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Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école)
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Message(#) Sujet: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyDim 4 Jan - 3:22

Café, roman et maladie, quel Lundi matin

Lundi Matin. Il n’est même pas l’heure que la Grande Salle ouvre les portes pour accueillir tous les étudiants pour le petit-déjeuner. Du moins pas encore une bonne quinzaine de minute! Vêtue de la tête au cheville pour débuter sa journée, elle déambule dans la salle des employés avec une paires de pantoufle fushia à poils, hésitante entre manger ici dans la salle du personnel ou rejoindre le lieu de rassemblement de tous les élèves. La main devant la bouche, l’enseignante baille, sans trop se gêner. Après tous, tout le monde ici dorme dans les chambres d’à côté, et certains depuis de nombreuses années. Bon, elle n’a jamais eu l’intention de se faire une soirée de fille avec le reste du personnel féminin, mais personne n’allait en faire un cas de ce qu’elle avait dans les pieds. Elle se cala dans un des trois fauteuils du petit salon. Il lui manquait quelque chose, mais quoi! Son regard se posa sur la table à 8 chaises qu’elle venait de contourner. Son bouquin y baignait au soleil. Quand est-ce qu’elle l’avait mis là ? Elle sourit, haussa les épaules pour elle-même et se releva. Elle regarde la couverture suspecte, au ton de bleu et noir, représentant une cravate noué. Se mordille la lèvre inférieur, et puis se dit que après tout, il n’y a que des adultes ici, non ?

    Il me pousse contre le mur de la cabine, m’agrippe les deux mains et les cloue au-dessus de ma tête tout en m’immobilisant avec ses hanches. De sa main libre, il m’attrape par les cheveux et tire dessus pour me renverser la tête en arrière; il écrase ses lèvres sur les miennes. C’est presque douloureux. Je gémis, livrant passage à sa langue qui en profite pour explorer ma bouche. Je n’ai jamais été embrassée comme ça. Ma langue caresse timidement la sienne et s’y joint pour une danse lente, érotique, un frotté-collé-serré de sensations. Il m’attrape par le menton. Je suis sans défense, les mains épinglées au mur, le visage maintenu; ses hanches m’empêchent de bouger.


Concentré dans sa lecture, elle ne remarque personne qui rentre dans la salle du personnel, assise dans le même fauteuil qu’un peu plus tôt. Elle déchiffre ce livre et engloutit les mots avec appétit. Bon, il faut dire que c’était déjà un peu palpitant, et elle passa sa main dans son cou et défait le premier bouton de son chemisier si hautement attaché. Bon, habituellement, ce n’est pas son genre de livre, mais pour Noel, sa cousine lui a offert avec un grand sourire, et lui disant combien elle allait aimer. Elle avait passé quelques jours en famille, seule comme toujours, et c’était sans grande surprise que sa parenté pensait qu’elle allait finir vieille fille. S’il était au courant de toutes histoires, probablement qu’il n’aurait pas si peur pour elle, et il fallait se l’avouer sa vie sentimental était peut-être au point mort, mais ce n’était pas forcément le cas de tous ces contacts humains avec la gente masculine.


Ouf. Mary avait raison, ça la fouettait un peu. Elle releva la tête pour se rendre compte qu’elle n’était plus toute seule dans cette salle, d’autre aussi était là. Après tout, il y avait plusieurs élèves qui avaient eu des symptômes grippaux depuis quelques jours, elle pouvait comprendre tout le monde de venir se réfugier ici, et de laisser travailler les infirmières et Mme Pomfresh pour s’assurer que tout le monde ne tombe malade. Bon, elle devait très clairement avoir les joues rougies par l’excitation de sa lecture et le regard brillant, elle salua le premier arrivant en souriant timidement. Tant qu’il ne posait pas de question sur sa lecture, elle ne se sentirait en rien gênée.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyDim 4 Jan - 9:12



Les yeux de la jeune s'ouvrirent doucement. Avril était affalée en diagonale dans son lit. Un lit deux places rien que pour elle, si ça, ce n'était pas la classe ! Allongée sous sa grosse couette super confortable, le réveil se passa en douceur. Le soleil n'était pas encore levé, quelle heure pouvait-il être ? 6h ? 7h ? Au mois de Décembre, dans cette partie de la Grande-Bretagne, il prenait bien son temps pour sortir de son lit, lui aussi. La cracmole inspira profondément avant de se glisser en-dehors de la couette et courir dans sa salle de bain. L'envie pressante du matin, vous comprenez. Elle ne travaillait jamais au matin mais Avril était loin d'être une marmotte. Elle aimait dormir, comme tout le monde mais détestait se lever après 9h. C'était une perte de temps. La journée en devenait bien trop courte, c'était désagréable. En plus, lorsqu'elle se levait à une heure pareille, elle passait, généralement, le petit déjeuner toute seule. Tous les élèves et professeurs avaient fini depuis bien longtemps puisque les cours, eux, commençaient à 8h.
La douche fut tout aussi agréable que sa couette. L'eau chaude coulait du haut de sa tête à ses pieds en passant, en faisant frissonner la blonde, sur sa nuque, ses épaules et le long de son dos. La chaleur de l'eau traverser la peau fine de la jeune femme pour s'infiltrer dans son corps et garder cette chaleur du lit. Comment parvenir à s’extirper de cette eau si enivrante ? Au bout d'un temps qui parut cependant bien long, Avril finit par en sortir. L'étape habillage était arrivée, une étape qui, elle aussi, prenait du temps chez la demoiselle. Il faut dire qu'Avril avait cette envie de plaire aux autres ! Etre cracmole attirait bien des regards alors autant faire en sorte que ces regards tombent sur une femme bien habillée et propre sur elle, non ? Choisir des vêtements dans l'immense garde-robe de la demoiselle n'était pas non plus chose aisée. Puisqu'elle ne portait pas de robe de sorcier ou d'uniforme, elle faisait toujours en sorte d'être dans des tons qui s'accordent, accordant même ses bijoux et ses chaussures. Parfois même arrivait-elle à un point que sa coiffure allait avec le reste de son apparence. Pour aujourd'hui, il s'agirait simplement d'une robe en laine bleue avec des collants noirs. Les talons bleus Alice au Pays des Merveilles allaient parfaitement avec la robe et les boucles d'oreilles, collier et bracelet qu'elle venait d'enfiler. Non, elle ne sortirait pas de son studio dans son pyjama, c'était juste inconcevable pour elle.

