Quand un lion rencontre un serpent [PV avec Léna Taylor]

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*Quand il faisait beau à Poudlard et qu'en prime il y avait du soleil, les trois quarts du temps on pouvait s'attendre à ce qu'il y est beaucoup de monde dans le parc et aujourd'hui ne faisait pas exception malgré le fait qu'on soit un jeudi après-midi. Pour certains, les cours venaient de se terminer, pour d'autres ils se déroulaient, mais sans eux et pour Naïa, il y avait une pause entre deux cours. Heureusement ou malheureusement, la jeune Rosenberg avait une heure de battement entre son cours de Potions et son cours de Métamorphose. Heureusement parce qu'elle pouvait ainsi profiter de cette heure pour flâner au soleil et profiter des dernières chaleurs avant l'arrivée imminente du froid. Et malheureusement parce qu'au final elle allait encore terminer tard les cours et le temps de manger et de faire les quelques devoirs pour le lendemain, il ne lui resterait quasiment rien pour profiter de sa soirée.

C'est donc dans l'optique de profiter de cette heure au maximum que Naïa sortie gaiement dans le parc. Elle s'avança dans le parc, cherchant à tout hasard une tête connue, mais en désespoir de cause, se rabattit sur un endroit encore libre pour s'y installer. L'endroit était parfait, elle avait le tronc de l'arbre pour se caler le dos, les feuilles, encore vertes, pour lui faire de l'ombre, l'herbe moelleuse pour ses petites fesses et à l'horizon une vue imprenable sur le lac. Naïa s'installa confortablement et sortie un livre, au cas où elle aurait une petite envie de lire quelques pages, mais pour le moment, elle profitait de la brise sur son visage et du reflet du soleil sur la surface de l'eau.*

[Que c'est agréable de se sentir encore un petit peu en vacances. Bientôt le froid va s'emparer du château et une épaisse couche de neige va recouvrir le paysage ... ça va être déprimant]

*Oui Naïa était une des rares personnes à ne pas aimer l'hiver. Il y faisait trop froid, le sol était trop glissant à son goût et la simple idée de se retrouver les fesses mouillées à cause d'une chute accidentelle l'agacée au plus au point. Regarder la neige tomber, c'était jolie, pendant un temps, après c'était la déprime totale, l'impression d'être coincé au château pendant des mois entier ... non merci. Voulant s'ôter cette idée de son esprit, Naïa tourna son regard vers le château en quête d'une petite discussion intéressante, mais avec qui ?*

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Léna soupira tandis qu’elle descendait les escaliers du château. Son soupir avait plutôt une connotation positive. En effet, la jeune fille avait enfin une heure de libre. Elle aimait bien les cours mais certains étaient, tout comme les professeurs qui l’enseignaient, insupportables. Pénétrant enfin dans le parc immense, elle se sentit enfin libéré. Elle prit une grande inspiration de cet air si pur lui battant le visage. Puis elle avança de quelques pas, à la recherche de quelqu’un qu’elle connaissait. Beaucoup de monde avait eu la même idée que Léna afin de se ressourcer. Le soleil était si agréable. La légère brise venait donner une tout autre dimension qui était tout aussi agréable. Le gilet moldu que la jeune fille avait pris ne lui serait donc d’aucune utilité. Trop de monde peut-être, venait gâcher la tranquillité du parc. La jeune fille avait préféré arborait une tenue digne d’un moldu que ses habits de sorciers. Elle était donc vêtue d’une tenue que les autres auraient pu qualifier de peu conventionnels, mais elle s’en fichait. Le regard des autres n’étaient pas important pour elle tant qu’elle savait qui elle était et qu’elle respectait ses valeurs. Elle portait donc un jean noir avec un petit haut blanc uni et sa veste turquoise. La jeune fille détacha ses cheveux blonds et les laissa danser au rythme du vent. Ils tombaient en cascade au milieu de son dos. Elle passa, d’un geste habituel, sa main dans ses cheveux afin de leur donner un peu plus de volume. Tandis qu’elle marchait en direction du parc, elle regardait autour d’elle. Un groupe de Poufsouffle était assis et riait de bon cœur. Léna les regarda avec un sourire puis continua son chemin. De l’autre côté deux Serpentard étaient présents. Ils se vantaient de leurs exploits. La Gryffondor leva les yeux au ciel avant d’accélérer sa marche. Elle était enfin arrivée à destination. Le lac était calme et sa surface était lisse. La jeune fille ramassa un galet et le lança pour faire des ricochets, perturbant ainsi le calme de cette étendue d’eau. La jeune fille se retourna le sourire aux lèvres. Elle décida d’aller s’installer contre l’arbre. Elle venait souvent ici et affectionnait particulièrement cet endroit. Mais en s’approchant, elle vit que malheureusement la place était déjà prise. Par une Serpentard qui plus est. Elle soupira bruyamment mais décida quand même d’y aller. Ce n’était pas parce qu’une personne venait dans son endroit préféré qu’elle n’avait pas le droit d’y aller également. Elle se dirigea donc vers l’arbre à grand pas. Elle reconnut Naïa Rosenberg lorsqu’elle s’approcha. Elle lui jeta un coup d’œil rapide comme si elle ne méritait pas le moins du monde son attention puis se laissa tomber dans l’herbe non loin de la Serpentard. Elle s’allongea sur le sol. Et observait le ciel. Des nuages venaient ternir sa beauté mais faisait aussi son charme. Elle restait donc silencieuse espérant que la jeune fille agaçait par le silence finirait par prendre congé.

