Les nuages au-dessus de Poudlard s'étaient pour la première fois depuis des jours, éclaircis. L'heure bien matinale ne pouvait certes pas permettre aux élèves de crier trop vite mais si il y avait enfin une petite possibilité de prendre un grand bol d'air frais dehors, Etalyrae saisissait sa chance sans se faire prier. Levée de bonne heure comme tous les autres matins, elle enfila des collants noirs, une jupe verte et un pull léger de couleur gris avant de recouvrir le tout avec sa cape de sorcier. Cette année, aucun de ses professeurs ne pouvaient lui reprocher d'être en retard en cours, voir carrément absente puisqu'elle était toujours très à l'heure et pour cause, l'atmosphère dans sa salle commune lui paraissait asphyxiante. La jeune femme avait beaucoup de mal à rester tranquille à l'intérieur des cachots, la non-coopération des serpents pour la stratégie qu'elle avait mise en place avec son jumeau pendant l'été l'exaspérait et ne lui donner plus aucun goût à rien quand elle se trouvait en leur compagnie. Pourtant, l'année avait plutôt bien commencer. Jesse n'était pas le préfet le plus aimé de l'histoire des préfets de l'école mais il parvenait plus ou moins à se faire respecter et ensemble, le frère et la sœur avait fait du bon boulot. Il y avait eu des disputes, comme à chaque fois où ils se côtoyaient plus que nécessaire et Etalyrae s'était parfois retrouvée à espérer avoir un autre garçon à ces côtés, un beau garçon compréhensif avec qui elle aurait fait la plus belle paire de l'école à défaut d'être la plus efficace. Jesse avait fini par déserter l'école et c'est bien un ami de la jeune femme qui avait repris le rôle. Sur son appui en plus, mais en remerciement il faisait des magouilles dans son dos et ça, elle avait dû mal à le supporter.

De plus en plus exclue au sein de sa propre maison, Etalyrae en voulait principalement à son ami préfet, Asling, qu'elle commençait à considérer de moins en moins. Si il la faisait échouer à l'entrée de plusieurs écoles de ses rêves l'année prochaine, la jeune femme s'était faîte la promesse de lui faire regretter très cher son affront. En attendant de voir ce que donnerait le résultat, la vipère ne restait pas en reste non plus, il ne fallait pas croire. Seulement, son influence étant moindre, elle n'avait aucun mal à être discrète et pour une fois, cette situation lui convenait à merveille. Enfin, ce n'était pas pour cette raison qu'elle avait décidé de faire quelques pas dehors quand elle avait compris que la pluie les avait laissé tranquille pour l'instant. Après un petit-déjeuner léger, comme à son habitude, pour maintenir sa ligne disait-elle, elle fit demi-tour pour aller chercher dans son dortoir une serviette du même ton que son pull. En tirant l'épaisse valise sous son lit, une de ses camarades avait bougé dans son sommeil mais heureusement, ne s'était pas réveillée. Mis à part Wilhelmina, elle n'avait pas d'affection particulière pour ses camarades de classe, elles étaient toutes un peu les même et ce n'était pas le genre de personne à qui on pouvait faire confiance. Parler des derniers potins, pourquoi pas, mais leur relation ne s'étendrait jamais plus loin que des commérages. D'ailleurs, elles étaient presque toutes en train de boire les paroles de leur préfet simplement parce que c'est un beau mec. Il a le physique mais pas le cerveau, c'est quand même dommage de devoir oublier un mauvais point pour en valoriser un autre, à la limite un tel gâchis est bon pour la petite cinquième qu'il se tape depuis l'été...

Dehors, la verdure est encore bien mouillée, il y a beaucoup d'humidité dans l'air. Etalyrae n'aime habituellement pas sortir dans ses conditions mais c'est toujours mieux que tourner sans cesse dans son lit sans pouvoir retrouver le sommeil et puis prendre l'air frais après avoir passé plusieurs jours confinés entre les murs du château à cause des averses, cela faisait le plus grand bien. La jeune femme se surprit même à avoir une drôle d'idée. Quiconque aurait ou trouver bizarre que la préfète des verts et argents se déchaussent dehors pour pouvoir sentir la fraîcheur de l'herbe sous la plante de ses pieds. Et pourtant, c'était bien ce qu'elle était en train de faire. Instinctivement, ses pas la menèrent au lac. La salle commune de sa maison se trouvait juste en dessous, le fait d'avoir passer presque sept ans à dormir en dessous expliquait peut-être qu'elle se sente mieux dans les parages. C'était comme une suite de son foyer, une extension que ni Asling, ni les autres n'avaient encore contaminés. Elle regarda l'eau sombre que rien ni personne ne semblait pouvoir troubler. Fascinée mais néanmoins pas inconsciente, la jeune femme garda des distances et déplia la serviette qu'elle avait emporté. Elle déposa ses ballerines au bord et pris place dessus. Pour compléter ce moment de calme, un livre de potions dans son sac devint sa lecture. Au calme, l'air pur exerçait le plus grand bien sur son corps et son esprit.

