Il ne devait qu'être huit heures du matin quand les première lueur vinrent chatouiller le visage de Wilhelmina. D'habitude, elle avait toujours le réflexe en venant se coucher de fermer son rideau pour ne pas être réveiller le matin avant que son réveil ne sonne, mais la nuit dernière, elle avait oublier, l'obligeant ainsi à ouvrir les yeux sur une fenêtre bien dégager et un ciel magnifique. Combien de temps il n'y avait pas eu de soleil aussi éclatant que ce matin là ? Un temps qui donnait envie de se lever tout simplement plutôt que de refermé les rideau de son lit et de se rendormir. Wilhelmina tourna alors doucement la tête vers son appareil posé à coté de sa baguette et essaya de déchiffrer avec difficulté, vu que sa vue était encore trouble ce que ce petit engin donnait comme heure. Puis, elle s'étira légèrement dans son lit, avant de se lever faisant le moins de bruit possible, après tout, il était encore tôt pour un samedi matin et elle ne voulait pas réveiller ceux qui avait envie de profiter de ce début de weekend.

Elle se dirigea avant calme vers sa malle où était disposé ses vêtements trié par couleur, tissu et surtout séparer entre vêtement du weekend et tenue de Poudlard. Oui Wilhelmina était du genre très minutieuse et prenait très soin de ses vêtements, trouvant que le plus facile était de retrouver ses affaires dans des affaires bien rangé. Elle attrapa deux tenue. La première, une petite tenue de sport confortable, qui allait lui servir à aller faire le tour de poudlard, comme chaque matin pour bien commencer sa journée. Elle savait qu'elle trouverait certainement Aniek, qui a cette heure ci, s'était surement levé pour faire la même chose qu'elle. après tout, pour les sportifs, les journée commençaient bien plus tôt. En second lieu, elle avait attrapée une petite tenue légère, enfin légère était un grand mot, c'était une tenue tout à fait prévu pour le temps qui s'annonçait plutôt légé mais ce n'était que le début du printemps, et Wilhelmina était assez intelligente pour savoir que début du printemps ne voulait pas dire grosse chaleur. Elle avait donc pris un jean slim, un petit chemisier blanc et une veste dans les ton de marron légèrement serré à la taille qui savait mettre sa silhouette en valeur. Oui Wilhelmina voulait faire un minimum d'effort dans sa tenue vestimentaire aujourd'hui, car elle ne restait pas dans l'enceinte de l'école, elle avait donnait rendez vous, un peu plus tard dans la journée à une amie très chère pour la blonde afin qu'elles aillent toutes les deux faire un peu les boutiques.

En tout cas, la jeune fille s'était donc dirigée avec sa première tenue dans la salle de bain, pour l'enfiler, laissant la deuxième sur son lit pour plus tard et avait quitté les dortoirs toujours dans le moindre bruit possible. Passant par la case grande salle, elle attrapa seulement une bouteille d'eau, décidant de venir déjeuner un peu plus tard. De toute façon à cette heure ci, pas grand chose était prêt à part pour quelque lêve tôt déjà assis à leur table, mais rien de bien interessant pour la blonde, qui avait décidé depuis le début d'année d'attendre qu'il y ai un peu plus de monde pour se montrer pleinement. Surprenant quand on connaissait la fawlne ? Oui en effet, elle qui n'aimait pas le monde. Mais en y réfléchissant ce n'était pas surprenant car elle faisait ça afin de commencer sa journée en beauté en étant aux coté de son petit ami. Mais revenons un peu au présent. après avoir pris sa bouteille la jeune fille partit directement courir pendant environ une bonne heure et demi avant de revenir vers l'entrée et de s'étirer un peu. D'habitude, quand elle avait le temps, elle enfourchait souvent son balais pour faire quelque figure mais aujourd'hui elle n'avait pas le temps. Regardant l'heure sur sa montre, elle se dirigea à nouveau au cachots et pris sa deuxième tenue. Le dortoir s'était légèrement vidé mais des rideaux étaient encore fermé annonçant que d'autre dormait encore, autant dire que le silence était de mise.

Elle pris une douche et se changea. Enfilant quelque bijoux et attachant ses cheveux en queue, elle se dirigea vers la sortie du dortoir et enfila ses talons qu'après en être sortie, trouvant que la moindre des choses seraient de ne pas les faire claquer dans la chambre. Wilhelmina se fichait un peu du sommeil des autres en réalité, elle pensait surtout à elle. Elle aurait tué quiconque la réveillerait ainsi, et elle savait à quel points les serpentard pouvait être malin. Ce qui voulait dire qu'on aurait très bien pu lui rendre la pareil et elle n'avait pas spécialement envie de cela. En tout cas, elle avait rendez vous avec Etalyrae dans le hall à 11 heure 30, se qui lui donnait 1 heure pour profiter de son copain qui devait surement avoir déjà déjeuné. Mais par curiosité et pour ne pas le manquer elle se dirigea dans la grande salle. Elle n'avait pas fait mouche. Elle sortie alors de celle ci et se dirigea dans le seule endroit où elle était sur de le trouver, la bibliothque. Elle passa près de 45 minute avec lui, avant de l'embrasser pour le laisser ainsi. Elle partais quasiment toute la journée.

Avec rapidité, elle se dirigea dans le hall, Wilhelmina ne voulait pas être en retard, elle ne supportait pas cela. Elle arriva pile poil à 11 heure 30 au point de rendez vous et mis correctement un petit foulard pour ne pas avoir froid. Elle attendit avec impatience son amie, aujourd'hui, il était temps pour Wilhelmina de prendre un nouveau départ, et pour cela le printemps était une bonne période. Elle avait besoin de refaire sa garde robe, et qui de mieux que son amie pouvait la conseiller ? Personne, de plus ça lui permettait de passer un peu de temps avec elle, elle trouvait que ça faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pu se voir.

