Je parvenais tout juste à m’octroyer des moments où je pensais à autre chose lorsque le parchemin arriva pour tout remettre à zéro. Je n’avais franchement pas envie de devoir revivre le moment, d’expliquer à quelqu’un (en l’occurrence, un Auror) ce que nous avions vécu au cours de cette fête foraine maudite. J’essayais, tant bien que mal, de vivre, d’avancer un peu même si j’avais beaucoup de mal à me dire que j’allais devoir le faire sans Asling. Jamais je n’aurais pu imaginer un instant arriver à la fête foraine avec Asling et en repartir sans lui et le perdre pour toujours. Je cherchais encore, jour après jour, une façon de ne pas sombrer, de ne pas laisser la tristesse m’envahir et je me tenais occupée avec les cours et de la lecture. J’avais bien trop de mal à rester avec du monde et je faisais simplement des efforts, lorsque c’était nécessaire. La Chloé que j’avais été n’avait plus lieu d’être et je me demandais si elle reviendrait un jour. Le choc avait été trop dur, trop profond et soudain. Quelque chose s’était brisé et aujourd’hui, on me demandait de revivre l’instant que j’aurais aimé ne jamais vivre.
J’avais envoyé une lettre à la personne qui avait été présente à la mort d’Asling, qui avait vu, comme moi, mon meilleur ami perdre la vie. Kendrick. Silence radio depuis l’envoi de cette lettre et même depuis le soir de l’annonce. Je ne pouvais lui en vouloir… mais dans un sens, j’avais un peu de mal à comprendre pourquoi il n’avait pas pris quelques instants pour m’envoyer un petit mot en retour. L’un de mes principes avait toujours été de toujours compter sur moi-même avant de compter sur les autres, ce qui tombait plutôt bien pour ce cas là. Je n’attendais plus rien de personne, donc rien de Kendrick même si, bien sûr, dans le fond, j’avais été légèrement vexée de son silence. Idem pour Mme Weirbird.

Je me rendis donc dans la salle indiquée, n’ayant absolument pas envie d’y aller, mais je comptais bien abréger le moment pour me sauver le plus vite possible. Une lettre pour raconter les faits aurait pu leur suffire mais non…. il fallait qu’ils convoquent tout le monde ! Kendrick allait-il venir ? Je n’en avais pas la moindre idée mais je supposais tout de même qu’il avait reçu la même convocation que moi. Une fois à destination, j’attendis patiemment devant la porte, n’osant pas toquer pour ne pas interrompre un éventuel interrogatoire. Je n’avais pas vraiment réfléchi à ce que je comptais dire…. je ne savais pas quelle serait ma réaction…. mais j’étais présente, pour avoir la paix, simplement pour être tranquille. La pauvre personne chargée de nous interroger n’avait pas une tâche facile, si tout le monde était aussi enthousiaste que moi….

Nous faire parler sur la fête foraine était un peu trop tôt à mon goût, mais je préférais me plaindre intérieurement que de faire subir mes humeurs aux autres. La solution était évidente pour moi : y aller, raconter rapidement pour pouvoir repartir et faire quelque chose pour me changer les idées (pour essayer). Réaliser l’état de la situation ? Je ne le faisais toujours pas, et j’avais le sentiment qu’Asling allait apparaître devant moi d’un jour à l’autre. D’une certaine façon, cela rendait les choses un peu moins difficiles car je me voilais la face, je ne voulais pas accepter la réalité et pourtant….. pourtant le sentiment d’horreur était bien présent, bien ancré. Pourquoi tout ça était-il arrivé ? Qu’avions-nous fait de mal ? Qu’avait-il fait pour mériter de partir si tôt ? Je ne savais pas trop si je devais mettre cela sur le compte du hasard malheureux ou si le destin avait simplement voulu punir Asling. C’était injuste.

