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Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill
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Message(#) Sujet: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyDim 17 Mai - 20:11

Wilhelmina était ce qu'on pouvait qualifier de plus blasée aujourd'hui. Par un temps pareil, elle aurait bien aimé aller courir un moment, ou pourquoi pas monter sur son balais pour faire quelques cabrioles dans les airs. La jeune fille manquait cruellement de sport, et elle ne se sentait pas entière. Il faut dire qu'il était rare qu'elle commence une journée sans avoir fait son jogging avec son amie Aniek par exemple ou pourquoi pas Catalina. Bon, d'accord c'était assez marant d'imaginer Wilhelmina faire du sport en compagnie de quelqu'un mais la compagnie ne voulait pas dire qu'elle se tapait une grande discussion avec elles, non elle courait simplement. Et puis honnêtement, vous avez déjà essayé de courir en parlant ? Très vite vous êtes essouflés et vous n'avez plus envie de courir, et ça, c'était intolérable pour la jeune blonde. Il lui fallait au moins ses 1h de course, alors autant dire que pour la parlotte ce n'était pas le bon moment. En tout cas, depuis maintenant bientôt deux semaines, Wilhelmina en était privé et aujourd'hui, elle ressentait le manque ce qui la rendait plutôt morose.

Elle s'était levé ce matin avec difficulté. Le réveil qui sonnait la reprise des cours n'avait pas été la chose la plus agréable pour Wilhelmina. Oh elle aimait aller en cours, là n'était pas le problème, c'était un peu sa vie mais ne pas dormir une nuit complète avait certain inconvénient par la suite qui commençait àse voir sur le visage de la petite blonde. Elle restait naturelle, ça c'était clair, mais de petite marque violacées sous ses yeux d'un bleu vert éclatant était apparente, et ça sentait à plein nez le manque de sommeil. Quand on lui demandait pourquoi, elle répondait à cause de la douleur. Et elle ne mentait pas, Wilhelmina détestait le mensonge, alors pour elle mentir était la pire des choses, par contre, elle ne donnait pas toute la réponse, juste une partit, bien assez pour lier les langues, après tout une cheville fracturé ne devait pas faire du bien, donc les gens comprenait que ça pouvait perturber le sommeil de la jeune fille. Mais le problème n'était pas que dans cela, en effet, depuis quelque temps Wilhelmina revivait sans arrêt des terreur nocturne. Une scène la perturbait plus que tout, et ce n'était pas la scène qu'elle avait vécu. Non, sans cesse, chaque nuit, elle voyait une personne de son entourage mourir. La première nuit, elle avait vu son père, chose qui ne l'avait pas perturbé plus que cela. Wilhelmina aimait son père, elle ne pouvait le nier, du moins elle l'aimait comme elle pourrait aimer quelqu'un de qui elle n'avait jamais reçu d'amour. On va dire qu'elle le respectait pour ce qu'il avait fait d'elle, en outre, rancunière come elle était, elle lui en voulait tellement qu'elle n'arrivait pas à avoir peur de sa mort. inhumain ? Peut être, mais tous le monde dira dans cette école que Wilhelmina n'a pas de coeur. La seconde nuit, elle rêva que sa mère disparaissait, déjà ça en devint un peu plus perturbant pour la jeune fille et chaque nuit passait et elle voyait quelqu'un mourir, de plus en plus important dans sa vie. Cette nuit là, c'était Faust. Si bien qu'à son reveil, quand la jeune fille fut prête, elle n'eut qu'une idée en tête le rejoindre chose qu'elle avait faite. Vous me direz ? Cette jeune fille est certainement perturbée ? Et bien, quand vous vivez avec la culpabilité d'avoir perdu un être proche sans avoir pu lui parler avant, ça donne un coup, surtout quand on garde tous cela pour soit.

Enfin bref. Après le déjeuné, les cours avaient occupés une grande partie de la journée la petite blonde pour qu'elle ne pense plus à ses cauchemars, ni à sa cheville qui la rendait mal. Quand elle n'était pas en cours, elle bouquinait, ou réviser. Quelque chose de tout à fait naturel pour elle. Des questions lui était souvent posé, comme des "tu vas bien?" ou " Pas trop mal" et comme à son habitude, la jeune fille répondait que ça passerait ou haussait les épaules. Elle n'aimait pas franchement qu'on la chouchoute et la protège autant, mais elle ne pouvait pas leur en vouloir. D'un coté, si elle souffrait pour elle, c'était quand même un peu de sa faute, après tout combien de fois l'infirmière lui avait proposé de faire appel à la magie, chose que Wilhelmina avait à chaque fois refusait, affirmant que c'était à cause de la magie qu'elle était dans ce plâtre, qu'elle préférais laisser son corps se soigner seul, malgré le temps qu'il faudrait. Mais pour cela, elle n'avait pas pensé au conséquences comme le fait d'être privé de sport. L'une des choses qui la déstressait et la fatiguait tellement qu'elle s'endormait de fatigue. Epuisait de tout ses cauchemars, la blonde devait trouver un moyen et très vite et ça, elle ne connaissait qu'une personne susceptible de l'aider en dehors de ses livre qui pourrait très certainement l'aider à fabriquer une potion, mais bon, les effets secondaires elle voulait quand même les éviter. Manque de confiance en elle ? Très certainement. C'était l'une des meilleures élèves, mais il fallait encore qu'elle pense rater quelque chose. Pathétique la petite Fawlne.

Bref, après avoir finis les cours, et quittait son groupe, leur disant qu'elle devait passer un tour à l'infirmerie, la Serpentard s'était dirigé vers la pièce, en espérant qu'elle ne dérangerait pas. De plus, comme cela l'infirmière pourrait vérifié où en était la cheville de Wilhelmina, ce n'était que bénéfique de faire ce petit pas dans cette petite pièce blanche et plutôt morbide. Du moins pour une personne vivant dans des cachots, c'était assez mal placé, mais pour Wilhelmina l'infirmerie était l'un des endroit qu'elle détestait le plus. Elle poussa la grande tout en frappant et se retrouva dans une pièce vide. Pas d'infirmière en vue. La blonde soupira alors un peu avant de s'asseoir sur une des chaise libre. Elle allait rester là jusqu'à ce que son sauveur veuille bien refaire surface. Et elle ne bougerai pas de là avant qu'elle soit revenue. Elle se posa confortablement, prenant appuis sur la table basse pret des chaise pour sa cheville et sortie son livre de Sortilège. Et bien oui, elle était peut être une très bonne élèves, mais les Aspics arrivait et tout moment de révision etait bon à prendre.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMar 19 Mai - 20:43

Pour tout avouer, j’avais un peu de mal à suivre à Poudlard, en ce moment. J’avais tout de même percuté l’essentiel, à savoir l’état de deuil général suite au décès de plusieurs élèves. J’avais accueilli la nouvelle comme tout le monde, avec tristesse et incompréhension. Personne n’avait réussi à savoir exactement ce qu’il s’était passé et je n’avais pas cherché à le savoir. Faust allait bien ! Que pouvais-je demander de plus ? J’avais aperçu également Knoxslay sans avoir réussi à en savoir plus à son sujet. Elle avait l’air de bien se porter, physiquement, ce qui était une bonne nouvelle en soi.
La perte de Sunny et Asling avait été pour moi un choc assez violent…. Sunny avait partagé mon dortoir pendant de longues années, connaissait mon histoire, mes soucis et savait m’embarquer dans toutes sortes de plans un peu foireux. Asling de son côté n’avait jamais été très proche de Faust et cela me peinait énormément. Néanmoins tout se passait bien avec moi ; était-ce parce que j’étais une fille ? Je n’avais réussi à comprendre sa haine pour Faust, et n’aurais plus d’autres occasions d’essayer de le découvrir. Tous les deux allaient cruellement me manquer, l’annonce était difficile. Pendant plusieurs jours, j’avais eu à l’esprit une seule personne à laquelle je m’identifiais beaucoup : le frère Milbury qui, en l’espace de quelques temps, avait perdu autant. Que deviendrais-je si je perdais mon frère ? Je n’osais pas imaginer ce cas de figure sous peine de cauchemarder non stop. Non…..je plaignais sincèrement Orion Milbury d’avoir vu une partie de sa famille brisée aussi rapidement.

Même si les temps étaient durs, j’avais tout de même pris la peine de suivre les cours le plus assidument possible. A la fois pour m’aérer l’esprit, essayer de me concentrer sur quelque chose, mais également pour poursuivre le but que je m’étais fixé en début d’année : rattraper le retard accumulé à cause de mes nombreuses visites à Ste-Mangouste. Je trainais les pieds, comme un peu tout le monde car j’avais envie de vacances, de m’éloigner un peu de Poudlard pour ne pas avoir à supporter l’ambiance difficile qui planait au dessus de nos têtes. Un dernier effort restait néanmoins à faire et j’essayais, du mieux possible d’être souriante et ne pas trop penser à cette perte considérable de ces personnes disparues, ces frères, ces sœurs, ces amis qui avaient injustement perdu la vie.

Aujourd’hui, j’avais vaguement pensé à prolonger mon cours de soins aux créatures magiques, le dernier cours de ma journée, et pas des moindres : mon préféré ! Sauf que le destin en avait décidé autrement lorsque j’avais croisé l’infirmière à la sortie de la Grande Salle, juste après le déjeuner. Cette dernière, inquiète de ne pas me voir (INQUIETE ?! Elle devait être contente de ne plus trop m’avoir dans les pattes oui !), m’avait sommée de venir la voir juste après les cours, pour que nous puissions discuter un peu, faire un point santé et accessoirement, boire un thé.
Arabella Churchill ou l’art de n’avoir que les gens qui ont pitié, pour amis…. Je n’avais pas du tout envie d’aller la voir, ni pour boire un thé (stratagème pour rendre la visite plus agréable), ni même pour qu’elle me questionne sur mon état de santé. Tout allait bien, je ne demandais qu’à ce que l’on me foute la paix avec ma santé.
Par simple politesse et sans entrain, j’avais pris le chemin de l’infirmerie, en fin de journée, prête à faire comprendre à l’infirmière que j’étais au top (comment faire passer ce mensonge sachant que deux des camarades que j’aimais bien venaient de mourir ?). Arrivée à destination, le sac sous bras, archi-lourd à cause de tous les livres que j’avais emportés par flemme de retourner en salle commune, j’entrais en dans l’infirmerie en silence. La salle n’était pas bondée comme je l’avais prévu, mais plutôt calme. J’approchais alors pour jeter un œil vers les lits et vers le bureau de l’infirmière, mais personne. En soupirant, je tirais une chaise et m’installais un peu à l’écart, près de l’un des paravents pour patienter. Si l’infirmière n’avait pas le temps, elle aurait dû me le dire, cela ne m’aurait pas posé problème, bien au contraire !

A peine installée sur ma chaise, j’entendis de nouveau la porte de l’infirmerie s’ouvrir, me disant que je n’avais finalement pas patienté bien longtemps. Je penchais la tête pour regarder derrière le paravent qui me cachait légèrement de la porte et découvris quelqu’un que je ne m’attendais pas du tout à découvrir : Wilhelmina Fawlne, nulle autre que la jeune femme que je pouvais appeler comme ma belle-sœur. Sous le coup de la surprise, je reculais, ne sachant pas trop si j’étais censée me montrer ou non…. Je n’avais jamais rencontré la jeune femme officiellement et pour tout avouer, j’avais peur de passer pour la mauvaise petite sœur, ne pas être assez à la hauteur, qu’elle me prenne pour une gamine ou quelque chose du genre….
Après un instant de réflexion et me trouvant plus bête qu’autre chose à attendre derrière le paravent, je sortis tranquillement, faisant mine de lire le bouquin que j’avais gardé dans les mains depuis mon retour au château après mon dernière cours.
Je pris un air faussement surpris en découvrant Wilhelmina assise sur une chaise, mais la surprise feinte se transforma en véritable surprise lorsque je réalisais que la jeune femme ne paraissait pas si en forme que cela.