En obtenant le titre de préfète, Etalyrae avait vite compris les avantages qu'elle allait pouvoir gagner tout au long de cette année. Par contre, elle avait tout naturellement oublié dans son calcul le lot d'inconvénients qui allaient avec. Figurant en premier sur la liste, les rondes de préfets. Dès le début de l'année, on n'avait pas tarder à lui rappeler ce devoir et c'était bien un de ceux dont elle avait le plus hâte d'être libérer même si elle ne l'aurait avouer pour rien au monde. Se plaindre aurait été un signe de faiblesse et c'était bien la dernière impression qu'elle voulait laisser d'elle à ce château et à ses élèves. Elle les assurait toutes mais certaines étaient plus pénibles que d'autres, exemple celle de cette nuit où il avait fallût que non seulement, qu'elle se lève en plein milieu de la nuit mais qu'elle se tarte aussi la compagnie du préfet des Gryffondor. La poisse. Une nuit assez compliquée alors pour la jeune femme alors même qu'une journée passionnante l'attendait le lendemain. Pour optimiser ses chances d'être en pleine forme et de bonne humeur, arrivée dans son lit, Etalyrae décréta que ce serait grasse matinée.

Une seule fois seulement le sommeil de la jeune femme fût dérangé, une de ses camarades devait s'être levée assez tôt et malgré des efforts, était parvenue quand même à troubler Etalyrae durant son sommeil, sans doute au moment où il était le plus léger. Rien de grave en tout cas, la jeune femme s'était retournée, mis l'oreiller sur sa tête et était retournée dans les bras de Morphée aussitôt. Faut dire qu'ils étaient si confortable et que la jeune femme, elle, était si fatiguée... Elle ne se leva que bien plus tard dans la matinée, quand son teint ne risquait pas d'être trop affecté par le manque de son sommeil. Une bonne douche chaude termina de la réveiller et la mis d'aplomb pour la suite de la journée. Une fois habillée, la vipère traîna encore un peu dans son dortoir pour se maquiller légèrement, de toute façon elle reviendrait plus tard. Vu l'heure, elle partit prendre un petit déjeuner composé seulement d'un croissant, ce qui ne l'empêcha pas de traîner un peu dans la grande salle avec un bouquin de cours. Elle avait bien réfléchit depuis le début de l'année, certes ça ne correspondait pas à l'image qu'elle avait pu donné d'elle jusqu'ici mais ça restait dans la direction que son frère et elle avait voulût au début de l'année pour leur maison alors qu'on la voit ainsi, c'était bien pour donner un exemple convenable aux élèves de sa maison. D'ailleurs, certains premières années commençaient à prendre la direction qu'elle souhaitait.

La préfète avait un rendez-vous en fin de matinée, aussi elle prit soin de partir quelques minutes avant de la grande salle pour finir de se préparer dans son dortoir, elle y prit un chapeau et de fins gants en dentelle qu'elle enfila tout en prenant la direction du Hall. Le soleil commençait à pointer le bout de son nez mais dehors les températures restaient basses et la jeune femme, soucieuse de prendre soin de son corps, cherchait à préserver sa peau des caprices de la météo. Ses manières de demoiselle en agaçaient beaucoup et contrastaient avec les autres mais tant pis si elle allait en contre courant des autres élèves, au moins elle n'aurait pas les mains abîmées par le froid. Une femme qui prend soin d'elle est tout de même plus désirable qu'un vieux torchon tout fripé. Sur place, son amie l'attendait déjà. Ce n'était pas très étonnant de la part de Wilhelmina même si pour le coup, la préfète elle aussi était arrivée à l'heure, sans doute avaient-elles quelques secondes de différence à peine.

« Bonjour Wilhelmina. Tu vas bien ? J'étais impatiente que ce jour arrive, je te promets un excellent moment. »

Les beaux jours arrivés, on avait changé de saison et les nouvelles collections avaient fait leurs apparitions dans les boutiques. Il était temps pour les deux jeunes femmes de refaire leurs gardes-robes pour être plus à la mode que jamais. A Pré-au-Lard, il n'y avait pas des tonnes de boutiques mais il y en avait déjà et c'est par là qu'il fallait commencer et justement, c'était dans leur programme. Etalyrae avait aussi rangés dans son sac des magasines pour quand elles iraient se poser dans un coin, elles pourraient les feuilleter et passer leurs commandes, mine de rien il allait falloir commencer à regarder les robes de bal.

Wilhelmina aimait être à l'heure ou en avance, donc quand elle était arrivé, cela ne l'étonna pas vraiment de ne pas voir de suite son amie. Celle ci allait très vite arrivée elle en était certaine, car Etalyrae lui avait souvent montré qu'elle n'arrivait jamais en retard. Non, le seul truc qui pourrait peut être la faire arriver en retard serait son rôle de préfète. Wilhelmina avait été préfète pendant un moi, et elle savait comme cela pouvait être long de temps en temps, et si la nouvelle blonde avait croisé quelqu'un qui enfreignait le règlement, il était normal que celle ci fasse son travail. Et puis Wilhelmina n'était pas à ce point rancunière pour l'engueuler si celle ci avait un peu de retard, en réalité elle s'en fichait tant qu'on ne lui mettait pas de Lapin. En pensant à tout cela, une voix se fit entendre quelque seconde après qu'elle soit arrivée.