Concentrée dans sa lecture, Etalyrae ne ressentait pas la morsure du froid sur sa peau pourtant les températures avaient chutés ces jours-ci avec la pluie. C'était un tel changement avec une majeure partie des salles du château. Pas toutes, les cachots, où se trouvait la salle commune des Serpentard, se trouvaient tout naturellement à l'étage le plus inférieur qui soit dans l'établissement, autrement dit, même si il y avait le feu de la cheminée dans leur cocon douillet, l'air ambiant restait en dessous de celui que l'on pouvait trouver chez les Poufsouffle par exemple et les salles de classe aussi. Ainsi habituée, la jeune femme n'était pas le moins du monde dérangée, en plus, après avoir passé des jours enfermés, elle ne pouvait qu'apprécier cette démonstration de l'air pur. Il semblait emplir ses poumons et tout son corps ensuite d'une nouvelle énergie. Quant aux rares parties dénudées de son corps, elles sortaient totalement de leur torpeur grâce à la brise légère. Etalyrae avait beau attaché beaucoup d'importance aux apparences pour bien paraître en société, elle était réellement une personne plus tournée vers la solitude. Tout ce qui se passait quand elle avait du monde autour était généralisé modélisé pour qu'elle puisse atteindre un quelconque objectif mais sa vraie nature se révélait souvent quand elle était toute seule. Au fond, c'était une personne calme, du moins elle en avait besoin pour ne pas oublier ce qu'elle désirait vraiment tout au fond de son cœur.

Salut. Je ne te déranges pas?

A croire que le monde entier voulait se liguer contre elle. Ses camarades étaient quasiment tous devenus des insectes à ses yeux, les intempéries l'avait fait se sentir comprimée entre les murs du château et maintenant on venait la déranger alors qu'elle était en pleine recherche de calme et de tranquillité. En premier lieu, la préfète pensa à une connaissance, bonne ou mauvaise, qui venait l'accoster par hasard mais non, même pas. En face, un garçon de Serdaigle d'après l'insigne sur sa robe mais il n'était pas de sa promotion, ou sinon elle connaissait vraiment mal ses camarades de classe. A la rigueur, qu'il soit déjà debout à cette heure n'était pas aussi surprenant que sa présence à elle, après tout lui résidait chez les bleus et bronze mais qu'il est eu également l'idée de se ballader dehors avec ce temps, c'était un peu moins logique. Avait-il des besoins aussi spéciaux qu'elle ? Tout le monde avait le droit de ne pas supporter de rester enfermer pendant plusieurs jours d'affilés... Quoiqu'il en soit, la jeune femme n'avait absolument aucune raison pour envoyer balader le jeune homme. Il n'avait enfreint aucun règlement et ne l'avait pas agressé, même si elle n'était pas forcément heureuse de s'être faîtes dérangée, le Serdaigle n'avait pas commis de fautes. Elle ne pouvait même pas enlever le moindre petit point à sa maison, ce ne serait pas justifiable, pourtant merlin sait à quel point les Serpentard auraient besoin d'un petit coup de pouce du genre pour ne pas arriver à la quatrième place de la coupe cette année.

« Bonjour. » Salua t-elle avec un sourire pas très sincère mais qui devait passer crème quand même. « Non, pas du tout. Puis-je faire quelque chose pour t'aider ? »

A bien y réfléchir, les deux jeunes gens ne se connaissaient pas, n'étaient pas dans la même classe et n'avaient pas d'activités communes, pas à la connaissance d'Etalyrae en tout cas, donc la seule raison pour qu'il soit venu vers elle, c'était parce qu'il avait quelque chose à lui demander, non ? Logiquement, ce devrait être pour quelque chose dans le genre. En tant que préfète, même si elle était plutôt référante des Serpentard, elle se devait de répondre au mieux aux élèves qui lui posaient une question, peu importe leur année ou maison, sans faire de distinction entre eux. Du coup, elle devait se montrer disponible et abandonner pour quelques minutes sa lecture. Certes, elle était occupée mais ce n'était pas quelque chose qui ne lui permettait pas de s'arrêter, autrement dit elle n'avait aucune raison de ne pas répondre et d'ignorer le garçon si elle ne voulait pas lui répondre. Comme elle ne voulait donner l'occasion à personne de remettre en question son statut au sein de sa maison et même de l'école, elle allait jouer jusqu'au bout son rôle, comme elle le faisait depuis le début de l'année. On lui avait donné une chance de se rattraper et d'ajouter de sacrés points positifs à son parcours scolaire, elle n'allait tout de même pas gâcher cette opportunité aucune dont tout le monde ne peut pas forcément profiter.