« Oh! Salut... » C'était vraiment difficile pour moi qui avais pourtant un petit caractère bien à moi. J'avais en face de moi la petite amie de mon frère, celle qu'il avait choisie. « L'infirmière n'est pas là ... Mais euh.... tout va bien ? Tu ne sembles pas très en forme ? » Je jetais un œil vers la cheville de la jeune femme en grimaçant, incapable d'ajouter autre chose. J'étais un peu gênée, je ne savais pas quoi dire.... L'endroit n'était pas idéal pour une petite rencontre de ce type, mais rien n'avait été prémédité. L'infirmière ne s'était pas montrée depuis et l'infirmerie était relativement calme... J'espérais profiter de ce petit instant pour échanger encore quelques mots avec Wilhelmina, mais je n'étais pas capable d'en placer une. Je devais absolument prendre sur moi et prendre mon courage à deux mains, pour une fois.

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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMer 20 Mai - 15:24

Bien sûr Wilhelmina n'avait strictement rien remarqué, ce qui pouvait être étrange venant d'elle qui au moindre détail s'en rendait plus ou moins compte d'habitude. Mais pas aujourd'hui. Pas ces temps-ci du moins. Wilhelmina était quelqu'un qui souffrait beaucoup de l’intérieur et quand ça arrivait, sa vision devenait beaucoup moins nette. Bien sûr, ce n'était qu'une métaphore, la jeune femme avait une très bonne vue, mais elle prenait tout simplement pas le temps de regarder autour d'elle. Elle était venue ici pour une raison précise, et non pour regarder autour d'elle si quelque chose lui paraissait étrange. C'est pourquoi elle ne s'était pas arrêtée un instant pour apercevoir la petite blonde déjà présente dans cette pièce. Son seul but, s'asseoir et attendre bien sagement qu'une certaine infirmière se ramène.

Alors qu'elle était tranquillement en train de réviser, car après tout Wilhelmina était un eu une miss, je sais tout, en beaucoup, mais vraiment beaucoup plus discrète, il était donc non concevable, qu'elle reste à rien faire en se tournant les pouces. Si elle devait attendre, c'était avec un bon livre. Longtemps, elle avait pensé que sa relation avec Faust aurait pu mal tourner vu qu'elle était dans le genre très stricte avec ses études. Elle s'était demandée, si le fait de vouloir constamment le voir ne primerait pas sur son travail et ne la ferait pas descendre en flèche ou bien si ses études primait trop est-ce que ça ne fouterais pas en l'air son couple. Elle aurait eu beaucoup de mal si elle avait dû faire un choix, fort heureusement, elle ne le du pas, car elle avait trouvait pour elle la perle rare. Alors qu'elle pensait à tout cela, tout en travaillant et lisant son livre, Wilhelmina fut sortit de ses pensées par une petite voix, qu'elle n'avait jusqu'à aujourd'hui jamais entendu.

« Oh ! Salut... »

Une chose était sur, ce n'était pas la voix de l'infirmière, Wilhelmina l'avait assez vu ses derniers temps pour le reconnaitre, mais la voix paraissait assez prêt pour qu'elle se doute que l'inconnue s'adresse à elle. Chose très bizarre, car ceux qui connaissait Wilhelmina savait pertinemment que quand elle révisait, il ne fallait pas la déranger. Elle se demanda alors qui ça pouvait être dans les quelque instant avant qu'elle lève le nez de son bouquin, était-ce quelqu'un prit de pitié ou encore une personne qui voulait lui parler de l'accident, si c'était le cas, elle allait très vite le remettre à sa place. Elle leva alors les yeux de son livre, pour poser son regard sur une jeune fille, de Poufsouffle à ce qu'elle pouvait voir aux couleurs qu'elle portait. Elle cligna quelque seconde des yeux, repoussant son éventuelle envie de fuir pour ne pas être méchante quand elle croisa le regard de la jeune fille qui lui rappela quelqu'un et pas des moindres. Wilhelmina ne connaissait pas la famille de Faust, mais elle avait déjà vu des photos et déjà vu cette fille avec lui, pour savoir qui elle était. Son regard s'adoucit alors aussi tôt et d'un hochement de tête, elle lui rendit son salut, écoutant ce qu'elle comptait lui dire vu que celle-ci avait déjà ré-ouvert la bouche pour parler.

« L'infirmière n'est pas là ... Mais euh.... Son regard s'adoucit alors aussi tôt et d'un hochement de tête, elle lui rendit son salut, écoutant ce qu'elle comptait lui dire vu que celle-ci avait déjà ré-ouvert la bouche pour parler. Tu ne sembles pas très en forme ? »

Un petit sourire faible se posa sur le visage de Wilhelmina. En temps normal, elle aurait était plutôt mauvaise à cet instant, disant à la personne qu'elle avait une grande perspicacité, vu qu'elle se trouvait dans une infirmerie avec un plâtre à sa cheville, mais elle n'en fit rien. Au contraire, Wilhelmina n'avait pas envie d'être méchante, et encore moins avec la jeune fille face à elle. Elle ferma alors son livre, mémorisant sa page et le posa à côté d'elle avant de hocher un peu les épaules, ne quittant pas la jeune fille des yeux.

« Je sais qu'elle n'est pas là.. Malheureusement, je dois dire, c'est pourquoi je suis en train de l'attendre. Toi aussi, je présume ? » Elle lui sourit alors à peine avant de soupirer de lassitude d'attendre encore et toujours puis repris la parole. « En effet, tu ne me vois pas sous mes meilleurs jours, mais ça va passer, j'ai connu pire.. Tu es arabella?» Wilhelmina ne comptait pas vraiment tourner autour du pot, comme toujours en réalité et puis elle sentait comme une légère peur ou gêne dans la jeune fille, elle avait longtemps connu cela elle aussi, et elle voulait plus ou moins mettre la jeune fille en confiance. La faire fuir n'était pas son intérêt, après tout, elle était déjà assez suicidaire, pour venir parler à celle qui était soit disant "sans Coeur".
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptySam 23 Mai - 21:11

J’estimais avoir quelques raisons de me sentir un peu gênée. Wilhelmina n’était pas n’importe qui et j’avais eu l’occasion de parler un peu d’elle avec mon frère, ce qui m’avait laissé penser que la jeune femme était très sympa, mais cela n’enlevait pas ma légère angoisse…angoisse qui n’était pas réservée qu’à Wilhelmina, mais à un peu toutes les personnes que je ne connaissais pas. Il allait définitivement falloir que je me donne un bon coup de fouet si je ne voulais pas finir ma vie toute seule. C’était mal parti mais pour le coup, j’étais obligée de rester là et de prendre mon courage à deux mains pour lui parler, pour lui montrer que je n’avais rien de la petite nouille dont je renvoyais l’image. J’étais une bonne sœur, et je m’améliorais même avec le temps. J’avais envie que Wilhelmina s’en rende compte et cette petite rencontre fortuite était sûrement une occasion offerte par le destin.
Je n’avais pas hésité bien longtemps avant de me faire voir de la jeune femme. L’infirmière surgirait peut-être pour interrompre cette petite rencontre, mais pour l’heure, rien à l’horizon. Avec les événements tragiques, elle devait avoir bien assez de travail ; je ne comprenais donc pas pourquoi elle m’avait fait venir (contre mon gré !).
Lorsque je saluais la jeune femme, je tentais de ne pas me sentir bête, d’avoir l’air sûre de moi et de sembler parfaitement heureuse de la voir. Pas que ça n’était pas le cas, au contraire ! J’avais juste un problème social assez prononcé qui me faisait lutter…. sauf avec Faust, de toute évidence. Peut-être que j’allais surmonter cela avec sa petite amie, en tout cas, je comptais faire en sorte de ne pas montrer mon malaise et la crainte de passer pour une idiote (que je ne suis pas, non mais !).

Le petit sourire que m’adressa la jeune femme me soulagea. Elle ne paraissait pas particulièrement mécontente de me voir et n’avait pas ri en m’entendant lutter avec les mots. A ses paroles, un sourire étira mes lèvres à mon tour et je trouvais une chaise libre sur laquelle m’asseoir, non loin de Wilhelmina. « Exact ! A mon grand désarroi… je n’ai techniquement rien à faire ici mais bon… » Je haussais les épaules d’un air fataliste. Je ne savais pas si elle avait été mise au courant de ma relation avec le milieu médical, mais si c’était le cas, elle comprendrait peut-être le ton que j’avais employé en parlant. « Même si l’infirmière est cool…cet endroit me dégoute vraiment ! » Et c’était bien peu de le dire. J’étais lassée de ce genre d’endroits dans lesquels j’étais bien décidée à ne plus jamais mettre les pieds, à l’avenir.

Malgré le fait que je n’avais pas échangé avec Faust depuis le drame, je savais tout de même que Wilhelmina était à la fête foraine. Elle avait donc, comme tous les autres étudiants, été en contact direct avec le danger et cette pensée me faisait froid dans le dos. Pour elle, pour Faust et pour tous ceux qui n’avaient eu qu’une simple envie de s’amuser un peu et de déstresser pendant les révisions. Personne ne m’avait parlé de tout ça, jusqu’à aujourd’hui et je n’étais pas encore assez franche pour demander à Wilhelmina des explications. Je lui parlais réellement pour la toute première fois et je n’étais pas même certaine qu’elle sache qui j’étais (transparence quotidienne oblige). Cela me fut confirmé lorsqu’elle me demanda si j’étais bien celle qu’elle pensait après m’avoir avoué qu’elle n’était pas dans ses meilleurs jours. Compréhensible… Je tentais une petite touche d’humour. Je n’étais pas sûre qu’il soit de très bon goût mais en plus d’être timide, assez renfermée et seule au monde, j’avais une petite touche d’humour qui n’était pas spécialement maîtrisée.
« Hmm.. ma belle-sœur sera toujours mignonne même avec une cheville dans le plâtre ! Et donc tu as vu juste, encore une Churchill dans ton champ de vision. Si Faust t’a parlé d’une relou de 14 ans, presque 15, c’est moi. » Bon, c’en était tout pour l’humour hein, je ne voulais pas la noyer sous ma connerie ou la faire fuir. Quant à elle, je ne doutais pas une seule seconde de son identité. La première chose que j'avais faite en apprenant la situation de Faust avait été de chercher à savoir qui était la jeune femme, que j'avais donc aperçue à plsueirus reprises avec Faust. J’ajoutais alors, un peu plus sérieusement : « Faust m’a dit, il y a peu, qu’il allait me présenter à toi… ou te présenter à moi…enfin tu vois ce que je veux dire. Il n’a pas eu le temps de le faire. Je suis ravie de te voir, et vraiment désolée pour ça… » Je lui montrais sa cheville, d’un signe de tête. Les temps semblaient durs pour tout le monde et Wilhelmina n’échappait sans doute pas à la règle et c’était bien triste. « Tu t’es fais ça à …. pendant… enfin….. » Finalement, l’humour me réussissait définitivement mieux. J’avais voulu lui demander si elle s’était blessée à la fête foraine, mais la question était sûrement trop rapide, trop directe, j’avais regretté un instant après avoir ouvert la bouche, mais c’était trop tard.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyDim 24 Mai - 15:06

Wihelmina regarda la jeune fille prendre place à coté d'elle. La jeune fille se sentait de joie de coeur, car elle n'aurait jamais accepté cela dans un autre cas. Après tout, elle aimait le calme et la tranquillité, et pour elle, il avait été clair qu'une présence d'une autre personne n'en était pas. Mais pour cette fois, elle acceptait, et puis honnêtement, elle ne devais pas se dire que la blonde face à elle était quelqu'un de banale. Bien sûr, elle n'était pas encore sur de l'identité de la jeune fille, mais elle n'était pas stupide. Certes les deux Churchill ne se ressemblait pas comme deux goutte d'eau, mais il y avait des similitudes, un peu comme elle et sa sœur mais bon, elles c'était autre chose, vu qu'elle était quand même jumelle.