« Bonjour Wilhelmina. Tu vas bien ? J'étais impatiente que ce jour arrive, je te promets un excellent moment. »

Elle se retourna alors rapidement à cette voix pour tomber sur son amie qui était plus qu'à l'heure. Un léger sourire se posa sur les lèvres de la blonde qui remarqua que son amie encore s'était bien préparé pour cette sortit. Pas étonnant quand on savait ce qu'elle voulait faire plus tard, et de quelle famille elle faisait partit. Honnêtement ça ne choquait pas du tout la Serpentard de voir la Mcdermott habillé ainsi et puis ce n'était pas pour rien si elle avait fait appel à Etalyrae pour faire du shopping, qui de mieux qu'elle pourrait la conseiller ? Personne. En tout cas, Wilhelmina lança d'un geste vif ses cheveux en arrière, comme elle le faisait toujours quand ceux ci se mettait dans la figure et hocha un peu la tête à son amie avant de prendre la parole.

« Bonjour Etalyrae. Contente de voir que tu as pu venir. Je vais bien et toi ? »

Il était sur d'une chose, Wilhelmina se sentait de plus en plus proche de cette personne qu'elle avait quasiment ignorée pendant 6 ans. Mais les choses avaient changées et Wilhelmina en été heureuse. Elle fit un geste à la blonde de la suivre pour prendre directement le chemin de prés au lard, elle ne voulait pas trainer, après tout la journée allait être courte et chaque seconde au coté de la jeune fille était précieuse à la Serpentarde qui n'avait pas trop le temps de voir sa préfète. Wilhelmina sourit légèrement avant de commencer à marché à coté de sa camarade, se sentant presque horriblement habillé à coté de celle ci, mais ça encore c'était normal.

« Bonjour Etalyrae. Contente de voir que tu as pu venir. Je vais bien et toi ? »

La vipère offrit à son amie un sourire chaleureux, un de ceux qu'elle ne faisait jamais, ses habitudes se référaient généralement plus à de l'hypocrisie à vrai dire. Mais elle voulait changer un peu sa manière d'être avec certaines personnes et sa camarade comptait parmi l'une des privilégiés. Après s'être ignorées pendant six ans et s'être découvert des points communs seulement quelques mois auparavant, et même une amitié possible entre elles, Etalyrae jugeait que son amie méritait vraiment des sentiments qui viennent du cœur. Depuis qu'elles parlaient, la jeune femme avait toujours été sincère mais il y avait des limites dans son expression qu'elle n'avait pas encore dépassé, gardant son naturel de côté pour contrôler son image à la perfection même quand il ne le fallait pas. Être frigide – ou presque - avec tout le monde n'aidait pas à faire la différence parce que quelques sourires en plus pour quelques uns de ses camarades ne leur permettait pas tant que cela de sentir la différence dans la considération que leur portait la préfète. Wilhelmina n'était pas l'unique personne à avoir donner envie de changement à la jeune femme mais y avait en partie contribuer involontairement.

« Très bien ma foi. Je suis impatiente de voir ce que nous allons pouvoir trouver aujourd'hui pour nous mettre en valeur. » Déclara la jeune femme enthousiaste.

Sur des magasines que la Serpentard n'avait pas amené aujourd'hui, elle avait déjà fait quelques repérages sur les nouvelles collections n'ayant pas su lutter contre son impatience. D'un côté, Etalyrae s'en voulait de ne pas avoir attendu son amie, d'un autre elle se disait que le temps ne serait pas perdu comme ça puisqu'elle seraient capable de les diriger vers les articles qui valent le plus le coup en ce moment. Parce que même dans les toutes nouvelles collections il y a des choses à ne pas choisir à cause de certains critères qui changent chaque année ou presque. En réalité, leur changement se fait beaucoup plus rapidement, au moins deux fois par saison pencherait la jeune femme, et encore là elle était gentille. Il fallait vraiment aimer la mode pour suivre toutes ses actualités, heureusement que c'était son cas. Le domaine dans lequel excellait le plus la préfète, dommage que le programme scolaire ne lui laissait pas de place, sans doute ignorait-on encore la grande importance de l'art de savoir s'habiller, pourtant il y aurait un bon nombres d'élèves qui auraient besoin de quelques astuces pour se mettre un minimum en valeur même si pour la plupart, il n'y a pas grand chose à faire. Faut se le dire, la beauté est innée ou non, ensuite faut compenser avec mais on peut pas vraiment y changer quoique ce soit. Etalyrae se considère chanceuse de ce côté là, aucun besoin de passer sous la table de chirurgie esthétique.

« Dis, toi aussi tu as entendus les rumeurs concernant les élèves de notre maison ? Je trouve vraiment ingrat qu'on tente à ce point de nous humilier à ce point, il y a des manières de faire. Vraiment, je suis contente de ne plus être mêlée à ce petit monde. »

En vérité, même si elle n'y croyait pas un traître la mot, la préfète appréciait encore et toujours d'écouter les potins des uns et des autres. En revanche, c'était beaucoup moins bien d'entendre des critiques sur les élèves de sa maison, ce n'était pas tant les cibles en elle-même qui la gênait mais bien l'insigne qu'il portait et donc la maison qui se faisait rabaisser. A défaut d'être très instructifs, les rumeurs apprenaient sur qui l'attention était centrée en ce moment. Et là, c'était loin de lui convenir. Elle trouvait cela révoltant et trouvé très important d'en parler à quelqu'un, c'est-à-dire Wilhelmina pour cette occasion.

