Quant un bal par mal [PV Roxanne] (suite bal)

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Ce bal, qui promettait d’être une soirée extraordinaire, était pourtant très mal parti, et c’est une Roxanne terrorisé que Cooper entraîna derrière lui vers la sortie.
Il marcha sans dire un mot, lui jetant des coups d’œil furtif, pour essayer de savoir comment elle allait, mais la jeune fille semblait pétrifiée par le spectacle dont elle avait été témoin malgré elle. Il s’arrêta à la hauteur de la salle commune des serpentards et eut un instant d’hésitation avant de la laisser toute seule, il savait que personne ne viendrait, tous les serpentards devaient se trouver au bal à ce moment-là, mais il trouvait son état inquiétant.

« Je vais me changer je reviens, j’espère que personne ne viendra, mais ça m’étonnerait ils doivent tous être encore dans la salle. »

Il lui déposa un bisou sur le front avant de s’engouffrer dans la salle commune et de gravir les escaliers quatre à quatre pour se retrouver dans son dortoir, il faisait vite, laisser une gryffondor devant la porte de la salle commune des serpentards n’était pas l’idée la plus brillante qu’il n’ait jamais eu, on était jamais sûr de rien avec les serpents. Il ne changea pas entièrement son costume, enfilant seulement une chemise blanche à la place de celle couverte de substance verte et reparti aussi vite qu’il était venu.
Il retrouva une Roxanne apparemment plus détendue que celle qu’il avait laissé. Ils allaient enfin pouvoir profiter de leur fin de soirée, c’était une bonne chose.

« On y va ? Je n’ai pas choisi le meilleur endroit pour un tête à tête. »

Il avait dit ça en plaisantant et pourtant ce n’était pas loin de la vérité, cette soirée serait leur première en tant que « un peu plus que des amis », et même si rien n’était gagné d’avance, leur rapprochement semblait à ce moment-là inévitable.
Cooper reprit spontanément la main de Roxanne pour l’emmener avec lui dans les étages, en gravissant doucement les marches, il se demanda où il pouvait bien emmener sa gryffondor. Le château n’était pas surveillé, tous les élèves étaient encore au bal, c’était le moment de braver les interdits.

*La tour d’astronomie*

C’était l’endroit idéal, il n’y aurait aucun bruit, et le fait que quelqu’un y soit déjà était presque impossible. Cooper sourit à sa meilleure amie, fier de son idée. Tout en montant les marches il chercha quelque chose à lui dire, ils n’allaient pas rester silencieux jusqu’à ce qu’elle soit obligée de reprendre la parole.

« Je suis désolé, les serpentard peuvent être vraiment stupides parfois. »

Ses excuses étaient sincères, il était désolé que Roxanne ait assisté à un tel spectacle, mais il savait qu’en temps normal, même s’il ne se serait pas réjoui de la scène qu’il avait sous ses yeux, il n’en aurait certainement absolument pas tenu compte à moins qu’un de ses amis ait été concerné, et là il n’avait même pas eu le temps de voir précisément qui avait été touché. Le nombre de victimes s’était probablement accru depuis leur départs, mais il ne tenait pas à formuler cette pensée à voix haute, certain que Roxanne ne serait pas ravie de l’apprendre.
Cooper poussa doucement la porte de la tour, comme prévu personne ne se trouvait à l’intérieur, il ne savait pas vraiment comment reprendre le cours de la conversation où ils l’avaient laissé, ce qui était normal n’importe qui ce serait senti perdu vu la vitesse à laquelle les événements s’étaient enchainés.

« Ca ne s’est vraiment pas passé comme on l’espérait. Je déteste Scipion. »

C’était certes maladroit, mais c’était tout ce que Cooper avait trouvé pour se rapprocher au maximum de la conversation qu’ils avaient laissé au bal, le « je t’aime » de Roxanne résonnait encore dans sa tête mais il ne pouvait pas le lui rendre, tout d’un coup comme ça, et trouver le bon moment allait être difficile, et dire que sans l’intervention su gryffondor, tout leur paraitrait désormais nettement plus simple.