« Exact ! A mon grand désarroi… je n’ai techniquement rien à faire ici mais bon… »

Wihelmina ne savait pas du tout pourquoi la jeune fille se trouvait là. C'st vrai qu'elle n'avait jamais voulu en savoir plus par elle même sur la famille de son petit copain, si encore c'était le cas qu'elle était sa petite soeur. Elle avait soudainement peur de se tromper mais dans tous les cas, elle se doutait particulièrement bien que venir dans un endroit comme celui ci n'était l'endroit favori des gens. Elle même, elle fuyait cet endroit, et quand elle venait ce n'était en définitive pas pour rien. Mais elle essayé de s'en passer un maximum alors quand la jeune fille lui fit clairement comprendre, du moins au yeux de Wilhelmina, que ce n'était pas la première fois qu'elle venait et certainement pas la dernière. Une part de curiosité la prenait soudainement, si elle n'avait pas besoin, pourquoi était elle là ? ça se bousculait dans sa tête, mais la jeune fille la pris de cours quand elle repris la parole.

« Même si l’infirmière est cool…cet endroit me dégoute vraiment ! »

Alors là, Wilhelmina ne comprenait pas. Si elle n'avait pas besoin de venir et qu'elle détestait cet endroit, que faisait elle réellement là ? A part que la jeune fille soit complètement maso c'était plus ou moins dénudé de sens. A moins que les choses soient plus grave qu'elle veuille bien l'admettre et là tout prendrais son sens pour Wilhelmina. La blonde n'était pas du genre à resté sur une incompréhension, elle n'aimait pas ça, car ça devenait bien trop compliqué dans sa tête et ça lui parasité le cerveau. Si bien que même si elle ne connaissait toujours pas l'identité de la personne, ou presque pas, elle se décida à prendre la parole pour mettre fin à ses questions un peu trop prenante pour elle.

« Oui, elle est plus ou moins cool, en réalité moins je la vois, mieux je me porte... Mais dis moi, désolé si ma question parait déplacer, mais si tu déteste cet endroit et qu'être ici ne sert à rien, pourquoi l'infirmière te fait venir ? Tu as.. un soucis ? »

Wilhelmina se sentait soudainement bête de demander cela, surtout qu'elles ne se connaissaient pas et que d'ordinaire elle ne se serait jamais intéressé à personne. Après tout, même ceux qui ne la connaissait pas, savait que la plus jeune des jumelles Fawlne avait un don pour dénigrer les gens et ne pas s'occuper d'eux mais plus de sa petite personne. Ceux qui n'était pas totalement faux, mais pas non plus très juste. Wilhelmina se foutait royalement des gens, mis à part ceux qu'elle aimait ou appréciait. Aimait était un grand mot pour la jeune fille, mais il y en avait au moins un qui avait le droit à ce sentiments dans cette école, et on ne pouvait pas dire qu'elle se fichait de lui, au contraire, elle était plutôt du genre à le défendre corps et âme, ceux qui en choquait plus d'un.

Finalement Wilhelmina fit le premier pas pour demander l'identité de la jeune fille et ainsi stopper ce mystère autour d'elle. Après tout, elle n'aimait pas spécialement rester sur sa faim et voulait être sur qu'elle s'adresse à la personne qu'elle pensait s'adresser. Après tout, l'erreur est humaine non ? La réponse ne mit pas longtemps à être positive ce qui rassura légèrement notre petite blonde.

« Hmm.. ma belle-sœur sera toujours mignonne même avec une cheville dans le plâtre ! Et donc tu as vu juste, encore une Churchill dans ton champ de vision. Si Faust t’a parlé d’une relou de 14 ans, presque 15, c’est moi. »

Wilhelmina parut plus ou moins choquée sur le moment. La bouche encore ouverte et quelque peu surprise, elle venait d'être surprise par la phrase de la jeune fille. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on l'appelait " belle soeur " ce qui n'était pas difficile, car en réalité, Faust était son deuxième petit copain, et certainement le dernier, vu l'amour qu'elle lui portait, comparait à son ex. Ayant conscience qu'elle devait surement passer pour une idiote à cet instant là, elle se repris rapidement, affichant son éternel visage fermé avant de sourire légèrement à la jeune fille, avant de prendre la parole, histoire de ne pas passer pour la pire des idiote ou encore de faire fuir la jeune fille par son moment d'absence.

« En effet, a force, je vais vraiment finir par croire que je suis dans une secte. » Elle lui fit un petit clin d'oeil, pour lui montrait qu'elle ne faisait que rire avant de continuer sur sa lancé. « Je ne me rappel pas que Faust m’ait parlé d'une petite fille relou, mais surtout d'une soeur qu'il aimait beaucoup. En tout cas, crois moi si je ne savait pas que tu était sa soeur, j'aurais presque pu devenir jalouse. » Elle se mit à sourire légèrement avant de s'installer plus confortablement ressentant une certaine douleur qui était plutôt passagère, mais qui lui faisait comme une décharge électrique certaine fois. Ah les os qui se ressoude ne font pas toujours du bien. Le sérieux fut finalement repris quand Arabella repris la parole à son tour.

« Faust m’a dit, il y a peu, qu’il allait me présenter à toi… ou te présenter à moi…enfin tu vois ce que je veux dire. Il n’a pas eu le temps de le faire. Je suis ravie de te voir, et vraiment désolée pour ça… »

En effet, il n'avait pas eu le temps de le faire. Il faut dire que la jeune fille n'avait jamais était vraiment prête de se trouver face à la famille du jeune homme. Pas parce que elle n'allait pas les aimer, tout simplement parce que souvent, elle ne s'etait pas sentit à la hauteur. Et puis, elle avait une vision un peu négative de la famille, et avait peur de voir que finalement, il n'y avait que sa famille qui était plus que douteuse. En clair, elle n'avait pas confiance en elle, et ça posait souvent quelque problème. Elle sourit quand même légèrement à la jeune fille, haussant légèrement les épaules pour la fin de sa phrase. Elle n'avait pas vraiment à être désolé et Wilhelmina avait quand même beaucoup de mal à comprendre pourquoi les gens lui disait "désolé" après tout, ce n'était pas eu qui lui avait fait ça.

« Je suis contente de faire aussi ta connaissance, et tu n'as pas à être désolé, et puis, ce n'est pas grand chose comparait à ce qui aurait pu arriver. Je serais vite remise sur pieds. »

Et encore, si elle l'était pas déjà c'est parce qu'elle n'avait pas voulu être soignée par la magie, sinon ça ferait longtemps qu'elle serait en train de gambader comme une folle ou de faire un peu de sport. Mais non, wilhelmina devait avoir un penchant maso, mais ça elle refusait de l'avouer. La discussion que Wilhelmina redoutait le plus vint prendre place assez rapidement, et un frisson parcoura la jeune fille à la phrase d'Arabella.

« Tu t’es fais ça à …. pendant… enfin….. »

Et oui, Wilhelmina ne pouvait pas échapper à cette question. Bien sûr, elle entendait à longueur de journée si elle allait bien, si elle avait besoin de quelque chose ou tout autre chose. Et chaque fois la jeune fille répondait, que même avec quatre jambes, elle pouvait très bien le faire elle même mais qu'elle remerciait leur gentillesse. Elle était beaucoup moins jouasse quand on lui posait des questions sur ce qui s'était passé, mais là, elle parlait comme à un membre de sa famille; Ou plutôt comme à sa soeur, parce que si elle avait parlait à son père ou sa mère, qui avait réussi à oublier son anniversaire, elle les aurait tout simplement envoyé balader. Dans un grand silence, la jeune fille baissa son regard sur sa cheville, et ferma les yeux un instant, des flash revenant souvent la hanté comme si l'avoir vécu n'avait pas été assez difficile. Elle pris alors une grande inspiration et répondit.

« Pendant la fête foraine ? Oui... Disons qu'après avoir faillit bruler vive, j'ai pas eu la patience de voir ce qui allait m'arriver, et j'ai sauté. Je suis plus ou moins mal tombée... » Elle lui offrit un petit sourire, mais elle trouvait à ce jour idiot d'avoir sauté, sauf que dans l'état actuel des choses elle avait préférée cela plutôt que se trouver dans une boite en bois.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyJeu 28 Mai - 19:39

Wilhelmina n’avait pas protesté lorsque je m’étais fait voir, ni même lorsque j’avais pris place sur une chaise, à côté d’elle. Ouf, un bon point pour moi qui avais du mal à avoir des relations sociales normales. J’étais même ravie de pouvoir parler à cette jeune femme en l’absence de Faust. Ce dernier ne serait pas content de connaître l’information, mais c’était ainsi. J’estimais me sentir plus à l’aise pour parler à Wilhelmina en son absence et au moins, j’étais totalement sûre d’échapper à l’éventuel petit numéro de protection qu’il était capable de faire (même si je ne pouvais lui reprocher de s’être grandement calmé sur la question).
Je n’étais pas dérangée plus que ça par l’absence de l’infirmière et j’étais assez satisfaite de me dire que je n’étais pas pressée de partir. Personne ne pouvait nous écouter, ni nous interrompre puisque nous étions que toutes les deux. L’occasion rêvée pour échanger un peu, même si je ne savais pas si la jeune femme était vraiment ravie. J’avais un peu de mal à interpréter son expression de visage…. tant pis si je passais pour le petit morpion qui ne sert à rien, j’avais au moins fait des efforts pour lui parler, pour essayer. L’avenir nous dira si la jolie petite amie de mon frère adoré m’apprécie ou pas… ou si elle est simplement indifférente.
Pour l’heure, Wilhelmina m’avait avoué ne pas forcément apprécier de voir l’infirmière. Hallelujah ! Je partage cette idée, et pas qu’un peu, tous les infirmiers, médicomages et autres me sortaient clairement par les trous de nez… rien de personnel ! En revanche, les questions suivantes de la jeune femme m’étonnèrent. J’avais cru que Faust lui avait raconté tout ça, qu’elle était au courant de la réputation de boulet que je trainais avec moi. Mais visiblement, elle n’avait pas la moindre idée de toute cette affaire, ce qui me laissait l’occasion de minimiser la chose et ne pas trop lui laisser entendre que j’avais été une pauvre petite chose.