« Très bien ma foi. Je suis impatiente de voir ce que nous allons pouvoir trouver aujourd'hui pour nous mettre en valeur. »

L’enthousiasme de la jeune fille fit sourire Wilhelmina. Il n'était pas facile de la faire vraiment sourire en dehors de ça, étant donné qu Wilhelmina ne montrait que très peu ses émotions, mais elle ne pouvait pas resté de glace face à cela. Et puis, pour Wilhelmina, Etalyrae n'était pas n'importe qui, au contraire, elle l'a considérait comme une très grande amie. C'est fou ce que certaine personnes peuvent venir si importante en peu de temps. Wilhelmina ne s'était pas attendu à cela, préférant d'habitude ne pas s'attacher. Mais soit, elle ne pouvait le nier qu'elle appréciait énormément Etalyrae et la respectait réellement. Parfois elle venait à regretter d'avoir mis autant de temps à s'en rendre compte, mais la blonde préférait ne pas y penser, après tout avec des si on pouvait refaire le monde, et Wilhelmina savait que s'apitoyer sur son passé ne servait a rien. Maintenant les choses étaient différente et elle comptait en profiter à chaque seconde. Elle hocha donc la tête avec un sourire à son amie tout en prenant elle même la parole.

« Oui tu as raison, après tout j'ai vraiment tout à changer. Et c'est une très bonne occasion. »

Se mettre en valeur.. Wilhelmina n'avait jamais imaginé avant aujourd'hui qu'elle aurait pu envie de faire cela. De se changer un peu, de devenir plus coquette tout en restant naturelle. Il était sur d'une chose, Wilhelmina ne comptait pas totalement changer. Elle était ce qu'elle était et voulait rester naturelle. Tout ce qui était superficielle, comme le maquillage ou des vêtements trop tape à l'oeil, c'était pas pour elle, elle préférait rester dans la sobriété, mais changer quand même un peu. Wilhelmina avait pris conscience, depuis qu'elle était en couple, qu'elle pouvait plaire, et pas à cause de son quart de Vélane, non elle devait admettre qu'elle devait avoir un certain charme pour plaire à un garçon comme Faust et elle voulait continuer à lui plaire. La veille, la jeune femme avait regardé un peu ses vêtements en dehors de ses affaires scolaire, et elle avait failli mourir en voyant que tout était plus ou moins ample. C'était finit cette époque où elle se cachait derrière des épaisseurs, non Wilhelmina allait rentrer à l'université, dans le monde adulte et il fallait à tout prix qu'elle revoit sa garde robe.

Après avoir regardé un peu autour d'elle, elles avaient donc pris le chemin des magasins, espérant trouver leur bonheur. Elle ne doutait pas une seule seconde que son amie avait déjà fait quelque repérage, mais le mieux était encore de s'y rendre. Pres au lard, n'était pas l'endroit le mieux, mais elles trouveraient surement un peu de choses. Et puis, au pire des cas, elles recommenceraient cela cet été dans d'autre boutiques plus adaptées, enfin si Etalyrae voulait l'aider. alors qu'elle était sur le chemin, prête à faire du shopping, Wilhelmina entendit soudainement sa préfète, parler de leur maison. n sujet de discussion que la jeune blonde trouvait intéressant même si sa maison l'énervait au plus haut point en ce moment.

« Dis, toi aussi tu as entendus les rumeurs concernant les élèves de notre maison ? Je trouve vraiment ingrat qu'on tente à ce point de nous humilier à ce point, il y a des manières de faire. Vraiment, je suis contente de ne plus être mêlée à ce petit monde. »

Si elle entendait les rumeurs, Wilhelmina n'était pas sourde et puis plus ou moins observatrice pour être sans le vouloir mêlé à tout cela. Passé un temps une rumeur sur elle avait été lancé, enervant la jeune fille. Mais elle avait appris que la meilleur des méprise était d'ignorer tout cela. Et en ça, elle excellait. Elle haussa alors les épaules et soupira légèrement avant de répondre avec légèreté à Etalyrae.

« Oui malheureusement j'en ai entendu. Les autres élèves aiment bien prendre du monde pour cible alors que certains ne valent pas mieux. J'ai était sujette à certaine rumeurs et je trouve cela tellement enfantin, les gens n'ont rien d'autre à faire de leur journée apparemment. » Elle soupira une nouvelle fois, regardant devant elle avec détermination, mais elle repris la parole, se laissant juste le temps de reprendre son souffle. « Je pense que le plus important est d'ignorer tout cela. Nous savons ce que nous valont, et Serpentard nous sommes une maison d'ambition et d'intelligent. Ceux qui lance des rumeurs sur notre maison sont juste jaloux de se faire écraser par notre maison c'est tout. Malheureusement, nous avons encore certain malheureux qui n'ont rien a faire dans notre maison, mais que veut tu on est a l'abri de rien en matière d'idiot, ça ne fait pas de nous tous des idiots. Le mieux est de laisser parler, après tout on essaye de nous humilier, mais nous n'avons quasiment jamais aucun échec que se soit au buses ou aux aspics, je ne dirais pas pareil de certaines maison. »

Ce n'était pas particulièrement faux ce qu'elle disait. Ceux qui s'amusait à cracher sur les autres maison, n'allaient jamais vraiment loin dans leur études et c'est là qu'on voyait les vrai valeur de chacune des maison. Wilhelmina en était persuadée, ceux qui s'amusaient à lancer des rumeurs devait vraiment s'ennuyer pour lancer cela, et la jeune fille les plaignait plus qu'elle les détestait.

« Oui tu as raison, après tout j'ai vraiment tout à changer. Et c'est une très bonne occasion. »

Son amie parlait comme si sa garde-robe n'était composée que de vieux chiffons, ce qui ne pu qu'étonner Etalyrae qui trouvait au contraire que dans le château, Wilhelmina était l'une des filles qui savait le mieux s'habiller puisque la qualité de ses vêtement et son style s'approchait beaucoup du sien. Un signe de bon goût, et non, ce n'est pas seulement de la prétention. Cependant, la jeune femme ne fit pas de remarque, elle était bien placée pour savoir qu'au bout d'un moment, peu importe la toilette qu'on porte, on finit par en avoir marre. Dur de voir toujours les même couleurs et les même forme qu'en la saison qui arrive demande de la nouveauté. Mais que sa camarade se rassure, Etalyrae était la compagne idéale pour faire les magasins efficacement en ne gaspillant pas ses sous pour de grosses erreurs à fourrer tout au fond du placard pour que personne ne puisse voir la bêtise achetée qui ne vaut absolument pas le cas. Grâce à la préfète, son amie n'aurait aucun soucis et avec un peu de chance, si son copain était aussi soigneux et soucieux qu'elle le prétendait, alors il remarquerait le changement dans la garde-robe de la jeune femme. Les couleurs de cette saison était plus claire et avaient le don de donner plus de lumière sur le visage des jeunes femmes.