Avril prit la directement de la Grande Salle. Il était encore bien tôt, les portes venaient seulement de s'ouvrir. Alors qu'elle venait de mettre un pied dedans, elle entendit un brouhaha de toux. Ah oui... Depuis deux-trois jours, la grippe faisait rage parmi les élèves. Devait-elle, vraiment, prendre son petit déjeuner au milieu de tous ces malades au risque d'attraper elle-même la grippe, une semaine avant son entrée à l'université ? Oui, parce qu'effectivement, il ne lui restait qu'une semaine avant d'intégrer l'université, et ce durant un mois. Elle était si reconnaissante envers sa patronne de l'avoir mise en contact avec ce professeur de psychanalyse ! Grâce à lui, elle avait accès à tous les cours du mois de janvier. De plus, les premières années avaient surtout des dossiers à rendre, ils n'avaient que deux examens à passer. Avril ne commencerait les cours que lors de la seconde semaine de janvier. Cependant, il s'agirait bel et bien de cours tout nouveau pour débuter ce nouveau semestre, des cours auxquels elle participerait. Elle logerait chez les filles à Londres pendant un mois, testant la colocation à quatre. Bref, ce serait juste super chouette.
Avril choisit finalement de se rendre à la salle des professeurs. La grippe ne s'y était pas encore insinuée, elle serait plus en sécurité. La porte s'ouvrit devant elle et la cracmole fit face à une salle peu remplie. Il était encore tôt mais Sue était déjà présente, lisant un livre. Un sourire aux lèvres, Avril se dirigea vers la femme qu'elle admirait tant. « Salut Sue, bien dormi ? » Avril se servit une tasse de thé noir et une assiette d'oeuf, de bacon et d'ananas. Elle adorait ces petits déjeuners si anglais. Tout en prenant une gorgée de son thé, elle inspecta la couverture. Elle était plutôt sombre mais réellement intéressante. Elle ne connaissait pas ce livre, ne l'avait jamais vu à la bibliothèque : Cinquante nuance de Grey. Un sourire aux lèvres, la jeune femme, curieuse, posa alors la question qui la taraudait : « C'est quoi ce livre ? Je ne l'ai pas vu à la bibliothèque, il est nouveau ? » La salle commençait doucement à se remplir et petit à petit les autres membres du personnels s'asseyaient à leur table. Une vraie famille, non ?

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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyVen 9 Jan - 15:47

Thomas se réveilla en sursaut, son cœur battant la chamade. Il avait encore fait un cauchemar : alors qu'il se promenait tranquillement dans une fête foraine avec sa fille âgée d'une dizaine d'années – elle était adulte aujourd'hui – il la perdait dans la foule. Une foule qui finissait par se resserrer sur lui, avant de disparaître soudainement. De se retrouver seul au milieu d'un énorme groupe de personnes, ou au contraire seul au monde, était parmi ses plus grandes peurs. Juste derrière celui de perdre Lily-Rose, que ce soit au sens propre ou au figuré. Pourtant, il n'y avait eu aucune nouvelle alarmante du côté de sa fille : elle envoyait des hiboux toujours aussi régulièrement, gardant un contact ténu mais bien réel avec son père. Peut-être Thomas, fraîchement débarqué à Poudlard en tant que professeur de Potions, se sentait-il un peu seul, tout simplement.

Pourtant, il était habitué à la solitude, qu'il accueillait parfois avec plaisir. Introverti, il n'était pas rare qu'il s'enferme à double tour pour potasser une recette ou finir un roman. Mais il s'agissait d'une solitude choisie, saine et utile à son équilibre personnel, en attendant de retourner dans la foule de l'école de magie. De plus, cela faisait très longtemps qu'il était célibataire, preuve que dans certaines circonstances, la solitude n'était pas son ennemie. Mais l'amour est une chose, l'amitié en est une autre et à Poudlard, Thomas n'avait pas vraiment d'ami.

Il se tourna vers le plafond, reprenant son souffle. Une fois calmé, il fut enfin capable de sortir du lit pour s'habiller. Il ne travaillait pas aujourd'hui – disons qu'il ne donnait pas cours, mais il en avait à préparer pour la semaine – mais il s'apprêta quand même à sortir de sa chambre. Impossible pour lui de se pavaner en pyjama, cela dit : la plupart du temps, il n'en portait même pas. Il enfila donc un pantalon de toile simple, noir, et passa une chemise couleur prune. Comme il faisait souvent froid dans les couloirs, il agrémenta sa tenue d'une robe de sorcier de laine gris foncé. Il soupira : pour une fois, il s'était dit qu'il allait profiter de la salle des professeurs.

Serrant un carnet de notes et le roman qu'il lisait en ce moment dans ses bras, le professeur Fitzsimmons arpenta les couloirs de Poudlard jusqu'à atteindre la salle de repos du personnel. Il ignorait si les autres profs l'utilisaient régulièrement ou non, mais c'était le moment de le savoir. D'un pas timide, il entra dans la pièce, à la fois ravi et intimidé de voir qu'il y avait déjà du monde. Deux femmes : Suzanelle Pelvenche et Avril June. Il les connaissait toutes les deux, la première pour être la main de fer qui dirigeait la maison Gryffondor, et la seconde pour être la bibliothécaire la plus agréable et souriante qu'il ait jamais connu.

« Bonjour ! » dit-il simplement, en avançant dans la salle.

S'installant à une table et y posant ses affaires, il se servit un thé au lait bien sucré, accompagné de viennoiseries et autres douceurs chocolatées. Bien que Britannique, Thomas avait toujours préféré déjeuner à la française, ne lésinant pas sur le beurre et la confiture. Une fois ceci fait, il se tourna de nouveau vers Suzanelle et Avril. Il était quelque peu intimidé : il n'avait pas l'habitude d'être le seul homme, et son naturel discret et silencieux l'isolait encore davantage. Essayant de ne pas paraître trop impoli, il ne fixa pas des yeux Mlle Pelvenche, mais ne put s'empêcher de remarquer la couverture de son livre. Il le connaissait, car il était impossible pour quelqu'un évoluant dans le monde moldu d'être passé à côté de la bombe qu'avait été ce roman.