« Oh… euh.. J’ai toujours été plus ou moins…fragile ! Elle a dû recevoir l’ordre de me coller au basques jusqu’à la fin de l’année, je suppose. Et ce même si je n’ai plus rien, que je me sens parfaitement bien. » mensonge ! Je n’étais pas toujours aussi bien que je le prétendais mais c’était supportable, j’essayais juste de ne pas prendre trop de livres à porter pour ne pas user l’énergie que j’arrivais à garder en stock. « Elle me donner parfois des trucs à prendre…des espèces de vitamines que j’avale sans protester. Ça lui fait plaisir ! Et ça doit faire plaisir à maman, je suis certaine qu’elle envoie des lettres à l’infirmière, discrètement, pour savoir si ça va. J’en mettrai ma main à couper. »

Je levais les yeux au ciel, agacée par cette idée, mais tout de même honnête. Wilhelmina ignorait les années que j’avais passées à Ste-Mangouste et ça n’était pas plus mal. J’avais grandi, je gérais parfaitement mes baisses d’énergie et ma faiblesse. Mon envie de rester à Poudlard avait sûrement joué dans ma guérison, j’avais eu de telles envies de prendre mon indépendance que je profitais comme jamais de l’occasion qui m’étais donnée d’avoir la paix, surtout que Faust m’avait lâchée un peu.
Au moins, Wilhelmina saurait, à la fin de notre petite entrevue, que j’étais la petite sœur Churchill, la seule, l’unique. C’était déjà un bon point et les soucis de santé seraient peut-être avoués plus tard…un jour. Pas d’urgence !
Je ne savais pas si cela transparaissait sur mon visage, mais j’étais heureuse de m’être présentée toute seule et de lui avoir dit qui j’étais. Pour une fois que Faust n’y était pour rien, je me sentais légèrement pousser des ailes, prête à revenir vers lui la bouche en cœur en lui disant « j’ai causé avec ta nana mon grand ! T’aimerais bien savoir de quoi on a parlé hein ? ahah. ».

Wilhelmina me fit clairement rire lorsqu’elle me parla d’une secte. La secte des Churchill… ouais….mais nan ! Cela signifierait être dans les pattes de Faust à longueur de temps et ça, pas question. Mais je ne m’empêchais pas de répliquer, toujours en riant, après avoir vu le clin d’œil de la jeune femme : « Tu es chanceuse d’être tombée sur la secte la plus sympa du château. Un beau mec et sa sœur parfaite, il y a pire ! » Je grimaçais légèrement pour excuser ma vantardise mal placée, surtout que la suite des paroles de la jeune femme étaient adorables. Faust avait vraiment dit des mignonneries à mon propos ? « Oh… Faust a donné beaucoup de sa personne pour moi, par le passé. Mais la situation n’est absolument pas à envier ou à jalouser » Je grimaçais de nouveau : « Je pense que je l’aime beaucoup, moi aussi. Comment faire autrement de toute façon ? Je pense que tu seras d’accord avec moi ». Je l’interrogeais alors du regard. Jamais je ne dirais cela devant le principal intéressé, cela lui ferait bien trop plaisir, mais j’étais presque certaine que Wilhelmina partageait mon avis sur Faust. Nous étions toutes les deux chanceuses de l’avoir dans nos vies.

La jeune femme m’avait ensuite affirmé être contente de me connaître, et c’était réciproque. Faust m’avait dit que la jeune femme était quelqu’un de bien, et je l’avais immédiatement cru sur parole. J’avais été prête, dès le premier instant, à lui offrir mes plus beaux sourires et la meilleure démonstration de ma naïveté. Je n’étais pas du genre à juger négativement sans connaître et la parole de Faust était l’une de celles que j’écoutais sans me poser de questions. Elle m’expliqua ensuite que sa blessure n’était pas grand-chose mais…. elle était quand même obligée de passer un moment à l’infirmerie. J’avais eu des échos assez difficiles sur la fête foraine et j’imaginais facilement les mauvais moments qu’elle avait du passer là-bas.
Lui parler de ça n’était sûrement pas une excellente idée, mais je savais, sans même lui demander, qu’elle était dans cet état à cause de cet épisode malheureux. J’avais de la peine pour toutes les personnes qui avaient souffert, pour tout le château qui avait été affecté par ça…

« Je n’arrive pas à croire que tout ça soit arrivé, dans une fête foraine. Tout le monde ne parle que de ça ici… l’infirmière s’est sûrement absentée pour ça… Tu as eu raison de sauter, je suppose. J’espère vraiment que les personnes responsables de tout ça seront punies ; mais ce que je trouve curieux, c’est que personne ne nous en dit plus à ce propos. J’ai passé trois ans dans le même dortoir que Sunny Milbury, je ne réalise pas qu’elle ne soit plus là, et tout ça, à cause d’une organisation catastrophique d’une sortie de Poudlard…. » Je soupirais, exprimant pour la première fois ma pensée à propos de tout ça. Je reposais mon regard sur la jeune femme, quelques instants après, pour ajouter : « Ca ne doit pas être évident de se remettre de tout ça… j’espère que tu y arrives. Je peux essayer de te changer les idées si tu veux mais... je ne te promets rien ! » Je tentais quand même d'adresser un petit sourire à la jeune femme, pour lui donner tout mon courage. Je ne pouvais pas imaginer ce qu'elle avait réellement vécu.


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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMar 2 Juin - 11:43

« Oh… euh.. J’ai toujours été plus ou moins…fragile ! Elle a dû recevoir l’ordre de me coller au basques jusqu’à la fin de l’année, je suppose. Et ce même si je n’ai plus rien, que je me sens parfaitement bien. »

Plus ou moins fragile ? Wilhelmina avait déjà entendu ça quelque part ? Ah oui de sa propre soeur, l'année dernière avant que celle ci finissent par tomber dans une grosse dépression et se voit retourner chez elle. Depuis Wilhelmina n'avait que sa soeur chuter de plus en plus, jusqu'à si peu, où la jeune fille avait finit par faire un tour à Saint - Mangouste dans l'aile psychiatrie. Wilhelmina n'aimait pas vraiment savoir que d'autre personne de son entourage pouvait être fragile, après tout la fragilité était si simple à dépasser. Elle grimaça alors légèrement espérant dans le fond que la jeune fille n'ai rien de vraiment grave comme elle le disait, de toute façon elle le saurait, et elle espérait que celle ci ne lui mentait pas. Elle détestait le mensonge, bien plus que son propre père. Elle hocha alors la tête, ne sachant quoi répondre, cette phrase l'ayant légèrement rappeler que sa propre soeur n'était vraiment pas au meilleur de sa forme, et que elle, était là au lieu d'être présente pour celle ci.

« Elle me donner parfois des trucs à prendre…des espèces de vitamines que j’avale sans protester. Ça lui fait plaisir ! Et ça doit faire plaisir à maman, je suis certaine qu’elle envoie des lettres à l’infirmière, discrètement, pour savoir si ça va. J’en mettrai ma main à couper. »

La deuxième phrase de la jeune fille, la fit légèrement sourire. Là elle revoyait bien le coté protecteur de son copain, qui devait peut être tenir ça de sa mère finalement. Enfin, dans tous les cas si elle pensait y mettre sa main à couper c'était que c'était vrai et Wilhelmina se rappela qu'avant qu'Eloyce tombe dans l'oublie, leur mère, elle, n'avait jamais bien cherché si elles allaient bien ou pas, à part maintenant et ça elle pouvait dire que ça en devenait plutôt agaçant. Elle ne pouvait que comprendre la jeune fille face à elle. Elle soupira alors avant de prendre la parole pour ne pas laissé la jeune fille parler et qu'elle croit qu'elle en avait rien à faire, car c'était tout le contraire.

« Oh je connais ça les mère un peu trop inquiète qui passe leur temps à demander des nouvelles. Je passe souvent par là depuis l'année dernière. Je compatis, mais au moins elle prouve qu'elle t'aime. »

Un petit sourire et voilà. Wilhelmina avait dit ce qu'elle pensait pour la jeune fille, mais certainement pas pour sa mère. Lui prouver qu'elle l'aimait ? Encore fallait il qu'elle ai une fois aimé ses filles, mais ça c'était une autre histoire, dans sa famille, le verbe aimer était plus ou moins vaste, à part pour la blonde qui avait réussi à donner un sens à ce mot en tombant amoureuse de Faust. Elle avait beau voir du sang de vélane, elle n'avait jamais cherché à séduire quiconque, car pour cela, elle avait eu besoin de connaitre le verbe "aimer" et elle avait enfin trouver, ce qui la rendait très heureuse, bien que certainement fois assez stupide, mais que voulez vous, l'amour rend idiot.

« Tu es chanceuse d’être tombée sur la secte la plus sympa du château. Un beau mec et sa sœur parfaite, il y a pire ! »

Wilhelmina se mit légèrement à sourire, en effet c'était bien la soeur de Faust il n'y avait pas de doute, ce qui amusait réellement la jeune blonde. Elle n'eu pas le temps de répliquer, que Arabella avait repris la parole.

« Oh… Faust a donné beaucoup de sa personne pour moi, par le passé. Mais la situation n’est absolument pas à envier ou à jalouser » « Je pense que je l’aime beaucoup, moi aussi. Comment faire autrement de toute façon ? Je pense que tu seras d’accord avec moi »

La phrase de la jeune fille fit réfléchir à nouveau Wilhelmina; Il avait beaucoup donné pour elle, et bien qu'elle se doutait qu'un lien pouvait être fort entre un frère et une soeur, le vivant chaque jour avec sa propre soeur, elle trouvait que cette phrase signifiait autre chose. Wilhelmina était tout de même du genre curieuse, et sa curiosité ne semblait pas s'assouvir en cet instant. C'était obligé, elle devra demander des explications à Faust, peut être cet été, quand plus aucune révision se mettra entre eux, qui sait. Faust connaissait tout de sa soeur, et elle, elle semblait ne rien connaitre, ce qui dans le fond ne lui plaisait pas trop se sentant soudainement mise à l'écart. POur ne pas laisser un blanc, et montrer à la jeune fille qu'elle ne se sentait pas à l'aise soudainement, elle pris la parole, gardant son masque froid sur le visage bien que plus chaleureux avec l'arrivée de la jeune fille.

« Je suis tout a fait d'accord avec toi, bien que je doute fortement que nous ayons la même sorte d'amour toutes les deux. Mais après c'est aussi normal que tu aime ton frère, crois moi, moi ma soeur c'est un peu toute ma vie, alors si tu m'avais dit que tu ne l'aimait pas, je me serais certainement posé un tas de questions. »

Elle lui sourit légèrement. Cela faisait un moment que Wilhelmina n'avait pas parlé de sa soeur, évitant souvent le sujet pour ne pas penser au calvaire que celle ci vivait depuis bientôt deux ans. Et tout ça à cause d'un homme, celui qui avait fait en sorte qu'elles viennent au monde. Chaque fois qu'elle repensait à ça, sa colère pour son père refaisait surface, si bien qu'elle préféra rapidement chasser cette pesée de sa tête et reposa son attention sur la conversation qu'elle avait avec la jeune fille. Conversation qui tourna rapidement d'un evenement joyeux, à quelque chose de bien plus dramatique.

« Je n’arrive pas à croire que tout ça soit arrivé, dans une fête foraine. Tout le monde ne parle que de ça ici… l’infirmière s’est sûrement absentée pour ça… Tu as eu raison de sauter, je suppose. J’espère vraiment que les personnes responsables de tout ça seront punies ; mais ce que je trouve curieux, c’est que personne ne nous en dit plus à ce propos. J’ai passé trois ans dans le même dortoir que Sunny Milbury, je ne réalise pas qu’elle ne soit plus là, et tout ça, à cause d’une organisation catastrophique d’une sortie de Poudlard…. »

Elle avait raison, c'était bizarre. Mais pas vraiment surprenant au yeux de Wilhelmina qui connaissait quand même plutôt bien le principe du ministère. Après tout, ils n'étaient que des élèves mort tragiquement dans une fête forraine, pas de quoi faire lever le ministère au chreno. Non Wilhelmina n'était pas surprise, elle l'aurait plutôt été si quelque chose avait été fait. Mais ça, peut être qu'elle ne le verrait jamais. Elle haussa alors les épaules avant de soupirer légèrement.