Au fond, Etalyrae savait qu'elle ne devrait pas être injuste et se comporter de manière désagréable envers son camarade, après tout combien de personnes depuis le début de l'année étaient venus vers elle pour demander quelque chose ou même pour faire simplement la causette ? Pas grand monde. Comme d'habitude, la jeune femme s'était entourée de deux trois filles qui pourraient lui être utile, presque les même marionnettes depuis sa première à rentrée puis d'autres personnes qu'elle appréciait plus sincérement. C'était son choix, elle ne voulait pas avoir trop de personnes utiles dans les parages, n'empêche ce n'est pas pour autant qu'elle n'avait jamais voulût pouvoir exercer de son mieux son titre de préfète. Parler aux élèves inutiles lui paraissait depuis toujours comme une perte de temps, voilà pourquoi elle abrégait tout le temps ces discussions là mais depuis son dernier anniversaire et l'annonce de sa dénomination, la vipère s'était préparée psychologiquement à ce changement d'habitude nécessaire pour honorer le titre qu'on lui confiait même si cela ne pouvait être que pour un an. Tant d'efforts pour pas grand chose... Au moins aujourd'hui ils allaient payer.

Bien. Oui, tu peux faire quelque chose pour moi. J'ai une question qui me taraude et que j'aimerais poser à un préfet et tu es la première que j'ai croisé. Bon, voilà, je ne sais pas en quelle année tu es mais j'aimerais savoir comment ça se passe pour les ASPICS. C'est pareil que pour les BUSES ou non?

Le garçon venait dehors pour lui demander ce renseignement là ? Les Serdaigles n'étaient-ils pas réputés pour avoir un cerveau et surtout, savoir s'en servir correctement ? Parce que si la question lui pesait tant que ça et qu'il n'arrivait pas à mettre la main sur un préfet, il aurait très simplement pu aller demander à un professeur. A moins que cette interogation l'ennuie tellement au point de le réveiller de si bonne heure aussi brusquement, il devait se la poser depuis un moment et Etalyrae avait un peu de mal à comprendre comment avait-il fait son compte pour ne pas croiser d'autres préfets avant elle parce qu'il fallait aller chercher loin pour aller dehors les trouver et il avait eu de la chance que la verte et argent y soit à cette heure-ci. C'était un peu bizarre mais était-il vraiment nécessaire de relever ? La réponse qu'il cherchait avait dans le fond un sens positif puisque le garçon se renseignait sur les examens, la jeune femme n'avait rien dans ses manches pour justifer un comportement méprisable alors autant pouvait-il lui paraître pas très clair, autant elle ne pouvait pas l'ignorer et répondre même si l'idée la tentait bien, ne pas en connaître un minimum sur les préfets, au moins pour elle qui avait des tas de rumeurs qui couraient dans son dos. Il allait vraiment en cours ou bien il vivait exclu dans un coin retiré de sa salle commune ?

« Je suis en dernière année, heureusement sinon il y a des questions auxquelles je n'aurais pu répondre. Enfin, ça dépend surtout de ce que tu veux savoir précisemment parce que je dois t'avouer que tu es encore vague là. Tu veux savoir le déroulement des épreuves ? Ou alors comment se passent les choix d'options ? »

Etalyrae n'était pas très douée pour donner un âge aux gens mais pour les possibilités de questions que le jeune homme se posait, elle lui donnait quelque chose dans les quinze ans, un cinquième année qui serait un peu stressé à l'approche des examens de fin d'année et qui commençait déjà à réfléchir à ce qu'il pourrait prendre comme matières dès l'année suivante. Ce qui ne justifiait pas tout non plus, parce que des examens c'est des examens, il y pas dix milles façons de les passer alors il n'a qu'a attendre les BUSEs et puis il saura, ou alors il demande d'abord pour les BUSEs avant de penser aux examens supérieurs. La logique des gens est incompréhensible, voilà pourquoi Etalyrae ne pouvait pas les comprendre.

Qu'on vienne lui poser une question, peut importe sur quoi cette dernière se portait, restait un fait extrêmement rare. Etalyrae excluait la possibilité que ce soit son apparence qui repousse ainsi les élèves, elle était loin d'avoir une silhouette à donner la gerbe à quiconque croiserait son chemin. Selon elle, c'était plus une question de réputation, avec ou sans rumeurs en supplément. Même son frère, à un moment, avait eu un peu plus de succès pour ce genre de petits services. A peine mais c'était déjà bien assez pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas la plus appréciée des préfètes. Pas la plus respectée non plus et c'est ce fait qui la dérangeait le plus. Que l'on n'aime quelqu'un ou pas, si elle a un important statut n'est-on pas censé se la fermer ? Il semblerait que si, c'est ce que tout le monde fait avec les professeurs et pourtant, ils sont loin de tous faire l'unanimité auprès des élèves. Même si il n'avait pas l'air bien fin, le garçon qui était venu l'accoster de bonne heure ce matin avait quelque chose d'appréciable, il brisait la routine et bien au fond d'elle-même, la vipère en était reconnaissante mais ne comptait ni l'avouer ni le montrer d'une quelconque manière.