Je faisais partie de ceux qui avaient naturellement espérés que quelqu’un fasse quelque chose, que les coupables soient retrouvés. Tout ça, dans le but d’enfin pouvoir en vouloir à quelqu’un, pour savoir qui haïr et tenter de cesser de me tuer en culpabilisant éternellement. Si l’interrogatoire pouvait aider…. pourquoi pas ! Mais il m’était légèrement insupportable de devoir parler de nouveau de ce que nous avions vécu dans l’attraction. J’étais désormais fâchée à vie avec les fêtes foraines et je me demandais même si le train fantôme n’avait pas pris la place n°1 dans mes phobies.

Visiblement, j’allais devoir subir l’interrogatoire seule car Kendrick n’était pas là et l’homme avait ouvert la porte pour me faire entrer. Génial, un petit tête à tête bien glauque avec un mec du ministère. J’entrais en disant bonjour à l’homme, sans sourire. Et puis quoi encore ?! Je ne voulais pas être désagréable avec lui, au contraire, mais je n’étais pas là par plaisir, il allait devoir faire avec … le pauvre. Je pris place sur une chaise du demi-cercle, me sentant légèrement seule, presque accusée dans un procès face à quelqu’un qui n’était sans doute pas là pour faire preuve de sympathie à mon égard. L’homme commença à parler, m’indiquant que mon témoignage serait utile à l’enquête. « C’est ça, j’attends de voir » pensais-je. Il ajouta ensuite que je pouvais parler quand je me sentais prête. Je ne le serais jamais mais allions-nous vraiment rester dans un silence de mort (ironie…) à se regarder dans le blanc des yeux ?
Je parlais alors, sans préambule :

« On a pris le chemin du train fantôme quand notre groupe fut au complet : Ermengarde Weirbird, Kendrick Fall, Asling Gallagher et moi. » Je m’éclaircis la gorge avant de dire ce que j’avais à ajouter là-dessus : « Je n’ai pas vraiment fait attention à qui nous a fait entrer là-dedans, j’étais contente de découvrir que j’étais avec mon meilleur ami… la journée s’annonçait bien et Madame Weirdbird était une adulte, assez cool pour nous laisser nous amuser mais aussi assez douée pour gérer en cas de problèmes. » Nouvelle petite pause, ne sachant pas comment articuler le récit. « Nous avons pris place à quatre dans un petit train qui n’a pas tardé à avancer sur des rails. Rien de magique d’après mes souvenirs. C’était marrant, pas du tout effrayant… jusqu’à ce que le train s’arrête net. Ca nous a surpris, mais sans plus. Nous avons pensé qu’il n’y avait plus qu’à attendre pour que ça redémarre mais… on s’est retrouvé face à une véritable Acromentule. Au début, j’ai cru que ça faisait partie de l’attraction, que c’était une illusion d’optique, une fausse, mais c’était une vraie et il nous a fallu quelques minutes pour comprendre qu’il allait falloir sortir du wagonnet sous peine de se faire chopper par la bête. J’étais en colère contre le professeur Weidbird qui a préféré rigoler plutôt que de nous aider à nous sauver. On a lancé quelques sorts, couru pour la distancer mais l’araignée a fini par céder au sortilège de Kendrick. Elle a pris feu. » Cet épisode m’avait fait peur…Kendrick m’avait fait peur lorsqu’il avait crié de terreur face à l’araignée qui prenait feu. « On a ensuite eu peur que le bois de l’attraction ne prenne également feu. Alors, on a pris la décision de partir de là au plus vite en suivant les rails. Madame Weirbird a émis l’hypothèse de retourner vers l’entrée de l’attraction pour sortir. J’étais encore en colère car mon idée était de partir vers la sortie ! De suivre le chemin qu’aurait emprunté le petit train. Je ne sais pas ce que pensaient Asling et Kendrick, mais ils ont fini par accepter l’idée de Weirbird, et moi aussi… Grosse erreur !! C’était bouché et on a perdu un temps fou puisqu’il fallait faire machine arrière. J’ai émis l’idée de créer un passage pour sortir directement par la façade de l’attraction et Kendrick n’a pas cherché à comprendre et il a accepté. On a cassé quelques morceaux de bois avec des ‘Reducto’ et Asling s’est proposé pour lancer un ‘Aresto Momentum’ pour que personne ne risque de se faire mal en sautant de notre passage tout juste dégagé. Nous avons sauté les uns après les autres, soulagés. J’ai emmené Madame Weirbird un peu plus loin avant de me retourner pour voir Asling quitter à son tour l’attraction mais…. » là était le moment le plus cruel, le plus dur pour moi, celui qui me faisait cauchemarder depuis qu’il s’était produit. « ... j’ai un peu oublié cet instant… Asling n’a pas sauté comme prévu, il a été propulsé du train fantôme. Tout est allé trop vite, il était allongé par terre, ne bougeait plus…. Kendrick est allé dans sa direction, moi aussi. Je me suis fait mal aux genoux quand je me suis jetée sur lui et je me souviens avoir demandé à Madame Weirbird de trouver un truc dans son sac pour le soigner… et tout est devenu noir, je ne me souviens de rien d’autre. Mais je suis sûre que quelqu’un dans l’attraction a profité de la seule fois où nous étions séparés pour agir… Qui ?! Pourquoi ? Pourquoi Asling.... » J’étais désespérée et ces questions étaient gravées dans mon esprit depuis le drame. Est-ce que l’homme du ministère allait me dire que mon récit était suffisant, que j’avais été parfaitement inutile ? Peu importe, j’avais fait mon devoir.

