(#) Sujet: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Dim 28 Juin - 20:44
Vos papiers s'il vous plait, Carte d'identité.
Certains zèbres accepteraient même d'être en cage afin qu'on les prenne pour un cheval blanc.
Nom: Blackwood. Prénom: Colombe Date de Naissance et Age: 18 février 2008/ 1ère année. Nationalité: Ecosse Ville d'origine: Quelque part dans les Highlands (Ecosse.) Ville de résidence: Ville d'origine. Ascendance: Moldu(père) x Sang-mélé (mère) Animal de compagnie: Un Hibou. Pouvoir spécial:
Je veux le connaitre, parlez moi plus de lui.
C'était comment avant Poudlard ?:
Comment c'était avant Poudlard ->:
Colombe Blackwood. Ça n’avait jamais eu aucun sens. Son nom de famille jurant avec son prénom.
Si vous réussissiez à discuter avec Colombe, vous vous rendriez vite compte qu’elle sait tout de vous, et vous, rien d’elle.
Colombe ne parle jamais de sa vie, de ses émotions, d’elle-même. Elle reste de marbre, en circonstance, incapable de montrer la moindre faiblesse. Elle se contente de hausser les épaules, inexpressive, en laissant les autres courir sous les feux des projecteurs. Colombe haie que les regards soient braqués sur elle. Elle ne conçoit pas les compliments et ne comprend pas que quelqu’un puisse s’intéresser à elle. De toute façon, dès qu’elle s’exprime, les gens se sentent agressés. Elle ne fait qu’essayer de communiquer avec le sarcasme, ne pouvant empêcher sa franchise et son ton défensif.
Les gens fuient Colombe dès qu’ils voient ses yeux. Une enfant au regard grave et dramatique. Comme quelque chose de trop petit et trop frêle détenant un secret inavouable au fond de ses prunelles. Et ils savent, dès qu’il la croise, que jamais elle ne connut réellement ni la candeur, ni l’enfance.
Un jour, elle avait eu cette conversation avec son ami imaginaire, Loup.
« - Pourquoi les gens sont-ils méchants avec les autres ? Avait-il demandé.
- Pourquoi un maître frappe son chien ? Lui répondait-elle alors, du tac au tac.
- Parce qu’il en a peur. Le petit garçon qui n’existait que dans son esprit avait prit un air songeur, semblant comprendre la métaphore.
- Mais pourquoi ils ont peur, Colombe ?
Elle regardait dans le vide. En face d’elle.
- Parce que la différence a toujours fait peur à tout le monde. Aux humains comme aux animaux. La différence est le moteur de la haine. Des coups comme des guerres.
- Comment tu fais pour savoir, Colombe ?
Son regard s’était à nouveau assombri, les yeux dans le vague. Elle n’arrivait plus à rire.
- J’observe. Et je vois.
Puis elle avait tourné ses yeux vers son compagnon invisible, le regard grave et dramatique.
- C’est mal de savoir, Loup. C’est ce qui fait peur aux adultes. C’est un fardeau, une malédiction. Son ami imaginaire pensait alors que Colombe lui avait toujours paru différente des autres enfants.
- Savoir, c’est ne plus avoir d’enfance. » Poursuivit-elle.
Parce que jamais elle n’en avait était une, d’enfant. ___
Il y avait son père moldu. Sergent, machiste et rigide. Puis sa mère. Sang-mêlé et folle, disait-on. Enfermée dans un hôpital psychiatrique. Mais Colombe voyait, caché avec sa sœur, dans l’armoire de la chambre de ses parents, son père lever haut le bras sur sa mère.
Elle n’était pas réellement folle, Colombe le savait. Le seul fou dans cette maison, c’était son père. Sa mère finie par se suicider, là-bas.
Elle avait peur de ressembler à son père, quand la colère se propageait en elle et qu'elle ne pouvait plus se contrôler, dans sa chambre.
Puis il y avait sa sœur jumelle, Cannelle. Cannelle était aveugle, et Colombe était ses yeux.
« - Qu’est-ce que tu veux faire, plus tard, Cannelle ? - Opticien ! Cannelle était comme Colombe, incapable de ne pas prendre les choses sérieuses à la légère. Elle se moquait toujours de son handicap. Mais Colombe était la plus malicieuse, des deux. - Et toi ? - Ange gardien !" Mais Colombe ne riait pas. Elle voulait être là pour quelqu’un qui n’avait personne. Elle voulait donner le bonheur qu’elle n’avait jamais eu, d’exister aux yeux d'un être. Elle était l'ange-gardien de Cannelle. Colombe devait s'occuper de sa soeur, les grandes responsabilités lui étaient tombées dessus si tôt que l'indépendance et la débrouillardise lui avaient toujours semblé naturelles.
Son père n’eu jamais cru Cannelle. Malgré les efforts du médecin pour tenter d'améliorer sa vue.Il l’envoyait à l’école, la traitant de menteuse.
Colombe, elle, était consignée à la maison pour faire les taches que faisait sa mère. Mais aussi parce que son père la jalousait depuis ce jour « Votre fille a un quotient émotionnelle et intellectuel impressionnant monsieur. Son cerveau fonctionne d’une façon fascinante. » Son père était frappé à son ego. Elle était une fille.
Officiellement, pour l'instruction, elle faisait école à la maison, mais cela ne devait pas passer en priorité. De toute façon, elle savait que studieuse n’était certainement pas le bon mot pour la décrire. Cannelle disait « Sauvage, espiègle, mélomane». Sa voisine, elle « Enigmatique, subtil et muette" Et son père « Insolente » elle traduisait cela par « Trop sarcastique. » Ou simplement « Sincère". face à ces injustices. Elle savait qu'elle n'était ni suffisamment chaleureuse, ni suffisamment expressive. Elle était toujours trop ou pas assez. Trop solitaire, pas assez ceci...
Il disait que Cannelle devait aller à la place de sa mère. Il faisait tout pour faire subir à Cannelle et Colombe ce qu’il avait fait subir à son épouse. Il s’amusait à détruire les gens mentalement autour de lui. Un par un. ____
Cannelle et Colombe ne pouvaient être séparées. La journée, Cannelle filmait avec un caméscope. Le soir, Colombe lui décrivait tout ce qu’il y avait sur la cassette vidéo. Elle voyait tout, dans les moindres détails.
Son père voulait aussi se débarrasser d’elle. Il disait que c’était elle, la plus folle des deux. Une sorcière aux sens décuplés. Une autiste. Une muette. Une sourde. Il disait qu’elle était aussi folle que sa mère parce qu’elle parlait à des amis imaginaires, qu’elle vivait dans un autre monde. Qu’elle était folle parce qu’elle faisait des crises de panique en pleine nuit. Qu’elle ne parlait jamais.
