[ANNEE 2019 - 2020] Une mission sauvetage qui pourrait tout changer [Tous les invités] [FINI]

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Le grand jour était enfin arrivé et Astride n’aurait pas su dire ce qu’elle ressentait à cet instant précis alors que tous ses amis étaient déjà partis au bal et qu’elle restait dans don dortoir pour les derniers préparatifs. Ça faisait des jours maintenant qu’elle échangeait des lettres avec ses camarades, les rencontrait de temps en temps pour leur donner des instructions ou des outils indispensables pour que tout se passe correctement et enfin, tout allait se concrétiser ce soir, ou plutôt cette nuit. Elle avait ressorti son super sac sans fond qu’elle utilisait pour les cours depuis la cinquième année, lorsqu’elle avait commencé à avoir trop de bouquins, troqué son uniforme de l’école contre un jean basique et un sweat noir et collé le fameux autocollant modifié sur sa main. Il ne leur restait plus qu’à mettre tout leur plan en application, maintenant mais malgré tous les efforts qu’elle avait pu faire jusqu’à présent, elle savait que la partie était loin d’être terminée. Elle fourra dans son sac les objets qu’elle comptait transformer en portoloin en plus de l’original de la lettre dont Absolem aurait certainement besoin et attrapa sa baguette sur sa table de nuit. Elle n’avait pas le droit de l’utiliser en dehors des heures prescrites, normalement, mais tout le monde était au bal en train de s’amuser en ce moment, elle pouvait partir sans crainte. Dans la salle commune, elle retrouva Clydwyn et Absolem à qui elle avait donné rendez-vous, ils n’étaient pas en retard et semblaient tout aussi inquiets et excités qu’elle à l’idée de ce qu’ils comptaient entreprendre.

« Salut les gars ! » leur lança-t-elle en essayant de masquer son inquiétude. « Vous êtes prêts ? On récupère Zora et on y va, plus vite on sera loin, mieux ce sera. »

Sur ces bonnes paroles, les trois jeunes gens prirent la direction de la sortie du château. Ce ne fut pas trop dur, il n’y avait pas un chat dans les couloirs de l’école, sur le chemin du rez-de-chaussée, elle crut même entendre de la musique provenant de la salle de bal. Bref, il n’y avait personne pour se demander où ils pouvaient bien être et ce qu’ils faisaient et à dire vrai, ça l’arrangeait grandement. Pétrifier ses camarades n’était pas ce à quoi elle aspirait le plus, même si sur le principe, elle savait qu’elle le ferait si elle y était amenée, la mission ne devait pas planter. Lorsqu’ils sortirent du château, ils se retrouvèrent complètement dans le noir. Astride hésita à allumer sa baguette mais l’idée que le concierge puisse suspecter une évasion d’élèves la fit se raviser et c’est totalement dans le noir et à tâtons qu’ils traversèrent la pelouse et rejoignirent les grandes grilles du château. Le moment le plus compliqué pour elle était désormais arrivé, il fallait qu’elle escalade et ça n’allait pas être une partie de plaisir. Elle fit passer son sac-à-dos de l’autre côté de la grille et, aidée de Clydwyn, s’accrocha pour se hisser de toutes ses forces et passer de l’autre côté. Elle se réceptionna sur ses pieds malgré tout, et le choc du saut qu’elle venait de faire se répercuta dans tout son corps en la faisant grimacer. Heureusement que ce n’était pas du troisième étage qu’ils avaient dû sauter !

Lorsque tout le monde fut de l’autre côté de la barrière, ils prirent, d’un commun accord, la direction des trois-balais où devait se trouver Zora. Ils ne parlaient pas vraiment, concentrés sur la tâche qu’ils avaient à accomplir. La jeune fille ne fut pas trop difficile à repérer, la soirée étudiante n’ayant pas lieu, elle était seule devant le lieu présumé de la fête et semblait relativement perplexe. Astride la remercia intérieurement d’être restée assez longtemps pour qu’ils ne soient pas obligés de faire un détour à Londres pour passer la prendre, d’autant plus qu’elle n’avait pas la moindre idée de l’endroit où se trouvait l’université sorcière. La pauvre allait être complètement perdue lorsqu’elle allait les voir débarquer, mais tant pis, ils n’avaient pas franchement le temps de la ménager, le temps était compté et leur emploi du temps minuté à la seconde près. Pour le moment, tout se passait pour le mieux, mais rien ne leur disait que ça allait durer. La Poufsouffle s’avança donc vers son amie avec un grand sourire malgré tout, tant la situation était comique. La pauvre n’allait pas en revenir.

« Zora ! » L’interpella-t-elle de loin avant de se rapprocher. « Je sais, je ne devrais pas être là, mais je t’expliquerais plus tard, nous n’avons pas beaucoup de temps. Tu me fais confiance ? » Demanda-t-elle sans franchement lui laisser le temps de répondre. « Bon, c’est parti, accrochez-vous fort et ne me lâchez pas surtout. Zora, je sais que tu peux transplaner, mais je t’emmène aussi, ça m’évitera d’avoir à t’expliquer où l’on va. Par contre, je vous préviens j’ai jamais transporté autant de personnes, ça risque de secouer. »

La jeune fille laissa tout de même à l’ancienne Gryffondor un petit temps d’adaptation pour qu’elle puisse reprendre ses esprits. Lorsqu’ils furent prêts à partir, Astride ferma les yeux et tenta tant bien que mal de se concentrer sur la plage où ils se rendaient. Elle avait choisi cet endroit parce qu’elle savait que tout le monde le connaissait, tous les ans, le professeur d’astronomie emmenait ses élèves sur cette même plage pour une nuit d’observation. Ils partaient avec des couvertures, du chocolat chaud et regardaient le ciel pendant que leur enseignant leur racontait des histoires sur chaque constellation. C’était un super moment dont elle se souvenait encore très bien malgré les deux années passées depuis, ses camarades avaient eu l’air de se le remémorer aussi bien qu’elle ce qui faciliterait certainement leurs retrouvailles. Une fois le décor bien en tête, elle n’eut plus qu’à se concentrer et se sentit décoller. Elle ne transplanait pas souvent et savait que ça pouvait devenir un problème. Elle sentait le poids de ses camarades mais tentait de rester droite et immobile pour ne pas les laisser tomber en route. Le voyage lui parut interminable alors qu’ils ne se rendaient pas si loin que ça, finalement, mais l’atterrissage sur la plage fut plus doux que ce qu’elle aurait espéré, c’était même plus facile que de sauter du haut de la grille de l’école. En rouvrant les yeux, elle reconnut immédiatement l’endroit où elle était venue quelques années auparavant. Elle avait réussi !

« Vous allez bien ? Rien de cassé ? » Demanda-t-elle anxieuse. « Si tout va bien, on va se mettre au boulot, on a quatre portoloin à créer, un pour Clydwyn et Helen, un pour Ele’ et Siobhan, un pour Erwan et Annabeth et le dernier pour Zora, Yasha, Aboslem, Avril et moi. Les autres ne devraient pas arriver dans trop longtemps, on fera bien de s’y mettre rapidement. »

Tout en parlant, elle sortit de son sac-à-dos les objets destinés à devenir des portoloins. La boite à mouchoirs demandée par Éléonore, un vieux sac dont les hanses avaient lâché, une boite à bijoux qu’elle avait trouvée en salle sur demande et qui avait l’air d’avoir au moins cent ans et pour finir une vieille boite de céréale qu’elle avait attrapée discrètement à la fin du petit déjeuner dans la Grande Salle. Certes, son choix n’était pas des plus merveilleux, mais elle avait passé du temps pour récupérer tout ça, il fallait que les objets soient assez gros pour qu’ils puissent s’y accrocher mais aussi pas trop lourds à porter pour elle et pas trop repérables non plus. L’objet pour le groupe de cinq avait été le plus dur à trouver puisqu’il fallait trouver quelque chose de plus important en taille puisqu’ils seraient plus nombreux à s’y accrocher. Le sac ferait certainement l’affaire et son poids permettrait probablement à Yasha de repartir sans problème lorsqu’ils seraient arrivés à destination. Les choses se présentaient plutôt bien, mais il leur restait pas mal de préparatifs à faire dans un temps limité, il était donc primordial de commencer le plus vite possible s’ils voulaient gagner de précieuses minutes, mais avant elle avait quelques explications à donner.

« Tu dois te demander ce qu’il se passe Zora, et je suis désolée de t’avoir pris au dépourvu comme ça, mais je ne voulais pas prendre le risque de t’envoyer une lettre et nous nous sommes organisés en grande partie lorsque nous nous croisions à l’école. » Expliqua-t-elle pour se justifier. « En fait, Anna’ a reçu une lettre de notre ancienne directrice il y a un bout de temps maintenant, elle nous donnait sa localisation approximative et parlait un peu de ce qu’elle était en train de vivre. Nous avons pris les mesures nécessaires pour vérifier l’authenticité de la lettre et restreinte la zone des recherches et nous avons prévus d’aller lui porter secours le soir du bal, lorsque tout le monde serait trop occupé à s’amuser pour se rendre compte de notre absence. Nous avons prévu de nous diviser en plusieurs groupe, un qui ira chercher directement le professeur McGongall et d’autres qui brouilleront les pistes en faisant un petit tour en portoloin. C’est pour ça qu’on est ici, nous allons installer les portoloins et les autres qui sont au bal, pour la plupart, nous rejoindront au fur et à mesure. Toi, tu viens avec moi, tu es la plus expérimentée d’entre nous et j’ai pensé qu’avoir une étudiante dans nos rangs ne pouvait pas nous faire de mal. J’espère que tu ne m’en veux pas. Des questions ? »

C’était relativement synthétique comme explication mais elle n’avait pas le temps de lui en dire plus et elle espérait que la jeune fille comprendrait les précautions qu’elle avait dû prendre. Désormais, ils étaient tous dans la même galère et connaissant un peu Zora, il y avait de faibles probabilités pour qu’elle boude et décide de ne pas venir parce qu’elle avait été maintenue en dehors du processus d’organisation, d’autant plus que cette éviction avait été faite par sécurité rien de plus.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Ce moment, il l’attendait depuis bien longtemps, ou du moins il pensait que ça faisait une éternité qu’il s’y préparait, alors que cela faisait que depuis une semaine que toute une organisation s’était préparée à une grande expédition périlleuse…