[Ce serait une magnifique journée si elle ne serait pas gâché par des personnes insuportables ! ]

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*Quand Naïa se tourna pour observer les gens aux alentours, elle remarqua une jeune fille qui s'approchait d'elle. enfin elle ne s'approchait pas réellement de Naïa mais plutôt du lieu paisible où elle avait élu domicile pour l'heure à suivre. En effet, ce qui lui donna cette certitude, en plus du fait qu'elle vit un air dégouter ce peindre sur son visage, c'était que la demoiselle en question n'était autre que Léna Taylor, une gryffondor de cinquième année avec qui Naïa partageait malgré elle des cours. La politique de l'école avait été, et depuis toujours, l'entraide et l'union des quatre maisons. Mais malgré tout les efforts que les professeurs et personnels de l'école mettaient pour accomplir ce miracle, certains élèves n'avaient que du mépris ou du dégoût pour les membres des autres maisons et Léna & Naïa en faisaient partie. Certes les deux jeunes filles ne détestaient pas tout les autres élèves des maisons adverses, mais ce qui était sur c'était qu'elles se détestaient ouvertement et ce depuis leur entrée à Poudlard.

Depuis cinq ans maintenant, les deux jeunes filles faisaient tout pour irriter l'autre et lui faire des coups bas. Jamais l'idée de fraterniser leur étaient venu à l'esprit et le premier qui le leur suggérait passerait certainement un mauvais quart d'heure, c'était une certitude. C'est donc, avec un grand plaisir que Naïa décida de passer sa prochaine heure de liberté à pourrir l'existante de sa rivale.*

" - Crois-tu qu'en restant silencieuse je ne remarquerais pas ta présence ma chère Léna ? Ton odeur de chien mouillé te précède, combien de fois devrais-je te le dire ?"

*Et c'est en arborant le plus magnifique sourire que Naïa soit capable de faire qu'elle regarda la Taylor. Cette journée allait être encore plus sympa qu'elle ne le croyait en se levant. Après tout, si elle avait sût dès le début de la journée qu'elle allait pouvoir se défouler sur une gryffouillarde sans cervelle, elle se serait levée beaucoup plus rapidement.*

" - Ne crois pas qu'en restant silencieuse je m'en irais ou je me lasserais de ce petit jeu que j'affectionne tant, c'est peine perdue."