La petite fille gardait sa colère et sa douleur pour elle. Parfois, dans sa chambre, elle craquait et frappait son mur de toutes ses forces. Elle jetait à terre tout ce qu'elle trouvait, comme son père le lui faisait quand il était fâché.
Colombe était une petite fille bien étrange pour tous ceux qui la croisait. Elle se taisait, toujours, et analysait, chaque instant. La lucidité et le drame que l’on lisait dans ses yeux percutaient toujours les gens. Personne ne savait jamais ce que pensait cette petite fille, caché derrière ces longs cheveux bruns. Méfiante, toujours prête à se défendre. Ou à défendre quelqu’un d'autre, elle est comme sa mère, malheureusement, profondément emphatique et révoltée, incapable de ne pas aider quelqu’un (sauf si il l’a cherché), et ça lui coûteras la vie, comme ça a tué sa mère.
Si ce qu'est Colombe perturbe sa façon de penser et de résonner, il en est ainsi également pour toutes informations rentrant dans son système nerveux. L’hyper-sensibilité externe. Colombe ne supporte pas les contacts physiques, certaines matières. Ses sens externes sont décuplés. Ainsi, toutes les odeurs lui sont si fortes qu’une cigarette ou une personne abusant de son parfum lui est insupportable. Elle ne voit pas les choses dans leur ensemble, elle ne voit que les détails, des choses insignifiantes qui lui paraissent fascinantes. Les couleurs sont vives et le soleil, beaucoup plus intense. Elle verra en quelqu’un le moindre tic, froncement de sourcils, corps tendu, détendu.
Mais le pire était les sons. Si Colombe hait la foule, c’est qu’il y a beaucoup trop d’informations. 1000 odeurs, 1000 détails qui sautent aux yeux, 1000 bandes sons différentes. Elle entendra à la même intensité une mouche qui vole au fond de la classe, qu’un camarade qui tape son crayon au rythme de son pied droit et sa voisine qui lui parle, juste à côté. Son cerveau ne fait pas de priorité. Vite alors, elle est débordée, elle prend sa tête entre ses mains et gémit avec l’envie de l’éclater contre un mur.
C’est comme ça en permanence, autant qu’elle ressent les émotions des autres, comme le grand monsieur dans « La ligne verte ». Parfois, elle le comprend. Elle ressent la peur des gens, leur douleur, leur tristesse, leur stress. Alors, quelques secondes qui paraîtront banales aux yeux de quelqu’un seront pour elle quelques secondes éprouvantes qui puisent interminablement dans son énergie.
Puis un jour, Cannelle est morte. Elle n'avait jamais eu de soucis de santé, si ce n'est que sa malvoyance, et un samedi matin elle commença à se vider de ses forces. Le médecin était formel. Cannelle était atteinte d'un cancer à un stade déjà trop avancer. Elle a tenue, en vains, pendant 1 mois et demie.
La douleur fut si violente que Colombe cessa de penser, de ressentir. Elle bloquait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une émotion. Elle refusait d'avoir mal, encore. Alors elle repoussait toutes les réflexions qui l'animaient avant, et semblait se ficher de tout ce qu'il se passait autour d'elle, comme un robot. Comme un bout de chair humaine vidé d'émotions.
Colombe se referma sur elle-même, d'avantage. Se contentant de la compagnie de Solitude. Gardant éternellement tout ce qu’elle subissait et vivait pour d’elle. Ses crises plus violentes. Elle ne chuchotait plus qu'à Loup et passait ces nuits à regarder Là-Haut par la fenêtre, là où vivait Cannelle. On pouvait se demandait à quel point il lui fallait de force ou de courage pour continuer à se battre chaque jour. Pour accumuler autant de rancune, de haine, de colère, de souffrance, de rêves inespérés et de tristesse au fond d’elle, et faire comme si de rien était, coupée du monde.
Il lui arrivait de se surprendre à rêver lâchement d'une famille. D'une mère, de l'amour d'un père. Parfois, elle avait envie d'exister. Elle eut envie de manquer à quelqu'un, de recevoir de l'attention, un sourire, un regards complice. Et alors, elle en voulait à la terre entière pour lui déchirer l'âme, un peu plus chaque jour.
Pour sourire, Colombe savourait tous les petits bonheurs qu’elle pouvait vivre. Comme celui de marcher sur des feuilles mortes, du silence, de la nuit, de mettre sa main au fond d’un sac de grain. C’était étrange, de penser que dans une si petite fille au visage frêle et innocent pouvait se passer autant de choses et de tourments. C’est seulement dans son regard que l’on pouvait apercevoir l’état de son âme.
Personne n’a jamais su qu’elle avait eu une sœur après ça. Mais quand Loup, son ami imaginaire, lui demandait ce qui était arrivé à Cannelle, elle répondait toujours les mêmes mots. « Trop de choses. » Mais elle souriait, parce qu’elle disait en regardant le ciel que Là-haut était le plus bel endroit au monde.
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Un jour, alors que Colombe passait la majeure partie de son temps dans dans sa chambre pour lui échapper, sa voisine reçut une lettre la concernant. Dont elle ne fut jamais étonnée, parce qu’elle avait toujours cru sa mère. Sa voisine la regardait avec malice. Et Colombe ne fut toujours pas surprise. Ça se sentait que cette dernière avait toujours eu connaissance d’un lourd secret. Sa voisine était une vielle dame qui l'accueillait parfois, depuis que Cannelle était partie.
Elle n’avait jamais était en contact avec la société, jamais elle n’avait rencontré d’enfant de son âge à part Cannelle. Colombe n’était pas très confiante en les humains, Colombe détestait la foule, le bruit, les catégories, les ordres et les hiérarchies. Elle ne supportait même pas les contacts physiques. Mais Colombe n’avait pas le choix, parce qu’il n’y avait plus rien, ici, pour elle. Et que, sur la lettre, il y avait écrit « Pour Colombe », avec une majuscule. Pour eux, elle était quelqu’un. De bon, de mauvais, d’idiot, peu importe, elle était une personne à part entière qui avait le droit d’exister, et peut-être même d’être aimé. Rien ne pouvait surement être pire qu'ici. Parfois, elle avait l'impression d'être une fleur fanée qui ne savait plus comment éclore à nouveau. Mais elle savait que jamais ça n'arriverait ici.
Et ta baguette, elle est comment ?: Baguette en bois de Cèdre (http://fr.harrypotter.wikia.com/wiki/C%C3%A8dre). Crins de Sombral. 35cm. Plutôt souple. Matières étudiées à Poudlard : Cours obligatoires: Astronomie, Botanique, Défense Contre les Forces du Mal, Histoire de la magie, Métamorphose, Potions, Sortilège, Vol
Et sa famille dans tout ça ?