Les couloirs étaient déserts, les dortoirs aussi, seul la salle de bal battait son plein. La fin d’année exige, les fameuses fêtes de fin d’année scolaires étaient belles et bien présentes. Tout le monde y participait, c’était le grand moment des adieux pour les 7ème années, la passation de pouvoir pour certain, les résultats des durs labeurs subit tout au long de cette longue et année noir sous les ordres du directeur Blackman…

Toute l’école était au bal, ou presque… trois petit lutin jaune se préparait pour une longue aventure. Clydwyn préparait soigneusement ses affaires. Il était vraiment excité à ce qu’il allait réaliser, participé aux groupes à la recherche de l’ancienne directrice qui avait réussi à donner signe de vie. Le gallois était vraiment pressé, cela faisait un moment qu’il n’avait pas pu faire grand-chose pour aider ses amis, il était vraiment trop surveillé. Et en acceptant de participer à cette expédition il savait qu’il pouvait encourir un risque à ses amis, son absence au bal pourrait être remarqué par ceux qui doivent le surveiller. Mais il ne pouvait rater une telle occasion, et puis s’il était si surveillé que cela, il serait un parfait leurre pour que le groupe principal réussisse leur recherche. C’était d’ailleurs ce qu’il avait convenu avec Astride, plusieurs groupes seraient formés afin de faciliter les recherches et rendre la tâche difficile à leurs poursuivants s’ils réagissaient à temps bien sûr…

Le gallois était fin prêt, il descendit dans la salle commune des Poufsouffle, il profita des derniers instants de tranquillité en s’asseyant sur un pouf bien confortable. Peut-être que cela sera la dernière fois qu’il se posait ici si disait-il en soupirant… Il vit ensuite Absolem arriver, peu de temps après, ils se regardèrent, mais Clydwyn ne dit pas mot. Le regard suffisait amplement , l’excitation était là mais la concentration aussi, pas de perte d’énergie à des choses inutiles, meme si Clydwyn aurait bien aimé en savoir plus à propos de leur relation entre Yasha et lui, mais ce n’était pas du tout le moment. Suivit Astride, la troisième personne à participer à ce début d’expédition. « Salut les gars ! Vous êtes prêts ? On récupère Zora et on y va, plus vite on sera loin, mieux ce sera. » Clydwyn acquiesça ces bonnes paroles et se leva du pouf pour sortir de cette salle, il n’y avait plus de temps à perdre ici. D’un court regard en arrière, il vit les dernières images du terrier des blaireaux…

En silence, pour éviter d’éveiller le moindre soupçon même si on pouvait entendre les mouches voler, le groupe parcourait le château pour y sortir. Il faisait vraiment un noir complet, le ciel était nuageux cette nuit et la lune n’éclairait pas grand-chose, mais ils savaient parfaitement où aller, et arrivé devant le mur, Clydwyn aida Astride à escalader la grille. Puis il grimpa à son tour tandis qu’Absolem grimpait à côté de lui, cette barrière franchit, ils pouvaient maintenant partir loin, très loin, et vite surtout.

C’était aux trois-balais qu’ils retrouvèrent Zora, qui attendait seule devant une salle vide, à croire que le monde s’était arrêté et qu’il ne restait plus grand monde… Ils n’avaient toujours pas rencontré la moindre personne, et ce silence de plomb rendait la situation de plus en plus nerveuse. « Zora ! Je sais, je ne devrais pas être là, mais je t’expliquerais plus tard, nous n’avons pas beaucoup de temps. Tu me fais confiance ? Bon, c’est parti, accrochez-vous fort et ne me lâchez pas surtout. Zora, je sais que tu peux transplaner, mais je t’emmène aussi, ça m’évitera d’avoir à t’expliquer où l’on va. Par contre, je vous préviens j’ai jamais transporté autant de personnes, ça risque de secouer. » Pour le moment tout se passait exactement comme prévu, pour le moment… Les derniers mots d’Astride n’étaient pas des plus rassurants mais il avait entièrement confiance en elle, et là il n’avait pas vraiment le choix de toute façon.

Il était prêt pour oyager, et aller vers cette fameuse plage o il était prévu d’y aller. Il se sentait léger et rapidement il se sentit l’odeur de la mer, le bruit des vagues. Le transplanage était une parfaite réussite, et Astride reprit la parole « Vous allez bien ? Rien de cassé ? Si tout va bien, on va se mettre au boulot, on a quatre portoloin à créer, un pour Clydwyn et Helen, un pour Ele’ et Siobhan, un pour Erwan et Annabeth et le dernier pour Zora, Yasha, Aboslem, Avril et moi. Les autres ne devraient pas arriver dans trop longtemps, on fera bien de s’y mettre rapidement. »

Astride déposa ensuite un à un les futurs portoloins, il y en avait quatre. C’était des objets basiques mais cela suffirait amplement. En prenant le paquet de céréales, Clydwyn prit la parole « Il va falloir faire vite en effet, il y a un risque qu’on se fasse repérer en faisant ces portoloins, disons qu’on n’a pas vraiment eu l’autorisation de les faire… » Zora semblait un peu perdue, elle ne devait pas être au courant de tout apparemment. Astride partit sur une longue explication pour mettre les choses dans l’ordre, afin que Zora les aide au mieux…

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

- Fringues de rechange, maillot, rasoir, médoc’, barres de céréales, gourde, kit d’orientation ... papier stylos au cas où, contraceptif ...

Zora s’activait dans son appartement londonien comme une petite folle. Cheveux relevés en une queue de cheval, elle étalait sur son lit tout ce dont elle aurait sans doute besoin pour le voyage. Ce matin elle avait déposé Kerno et les autres bestioles qu’elle possédait chez sa voisine, sauf Filliz. Qui voudrait garder une vipère albinos ? Personne. Et comme elle partait pour des vacances de plus d’une semaine, il fallait qu’elle la garde avec elle. L’animal au sang froid trônait roulée sur lui-même contre un oreiller et observait d’un œil vif sa patronne traverser l’appartement en trombe. Gros pull, jeans, chaussettes, débardeurs, maillots de bain, serviettes de toilettes, sous vêtements, crème solaire, chapeau, trousse de premiers secours moldu, fioles de potions pour tout et pour rien ... Son lit était recouvert de tout ce qu’elle pensait utile d’emporter dans son périple. Il allait bientôt être l’heure de partir, elle devait faire vite. La Austid s’empara d’un vieux sac à dos gris et de sa baguette. En deux temps trois mouvements, elle lança le sortilège d’extension. Hop, comme Marry Poppins ! Elle enfourna tous ses préparatifs dans le sac et s’encombra même d’une grande couverture en laine, juste au cas où. Vêtue simplement d’un jean stretch et d’un débardeur (mais quand même une paire d’escarpins), elle quitta son appartement vipère au cou et sourire aux lèvres. Il était temps de partir pour Pré-au-Lard retrouver ses amis !

Direction le Chemin de Traverse, sac sur le dos. Filliz semblait fébrile à l’idée de repartir à l’aventure autour du coup de la jeune femme. Depuis son entrée à la fac, Zora laissa sa compagne de toujours dans un vivarium, histoire de ne pas trop faire de vague. Alors forcément, croiser d’autres animaux bizarres dans un chemin sorcier rendait le sourire à la vipère et sa patronne. C’était limite sur la Austid ne sautillait pas à l’idée de partir en voyage ! Après la soirée étudiante elle rejoindrait sa cousine Française pour des vacances bien méritée. Angèle étudiait à BeauxBâtons et avait deux dans de moins de la jeune femme mais elles étaient très proches. Comme les deux femmes avaient des tempéraments fou fou, elles ne connaissaient pas leur destination et devaient la jouer sur un planisphère depuis Paris. D’où le bordel emporté et le sortilège d’extension ! Mais avant ça, elle avait prévu de passer une soirée détendue avec ses amis de l’université. Histoire de faire la fête et revoir Elliot, Zora rejoignis Pré-au-Lard par le passage de Chaudron Baveur. Arrivée, le vent frais de l’Ecosse la prit aux trippes et la força à enfiler la petite veste qu’elle avait prévu autour de sa taille. Rapidement, elle se rendit au célèbre bar du village et attendit que ses amis la rejoignent. Le bar était presque vide et, en dehors d’Elliott le serveur, elle ne reconnaissait personne. Pas moyen de mettre la main sur la moindre soirée étudiante. L’ancien préfet des Poufsouffle ne put rien lui dire non plus, n’étant au courant de rien. Pourquoi un tel canular ? Zora fronça les sourcils et sortit sur la Grand Place.

« Zora ! Je sais, je ne devrais pas être là, mais je t’expliquerais plus tard, nous n’avons pas beaucoup de temps. Tu me fais confiance ? Bon, c’est parti, accrochez-vous fort et ne me lâchez pas surtout. Zora, je sais que tu peux transplaner, mais je t’emmène aussi, ça m’évitera d’avoir à t’expliquer où l’on va. Par contre, je vous préviens j’ai jamais transporté autant de personnes, ça risque de secouer. »