« Honnêtement, j'aurais du faire comme ton frère, rester à mes révisions ça m'aurait empêcher ce drame. Mais en même temps, j'aurais quand même vécu l'absence d'un être assez cher à mes yeux par la suite;.. Le problème, c'est qu'on ne peut pas refaire un monde avec des "si" mais j'aimerais bien que quelque chose soit fait, rien qu'une enquête pour trouver les coupables de ce carnage. »

Rien qu'à cette phrase, les points de Wilhelmina se serrèrent, valait mieux que quelqu'un fasse quelque chose, sinon si c'était elle qui s'y mettait, elle n'était pas sur que ça finisse dans de bonne circonstance, elle avait de la colère en elle, et pas qu'un peu qui sommeillait, lui laissant un visage d'indifférence bien que dans le fond ça bouillonnait réellement. La phrase pourtant de la jeune fille la fit se calmer légèrement et Wilhelmina ne pris pas longtemps à lui répondre.

« C'est pas facile, mais je suis bien entourée alors ça m'aide. Il faut se dire qu'on a qu'une vie, et qu'il faut en profiter. Mais je pense que le mieux est de parler d'autre chose, après tout ce n'est pas un sujet tellement heureux pour notre première rencontre. » Elle lui sourit légèrement avant de reprendre. « Que comptes tu faire à la fin de cette année ? pendant l'été ? Tu pense que Poudlard va faire une nouvelle sortie toi ? »
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyLun 8 Juin - 22:11

Ce que je trouvais bien avec Wilhelmina, c'est qu'elle ne posait pas de questions inutiles, à première vue. J'appréciais vraiment ne pas l'entendre me demander en quoi j'étais « fragile », ce qui m'était arrivé et bien d'autres choses concernant un passé dont je n'avais pas envie de me souvenir. Ma présence ici, à Poudlard, m'avait changé la vie et je faisais maintenant en sorte de ne plus trop penser aux mauvais moments, même si mes stages forcés à l'infirmerie n'aidaient pas. La jeune femme pouvait facilement en savoir plus, il lui suffisait de demander à Faust, mais j'avais envie qu'elle me connaisse telle que j'étais maintenant, à savoir : une jeune fille normale (enfin presque), qui aime les plaisanteries et qui est légèrement intrépide. J'étais quelque peu curieuse de savoir si Wilhelmina trouvait des similitudes dans mon comportement et celui de Faust. Mon avis n'était sûrement pas très objectif, mais je me sentais parfois à l'opposé de ce dernier qui me semblait trop sérieux, trop désireux de bien faire et de bien paraître. Moi, j'étais la petite « gentillette », un peu solitaire qui ne parvient même pas à avoir un ennemi sérieux à détester cordialement.
Quoiqu'il en soit, je n'avais jamais réalisé à quel point j'appréciais les personnes qui se contentent des informations qu'elles ont, sans trop entrer dans les détails.

«  On ne peut sans doute pas leur en vouloir de chercher à avoir des nouvelles…. Je me sens moins seule, après ce que tu viens de me dire ; mais j'avoue avoir été parfois gênée de recevoir une lettre chaque jour, venant de la maison. Lettre qui exigeait une réponse de ma part, d'ailleurs. » Je grimaçais, contente de constater que maman s'était un peu calmée, sans doute car les nouvelles étaient toujours positives. « J'ai fini par trouver l'astuce pour qu'elle cesse un peu de s'inquiéter… Il m'aura fallu 4ans ! » Je roulais les yeux, fière et amusée à la fois de penser que j'étais nettement en retard sur à peu près tout. Mais mieux valait tard que jamais.

Parler un peu de Faust était inévitable, mais ce qui était surtout curieux, c'était de se dire qu'une fille était si proche de mon frère et qu'elle connaissait peut-être des choses que j'ignorais moi-même de lui, malgré notre lien de parenté. D'un autre côté, Wilhelmina était sans doute source de bonheur pour Faust; chose qui n'était peut-être pas toujours évidente pour ma part puisque je savais que je pouvais très facilement me disputer avec lui et être complètement agaçante. Qui est parfait ?
Je répondis par un sourire à la remarque de la jeune femme sur l'amour différent que nous devions avoir pour Faust (et réciproquement), elle avait on ne peut plus raison. Je fis plutôt un commentaire sur la suite de ses paroles : « Je ne savais pas que tu avais une sœur ! Elle ne vient pas à Poudlard ? » Je regrettais aussitôt ma question. Cela ne me regardait franchement pas, et je n'avais pas le droit de poser de telles questions même si j'imaginais que la sœur de la jeune femme soit peut-être encore trop jeune pour être à Poudlard, ou au contraire, qu'elle ait déjà eu son temps ici.

La discussion s'était orientée vers la fête foraine dramatique ; je n'avais parlé de tout cela à personne jusqu'à maintenant ; espérant ne pas raviver de mauvais souvenirs ou pour ne simplement pas paraître trop curieuse, mais voyant que Wilhelmina n'en était pas sortie indemne, je n'avais pas pu faire autrement qu'exprimer ma pensée à ce sujet…

«  En effet, la douleur était inévitable, pour le coup…. Pour tout le monde. Ça m'a fait penser à toutes ces histoires sur Voldemort. Des morts inexpliquées, bizarres et où le Ministère n'intervient pas trop....» l'Histoire de Poudlard' regorgeait tellement d'infos sur tout ça que je n'avais pas pu passer à côté et j'avais craint, pendant un instant, qu'il y ait des attaques et un nouveau mage noir venu pour tous nous tuer. Mais j'avais gardé mes idées naïves pour moi, attendant de voir si nous allions avoir quelques infos supplémentaires. « Tu n'es pas obligée de répondre si tu ne le souhaites pas mais… de qui étais-tu proche ? »

La suite des paroles de la jeune femme étaient sans doute adaptées à la situation, même si cela ne me dérangeait pas de parler de tout cela. Si mes raisons n'étaient pas forcément les mêmes que les proches de victimes (les meilleurs amis, la famille…), j'avais eu du mal à dormir, à de très nombreuses reprises, en pensant à tout ça. L'avis de quelqu'un d'autre (et de quelqu'un d'un peu plus sensé que moi d'ailleurs…) n'était pas de refus.
Elle me proposa de parler d'autre chose après m'avoir affirmée qu'elle était bien entourée, ce que j'acceptais avec joie en lui adressant un petit sourire joyeux.
«  J'approuve ! Parlons d'autre chose !! Je ne peux te répondre pour la fin de l'année… mis à part le fait que je compte effectivement sur Poudlard pour organiser quelque chose !! » je pensais aussitôt 'à nos risques et périls' mais je poursuivis sur une lancée joyeuse : « Aucun doute que je compte m'inscrire si quelque chose est prévu, j'ai besoin d'air. Toi aussi ?? Pour tout t'avouer, je ne sais même pas ce que mon frère a prévu de faire. Il y a quand même de petites chances pour que tu passes par chez nous, je me trompe ? » je lui lançais un petit sourire complice, sans savoir, mais Faust allait quand même prendre la peine de l'inviter non ? Cela me ferait plaisir.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMar 9 Juin - 17:03

« On ne peut sans doute pas leur en vouloir de chercher à avoir des nouvelles…. Je me sens moins seule, après ce que tu viens de me dire ; mais j'avoue avoir été parfois gênée de recevoir une lettre chaque jour, venant de la maison. Lettre qui exigeait une réponse de ma part, d'ailleurs. »

Wilhelmina pouvait comprendre la jeune fille. Il faut dire qu'elle avait eu à vivre ce genre de choses elle aussi, bien que contrairement à la jeune fille, elle ne s'était jamais décidée à leur répondre à chaque lettre, sinon elle aurait passé ses journées enfermé dans son dortoir à écrire, et la blonde avait beaucoup mieux à faire. Heureusement, cette année les choses avaient changé et Wilhelmina en était plus que ravie car honnêtement, elle n'avait absolument pas envie de prendre des nouvelles de sa mère, qui s'était rendu compte qu'elle avait une fille quand l'une des deux était au stade finale de la dépression. En clair, Eloyce serait encore à Poudlard aujourd'hui, Wilhelmina n'existerait certainement pas encore au yeux de ses parents. Ce que ça pouvait être frustrant quand même, bien que la blonde n'avait jamais vraiment chercher à rendre fière sa famille. Heureusement, elle était assez indépendante, savait ce qu'elle voulait faire dans la vie et n'avait pas besoin de se trainer un boulet derrière elle, comme sa famille. Oui Wilhelmina travaillait pour elle et surtout, réussissait pour elle.

« J'ai fini par trouver l'astuce pour qu'elle cesse un peu de s'inquiéter… Il m'aura fallu 4ans ! »

La serpentard fronça les sourcils à la phrase de la jeune fille. Ok , maintenant elle savait que Arabella était en quatrième année, mais sa curiosité lui faisait une nouvelle fois défaut. Elle était bien curieuse de connaître l'astuce, après tout, elle, elle avait juste cessé de répondre. Faisant comme si elle n'avait jamais rien reçu, quand à son père, elle ne cherchait même pas à le voir. De toute façon, les personnes déprimées en ce moment, ce n'était pas la tasse de thé de la petite blonde, elle avait déjà toute l'école dans cette phase, ce n'était pas pour en rajouter une couche. Sinon, c'était elle qui allait finir à St-Mangouste, elle avait bien trop de chose à penser. En tout cas, elle s'entendit soudainement poser la question qui perlait au bout de ses lèvres, curieuse de la réponse.

« Et quelle est cette astuce si ce n'est pas indiscret ? »

Si ça l'était, elle s'en excusait d'avance. En réalité, elle n'avait pas eu envie de jouer dans la discrétion, mais cette phrase lui avait bien trop brulé les lèvres pour qu'elle puisse la garder pour elle. Elle s'enfonça un peu dans son siège, légèrement honteuse tout de même de lui avoir demandé ça, comme si elle cherchait elle même une astuce pour faire cesser les lettres qu'elle en avait totalement rien à faire. La discussion bifurqua un peu plus sur un sujet où elle se sentait plus à l'aise. Parler de Faust était devenu un sujet qui lui convenait parfaitement, cette année tout au moins, car l'année dernière elle aurait certainement préféré éviter le sujet afin de bien cacher son attirance, ou simplement pour ne pas penser au fait qu'il lui avait dit d'attendre. Une attente plus qu'interminable aux yeux de la blonde.

En tout cas, Wilhelmina pensait que cette conversation serait l'une des meilleures, mais elle se trompait. Elle avait fait l'erreur de parler de sa soeur et ne pouvait pas en vouloir à la jeune fille d'essayer d'en savoir plus. Après tout, si Wilhelmina était la belle soeur d'Arabella, cela voulait dire que par conséquence, Eloyce l'était aussi, même si c'était bien moins flagrant. En tout cas, la jeune fille lui avoua ne pas savoir qu'elle avait une soeur. Chose qui surprit pas mal la petite blonde. Après tout, Eloyce avait été assez populaire pour que les trois quarts de l'école la connaisse et surtout savent ce qu'il lui était arrivé. Apparemment pas Arabella. Wilhelmina se mordit légèrement la lèvre, n'aimant pas particulièrement parler de sa soeur, qui elle devait se l'avouer, lui manquait énormément. Finalement ne laissant pas la jeune fille sans réponse, elle prit une grande inspiration avant de prendre la parole.

