proches mais ce n'était pas elle qui lui avait appris à compatir à son sort, tout seul Faust avait décidé de réagir et d'aider sa mère quand il était à la maison. Quand il serait en voyage avec la jolie blonde, ça serait plus compliqué de donner un petit coup de pouce mais il était compréhensible qu'à son âge, on ne passe pas l'intégralité de ses vacances à la maison, à sagement passer le balai et ranger la vaisselle. Aussi, il s'était convaincu de ne pas totalement s'en vouloir et de se rattraper à son retour, ainsi que plus tard dans l'année. Etant un futur étudiant de la fac sorcière de Londres, il reviendrait bien plus souvent à la maison voir ses parents, ce serait donc l'occasion de jouer les fils parfaits. Malgré qu'il ait envisagé un double-cursus, il était convaincu qu'il aurait toujours du temps pour ses parents, il imposerait du temps libre pour des visites, parce que c'était pour lui non-négociable.

Faust n'était pas fou, il n'ignorait pas qu'à partir de la rentrée, son programme serait plus que chargé, les deux cursus qu'il avait demandé n'étaient pas les plus légers parmi toute la liste proposée. Peut-être que tout ne s'enclencherait pas tout de suite, il avait eu des échos comme quoi c'était toujours le bordel dans les universités, que ce soit moldues ou sorcières, mais tôt ou tard il n'ignorait pas que le rythme serait élevé et qu'il devrait redoubler d'ingéniosité pour parvenir à tout gérer correctement. Mais il gérerait, comme il avait toujours su le faire, forcément. Ce n'était pas un choix mais une obligation qu'il se donnait et il croyait dur et très sincèrement parce que c'était ce en quoi il trouvait sa réussite. Wilhelmina lui donnerait aussi la force nécessaire, il puisait en elle son énergie depuis un an, quand il n'y arrivait plus tout seul et avait pour ambition de continuer encore longtemps, à condition qu'elle lui permettre de trouver sa force en elle. Ce en quoi le jeune homme était optimiste, il avait de temps en temps avoir envie de la taquiner, c'était pour qu'ils passent des moments sains entre amoureux, beaucoup moins moroses que ce qu'il les attendait pour la rentrée. C'était pour avoir quelque chose à quoi se raccrocher, pour se rappeler qu'avec de l'acharnement, leurs bons moments ensemble seront encore meilleurs ensuite. Puis il voulait vraiment profiter de son été, il lui semblait que jusqu'à l'année dernière, il s'était voilée la face, avait raconté à quel point c'était super et ce n'était sûrement pas faux mais c'était complètement différent de s'épanouir avec ses proches et de s'épanouir en prenant de l'avance sur le prochain programme scolaire.

« Tu m'as déjà vu prier pour quelque chose ? Et puis honnêtement, j'en suis totalement fière d'avoir fait cela d'abord. T'imagine si tu n'avais pas accepté ? Tu aurais raté la plus jolie fille et la plus parfaite.» 

Ce serait ambitieux et prétentieux de penser que l'être humain peut atteindre la perfection, mais qu'est-elle au juste cette fameuse perfection. Pour chacun elle a un sens différent, et chacun de ces sens et plus proche que quand l'on dit ce mot sans avoir aucune pensée personnelle derrière. La perfection est peut-être de n'avoir aucun défaut, mais pour Faust les défauts sont essentiels car ils font le charme ou non de quelqu'un. C'est une identité, on peut pas toujours réussir toujours tout, c'est ce qui identifie quelqu'un. Et la jeune femme colle beaucoup à l'image de cette soit-disant perfection, à la sienne en tout cas, donc oui sûrement que Wihelmina est parfaite pour lui bien qu'il ne soit pas assez idiot pour ignorer tout l'humour dont la blonde avait preuve dans sa réponse. Mais lui était sérieux. Il l'attira à elle, passant délicatement un bras autour de sa taille avant de mêler leurs lèvres le temps d'un bien trop court baiser. Le frottement des chaussures de sa mère sur le carrelage de la cuisine n'avait pas échappé aux oreilles du jeune homme, si il les entendaient c'est que sa mère n'allait pas tardé à faire irruption parmi eux. Il abandonna son étreinte contre son amoureuse et lui tira la chaise afin qu'elle s'installe autour de la table, c'était la moindre des choses après l'avoir dérangé au nom de son caprice qui réclamait un baiser. Il s'installa juste en face, au moment-même où sa mère déposait un dernier plateau au centre de la table.

« Bon petit-déjeuner. » Souhaita t-il de bonne humeur, sa main gauche se refermant sur un croissant doré au four qui allait finir tout droit dans son café.