Père: Il n’y a pas grand chose à dire sur son père. Un pauvre sergent qui a perdue son poste, un moldu perdu, frustré et déprimé. Machiste, psychorigide, et profondément mauvais malgré tout ce qu’avait pu croire Colombe. Son épouse avait naïvement pris pitié de lui. Elle voulait uniquement l’aider et c’était pris au jeu. Cet homme à une faculté pour détruire les gens, mentalement, psychiquement et physiquement. C’est ce qu’il a fait avec son épouse puis ses filles. Un ex sergent frustré, souffrant surement d’une sale pathologie mentale. Il ne parlait jamais à ces filles si ce n’est que pour arriver à ces fins.
Mère: Elisabeth Blackwood était une sorcière sang-mêlé. Les jumelles ne la connurent pas bien longtemps. Elizabeth était comme Colombe, avant. Aussi originale, sarcastique, décalée... Différente. Mais Elizabeth était profondément gentille derrière ses airs impassibles. Trop altruiste et hyper-empathique. Attirée par les gens à problèmes pour les leur résoudre, sans jamais avoir était capable de s’aider elle-même. Elizabeth n’était pas quelqu’un d’influençable, ni niaise, elle était très lucide. Mais trop sensible, trop emphatique, culpabilisant pour rien. Si on trouvait une faille, il devenait alors aisé de la détruire en quelques secondes. Elle voulait aider ce moldu dont elle avait eu pitié. Elle se rendit compte bien trop tard qu’elle n’avait jamais eu aucun sentiment, juste ce désir de l’aider. Elle savait qui il était. Mais elle tomba dans le panneau et se fit détruire bien avant que ses filles naissent. Elle avait appelé Cannelle pour la couleur de ses cheveux, et Colombe pour le drôle d'oiseau libre et le gauche Albatros qu'elle voyait en elle. Elizabeth mourut quand elles eurent 6 ans.
Frère(s) et soeur(s): Cannelle est la soeur de Colombe. Elle doit son nom à l’originalité de sa mère, Elizabeth. Cannelle n’est pas née aveugle. Elle a encore le souvenir de la couleur des arbres et de la douceur du ciel, que sa sœur entretient. Mais sa vue était faible, elle n’avait fait que de baisser malgré les efforts de son médecin jusqu’à ce que Cannelle ne vît plus rien. Son père eut emprise sur elle pour lui faire vivre un enfer. Cannelle allait étudier à l’école de son village, chaque jour, avec sa canne blanche. Elle gardait son camescope ouvert et rentrait le soir, impatiente de s’enfermer avec Colombe pour l’éviter et savoir ce devant quoi elle était passée et ce que les gens faisaient autour d’elle. Elle savait que ces camarades la raillaient. Mais Colombe omettait toujours ces détails sur la vidéo. Cannelle sentait l’impuissance et la colère de sa sœur, condamnée à la maison sans pouvoir l’aider et donner une leçon à ses camarades. Quand une maladie se déclara, un cancer à un stade post-terminal. Les infirmiers avaient naturellement saisi les dernières chances de la guérir ou la faire vivre plus longtemps. Mais Cannelle voulait partir, et sans volonté, il y avait encore moins d'espoir. Colombe savait qu’elle avait vécu trop de choses pour s’en tirer indemne, même en retrouvant la vue. Elle était une sorcière, comme sa sœur.
Il était une fois la répartition.
Exemple de RP
Rp:
-Quelques heures avant la répartition-
Colombe s'interdisait de se plaindre, de geindre, de pleurer. Elle se disait qu'elle ne le méritait pas. Que d'autres enfants, plus loin, vivaient plus durement. Elle se répétait qu'elle avait de la chance d'avoir une mère aimante, qu'elle ne voit plus ses parents se disputer, qu'elle ait perdu les souvenirs où elle voyait sa mère pleurer. Qu'elle ne prenne pas de coups chaque jour. Qu'elle ait un toit, de la nourriture.
Elle levait les yeux sur le miroir, sans cesser de frapper les touches de son piano. Elle se fixait dans les yeux, se lorgnant avec mépris, le regard brillant. Elle serra la mâchoire, crispée par toute la haine que le reflet avait envers cette jeune fille.
« Arrête. »Finit-elle par dire sèchement. Alors qu'elle avait commencé une douce mélodie, l'air changeait sur Requiem for a Dream, sans s'en rendre compte. Elle martelait les touches avec agressivité, rapidement. Plus vite qu'elle n'ait jamais joué. Ses mains tapant frénétiquement le piano à des rythmes différents. Les sons étaient un refuge pour elle, mais aussi un automatisme transporté par ses émotions. « Arrête ! » Elle haussa le ton, repoussant le tabouret sur lequel elle était assise et jetant contre le mur la première chose qui lui fut tombée sous la main. Les larmes ne demandaient qu'à sortir. Mais elles étaient toujours contraintes à rester dans leur prison émeraude. Pour toujours. Et à jamais. « Tu mens. » « Tu mens toujours ! Arrête de faire comme si ta petite vie minable était parfaite ! Arrête de le pardonner ! Arrête de ne voir que le bon côté des choses pour t'en servir comme excuse ! » Elle présenta son dos torturé à son reflet. « ARRÊTE DE DIRE QUE TU AS UNE MERE ! » Dans ces moments, elle était incapable de gérer sa colère. Elle hurlait de rage, frappait son mur, le corps tendu et les doigts crispés. Parfois, elle tombait par terre, haletante, en sueur, prise d'une soudaine crise de panique. Loup et le piano étaient habituellement la raison à tous ses maux. Mais pas ce dernier.
Avant, elle jouait du piano pour Cannelle et aujourd’hui, les seules fois où elle en jouait, c’était pour exprimer une émotion. La tristesse, la colère, la joie. Elle apprenait seule. Les sons étaient pour elle des formes et les touches, des schémas répétitifs auxquels il suffisait de faire correspondre ces formes. Après avoir compris la mélodie, les formes, le schéma, les notes devenaient un automatisme et elle jouait sans ne plus s’en rendre compte. Elle était ailleurs. Comme quand elle lit un livre, ou rêvasse, dehors, éclairé par la lune et accueillie par le silence. Les musiques qu’elle entamait étaient souvent dramatiques, graves, parfois lugubres ou effrayantes. Ce sont les seules qui remuent les gens, soulèvent les entrailles ou donnent des frissons et c’est ce qu’elle aime, les sensations.