Eh bien, j'ai déjà passé les BUSES l'année dernière, je suis en 6 année et j'ai même déjà 17 ans depuis Janvier. Et je voulais savoir si les ASPICS se passaient pareil. Donc ce serait plus le déroulement des épreuves qui m'intéresse.

Allez savoir lequel des deux étaient le plus idiot. La petite voix dans la tête de la jeune femme lui susurrait pour la rassurer que c'était bel et bien le garçon, après tout comment aurait-elle pu deviner qu'il était plus vieux qu'elle ne l'aurait cru. Il était assez petit de taille, peut-être que c'était normal mais voilà comment la vipère le voyait et voilà comment cela avait influencer son avis. Après, c'est vrai qu'à l'écouter, il y avait quelques indices qui aurait pu lui éviter de faire ce type d'erreur. Avec un peu de chance, il n'avait pas compris l'erreur de jugement de la jeune femme, ne lui en toucherait donc aucun mot et n'aurait pas à se justifier et encore moins à s'excuser, ce qui lui laissait alors tout le loisir, pour se faire plaisir, de considérer qu'elle n'est pas vraiment fautive de sa bêtise, qu'on l'a poussé à la faire dans ce sens-là. Que ce soit vrai ou faux, tant que ce débat se déroulait dans sa tête, elle était tout à fait libre de se donner raison sans que cela ne gêne personne.

« Je ne peux te répondre que ce tous les autres professeurs racontent parce qu'après tout, si je suis encore dans cette école, c'est que je n'ai pas encore passé mes ASPICS non plus. En revanche, on nous en parle, surtout pour nous harceler et nous influencer à passer le restant de l'année le nez dans les bouquins mais les professeurs laissent entendre que le déroulement est le même que pour les BUSES. Les épreuves ne se succéderont pas toutes aussi vite par contre. En cinquième années, même si il y avait des options, vous aviez majoritairement tous le même emploi du temps et donc les épreuves se déroulaient pour vous quasiment toutes les unes après les autres. Mais depuis la sixième année, les emplois du temps de chacun sont très personnalisés, aussi suivant les matières que tu as choisies tu peux très bien te retrouver entre assez de temps entre deux épreuves pour réviser et te détendre un peu. »

La préfète avait la désagréable impression d'être inutile, ce qui n'était pas forcément faux... En même temps, il fallait aussi voir la question que le garçon lui avait posé, que pouvait-elle bien lui raconter de plus que ce que les professeurs racontaient tous quand on leur posait la question. Si il s'attendait à découvrir de nouvelles choses, il allait être déçu et c'était logique parce que si la jeune femme arborait encore les couleurs de sa maison, c'est qu'elle n'était pas forcément plus avancée que lui, elle n'avait pas non plus encore passées les épreuves. Si c'était le cas, elle ne serait déjà plus là, examens en poche ou non. Les élèves ne disposaient pas non plus de multiples chances pour avoir leurs ASPICS, en général c'est soit tu l'as, soit non et puis point barre. Sachant parfaitement qu'on pouvait rarement avoir le droit à une seconde chance, même Etalyrae avait finit par se perdre de plus en plus souvent dans ses bouquins pour réviser. Elle n'était pas forcément plus brillante en cours mais le principal c'était d'avoir une idée assez globale globale des notions du programme, c'est pas grave si elles ne les connaissaient pas toutes sur le bout des doigts, de cette façon elle pourrait se débrouiller à peu près bien peu importe sur quoi elle tomberait.

Etalyrae ne se départissait pas de son sourire, paraître agréable aux yeux d'un parfait inconnu ne pouvait pas lui faire de mal au vu sa réputation. L'année était déjà bien avancée pour espérer une vraie amélioration à ce niveau, cependant si elle pouvait éviter que les choses empirent, ce serait une bonne initiative. Avec un peu de chance, même si sa réponse avait été peu utile à son humble avis, le Serdaigle aurait l'intelligence de ne pas critiquer la jeune femme derrière son dos, comme quoi elle n'était pas une préfète pertinente, qu'elle répondait très largement à côté de ce qu'on attendait d'elle ou encore bien d'autres bêtises. La qualité de son travail aurait pu être bien meilleure si la question posée avait été un peu moins stupide. Non, elle ne changerait pas d'avis, ce n'était pas elle l'idiote, sa réponse était du même niveau que l'interrogation, son utilité pouvait être bien plus grande si on lui donner un petit coup de pouce en ce sens au lieu de l'enfoncer. Parce que clairement, là c'était juste pour lui faire perdre son temps et il ne serait pas malin pour le jeune homme de lui faire comprendre qu'elle n'était pas utile.

Eh bien merci. Je me doute bien que tu n'as pas encore passés tes ASPICS bien sûr mais, même si c'est une réponse qui est celle que les professeurs servent aux 7e années, tu m'as bien aidé et tu as été très complète. Je t'en remercie donc.