« Pardonnez-moi mon indiscrétion mais… ce livre vous plaît-il ? »

Il n'y avait aucun jugement dans la voix de Thomas, seulement une véritable curiosité, à peine dissimulée. Il hésitait à ponctuer cette question de son propre avis sur la trilogie : il n'était pas toujours aussi timide qu'on pouvait le penser, et si c'était là le genre de lectures de Suzanelle, alors peut-être pourraient-ils s'échanger quelques titres ou noms d'auteur.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptySam 10 Jan - 6:24

Café, roman et maladie, quel Lundi matin


Elle sourit timidement à Avril alors qu’elle reposait son livre sur ces cuisses. « Oui, très bien et toi ? » Bien installé dans son divan, elle n’avait pas encore très faim jusque-là mais l’odeur des toasts et du café commençait à la travailler. Bacon… Oh quel supplice olfactif!!!! Et pourtant, elle s’était fait à l’idée qu’elle n’en mangerait pas pour un an, plus que quelques jours avant le nouvel an et elle pourrait se gâter. Juste une tranche, une micro tranche! Elle allait tenir bon! Oui! Oui! Oui!

Et elle en rêvait pendant un court laps de temps avant de l’intérêt de l’assistante bibliothécaire soit attiré vers le livre qu’elle tenait encore les mains. Quoi de plus normal. Elle s’empourpra un bref instant. Non, il n’allait pas rejoindre les rayons celui-ci. Du moins, ce n’était pas un livre pour les enfants. Si ça n’aurait pas été elle, peut-être aurait-elle tout simplement changé de sujet, mais avec Avril, impossible d’éviter de parler d’un livre. Autant espéré faire ami-ami avec un dragon et lui faire des chatouilles. Ça semblait presque plus réaliste. La tête en bulle pendant un bref instant, elle revient vers la réalité alors qu’elle lui demande s’il est nouveau.
« A. E. ... Non. » Et elle hocha la tête comme pour se débarrassé de l’image de la cage d’escalier qui continuait de lui revenir en boucle. « Si. Il est nouveau. » Elle n’était franchement pas clair et s’en rendait bien compte. « C’est un roman. Il n’est pas de l’école. Si tu veux, je … »

Elle s’en allait proposer de lui faire la lecture d’un passage, mais se ravisa en voyant Fitzsimmons. C’était moins une. « Bonjour à vous. . » La question piqua Sue à un niveau jamais atteint. Essayant de retrouver son calme alors qu’elle s’empourprait de plus belle. « Oui, il me plait, beaucoup même. M. Fitzsimmons. » Elle allait mourir en posant la question, mais elle ne pouvait pas vraiment s’en empêcher. « Vous connaissez ? » Après tout, que pouvait-il lui arriver de pire ? Elle le regarda comme pour mesurer ces intentions mais avec une grande curiosité. S’il lui disait oui, ça lui donnerait une tout autre perspective du professeur de potion qu’il était. À voir, même plus intéressant.

L’esprit débridé de Suzannelle s’emportait alors qu’elle attendait la réponse, dans la reprise de la scène dans la cage d’ascenseur mais avec de tous autres acteurs que Anastasia et Christian Grey. C’était peut-être un minimum malsain, mais qu’en serait-il si les autres avaient la moindre idée qu’elle et Lyard s’était envoyé en l’air dans sa chambre. C’était peut-être pour cette raison que Coolidge était parti; incapable de toléré de ne pas être le centre d’attention de toute la flopé de mâle de l’école. Ce n’était pas le cas de Sue, elle vivait très bien son célibat, et personne ne lui avait donné d’assez bonne raison pour arrêter ces fréquentations non-arbitraires et inopinées.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptySam 10 Jan - 20:18



Alors que la jeune femme était assise à la table avec son thé et son assiette de bacon-oeuf, le livre que tenait Sue dans ses mains l'avait intrigué. Il faut dire qu'en tant qu'assistante bibliothécaire, la demoiselle ne pouvait pas passer à côté. Elle se devait d'en connaître l'intrigue mais surtout les critiques. Dans l'idéal, elle devrait le lire elle-même mais il était impossible de lire tous les livres publiés. Il faudrait bien plus de 10 vies pour y parvenir. En attendant, la culture littéraire de la jeune femme n'était pas en reste. Elle fut donc surprise de ne pas reconnaître la couverture du livre avant que Sue ne le cache sur ses cuisses. C'était donc logique qu'elle s'y intéresse et demande un peu plus d'informations le concernant à la lectrice. Avril s'offrit donc une nouvelle gorgée de thé en attendant la réponse. Réponse qui se fit tardive à venir et qui fut loin d'être claire. La surprise fut encore plus grande lorsqu'Avril aperçut les joues empourprées de Sue. Elle bégayait (chose qui ne lui arrivait jamais face à Avril) et mit un sacré bout de temps à répondre. Sérieusement ? Avril lui avait vraiment posé une question compliquée ? La réponse vacillait entre le oui et le non. On pouvait donc supposer, qu'en réalité, Sue ne connaissait pas la date de publication du livre, même si le oui sembla être sa réponse finale.

D'autant plus intriguée par une telle réaction, la curiosité de la jeune cracmole flamba. Ce serait de la faute de la professeur si les questions d'Avril fuseraient ! Avril n'y pouvait rien : elle était bien obligée de se renseigner d'avantage sur ce livre, après tout, il semblait vraiment intéressant ! D'autant plus que Sue confirma son absence au sein de la bibliothèque de Poudlard. Elle ne put cependant pas terminer sa phrase, la présence du professeur Fiztsimmons la coupant court. Avril sourit à l'homme. Elle n'avait pas créé de réels liens avec lui, étant tout fraîchement arrivé. Bien évidemment, elle l'avait croisé plus d'une fois (notamment à la bibliothèque) et avait déjà eu plus d'une discussion avec lui. Elle ne le connaissait cependant pas suffisamment. Avril fut donc ravie de le savoir à leur côté : ce serait l'occasion de faire plus ample connaissance. Le professeur de potions plissa donc les yeux et s'intéressa, à son tour, au livre de la Directrice des lions. Celle-ci s'empourpra de nouveau et c'est donc avec un sourire amusé qu'Avril se fit gentiment toute petite avec son thé. Ok, la situation était vraiment intéressante. En fin de compte, si on pouvait échanger l'assiette bacon-oeufs avec des pop-corns, Avril serait au premier rang pour voir la gêne de la femme. Qu'est-ce qu'il avait ce livre ?