« Avec moi tu n'as rien à craindre, on va trouver de quoi être plus belles que jamais. Je suis certaine que tu vas a-do-rer faire les boutiques avec moi ! » Vanta t-elle avec un grand sourire complice.

Plus habituée à se balader entre les rayons avec une autre de ses camarades, Etalyrae trouvait un peu étrange de changer de son habitude, et à la fois c'était motivant d'aller vers quelque chose de nouveau. Non pas qu'elle commençait à se lasser de la compagnie de Lisbeth, loin de là, cette dernière suivait toujours ses conseils avec assiduité ce qui ne pouvait que lui plaire mais elle devait avouer qu'à l'origine, la jeune femme avait seulement cherché à imiter sa grande rivale Isis qui avait une acolyte pour tout ce qu'elle faisait et que le shopping à deux c'est plus cool. Cette dernière désormais partie ainsi que son petit toutou, Etalyrae n'avait plus besoin de jouer dans les formes mais elle s'était sincèrement attachée à Lisbeth, c'est pourquoi elle continuait de garder contact et de proposer régulièrement des sorties shopping. Pour des raisons personnelles, parce que c'était agréable et loin d'elle l'idée de se jouer de Wilhelmina. La préfète commençait à développer des relations sincères.

« Oui malheureusement j'en ai entendu. Les autres élèves aiment bien prendre du monde pour cible alors que certains ne valent pas mieux. J'ai était sujette à certaine rumeurs et je trouve cela tellement enfantin, les gens n'ont rien d'autre à faire de leur journée apparemment. Je pense que le plus important est d'ignorer tout cela. Nous savons ce que nous valont, et Serpentard nous sommes une maison d'ambition et d'intelligent. Ceux qui lance des rumeurs sur notre maison sont juste jaloux de se faire écraser par notre maison c'est tout. Malheureusement, nous avons encore certain malheureux qui n'ont rien a faire dans notre maison, mais que veut tu on est a l'abri de rien en matière d'idiot, ça ne fait pas de nous tous des idiots. Le mieux est de laisser parler, après tout on essaye de nous humilier, mais nous n'avons quasiment jamais aucun échec que se soit au buses ou aux aspics, je ne dirais pas pareil de certaines maison. »

Heureusement que les deux vipères marchaient côte à côte et non ne se tenaient face à face parce que le visage de la préfète, elle en était certaine, devait avoir affiché une horrible grimace. Dans ses jeunes années au château et même jusqu'à l'année précédente, la jeune femme faisait partie de ces commères, pour le simple plaisir de mettre du piment dans la vie de personne qu'elle ne pouvait se voir en tableau. Et en tête de liste, il y avait toujours son ennemie chez les rouges et or. Mais ce n'était pas la seule. Il y avait aussi parfois quelques camarades de maison. Elle avait joué, beaucoup, en sachant pertinemment que ses rumeurs n'avaient bien souvent aucune base. Elle s'en était beaucoup amusé, dans le but d'ennuyer des personnes, de se divertir. C'était son monde puisque les études n'étaient pas franchement sa passion depuis le début de sa scolarité, cette année était seulement une exception, dans le but de réussir ses ASPICS pour s'assurer une suite de parcours et correcte et ne pas devenir la risée de sa promotion. Il n'y avait aucun mal à jouer les mauvaises langues, encore fallait-il la jouer fine et ne pas sortir des histoires que même les plus idiots des élèves ne peuvent avaler. C'est vrai que la nouvelle génération est incompétente, Etalyrae manque à leur effectif, dommage qu'elle n'ait plus le temps et que son titre de préfète en prendrait un coup si elle s'égarait ainsi.

« Notre maison produit beaucoup des commères du château, je pense qu'on peut dire que nos camarades savent faire la part des choses contrairement à ce que l'on peu penser. » Essaya t-elle de se défendre discrètement.

Arrivée devant une première vitrine, Etalyrae s'arrêta pour regarder les articles mis en avant derrière. Un choix plutôt pas mal, qui convenait assez bien à ce qu'elle recherchait pour ce début de saison. Sans attendre l'avis de son amie, elle retourna près de la porte d'entrée qu'elle franchît, grand sourire aux lèvres, prête pour son activité favorite.

« Avec moi tu n'as rien à craindre, on va trouver de quoi être plus belles que jamais. Je suis certaine que tu vas a-do-rer faire les boutiques avec moi ! »

Ça, Wilhelmina n'en doutait pas une seule seconde. Elle voyait bien comment Etalyrae prenait soin d'elle, elle n'était pas aveugle, après tout elle était plutôt connu pour être observatrice. Donc elle savait particulièrement qu'elle n'aurait pas de soucis à se faire. Son amie allait beaucoup l'aider et contrairement à d'habitude, la jeune fille comptait accepter tous les conseils et toutes les critiques que le préfète pourrait lui faire afin d'en apprendre plus sur la mode. Bien-sûr, à la différence de sa compatriote, Wilhelmina voulait tout de même rester dans le simple, pas de franfeluche ou autre chose de ce genre, tout simplement parce qu'elle restait naturelle dans sa façon d'être, et qu'elle n'avait pas vraiment envie de ressembler à sa soeur ou à une poupée. Trop de vêtements différents des siens ne lui irait pas, et puis elle n'avait pas envie de devenir une autre personne. Mais changer pour rester quand même dans la sobriété, elle était sûr qu'Etalyrae serait de bon conseil. Elle lui sourit alors.