A en déduire de ce que la préfète avait déjà vu de lui, ce devait être parce qu'il lui manquait quelques neurones que finalement, il adoptait une pas si mauvaise attitude. Il pourrait même marquer un point si la vipère ne gardait pas tant de réserves. Après tout, pour juger les gens, il fallait les voir sous plusieurs angles différents et comme pour l'instant le garçon semblait avoir plus d'aspects négatifs que positifs, elle ne pouvait pas vraiment changer d'avis et considérer maintenant qu'à défaut de plusieurs autres choses, ce jeune homme n'était pas un parfait idiot comme la majorité de cette école. Certes, il portait sur sa robe de sorcier l'insigne de la maison des aiglons mais ça ne veut rien dire, il y a toujours des exceptions et on n'est jamais à l'abri d'en rencontrer une. D'ailleurs, Etalyrae se disait de plus en plus qu'elle avait eu raison de rester indécise quant à son opinion sur son interlocuteur. Il avait l'air gentil – trop sans doute -, naïf aussi et cruellement pas inspiré. Pourquoi diable restait-il donc planté devant elle avec son sourire aux lèvres et sans rien dire.

« Hum... Et bien c'était avec plaisir. Je ne pensais vraiment pas t'apporter beaucoup plus que ce que tu as dû entendre auparavant mais si c'est pourtant le cas, j'en suis agréablement surprise. » Et comme il ne bougeait pas, la vipère ajouta : « Tu es simplement très prévenant ou déjà très stressé ? Parce que angoisser à l'avance n'est pas bon pour le teint... »

Cette remarque anodine ne devait avoir aucune importance pour le jeune homme, pourtant Etalyrae ne s'était pas souciée de ce détail, il était naturel pour elle d'user de ce genre de réplique qui sort du contexte quand un blanc s'installe dans une discussion. Et si monsieur n'était pas contant, il n'avait qu'à déguerpir avant.

Etalyrae ne pouvait comprendre ces petits intellos d'élèves qui paniqués bien avant la date butoire de leurs examens, environ trois à l'avance. Et là, la tranche donnée était gentille... Généralité certes mais à quoi bon s'en soucier quand les chiffres nous appuient. Serdaigle reste la maison avec le plus grand taux de réussite aux examens d'année, aussi la préfète trouvait-elle alors particulièrement ridicule que les aiglons fassent exprès de jouer les petites choses fragiles alors que bien grand était leur nombre ayant plus que confiance en eux quand à leurs futurs résultats. Un petit manège pour s'attirer la sympathie des autres élèves ou même des professeurs, un cirque que la vipère ne trouvait pas plus honnête que certains de ses agissements, et pourtant, ses actions étaient moins bien perçues que les autres. Une injustice contre laquelle elle ne faisait pas spécialement la guerre alors que son insigne supplémentaire sur sa robe aurait pu lui apporter plus d'écoute. Pour un an, c'était une perte de temps et les mauvaises langues transformeraient sa tentative de faire une chose bien en plaintes et Etalyrae n'avait nullement envie d'être comparée à Mimi Geignarde.

Non, je suis juste très prévenant. Je ne m'angoisse qu'à l'approche des dates des devoirs à rendre. Ou encore à l'approche des examens mais jamais avant ou après. Je ne m'appelle pas Hermione Granger.

La jeune femme tiqua à la fin de la réponse. Comme bien des Serdaigle, en vérité ces derniers étaient d'une prétention sans bornes, équivalente et même parfois plus exagérée que celle des serpents. Elle ne fit pas de commentaires là-dessus mais ce n'était pas une réplique très bien placé. Etalyrae n'aimait pas ce personnage de l'histoire agaçant en de nombreux points mais sans doute n'aurait-elle pas été stupide au point de demander un complément d'informations que personne ne peut délivrer. Faire la démarche en sachant pertinemment la réponse qui allait retomber, c'était vraiment très con. La préfète avait l'impression que son interlocuteur essayait de la prendre pour une idiote, ce qui n'était pas très fin au vu de sa position et des antécédents de leur discussion. Elle savait qu'elle valait tellement mieux que lui, inutile de commencer à se faire la guerre pour quelque chose d'aussi évident et naturel. Elle ne méprisait pas encore le bleu et bronze mais ça ne saurait tarder si il continuait sur ce chemin là. A moins que ce ne soit elle qui se fasse des idées, légèrement paranoïaque sur les bords.

« Si tu n'angoisses pas avant ou après, cela voudrait dire que tu stresses juste au moment fatidique et c'est là que tu te contredis puisque tu viens aussi de dire que tu angoisses à l'approche des dates butoires. Si je ne me trompe pas, on peut considérer ce fait à situer dans la catégorie ''avant''. »

Depuis quand la jeune femme était-elle devenue pointilleuse ? En fait, elle ne l'était pas réellement mais pouvait tout de même se décider à chercher la petite bête quand il lui semblait nécessaire de remettre les pendules à l'heure avec les personnes en face d'elle. Ne se départisant pas de son sourire, elle restait agréable face au jeune homme mais elle apprécierait qu'il comprenne le message et cesse d'inverser les rôles en se prenant pour celui en position de force.