A peine avais-je commencé à parler que je fus détrompée par ce que je pensais : Kendrick s’était bien rendu à l’interrogatoire. J’avais douté pendant très longtemps de sa venue mais après tout, il ne pouvait pas se défiler et échapper à ce moment. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’il pensait, de ce qu’il ressentait mais j’imaginais quand même que la reprise du quotidien normal n’avait pas été une partie de plaisir pour lui. Lorsqu’il entra dans la pièce, je croisais son regard, répondant simplement à son petit mouvement de tête. Je me voyais mal engager une conversation avec lui alors que l’Auror n’attendait que notre récit des faits, et pour ma part : je voulais quitter l’endroit au plus vite. Le jeune homme n’avait jamais répondu à ma lettre, Ermengarde Wierbird ne m’avait pas fait le moindre signe depuis l’événement. Peut-être devais-je y comprendre que tout le monde souhaitait maintenant faire sa vie de se côté et s’en remettre…. j’aurais aimé faire pareil et penser la même chose mais j’avais perdu Asling. J’étais donc vexée par leur ignorance, par cette absence de nouvelles qui m’aurait clairement fait du bien, sachant que nous avions vécu ensemble cette effroyable journée et enfin, vexée et surtout blessée par la situation, par l’injustice qui avait frappée mon ami et qui me frappait également.
Je n’échangeais plus un regard avec Kendrick pendant le temps que j’expliquais le déroulé des faits. Je ne savais pas comment réagir avec lui et je voulais aller jusqu’au bout sans m’interrompre, restant pleinement dans ce que je racontais. Parler de cela était dur, mais je le faisais de la manière la plus machinale qui soit, je n’avais trouvé que cela pour essayer de ne pas trop revivre l’instant.