Bon c'était trop de suspense, Avril déposa son thé et attrapa le livre. Elle le retourna pour lire le résumé :

Citation :
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Oh, un livre romantique ! Il n'y avait pas de quoi s'empourprer. Avril ouvrit donc le livre en plein milieu, tombant sur la page 168 où elle choisit de lire le premier paragraphe :

Citation :
La Soumise consent-elle à être immobilisée :
  • Les mains attachées devant
  • Les chevilles attachées
  • Les coudes attachés
  • Les mains attachées derrière
  • Les genoux attachés
  • Les poignets attachés aux chevilles
  • Ligotée à des articles fixés aux murs, meubles, etc.
  • Ligotée à une barre d'écartement
  • Suspension

La Soumise consent-elle à avoir les yeux bandés ? La Soumise consent-elle à être
bâillonnée ?

Bon ok, en fait ça n'avait rien, mais alors rien du tout, de romantique ! Son sourire s'étant élargie, Avril, pleinement amusée, finit par relever les yeux vers Sue. « Je crois comprendre pourquoi on ne le trouve pas à la bibliothèque... Mmmh. » Au vue du paragraphe qu'elle venait de lire, Avril avait clairement compris que le livre tournait dans du sado-masochisme. Etait-ce vraiment plaisant de lire un livre pareil ? Sue avait dit l'avoir apprécié. Peut-être Avril devrait essayé pour se donner sa propre opinion ? « Je te l'emprunterai bien quand tu auras fini. » Oui, bon, il n'y avait pas de mal à lire des livres pareils, hein ? Avril eut cependant du mal, une fois sa phrase émise, à ne pas lancer un regard au Directeur des jaunes. C'est vrai que ça avait, quand même, un petit côté gênant de parler d'un tel livre face à un homme qu'on ne connaissait pas. Il semblait connaître le livre, Avril lui demanda donc : « Vous l'avez apprécié Monsieur ? »



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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyMer 14 Jan - 21:34

Il ne faisait pas bon d'être une petite santé en ce moment à Poudlard, entre le temps plutôt froid d'Écosse et ces prétendues épidémies qui commençaient à sévir dans les rangs des élèves. On pouvait même trouver cela plutôt drôle en soi, qu'une maladie moldue puisse causer autant de problèmes parmi l'une des écoles de magie les plus renommées du monde. Enfin, c'était sans compter bien entendu les compétences des infirmières de ce château millénaire, elles-même dirigées par Madame Pomfresh qui tâchaient de se plier en quatre pour que le trouble ne dérange pas plus que ça les différents emplois du temps. C'était sans doute d'ailleurs l'un des problèmes majeurs à vivre dans un bâtiment de la sorte : il était parfois difficile de ne pas tomber malade lorsqu'une personne ramenait le premier virus et se sentait d'humeur suffisamment généreuse pour partager la chose avec bon nombre de ses camarades...

Ce problème, il ne l'avait jamais eu lorsqu'il était étudiant à l'université de Glasgow, et il espérait bien que les choses resteraient ainsi, non pas parce qu'Ethan jouissait d'une petite santé, mais bel et bien parce qu'il n'avait jamais été plaisant de se sentir fiévreux, fusse-t-on moldu, sorcier ou tout autre chose. Et depuis son lit, enroulé dans une paire de couettes comme il n'en avait jamais eu, il se sentait bien à l'abri de tout cela. Mais venait un moment où le sommeil ne venait plus et où il fallait se lever, quand bien même quitter cette chaleur et braver le froid n'exhortait pas à le faire. Néanmoins, jouir d'un tel privilège ne pouvait se faire sans un certain investissement de sa part. Après tout, il n'était pas sans savoir qu'en tant que professeur il devait montrer l'exemple, être à l'heure, ce genre de choses. Et même si le maître des métamorphoses n'était arrivé que récemment –il avait profité des vacances de Noël et de l'absence de bon nombre d'élèves pour plus amplement faire connaissance avec le bâtiment et le corps enseignant, à ceci s'ajoutant le fait qu'il n'ait été officialisé qu'en fin Novembre– il avait su s'y tenir, à la fois manquant d'assurance et prenant ses points de repère. Chose qu'il avait fait plutôt rapidement cela dit.

Du coup, lorsqu'il se mit à arpenter les couloirs en direction de la salle des profs, là où il espérait trouver un peu de compagnie –de bon matin, il n'aimait pas forcément entendre une centaine d'adolescents parler–, c'était une tasse de thé vert à la main, en pyjama avec en prime par dessus un peignoir de chambre de couleur marron, serré en un nœud simple sur le côté. Étrangement, Ethan sembla tout de même se perdre un peu, chose qu'il mit sur le compte du matin. Ce n'est qu'après avoir demandé son chemin à l'un des portraits qu'il put enfin arriver face à l'imposante porte. Comme si il se sentait de trop quand bien même cette salle était mise à sa disposition, il frappa trois fois avant d'entrer, poussant du bout de ses doigts le bois.

Il trouvait ça amusant de voir à quel point la salle était simple, quand on la comparait au reste du château qui lui transpirait la magie à chaque escalier, chaque portrait. Mais une chose était sûre, il ne devait pas pour autant manquer à ses principes de politesse élémentaire. Aussi, quand bien même il aurait pu être plus présentable en raison d'une multitude d'épis qui se dressaient sur sa tête, il tâcha de lever doucement sa tasse en l'air.

« Bonjour à vous tous ! Belle journée qui s'annonce n'est-ce pas ? »

Il tâcha alors de se rappeler des noms des différentes personnes ici présentes. Il n'eut pas grand mal à mettre un nom sur le professeur de potions et celle de sortilèges, mais rencontra quelques difficultés à se souvenir de celui de la bibliothécaire. Après tout, il n'avait pas pour habitude de s'y rendre, mais le fait qu'il se souvint d'où elle exerçait semblait pour lui comme un effort fait.

« Oh, vous êtes là ! Je n'ai pas souvent l'occasion de vous voir ici. Du coup, au risque de vous vexer, je ne me souviens plus de comment vous vous appeler. Vous êtes... ? »

Ethan aurait sans doute pu se lancer dans une plus ample conversation histoire de se sociabiliser un peu, mais sa bonne humeur habituelle se faisait encore timorée, aussi se contenta-t-il de s'asseoir à la table, cherchant à tout simplement écouter de quoi il retournait. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il remarqua l'objet de la discussion. Sans piper mot, il offrit alors au reste de ses collègues un sourire amusé.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptySam 24 Jan - 7:58

[En réalité je n'ai capté qu'après que Fitzsimmons était le nom d'un ship Agents of S.H.I.E.L.D. … j'ai choisi ce nom parce que je voulais un Fitzquelquechose, vu que je suis en train de lire l'Assassin Royal de Robin Hobb.]