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Léna était allongée sur l’herbe dans le parc. A coté d’elle, l’insupportable Rosenberg était présente. La jeune fille ne voulait pas vraiment entamer une joute verbale en ce jour. Après tout, elle était venue ici seulement pour se détendre et non pas pour s’embêter avec une fille indigne d’attention. Elle n’avait jamais aimé la Serpentard, et ce depuis leur toute première année. Malheureusement, elles étaient toutes deux en cinquième année et devait donc se supporter dans de nombreux cours. Léna ne pouvait pas la supporter. Elle n’aimait rien chez cette fille. Elle représentait le Serpentard type que la jeune fille détestait. Lorsque la Gryffondor n’aimait pas quelqu’un, elle ne faisait aucun effort pour arranger les choses. D’une part car elle n’en avait aucune envie et d’autre part elle ne voulait pas faire amie-amie avec elle. La Gryffondor n’aimait pas faire semblant et disait à voix haute ce qu’elle pensait même si cela pouvait blesser des personnes. La Serpentard n’était visiblement pas décidé à être pacifique en cette journée qui avait si bien commencé. Mais le ciel allait surement s’assombrir à cause de son insupportable compagnie.

" - Crois-tu qu'en restant silencieuse je ne remarquerais pas ta présence ma chère Léna ? Ton odeur de chien mouillé te précède, combien de fois devrais-je te le dire ?"

Léna soupira. Elle qui pensait ne pas à avoir à entendre sa détestable voix n’avait pas de chance. Léna se releva donc. Elle n’allait pas rester à terre lorsqu’une occasion de se défouler se présentait. Et puis la Gryffondor était du genre à partir pour rien. Elle ne pouvait s’empêcher de répondre à la provocation. Ce jour ne fait pas exception et elle s’apprêtait à répondre lorsque son horrible voix retentit une nouvelle fois.

" - Ne crois pas qu'en restant silencieuse je m'en irais ou je me lasserais de ce petit jeu que j'affectionne tant, c'est peine perdue."

Léna leva les yeux au ciel. Cette fille était vraiment trop stupide en plus d’être énervante. Elle lui lança un regard noir avant de lui répondre.

Cette odeur que tu sens est sans doute la tienne Rosenberg ! Et puis pourquoi perdrais-je une occasion de te parler ! Ta voix est si agréable à l’oreille !

Annonça la jeune fille ironiquement. Elle marqua un temps de pause assez court avant de répondre.

Et puis si tu n’ennuies, va voir tes amis ! Enfin si tu en trouves un assez courageux pour te supporter ! Malheureusement pour toi, les Serpentard ne sont pas réputés pour leur courage ! Ca c’est rude !

Léna utilisait beaucoup l’expression : « C’est rude » pour conclure ces phrases. Bien sur cela était souvent ironique.

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*N'importe qui n'ayant aucune répartie ou aucune envie de chercher querelle à qui que ce soit serait partie vexée ou en colère, Naïa quant à elle avait atteint le but qu'elle s'était fixer : faire réagir la Rouge & or. Certes en connaissant un minimum Léna on savait que ce n'était pas très difficile, mais qu'importe, elle avait envie de s'amuser et sa proie était toute trouvée, en même temps se poser à côté de la vipère avait forcément des conséquences, Léna devait bien le savoir, elle n'était aussi stupide ... quoi que :S*

" - Ouhhh Je constate que ton niveau de répartie n'a pas évolué depuis la dernière fois, tu es encore au "Toi même". En me répliquant que ce n'est pas toi qui pue mais moi, je pense que tu es arrivée au maximum de tes capacités, mes félicitations ma grande. Demain je t'apprendre à épeler ton nom."

*Naïa n'était en rien impressionnée par le regard noir que lui lançait la jeune fille, tellement habituée à l'affronter depuis des années. Comme à chaque fois, Naïa elle arborait un sourire en coin et son ton taquin et ironique ne la quittait pas, c'était ses meilleurs alliés après tout.*

" - Et je sais que ma voix est magnifique, pas besoin de me le rappeler, cela ne te donnera pas plus de crédit envers moi, n'insiste pas comme ça voyons."

*Répondre à l'ironie en usant soit même de l'ironie, c'était un coup classique mais toujours efficace, en général, les plus agacés au final était les premiers à le tenter pour se défendre.*

" - Pour une personne qui vient se coller à moi pour faire semblant de connaitre du monde ici, c'est risible. J'ai une myriade d'amis ici, seulement moi je sais aussi exister sans eux, je ne suis pas une pauvre chose esseulée qui est obligée d'aller me caler à côté de la personne que je déteste le plus dans ce château pour oublier mon abandon temporaire. Ça c'est rude !"