Je sursautais presque lorsque je sentis la main du jeune homme chercher la mienne, vers la fin de mon explication. Je ne regardais toujours pas Kendrick, sentant sa présence à côté, mais j’avais jeté un petit coup d’œil à nos deux mains. Je serrais légèrement l’étreinte afin de lui faire comprendre que je le remerciais d’être là et pour son soutien évident. Puis, je terminais de parler, bâclant la fin de l’histoire.
Vint le tour de Kendrick de parler. Comme j’avais eu l’occasion de le voir dans l’attraction, il était courageux et je l’imaginais bien faisant une nouvelle fois preuve de courage face à l’épreuve du récit de notre terrible journée fête foraine. Je l’écoutais parler, regardant mes pieds sans bouger. Naturellement, je serrais les dents en entendant certaines phrases tel que « Il a refusé. Il disait qu’il ne faisait pas confiance à… à un Bâtard » ou encore « Il m’a insulté, évidemment… ». Entendre des personnes dénigrer le comportement d’Asling était quelque chose qui me faisait peur. Bien sûr que je n’avais JAMAIS approuvé Asling à ce propos, bien sûr que je l’avais traité d’imbécile heureux des millions de fois en l’entendant rabaisser les personnes qu’il n’aimait pas ou les nés-moldus… mais il était clair que je voulais défendre Asling sans jamais laisser quelqu’un dégrader sa mémoire ! Je savais qu’il était capable de faire des efforts, qu’il n’était pas si catégorique qu’il le laissait montrer. Les gens réagissaient simplement au quart de tour avec lui. Qui avait essayé de rire en l’entendant insulter les nés-moldus, histoire de lui signifier que ce qu’il disait était du flan ? Qui avait essayé de lui dire « cause toujours tu m’intéresse » sans entrer dans son jeu ? Sûrement pas les personnes aussi susceptibles qui gardent à présent de lui l’image du garçon mauvais et insupportable. Il n’était rien de tout ça.

Je ne levais pas les yeux une seule fois en entendant Kendrick parler. Tout s’était déroulé comme il le disait et l’Auror avait eu un maximum d’informations, d’après moi. Peut-être nous poserait-il 2 ou 3 questions avant de nous autoriser à filer. Je n’attendais que ça !
Entendre Kendrick s’adresser à moi à la fin me fit presque le même effet que sa main dans la mienne, quelques minutes auparavant. Il s’excusait d’avoir mis du temps avant de sortir, il me disait qu’il s’en voulait…. et pour la première fois depuis le début, je levais les yeux vers lui, ignorant enfin l’Auror : « Cesse de t’en vouloir, Kendrick. Il y a bien un ou des responsables à tout ça… mais ce n’est pas toi, ni personne de notre groupe ! Quelque chose ou quelqu’un nous a voulu du mal dès l’instant où nous sommes entrés dans le train fantôme. » Incroyable mais vrai, j’essayais de l’empêcher de culpabiliser et je comprenais soudainement le point de vue de Matt qui avait essayé de faire de même avec moi, l’autre soir. Je poursuivis : « Non je ne te pardonnerai pas ! Simplement parce qu’il n’y a rien à pardonner… Tu as fait ce qu’il fallait pour que nous puissions partir de là, Ermengarde et moi. Je…. je regrette le comportement d’Asling à ton égard. C’est le destin et la vie qui ont quelque chose à se faire pardonner et là, je ne sais pas si j’en serai vraiment capable. » J’avais beaucoup de colère ; colère qui prenait souvent le pas sur la tristesse mais nous n’avions plus rien à faire… le pire était arrivé et j’allais devoir vivre avec. Savoir que Kendrick cessait de culpabiliser serait déjà un bon point. J’essayais de faire pareil, difficilement, certes, mais j’essayais.