La jeune femme resta un moment sans voix, ne comprenant pas trop pourquoi Astride débarquait comme ça, de nulle part, accompagnée de Clydwyn et un autre jeune homme. En quelque instant elle compris que son amie l’avait attirée à Pré-au-Lard via une fausse invitation. Dans quoi s’était-elle encore fourrée ? Peut importait, Zora se détendit et acquiesça. De toute façon, elle avait confiance en son amie et bon, qui n’aime pas un peu de surprise dans une vie ? Apparemment il fallait faire vite, elle ferait connaissance le troisième laron plus tard. Astride prit les devants et leur imposa à tous de transplaner avec elle. L’ancienne préfète suivit sans rechigner et s’en sortit à merveille. Non pas que Zora adorait ce mode de transport mais depuis le temps, elle n’en subissait plus les effets secondaire. Elle arriva sur une jolie plage sur ses pieds, sans le moindres hoquet ou mal de ventre. « Vous allez bien ? Rien de cassé ? » Bon, vus les décors ils étaient loin de ce qu’elle avait prévu à la base. Il faudrait qu’elle envoie un hibou (ou un sms) à Angèle pour décaler leur voyage... La jeune femme hocha la tête dans un sourire pour signaler son bon état de santée. Les deux garçons qui les accompagnaient semblaient aussi entiers. Alors qu’elle allait ouvrir la bouche pour réclamer une explication, Astride enchaina rapidement. « Si tout va bien, on va se mettre au boulot, on a quatre portoloin à créer, un pour Clydwyn et Helen, un pour Ele’ et Siobhan, un pour Erwan et Annabeth et le dernier pour Zora, Yasha, Aboslem, Avril et moi. Les autres ne devraient pas arriver dans trop longtemps, on fera bien de s’y mettre rapidement. » Au boulot ? Zora laissa son visage afficher un air perplexe. Très perplexe. C’était quoi toute cette histoire ? Autant elle avait suivit amusée mais là ça prenait une tournure bizarre. Qui étaient tout ces gens dont elle ignorait le nom ? Quel but à la manœuvre ? Cly' proposa d’agir vite pour créer les portoloins. Excédée par la situation à laquelle elle ne comprenait rien, Zora laissa tomber son sac dans le sable sans grand ménagement. Astride sembla réagir à cet appel à lumière puisqu’elle s’empressa de lui expliquer la situation ... Au fil du flot de parole, Zora sentit sa mâchoire se défaire lentement du reste de son visage. Ainsi McGonagall n’était pas morte mais été retenue prisonnière quelque part en mer, sur une île ? Vraiment c’était une histoire tirée par les cheveux mais totalement crédible. Elle sourit à son amie voyant qu’elle était toujours aussi dévouée à sa cause et qu’elle s’était magnifiquement bien organisée. Ainsi ses vacances avec sa cousine se transformaient en sauvetage de directrice ...

- Y’a pas de mal, répliqua la jeune femme beaucoup plus détendue, mais je préfère comprendre ce qu’il m’arrive. Merci du topo, d’après ce que tu me dis, vous avez monté un très bon plan. Ainsi McGo est quelque part sur cette terre ... ça me paraissait bizarre aussi qu’elle soit partie comme ça, sans rien dire. Bon, attaquons ces portoloins !

Avant de se pencher sur les objets qu’Astride avait sortit de son sac, elle s’avança le jeune homme qu'elle ne connaissait pas et lui tendit la main, histoire de quand même le saluer. Elle apprit qu'il Absolem et qu'il était trop jeune et mystérieux pour qu'elle lui ai porté de l’intérêt durant sa scolarité.

Qui a dis qu'avoir le don de voyance c'était trop cool ? Parce qu'en le possédant, Absolem pouvait trouver plusieurs qualificatifs pour exprimer ce qu'il ressentait face à cette malédiction, mais certainement "trop cool". C'était un véritable cauchemar dans lequel on l'avait obligé à replonger. Evidemment, il n'avait pas franchement le droit d'en vouloir à ses camarades, ils voulaient tous la même chose, ramener McGo au château afin qu'elle rétablisse l'ordre et vire à coups de pied dans le cul le directeur actuel. Mais il n'arrivait pas à ne pas éprouver une certaine rancoeur à leur encontre. Oui d'accord son don était une bénédiction pour cette entreprise, mais qui allait devoir vivre avec pour le restant de ses jours ? Qui allait avoir des nuits blanches pour éviter les cauchemars qui le hantaient ? Qui allait avoir la trouille de toucher un objet de peur d'avoir une vision ? Certainement pas eux, eux seront bien tranquillement à l'aise dans leurs baskets, à se gausser d'avoir réussi l'impensable, se trouvant trop forts et oubliant qu'ils avaient obligé - sans le vouloir réellement - Absolem a replonger dans les abysses des visions. Durant plus de 3 ans, le jeune homme avait réussi où beaucoup avaient échoué, il avait cessé volontairement - mais sans savoir comment il y était réellement parvenu - d'avoir des visions. Ce n'était donc pas de gaité de coeur qu'il avait accepté de localiser McGonnagall, mais refusait l'aurait hanté jusqu'à la fin de ses jours. Comment participer à la rébellion, comment regarder droit dans les yeux ses camarades sans ressentir de la honte ou un certain malaise ? Parce que si le tyran était toujours là l'année prochaine, ce ne serait que de sa faute.

Après avoir emprunté la lettre de leur directrice à Astride pour replonger seul - ou presque - dans les affres des visions, il la lui avait rendu afin qu'il évite de l'égarer par mégarde ou qu'elle tombe dans les mains de personnes peu recommandables. Il avait passé une partie de sa soirée à angoisser, faisant les 100 pas dans son dortoir. Aucun regret ne l'avait assailli pour son absence au bal, que voulez-vous qu'il y fasse là bas ? Il n'aime pas danser, n'aime pas bien s'habiller et n'a aucune envie d'inviter une fille au bal, même Sunny. Il aurait été en dessous de tout s'il s'y était rendu, alors il valait mieux pour tout le monde qu'il reste dans son dortoir. L'heure arrivant à grand pas, le jeune homme descendit rejoindre Clydwyn dans leur salle commune. L'envie de discuter de tout mais surtout de rien n'étant pas franchement là, les deux jeunes hommes gardèrent le silence, jusqu'à ce qu'Astride pointe le bout de son nez.

« Salut les gars ! Vous êtes prêts ? On récupère Zora et on y va, plus vite on sera loin, mieux ce sera. »

Ne trouvant rien à répondre en dehors de "Non", Absolem préféra se terrer dans le silence, n'arrivant même pas à esquisser le moindre sourire, il se contenta d'hausser les épaules. Vêtus d'habits sombre, les trois protagonistes descendirent les marches qui les menaient dans le Hall d'entrée. Baguette en main, Absolem n'avait aucune envie d'utiliser la magie contre ses camarades, mais serait prêt à le faire en cas de besoin. Ils ne rencontrèrent fort heureusement aucune résistance et se retrouvèrent assez rapidement à l'extérieur du château. L'escalade de l'enceinte ne fut pas de tout repos, mais chacun parvint sans mal de l'autre côté. Heureusement qu'il était souple et agile sinon ça aurait pu poser un sacrés problème. Imaginez une personne en surpoids grimper ou plutôt tenter de grimper ... rien que l'idée était comique en soit, mais ce n'était pas le moment. Le trio continua son chemin, toujours en silence, jusqu'au village de Pré-au-Lard. Là bas, ils rencontrèrent une jeune femme que ne connaissait absolument pas Absolem. Zora de son prénom, elle devait être une ancienne élève de Poudlard, mais pas de l'année dernière car il ne l'avait jamais vu. Absolem laissa Astride parler à Zora, vu que visiblement elles se connaissaient et il resta en arrière à observer les alentours. Le moment tant attendu - ou pas - du transplanage était arrivé. Un moment qui ne plaisait pas particulièrement au jeune homme, mais il s'abstiendrait de le dire à ses camarades. Il se contenta de tenir Astride, à l'instar de ses camarades et de penser à la fameuse plage où ils étaient censés tous se retrouver. Le voyage ne fut pas agréable du tout, beaucoup attendaient leur permis de transplanage avec impatience, ce n'était pas le cas du jeune Moriarty, qui était prêt à passer son tour. Son estomac mit un moment avant de se remettre en place.

« Vous allez bien ? Rien de cassé ? Si tout va bien, on va se mettre au boulot, on a quatre portoloin à créer, un pour Clydwyn et Helen, un pour Ele’ et Siobhan, un pour Erwan et Annabeth et le dernier pour Zora, Yasha, Aboslem, Avril et moi. Les autres ne devraient pas arriver dans trop longtemps, on fera bien de s’y mettre rapidement. »

Un portoloin. Absolem n'était pas franchement sûr de parvenir à en créer un, même avec toute la bonne volonté qu'il pouvait y mettre. Mais peut-être qu'avec de l'aide et des explications sur le comment s'y prendre pour en créer un, peut-être qu'il parviendrait à ses fins. L'espoir faisait vivre. Astride fit un petit aparté avec la fameuse Zora, laissant le temps à Absolem de digérer tout ce qu'il lui restait encore à faire. Zora vint vers lui pour se présenter, officiellement, en lui tendant la main. Absolem la prit et se présenta à son tour, se contenter de dire son prénom et un bref, enchanté. Le jeune homme n'avait rien contre cette fille, elle avait l'air d'être très sympathique et diablement sexy, mais ça lui passait un peu au dessus en ce moment. Il était trop concentrer sur son don pour penser à autre chose.

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Rompre le contact avec le sortilège du directeur avait quelque chose de libérateur pour Annabeth. C'était un peu comme si elle était sous son emprise pensait-elle et c'était une impression plutôt désagréable. Finalement, elle fût bien heureuse de retrouver le contact du sol sous ses pieds, le bal dans les airs n'avaient pas trop été sa tasse de thé. Et c'est l'excuse qu'elle avait prévu de servir à ceux qui lui demanderait pourquoi elle n'était pas restée au bal. Peu certaine que toute sa nervosité passe inaperçu, elle fût ravie de ne croiser personne jusqu'à sa salle commune et même son dortoir. Presque toutes les affaires étaient déjà dans les bagages, il était essentiel de ne rien oublier car aucun des élèves de ce dortoir ne reviendraient l'année prochaine, laissant leurs places à des premières années qui ne se soucieraient pas de leurs prédécesseurs. Pour la française, presque tout était déjà rangé, seuls quelques habits trônaient encore sur son lit, c'était ceux qu'elle allait mettre pour son programme de ce soir. Afin que ça passe inaperçu sous sa robe de bal, la tenue choisie consistait en un short avec un débardeur blanc aux fines bretelles qui ne se voyaient pas vraiment sous la robe. C'était impeccable, et pour l'instant la jeune fille préféra garder sa tenue de soirée au complet en ne changeant pas de suite de paires de chaussures. Quand elle redescendit, il y avait deux trois élèves dans la salle commune, et même si certains posèrent des regards curieux sur elle, personne ne lui posa de questions. Geste qu'apprécia la Poufsouffle même si elle se doutait bien que ce n'était pas forcément pour l'aider que personne ne lui avait adresser la parole.