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Colombe n’avait jamais vraiment pu vivre. Quand elle s’échappait, dehors, aussi banal que soit le geste de respirer, elle se remplissait de bonheur. Elle s’échappait dans son monde où il n’y avait plus d’attentes, plus de mal et d’ordres. Elle aimait croire qu’elle humait suffisamment de force pour tenir en rentrant. Avant, elle devait en contenir suffisamment pour deux personne et s'occuper de sa soeur. Pourtant, si l'on suivait cette logique, ce n'était guère plus facile aujourd'hui. Elle ne savait pas grand chose du monde qui l’entourait. Mais elle savait qu’elle aimait les beaux paysages, dehors. L’air frais, le vent, le silence, la nuit, les animaux, jouer du piano et la peur. Elle aimait la vitesse, l’adrénaline, ça la rendait euphorique. Une sorte d’antidote contre l’ennui et les dépressions existentielles. Un grand bonheur parmi les petits autres qui étaient une nouvelle raison de continuer à vivre après la mort de Cannelle. La peur pouvait paralyser certains, mais elle faisait tressaillir et avancer Colombe. Peut lui importait que se soit par courage ou par stupidité.
Elle rêvait de sauter à l'élastique, de se laisser tomber dans le vide. Colombe voulait ressentir ses entrailles se tordre quand la nervosité et l'angoisse la rongerait, mais qu’elle sautera en rigolant. Colombe avait un secret, pour n’avoir plus jamais peur de rien. Elle avait l’intime conviction, au fond d’elle, qu’il y avait quelque chose de bien plus grand et important que cette peur et le danger. C’était un étrange sentiment qui réduisait les craintes à néant.
C’était donc avec une certaine hâte à l’idée de rentrer dans un mur qu’elle se rendait à Londres, sa voisine de mèche- son accompagnatrice-, sachant qu’elle savait pour le monde des sorciers. Elle aussi était sorcière, une vielle sorcière qui avait connu Elizabeth, puis ses filles et le tourment qui hantait le regard dramatique de Colombe. Elle se contentait de l'accueillir quand elle venait de temps à autre depuis 2 ans. Une façon de l'aider sans ne jamais s’impliquer, puisqu'en réalité, elle n'avait jamais rien su de plus que la mort d'Elizabeth et Cannelle. Pourtant, c'était elle qui en savait le plus.
Colombe n’avait rien pris pour partir, ce jour-là. Seulement un change, une photo de sa sœur et sa paire de jumelles . Qu’avait-elle, de toute façon ? Elle ne regrettait que son piano.
Puis elle avait quitté Loup, en chuchotant, encore, comme s'il était lui même un secret.
"- Je vais partir. - Quoi ? - Je pars. Répétait-elle. - Où ? - Loin. - Et tu as pensé aux autres ? " Jamais elle ne s’était faite à l’idée que Loup n’était que le reflet de sa conscience. Elle se disait que c’était un ami, un ange venu la sauver de Solitude. -« - Non. J’y ai pensé toute ma vie, aux autres. Tu n'as pas le droit de me le reprocher. Là, je ne pense qu’à moi, rien d’autre. Elle reprit. — Et puis c’est qui, les autres ? Je n’ai plus rien, ici, Loup. Plus de Cannelle, plus de chez-moi. Plus rien. - Pourquoi tu veux partir ? - Je ne veux pas rester ici. Il faut que je parte. Je rêve de vivre différemment chaque jour. Ici, j'ai trop mal. Je dois prendre mon envol, Loup. Je dois essayer... - Et ici, tu ne peux pas ? - Non, je ne peux plus. - Tu reviens quand ? Ce sont des vacances ? - C’est une vie. - Alors tu ne reviendras jamais ? Elle ignora sa question, puis dit plus bas encore:
- Toi, tu restes avec ta meute, Loup.
- C’est toi ma meute, Colombe. À eux deux, ils étaient sa seule famille. - Je sais.
Sa lucidité lui avait toujours permis de savoir qu’elle était seule. Mais elle savait se convaincre, d’une telle manière qu’elle pouvait se faire croire n’importe quoi. Un geste de survie.
Il y eut un silence éloquent. Un silence de deuil, peut-être. Agréable, mais remplie de sous-entendu et d’adieux.
L’albatros qu'elle était, maladroite, impossible de marcher avec ses grandes ailes, condamnée à sa propre prison, devais devenir une colombe, à présent. Elle devait essayer d'éclore, essayer de sourire, de vivre. "- Je vais voler, Loup. Pour de vrai. »
Je crois que c’était les étoiles qui brillaient dans le regard de Colombe pour la première fois depuis des années, qui convaincu ce garçonnet imaginaire de la laisser partir.
Loup l’avait laissé s’en aller, et alors, il ne fut plus. Disparaissant à jamais des pensées de Colombe. La mélancolie dans le regard, elle se leva. Seule, à présent. Et la petite fille solitaire à l’aura grave, repris son chemin. ___________
Elle avait bloqué la porte de sa chambre avant de passer, avec son vieux sac à dos en cuir usé, devant son père, obnubilé par le poste de télé. Puis, avait fini sa course dans la voiture de la vielle sorcière qui l’attendait.
Sa voisine l’avait abandonné quelques temps devant "le Chemin de Traverse" disait-elle, avec un sourire et un cadeau. Colombe n’avait jamais eu de cadeau. Une « robe de sorcière » et de l’argent.
Elle comprit alors que c’était pour les achats. _________
Elle avait trouvé cet endroit saugrenu, à la hauteur de son monde imaginaire, où elle demeurait seule, maintenant. Puis elle avait tenté d’acheter ce qu'il s’y trouvait, bousculée par la foule, essayant de refouler une crise de panique et de ne pas frôler l’arrêt cardiaque.
Elle marchait vite, invisible aux yeux des gens. Elle observait, analysait, les paroles d’une conversation ou la posture d’une personne face à l’autre. Une animation, sur sa gauche, ou deux jeunes qui se disputaient à droite. Il y avait soudain, trop d’informations. Mais quelque chose attira son attention et, pour son plus grand bonheur, fit mettre en sourdine le monde extérieur.
Un magasin d’animaux, certains plus étranges que d’autre, elle ne pue s’empêcher d’y entrer. Ce n’était pas marqué de manière officielle sur sa liste. Elle crut comprendre que ces volatiles-ci étaient faits pour envoyer des lettres, hors Colombe n’avait personne à qui envoyer des lettres. Mais elle était restée 10 minutes devant ce hibou. Il avait le même regard qu’elle. Le nom lui vint tout naturellement. « - Loup. - Drôle de nom pour un hibou. » Commenta la dame derrière le guichet. Elle haussa les épaules. « -Enfin je veux dire, ce n’est pas logique. - Je n’ai jamais dit que ça devait l’être, ni que je l’étais. » Grommelait-elle derrière ses cheveux. Elle resta 5 minutes de plus et compta ses sous. Elle aurait assez. Elle ressortit avec Loup. _______
Colombe cherchait à présent un magasin d’équipement de sorcier. Mais ces bruits et cette agitation la rendaient folle, les rues étaient bondées, c’était la rentrée. Une goutte de sueur perla sur son front et le son ne fut plus soudain qu’un bourdonnement. Elle crut devenir dingue, cachée derrière ses cheveux.