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Nous partîmes rapidement de la salle de bal, j'avais juste eu le temps d'apercevoir Astride et Matthew à terre et cette marre de sang en partant. Cooper me tenait la main m'entrainant dans le château à toute vitesse, je reconnus les cachots et compris qu'il voulait se changeait. Des vêtements immaculés de boisson gluante ne devait pas être ce qui a de plus confortable. S'arrêtant devant la salle commune des Serpentard il se retourna vers moi

« Je vais me changer je reviens, j’espère que personne ne viendra, mais ça m’étonnerait ils doivent tous être encore dans la salle. »

Me voilà rassurée, même après l'incident de ce soir les Serpentard ne m’effrayaient pas plus que d'habitude, néanmoins une Gryffondor dans le terrain des Serpy pouvait être perçue comme une provocation. Essayant d'enlever les images de ma tête et de me concentrer sur la fin de soirée qui nous attendait mon pouls retrouva un rythme normal. Le danger avait quelque chose d'attrayant et même si je ne saurais pas avant demain ce qui c'est passé réellement, le bal avait eu son compte d'évènements.

« On y va ? Je n’ai pas choisi le meilleur endroit pour un tête à tête. »

Arborant un léger sourire je me mis à penser qu'il faudrait être suicidaire pour passer un tête à tête dans le couloir des Serpentard, même entre eux. Second point qui me fit sourire est qu'il avait dit «tête à tête», surement pour rigoler mais c'était légèrement la vérité. Peut-être que cette fin de soirée serait notre premier tête-à-tête.

« Je te suit. Ou tu veux sauf ici, sa parait pas une bonne idée. »

Repartant à la conquête d'un lieu il me reprit la main, naturellement, j'ignorais comment finirez cette soirée mais j'espérais que tout ne serais pas fichu en l'air à cause de nos deux maisons respectives. Autant les Gryffondor que les Serpentard les deux maisons ne valait pas mieux l'une que l'autre ce soir. Essayant de repérer où est-ce qu'il m'emmener tout en me demandant ce que je pouvais dire pour briser le silence quand il le rompit en premier

« Je suis désolé, les serpentard peuvent être vraiment stupides parfois. »

Ses excuses semblait sincères mais ce n'était pas à lui à s'excuser il n'avait rien fait de mal se soir. Un élève d'une maison ne devait pas payé pour tout le monde.

« C'est pas à toi à t'excuser tu n'y ais pour rien, puis il y a des idiots dans toutes les maisons. On a eu la preuve se soir »

J'avais enfin reconnue le lieu où Coop m'emmenait; la tour d'astronomie. J'adorais y aller car d'ici nous pouvions contempler les étoiles et apercevoir les environs et c'était tout simplement magnifique. Poussant la porte nous pûmes constater que la tour était déserte, heureusement ! Tout les évènements c'étaient déroulé si vite qu'être dans un endroit paisible était agréable.

« Ca ne s’est vraiment pas passé comme on l’espérait. Je déteste Scipion. »

Je venais de découvrir ce que sa faisait d'être de l'autre côté des attaques de Scipion. Désormais je le haïssais également et je savais pertinemment qu'il me le paierai un jour ou l'autre. Néanmoins je n'avais pas envie qu'il continue à détruire notre soirée tout en étant plus là.

« Je le hais également, je sais pas pourquoi j'ai accepté de l'accompagner au bal au départ. De toute façon la vengeance est un plat qui se mange froid ! »

Plus j'y réfléchissais plus je me trouvais stupide d'avoir acceptée, j'aurais du me douter que cela finirais mal. Voyons c'était pas le doux et mignon Gryffondor mais bien de Scipion que nous parlions là. Si la conversation continuait sur ce sujet-ci il aura totalement gagné puisque la soirée aura tournée autour de son nombril et sa il en était hors de question.

« Maintenant qu'on est plus que tout les deux, pas la peine de parlez de lui. Sa serait lui faire trop d'honneur, tu ne pense pas ? »

J'avais toujours la main de Cooper dans la mienne et regardant le paysage je commençais à oublié les victimes ainsi que la boisson pour apprécier le vent frais s'engouffrer dans mes cheveux, la vue magnifique et ma charmante compagnie. Je ne savais pas si je devais revenir sur le sujet de mes sentiments ou laisser coulé avec le bal et m'appuyant contre la rembarre je regardais mon meilleur ami avec une boule au ventre. Le fait de pas savoir me rendait anxieuse.