« Je n'en doutes pas, c'est bien pour cela que je fait appel à tes bon conseil et puis... Cela me permet de passer un peu de temps avec toi, car avec mon départ à l'université, j'ai peur qu'on ne puisse plus vraiment se voir ... »

Wilhelmina était resté en effet sur le fait que la jeune fille veuille finir par parcourir le monde et briller sur les estrades devant les cameras. Et bien quoi ? Elle ne connaissait pas Etalyrae par coeur et ne savait pas spécialement que la jeune fille avait peut être dans l'idée de changer de voie. Elle avait pas non plus cherché à savoir, honte à elle. En tout cas Wilhelmina n'avait pas vu que ses mots avait pu toucher sa camarade. Il faut dire que question tact, la jeune fille en avait aucun, et avait plutôt tendance à dire ce qu'elle pensait quitte à blesser. Sans le vouloir le plus souvent, mais c'était comme ça. Elle était franche et n'aimait pas le mensonge, ceux qui la connaissait le savait et faisait attention, le plus souvent, de ne pas lui demander son avis, dans l'espoir de ne pas être blessé par ce qu'elle pourrait dire en toute inconscience.

« Notre maison produit beaucoup des commères du château, je pense qu'on peut dire que nos camarades savent faire la part des choses contrairement à ce que l'on peu penser. »

Wilhelmina était intelligente, et se rendait rapidement compte de l'erreur qu'elle faisait en disant des choses trop franche. Mais pas là, car son amie avait su se la jouer subtile, ou alors elle n'avait pas cherché à en savoir plus. Quoi qu'il en soit, pour Wilhelmina, Etalyrae avait raison. Leur maison comptait certainement en son sein autant de commères que dans chacune des maisons, mais la maison serpentard avait en elle des rusés et malins, qui savait particulièrement bien cacher leur méfaits, à part quelques uns, mais on ne pouvait pas être parfait. Elle sourit donc à la jeune femme et la regarda par la suite rentrer dans la boutique. Apparemment celle ci lui plaisait plutôt pas mal, et bien c'était partie. Wilhelmina suivit de prêt son amie et rentra aussi dans la boutique. Soudain elle ne se sentit pas spécialement à l'aise, mais elle garda son visage froid pour ne pas le montrer. Elle arpenta les articles, avant de prendre la parole.

« Hum... Par quoi commençons nous ? »

« Je n'en doutes pas, c'est bien pour cela que je fait appel à tes bon conseil et puis... Cela me permet de passer un peu de temps avec toi, car avec mon départ à l'université, j'ai peur qu'on ne puisse plus vraiment se voir ... » 

Et prends ça dans ta face Etalyae ! Et bien, quelle manière de commencer joyeusement cette virée shopping. Certes, les deux jeunes femmes n'étaient pas officiellement les deux meilleures amies du monde mais à l'heure actuelle, Wilhelmina était l'amie la plus présente et la plus proche – tout simplement – de la préfète. Leurs points communs n'étaient pas divers et nombreux, il n'y avait qu'à regarder l'avenir professionnel que toutes deux se réservaient mais tout de même. Sans aucune surprise, Wilhelmina avait vaguement évoqué deux cursus pour l'année prochaine, ça collait parfaitement à son caractère et fausse blonde n'avait aucun problème contre ça, au contraire elle souhaitait que sa bonne amie fasse ce qui lui plaise pour pouvoir bénéficier par la suite d'un métier qui lui aille le mieux possible et non pas qu'elle souffle chaque matin en se levant pour y aller. Mais les études n'empêchent pas de continuer à travailler ses relations sociales, non ? Sinon tous les étudiants passeraient par la fenêtre avant la fin de leurs études, pétant un boulon tellement c'est une vie d'isolé. A quelque chose près, parce que aller en cours, voir du monde mais ne pas les approcher, c'est carrément un moyen de devenir dépressif avant de devenir sénile. Wilhelmina, elle, a un copain, certes, c'est pas du total isolement mais elle va pas passer tout son temps libre avec lui quand même ? Son école de mannequinat est à Londres, elles auront même pas de longs trajets à faire pour se voir...

« On sera dans la même ville quand même ! Et puis changer les idées, de temps en temps, c'est cool. Vivre cours c'est bien pour tes notes mais à un moment ton cerveau va explosé ! Et si il y a des soirées et que tu dois choisir tes fringues, on peut toujours y aller ensemble... »

La jeune femme tenta de ne pas se montrer déçue, comme si elle proposait une idée à tout hasard sans vraiment attendre de réponse particulière. Il lui semblait avoir trouver en sa camarade, une personne qui puisse la comprendre sans la juger. Certes, elles ne pouvaient peut-être pas tout se dire parce qu'elles n'était pas parfaitement identique, et ce, en beaucoup de choses mais c'était une personne qui avait été présente à un moment important pour la jeune femme et elle ne voulait pas la perdre maintenant, pas quand elle essayait plus sérieusement de s'entourer, comprenant enfin cette nécessité. C'est vrai qu'elle comprenait les choses un peu tard mais avant, avait-elle trouvé quelqu'un à qui parler de ses aventures amoureuses ? C'était un hasard total de s'être retrouvé à parler avec Wilhelmina de son histoire passée avec Ryan. A un moment, elle avait sincèrement eut des sentiments, même si la préfète ne le disait pas, elle savait qu'à ce moment, elle avait eu besoin d'elle et sa camarade avait été là, elle lui en serait toujours reconnaissante. C'était qu'un hasard mais il était bien tombé celui-là. Wilhelmina aurait pu poursuivre dans son élan, continuer ses activités, mais il n'en avait rien été. Etalyrae pourrait presque croire à un signe du destin parce qu'avant ce jour, elles ne s'étaient pas échanger plus que de simples formalités alors pourquoi être rester auprès d'elle ?