« En réalité, elle était à Poudlard, jusqu'à l'année dernière. Maintenant elle ne vient plus, et depuis quelques mois s'est retrouvée interné à Ste-Mangouste. C'est ma soeur jumelle, ça m'étonne que tu ne la connaisse pas, beaucoup de cette école connaissent Eloyce Fawlne. »

La blonde sourit doucement à la jeune fille, comme pour lui faire comprendre que sa question ne l'avait pas spécialement dérangé, c'était plutôt de se remémorer autant de souvenirs de sa soeur et elle, de ce lien de fusion qu'elles avaient avant que celle ci finisse par craquer à cause d'un unique homme. Son père. Elle secoua la tête pour ne pas se mettre soudainement en colère contre son père et devenir désagréable, ce n'était pas spécialement le moment. La discussion changea très rapidement, partant sur la raison qui faisait qu'elle se retrouvait en quelque sorte à l'infirmerie, enfin l'une des raisons.

« En effet, la douleur était inévitable, pour le coup…. Pour tout le monde. Ça m'a fait penser à toutes ces histoires sur Voldemort. Des morts inexpliquées, bizarres et où le Ministère n'intervient pas trop....»« Tu n'es pas obligée de répondre si tu ne le souhaites pas mais… de qui étais-tu proche ? »

Wilhelmina eut soudainement un frisson quand Arabella parla de Voldemort. Pas qu'elle craignait réellement cet homme et encore moins son prénom, juste qu'elle avait assez lu et entendu parler de cette guerre de la bouche de ses parents pour savoir qu'elle refusait cordialement de revivre une chose pareille. Elle soupira d'exaspération, une larme venant se poser au coin de son oeil quand la jeune fille lui demanda de qui elle était proche. Comme elle en voulait au ministère de rien faire... La jeune fille avait encore beaucoup de mal à avancer sans traumatisme, la preuve, sa cheville. Elle laissa sa larme couler le long de sa joue avant de l'essuyer hâtivement et de lancer doucement.

« De toute façon, beaucoup du ministère se fichent de ce que peut arriver à de simple élèves... Asling Gallagher.. Nous n'étions plus aussi proche qu'avant, mais disons qu'il avait vraiment compté pour moi, et je n'arrive pas encore à me dire qu'il est parti. »

Non Wilhelmina n'arrivait pas à vivre avec sa mort à cause de la culpabilité encore vraiment présente en elle. Elle n'arrivait plus à se pardonner de l'avoir laissé au point que maintenant, et bien il ne serait plus là, pour faire ses conneries qui l'énervait au plus au point. Elle remercia Arabella d'un regard quand celle ci changea de sujet, elle n'aimait pas se montrer faible, et elle venait de le faire, chose qu'elle devait rapidement rattraper.

« J'approuve ! Parlons d'autre chose !! Je ne peux te répondre pour la fin de l'année… mis à part le fait que je compte effectivement sur Poudlard pour organiser quelque chose !! » « Aucun doute que je compte m'inscrire si quelque chose est prévu, j'ai besoin d'air. Toi aussi ?? Pour tout t'avouer, je ne sais même pas ce que mon frère a prévu de faire. Il y a quand même de petites chances pour que tu passes par chez nous, je me trompe ? »

Est ce que Wilhelmina comptait s'inscrire à un évènement avec Poudlard ? Pas vraiment. En réalité, la jeune fille espérait que son copain aurait une merveilleuse idée pour ne pas qu'elle l'ai à faire. Elle avait besoin d'un temps avec lui, ne pas être au milieu de tous ses élèves, des brailleries et des disputes. Elle savait que deux cursus allaient forcément leur prendre beaucoup de temps l'année prochaine et voulait donc en profiter avant tout cela. Quand à l'invitation dans la famille de la jeune fille et d'accessoirement son copain, elle n'y avait pas pensé et honnêtement elle se sentit rougir soudainement à cette évocation. Si il avait l'intention de faire cela, honnêtement elle finirait par devenir cramoisie, ne se sentant absolument pas à la hauteur.

« Je ne voudrais pas te dire de bêtise, donc je ne sais pas si je viendrais chez vous, ou si on ira chez moi. En tout cas, ce que j'aimerais c'est passer du temps avec ton frère, car disons qu'à la rentrée prochaine, nous n'aurons pas vraiment le temps, l'un comme l'autre. Alors ira - t-on avec Poudlard, je l'ignore, je dois d'abord m'entretenir avec Faust. »
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMar 16 Juin - 19:54

Ma belle sœur. Devais-je m’empêcher de l’appeler ainsi alors que c’était le cas ? Faust semblait avoir trouvé la bonne et cela m’intéressait beaucoup. L’idée de ne pas m’entendre avec la petite amie de mon frère était désagréable, déjà parce que j’avais parfois du mal à ne pas me le mettre à dos et à ne pas me disputer avec lui, mais aussi car j’avais mis un point d’honneur à toujours privilégier la famille. Bien sûr, certains aspects de la famille faisaient cruellement défaut dans mon esprit, mais j’avais appris à garder ça pour moi afin d’éviter d’avoir les foudres du cher frère Churchill.
Pour tout avouer, j’avais eu un peu peur de me trouver face à la jeune femme, la trouvant quelque peu intimidante et craignant de ne rien avoir à lui dire ou de simplement passer par la petite. Même si j’avais loupé des étapes de ma vie, je me sentais capable de tenir une conversation autre qu’une ‘conversation de petite’ et la présence de Wilhelmina m’y poussait d’autant plus. Notre conversation en était arrivée à la famille et les demandes de nouvelles. La jeune femme ne m’en disait pas plus sur elle et je n’osais pas non plus demander. L’éloignement avec la famille n’était pas facile pour tout le monde et pour ma part, je faisais partie de ceux qui avaient trouvé une délivrance en arrivant à Poudlard. Je pensais toujours à mes parents, certes, mais rien ne me faisait plus de bien que d’être ici, de voir du monde, d’avoir un aussi bel endroit à disposition…. En plus, Faust était là, je ne pouvais donc rien craindre tant qu’il n’était pas loin, j’en étais persuadée.

Wilhelmina en arriva à me demander quelle était l’astuce pour que maman cesse de s’inquiéter à mon propos. Peut-être que la jeune femme s’attendait à quelque chose de formidable, à une astuce hors du commun ou à un truc complètement fourbe, mais il n’en était rien. J’avais juste trouvé une façon d’éviter à ma mère de s’inquiéter, je l’avais instaurée moi-même et j’en étais fière :

« Rien de bien formidable, j’ai juste décidé de ne lui envoyer qu’une lettre en toute fin de semaine, pour lui en faire un bilan. Je m’assure toujours de ne lui donner que les nouvelles principales, c'est-à-dire tout le positif en oubliant malencontreusement de lui raconter le négatif ! » Je roulais les yeux, l’air de dire « oups » puis lançais un petit sourire à la jeune femme. N’étant pas très bavarde, j’avais un peu de mal à savoir si je n’entrais pas dans un terrain dangereux en parlant de famille. La famille n’était pas quelque chose qui rendait heureux, malheureusement, et Faust ne m’avait absolument rien dit à propos de Wilhelmina.

D’ailleurs, l’entendre me dire qu’elle avait une sœur m’avait surprise car je ne l’avais jamais vue… En entendant son explication, je réalisais que j’avais sans doute croisé la jumelle de Wilhelmina (Sa jumelle en plus !) et son prénom ‘Eloyce’ me disait vaguement quelque chose…sans que je ne puisse mettre un visage sur le prénom. Le reste de ses paroles me firent écarquiller les yeux et je fis en sorte de cacher très vite mon immense surprise. En réalité, j’avais été un peu choquée par la similitude des situations. Sa sœur était à Ste-Mangouste, comme l’avait été à de nombreuses reprises la sœur de Faust, c'est-à-dire moi ! Le mot ‘internée’ était un peu étonnant, et je ne savais pas trop quoi mettre derrière tout ça, mais il était évident que je n’allais pas oser lui demander…. Il fallait que je trouve une réponse adaptée sans trop dévoilée la réelle pensée qui m’était venue en entendant ses paroles. La situation ne devait évidemment pas être facile et sa sœur manquait beaucoup de choses en étant loin de Poudlard, ce qui était dommage…

« Hum… j’ai pas mal été absente également, je t’avoue ne pas connaître Eloyce même si ce prénom me rappelle quand même quelque chose… » Je haussais les épaules, ne manquant pas de sourire encore une fois et ne pas montrer l’immense curiosité qui m’habitait. Peut-être que la jeune femme m’en dirait plus… un jour ! J’ajoutais simplement : « J’espère que tout va bien pour elle. Je suis bien placée pour savoir ce que c’est de devoir être à Ste-Mangouste et ça n’a rien d’une partie de plaisir ! »

Je ne voulais pas insister. Vraiment pas. Comment savoir si Wilhelmina avait vraiment envie de me parler et d’échanger si profondément avec moi ? Je n’en savais rien et je ne souhaitais pas m’engager sur ce genre de terrains. J’avais juste une petite curiosité mal placée que je savais ranger dans un tiroir lorsque c’était nécessaire et j’avais l’impression que c’était le cas concernant la vie privée de la jeune femme.
Nous avions ensuite commencé à discuter de l’événement tragique qui avait secoué Poudlard quelques jours auparavant. Des tas de personnes étaient sans doute prêtes à donner beaucoup pour que tout ça n’arrive pas et pour revenir en arrière … c’était mon cas. La mort de Sunny m’avait choquée, idem pour Asling même si j’avais moins de souvenirs avec lui.
Je croisais les jambes et me décidais à relever les yeux vers elle, au bout d’un moment. Pour la seconde fois, j’écarquillais les yeux en voyant qu’une larme coulait sur la joue de la jeune femme. M**** ! A cause de moi, Wilhelmina repensait forcément à ce qu’elle avait vécu et je me rendais compte que j’avais eu tort d’aborder ça ! Ca m’avait fait du bien à moi car je n’en avais parlé à personne, mais je n’étais pas censée penser à moi ! Bien au contraire ! Qu’allais-je pouvoir faire pour rattraper le tir ? Il fallait absolument que j’arrête de parler de tout ça et je décidais de m’abstenir de lui dire que je connaissais Asling et que je regrettais beaucoup aussi. Dans le fond, j’avais une petite idée de la raison pour laquelle Wilhelmina me disait « nous n’étions plus aussi proches qu’avant ». Peut-être que je me trompais sur toute la ligne, mais je savais que Faust et Asling n’étaient pas du tout copains…bien au contraire. J’imaginais bien la difficulté pour elle à devoir jongler entre son petit ami et un ami quand les deux sont en conflit.
Essayant de me rattraper au mieux, je lui répondis :

« Euh… parler de ça était une mauvaise idée, excuse moi » Je ne trouvais pas mieux, j’étais totalement nulle. « Ce qui importe c’est de ne surtout pas les oublier et d’en garder le meilleur ! » Je tentais un petit regard encourageant vers Wilhelmina sans être convaincue de sa réussite puis, je me centrais sur l’autre sujet qui était beaucoup plus léger, beaucoup plus réjouissant et qui nous permettait de ne plus laisser la tristesse s’installer. J’écoutais ses projets pour les vacances, réalisant qu’ils n’étaient pas bien déterminés… tout autant que les miens d’ailleurs. J’avais fait le choix de rester à l’événement de Poudlard pour avoir une chance de ne pas m’ennuyer, mais je n’étais absolument pas sûre de mon coup. Je doutais que de nombreuses personnes aient envie de stagner avec moi pendant un mois, mais c’était une belle occasion de faire un ‘effort social’ et de devenir copine avec de nouvelles personnes.. ne jamais désespérer, toujours se battre, j’avais toujours opté pour cette philosophie.