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« Ce n’est pas à toi à t'excuser tu n'y aies pour rien, puis il y a des idiots dans toutes les maisons. On a eu la preuve se soir »

Ce n’était pas faux entre Scipion et les serpentards, difficile de dire lequel des deux leur avait le plus gâché la soirée, mais au moins Scipion ne s’était pas attaqué à plusieurs élèves sans défense provoquant une débandade dans la salle. Ils allaient être punis c’était plus que certain mais Cooper savait pertinemment que cette soirée resterait gravée dans leur tête comme une de leur réussite et non pas comme un acte répréhensible.
Cooper ne put s’empêcher d’exprimer la haine qu’il ressentait à l’égard du jeune homme et la réponse de Roxanne le fit sourire, la voir aussi remonté contre quelqu’un était plutôt drôle et si Cooper n’avait pas été préoccupé par les aveux de la jeune fille ils seraient certainement en train de trouver des idées de vengeance à l’heure actuelle.

« Je le hais également, je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de l'accompagner au bal au départ. De toute façon la vengeance est un plat qui se mange froid ! »

Cooper était tout de même ravi qu’elle reconnaisse ne pas avoir eu envie un seul instant de l’accompagner au bal, il se targuait devant ses amis de ne pas être quelqu’un de jaloux mais lorsqu’il avait appris par hasard que Roxanne serait la cavalière d’un autre gryffondor, il avait passé toute une journée enfermé dans le château, passant ses nerfs sur toute personne ayant le malheur de croiser sa route.

« Maintenant qu'on est plus que tous les deux, pas la peine de parler de lui. Sa serait lui faire trop d'honneur, tu ne penses pas ? »

Ce n’était pas complétement idiot, s’ils passaient la fin de leur soirée à se plaindre que celle-ci avait été gâchée c’est sûr qu’elle allait finir par l’être définitivement et ce n’était pas le but recherché.

«Tu as raison, il n’en vaut vraiment pas la peine. »

Cooper regarda Roxanne un instant sans parler, il savait que s’il voulait reprendre là où ils s’en étaient arrêtés tout à l’heure il devrait se mouiller un peu plus qu’il ne l’avait fait auparavant. Attendre que Roxanne reprenne le fil de la conversation aurait été très lâche de sa part, il en était parfaitement conscient, mais il ne pouvait se résoudre à lui parler. Il finit tout de même par s’y résigner, et prit une grande inspiration avant de débiter d’une seule traite.

« Si on avait pas été interrompu, tout à l’heure dans cette salle, je t’aurais certainement dit que l’un des plus beaux souvenirs de ma vie est un jour d’orage pendant lequel une jolie gryffondor est venue s’abriter à côté de moi. »

Cooper s’arrêta un instant avant de reprendre le fil de ce qu’il avait à dire, il avait beau être un jeune homme romantique il n’appréciait pas particulièrement de devoir faire de longues phrases pour exprimer ce qu’il ressentait et certainement pas dans ces conditions.

« On est très vite devenus amis et ça me convenait très bien au début, on s’entend bien on a partagé beaucoup de bons moments, mais une petite voix me répète inlassablement que je n’ai pas vraiment envie d’être ton ami, au départ je ne l’ai pas écouté, on forme un couple improbable, il faut bien l’avouer et tout le monde ne verrait pas notre rapprochement d’un bon œil, mais à quoi bon lutter contre ses sentiments. »

De toute façon Cooper se fichait royalement de ce que pensait les autres en général, il ne voulait tout simplement pas que Roxanne soit prise comme nouvelle cible des serpentards et pourtant c’était une possibilité à envisager sérieusement. Le jeune homme regarda Roxanne dans les yeux avant de prononcer les trois mots fatidiques.

« Je t’aime Roxanne. »

Il ressentit un certain soulagement, il était débarrassé d’un poids qui commençait à l’écraser. Sans la quitter des yeux il attendit une réaction de sa part espérant que personne ne vienne les interrompre comme la première fois.