Ah, ce roman. Il y avait quelque chose de légendaire autour de ce livre, que ce soit pour ses fans ou ses détracteurs. Bien sûr, Thomas le connaissait. Et il ne l'appréciait pas vraiment, même s'il se garderait bien de l'exprimer en ces termes.

« Oui... » Malgré sa timidité, il précisa : « J'en ai lu quelques pages. »

Quelques pages… en réalité il avait été jusqu'à la cinquantième, et ce sans rapport avec le titre du livre, mais parce qu'il attendait toujours cinquante pages avant de se faire un avis. La plupart du temps, il attend de finir son roman avant de le critiquer, que ce soit en bien ou en mal. Mais quand il trouve le début laborieux, l'intrigue trop plate ou que le style le dérange, il attend la cinquantième page avant de refermer le bouquin définitivement. Avec Ana et Christian, il avait presque eu du mal à l'atteindre. Donc, à la question d'Avril… Il n'y avait qu'une réponse.

« Pas vraiment. Je comprends qu'on puisse apprécier, mais il y a beaucoup trop de choses qui me gênent à la lecture. »

Peut-être que les deux femmes penseraient qu'il était gêné par les scènes sous la ceinture, ou par un style cru auquel il n'était peut-être pas habitué. Il n'allait pas démentir, tant elles seraient loin de la vérité. Très loin, même. Thomas avait dans sa bibliothèque et dans ses souvenirs des mots et des scènes autrement plus sulfureuses… Presque honteuses, pour certaines. Mais pour son propre bien, il s'était toujours réfugié derrière cette façade timide. Il n'avait pas envie qu'on jase dans son dos en le traitant de pervers, ou qu'on étale partout sa vie privée. Le seul moyen d'en garder le contrôle était de garder le silence.

Et pour en revenir rapidement à E.L. James, il avait sincèrement du mal à comprendre comment on pouvait apprécier son Christian Gray. Dans la vraie vie, n'importe qui se comportant comme lui serait rapidement comparé à un psychopathe. Même s'il n'arrivait pas à s'identifier à Anastasia – pas parce que c'était une fille ou qu'elle était timide, mais bien parce que parfois, elle était franchement stupide – ce livre avait éveillé d'assez mauvais souvenirs pour qu'il le referme à jamais.

Mais comment pouvait-il juger celles et ceux qui en appréciaient la lecture ? Il afficha un petit sourire, et se remit à siroter son thé, ouvrant le livre qu'il avait apporté avec lui pour se replonger dans son intrigue – pas si – complexe. Pas qu'il ait deviné la fin, mais presque, et il trouvait quasiment tous les personnages stupides et pas foncièrement intéressants. À l'exception du Fou, peut-être.

« Mais dites-moi… » reprit-il, lassé par l'idiotie de la maîtresse du héros. Cependant, il fut coupé par l'arrivée d'un nouveau professeur, qu'il avait seulement croisé deux ou trois fois un peu par hasard.

« Oh, bonjour ! »

*La moitié du château est malade, mais sinon tout va bien !* Thomas rit intérieurement à sa blague silencieuse. * Ça aura au moins eu le mérite de nous forcer à venir jusqu'ici et à discuter un peu entre nous. Belle journée, peut-être pas, mais la matinée ne commence pas trop mal, effectivement.*

Il repartit ensuite dans son livre, laissant les autres discuter à leur guise. Thomas était conscient de n'être pas forcément doué avec les mots, et encore moins les gens.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyLun 26 Jan - 22:40

Café, roman et maladie, quel Lundi matin


Sue confuse fût vite prise de court lorsqu’Avril lui prit le livre des mains. Bon, si elle avait pensé lui prêter, hors donc, malgré la gêne apparente d’une telle lecture, elle laissa tout de même la blonde jeter un coup d’œil à sa lecture. Elle n’était pas vraiment étonné de son intérêt après tout la demoiselle travaillait dans des rayons de livre poussiéreux de la bibliothèque. Il lui semblait tout à fait normal de porter une attention à tout type d’ouvrage. Le synopsis n’avait rien d’outrageant et alors qu’elle ouvrait à la volé sur des pages, elle se demandait bien sur quoi l’autre femme était tombé. Elle pencha la tête légèrement pour voir ce qu’elle avait bien pu lire qui lui causait se sourire en plein visage. Ah oui, la liste de condition… «Ah oui, cela.» Alors qu’elle relevait son regard sur la petite blonde. Elle ne devait pas trop mal voir la chose vu sa réaction. Elle lui dit qu’elle l’emprunterait peut-être, et intérieurement, elle se dit qu’elle pourrait échanger par la suite, sur les meilleurs passages avec quelqu’un qui n’en serait pas gênée. «C’est justement ce que je pensais te proposer.» Dit-elle d’un air complice.

Son attention se dirigea vers le Directeur des Noirs et Jaune, pour qui elle signifia un nouvel intérêt tout simplement pour ces goûts en lecture. Il annonça qu’il avait lu, mais en même temps qu’il n’avait pas beaucoup avancé dans sa lecture, et pour répondre à la question de Avril, il poursuivit qu’il n’avait pas vraiment apprécié
. «Qui vous gênent ?» Dit-elle d’un air intriguée. Bon, elle était elle-même assez gênée d’avoir cette conversation actuellement en pleine salle des professeurs, mais ça n’était pas si outrageant au final, après avoir débuté la discussion. Elle se rendait bien compte que certains étaient beaucoup plus ouvert qu’elle ne l’avait imaginé. C’était en soi une bonne nouvelle et elle se sentait de plus en plus à l’aise parmi l’assemblé.