Elle poussa la première porte qui lui vint et se réfugia dans un commerce, vide. Elle calmait sa respiration et releva les yeux, il y avait un vieil homme aux yeux perçants, gris, comme ceux de Loup, qui le fixait, visiblement surpris par cette drôle d’entrée. Tout semblait « drôle » chez Colombe.
Elle baissa à nouveau à la tête. " Bonjour." Souffla-t-elle. Il lui répondit. Elle se rendit compte alors que ce magasin était de toute façon incontournable sur sa liste, celui de Monsieur Ollivanders.
Sa voisine lui avait dit de ne jurer que par lui. Elle semblait passionnée quand elle en parlait, et Colombe comprit pourquoi. Ces histoires de baguettes quasi-conscientes la fascinaient. Le monsieur, lui, même après tant d’années, parlait de baguettes avec une obsession sans pareil. « Elle te choisissent » avait il dit. Quelque chose allait la choisir. Elle. Pour ce qu’elle était et ce qu’elle pouvait mériter. Cette idée la remplissait d’un bonheur et d’une force inébranlable, plus que les bols d’air frais.
Pourtant, en voyant Colombe, Ollivanders n’avait pas su quelle baguette choisir dans l’instant présent. Qui pouvait deviner ce qui se passait dans la tête de cette petite fille ? Le vieux monsieur sembla soudain éclairé par une lumière. Il semblait confiant quant à la baguette de Cerisier, puis par la baguette de Noisetier, qui lui convenaient, mais qui n’étaient pas suffisant pour le vendeur. Il avait dit, d’un air songeur, mais sans grande conviction :«Bois de Cèdre. Coeur de Sombral. 35 cm. Relativement souple, d’épaisseur plutôt moyenne.» Colombe se sentit bien avec, une sensation plus étrange que le simple bien être du Noisetier ou du Cerisier, et aucun désagrément en fut causé. Le vieillard semblait surpris, il n’avait pas la moindre idée de ce qui aurait pu lui convenir réellement, du moins, pas celle ci, vu le calme dont elle faisait preuve extérieurement.
« Oh… » Avait-il commencé. « Chaque fois que je rencontre quelqu’un qui possède une baguette en bois de cèdre, je trouve en lui une loyauté et une force de caractère peu communes. Mon père, Gervais, disait « On ne peut jamais berner le possesseur d’une baguette en bois de Cèdre » ! Je suis entièrement d’accord avec lui, et je rajouterais même que jamais je n’aurai l’idée de mettre en colère le possesseur d’une baguette de cèdre, surtout si c’est en faisant du mal à quelqu’un qu’il chérit. Les baguettes en Cèdre ne se sentent à l’aise qu’en présence de discernement et de perspicacité. Le sorcier ou la sorcière à qui la baguette de Cèdre convient le mieux est un adversaire redoutable, et ceux qui le sous-estime ont la fâcheuse habitude de le découvrir à leur dépends. » Il dit, en lui faisant un clin d’oeil. Peut-être espérait t’il un sourire ? Mais Colombe n’en fit rien. Parfois, elle se disait qu'elle avait oublié comment faire.
« Elle est grande pour une si petite fille. » Il avait continué en mettant la boite dans un sac. Il semblait mal à l’aise, comme si quelque chose le titillait. Il la regardait avec pitié.
Il lui tendit et se pencha par-dessus son bureau, lui demandant à voix basse.
« As-tu déjà vu la mort, ma petite ? »
Oui. Mais la mort n’était jamais venue de son plein grès, le sourire malicieux aux lèvres. C’était les siens, qui s’étaient dévoués à elle.
Elle s’était alors reculée se contentant de hocher la tête, les deux yeux grands ouverts et la bouche éternellement close. Puis elle était partie, non sans être intrigué par ce vielle homme. Elle l’aimait bien. Tous les sorciers et sorcières étaient-ils comme lui ?
Colombe avait dû lire des manuels pour comprendre qu’il parlait des crins de Sombral. Et il ne lui en avait fallu pas plus pour admirer ses animaux.
Puis elle avait retrouvé sa voisine, silencieuse, le sourire satisfait et bienveillant sur le visage. La petite fille se demandait si sa mère arborait la même expression, auparavant.
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Colombe avait été terrifiée d’une foule aussi importante. Cachée derrière ses cheveux, elle s’était contenté de répéter les indications de sa voisine qui l'avait accompagnée sur le quaie, avant d’arriver devant la fameuse voix 9 3/4 et d’y foncer sans attendre. Elle n'était pas particulièrement attachée à sa voisine, elle lui était juste d'une immense reconnaissance. Colombe avait cessé de s'attacher aux gens et de leur faire confiance. Son père aussi souriait aux autres, de la même façon que sa voisine. L'aspect ne voulait plus rien dire pour elle.
Elle avait dépassé la foule de jeunes venues déposer leurs bagages et avait trouvé un wagon vide. Elle voulut le fermer à clé pour être enfin seule, mais d’autres étaient entrées avant. Sa respiration était devenue forte et saccadée sans qu’elle n’ait jamais montré un signe de son tourment intérieur.
Colombe aurait aimé manquer à quelqu'un. Elle aurait aimé qu'une de ses mains qui s'agitaient derrière les vitres, sur le quaie, soit pour elle.
La petite fille aurait pensé que son air froid et fougueux aurait suffi à ce qu’on la laisse tranquille, mais on lui adressa la parole plusieurs fois. Elle n’y avait jamais prêté attention et elle savait bien que pour conséquence, elle était la cause de leurs rires. « Sourde » « autiste » et « muette », c’est ce qui revenait le plus souvent. Colombe s’en fichait. C’est pourtant son unique peur : s’être tellement coupé de ses émotions qu’elle ne puisse plus les ressentir, même si jusqu’à ce jour, ça lui allait très bien. Elle avait fini par user de sa répartie cinglante, et plus aucun ne lui avait adressé la parole pendant le reste du trajet. Elle s'en voulait. Elle aurait aimé avoir un ou deux amis avec qui rigoler comme ces gens, mais elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il fallait dire ou faire. Ni ce que pouvait vraiment être des amies. Elle se sentait bien, seule.