La prochaine étape fût celle de récupérer les deux sacs à dos cachés dans un tableau du cinquième étage. Annabeth le connaissait bien, après la lettre d'Erwan elle y avait aussi caché son sac, c'est pourquoi elle ne mit pas longtemps à le trouver. Le vieux bonhomme à l'intérieur était toujours entrain de se plaindre et pour n'importe quelle raison. La discussion avec la jeune fille n'alerta donc pas vraiment des élèves, habitués à entendre le personnage de ce tableau parler, bien plus souvent pour ne rien dire. Bien qu'elle l'ait déjà prévenu quelques jours avant, il eût du mal à lui céder les deux sacs. Cependant, c'est bien elle qui eût le dernier mot et elle pût partir attendre Erwan devant les toilettes des garçons situés au quatrième étage. Elle se doutait qu'il allait mettre du temps bien qu'elle l'ait prévenu qu'il ne serait pas aisée pour elle de l'attendre trop longtemps, il ne fallait pas qu'on la surprenne en train de faire les cent pas devant les toilettes des garçons. Surtout pas en tenue de bal. Elle y resta donc un peu, mais quand elle manqua de se faire attraper par un groupe d'élèves, elle dût se résigner à attendre le préfet des Serdaigles dans les toilettes. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il tarda à se montrer celui là, l'attente était très longue et les minutes semblaient défilées à grande vitesse. Finalement, il se pointa, et en courant d'ailleurs. En fait il semblait malade. La Poufsouffle quitta donc les toilettes, lui laissant donc toute son intimité, balançant derrière elle le sac du garçon pour qu'il se change. Et comme si il n'avait pas mis assez de temps pour quitter le bal, il en rajouta en mettant plusieurs longues minutes avant de ressortir des toilettes. Elle aurait presque pu avoir de la peine pour lui si elle ne lui voulait pas autant.

Le plan consistait à quelle passe devant, en tenue de bal elle attirerait moins l'attention que lui, qui devait au bal mais pourtant était en tenue décontracté, pas du tout dans l'optique d'aller danser avec sa petite-amie. En plus, Annabeth savait bien comment entrer dans le bureau directorial, comme elle s'y était attendue, la porte était fermée mais un simple ''Alohomora'' lui suffit pour l'ouvrir. Si le bureau était fermé, la jeune fille en déduisit qu'ils étaient les premiers à y entrés clandestinement, aussi préféra t-elle ne pas refermer à clé la porte pour faciliter la tâche du prochain groupe qui l'espérait-elle, n'oublierait pas de refermer la porte avec le même sort basique qu'elle avait utilisé. Erwan ne sembla rien trouver à redire à ce geste, ils avaient déjà tout préparé. Tous les deux formés un duo bien organisé, tout avait été prévu et ils savaient tous les deux très bien comment on se servait d'une cheminée. Tour à tour ils prirent de la poudre dans un pot situé au dessus de la cheminée puis ils s'élancèrent, la française en premier. Si elle n'avait pas laissé le garçon y allé en premier, c'était pour une bonne raison, elle avait des choses à faire avant de repartir. Le Chemin de Traverse vide, sans personnes ni bruits faisait une drôle d'impression, cela perturba un peu Annabeth qui dût pourtant se bouger, trouvant refuge dans une ruelle pour délaisser sa tenue de bal. Elle était tachée, les cendres de la cheminée sûrement, elle était bonne pour le lavage. Qui se ferrait plus tard bien sûr. Pour compléter sa tenue, la jaune et noire enfila sa paire de basket blanches, enfourna le tout de sa tenue de soirée dans son sac qui grâce à un coup de baguette pouvait contenir beaucoup plus de choses qu'à la normal puis retourna dans une grande rue afin de retrouver Erwan et transplaner.

Les lanières du sac à dos sur les épaules, la baguette levée et le Serdaigle accroché à son bras, la jeune fille allait commencer à transplaner mais des larmes roulant sur ses joues l'interrompirent. Sans savoir pourquoi. Elle s'excusa auprès du garçon, baissa sa baguette puis marcha quelques minutes sur les pavés du Chemin de Traverse. Tout cela devait être du à tout son stress accumulé, ça ne pouvait être que ça. Et non la relation tendue avec Erwan, ça n'avait rien à voir. C'est ce qu'elle tenta de lui expliquer entre deux sanglots, le problème c'est qu'elle avait sacrément du mal à parler correctement et clairement. Il lui fallait des grandes bouffées d'air. Pendant longtemps. A vrai dire, elle ne se calma qu'au bout de dix minutes, quelque chose comme ça, et pour la première fois c'est elle qui faisait perdre du temps à son duo. Bien sûr, elle s'en voulait sans pour autant trop en faire, elle savait pertinemment que tôt ou tard les nerfs lâchent et que visiblement, là c'était le cas. Elle n'y pouvait rien, son comportement était humain et elle n'était pas à blâmer, même si c'était dans un moment pas vraiment idéal. Mais pour le bien de tous, elle avait préféré prendre un peu de temps avant de repartir, c'était ça ou risquait de se planter en beauté durant le transplanage. Et elle s'en passerait bien. Lui aussi s'en doute, donc il n'aurait pas intérêt à pester contre elle, de toute façon il devrait être d'accord, moins ça secourait, mieux il s'en porterait vu qu'il est malade. A moins qu'il se sente un peu coupable vis-à-vis de leur relation tendue.

« Je suis désolée, c'est la pression des examens et aussi de ce soir... Fallait que ça lâche à un moment donné même si ça tombe mal maintenant. » Expliqua t-elle une fois ses sanglots terminés. « Au cas où tu te poserais la question... Ça n'a rien à voir avec toi, ni rien du tout. Ne crois pas que faire un duo avec toi m'influence dans notre tâche à accomplir. »

Oui, elle parlait bien de leur relation tendue qui ne l'influençait pas, non elle irait jusqu'au bout et ce, peu importe avec qui elle devrait faire équipe. Maintenant que ça allait mieux, ils pouvaient repartir. Erwan serra à nouveau l'un de ses bras tandis qu'elle se concentra le plus fort possible sur le lieu du rendez-vous. C'était facile, tous ceux qui étaient ou avaient dépassés la cinquième année connaissaient les lieux, et Annabeth s'en souvenait bien, elle avait adorée cette nuit magique, fantastique, avec le professeur d'Astronomie. Quand elle rouvrit les yeux, c'est bien là qu'elle se trouvait en compagnie d'Erwan vers qui elle lutta pour ne pas lui jeter un coup d'oeil et savoir si il allait bien. Elle courra presque en compagnie d'Astride pour lui signaler leur arrivée en s'excusant d'avance si ils les avaient trop fait attendre. Coupable, elle le serait un peu mais ce n'était pas entièrement sa faute, comparée au Serdaigle, elle ne leur avait pas pris beaucoup de temps. Une fois commencée, l'opération à partir des retrouvailles n'avait pas été si longue que ça. Donc non, elle jugeait qu'elle avait fait de son mieux et que sur ce coup là, elle avait été très loin d'être un frein au bon déroulement du programme.

Spoiler:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

« Y’a pas de mal, mais je préfère comprendre ce qu’il m’arrive. Merci du topo, d’après ce que tu me dis, vous avez monté un très bon plan. Ainsi McGo est quelque part sur cette terre ... ça me paraissait bizarre aussi qu’elle soit partie comme ça, sans rien dire. Bon, attaquons ces portoloins ! »

Une première bonne nouvelle dans tout ça, Zora ne semblait pas du tout lui en vouloir de lui avoir menti et de l’avoir attirée à Pré-au-Lard pour une raison complètement tirée par les cheveux, mais surtout de ne pas l’avoir incluse dans la préparation des événements à venir. La pauvre étudiante devait avoir l’impression de subir un peu ce qui lui arrivait au lieu de véritablement prendre part à l’excursion mais Astride espérait fortement qu’elle allait vite se remettre les idées en place et suivre le mouvement, voire proposer ses idées lorsqu’elle en aurait l’occasion. La Poufsouffle avait totalement confiance en la jeune fille qui n’était pas l’une des personnes les moins débrouillardes qu’elle connaissait, après tout ce que Zora avait vécu, notamment en ce qui concernait sa mère, il était tout à fait naturel qu’elle parvienne à se retourner et à retomber sur ses pattes bien plus vite que n’importe quelle autre personne présente à ce moment-là. D’ailleurs, elle semblait déjà avoir hâte d’attaquer la confection des portoloins ce qui rassurait un peu la jeune fille sur son implication dans le projet.

« Je suis désolée pour l’excuse bidon que j’ai trouvée pour te faire venir jusqu’à nous, j’ai juste pas trouvé judicieux de te mettre au courant de tout notre plan par lettre, on aurait pu se faire attraper… Je suis super contente que tu sois là. »

Ce n’était pas parce que Zora semblait prendre tout ça avec philosophie qu’elle ne lui devait pas des excuses. Certes, ils n’avaient pas de temps à perdre et non, elle ne pouvait pas se permettre de lui exposer en flash-back tous les événements des dernières semaines durant lesquelles les préparatifs de l’expédition s’étaient enchainés à une vitesse hallucinante, mais elle tenait quand même à lui faire comprendre que si elle avait pu faire autrement, elle aurait choisi à coup sûr l’autre option ainsi que sa gratitude pour sa présence en ce moment précis. En effet, la jeune fille aurait pu tout simplement décréter que tout ceci était n’importe quoi, qu’elle n’y comprenait rien et que le manque d’organisation était évident et donc décider de rentrer à Londres sans attendre. C’était possible, elle savait transplaner et n’avait besoin de personne pour la raccompagner, mais non, elle avait décidé de s’intéresser à tout ce qu’ils avaient prévu et à prendre part à l’action, elle reconnaissait bien là, la fille géniale avec qui elle était en contact permanent par lettre depuis des mois. C’était agréable de la retrouver, d’ailleurs, dommage qu’elles ne puissent pas discuter un peu.