C’est environ à ce moment qu’O’Malley fit son entrée et elle le gratifia d’un sourire, avant de lui souhaiter :
«Bonjour.» Belle journée, certes la température était plaisante, mais avec tous ces gens malades, elle n’était pas prête à considérer les prochains jours seraient aisées. «Si par belle journée, vous entendez la température hivernal, fort probable que l’idée fait son chemin dans ma tête. Je suis moins encline par contre, à le dire, en considérant certains de mes élèves qui sont depuis quelques jours alités à l’infirmerie.» Elle tourna la tête vers le professeur de potion. «J’en avais dix hier alité de ma maison, qu’en est-il de vous, Professeur Fitzsimmon ?» Savant pertinemment qu’elle pourrait prendre les nouvelles des Serpentards directement de la bouche de Lyard avant de quitter la section réservé aux professeurs et employés. Plus que Collins à trouver et elle aurait tous les outils pour faire les présences ce matin en classe.
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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyMar 27 Jan - 17:19

Wake me up ♫

Un matin de prof'

J’avais devant moi … une scène assez mémorable. Déjà, exceptionnellement, était présent, autour de la même table, quasiment tout le personnel éducatif de Poudlard, à l’exception d’une petite bibliothécaire qui venait de commettre une bourde qui lui fit grandement rougir les joues qu’elle avait blanches comme une poupée…

Ensuite, autre fait mémorable, Suzanelle était entourée de plein de monde, prise en flagrant délit de coquinerie, et elle devait s’en sentir… atrocement gênée au vue de son regard quelque peu perdu… Heureusement, elle put compter sur l’intervention de O’Malley, qui arriva telle une mouche dans une soupe à la courge, amenuisant le goût intéressant de la conversation épicée, coupant court à ce qui aurait pu se révéler fort passionnant, et qui avait tellement monopolisé l’intention des gens que personne ne me remarqua arriver.

Je laissais Suzanelle s’inquiéter de la santé des Poufsouffles quand je passais derrière elle, jetant un rapide coup d’œil au type de lecture qui l’accompagnait à son chevet… J’eus un léger rictus que je ne pus retenir, et m’en allais saluer tour à tour l’interlocuteur de la Directrice des Gryffons, Avril, O’Malley (sans communiquer un enthousiasme fulgurant, c’était quand même le matin…), puis me servis un bol de flocons d’avoine, écoutant distraitement la réponse du Professeur de potions.

Je me retournais alors, bol en main, café de l’autre, cuiller en bouche, et m’en allais me mettre entre les deux professeurs, n’hésitant pas à m’immiscer dans la conversation.

Les Serpentards sont certainement de santé plus robuste, je n’ai à signaler que cinq élèves fortement touchés, et une dizaine souffrottant de virus divers. Mais ils vont malgré tout en cours, ces braves serpents…

J’enlevais la cuiller de ma bouche, qui m’avait fait mâcher quelques mots et loupé quelques prononciations correctes, puis entrepris de goûter à mon petit déjeuner, offrant un regard circulaire aux personnes présentes.

O’Malley… un homme étrange, que je peinais à cerner… Il était fraîchement débarqué, en tant que professeur de métamorphose, et n’avait pas étudié à Poudlrad. De ce fait, je ne l’avais jamais connu d’auparavant, et c’était sans doute pour ça que je m’entendais relativement bien avec lui. Je trouvais sa conversation sympathique, même si mon irritation était parfois palpable. Il restait un personnage haut en couleur qui savait inspirer l’enthousiasme, sauf les matins d’hiver…

Je passais mon regard ensuite vers Avril, à qui j’adressais un petit sourire. Je trouvais cette jeune femme fort sympathique, et surtout grandement instruite, bien qu’elle m’ait prouvé qu’elle ne l’était apparemment pas dans tous les domaines, au vu de sa mine surprise lors de la lecture du roman de Sue. Cette pensée faillit me faire sourire d’avantage, mais je me retins.

Je tournais la tête vers le prof de potions, également directeur des Poufsouffles, Thomas Fitzsimmons que j’avais parfois envie d’appeler « Sir » par le fait qu’il était le plus âgé des Professeurs, si on excluait l’antique McGonagall. En même temps, difficile de faire plus âgée qu’elle…
J’avais peu communiqué avec cet homme. Sans doute de par sa nature discrète et secrète, ou parce qu’on se croisait peu, aussi… Dans tous les cas, je le regardais, intrigué. Quelque chose me disait que si on étendait la conversation et se donnait un peu de temps pour se connaître, nous ne nous entendrions pas. C’était une simple impression, ce que mes tripes me disaient quand je l’observais dans le blanc des yeux.

Après, ça demeurait une simple impression…

Mon regard finit alors dans les iris bleus de Suzanelle, ce qui eut l’effet de me faire revenir quelques plaisants souvenirs, que je dus tempérer et isoler dans un coin de ma tête, histoire de ne pas me mettre dans une situation gênante, à mon tour. Je lui souris toutefois courtoisement, avant de prendre une autre cuillerée de céréales.

J’étais alors à la moitié de mon bol de flocons d’avoines, et j’entamais à peine mon café noir quand je me décidais à m’insérer dans la conversation collective, enterrant le sujet de 50 nuances de Grey, bien que je trépignais d’envie de taquiner ma douce rivale…

Chose étonnante, nous sommes presque tous là… Il manque plus que… Collins… J’avais peur que Poudlard connaisse pénurie, après le départ du Professeur Coolidge…

Je laissais cette phrase en suspens, la sachant lourde de sens. J’avais en effet connaissance des rumeurs qui planaient comme quoi j’étais responsable de sa soudaine démission, et je tenais juste à m’informer auprès de mes collègues s’ils avaient eu vent de cette version des faits… Je n’étais pas sûr de la vérité, mais étais désireux de la connaître…

Mais peut-être que personne n’oserait intervenir, ce que je supposais… Avril devait certainement ne pas être au courant de l’affaire, O’Malley, s’il savait quelque chose, le dirait sans doute avec toute l’honnêteté du monde, mais il était certainement trop nouveau pour savoir quelque chose. Il en allait de même pour le Professeur Fitzsimmons. Suzanelle était quant à elle de nature trop prudente et réservée pour s’aventurer dans ces terrains vagues…

Elle, elle préférait manifestement d’autres sortes de terrains… vagues… Peut-être que si j’explorais mieux ce type de terrain j’aurais une réponse… Mais la réponse obtenue ne mériterait pas les dégâts que je risquerai de faire, ça n’en valait pas la peine… Vraiment.

Je lui offris un rapide clin d’œil que j’espérais avoir passé inaperçu alors que nos regards se croisèrent brièvement, puis me recentrais sur le groupe, désireux de savoir qui oserait prendre la parole, pour me répondre, ou couper court à la conversation.