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Cooper me donna raison, ce n'était pas la peine de parler de Scipion ou du moins pas se soir. Je savais pertinemment que tout sa n'en resterais pas là, je ne m'énervais jamais donc les gens ne savaient pas trop mon attitude en cas de représailles. Ils allaient avoir un bon exemple prochainement. Ce qui était certain c'est que la nuit nous appartenait désormais, à moi et mon meilleur ami et que Scipion ne ferait surement pas une apparition tardive alors jusqu'à demain il sortirait complètement de mon esprit, une rayure à l'encre rouge sur son nom.
Le Serpentard plongea son regard dans le mien sans piper mots mais comme depuis que je le connaissais ce n'était jamais des silences pesant, ses silences où tout le monde se regarde en stressant et cherchant à tout pris quoi dire. C'étaient des silences qu'on apprécier de passer avec notre interlocuteur. Néanmoins quelques secondes passèrent et il se résigna à parler en prenant une grande inspiration ce qui me fit penser que sa devait peut-être quelque chose de difficile à dire pour lui.

« Si on avait pas été interrompu, tout à l’heure dans cette salle, je t’aurais certainement dit que l’un des plus beaux souvenirs de ma vie est un jour d’orage pendant lequel une jolie gryffondor est venue s’abriter à côté de moi. »

Cooper n’épanchait pas souvent ses sentiments, ou du moins ce qu'il ressentait, je fus agréablement surprise que mon ami m'avoue que son plus beau souvenir dans sa vie est notre rencontre, « de ma vie » ce n'était pas des mots sortit en l'air tout de même ! Pour moi également ce souvenir resterait à jamais l'un des plus beaux de mon existence. C'était comme si le destin nous avaient réuni dans des circonstances peu probables pour qu'on se connaisse. C'était magique, bien que la magie est notre lot quotidien à tous à Poudlard cela sortait de l'ordinaire. De plus il glissa un compliment dans sa phrase que je pus m'empêcher de remarquer « une jolie gryffondor ».

« Notre rencontre dans le parc restera également le plus beau souvenir de ma vie. Un petit signe du destin pour qu'on apprenne à ce connaître. J'ai eu de la chance de trouver un abri au près d'un sublime et charmant Serpentard que tu es. Une magnifique et improbable amitié étant née ce jour-là. »

Une légère pause, la situation était légèrement étrange, nous nous serions crus dans un vieux film moldu. Malgré les conditions dans lesquelles nous nous étions retrouvé ce soir l'esprit paisible et romantique du début du bal était réapparut, comme si rien ne pouvait interférer dans l'aveu de nos sentiments.

« On est très vite devenus amis et ça me convenait très bien au début, on s’entend bien on a partagé beaucoup de bons moments, mais une petite voix me répète inlassablement que je n’ai pas vraiment envie d’être ton ami, au départ je ne l’ai pas écouté, on forme un couple improbable, il faut bien l’avouer et tout le monde ne verrait pas notre rapprochement d’un bon œil, mais à quoi bon lutter contre ses sentiments. »

Le début de sa phrase me plonge dans le doute, c'est vrai que nous sommes devenus rapidement ami, même très vite ce qui paraissait suspect étant donner nos deux maisons, les Gryffondor et les Serpentard sont censés se détester, mais pas nous. Après tout nous nous entendions bien qu'y avait-il de mal à sa ? Peut-être avait-il changer d'avis et ce que le Serpentard voulait me dire depuis le début c'est que notre relation n'était plus envisageable? Non, non ce n'était pas possible.. Et pourtant « je n’ai pas vraiment envie d’être ton ami » . Le coup était porté, j'avais lâché sa main mais continuais de tenir son regard, j'étais perdue et repenser à ce que je lui avait dit lors du bal, j'aurais surement du me taire, peut-être étais-ce sa qui l'avait fait reculer. Puis plus je l'écoutais parler plus je me demander où voulait-il en venir ? « tout le monde ne verrait pas notre rapprochement d’un bon œil, mais à quoi bon lutter contre ses sentiments. » Cette dernière parole voulait bien dire qu'il se fichait des autres, qu'il voulait être mon ami, rapprochant les deux bouts de phrase sa paraissait dès lors évident; il ne veut pas être ton ami il me l'a dit très clairement. Nous étions « un couple improbable ».
J'avais une chance sur deux, soit il ne voulait plus être mon ami soit en revanche il voulait être mon petit-ami. Nos regard plongeait l'un dans l'autre il prononçât les trois petits mots qui me semblait avoir attendu depuis une éternité.