« Hum... Par quoi commençons nous ? »

Tout et n'importe quoi, à quoi bon avoir de règles précises. Il suffit de se lancer n'importe où. Du moins, c'est l'attitude que la jeune femme adopte la plupart du temps parce que de toute façon, elle sait qu'elle ira partout alors à quoi bon chercher pendant des heures ce par quoi elle pourrait bien commencer. Cependant, elle avait la sensation de devoir avoir un choix bien précis en tête puisque son amie lui avait posé une question et qu'elles étaient si pour bavarder ensemble mais également pour dispenser quelques conseils. Ce ne devait pas être si compliqué, la jeune femme avait besoin de jupes et dans un rayon, elle en voyait une qui se démarquait naturellement des autres. Le voilà leur point de départ, la jupe un incontournable de la féminité et de la belle saison. Sans plus attendre, la fausse blonde pris cette direction, en prenant au passage cette jolie jupe qu'elle sortit de l'ombre pour la montrer à son amie.

« Par les jupes. Tu ne trouves pas que celle-ci est très jolie ? Avec de si belles jambes, elle ne peut que te les mettre en valeur. »

C'est vrai, la silhouette de Wilhelmina n'avait rien à envier à celles des mannequins, elle était toujours mince. Un pas grand appétit ou des règles strictes, peu importe l'effet était là. Son amie, ainsi faîtes, ne devrait pas avoir de mal à trouver beaucoup de vêtements lui allant comme un gant.

« On sera dans la même ville quand même ! Et puis changer les idées, de temps en temps, c'est cool. Vivre cours c'est bien pour tes notes mais à un moment ton cerveau va explosé ! Et si il y a des soirées et que tu dois choisir tes fringues, on peut toujours y aller ensemble... »

Wilhelmina n'avait absolument pas cherché à ce que sa phrase soit prise comme un reproche ou une manière comme ça. Au contraire, elle avait toujours soutenu son amie pour ce qu'elle devait venir, même si celle ci devait partir, voir quitter le pays. ça aurait été un petit quelque chose pour Wilhelmina qui détestait les au revoir généralement, mais pour le bonheur de son entourage, elle savait faire des sacrifices. En tout cas, là elle avait surtout dit ça vis à vis d'elle, car elle le savait même si elle aurait un peu de temps libre, se serait vraiment minime, vu que deux cursus risquait de luii prendre un temps fou, plus l'association des Alphas. En tout cas, la phrase de son amie le fit légèrement réalisé que sa phrase avait peut être été blessante et elle s'en sentit soudainement coupable se mordillant la lèvre gênée.

« Je ne disais pas qu'on ne se verra plus, je compte quand même te voir, tu fais partit des personnes avec qui je suis le mieux, alors je ne comptais pas te rayer de ma vie. Juste que comparé à cette année, où il me suffisait de me tourner pour regarder en direction de ton lit, on se verra moins. Et ma chère Etalyrae, si j'ai une soirée où je dois absolument faire les boutiques pour acheter des fringues, j'espère que toi aussi tu fera de même, car tu seras très certainement invitée. »

Et bien oui, Wilhelmina n'était pas très soirée et très peu sociable. Donc il était certain que si une amie pouvait être avec elle, elle se sentirai bien plus à l'aise et Etalyrae n'était pas n'importe qu'elle amie. C'était assez difficile à croire quand on connaissait les jeunes filles. Beaucoup seraient encore surpris de les croiser ensemble à cette instant précis devant cette boutiques quand on savait qu'avant l'année dernière, elle ne se parlait pas. Mais le hasard avait bien fait les choses car depuis Wilhelmina avait trouvé une personne en qui elle sentait qu'elle pouvait avoir confiance. enfin bref, les deux jeunes filles avaient fini par commencer leur shopping, toute deux au rayons femmes ce qui était un peu normal. Alors que Wilhelmina ne se sentait pas vraiment à sa place encore pour le moment, elle demanda à Etalyrae par où elle voulait commencer. Chose que la blonde ne mit pas longtemps à répondre vu qu'elle débarqua avec une jupe dans sa main.

Wilhelmina regarda la jupe que son amie lui montrait, et elle sourit légèrement avant de poser son regard sur ses jambes fines et musclé, grâce à beaucoup de sport. Elle hocha alors la tête, bien qu'elle savait que se serait difficile pour elle dans les débuts de s'accepter, n'aimant pas spécialement son corps et n'ayant aucune confiance en elle. Elle releva alors le regard et attrapa la jupes que lui tendait la blonde avant poser un autre regard sur les rayons.

« Très bien, voyons ce que nous avons d'autre. et nous passerons alors à la partie que j'aime le moins. » Elle grimaça un peu avant de sortir une autre jupe, et la montrer à son amie.