« Ce petit goujat a bien intérêt à t’inviter ou à te prévoir de jolies vacances ! » Dis-je avec humour. « Moi j’aimerais bien vous voir arriver à la maison, ça m’éviterait de me retrouver toute seule avec maman tout le mois d’août ! Bon, vous m’en direz des nouvelles ? j’espère. » Je haussais les épaules, contente à cette perspective. Puis, je m’autorisais à en demander un peu plus à la jeune femme sur son avenir : « Toi aussi tu pars à l’Université l’année prochaine ? Tu es prête ? » Une fois encore, j’espérais ne pas lui poser trop de questions à laquelle elle ne souhaitait pas répondre. Toutefois, je n’étais pas dupe et elle pouvait très facilement me faire comprendre que j’allais trop loin.


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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMer 17 Juin - 17:02

« Rien de bien formidable, j’ai juste décidé de ne lui envoyer qu’une lettre en toute fin de semaine, pour lui en faire un bilan. Je m’assure toujours de ne lui donner que les nouvelles principales, c'est-à-dire tout le positif en oubliant malencontreusement de lui raconter le négatif ! »

Wilhelmina se sentit quelque peu déçu par ce qu'elle venait de lui avouer. Pas qu'elle était déçu par ce que la jeune fille faisait, au contraire si cette façon de faire lui était bénéfique, elle était plutôt contente que ça marche pour elle. Mais Wilhelmina aurait aimé trouver un moyen pour qu'on arrête de lui envoyer des lettres sans cesse, alors qu'elle ne prenait même pas la peine de répondre, ayant bien trop de choses faire. Et puis honnêtement, elle se voyait très mal envoyer une lettre toutes les semaines à sa mère, cela ne servirait à rien puisqu'elle n'aurait rien à lui dire. Si elle voulait s'occuper et se rappeler qu'elle avait une fille, autant le faire avec Eloyce, elle, elle se débrouillait toute seule comme elle l'avait toujours fait. Elle lui sourit alors, contente pour la jeune fille, bien que ça ne lui servirait pas. Elle n'avait pas vraiment besoin de lui répondre, en réalité ça n'aurait presque servit à rien alors qu'un sourire pouvait tout aussi bien être une preuve sans les mots.

Le sujet divagua sur sa soeur. Wilhelmina était assez surprise qu'Arabella ne connaisse pas sa soeur au grand coeur. Qu'elle ne la cotoyait pas était une chose, mais ne pas la connaître était plutôt quelque chose d'impensable à Wilhelmina qui avait tout de même une soeur qui prenait de la place et qui savait facilement se faire remarquer. Elle lui parla alors du petit soucis qu'elle avait chose qui fit perdre son sourire à la poufsouffle face à elle. Wilhelmina pouvait presque passer pour une sang coeur à cet instant, mais elle n'avait quasiment aucune réaction. Bien-sûr qu'elle aimait sa soeur, bien plus qu'on aurait pu le penser, mais elle avait apprit à vivre sans et parler d'elle n'était plus vraiment un calvaire, peut être parce que pour elle, c'était certainement le meilleur endroit où elle pouvait être, vu qu'elle avait tout de même une santé très défaillante en ce moment.

« Hum… j’ai pas mal été absente également, je t’avoue ne pas connaître Eloyce même si ce prénom me rappelle quand même quelque chose… » « J’espère que tout va bien pour elle. Je suis bien placée pour savoir ce que c’est de devoir être à Ste-Mangouste et ça n’a rien d’une partie de plaisir ! »

Wilhelmina comprit un peu mieux pourquoi la jeune fille ne se rappeler pas de sa soeur, et fut légèrement compatissante bien qu'elle ne le montrait pas, ne voulant pas mettre mal à l'aise la petite blonde à ses côté. Quand elle lui avoua espérer que tout allait bien, Wilhelmina haussa un peu les épaules. Quelqu'un de dépressive n'allait jamais bien, et a part ses envie suicidaire, elle n'avait rien dans la tête, donc est ce que tout allait bien ? Non certainement pas. Mais au moins elle était suivit et ne risquait pas de faire une bêtise. Elle regarda alors la jeune fille et lui sourit.

« Je me doute que ce genre d'endroit n'est pas une partie de plaisir, mais dans son cas à elle, c'est certainement le meilleur endroit, et puis je doute qu'elle vienne réellement à s'en plaindre. »

Plongé dans un profond mutisme, la jeune femme ne parlait plus, avait le regard vide, comme si elle était totalement prise de démence, et pourtant ce n'était pas le cas, elle était juste mal et tout ça à cause d'un homme qu'elle défendait. Wilhelmina avait vraiment du mal - des fois - à comprendre sa propre soeur. Le sujet continua sur les mauvaises nouvelles. Parler d'Asling était un sujet bien plus délicat pour la blonde qui n'avait pas encore fait son deuil. Elle ne mettait d'habitude pas longtemps pour le faire, mais elle n'avait pas encore eu le temps de se poser et de faire la part des choses.

« Euh… parler de ça était une mauvaise idée, excuse moi » « Ce qui importe c’est de ne surtout pas les oublier et d’en garder le meilleur ! »


En effet parler de cela était une mauvaise idée, mais la blonde ne pouvait pas en vouloir à sa camarade plus jeune car après tout ses morts avait finit par toucher tout le monde que se soit plus violemment ou pas. Wilhelmina s'en voulait encore de la façon qu'elle avait traitait Asling, et ce n'était pas à cause de son petit ami, mais à cause du Serpentard qui agissait différemment les derniers temps. Elle avait prit de l'écart comme ça, sans prévenir et au final et bien elle l'avait totalement perdu. Se pardonnera t elle cela un jour ? Peut être pas, ou alors elle décidera simplement de fermer la page, comme elle faisait à chaque fois. Elle hoche donc un peu la tête et prit la parole.

« Tu n'as pas à t'excuser, cela ne me dérange pas d'en parler. C'est encore dur car c'est tout frais mais c'est la vie et on ne peut pas toujours échapper à tout. »

Elle se voulait rassurante. Elle ne voulait pas que la jeune fille se crois de trop dans les conversation parce qu'elle était curieuse. Wilhelmina savait que sa maladresse à elle lui avait déjà fait dire des choses ou poser des questions qu'il ne fallait pas, donc elle comprenait un peu la poufsouffle. Quand le sujet changea, les vacances furent mises sur le tapis. Wilhelmina ne savait pas encore ce qu'elle allait faire de celle ci seulement une chose, elle les passerait avec son homme. Elle se mit à rire à la phrase d'Arabella.


« Ce petit goujat a bien intérêt à t’inviter ou à te prévoir de jolies vacances ! »


Il était vrai que leur dernière vacances avaient été à Poudlard, ça leur changerait un peu. Par la suite, Arabella lui avoua qu'elle aimerait bien la voir cette été, Wilhelmina en fut touché mais ne répondit pas. Elle ne pouvait rien promettre donc préférait se taire car le mensonge, elle détestait cela donc ne voulait pas mentir elle aussi. Puis Arabella lui demanda si elle était prête pour l'université. Wilhelmina eut les yeux brillant à cette évocation, si elle était prête ? elle n'attendait que cela.

« Oui j'y part, j'ai encore de grande études derrière moi et je suis totalement prête. Bien sûr, Poudlard va beaucoup me manquer, j'ai créé de bon souvenirs ici, mais il est temps pour moi de tournée la page. Et toi tu va passer en cinquième année c'est ça ? »
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyLun 6 Juil - 11:15

Drôle de rencontre dans un lieu qui était sans doute celui que j’aimais le moins à Poudlard. Pour tout avouer, je m’imaginais plutôt Faust me présentant sa petite amie rapidement, pour être tranquille et se débarrasser de la corvée au plus vite. Wilhelmina n’étant ni de ma maison, ni de la même promotion que moi, ce qui faisait que nous n’avions jamais eu l’occasion de nous croiser par hasard et de toute évidence, c’était désormais chose faite. J’avais réussi à surpasser ma timidité, mon malaise et je parlais un peu à la jeune femme sans être parfaitement convaincue que notre entrevue soit inoubliable pour elle. Mais soit, j’étais contente et en plus de ça, l’infirmière ne se pointait pas, ce qui pouvait, à la longue, me donner une excuse pour me sauver et éviter le rendez-vous qui n’était clairement pas nécessaire.
Même si Wilhelmina était ma belle-sœur, je ne savais absolument rien d’elle. J’avais vaguement cru comprendre que sa maman lui demandait plus de nouvelles depuis l’année dernière et que sa sœur n’était pas au meilleur de sa forme, c’est tout. Je n’osais pas en demander plus et pour être honnête, je savais pertinemment que cela ne me regardait pas le moins du monde mais quand même… Qu’avait exactement sa sœur pour que Ste-Mangouste devienne le meilleur endroit pour elle ? D’après moi, cet endroit n’était destiné à personne, mais j’étais bien trop subjective sur la question. Les soigneurs étaient quand même gentils et agréables mais rien de mieux que de pouvoir profiter de Poudlard, à notre âge.
Une idée me vint soudainement en tête, je n’étais encore une fois pas convaincue qu’elle soit excellente, mais après tout…. rien n’était fait, je ne risquais rien à simplement la mettre sur le tapis :
« Je vois… Peut-être qu’elle a besoin de visites d’autres gens que de la famille ? D’amis ? Je veux bien me dévouer pour aller lui porter quelques cours ou autre… » Je haussais les épaules et enchaînais très vite : « Je connais le chemin, si tu penses que cela peut être une bonne idée, fais moi signe et j’irai passer un moment avec elle ! ». Je voyais déjà la jeune femme en face me répondre « c’est très gentil mais non merci », sauf que c’était plus que normal pour moi de vouloir aider quelqu’un coincé à Ste-Mangouste. J’avais moi-même souffert de l’absence de visites diversifiées, jusqu’à ce que Keagan Fassbach ne vienne m’apporter quelque cours et me change un peu du quotidien insupportables de Ste-Mangouste.

Je n’avais pas été très proche d’Asling même si nous nous étions entendus et que j’avais eu quelques contacts avec le garçon. Bien sûr, les tragédies m’avaient touchées et je ne me remettais surtout pas de la disparition de Sunny. Nous n’avions jamais vraiment eu la même façon d’être, mais partager le même dortoir créé des liens, inévitablement. C’était dur… vraiment dur de se dire qu’elle avait perdu la vie aussi vite. Mais pour l’heure, je devais me montrer plus intelligente et ne pas engager un sujet bien trop délicat avec Wilhelmina qui, semblerait-il, avait beaucoup plus de contacts avec Asling. Voyant ses larmes, j’avais maladroitement baratiné quelque chose pour m’excuser de ma maladresse, me promettant intérieurement de ne jamais remettre ça sur le tapis.
L’entendant me répondre sur la question, je haussais une nouvelle fois les épaules avant de dire : « C’était bête de remuer le couteau dans la plaie ; je sais que c’est bien trop récent… » Je balayais la conversation d’un signe de la main, ne souhaitant pas du tout que la discussion devienne gênante.