________
Dans l’immense salle, les gens parlaient bruyamment, attablés. Il y en avait beaucoup, des plus âgés comme des nouveaux. Elle admirait les grands vitraux, les imposantes tables de bois. Les fantômes, les bougies suspendus dans le vide, les drôles de costumes que portent ces adolescents. Le ciel, là-haut. Son petit monde imaginaire devenait peu à peu réel et elle s’en réjouissait. Mais Colombe était navrée de voir que la plupart avait déjà trouvé appartenance à un groupe, alors qu’elle, était recroquevillée dans un coin, attendant la suite avec impatience pour disposer d’autant d’agitation. C’était le même et éternel schéma. Eux, ils étaient acteurs de leur vie, elle, elle observait. Elle avait alors pu discerner les groupes des différentes maisons. Mais elle n’avait toujours pas réussi à s’identifier à l’un deux.
- Blackwood Colombe.
Elle releva la tête soudainement. Elle n’y avait pas prêté attention, c’était son tour.
Elle ne savait pas qui elle était, elle se voyait des points communs avec toutes les maisons et pourtant, autant de différences. Comme si trois parties d’elle se chamaillaient pour savoir qui aurait l’honneur de prendre la place et les autres de se taire à jamais. Elle n’aimait pas ça, devoir se conformer à quelque chose Aucune de ses maisons ne t'empêchent d'être toi. Ce ne sont pas des dictates. Elle le savait, peut-être étais-ce juste une excuse. Les cases pouvaient être aussi souples et accueillir autant de différences, elle y était toujours confrontée, partout. La case de "normalité". Mais ici, cela pourrait-être différent, il faut qu'elle se fasse à l'idée.
C’est les pensées aussi divergentes que d’habitude qu’elle s'avance. Elle ne comprenait juste pas ce système, il la rendait anxieuse. Elle n'aime pas les pas en avant sans retour possible. Elle n'écrit jamais au stylo pour cette raison.
Elle rêvait de prendre la place de quelqu’un d’autre voir si le monde était plus ou moins coloré. Le son plus ou un moins fort. La vision différente ou non. Si vendredi était bleu, Jeudi jaune et les sons graves, des octogones.
Elle avait eu le temps d’écouter, d’analyser. Elle avait bien compris que ce choipeaux était un objet magique incroyablement intelligent, elle l’admirait dans un sens, pour cela. Mais elle avait entendue dire qu’il lui était parfois arrivé de commettre des erreurs, et alors il avait refusé de les admettre. Et cette image d’un chapeau grognon et mauvais joueur l'amusait gentillement. Et lui, dans quelle maison devrait-il être aller ?
Comment le choipeaux pourrait-il faire un choix avec une personnalité aussi contradictoire ? Elle déteste la routine, mais elle déteste les imprévues. Rien n’a aucun sens. Elle n’avait ni de nourriture préférée, ni de couleur, de musique, de style. Rien. Elle était juste Colombe. Un drôle d’oiseaux aussi maladroit qu’un albatros, incapable de se conformer et inadaptée sociale profonde. Sarcastique, incapable de laisser libre cours aux émotions qui la battaient et la rongeaient.
Elle s’assit sur le tabouret. Colombe eut alors l’envie de partir en courant, de sombrer sous terre, de se laisser tomber en arrière. Jamais autant de regard s’étaient braqués sur elle, et c’était la chose la plus désagréable au monde. Pire que la violence d’un coup d'un sergent frustré, que les menaces d’un père, l’absence d’une mère, qu’un genou écorché. Mais elle restait le visage impassible et droit.
" - Je ne suis pas courageuse Cannelle. J’ai peur. Souvent. J’angoisse, rien que d’être entouré de gens. - La personne qui n’a peur de rien est soit chanceuse ou profondément idiote, mais elle n’a rien de courageuse, Colombe. Être courageux, c’est avoir peur, mais la surpasser et résister. Sinon ça ne demanderait aucun effort, il n’y aurait aucun mérite. Cannelle riait d'un air distrait. - Le courage, c’est quand tu as la conviction qu’il y a quelque chose de plus grand que la peur. Si tu es aussi libre Colombe, c’est que tu l’es, courageuse. Défend toujours tes convictions. Garde ton indépendance. Et tu resteras libre. - Je ne suis pas libre Cannelle. Je suis pieds et mains liées, par moi-même. Elle avait haussé les épaules avec autant de désinvolture et d'évidence que ça lui paraissait insolent. - Alors libère-toi. - Comment ? Avait soufflait Colombe. - Le piano de maman. La nuit. Ton monde, Colombe ! " Elle admirait sa sœur. Elle ne pouvait s’empêcher de la comparer avec le Choixpeau. Elle était d’une grande sagesse, d’une immense intelligence, et elle pouvait lire dans la tête de Colombe, comme lui. Elle n’était pas moins perspicace que sa jumelle, mais elle était moins posée que cette dernière, plus téméraire et audacieuse alors que Cannelle était si prudente et raisonnable. Colombe avait besoin du danger pour écarter l’ennuie mortel de son quotidien.
Elle fermait les yeux un instant, revoyant cette dernière journée. -Colombe se balançait d’avant en arrière pour tenter de calmer la douleur qui la déchirait depuis des semaines, alors qu’elle voyait sa sœur dépérir sans verser une larme. « Sois forte, sois forte, sois forte. » Elle se répétait en boucle pour tenter de se convaincre, Cannelle ne passerait pas la nuit, la dame en blouse blanche l'avait laissé comprendre. Et sa soeur le savait. Cannelle était tout, Cannelle était son monde, ce qui la rendait encore humaine derrière son air inexpressive et son mutisme sélectif.
Colombe était là pour lui dire que tout se passerait bien, et Cannelle, pour lui chuchoter que jamais elles ne se séparaient, peut-importe les chemins différents qu'elles emprunteraient.
« Mais tu l’es » lui avait-elle dit. « Tu l’es Colombe. Tu es l’oiseau le plus tenace que je n’ai jamais vu. Si tu n’avais pas cette capacité à te dépasser et encaisser au-delà de tes limites, tu en serais au même point que moi. Tu t’enfuiras et tu feras ta vie. Moi, peut importe si le destin m'aurait laissé le choix, j’ai choisi d’abandonner. Tu es encore en course. J’ai la conviction que jamais il ne réussira à te détruire, toi. Tiens bon, encore. » Alors c’est ce qu’elle avait décidé de faire. Malgré que son père l’ait vidé de toute confiance et d’amour-propre, elle était là, de l’autre côté de la limite, encore debout avec ses rêves et ses opinions, inébranlable. Cannelle parlait parfois de destin, mais Colombe ne s'y méprenait pas. Pour elle, "c'est la vie" ou "c'est le destin" étaient des excuses.