« Il va falloir faire vite en effet, il y a un risque qu’on se fasse repérer en faisant ces portoloins, disons qu’on n’a pas vraiment eu l’autorisation de les faire… »

Clydwyn n’avait pas tort, ce n’était pas en restant les bras croisés qu’ils allaient avancer loin de là. Astride s’avança donc vers les portoloins mais dut s’interrompre en voyant une jeune fille courir vers elle. Au départ, elle eut un léger doute sur son identité et se prépara à utiliser sa baguette, tant pis pour le pacifisme dont elle souhaitait faire preuve depuis le début de cette pseudo guerre avant de reconnaitre Annabeth qui courait vers elle, accompagnée d’Erwan. Deux personnes qu’elle était ravie de voir mais qui lui indiquaient aussi qu’ils étaient particulièrement en retard puisqu’aucun portoloin n’avait été créé pour le moment. Il n’était donc plus temps de lésiner, le devoir les attendait et ce n’était pas en discutant qu’ils allaient réussir à faire quoi que ce soit. D’autant plus qu’Absolem semblait sur le point de rendre l’âme. Depuis qu’ils étaient arrivés sur la plage, la Poufsouffle l’observait du coin de l’œil et ne pouvait que constater qu’il ne semblait pas du tout dans son élément. Elle s’en voulait presque de l’avoir amené mais il devait avoir conscience du rôle crucial qu’il avait à jouer dans cette histoire, leurs récentes discussions n’avaient pas laissé de place au doute à ce sujet.

« Purée, vous êtes en avance, on a même pas encore commencé ! » S’exclama-t-elle avant de se tourner vers les autres. « Pour répondre à ce que tu disais Clydwyn, apparemment les portoloins sont repérés au moment où on les utilise pas au moment où on les crée, enfin c’est ce que j’ai lu et je me suis un peu entrainée à l’école pour être sûre qu’on arrive à quelque chose aujourd’hui et je n’ai pas eu de problèmes, donc je suppose que ça doit être vrai. Enfin, Zora, tu dois être meilleure que nous pour ce genre de trucs, c’est aussi pour ça que tu es là... Et parce que ta présence était indispensable. » Se hâta-t-elle d'ajouter avec un sourire un peu crispé, malgré tout.

Ce n’était pas avec son vague entrainement qu’elle allait réussir à créer un portoloin à coup sûr, elle avait fait quelques essais à l’école, mais pas des essais réels, juste le mouvement de baguette, la répétition du sort, mais jamais elle n’avait créé de vrai portoloin qu’elle aurait essayé dans les couloirs du château, c’était excessivement dangereux compte tenu de la surveillance constante dont elle faisait l’objet. Et puis, l’interdiction permanente de se promener avec leurs baguettes et de les utiliser en dehors des horaires prévus pour les cours ne l’avait pas aidée à pouvoir prendre du temps pour s’exercer, le résultat de tout cela serait donc particulièrement aléatoire, mais il fallait quand même essayer, en espérant que ses camarades auraient la bonne idée de la suivre. Elle commença donc par pointer sa baguette sur le gros sac qui devait les emmener aux Bahamas si elle réussissait à faire son sort correctement et essaya de penser très fort à leur lieu de destination avant de prononcer le sortilège clairement et distinctement, elle avait fait du chemin depuis sa cinquième année et même si l’assurance n’était pas toujours au rendez-vous, elle ne tremblait plus avant chaque tentative, elle devait y arriver ça ne servait à rien d’avoir peur.

« Portus ! »

Elle avait du mal à accepter qu’un résultat puisse être aussi aléatoire et qu’elle soit obligée d’utiliser un sortilège qu’elle connaissait aussi peu, mais ce n’était pas comme si elle avait le choix et ce n’était sûrement pas le moment de paniquer.

Spoiler:

Le membre 'Astride Whitby' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Comment décrire ce que la jeune venait de vivre ? Elle n'avait encore jamais transplané et là... Elle avait juste l'estomac en vrac. Blanche, livide, Avril lança un regard à Yasha qui, elle, allait parfaitement bien. Pourquoi avait-elle autant mangé au bal ? Son estomac était juste carrément pas d'accord ! Au début, la demoiselle avait gardé les yeux ouverts, surtout qu'après avoir posé la main sur le bras de son amie, celle-ci n'avait pas tellement attendu avant de transplaner. Avril avait donc vu une partie du manège. Tout tournait, tout se brouillait, c'était bien plus simple de garder les yeux fermés. Pour autant, son corps entier avait ressenti ce changement anormal. Cette première fois était un désastre. Elle ne pouvait juste pas parler, la gorge serrée pour éviter de s'humilier un peu plus. Elle voyait bien, sur le visage de la blairelle qu'elle devait avoir une tête affreuse. Soudain, ce fut l'accord entre l'environnement et son corps : Avril se tourna, se pencha et vomi tous ces petits fours qu'elle avait ingurgité quelques heures plus tôt. Super... C'était bien la peine de les avoir goûté ! Le temps sembla super long, son estomac souhaitant à tout prix se vider totalement de ces petits biscuits. Et comme toute personne qui vomit, Avril sentit la chaleur montait en elle. Elle avait juste super chaud et l'envie de s'asseoir contre du carrelage tout frais. Ce n'était carrément pas le moment cependant. La blonde finit donc de se vider. Elle attrapa un paquet de mouchoirs dans son sac (quand je vous disais qu'elle avait mis tout ce qu'elle trouvait dans son sac...) et s'essuya la bouche. Heureusement qu'il n'y avait que Yasha dans les alentours ! « Ouais, trop réussi ce transplanage... » Promis, elle ne transplanerait plus jamais de sa vie ! Matthew serait sûrement surpris par ce changement radical mais là, c'était un peu hors de question pour la jeune de retenter l'expérience. Une fois ça suffisait.

Enfin, maintenant qu'elle s'était bien vidée l'estomac comme il fallait, Avril était prête à courir sur de longs mètres... Blague ! Elle regarda enfin autour d'elle. Contrairement aux élèves, Avril n'était jamais venue sur cette plage. Ce qui était logique. Elle observa alors les lieux quelques instants. Le soucis étant qu'il faisait noir donc les filles n'y voyait pas forcément grand chose. Avril sortit la lampe torche qu'elle avait pris également, lançant un regard à la Poufsouffle d'un air de dire "tu vois, j'ai bien fait de mettre tout mon studio dans mon sac". Bon, Yasha pouvait tout aussi bien utiliser sa baguette et lancer un super sort de lumière mais avec une lampe torche, elles y verraient déjà pas mal de chose. Logiquement, à cette heure-ci, mis à part le petit groupe avec les portoloins, personne ne devait se trouver dans les parages. La cracmole balaya donc la plage avec sa lampe avant d'apercevoir un groupe au loin. Elle pointa du doigt pour le montrer à la jaune et noire. « Ca doit être eux là-bas, regarde. » Maintenant sa lampe dirigée vers le groupe, les deux filles entamèrent la marche qui les mènerait vers les autres. Quelques minutes s'écoulèrent le temps qu'elles parvinrent à eux. Il faut dire que marcher sur du sable, ce n'était pas super simple non plus.

Lorsqu'elles arrivèrent, Avril sourit à tout le petit groupe. Elle reconnut donc Astride, Zora, Absolem, Annabeth et Erwan. Elle ne connaissait pas le dernier mais au vue de ce qui avait été prévu, il devait s'agir de Clydwyn. A vrai dire, Avril avait légèrement appréhendé ce moment. Bon, mis à part, là, tout de suite, maintenant, elle ne devrait pas trop le voir de la soirée. Elle ne le regarda donc qu'à peine, espérant, quelque part, qu'il ne sache pas du tout pour elle et Sky. « Salut tout le monde ! Contente de te voir Zo, ça fait longtemps. » Avril posa un regard sur les objets disposés devant les jeunes. « T'as bien choisi As, ils sont sympa ces portoloins ! » Non, elle n'avait pas envie de rester sérieuse malgré ce qui allait se passer. Il fallait rester joyeux, enjoué et tout le tralala. Oui, c'était très risqué ce qu'ils avaient entreprit et certainement qu'ils feront face à de nombreux obstacles mais il fallait tout de même rester déstressé et motivé. Rien de mieux que de détendre l'atmosphère dans ce cas.

Spoiler:

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Éléonore, Helen et Siobhan s’étaient retrouvées dans la toilette des filles du deuxième étage pour troquer robes de bal et bijoux contre des vêtements sombres et running-shoes. Heureusement qu’elle avait soumis son petit sac de bal à un sortilège d’extension pour pouvoir y mettre toutes leurs robes, leurs escarpins et leurs tralala superficielles. Elle avait également jugé prudent d’amener un couteau suisse, même si elle ignorait si elle serait capable de s’en servir si la situation l’exigeait. Elle s’était d’ailleurs entraînée au lancer du couteau dans un coin reculé du parc et elle avait trouvé cela particulièrement difficile. Aujourd’hui, elle réussissait son coup une fois sur trois. Elle redoutait par contre de devoir utiliser la magie, et donc sa baguette magique, de peur d’être renvoyée de l’école. Oui, ça pouvait sembler complètement stupide comme peur, surtout après ce qu’elle était en train de faire, mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle pourrait au moins limiter les dégâts si leur opération échouait. Elle avait aussi jugé nécessaire d’amener de l’essence de dictame avec elle : on est jamais à l’abri d’un désartibulement. Lorsqu’elle avait appris que McGonagall était retenue prisonnière quelque part dans le Sud, Éléonore avait tout de suite accepté de participer à la mission : il était important que l’équilibre revienne à Poudlard, tous ces décrets, ça devait cesser. Les trois filles s’étaient ensuite dirigées silencieusement au bureau du directeur et s’est en retenant leur souffle qu’elles avaient pénétré à l’intérieur. Ouf, personne! Elles avaient ensuite utilisé la cheminée du directeur jusqu’au Chemin de traverse, puis Éléonore avait expliqué à Siobhan et Helen qu’elle n’avait jamais fait le transplanage d’escorte avant. Elle avait eu son permis plus tôt que d’habitude – cadeau du ministère, allez savoir pourquoi – et même si elle avait eu la chance de transplaner de mini-distance à l’extérieur du château, jamais avec deux autres personnes et une aussi grande distance. Elle les avait prévenues des risques et de la sensation de transplanage. Elle s’était ensuite concentrée sur sa destination en se concentrant très fort.