D’ailleurs, un sourire était apparu sur mon visage lorsque Wilhelmina se mit à rire quand je lui avais parlé de l’obligation de Faust de l’inviter pendant les vacances. Le sujet était plus léger et c’était préférable. La jeune femme, tout comme Faust, avait beaucoup de chance de partir pour l’Université. Je n’y étais pas encore, loin de là, mais l’idée me faisait quand même rêver. Surtout en m’imaginant un cursus où je n’étudierai qu’une seule et unique chose : les créatures magiques. Le bonheur de Wilhelmina ne m’échappa pas lorsqu’elle m’affirma qu’elle était totalement prête : « Qu’est-ce que tu vas étudier à l’Université ? Je crois que Faust va faire du commerce, mais je n’en suis même pas sûre » Lui dire ça me fit rire et je poursuivis : « Tu y crois ? Sa propre sœur qui n’a même pas la moindre idée de ce qu’il va faire ! En tout cas, je t’envie beaucoup, même si je sais que Poudlard est un endroit merveilleux, je ne peux m’empêcher de me dire qu’un cursus sur les créatures magiques doit certainement m’attendre là-bas ! En attendant, effectivement, ce sera la cinquième année et les BUSES. » Je grimaçais. « Je stresse déjà alors que la quatrième année n’est même pas terminée… » Et en plus, Faust ne serait plus là l'année prochaine et cette pensée n'était pas la plus simple à vivre, même si mon discours avait été contraire, quelques temps auparavant. Son départ ne m'enchantait pas du tout et c'était légèrement paradoxal sachant que j'avais tout fait pour qqu'il me lâche un peu... J'étais complètement irrattrapable mais je ne comptais pas en faire part à Xilhelmina.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyMer 12 Aoû - 15:53

Si il y avait une chose de sûr chez Wilhelmina c'est qu'elle n'était pas vraiment expressive, et clairement très secrète. Autant dire qu'elle ne parlait pas beaucoup d'elle et encore moins quand elle connaissait pas ou à peine, mais avec Arabella, elle s'était plus ou moins confié, lui apprenant que sa sœur se trouvait à Ste Mangouste. Combien le savait ? En réalité très peu. Beaucoup savait qu'elle avait arrêté Poudlard pour dépression sans cherché à en savoir plus, s bien que personne ne se doutait qu'elle se trouvé entre quatre murs d'un hôpital. Et ce n'était certainement pas Wilhelmina qui serait aller en parler, trop fière, trop mystérieuse, elle aimait que personne ne sachent rien d'elle et en profitait pour voir ce qui était dit d'elle. Observatrice et à l'écoute, ça lui faisait souvent mourir de rire. Bref, là elle s'était quand même plus ou moins confier, même si ce n'était pas un secret d'état, chose rare et pourquoi, elle ne savait pas vraiment. Peut être parce que après tout Arabella faisait plus ou moins partit d'un bout de sa famille, du moins peut être qu'elle en ferais partit plus réellement par la suite.

« Je vois… Peut-être qu’elle a besoin de visites d’autres gens que de la famille ? D’amis ? Je veux bien me dévouer pour aller lui porter quelques cours ou autre… » « Je connais le chemin, si tu penses que cela peut être une bonne idée, fais moi signe et j’irai passer un moment avec elle ! ».

Wilhelmina haussa alors un sourcil à la phrase de la jeune fille. Ce n'était pas une mauvaise idée loin de là, mais sa soeur était loin de vivre d'amour et d'eau fraîche en ce moment la et elle se demandait si celle ci accepterait qu'une inconnue vienne. Eloyce n'avait même pas encore capté que sa propre soeur avait un homme dans sa vie, alors si la petite soeur de celle ci venait la voirqu'en penserait elle ? Avant, elle aurait totalement était capable de prévoir ceci, mais l'année les avaient plus ou moins séparés, si bien que Wilhelmina n'avait plus l'impression de connaître sa soeur. Elle haussa alors les épaules, offrant un sourire de remerciement à la jeune fille face à elle avant de prendre la parole.

« Honnêtement, je suis sûr que se serait une merveilleuse idée, mais en ce moment elle est tellement dans son monde qu'elle ne te calculerait même pas. Elle n'arrive même pas à se mettre en tête que je suis avec ton frère, chaque fois que je lui dit elle joue la carte de la surprise. Elle s'est en quelque sorte créé son monde à elle, où tout va pour le mieux du monde. Mais je lui en parlerais et je te dirais si tu le désir. ».

Après tout, qui ne tente rien n'a rien n'est ce pas. Wilhelmina pourrait tenté et voir la réaction de sa soeur, si ça pouvait lui faire du bien et la remettre dans la réalité. Enfin bref, la discussion n'était pas au gout du jour pour Wilhelmina et encore moins ce qui était venu par la suite. Elle n'avait pas envie de se montrer faible donc ne répondit pas plus à la jeune fille. Oui c'était bien trop récent et sa culpabilité était bien trop forte pour qu'elle puisse voir positivement, donc elle préférais resté plus ou moins silencieuse. Fort heureusement, Arabella avait l'air d'avoir compris vu qu'elle se mit à changé de sujet assez rapidement.

« Qu’est-ce que tu vas étudier à l’Université ? Je crois que Faust va faire du commerce, mais je n’en suis même pas sûre » « Tu y crois ? Sa propre sœur qui n’a même pas la moindre idée de ce qu’il va faire ! En tout cas, je t’envie beaucoup, même si je sais que Poudlard est un endroit merveilleux, je ne peux m’empêcher de me dire qu’un cursus sur les créatures magiques doit certainement m’attendre là-bas ! En attendant, effectivement, ce sera la cinquième année et les BUSES. » « Je stresse déjà alors que la quatrième année n’est même pas terminée… »

Wilhelmina se mit à rire un peu, avant de la regardé avec un regard presque de grande soeur et elle prit la parole essayant de la rassuré un petit peu et surtout la destressé, bien qu'elle se retrouvait un peu dans la peur de la jeune fille, vu qu'elle même stréssé de nature avait toujours eu cette peur depuis sa première année.

« Il ne faut pas que tu t'inquiète. Je ne connais pas ton niveau d'étude certes, mais je suis sur que tu peux y arrivé, et puis tu peux être soutenue, par ton frère ou moi même si tu as besoin, tu pourras me trouver et je t'aiderais si tu le désir. » Elle lui fit un petit clin d'oeil avant de reprendre la parole, répondant ainsi aux question de la jeune fille. « Te rend pas responsable de ne pas savoir les études de ton frère, moi même je ne les connais pas encore. Pour ma part, je pense partir sur deux cursus, Droit et Police magique, j'aime la justice et j'aime être sur le terrain. »

Elle lui sourit un peu en espérant que ses paroles ai pu aider la jeune fille bien qu'elle avait un gros doute sur cela.
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Message(#) Sujet: Re: Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill Voir une nouvelle tête ne peut pas faire de mal #. Arabella J. Churchill EmptyDim 23 Aoû - 10:12

La rencontre avec Wilhelmina était positive et j’étais presque plus heureuse de lui avoir parlé là, dans ce contexte, plutôt que face à Faust et son air de mec parfait. Je me faisais alors ma propre idée de la petite amie de Faust et même si je voyais clairement que la jeune femme était un peu mystérieuse, elle faisait l’effort de me parler, de répondre à mes questions et d’en poser en retour. J’espérais tout de même ne pas avoir été un fardeau et qu’elle n’ait pas eu le sentiment d’avoir à se forcer pour faire la conversation… J’avais rarement l’habitude de me retrouver face à un septième année, à l’exception de Faust que j’avais toujours connu. « les grands » m’apparaissaient comme des personnes qui ne s’intéressent pas forcément aux plus petits et restent dans leur cercle fermé. Pour l’heure, j’étais ravie d’avoir croisé Wilhelmina par hasard et même si elle ne s’en doutait pas, elle avait réussi à me donner un petit soupçon de confiance en moi. Elle m’avait parlé de sa sœur, qui était naturellement un sujet délicat, que personne n’a envie de crier sur les toits, et j’en étais fière, même si ce genre de secret n’a rien pour rendre heureux…

Ce que Wilhelmina me répondit concernant sa sœur me décrocha sûrement le plus grand sourire de toute ma journée (si ce n’est de ma semaine)… Je ne connaissais pas sa sœur et n’avais pas idée de son état, à Ste-Mangouste, mais Wil avait partiellement accepté de lui parler de moi, pour que je puisse aller la voir. La perspective d’être utile, d’aider quelqu’un me rendait tellement heureuse que je me voyais déjà tout mettre en œuvre pour qu’Eloyce m’accepte dans sa chambre. L’idée de retourner à Ste-Mangouste ne m’embêtait pas pour cette fois, étrangement. En hochant la tête, contenant mon envie d’insister sur ce propos, je répondis aux paroles de la jeune femme : « Je suppose que vivre dans un autre monde permet de se protéger du monde réel où tout ne tourne pas forcément rond. Certains ont plus de mal à supporter les aléas de la vie apparemment. J’aimerais vraiment que tu lui parles de moi et que tu lui dises que quelqu’un aimerait aller la voir. » Je pinçais les lèvres, cherchant un peu mes mots : « Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, ce n’est pas ça mais…. quand j’étais à Ste-Mangouste, un élève de mon année est venu m’apporter des cours et me parler un peu. Je ne l’avoue pas vraiment mais… ça m’a quand même fait du bien de voir qu’il y avait d’autres personnes que Faust et maman… »

Ce qui était vrai. Keagan était venu à plusieurs reprises pour m’apporter des petites choses bien que je ne lui avais rien demandé. Je m’en souvenais encore et j’avais énormément de reconnaissance à son égard d’avoir pensé à moi et d’avoir pris cinq petites minutes pour m’apporter des choses nouvelles et me raconter quelques histoires sur Poudlard. Cela devait être pareil pour Eloyce, bien que je ne sois pas au courant de son état véritable. J’avais essayé, j’avais proposé, j’en étais fière et j’espérais que Wil n’oublierait pas : « J’aimerais beaucoup que tu essaies de lui en parler, vraiment… Si ça ne marche pas tant pis, mais je suis prête à y aller et à lui changer les idées sans problèmes. » Je me répétais, mais il fallait que Wilhelmina soit au courant de ma détermination et qu'il ne s'agissait pas de paroles en l'air.

Je n’insistais pas et préférais lui demander ce qu’elle avait choisi de faire après son départ de Poudlard, soulignant que je ne savais pas ce que comptait faire Faust. Penser à un départ de Poudlard me serrait le cœur, même si je n’étais pas concernée. Cela me laissait penser que tout avait une fin et que je quitterai Poudlard aussi, un jour. Le château et les cours avaient changé ma vie et avaient fait disparaître ma fragilité. Je devais beaucoup à cet endroit qui m’avait rendue sereine et légèrement plus confiante…
La proposition de Wilhelmina de m’aider dans mes cours me fit plaisir. Je cherchais beaucoup d’aide auprès de Knoxslay, mon amie la plus proche, celle que j’aimais le plus malgré ses particularités. Côté scolaire, j’étais assez moyenne, voire même mauvaise. Je n’étais pourtant pas une crétine finie… mais je n’y arrivais pas aussi bien que les autres et cela me rendait folle. Avec entrain, je lui répondis : « C’est gentil !! Je sais que tu seras occupée l’année prochaine et loin. Je te promets de ne pas abuser, mais j’ai parfois besoin d’aide, je dois bien l’avouer. Les potions vont me rendre dingue ! La défense contre les forces du mal aussi… » Je soupirais mais en souriant malgré tout.
Je m’apprêtais à faire une remarque sur le cursus qu’elle avait choisi et dont elle venait de me parler, mais j’entendis une porte claquer, ce qui me fit légèrement sursauter. J’échangeais avec Wilhelmina un petit regard interrogatif avant de dire à voix basse : « L’infirmière ne nous a peut-être pas oubliées, finalement… » Je haussais les épaules avant de reprendre normalement : « Deux cursus ! Tu fais fort. Je te souhaite d’y arriver et de te plaire à l’Université. C’est un grand changement, mais vous allez entrer ‘dans le vif du sujet’ si je puis dire… »
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