La dernière ligne droite était proche, le moment où le travail des élèves tout au long de l'année, allait être récompensé – ou non -. Bien que la date se rapproche, la jeune femme ne ne sentait pas spécialement inquiète, son programme n'était seulement composé que de matières qu'elle appréciait suffisamment pour avoir eu des notes potables lors de ses BUSES. En étudiant régulièrement depuis le début de l'année, son niveau était plus respectable qu'avant et la vipère se sentait vraiment confiante. Peut-être serait-elle sujette à un peu de stress la veille, un phénomène normal qui ne l'effrayait pas. A quoi bon appréhender, cela ne l'aiderait pas à être plus efficace et se mettre des coups de freins inutiles n'était pas la chose la plus recommandée pour se préparer aux examens. Etalyrae devait rester sereine, les dates fatidiques approchaient rapidement et le commerce des accessoires pour tricher allait reprendre. A aucun moment elle ne devrait se montrer tenter, un visage impartiale qui à la fois montrerait l'exemple à ses camarades, du moins l'espérait-elle. La vipère détenait des connaissances, pas d'autres, c'était comme cela et pas autrement, comme elle l'avait fait pour sa fin de cinquième année, elle irait avec ce dont elle était capable, sans tricher pour se donner plus de gloire. La fraude conduisait à prendre de gros risques et puis ce que recherchait la jeune femme, c'était la fierté d'avoir réussi par elle-même, voilà pourquoi elle ne tricherait pas.

Eh bien tu as raison, on pourrais croire que ça entre dans la catégorie "avant" mais tout dépend de ce que j'entends par dates butoirs car je peux stresser le jour de l'examen ou un ou deux jours avant mais jamais plus. Enfin tu as raison de tiquer là-dessus. Mais, de toute façon, je révise bien, il n'y a pas de raisons que je me plante l'année prochaine.

Parler plus lentement, il connaît ? Et la fonction ''répéter'' ? La préfète ne voulait pas non plus devenir cassante, cependant elle commençait à avoir un peu de mal à se retenir. Faut dire que l'aiglon lui donnait l'impression de l'embrouiller, encore un dont l'ego devait être si énorme qu'il n'appréciait aucune critique, ce qui le conduirait à se défendre par tous les moyens, vraiment n'importe lesquels et donc, en toute logique, l'explication ne voudrait rien dire. A l'entendre parler, la verte et argent trouvait que son interlocuteur avait bien le profil pour. Voilà pourquoi elle ne regrettait pour rien au monde de ne pas être à Serdaigle. On lui avait dit que c'était une maison brillante mais depuis toute petite, elle n'avait pu voir sa scolarité qu'à Serpentard. Ils sont ambitieux et parfois menteurs, on ne leur donne pas que des qualités, mais la jeune femme s'y était toujours sentit bien car il ne faut pas se mentir, même si ce n'était pas très glorieuse constatation, son caractère collait bien avec ce qui se disait généralement des élèves répartit dans cette maison. Elle n'éprouvait aucune honte, son sang ne le permettait pas et comment aurait-elle pu alors que ses parents l'avaient toujours féliciter d'être parfaite comme il le souhaitait ? Elle correspondait mieux à leurs idées que son jumeau, on ne lui attribuait que des réussites, cela n'avait en rien aidé le fait qu'elle puisse un jour se sentir mieux ailleurs.

« Il n'y a pas trente six milles dates butoirs. C'est la fin d'un délai, autrement dit, de nos révisions. On a jusqu'à un jour précis, l'autre ensuite correspond au début d'examens. Donc je ne pense pas qu'on puisse dire que ça dépend de ce que toi tu entends. »

On pouvait dire que ce qu'on voulait sur les Serdaigle mais à force d'être soit-disant très – trop – intelligents, parfois mettre de l'ordre dans ses idées devenait compliqué, il n'y avait qu'à voir ce pauvre garçon qui s'embrouillait soit lui-même, soit c'était une tactique pour la perdre elle, enfin dans tous les cas, ce n'était pas très clair et c'est principalement ce que Etalyrae retenait. Son opinion sur le jeune homme n'était pas des meilleures, pourtant elle n'avait pas fait en sorte que ce soit le cas, ce n'était pas elle mais plutôt l'aiglon tout seul qui n'était pas doué. Voilà une preuve que si elle n'aimait pas la plupart de ses pairs, la vipère n'était pas forcément l'unique responsable de cette conclusion.