« …aaaAAAHHH!!! »

Son cri déchira le silence de la nuit que venait rompre seul le mouvement des vagues sur la plage. Éléonore tituba avant de s’écraser sur la plage en se tenant avec douleur la jambe droite. Elle s’était désartibulée. C’était un résultat à prévoir; elle s’était tellement concentrée sur la plage et sur le fait d’amener ses amies en un morceau qu’elle avait à peine concentré son énergie sur elle-même. Malgré la douleur qui l’aveuglait à moitié, elle aperçut Helen et Siobhan qui se pressaient autour d’elle, paniquées. Au moins, elles étaient arrivées saine et sauve. En essayant de reprendre son souffle, elle bégaya :

« Sio… dans mon sac! L’essence! L’es…sence! Vite…s »’il-te-plaît!! » et elle se remit à haleter, toujours couchée en petite boule en pressant fortement ses mains contre sa jambe droiteensanglantée. Alors qu’elle vit Siobhan chercher frénétiquement dans son petit sac à la recherche de l’essence de dictame, elle entendit des pas de course qui se rapprochaient et bientôt, elle fut encerclé par Astride, Clydwyn, Absolem, Yasha, Avril, Erwan, Zora et Annabeth. Siobhan finit par mettre la main sur la petite flasque et se mit à verser au compte-goutte des gouttelettes de la solution sur sa jambe blessée. Éléonore se mit à grogner de douleur : dieu que ça brûlait! Elle se mit à haleter plus fortement en agrippant le sol sableux de sa main valide. La douleur finit par disparaître, Siobhan remettant l’essence de dictame dans son petit sac. Éléonore finit par respirer normalement à nouveau et se releva avec précaution, avant de faire quelques pas pour s’assurer qu’elle avait retrouvé son équilibre. Bon, c’était pas fameux, espérons que la course ne serait pas au programme de la nuit. Sentant le regard quelque peu inquiet des autres sur elle, elle les rassura :

« Tout va bien, désolée pour ce léger contretemps. » Elle respira à fond, puis enchaîna. « Bon, on y est. Astride, est-ce que les portoloins sont prêts? » Elle avait demandé une boîte de mouchoir vide, sachant qu’il était facile de s’y agripper à deux par l’ouverture de la boîte.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Zora se sentait de mieux en mieux sur cette plage qu’elle connaissait légèrement. Après avoir fait connaissance avec le dernier larron, elle préféra fouiller son sac pour en sortir un paire de basquet et ranger ses escarpins. Finalement, c’était pas trop la soirée attendue et elle adorait ça. Vraiment, Astide l’avait menée en bateau mais c’était vraiment grisant. Partir en expédition comme ça, à l’improviste ! Heureusement que l’étudiante avait prévu pas mal de truc dans son sac pour le voyage avec sa cousine, sinon elle aurait eu l’air fine. « Je suis désolée pour l’excuse bidon que j’ai trouvée pour te faire venir jusqu’à nous, j’ai juste pas trouvé judicieux de te mettre au courant de tout notre plan par lettre, on aurait pu se faire attraper… Je suis super contente que tu sois là. » Elle trouva mignonne Astride qui essayait de se justifier. Ça n’était pas la peine, Zora faisait en général confiance à ses amis, et surtout à cette jeune fille qu’elle considérait comme une petite sœur, une meilleure amie. Des yeux elle lui fit comprendre que tout allait bien, mais ne put parler comme déjà arrivaient une partie du groupe de jeunes. Zora reconnus Annabeth et Erwan. Heureusement qu’il y avait l’AD et les amis pour avoir quelques connaissance dans le château. Manque de bol, les gens arrivaient pour faire leur missions mais aucun portoloins n’étaient crées.

« Purée, vous êtes en avance, on a même pas encore commencé ! Pour répondre à ce que tu disais Clydwyn, apparemment les portoloins sont repérés au moment où on les utilise pas au moment où on les crée, enfin c’est ce que j’ai lu et je me suis un peu entrainée à l’école pour être sûre qu’on arrive à quelque chose aujourd’hui et je n’ai pas eu de problèmes, donc je suppose que ça doit être vrai. Enfin, Zora, tu dois être meilleure que nous pour ce genre de trucs, c’est aussi pour ça que tu es là... Et parce que ta présence était indispensable. »

Décidée, Astride s’empara de sa baguette et se concentra. Il était temps de se mettre au travail. Elle lança le premier sort pendant que Zora sortait sa baguette de sa poche. L’étudiante connaissant ce sort, qu’elle avait pratiqué quelque fois en cours. Même si c’est réglementé, il est possible de se déplacer grâce à ces objets magiques dans la vie privée. Elle en possède un chez elle qui lui permet de partir rapidement chez ses grands parents, en France. Le ministère en a connaissance, heureusement. Alors que le portoloin prenait forme, Zora s’inquiéta.

- Astride, tu sais que ces objets sont réglementés hein ? Si on veut passer incognito ça va être compliqué, surtout avec le ministère légèrement corrompus ...

Elle avait fait preuve d’ironie en employant le terme « léger » comme elle savait le Ministère parfaitement incapable de protéger les jeunes gens sorcier opprimés de Poudlard. Il était gangrené et sérieusement. Sauver Mcgo ainsi risquait d’être remarqué ... Peut lui importait, il fallait aller vite. Zora pointa de sa baguette en direction d’un des objets encore sans magie et lança un « Portus » précis. Avant de voir si sont sortilège avait réussis, une vois dans son dos l’interpella. D’autres jeunes arrivaient et elle fut surprise de voir Avril et Yasha. Vraiment, ça faisait plaisir de revoir des filles comme elles, adorables. « Salut tout le monde ! Contente de te voir Zo, ça fait longtemps. T'as bien choisi As, ils sont sympa ces portoloins ! » Puis peu après, deux autres jeunes femmes arrivèrent avec fracas. Eléonore et une petite blondinette. Apparemment pressée, Eleonore demanda si les portoloins étaient prêt. A vrai dire, il fallait agir très vite ... Zora leur sourit puis son sérieux reprit le dessus. Déterminée à aider au maximum, elle relança un Portus sur l’avant dernier objets. A voir si ça fonctionne.

Portoloins:

Le membre 'Zora Austid' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3, 5

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Les deux pieds sur le sol, un peu barbouillé tout de même mais un transplanage plutôt réussi pour la brunette ! Elle lança immédiatement un coup d’œil vers Avy, premier voyage pour son amie et, à voir son visage livide, il ne s’était pas aussi bien déroulé que pour Yasha. Elle ne put s’empêcher d’afficher un sourire amusé en murmurant à la cracmole : « Il faut bien un début à tout… dans quelques jours tu me supplieras de refaire cette expérience ! » Elle n’eut à peine fini sa phrase que sa meilleure amie laissa percevoir tout ce qu’elle avait mangé au bal de fin d’année. Yasha se mit à rire puis posa une de ses mains sur l’épaule. « Ah ! les joies du transplanage ! T’es so sexy comme ça ma belle ! ». Elle lui fit un petit clin d’œil complice, voyant bien que son amie était assez mal, mais elle savait que ce ne serait que de courte durée, surtout qu’elle avait déjà dégobillé… autant dire qu’après ça, elle ne pouvait qu’aller mieux.

Il fallait désormais se reconcentrer. Elle se redressa alors de toute sa hauteur, examinant attentivement les alentours. Hum… oui, c’était bien la plage où les élèves venaient avec leur prof d’astronomie, première étape réalisée à merveille. Elle posa alors ses yeux sur la blondinette qui observait elle aussi l’endroit. Yasha ferma à moitié ses yeux pour y percevoir quelque chose mais l’obscurité était bien présente et il était difficile de voir si des personnes étaient là. Elle ouvrit alors ses écoutilles mais elle n’entendait que le doux bruit des vagues… oh ce que c’était agréable ! Trêves de rêveries, elles n’étaient pas là pour profiter du paysage ! Avril farfouilla alors dans son sac et en sortit une lampe torche… Elle sourit au regard de la jeune femme, effectivement elle avait tout prévu ! Yasha saisit à son tour sa baguette et murmura un perceptible « lumos », à elles deux elles pourraient détecter la présence de leurs camarades. Avril orienta la lumière de sa lampe vers une masse d’ombre au loin, désignant à la Poufsouffle que ce devait être eux. Yasha dirigea à son tour sa baguette vers les silhouettes et remarque, qu’effectivement, c’était bien le petit groupe qu’elles recherchaient. Elle acquiesça alors d’un signe de tête et s’avança avec son amie vers leurs complices.

Une fois au niveau de leurs camarades, Yasha regarda une à une les personnes présentes… oui, elle ne savait pas exactement qui étaient tous les « membres » de leur mission, même si elle en soupçonnait certains. Pour la plupart elle ne fut pas surprise. Elle leur sourit alors en guise de salut. Bien sûr, Astride était là, très concentrée comme toujours, en la voyant on ne pouvait qu’avoir une grande confiance en elle. Il y avait aussi Zora, elle lui fit un petit signe de tête accompagné d’un sourire. Elle avait beaucoup de respect pour cette jeune femme. Elle remarqua aussi qu’Absolem était là… il avait son importance dans la mission, c’était en partie grâce à lui si la mission avait lieu ce soir. Il y avait aussi son p’tit frère de cœur, Cly, vers qui elle se dirigea et passa un bras sur ses épaules en glissant à son oreille, d’un ton malicieux : « J’suis contente de pouvoir vivre ça avec toi mon cher ! ». Puis elle tourna son regard vers Anna, qu’elle ne connaissait pas tellement mais qu’elle apprenait de plus en plus à connaître… elle lui faisait tellement penser à Kat, c’en était très perturbant ! Puis elle posa ses yeux sur Erwan à qui elle sourit aussi, elle n’était pas surprise de le voir là, elle savait qu’il était engagé et que son calme et son côté réfléchi étaient une grand force ! Savait-il que Faust était de la partie ?? Surement pas… ni l’un ni l’autre, peut-être, elle baissa les yeux quelques secondes, ne voulant pas se triturer l’esprit avec les futilités du moment, puis reposa son regard sur Avy.
Elle hocha la tête aux dires de son amie et dit tout en regardant autour d’eux : « Tout a bien été choisi je dirai même, comme d’hab’ on sait que tes idées sont bonnes Astride ! Alors, où nous en sommes dans le déroulement ? » Demanda-t-elle tout en jetant un coup d’œil aux portoloins qui se trouvaient sous leurs yeux.