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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyMar 27 Jan - 21:46



Le livre avait fait son effet sur la jeune fille. Un sourire amusé sur les lèvres, elle regardait Sue avec un nouveau regard. Elle avait toujours regardé la femme avec admiration et envie. Après tout, celle-ci avait énormément voyagé et ses histoires avaient toujours fait rêvé la jeune bibliothécaire. Mais maintenant qu'Avril comprenait les goûts littéraires de la professeur, Avril avait fait tombé une barrière. Après tout, Sue avait beau avoir une grande expérience des voyages, elle n'en restait pas moins comme tout le monde. Si le passage qu'elle venait de lire n'avait pas forcément énormément emballé la jeune blonde, il n'en restait pas moins que sa curiosité avait été attisé. Elle se devait de le lire en son entièreté pour s'en faire une idée et pouvoir le critiquer à son tour. Elle était donc tombé sur un accord avec son amie : elle récupérerait le livre une fois que cette dernière l'aurait terminé. Elles pourraient, par la suite, en parler ensemble. Sans doute chercheraient-elles, à ce moment-là, à s'isoler, ce serait sans doute moins... gênant. La présence du professeur de potion retenait la jeune cracmole dans ses questions. Elle n'osait pas tellement se lancer dans cette discussion, préférant attendre se trouver seule avec Sue. Pour autant, elle s'intéressa à son opinion : deux opinions valaient mieux qu'une. Après avoir entendu celui de Sue et avoir lu un passage, elle fut légèrement surprise de celle du professeur. Elle rangea cependant son opinion dans un coin de sa tête. Entre une positive et une négative, Avril n'avait plus le choix : il faudrait qu'elle lise le livre pour se faire son propre avis.

Un nouvel arrivant vint finalement s'installer à la table ce qui eut pour conséquence de fermer un peu plus la cracmole sur le sujet principale. Non, là, elle était vraiment trop gênée pour parler d'un tel sujet. Encore bien jeune, elle avait déjà eu du mal à s'intégrer dans l'équipe des membres du personnel. Elle ne voulait pas passer pour une adolescente auprès d'eux mais, en même temps, ne s'intéressait encore que peu aux principaux sujets des plus âgés. Depuis maintenant deux ans et demi qu'elle était à Poudlard, elle était cependant parvenu à discuter avec les professeurs sans problèmes. Malheureusement, ce livre restait un sujet un peu trop poussé pour que la jeune fille partage ses opinions avec les intéressés. Avril reconnut, finalement, le professeur de métamorphose : le professeur O'Malley, fraîchement arrivé au mois de septembre. Elle sourit à l'homme et laissa Sue répondre à sa question. Oui, effectivement, la maladie n'annonçait pas forcément la meilleure journée de l'année. Avril prit une nouvelle gorgée de son thé, inquiète d'entendre la Directrice des Rouges mentionner que dix de ses élèves étaient au lit. Elle avait tout de même pas mal d'amis chez les Gryffondors, peut-être devrait-elle s'intéresser de savoir qui se trouvait à l'infirmerie. Qu'en était-il des autres maisons ? Avril avait toujours eu un penchant pour les jaunes et noirs alors autant dire qu'elle s'intéressa particulièrement à la réponse de Fitzsimmons.

Finalement, Lyard fit son apparition à son tour et participa, à son tour, à la conversation. Sans grande surprise de sa part, il prit la défense des verts et argents et les qualifia de robustes. Un sourire amusé aux lèvres, Avril répliqua : « Oh ces serpentards alors, que serait Poudlard sans eux ? » Bien évidemment, la jeune fille ne portait pas tellement cette couleur dans son coeur mais sa phrase avait été prononcée pour charrier l'homme plutôt que pour montrer une certaine admiration pour ces élèves.
O'Malley s'intéressa alors à elle. « Avril June. Effectivement, d'habitude, j'aime prendre mon petit déjeuner dans la Grande Salle. Ca m'aide pas mal à me réveiller, tout le brouhaha des élèves. » Ce qui était clairement vrai. Elle avait l'habitude de se lever tôt mais avait toujours besoin d'une douche, d'un gros petit déjeuner et d'un gros bruit de fond pour se réveiller pleinement et passer le reste de la journée en pleine forme. Aygaus reprit alors la parole et, effectivement, pratiquement tous les professeurs étaient présents. Avril n'avait pas réellement connu le professeur Coolidge. C'était cependant deux fois qu'Aygaus mentionnait ce départ, il devait sûrement en être affecté. Avril le regarda alors simplement avec un air interrogateur. Elle ne poserait pas de questions, même si elle en mourrait d'envie. S'il avait envie d'en parler, ce ne serait certainement pas avec elle : ils n'étaient pas suffisamment proches pour. Cependant, elle pouvait toujours essayer de lui montrer qu'elle s'en intéressait. Qui sait, peut-être qu'il pourrait lui expliquer pourquoi ce départ l'affectait tant ?

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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyLun 2 Fév - 0:10

[H.S. : i'm comiiing !]








Le soleil était à peine levé, que Krysten était déjà debout dans sa chambre, avec pour seul vêtement un short à la couleur de sa maison. Il n'était pas du genre à porter sur tous ses vêtements la couleur des Serdaigles, même s'il était fier d'avoir un jour été dans cette maison, et d'en être le directeur aujourd'hui. Se détachant du short bleuté, il en enfila un autre, ainsi qu'un tee-shirt blanc. Peu élégant pour un professeur, mais l'heure n'était pas au cours, mais au footing. Il n'avait aucun cours de toute la matinée, autant en profiter. Chaussant une paire de basket, Krysten finit par sortir de sa chambre et traverser sa salle commune. Même si peu d'élèves étaient debouts pour l'instant, de nombreuses toux se faisaient entendre dans l'ensemble du dortoir. C'était une véritable épidémie en ce moment et -merci Merlin-, Krysten n'avait pas encore été touché, se permettant de boire une gorgée ou deux d'une potion qu'il s'était concocté lui-même à base de crin de licorne trempé dans de la bave de sombral. Remède efficace, mais laissant un arrière gout en bouche très désagréable. Ca tombait bien, le Collins devait aller déjeuner avant d'aller courir. Mais n'aimant pas particulièrement le brouhaha, il allait bien souvent manger dans la salle réservée aux professeurs.

Partant de sa tour, Krysten s'offrit le luxe de prendre son temps en chemin, pris d'une soudaine nostalgie. Quand on avait vécut 7 ans ici en temps qu'élève, revenir ici en temps que professeur offrait un tout autre point de vue auquel il ne s'arrivait pas à s'habituer. Sur son passage, de nombreux portraits s'inclinaient, lui souhaitaient le bonjour, lui faisait un coucou de la main. S'il n'avait pas été un adolescent entouré d'amis, il avait tout de même réussi à avoir le respect de ces dessins animés ambulants, avec lesquels il avait passé de nombreuses heures à parler de tout et de rien, nourrissant ainsi sa culture. Saluant au passage les quelques élèves qu'il croisait déjà, la visite dans ses lointains souvenirs prit fin quand il se retrouva devant la salle des professeurs. Au moment ou Krysten fit son premier pas dans la salle discrètement -comme à son habitude-, ses oreilles entendirent son nom, prononcé par le professeur Lyard. Son regard se posa ensuite sur le professeur Pelvenche, le professeur Fitzsimmons et enfin Avril. Il ne s'attendait pas à voir les autres directeurs de maison, encore moins Avril ici. Se raclant la gorge pour signaler sa présence, Krysten fit un petit signe de tête aux collègues qui croisèrent son regard, lançant un rapide et calme :

"Bonjour."