Voilà pourquoi la jeune femme préférait avoir des discussions avec des gens qui lui ressemblent, issus d'un milieu similaire qui peuvent la comprendre tant par leur éducation à été la même et non avec des abrutis dont visiblement l'insigne ne change rien à la donne. Pourtant, Etalyrae n'utilisait pas de mots complexes, des mots simples dont la définition devrait être connue de cet élève de sixième année. En plus, c'était lui qui avait amené le sujet sur la table en venant lui poser une question futile, une perte de temps inutile parce qu'il savait déjà à quoi s'attendre. La préfète ne voyait aucun intérêt pour le jeune homme de lui poser cette question, à moins qu'il ne soit un admirateur secret. Risible, il n'avait aucune chance. Trop jeune, mal fringué. Parce que oui, un jean aussi serré sous sa robe, c'était déjà trop éféminé pour la jeune femme et elle ne raffolait vraiment pas de ces garçons aux goûts douteux. Elle voulait un mec qui fasse mec, pas un qui essaye de rivaliser et mal en plus.

« Eh bien, je vois que tu es précise et c'est très bien. Alors oui tu a raison: la date butoir correspond à la fin des révisions et ensuite il y a la date de l'examen. Alors oui je me suis mal exprimé et je m'en excuses. Donc j'angoisse juste les jours d'examens en eux-même mais qui ne stresse pas ces jours-là? Et, parfois, aussi, dans les matières où je suis moins bon, à l'approche de la fin des révisions. J'espère que c'est clair ainsi? »

Précise, pas tellement en réalité mais pour le coup peut-être un peu même si pour la situation, elle aurait tendance à plaider la logique plus qu'autre chose. Tous les Serdaigle ne sont pas de parfaits orateurs, le pauvre ne sait décidément pas s'exprimer, au point de presque donner un mal de tête à la vipère. Son idée ce matin s'annonçait vraiment bonne, un petit moment tranquille dehors mais il avait fallût que ce garçon soit le nuage qui obscurcisse ses idées. Pourquoi à chaque fois faut-il qu'un être stupide et dénué de bon sens vienne s'interposer entre elle et un moment imaginé pour être chouette et reposant ? C'est un complot ou bien simplement de la malchance ? Quoiqu'il en soit, la vipère se forçait à rester un minimum souriante et calme mais espérait sincèrement qu'une étincelle de génie finisse par frapper le jeune homme.

« C'est un peu mieux, quand on veut, on peut ! » Répondit-elle comme si elle parlait à un gamin, agrémentant le tout d'un clin d'oeil. « N'oublie quand même pas de faire attention, ton teint risque de dépérir sinon. Un peu comme les septièmes années de ma promotion. Je suppose que les trois quarts ressembleront à des zombis ou des momies le jour des examens. Enfin, leur laideur sera utile dans le sens où je serais deux fois plus mise en valeur. »

La préfète se laissait peu emporter, quand il s'agissait d'enfoncer les autres elle était toujours partante.

Le naturel de la jeune femme était quelque peu revenu au galop durant cette discussion et elle refusait de penser que c'était sa faute pour avoir baisser sa garde un moment. Ce n'était tout de même pas son choix d'avoir à faire à des personnes aussi insignifiantes pour l'une des rares fois où on venait la solliciter. Elle n'avait tout simplement pas de chance, et dire qu'elle pensait que le titre de préfète lui permettrait de s'épanouir pleinement. Dans un sens, si elle ne l'avait pas été, ses relations auraient pu plafonner encore plus bas et ce n'était décidément pas ce quelle désirait. Etalyrae cherchait un peu de lumière, d'ouverture mais pas auprès de n'importe qui. La base était de commencer à se maîtriser peu importe qui se trouve en face, objectif fixé depuis le début d'année pour que ces petits et mesquins camarades ne puissent remettre en doute son nouvel insigne. De temps en temps il y avait des chutes et là encore, c'était le cas. Ce misérable petit aiglon venait de mettre à mal de longues semaines d'intenses concentration, oui, elles étaient très dures quand on devait travailler en duo avec un préfet aussi pénible que son compère beaucoup trop têtu pour savoir ce que c'est d'être raisonnable.

Oh, je fais attention, tu sais? Je m'occupe aussi de moi, même en temps d'examens. Mais ça doit se voir un peu, non? Sinon je suis sûre que tu seras bien mise en valeur parmi tes camarades de classe.

Pas franchement et cette réponse lui démangeait les lèvres, faut dire que maintenant qu'elle était lancée, être correct par la suite serait un peu plus compliqué. Néanmoins, elle parvint pas un superbe miracle à ne rien dire et à rester stoïque. Voilà une bonne chose mais ensuite comment répondre sans vexer ce garçon qui à l'air de s'y croire vraiment, mais alors vraiment beaucoup. Parce qu'honnêtement, même un garçon éfféminé ne peut être aussi doué qu'une fille et connaître toutes les petites astuces. En fait, il ne peut que copier ou s'inspirer des méthodes déjà existantes mais ne pourra en aucun cas se débrouiller seul parce que ce n'est pas un talent naturel. Déjà qu'il n'est pas inné pour toutes les filles alors les garçons, n'en parlons pas. Ils se donnent des styles mais n'y sont vraiment pas. Pour ce qui est de se fringuer, parfois ça passe, c'est limite en fait mais ce genre de réussite n'est en fait perceptible que chez ceux qui acceptent pleinement d'être un mec, un vrai. Les autres... Ils sont totalement à côté de la plaque.