Quelques secondes passèrent avant de voir Siobhan, Helen et… Eléonore, au sol ? Ni une ni deux, les élèves se dirigèrent en toute hâte vers les jeunes filles. Oh… non, le voyage ne s’était pas déroulé au mieux, il fallait faire quelque chose. Siobhan était déjà sur le coup, on pouvait voir qu’elle cherchait activement quelque chose dans un sac. La Gryffondor agit rapidement pour soulager son amie, les autres ne pouvaient rien faire, le remède était dans cette fiole et à part attendre patiemment que cela s’arrange, ils ne pouvaient rien faire d’autre. Yasha se dirigea près d’Elé à qui elle tendit une main qui pouvait la soulager pour appréhender au mieux sa douleur. Cette dernière la saisit et la serra fortement, respirant fortement. La Poufsouffle lui dit calmement, prenant sur elle pour rassurer la jeune fille : « Souffle doucement, ferme les yeux et n’hésite pas à serrer autant que tu peux… et serre les dents à l’occasion » Dit-elle avec un petit sourire pour essayer de détendre un peu l’atmosphère qui commençait à être de plus en plus pesante.
Une fois que la solution ait agi, Yasha aida Eléonore à se relever à l’aide d’autres de ses camarades puis la regarda de la tête aux pieds : « Ca va aller ? ». La gryffonne les rassura en disant que ça allait avant de mettre à jour sur les portoloins. Elle l’observa un instant, espérant que réellement ça irait, avant de reposer ses yeux sur Astride et Zora, qui venait de créer à merveille deux portoloins. Elle la regarda mi-impressionnée mi-ravie, elle avait de l'or dans les mains cette nana ! Elle murmura un « Tu gères Zora, la mission commence bien déjà... ». Dans quelques secondes chacun devra être à son « poste » et le tenir jusqu’à… jusqu’à ce que la mission soit menée à bien et, espérons-le, pour un bon résultat. Yasha y croyait, encore et toujours, ils étaient là pour ça après tout !

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Que faisait Siobhan dans cette mission ? C'était la question que la jeune fille se posait depuis qu'elle avait quitté le bal. C'était la mort dans l'âme qu'elle avait laissé derrière elle Ceyan et avait rejoint Helen et Eléonore dans les toilettes des filles. Evidemment, quand Astride lui avait dis qu'elle ferait partie de cette mission, la jeune fille s'était sentie flattée et honorée et d'une certaine façon, elle l'était toujours. Mais devoir quitter son premier bal plus tôt que prévu, laissant son cavalier seul, derrière elle, un peu dégoûté, ne fut pas franchement facile. Le rapprochement qui s'était produit entre Ceyan et Siobhan avait laissé bon espoir à la jeune fille qu'il pourrait être possible qu'un jour, ils pourraient former un couple. Mais à ce train là, il allait trouver une autre fille pour finir la soirée et il oublierait très rapidement Siobhan. Evidemment, la jeune sud-africaine se faisait beaucoup trop de films, autant sur sa potentielle relation future avec Ceyan, que sur ce qu'il allait faire maintenant qu'elle n'était plus à ses côtés, mais c'était plus fort qu'elle.

Chassant le jeune homme de son esprit, Siobhan s'était changée en compagnie d'Helen et Elé et toutes les trois s'étaient rendues dans le bureau du Directeur pour utiliser sa cheminée. Le trio s'était d'abord rendu à Pré-au-Lard, afin qu'Eléonore puisse transplaner jusqu'à la plage. C'était la seule à avoir le permis, même si elle avait le même âge que Siobhan, Elé avait eu une dérogation pour le passer plus tôt, une chance pour tout le monde. Siobhan devait se contenter de se détendre et de penser à la plage. Helen devait juste se détendre puisqu'elle ne s'était jamais rendue à la plage. Et Eléonore devait se concentrer sur son trajet et sur leur point de chute. Quant le trio atterrit sur la plage, Siobhan entendit un cri percer le silence environnant. Elé était au sol, la jambe en sang. Elle venait de se désartibuler, ce qui avait l'air de faire un mal de chiant au vu de ses cris de douleur. Il fallait trouver rapidement la potion qui permettait de réparer sa jambe. Eléonore demanda à Siobhan de chercher dans son sac l'essence de dictame et après un court instant où Siobhan fut submergée par l'émotion, elle se jeta sur le sac pour farfouiller dedans. Dire que la recherche fut difficile serait un doux euphémisme. Siobhan désespéra de ne pas mettre la main dessus, pourtant au bout de quelques instants, elle finit par tenir la fiole dans ses mains. Elle se précipita vers Eléonore pour la lui donner.

Les choses se déroulèrent ensuite assez vite. Pendant qu'Eléonore se remettait de ses émotions, Yasha arriva pour voir ce qu'il se passait et pour offrir son soutien. Ensuite quand la jeune Gryffondor fut de nouveau sur pied, le petit groupe put se remettre en route pour rejoindre Absolem, Avril, Astride et tout le tintouin. Siobhan afficha son sourire habituel mais laissa les autres prendre les choses en main. Elle ignorait ce qu'ils allaient vraiment faire, elle ne connaissait véritablement que sa partie et ce n'était pas plus mal. Elle savait plus ou moins ce qu'allaient faire les autres, mais sans plus de détails.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Zora n’avait été apparemment pas du tout prévenue du déroulement de la mission, qui était quelque peu périlleuse mais l’envie était là pour retrouver l’ancienne directrice qui avait redonné signe de vie par miracle. Astride expliqua brièvement la situation à la meneuse du mouvement de l’Armée de Dumbledore, qui comprit très rapidement la situation. Ils allaient enfin pouvoir commencer à attaquer la créations des porteloins lorsque Annabeth et Erwan fit interruption avant meme d’avoir commencer. Déjà ? Au moins, on était sur qu’il ne soit pas en retard comme cela, il ne restait plus qu’à s’activer comme le fit remarquer Astride. « Purée, vous êtes en avance, on a même pas encore commencé ! Pour répondre à ce que tu disais Clydwyn, apparemment les portoloins sont repérés au moment où on les utilise pas au moment où on les crée, enfin c’est ce que j’ai lu et je me suis un peu entrainée à l’école pour être sûre qu’on arrive à quelque chose aujourd’hui et je n’ai pas eu de problèmes, donc je suppose que ça doit être vrai. Enfin, Zora, tu dois être meilleure que nous pour ce genre de trucs, c’est aussi pour ça que tu es là... Et parce que ta présence était indispensable. »

En effet, juste après qu’Astride réussisse avec brio de créer un portoloin, Zora en créa un sans aucun problème un portoloin ! Deux personnes qui venaient tout juste d’arriver leur fit un compliment pour leur qualité de leur sort. C’était Yasha, et Avril la fille qu’il avait pu croiser assez souvent à la bibliothèque sans se connaitre, il y avait bien une chose dont il aurait pu lui parler c’était pourquoi avoir usurpé l’identité de Yasha avec cette histoire de Sky. Mais ce n’était ni le lieu ni le moment, et puis finalement il ne voulait pas en discuter, le problème avait dû se régler entre elle, Yasha et Sky, même si il était presque au centre de l’intrigue ce n’était pas forcément son problème. Et puis si Yasha et Avril son ensemble, c’est que l’usurpation ne s’était pas si mal terminé que cela, il n’avait pas eu d’échos de cette histoire depuis par son amie Yasha. Sa sœur de cœur qui lui lança d’ailleurs un « J’suis contente de pouvoir vivre ça avec toi mon cher ! », Clydwyn lui répondit par un grand sourire et un petit « Moi aussi Yasha », il était maintenant concentré sur le portoloin qu’il allait devoir créer, ou du moins essayer… Alors que juste à coté Zora réussit avec grand succès son deuxième portoloin. Cela faisait déjà trois créés, plus qu’un à faire. Clydwyn déposa par terre le paquet de céréales, puis recula d’un pas et pointa sa baguette sur l’objet avant de lancer distinctement : « Portus ! »

Puis juste après sa tentative arriva Helen, Siobhan et Éléonore, cette dernière qui n’avait pas très bien réussi son petit voyage. Elle avait l’air de ne pas très bien respirer, en espérant que cela ne soit pas trop grave. En tout cas tout le monde était arrivé, bien je ne sais pas mais tout le monde était présent. Si le portoloin de Clydwyn était réussi, on était pile poil dans les temps, pour pouvoir passer à la suite.

Spoiler:

Le membre 'Clydwyn B. Owens' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Astride ne se souvenait pas avoir entendu son prénom prononcé aussi souvent dans un aussi court laps de temps, les élèves censés participer à l’expédition arrivaient les uns après les autres pendant que de leur côté, ils tâchaient de terminer tous les portoloins pour qu’ils puissent tous se préparer à partir. Rester sur cette plage à discuter ne les avancerait pas à grand-chose et Astride savait qu’il fallait faire vite s’ils voulaient éviter de se faire rattraper trop rapidement par les personnes qui remarqueraient leur absence. Pour le moment, ça ne risquait pas d’arriver, ils avaient pris beaucoup d’avance et avaient choisi leur moment de façon à passer le plus facilement inaperçu. Les élèves devaient être soit en train de faire la fête, soit en train de dormir après avoir trop dansé, dragué ou n’importe quoi d’autres, elle avait participé à assez de bals et soirées organisées par l’école pour savoir qu’elles faisaient facilement tourner la tête et qu’il était très rare d’en sortir en ayant les idées parfaitement claires. Après avoir créé un portoloin, elle laissa ses camarades se charger des trois restants et entreprit de faire le tour des nouveaux venus, Eleonore semblait avoir vu un monstre et même si elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qui lui était arrivée, elle pressentait qu’elle avait eu des ennuis durant le transplanage, elle lui envoya donc un sourire rassurant avant de l’informer sur le déroulement des événements. Elle réitéra l’expérience devant toutes les personnes qui venaient lui poser des questions avec calme et sérénité, peu importait qu’elle ait à répéter douze millions de fois les mêmes paroles, il était nécessaire que chacun ait des réponses si elle voulait que tout se déroule au mieux. Enfin, elle se retrouva à côté de Zora qui semblait encore totalement dépassée par les événements, il fallait dire que ses explications avaient été plus que brèves.