Des vacances avant une nouvelle vie. Wilhelmina & Faust

« Disons que si tu es un bébé, j'en suis un aussi ? »

Faust un bébé, surement juste le sien si c'était le cas, bien qu'elle n'avait jamais considéré que Faust puisse être à elle. En réalité, elle faisait partit de ses personnes qui ne considérait pas les gens comme quelque chose qui pourrait lui appartenir, car tout simplement ce n'était pas une chose. C'était un être humain et les être humain n'appartiennent à personne. En tout cas, si lui était un bébé, il était clair qu'elle l'était, car niveau maturité il était bien plus mature que les mecs de son âge. Encore aujourd'hui, elle ne pouvait pas élucidé si ça venait de son éducation ou seulement de son caractère, mais il était clair, il n'avait rien d'un bébé. Elle lui sourit alors ne cherchant pas à lui répondre. De toute façon, à la suite de sa phrase, il n'avait pas vraiment l'air de vouloir une réponse. Pourquoi débattre sur cela ? En effet cela ne servait à rien. Elle hocha un peu la tête s'approchant de la table pour déjeuné, bien qu'avec son appetit de moineau elle ne ferait que grignoter comme toujours.

Wilhelmina n'attendait pas vraiment de réponse à sa petite blague qu'elle venait de sortir, faut dire qu'elle avait dit tout simplement cela pour répondre à la taquinerie de son copain. Ce n'était pas rare qu'ils se lancent des petits piques comme cela mais c'était surtout du à une grande complicité qu'il avait depuis bientôt 8 ans. Et puis, elle savait parfaitement que Faust ne croirait pas un seul mot de ce qu'elle disait, après tout, si il y avait bien une personne qui la connaissat c'était lui, et il savait parfaitement qu'elle ne pouvait pas se voir en peinture donc dire qu'elle est parfaite, serait pas possible. Elle ne savait pas ce que lui en pensait, mais elle savait en outre ce qu'elle pensait elle même d'elle, et c'était pas glorieux c'était évident. En tout cas, elle se laissa faire quand il l'attira à lui, si il y avait bien un endroit qu'elle aimait être par dessus tout c'était dans ses bras, pouvoir se sentir entouré par les bras musclé de son homme et sentir son parfum. Elle ne pouvait être qu'aux ange, encore plus quand celui ci se montrait totalement tendre en l'embrassant. Le moment fut pourtant bien trop court mais compréhensible. Elle se rassit alors à sa place et le regarda la suivre avant de se servir doucement d'un café.

« Bon petit-déjeuner. »

Wilhelmina lui sourit doucement et avança sa tasse jusqu'à ses lèvres pulpeuse, soufflant doucement sur le liquide marron/noir avant de relever son regard bleu vert vers son copain.

« Alors, tu compte me dire où tu m’emmènes ou tu va jouer les hommes mystérieux jusqu'à la fin ? »

Et bien oui, même si elle ne le montrait pas, Wilhelmina était quand même quelqu'un de très curieuse, et elle n'aimait pas qu'on lui cache quelque chose. Bon elle savait attendre mais elle savait aussi se montrer impatiente et apparemment son copain avec bien plus de force qu'elle. Difficile de se battre contre quelqu'un avec plus de conviction, mais ça ne l'empêchait pas de tout tenter quand même.

electric bird.

Quand Faust avait demandé à ses parents si sa petite amie pouvait passer quelque temps dans leur demeure pendant les vacances, sa proposition avait été bien accueilli mais il n'avait pas imaginé que l'intégration de la belle blonde se ferait aussi facilement et que très vite ils paraîtraient tous habitués aux scènes qui se déroulaient sous leurs yeux jours après jours. Les regards un peu taquins, lourds de sens, trahissaient à eux seuls la situation inhabituelle mais néanmoins appréciable. Cette fille avait un certain don, contrairement à ce qu'elle prétendait la jeune femme avait parfaitement su se fondre dans le quotidien de leur famille, dans l'ambiance et les habitudes. Ce n'était pas de la fierté que le jeune homme ressentait mais un grand bonheur, elle était très différente ce qu'il avait déjà présenter à ses parents et il lui en avait fait la remarque sans pour autant que ce soit négatif. Ils avaient le don de voir le bon de chacun, sans doute pour cette raison qu'ils avaient refuser d'inculper des valeurs de pro sang-purs à leurs enfants. C'était quelque chose de bien et en même temps de mal, d'un certain côté, le jeune homme aurait préféré que ses parents lui disent que Wilhelmina valait largement mieux que Taylor, même si ça revenait à critiquer ses choix passés, il aurait bien aimé entendre ce genre de parole.