« C'est une sage décision. Tu n'arriveras jamais à te trouver une petite amie si tu te laisses entraîner dans les études et délaisses complètement ton apparence. »

La vipère s'interdisait d'ajouter une remarque méchante, il l'avait quand même caresser dans le sens du poil et ce geste méritait d'être récompenser à défaut qu'elle soit sûre de sa sincérité. C'était un risque à prendre et Etalyrae le faisait volontiers puisque la réalité lui importait peu, ce qui comptait c'était ce que ses oreilles avaient bien pu entendre et le comportement qu'on se force à avoir en face.

C'est vrai qu'aux premiers abords, la jeune femme n'apparaissait pas très sociable et elle n'était sans doute pas destinée à développer tout un tas d'amitié sincère, ce qui n'arrivait donc pas ce matin non plus. Elle était méchante, bien sûr, c'est une vipère qui crache son venin et elle regrette à peine de se laisser tenter. Ce n'est pas vraiment ce que sa conscience juge digne d'une préfète, mais sinon, la situation n'est pas plus mal dans le sens où ça fait bien longtemps qu'elle n'a pas se défouler sur quelqu'un. Même de manière mesurée. On a beau dire, mais en tant que préfète, elle aura tenu la route jusqu'au bout sans abuser de ses pouvoirs, pour le coup elle a été bien plus exemplaire que les Gryffondors pour ne citer qu'eux. Quoiqu'on en dise, la jeune femme se sentait tout à fait le droit d'être fière d'elle, et ce garçon n'était qu'une toute petite entaille à son comportement de cette année, et tant pis si il ne la trouvait pas aussi agréable qu'elle s'efforçait d'être depuis le début de l'année, ce n'était certainement pas lui qu'elle voudrait en tant que bon ami, il avait l'air bien trop bête et dans son monde pour être d'une compagnie intéressante.

-Merci pour la sage décision et le conseil. Mais j'ai déjà quelqu'un que j'aime et qui m'aime. Et ce n'est pas une fille.J'espère que ça t'éclaire un peu sur quel genre de garçon je suis.

Il n'était pas non plus obligé de détailler. Les conseils sont les même, peu importe si c'est une fille ou un mec qu'il essaye de séduire. Ou qu'il à déjà dans sa poche. C'est bien qu'il s'affirme mais très sincèrement, la jeune femme n'en a rien à faire de son orientation, d'autant plus que ce n'était pas comme si elle pouvait être potentiellement intéressée par le phénomène. Non, pour le coup, elle en a vu des cas et elle n'est décidément pas décidé à retenter un jour une histoire périlleuse. Si aujourd'hui ses sentiments pour Ryan avait totalement disparus, il fût quelques mois où il lui semblait l'aimer sincèrement. Et ce n'avait pas été facile, maintenant elle aspirait à trouver un mec beaucoup moins compliqué, à ne pas aimer sincèrement mais avec qui seulement s'amuser parce que c'est beaucoup plus facile comme ça, on a doit moins être blessé si on ne sait pas prendre à son propre jeu et la jeune femme pense être tout à fait capable de bien garder en tête les limites. Faut juste trouver le bon pigeon maintenant, mais pas ce Serdaigle, il n'aurait de toute façon fait l'affaire pour aucune de ses ambitions.

-Bon, en tout cas, je crois qu'on a fait le tour de la question que je t'ai posé au départ,non?

Enfin une idée intelligente émanant de sa part et qui ne soit pas influencée de manière trop directe des initiatives de la vipère. Peut-être que sa méchanceté quelque peu apparente avait joué un petit rôle mais on ne pouvait pas dire non plus qu'elle lui avait soufflé à l'oreille l'idée de retourner vaquer à ses occupations loin d'elle. Heureusement qu'il lui restait un minimum de jugeote pour enfin partir, sans doute s'est-il dépêché de poursuivre pour ne pas essuyer un commentaire désagréable sur son orientation. Ce qui ne risquait pas d'arriver mais ces gens-là sont souvent trouillard, hors Etalyrae n'en a rien à faire des goûts de chacun. Au moins une fille va être épargnée d'un empoté et trouvera peut-être mieux. C'est même un bon point. Enfin, c'est quand même étonnant qu'un gars comme lui soit en couple alors que la préfète cherche encore. En même temps, ce n'est pas comme si les beaux mecs courraient la rue à Poudlard.

« Oui, il me semble que ça fait un moment même. »

Donc si tu veux partir petit, c'est possible parce que la jeune femme était là avant et compte bien rester encore un peu pour profiter des lieux tranquillement.