*Sa dernière phrase n'était destinée qu'à se moquer une fois de plus de cette mauvaise habitude que la jeune Taylor avait prise et qui consister à dire ces trois mots complétement inutiles, comme si elle avait besoin d'appuyer ses arguments par cette phrase pour bien rappeler aux gens qui ne l'auraient pas compris avant qu'elle pouvait être mordante.*

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Léna écoutait avec dépit cette pauvre fille se ridiculisait avec chacune des paroles qu’elle proférait. Toutes ses phrases étaient plus inutiles les unes que les autres. Peut-être était-ce son seul moyen d’exister. Léna essaya de se souvenir quel incident avait provoqué cette haine réciproque entre les deux jeunes filles. Malgré tout ses efforts, cela était difficile. En effet, il n’y avait pas eu de raison particulière. Elles s’étaient détestées à la minute où elle s’était vu. Léna n’avait pas eu de soucis à se faire. En effet, elle n’était pas tombée dans la même maison. C’était normal, elles étaient tellement différentes que cela aurait été un miracle. Tandis que Naïa ne cessait de parler avec sa voix horripilante, Léna, elle, restait impassible, attendant que son petit monologue prenne enfin fin. Léna était de nature provocante, elle aussi. Elle détestait l’autorité et ne savait pas se taire quand on lui disait quelque chose qui ne lui plaisait pas, en particulier quand cela venait de personnes qu’elle n’affectionnait particulièrement. La Serpentard se vantait sur le nombre d’amis qu’elle possédait. Léna étouffa un rire quand elle entendit cela. Comment des gens pouvaient-ils être amis avec une fille comme elle. Mais tout était matière de goût comme les horribles vêtements qu’elle portait. Le calme commença. Enfin, la Serpentard avait cessé de parler. C’était un véritable confort pour la jeune fille. Ne pas entendre la voix de sa rivale était aussi agréable que le chant des oiseaux.

Ne pas entendre ta voix horripilante n’est que vacances ma chère Rosenberg !

Léna eut un soupir accompagné d'un sourire pour montrer à quel point ce silence était agréable et appaisant. Les querelles entre les deux jeunes filles étaient toujours acompagnés de méchancetés gratuites. C'était cela quand des filles de détestaient

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*Au fond, Léna la faisait mourir de rire, inconsciemment bien entendu, cela aurait été trop beau qu'elle le fasse exprès en plus, mais c'était la pure vérité, la Rouge & Or l'amusait beaucoup. Encore une fois, la seule phrase qu'elle sortie faisait référence à sa voix, à croire qu'elle avait focalisé dessus et qu'elle n'était pas capable de parler d'autre chose.*

" - Ma voix, encore et toujours, ma parole mais c'est que tu n'as que ce mot à la bouche. Si elle te déplait à ce point, tu es libre de t'en aller, ce n'est pas moi qui t'en empêcherais, loin de là."

*Pourquoi se tairait-elle alors qu'elle était arrivée ici avant et que si elle souhaitait parler toute seule, elle le ferait et avec encore plus de plaisir si elle savait qu'elle taperait sur le système de la Taylor.*

" - Dis moi, si je pousse la chansonnette, tu sautes dans le lac pour mettre fin à tes jours ? C'est juste pour savoir, si j'ai une chance de voir ma journée s'illuminer encore plus ou non. Après tout tu as peut être décidé d'être enfin raisonnable et de faire un geste pour le bien de l'humanité en te suicidant."

*Taylor avait de la chance que Naïa n'aime pas chanter, mais c'était un détail que la rouge & or ne savait pas, elle pouvait donc l'embêter avec ça. Et puis, elle se forcerait à sortir quelques notes juste pour l'agacer encore plus si elle y tenait tant.*

" - Et non je ne me tairais pas tant que tu seras là. J'étais très bien avant ta venue, c'est toi qui m'a cherché en m'imposant ton insupportable présence. Et ne crois pas que je te parle par pur plaisir, je me sacrifie afin que tu comprennes que tu n'es pas la bienvenue ici. Merci d'être venue, au revoir."

*L'avait-elle suffisamment pousser à bout pour qu'elle s'en aille ? Naïa en doutait fortement, Léna n'était pas du genre à s'avouer vaincu en si peu de temps, elle avait tendance à lutter beaucoup plus longtemps afin de gâcher la journée de la vipère au maximum.*

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