« Je ne disais pas qu'on ne se verra plus, je compte quand même te voir, tu fais partit des personnes avec qui je suis le mieux, alors je ne comptais pas te rayer de ma vie. Juste que comparé à cette année, où il me suffisait de me tourner pour regarder en direction de ton lit, on se verra moins. Et ma chère Etalyrae, si j'ai une soirée où je dois absolument faire les boutiques pour acheter des fringues, j'espère que toi aussi tu fera de même, car tu seras très certainement invitée. »

Ca pouvait ne pas paraître grand chose mais au yeux de la jeune femme, ses paroles étaient plus que très réconfortantes, au plus profond d'elle-même, elle se sentait soulagée. Ce n'était pas rien pour elle qui s'attachait que très rarement aux gens, pensant pendant longtemps que ce serait une perte de temps et laisser des portes d'entrées aux gens pour la trahir. Mais elle avait finit par devenir envieuse. Non, ce n'était pas les dires de son ennemie jurée qui lui avait fait changé d'avis, certes la Gryffondor avait été celle qui lui avait rabâché le plus l'importance des proches mais ce n'était pas ce qui avait fait d'elle un modèle pour Etalyrae. Au contraire, l'entourage de cette peste d'australienne ne lui avait jamais fait envie, ce n'est pas des personnes sérieuses, ni cultivées, pas très bien élevées non plus. C'est peut-être important pour eux de s'amuser mais il faut faire la part des choses, il est vrai qu'elle n'est pas mieux placé qu'eux pour le faire, cependant la vipère continue de penser qu'il faut quand même mieux ne pas savoir et être du sien que du leur. Au moins, elle ne risque pas de passer à côté de son avenir, c'est déjà un bon point de gagner. Il n'est peut-être pas digne de leurs ambitions à eux, mais elle évoluera dans un monde qui lui ressemblera, dans lequel elle se sentira bien, qu'elle maîtrisera. Non, elle n'a rien à leur envier et ne doit pas être reconnaissante vers eux. C'est les gens vers lesquels elle se rapproche qui sont à l'origine de ce changement en elle, et elle préfère mille fois remercier Wilhelmina que les minables chatons.

« Je suis toujours partante pour ces trucs-là et on ne débarrasse pas si facilement de moi. » Plaisanta t-elle plus confiante quant à l'avenir. « Passer Poudlard, nous allons avoir beaucoup plus de liberté et accès à des meilleures fêtes. C'est bien mignons des bals mais à force c'est lassant puis c'est trop restreint, nous sommes des jeunes qui avons besoin d'autres choses. »

C'était un autre moment important de leurs vies qui s'annonçaient et comment ne pas être impatiente. L'aventure de Poudlard avait été magique à une époque, c'était une toute nouvelle expérience mais sept ans passés là-bas, le regard porté sur l'école n'était plus le même. Et ce n'était pas simplement histoire d'avoir hérité d'une directrice vieille comme le monde et incapable de passer la succession, c'est juste que connaître tous les recoins, vivre la même routine est devenu plus que lassant. Le rôle de préfète, Etalyrae l'avait vu non seulement comme une récompense mais aussi comme un moyen de rendre le quotidien un peu moins morne. Ouais, elle avait eu accès à des salles où elle n'avait pu mettre les pieds avant, oui elle avait eu le pouvoir de sanctionner mais elle avait du faire des rondes en compagnie de gens sans cervelles et elle ne pensait pas seulement aux Gryffondors, chez les aiglons on l'avait aussi déçu, en dehors de son frère les meilleurs coéquipiers avaient été les blaireaux. Ils étaient pas très vifs mais au moins ils se taisaient et bien que jeune, le mec était quand même pas mal dans son genre, quand elle s'ennuyait, lui jeter des regards à la dérobée avait été un divertissement sympathique, à un certain niveau. Non, vraiment, elle avait vraiment tout vécu et tout vu à Poudlard, il ne lui restait plus qu'à s'envoler pour autre chose.

« Très bien, voyons ce que nous avons d'autre. et nous passerons alors à la partie que j'aime le moins.»

Etalyrae avait un don incontestable, non seulement elle savait bien s'habiller et en plus elle obtenait d'aussi bons résultats avec les autres. Pour l'instant c'est vrai que son amie n'avait pas encore essayé la jupe mais son choix avait eu l'air de lui plaire, Wilhelmina avait même saisit l'article et comptait se le porter elle-même, ce qui était un signe d'acceptation. Positif, donc. Et après un passage dans les cabines, elle en ressortirait encore plus charmée. Etalyrae était impatiente d'entendre son amie la félicitait, la remercier et dire être très contente. Bien sûr, puisque son amie disait ne pas être très douée, elle comptait également la laissait se débrouiller seule pour pouvoir ensuite lui montrer qu'elle se sous-estime. Ce qui laisserait au passage plus de temps à la préfère pour chercher des choses pour elle car elle ne comptait pas non plus se négliger, c'était mal la connaître, surtout quand on la met dans un magasin. Et non, on ne peut pas dire qu'elle est égoïste en pensant à elle-même dans ce genre d'endroit, chacun peut se débrouiller puis si Wilhemina est là, c'est sûr qu'elle la consultera souvent. Et que si jamais aide il y a besoin, elle se montrera présente. C'est ça les amies non ? Elle a certes pas une très bonne définition de la chose mais jusque là, elle ne fait pas erreur jusqu'à preuve du contraire.

« J'aime bien aussi, elle a une forme originale qui selon moi peut faire un très bon effet. Comme tout le contraire. Mais avec ta chance, tu feras fureur avec alors je te conseille de l'essayer elle aussi. » Recommanda t-elle enthousiaste tout en saisissant une autre jupe dans les rayons. « Dis-moi, quel est le problème avec les essayages ? C'est ça la partie que tu aimes le moins ? C'est essentiel quand tu fais du shopping. »

Ce n'était pas un reproche, loin de là, toujours dans l'optique de faire des efforts, Etalyrae s'intéressait à son amie. En même temps qu'au fringues, certes mais elles étaient là aussi pour ça. La fausse blonde reposa l'article qu'elle tenait dans les mains et en pris un autre pour l'observer sous toutes les coutures. Il faut faire attention à tous les détails, même avant d'essayer, pour ne pas procéder à l'étape suivante si on peut l'éviter. Une vraie femme sait deviner si un vêtement lui ira ou non sans avoir besoin de passer par la cabine d'essayage.