« Je t’aime Roxanne. »

J'avais stressée pour rien, tout mes incertitudes c'étaient envolé et un sourire béat se dessina sur mes lèvres, si des élèves étaient rentré à ce moment précis on aurait pus me prendre comme une débile... Me rapprochant de Cooper je passa mes mains autour de son cou

« Si tu savais comme je suis contente de te l'entendre dire, je t'aime aussi Cooper. »

Me hissant légèrement sur mes pieds je fermais les yeux pour l'embrasser. Un baiser que j'avais rêvé bien des fois.

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« Je t’aime Roxanne. »

La réaction de Roxanne ne se fit pas attendre longtemps, elle passa ses mains autour de son cou, c’était plutôt bon signe, à moins qu’elle ne cherche à l’étrangler sur le champ mais l’expression de son visage laissait présager tout autre chose.

« Si tu savais comme je suis contente de te l'entendre dire, je t'aime aussi Cooper. »

La glace était enfin brisée, et même si leur avenir en tant que « couple » restait plus qu’incertain, au moins ils ne se cachaient plus derrière une pseudo-amitié, d’autant plus que les personnes qu’ils connaissaient n’étaient en général pas dupent de leur petit manège et ça devait certainement en énerver plus d’un de les voir se voiler la face pendant des mois et des mois.
Mais ce qui fait plaisir aux uns déplait forcément à d’autres, l’association serpentard et gryffondor n’allait certainement pas faire l’unanimité, mais il n’eut pas le temps d’en discuter plus longtemps, le baiser de Roxanne vint momentanément inhiber la connexion de ses neurones, il aurait tout le temps de penser à tout cela plus tard. Le plus important restait qu’ils soient heureux.
A contre cœur, Cooper finit par s’éloigner de sa petite amie, il pouvait certainement l’appeler comme cela désormais, même si l’association de ces deux mots résonnaient de façon étrange dans sa tête, il avait l’impression d’avoir attendu très longtemps avant de lui dire ce qu’il ressentait, et pourtant il avait la nette impression que les événements s’enchainaient maintenant très rapidement. Il la regarda pendant quelques secondes, il n’avait pas vraiment envie de la faire redescendre sur terre, ni de redescendre lui-même, mais bon il le fallait bien.

« Que va t‘il se passer maintenant ? Les gryffondors et les serpentards ne vont certainement pas sauter de joie »

Pour un réveil douloureux s’en était un, Cooper ne se préoccupait pas plus que de raison de l’avis des autres mais il ne pouvait pas vraiment les ignorer complétement. Quoi que l’idée était plutôt tentante, le serpentard aurait pu avoir toute l’école à dos que ça ne le perturbait pas le moins du monde mais les élèves de sa maison le savait pertinemment et ne s’en prendrait certainement pas à lui directement s’ils voulaient entamer de quelconques représailles, s’attaquer à Roxanne plutôt qu’à Cooper, le jeune homme devait bien reconnaitre que s’il n’avait pas été concerné il aurait agi de la même façon.
Le septième année ne savait pas si c’était le bon moment ou pas pour arrondir les angles, mais de toute façon les bons moments pour ce genre de choses n’existaient pas encore à sa connaissance il valait mieux qu’ils mettent les choses au clair avant de s’embarquer dans une relation critiquée.
De toute façon il valait mieux en plaisanter, et puis au moins ça rendrait les choses en peu moins facile, Cooper aimait bien les défis, et ceux des serpentards étaient en général pas évident à relever, les gryffondors étaient moins problématique, même s’il se doutait bien que prononcer ce genre d’argument en présence de Roxanne était tout de même exclu.

« On va certainement bien s’amuser, si ça ne prend pas des proportions démesurées. »

Il ne mentait pas en disant ça, Cooper restait un jeune homme arrogant, être au centre de l’attention ne serait-ce que pendant une semaine ou deux lui plaisait bien, même si les raisons étaient un peu puériles, entendre les gens murmurer son prénom lorsqu’il passait devant un groupe d’élève était quelque chose qu’il appréciait particulièrement. Qu’ils parlent de lui pour en dire du mal ou du bien n’avait aucune importance ils en parlaient c’était le principal.
Le serpent se retourna vers Roxanne attendant patiemment qu’elle réfléchisse à ce problème, peut-être que contrairement à lui, elle ne s’était jamais posé cette question, pourtant c’était vraiment la seule ombre au tableau.

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