Peu bavard, surtout le matin, voilà qui n'allait pas l'aider à intégrer la conversation. Il lança un rapide sourire à Avril quand leurs regards se croisèrent, puis alla se servir un verre de jus de citrouille. Se mâchant l'intérieur de la joue, légèrement nerveux, il n'appréciait pas de se retrouver dans une conversation déjà entamée, ayant l'impression de s'incruster dans quelque chose auquel il ne voudrait certainement pas être mêlé, partageant très peu de points communs avec ses confrères. Son regard sur son verre, il jouait nerveusement de ses doigts sur le gobelet, avant d'observer la fenêtre de la salle.


© misunderstood heart

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Message(#) Sujet: Re: Café, roman et maladie, quel Lundi matin! - (Libre à tout le personnel de l'école) Café, roman et maladie, quel Lundi matin!  - (Libre à tout le personnel de l'école) EmptyJeu 5 Mar - 4:04


Ce matin, un lapin à tué un chasseur...


...C'était un lapin qui avait un Fusil.
Ermengarde était définitivement du matin.
Ou pouvait-on dire que c'était un oiseau de nuit, qui ne dormait jamais. Bref.

Un jour nouveau s'était levé, et avec lui le sentiment qu'elle ne s’ennuierait pas aujourd'hui. Selon Minerva, sa présence serait la bienvenue parmi le corps professoral, et peut-être ajouterait-elle un brin de "sagesse folle" dans cette joyeuse assemblée selon les propres mots de son ancienne camarade de classe.
Jadis il fut un temps où Ermengarde et Minerva se disputaient le siège frontal du cours de potion : mais cela, c'était avant.

Munie du tricot qu'elle réalisait, menée de sa baguette folle, une flopée de parchemins flottant autour de son crâne de hiboux, elle lisait tout en confectionnant un ouvrage destiné à sa petite-fille d'une quinzaine d'année maintenant. Elle avait eu l'idée de lui confectionner un ensemble formé de laines disparates à la technique du crochet, et était plutôt fière de son avancée.

Sûre du futur ravissement de sa petite-fille pour ce cadeaux, c'est avec joie qu'elle franchissait la porte de la salle des professeur, de bon matin.
Dans la pièce se trouvait déjà plusieurs de ses collègues et collaborateurs, qu'elle ne connaissait pas encore : Une jeune fille blonde qui ressemblait à son bout de choux familial, un homme âgé d'une quarantaine d'année à l'air plutôt timide, un jeune homme à l'expression hardie, un autre homme à sa droite à l'air un peu perdu, une femme à l’œil bleu pervers tenant un bouquin salace et enfin un homme à la position nonchalante occupé à manger un bol de flocon d'avoine aussi avidement que la nuque de sa voisine bouquiniste.

Les parchemins qu'elle inspectait étaient destinés à la préparation des cours de botanique. En fait si elle connaissait déjà un de ses collègue mais il ne faisait pas parti du groupuscule présent dans la pièce ; Pr. Knight, un homme tout à fait charmant quoique sûrement trop ambitieux à son goût.

Jetant un regard compatissant au professeur sur sa droite qui tenait un gobelet en arborant une expression anxieuse, elle lui fit un clin d’œil enjoué comme pour lui dire de s'apaiser.

Lorsqu'elle entra dans la salle son arrivé dû sûrement être notifié par ses compères d’enseignement ; en effet comment rater une météorite énergique autour de laquelle flotte parchemins et musique dissonantes d'aiguilles sonnantes, mêlés aux tintements de l'abondance de ses bracelets et autres breloques en arrivant comme un cheveux sur la soupe?


« Bien le boujour tout le monde! »


Sa voix joviale et forte avait résonné dans l'espace, interrompant ainsi les diverses conversations en cours. D'un coup de baguette elle envoya les parchemins se ranger d'eux-même sur une quelconque surface à proximité, son tricot toujours en courses rapide, prêt à franchir la ligne d'arrivé de la formule 1.
Avec un empressement certain elle acheva de se présenter à ses futurs confrères en leur serrant tour à tour la main avec une énergie étrangère à son vieil âge.


« Enchantée, Ermengarde Weirdbird. Consultante en Botanique. »


Botaniste de renom, c'est peut-être avec curiosité qu'un sorcier de classe moyenne l'aurait examiné dans un endroit comme celui-ci, pourquoi diable se perdre dans une école lorsqu'on pouvait avoir la tranquillité d'un foyer? Et bien parce qu' Ermengarde était tout sauf une femme "tranquille", elle avait besoin de stimulation constante, c'est ce qui la faisait vivre où plutôt survivre. Si elle s'était arrêté pour 5 minutes nul ne sait si elle serait déjà décédé d'ennui.


« OHHHH! Je vois que vous lisez ce livre d'adolescent... Ma petite-fille me l'a fait lire. Ces pratiques sado-mazo sont assez marrantes, n'est-il pas! J'aurai bien expérimenté la chose avec mon époux si nous en avions eu le temps... dit-elle sans réfléchir à ses propos, C'est bien de intéressez à tout vous savez. »


Passant du coq à l'âne elle enchaîna avec une remarque sur le bien que pouvait procurer le fait de manger des flocons d'avoine ; prévenant des maladies du cœur et parlant de ses autres propriétés qu'elle trouvait fabuleuse.


« Oulah! D'ailleurs j'y pense, j'en ai profité pour vous ramener un remède contre la grippe de ma concoction personnelle. Il est un peu aigre en bouche, avec une pointe de sel amidonné et un chouïa d'annanoïode, mais je vous garanti que vous n'attraperez pas la grippe cette saison avec ça! » déclara-t-elle en distribuant des petites fioles violacée


Ce faisant, elle prit un tasse d'un breuvage bleu auquel elle rajouta le contenu d'un autre flacon, et puis s'assit sur une causeuse orange fanée et moelleuse.

N.B.:
©️ AMIANTE


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