Cannelle ne lui avait pas dit de ne pas pleurer, parce qu’elle savait, que jamais plus elle n’y arriverait.
Elle entendit alors les élèves murmurer. Ça faisait quatre minutes et et trente secondes. Elle avait entendue dire qu’à cinq minutes, cela s’appelait « Chapeauflou ». Elle s’imaginait bien être encore là demain. Pour faire taire son angoisse, elle se récitait encore et encore ce poème sur ces drôles d'oiseaux qui lui ressemble tant. Gauches. Obligés de ronger leurs ailes pour ressembler aux autres, même si cela les faisaient chuter droit dans la mer. Condamnés à leur propre prison. "L'albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brûle-gueule, L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher."
La question du Choixpeau.
Une personne pas douée tombe dans le lac noir, malheureusement, vous êtes le seul témoin de la scène, que faites-vous ?
Vous calculez la distance vous séparant de la personne et élaborez rapidement une machine permettant de le sauver.
Ni une, ni deux, vous retirez vos vêtements et sautez le secourir.
Vous ouvrez un Champomy et le regardez se noyer en riant.
Vous utilisez votre baguette magique pour amplifier votre voix et appeler à l'aide.
Derrière l'écran, y'a bien quelqu'un ?
Autres comptes ?: Nop Points défis utilisés pour créer ce personnage : Age : 14 ans Présence : 7/7 pour le moment (vacances) Comment t'es arrivé(e) là ?: Forumactif Star de l'avatar : Mackenzie Foy
Et le code du règlement ? Ok by Naïa
(J'ai pas beaucoup de recul sur l'histoire du personnage, dit moi si il y a encore des incohérences (surement), merci .)
Dernière édition par Colombe Blackwood le Mar 4 Aoû - 15:00, édité 55 fois
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Dim 28 Juin - 22:40
Bienvenue
Bon courage pour ta fiche !!
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 2:34
Bienvenue.
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 15:29
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 15:58
Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 17:19
Bienvenuuuue sur le forum
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 17:41
Bienvenue
Et bon courage pour ta fiche
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 19:27
Merci !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 21:27
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Lun 29 Juin - 23:00
Bienvenue !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Jeu 2 Juil - 14:04
(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Mar 7 Juil - 3:01
Bienvenue !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Mar 7 Juil - 11:43
Une première année :isis: elle est trop choupi !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Jeu 16 Juil - 13:57
Merci Oui, j'ai vu qu'il manquait des premières années
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Dim 19 Juil - 21:20
Oh une première année tout chou :isis:
Bienvenue parmi nous ma choupette
Le Choixpeau Magique
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Mar 21 Juil - 13:46
Tout d'abord, bienvenue sur NYL Colombe !
Tu te doutes bien que si je ne me contente pas de poster le nom de ta maison, c'est qu'il y a des trucs qui me chiffonnent dans ta fiche. Déjà, l'aspect clairvoyant et compagnie, voir et savoir, lire dans les gens comme dans un livre ouvert blablabla... J'ai lu toute ta fiche pour me faire une idée plus précise de ce que tu entendais par-là, et ça ressemble beaucoup à de la légilimencie doublé d'un certain don de voyance, quelque chose qui semble aller bien au delà d'un simple capacité de réflexion un peu au-dessus de la moyenne, notamment avec le Choixpeau d'ailleurs. Comme tu peux le voir ici ce sont des choses qui s'achètent, afin d'éviter que tout le monde ne finisse par avoir des super pouvoirs.
Ensuite, par rapport à l'histoire en elle-même... Je ne vois clairement pas comment, à notre époque, des parents pourraient décider de ne pas nommer une de leurs deux enfants, de ne pas la reconnaître non plus afin de la garder enfermée dans leur maison alors qu'elle a une frangine qui mène une vie plus ou moins normale (elle parle pas de Colombe ? elle fait comme si elle existait pas ? aucune mention de son existence à un camarade, à une maîtresse, dans un devoir, que dalle ?) sans jamais être inquiétés de rien, d'autant plus qu'elle a été voir un médecin qui a parlé d'un potentiel intellectuel exceptionnel et qu'elle va chez sa voisine. T'imagines le nombre de personnes qui ont conscience que Colombe existe et probablement (la voisine au moins) de ce qu'elle vit sans s'étonner une seule seconde du fait qu'elle n'ait pas d'existence réelle et sans même chercher à l'aider ? Ils risquent gros si ça s'apprend, hein, j'espère au moins pour eux qu'ils en ont conscience. C'est pas logique. Et je ne parle pas du fait qu'on laisse une fillette mourir sans le moindre problème simplement parce qu'on a pas envie de la soigner et qu'elle en a pas envie non plus...
De plus, une gamine de onze ans (aussi brillante soit-elle) ne vit pas toute seule, même dans le monde sorcier et même juste quelques jours, parce que son père est méchant et qu'il s'en fiche d'elle. Il y a quand même des lois, des institutions, des trucs au Ministère qui sont là pour éviter que les mômes ne soient livrés à eux-mêmes. Elle se ferait attraper par jenesaispastrop quel flic magique et serait mise en sécurité en attendant qu'un parent ou représentant légal ne vienne la récupérer, et j'te parle même pas du bordel s'ils se rendent compte que la gamine en question n'a aucune existence dans les fichiers et compagnie. Il faut rester réaliste, un minimum, tout de même. Qu'elle fasse ses courses toute seule, bon, à onze ans ça me semble un peu jeune mais après tout, pourquoi pas (même si je dois bien avouer qu'il me semblerait plus crédible qu'un membre du Ministère ou de Poudlard se soit chargé de la môme, un peu comme Hagrid avec Harry, hein) mais qu'elle fasse sa vie tranquille entre le moment où elle part de chez elle et le moment où elle prend le train... Non.
Et enfin, si je peux me permettre, je trouve que pour quelqu'un qui comprend tout très vite, elle a une très grande tendance à généraliser et qu'elle ne semble voir que ce qu'elle veut voir. Une maison à Poudlard n'est pas qu'un grand moule où tous les élèves qui sont sensiblement identiques sont rassemblés, alors d'accord, il y a des lignes plus ou moins directrices, des qualités ou des défauts qui font qu'on ira plus facilement dans telle maison que dans une autre, mais tous les Poufsouffle n'ont pas l'air niais et tous les Serpentard n'ont pas l'air mauvais. Bonjour les clichés...
Voilà voilà ! Je repasserai te répartir quand ces points seront modifiés. Bon courage et bonne journée !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Mer 22 Juil - 1:09
Bonjour, il était évident que ma fiche allait poser problème. J'avoue être partie dans des choses assez... improbables, je m'en excuse. Je crois que je me suis un peu trop laissé emporter :p. Et il y a effectivement des incohérences.