Hector n'aimait pas être ici, il ne prenait aucun plaisir à interroger ces élèves. Ils avaient tous vécu un traumatisme et il était parfaitement conscient qu'ils rêvaient tous d'oublier et de tourner la page. Malheureusement cela ne pourra se faire qu'une fois les interrogatoires fait et le ou les coupables arrêtés. Etant à la tête de l'équipe d'Aurors qui étaient arrivés après la tragédie, il était évident que ce serait à lui de mener les interrogatoires. Ne voulant pas que les élèves se sentent perturbés ou agressés par trop de personnes autour d'eux à les écouter raconter l'un des pires jours de leur vie - voir LE pire jour de leur vie - Hector avait pris le parti de les faire seul. De toute façon son équipe avait suffisamment de choses à faire pour s'occuper. Ils étaient partis interroger les habitants de Pré-au-Lard pour en savoir plus sur ce qu'il s'était passé durant ce jour funeste et une autre équipe s'était chargée d'interroger le personnel de l'école. Tout cela n'aurait jamais dû arriver, une telle chose était inadmissible. Mais qui condamner ? L'école, pour ne pas avoir su protéger ses élèves ? Ou les coupables pour avoir trouvé une faille dans l'organisation ?
Hector n'était pas ici pour juger, chacun était suffisamment apte à interroger sa conscience pour savoir s'il était coupable de quelque chose ou non. McGonnagall était suffisamment intelligente pour savoir qu'elle était en faute, mais on pouvait sentir un réel attachement à ses élèves et une profonde envie de découvrir la vérité. Des événements sombres se succédaient depuis quelques temps maintenant, à Poudlard comme ailleurs. Cet incident n'était pas isolé, Hector pouvait le sentir dans ses entrailles, mais fallait-il encore qu'il puisse le prouver.

De ce groupe, une seule personne daigna venir offrir son témoignage. Cela commençait mal. Hector n'aimait pas qu'on ne respecte pas son travail et qu'on prenne autant de libertés. Certes, ils étaient traumatisés, mais c'était pour le bien de tous qu'ils avaient mis en place ces interrogatoires et certainement pas pour le plaisir de torturer plus encore les élèves. Hector fit comme si de rien n'était, mais il nota dans un coin le nom des absents. Ils ne s'en sortiraient pas comme ça, s'ils ne voulaient pas offrir leur aide à cette enquête, ils deviendraient des suspects et Hector ferait de leur vie un véritable enfer, ça leur fera les pattes. Oh bien entendu il se doutait bien qu'ils n'étaient pas coupables, mais ça leur apprendra que dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut et qu'il faut parfois se plier à certaines exigences pour le bien commun. La jeune fille prit la parole et donna sa version de l'histoire. Durant son récit, un jeune homme fit son apparition, certainement Kendrick. Hector raya son nom de la liste et écouta la fin du récit de la jeune Chloé. L'Auror apprit que le jeune homme mort lors de cette attraction était son meilleur ami, un moment donc difficile pour elle. Kendrick la soutint en lui tenant la main, ce qui plu au Blackwood. Ensuite se fut le tour du jeune adolescent, visiblement il n'était pas en bons termes avec le mort, mais il tentait de ne pas trop lui reprocher de choses pour ne pas blesser sa camarades. Les deux adolescents ne se prirent pas la tête, à l'instar d'un autre groupe, ils se soutenaient et c'était plutôt agréable à voir.

"Je tenais tout d'abord à vous remercier encore une fois de votre présence ici, il est très important qu'on puisse en savoir le maximum sur ce qu'il s'est passé et c'est grâce à vous témoignages que nous allons pouvoir avancer." Commença-t-il par dire avant d'enchainer "Comme l'a dis votre camarade, aucun de vous n'est coupable dans cette histoire. Vous êtes tombé dans un piège, étudié depuis longtemps et mis en place avec soin, vous n'auriez pas pu prévoir ce qu'il s'est passé. Vous avez été courageux et vous en êtes sorti, la mort de votre camarade est un tragique événement qui n'est pas de votre fait. " Continua-t-il pour tenter d'apaiser ce sentiment coupable que le jeune Kendrick pouvait ressentir. "Avez-vous eu des contacts avec quelqu'un lors de cette attraction ? Personne ne vous a fait monter dans le manège ? Jamais vous n'avez ne serait-ce qu'entre aperçu une autre présence ?" Il était important d'en savoir le plus possible pour pouvoir avancer dans cette histoire. "Si vous n'avez rien à rajouter, même un détail insignifiant, vous êtes libres de pouvoir vous en aller. Merci de votre présence et soyez sûr que nous ferons la lumière sur ces événements et nous trouverons les coupables."