« Alors, tu compte me dire où tu m’emmènes ou tu va jouer les hommes mystérieux jusqu'à la fin ? »

Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu'il commençait à les tremper dans son café. Il manqua pour un peu d'en reverser sur la table si ce n'était pas sur lui-même mais parvint à masquer cette petite faute qui lui aurait valût d'être ridicule. Ca aurait gâché l'effet assuré et mystérieux qu'il se donnait depuis trop de semaines pour le laisser tomber si prêt du but. Il reposa sa tasse lentement, interceptant le regard rieurs de sa mère. Elle le reconnaissait bien là, prêt à garder le suspens jusqu'au bout, il ne pouvait pas s'en empêcher. Quand il s'agissait de surprise, l'ex-Serdaigle lâché rarement le morceau, ce qui avait souvent le don d'agacer son entourage mais il était de toute manière habitué à leur exaspération, peu importe la raison, celles-ci étaient multiples. Même qu'on lui avait déjà reproché d'être trop sérieux. On ne savait plus quoi inventer comme reproche ? Toujours qu'il était que le futur étudiant n'avait pas l'intention de vendre la mèche maintenant, au grand désespoir de sa belle.

« Il paraît que le mystère me va très bien, du coup je pense que je vais encore garder rien que pour moi ce secret mais rassure-toi, tu vas pouvoir amener maillot et autres affaires d'été, après tout nous sommes en belle saison alors ce serait idiot d'aller faire du ski maintenant ? »

Il n'était pas très sur de très bien l'éclairer et justement, c'était l'effet escompté. Oui, il était satisfait et encore plus que ça. Le sourire de sa mère s'élargit et il en fit de même, amusé de faire tourner gentiment en bourrique sa petite amie. Il reprit son petit-déjeuner tranquillement, trempant cette fois-ci un pain au chocolat dans son café afin de porter sa tasse encore chaude à ses lèvres pour la finir. C'était une bonne journée qui commençait et c'était vouer à continuer, il avait tout calculé pour. Les premiers rayons du soleil apparaissant, il se leva de table pour aller ouvrir les volets de la villa, faisant entrer la lumière et l'été dans leur maison. Il ne revint que quelques minutes plus tard, toujours aussi satisfait et serein.

« Il paraît que le mystère me va très bien, du coup je pense que je vais encore garder rien que pour moi ce secret mais rassure-toi, tu vas pouvoir amener maillot et autres affaires d'été, après tout nous sommes en belle saison alors ce serait idiot d'aller faire du ski maintenant ? »

Si le mystère lui allait très bien ? Il faut dire que la blonde ne pouvait le nier. Depuis qu'elle le connaissait, même avant qu'elle tombe réellement amoureuse de lui, la jeune fille avait déjà remarqué ce côté mystérieux qu'il savait très bien aborder et ça 'avait toujours attiré. Son copain savait se montrer enigmatique et cela mettait bien souvent du piquant dans une relation, qu'elle soit amoureuse ou amicale, car même après des années ce genre de personne pouvait encore surprendre et ça c'était parfait. Elle leva alors les yeux au ciel après sa première phrase, mais les reposa aussitôt sur son amoureux quand celui ci lui affirma qu'elle n'avait pas besoin de prendre des affaires de ski et heureusement ! Bon, Si faust l'avait emmené faire du ski, la blonde n'aurait certainement pas chipoter, après tout, elle aimait cela mais elle aurait peut être était surprise du choix de son copain alors que la neige, il la voyait que trop souvent dans leur pays, mais il venait de lui assurer qu'il n'allait pas skier. Bien ça enlevé des possibilité de voyages, quoi qu'en cette période, ça en enlevé que très peu pour espérer avec le mot juste. Wilhelmina rattrapa son bol sans avoir tiré la langue à l'ancien Serdaigle quand celui ci se leva pour faire ce qu'il avait à faire. Elle finit alors son petit déjeuné et sourit légèrement avant d'embrasser son copain.

« Et bien je verrais bien dans ce cas, mais vu l'heure, il serait peut être temps que l'on se prépare non ? »

L'impatience de Wilhelmina était un peu trop forte maintenant qu'elle n'avait pas reussis à faire craquer son homme, elle se rapprocha de l'entrée de la maison bien décidé à monter prendre une douche après sa séance de sport intensive et se préparer pour le grand départ, sachant qu'elle ne savait même pas comment s'habiller à cette instant. Elle salua une nouvelle fois toute la petite famille et se dirigea vers la chambre de l'ancien bleu et bronze pour attraper une tenue avant de disparaitre dans la salle de bain. Ce n'est que peu de temps après, qu'elle refit apparition, habillé d'une petite robe bleu assez légère. Cette fois elle était prête, elle jeta un rapide coup d'oeil à ses bagages, qui n'était à son gout pas assez remplie, mais en même temps elle ne se voyait pas les transporter de partout et attendit que son copain soit enfin pret pour laisser le suspens disparaitre.