J'ai parfois une imagination un peu saugrenu. Et sans réelles idées qui sortent du "classique" pour créer une histoire différente, je mettais basée sur des anciens écrits qui étaient eux-mêmes un peu "saugrenus". J'aurais dû corriger cela au lieu d'en prendre conscience et de laisser couler, désolé . Je vais rendre son histoire plus réaliste, même si, en vérité, je déteste la réalité.
Pour la clairvoyance, je vais aussi le modifier, mais j'en parlais à l'échelle humaine, rien à voir avec un don de télépathie ou de voyance, juste de la clairvoyance, une empathie qui permet de comprendre rapidement le comportement de quelqu'un, pas un don quelconque, mais je peux comprendre que ça y ressemble ou que je l'ai exagéré, j'emploie toujours des mots excessifs à l'écrit.
De plus, je suis bien d'accord pour les choix sur les maisons de Poudlard, je ne voulais pas te vexer, je n'ai jamais dit que j'étais d'accord avec le personnage. Il est comme ça, c'est tout. A tout classer dans les grandes lignes, parce qu'en réalité, il est effrayé par le choix final, alors il se met à tout classer pour éviter les regrets, bien qu'il aurait finit par accepter la vérité après.. Mais peut-être que je complique un peu les choses...
Je pense que chacun peut y voir son opinion. Et le personnage le précise, qu'elle est persuadée qu'il y a des gens profondément bon à Serpantard, je ne les vois pas comme des méchants, tout comme le personnage.
Pour ce qui est de son âge, je me débrouillais seule pour des choses similaires à 11 ans, même pour le train. Mais peut-être ai-je pris un raccourcis dans le sens où pour moi, on la déposait devant le chemin, elle achetait juste le nécessaire, sauter dans le train et arrivait à Poudlard, je n'avais pas imaginé qu'elle passerait une nuit ou mangerait je ne sais où.
Pour dire vrai, je me suis inspirée de faits réelles pour certaines choses, tu serais étonné de phénomènes atroces que personne ne sait. J'ai amplifié certaines réalités mais d'autres sont des choses existantes.
Maintenant, j'ai du mal à faire dans le classique, et je conçois parfaitement qu'il faut que se soit une histoire plus plausible de tout les jours et non des récits peut-être un poil trop... décalés ? Je vais rectifier, merci de ton franc-parler .
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Ven 31 Juil - 19:56
Bienvenue sur NYL!
Bon courage pour ta répartition et à très bientôt à l'école de magie
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Mar 4 Aoû - 13:55
Merci
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Jeu 6 Aoû - 17:50
( ressort du fin fond de l'enfer )
Hey bienvenue ! Bon courage pour ta fiche ma belle. ( Tiens je suis gentil moi? oO )
Le Choixpeau Magique
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini] Sam 8 Aoû - 12:37
Merci pour les changements apportés à ta fiche. Je trouve néanmoins pour ma part que même si on ne vit pas dans le monde merveilleux des bisounours, là c'est un peu exagéré ^^ Mais bon c'est ton choix, on verra comment tu comptes faire évoluer ton personnage à la rentrée. D'ailleurs en parlant de rentrée, ton personnage sera en 1ère ou 2ème année ?
Tu vas aller à ...
SERDAIGLE !
Tout d'abord, bienvenue parmi nous. J'espère que tu t'amuseras en notre compagnie et que tu prendras plaisir à RP avec nous. Maintenant que tu es réparti(e), il ne faut pas te reposer sur tes lauriers. Ta vie NYLienne commence à peine et pour la faire démarrer sur de bonnes bases, il te reste encore pas mal de petites choses à faire. Ne t'inquiètes pas, je vais tout te montrer...
Commence par créer ta fiche de liens, ta fiche de RPs, ainsi que boîte aux lettres qui te permettra aussi de gagner des points RPs en écrivant des lettres de plus de 300 mots et ta boite à hiboux express pour les messages plus courts. Peut-être que tu n'en trouveras pas tout de suite l'utilité, mais ça ne saurait tarder... Alors mieux vaut l'avoir fait tout de suite. Et puis, si jamais tu cherches quelqu'un d'important pour le développement de ton personnage, n'hésite pas à créer un poste vacant.
Aussi, je te conseille d'aller lire comment marche le système de points, si ce n'est pas déjà fait. Ce serait bête de ne pas savoir comment rapporter des points à ta maison. D'ailleurs, tu peux jeter un coup d'oeil aux sabliers pour voir où en est la course à la Coupe. Et comme les votes, c'est le bien, Top-Siter rapporte des points !
N'empêche que le meilleur moyen d'obtenir des points reste d'aller en cours. Et oui, nous sommes dans une école et nos chers professeurs vont se faire une joie de t'apprendre tout ce qu'ils savent. Quand tu te seras bien installé(e) dans ton dortoir, attrape tes bouquins et rends toi vite en classe ! Nos professeurs sont encore peu nombreux sur le forum, mais pour faire vivre cours, il y des exposés à faire au cours de ton année, pour plus d'informations, rends-toi ici. La liste des sortilèges par année est disponible là.
Il n'y a pas que les points des sabliers qui sont importants ici. Il y a aussi les points défis ! Tu peux aller lire ce sujet pour savoir exactement ce que c'est que les points défis, celui-ci pour comprendre comment ça marche et comment en proposer. Bien sûr, tu peux également savoir combien tu as de points en allant voir la fiche ! Le nombre de point s'initialise automatiquement à 0/0 mais dès que vous avez un point, vous pouvez voir l'évolution de ceux-ci à 1/2000...
Heureusement, il n'y a pas que les cours dans la vie ! Tu vas pouvoir t'entraîner à être une fouine en écoutant les rumeurs qui se baladent dans les couloirs, attraper ton balai pour devenir le plus grand joueur de Quidditch de l'histoire de Poudlard... Enfin, pour être sûr(e) de ne rien louper des activités qui te seront proposées, garde un oeil sur le panneau d'affichage, et sur la Gazette du Sorcier pour être informé(e) de tout ce qui peut bien se passer dans le monde magique.
Le HRP (hors-RP) te donnera également de quoi t'occuper grâce à une partie Flood bien remplie. Tu pourras également faire plaisir aux autres membres en leur offrant des cadeaux. N'oublie pas, à l'occasion, de passer sur la ChatBox, avec un peu de chance, tu tomberas en plein jeu... S'il y a quelque chose que tu ne comprends pas, nous répondrons à toutes tes questions.
Sur ce, je te souhaite beaucoup de plaisir dans cette nouvelle vie qui commence, et plein de merveilleux RPs !
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(#) Sujet: Re: Colombe Blackwood, le drôle d'oiseau.[Fini]