« Astride, tu sais que ces objets sont réglementés hein ? Si on veut passer incognito ça va être compliqué, surtout avec le ministère légèrement corrompus ... »

Ça lui faisait presque de la peine de se rendre compte à quel point son amie était larguée en sachant qu’elle en était totalement responsable. Cependant, elle avait aussi conscience de ne pas avoir le temps pour lui fournir de plus grandes explications, il fallait absolument qu’ils aillent vite et s’asseoir autour d’un feu de camp pour lui raconter toute l’histoire reviendrait inévitablement à faire capoter toute l’opération, chose qu’elle préférait bien sur éviter. Toutes les personnes présentes avaient déjà dû faire de gros efforts pour être là. Ses camarades avaient fait en sorte de respecter à la lettre ses indications et elle leur en était extrêmement reconnaissante, n’importe lequel d’entre eux aurait pu lui faire faux bond à la dernière minute, ou prévenir la BSPB, voire pire, le directeur en personne, mais non ! Elle était tombée sur des alliés de taille, mais une fois de plus, il lui était impossible de trouver le temps de leur exprimer son immense gratitude, ce serait quelque chose qu’elle ferait ultérieurement. Toutefois, elle ne pouvait pas se permettre de laisser Zora dans le noir complet, c’était son meilleur espoir pour les sortilèges compliqués et les plans un peu plus élaborés, mais elle refusait de voir l’une de ses meilleures amies comme une simple marionnette dans son plan, elle avait un cerveau et savait s’en servir, Astride ne voulait pas la priver de ça.

« Oui, oui, je me suis renseignée là-dessus, ne t’inquiètes pas. » Répondit-elle précipitamment. « C’est pour cette raison que nous avons besoin d’être particulièrement nombreux, nous n’allons pas partir tous dans la même direction, cinq d’entre nous dont toi et moi, allons participer à l’opération de sauvetage, et les autres s’occuperont de brouiller les pistes de nos portoloins. J’ai lu quelque part que c’était leur mise en activité qui provoquait la détection par le ministère, et que cette mesure avait été mise en place pour permettre aux enseignants d’apprendre le sort à leurs élèves sans avoir à rendre des comptes. Bref, tout ce que je peux te dire c’est qu’au moment où nous les toucherons, nous risquons d’avoir des ennuis, mais nous aurons également l’avantage du nombre. Une fois arrivés à destination, Yasha repartira avec le portoloin pour continuer à brouiller les pistes et nous terminerons la mission qui nous a été confiée. Partante ? J’ai vraiment besoin de toi, Zora. »

Elle ne voulait pas trop lui mettre la pression, mais quand même. D’ailleurs, son amie sembla comprendre le rôle important qu’elle avait à joue puisqu’elle s’attela à son tour à la tâche en créant d’autres portoloins avec une facilité déconcertante, il ne leur en restait plus qu’un à mettre en place et Clydwyn et Absolem s’en chargeraient très bien tous les deux, elle se concentra donc sur les arrivées et essaya de compter toutes les personnes présentes. Elle fut très vite rassurée de voir que tout le monde était présent et que personne ne semblait avoir été trop amoché dans le voyage. Un de deux Poufsouffle acheva l’élaboration du dernier portoloin, lui donnant le feu vert pour commencer à donner les instructions nécessaires au voyage qu’ils allaient entreprendre. Elle avait préparé tout un discours mais là, maintenant, elle avait tout oublié et avait l’impression d’être vraiment toute petite parmi toutes ces personnes qui comptaient sur elle. Mais ce n’était pas le moment de se laisser démonter, elle avait une mission à accomplir et ils lui avaient tous accordé leur confiance, il était donc grand temps qu’elle fasse sa part du boulot.

« Bien, les portoloins sont prêts et tout le monde est là, nous allons pouvoir y aller, trainer ici ne nous apportera que des ennuis. Je n’ai pas trop le temps de m’attarder là-dessus, mais je tiens tout de même à tous vous remercier d’être venus et d’avoir approuvé mon plan sans vraiment poser de questions. Comme promis, je vous ai ramené les fameux autocollants que certains connaissent déjà. » Dit-elle en montrant le dos de sa main. « Je les ai modifié pour que chaque groupe ait sa propre couleur, Elian et Orion ont déjà le leur et il est de couleur bleue, Faust en a un vert, je leur ai déjà expliqué le fonctionnement. Ele’ et Siobhan, je vous donne le rouge, Clydwyn et Helen, vous aurez le jaune, Erwan et Annabeth, je vous donne le violet, Yasha tu en auras un argenté et nous garderons le gris. » Termina-t-elle en se tournant vers le petit groupe qui devait les accompagner. « Une pression sur l’autocollant permettra à tout le monde de voir la couleur de votre équipe et signifiera que vous êtes en danger, en revanche si vous appuyez dessus deux fois, il clignotera et indiquera qu’une équipe a terminé la mission confiée et est rentrée au château. J’espère que tout est clair ? »

Il le fallait parce qu’ils n’avaient pas franchement le temps de revoir tout leur programme maintenant, mais fort heureusement Astride voyait uniquement en face d’elle une détermination inébranlable qu’elle n’avait pas franchement aperçue lors de la première réunion entre les nés-moldus. Il était étonnant de voir que l’action avait un impact très positif sur les gens, elle avait à ses côtés une équipe soudée et les tensions semblaient être totalement oubliées. La jeune fille espérait vraiment que les choses allaient continuer dans cette lancée, pour l’instant c’était un sans-faute et elle touchait du bois pour que ça continue ainsi. Mais malgré elle, la jeune fille ressentait également beaucoup d’appréhension, il était vraiment difficile d’imaginer qu’ils allaient devoir bientôt tous se séparer pour se retrouver aux quatre coins du monde, sans possibilité de se retrouver pour échanger, se concerter et prendre des décisions à plusieurs. C’était un choix qui avait été compliqué pour la jeune fille et elle essayait de ne pas trop penser à toutes les personnes qu’elle mettait en danger. De toute façon, il fallait qu’elle se rappelle avant tout qu’elles n’étaient pas là pour elle mais pour leur ancienne directrice qui avait vraiment besoin de leur aide à tous.

« Je vous rappelle simplement quelques règles. L’autocollant n’est là qu’à titre informatif afin de nous permettre de savoir qui est encore dans la course et qui rencontre des difficultés, je sais que c’est dur, je trouve ça horrible aussi, mais chacun doit se concentrer sur son propre objectif, essayer de venir en aide aux autres sans vraiment savoir où ils se trouvent risquerait de nous éparpiller et de créer un chaos non maitrisé. C’est également la raison pour laquelle nous ne pouvons pas venir en aide à Elian et Orion au ministère, nous n’aurions aucune chance et à deux, ils ont plus de possibilités de trouver une parade que si on arrive à dix, prêts à en découdre. Pour finir, je vous rappelle que l’utilisation d’un portoloin n’est pas de tout repos, il faut rester vigilant et concentrés. » Termina-t-elle en ayant l’impression d’avoir dit l’essentiel. « Bien, allons-y. »

Sur ces bonnes paroles, Astride vint se placer devant le portoloin le plus grand et plaça sa main juste au-dessus en attendant que ses camarades viennent la rejoindre. Il ne fallut pas attendre longtemps pour que tout le monde soit en place et elle commença un compte à rebours rapide pour éviter à tout le monde de stresser avant le départ. Au zéro, elle toucha le portoloin et se sentit comme aspirée dans un énorme gouffre, une sensation affreuse qu’elle n’avait pas du tout envie de réitérer, mais il lui fallait tenir bon, le trajet serait long et ils avaient déjà tellement donnés jusqu’ici, ce n’était pas le moment de baisser les bras.

Spoiler:

Dire que jusqu'à maintenant Absolem n'avait servi à rien serait un doux euphémisme. Il aurait pu se pointer maintenant, la bouche en coeur, que ça serait revenu au même. Mais ne pouvait-on pas lui pardonner ? Il avait déjà fait beaucoup pour cette mission et il avait sacrifié beaucoup de sa personne pour en arriver où ils en sont aujourd'hui. Evidemment, Absolem était parfaitement conscient qu'il n'était pas le seul à avoir bossé dur, mais son don avait permis de délimiter une zone très spécifique qui allait grandement aider dans leurs recherches. Il ne savait pas encore sur quelle île exactement se trouvait McGonnagall, mais il avait réussi à se servir de son don pour savoir qu'elle se trouvait dans le triangle des Bermudes. Pour obtenir cette information, Absolem avait dû s'y reprendre à 5 fois - au moins - pour un fragment de vision, flou, incertain et très embrouillé. Il n'avait pas vu McGo mais sa soeur Cathy et la vision s'était arrêtée avant même qu'elle ne commence réellement. Après plusieurs efforts et un encouragement constant de la part de Yasha, Absolem avait fini par obtenir plus d'informations. McGonnagall était encore vivante, mais sa vie était en danger, il fallait donc agir vite. Car oui, Absolem voyait le futur mais ne pouvait déterminer si c'était un futur immédiat ou lointain.

On ne pourra pas dire qu'Absolem n'y a pas mis du sien dans cette histoire. Il avait réussi à arranger un peu les choses avec Yasha ... même si la vérité était que c'était Yasha qui avait accepté de baisser les armes, sinon sans ça ils seraient encore en froid aujourd'hui. Absolem avait réussi à atteindre un état de méditation suffisamment avancé pour se plonger totalement dans une vision et à déclencher enfin une vision. Vision qu'il n'avait pas eu depuis plus de 3 ans, rappelons-le. Le cercle de gens au courant pour son don avait vraiment grandi depuis quelques jours, légèrement trop au goût du jeune homme. Normalement ils tiendraient tous leur langue, même si Absolem devait de nouveau se faire à l'idée que son secret serait dévoilé un jour. Il n'en voulait pas de ces visions, elles le rendaient vraiment malade. Mais voilà, on ne lui demandait pas son avis, il allait devoir se faire à l'idée qu'elles feraient de nouveau parties de sa vie. Tellement impliqué dans cette mission, Absolem avait joué avec sa vie. Il avait légèrement oublié qu'à trop user de son don, il se faisait du mal. Sa dernière tentative s'était soldée par un bon saignement de nez et une migraine affreuse. Le jeune homme espérait que son corps serait suffisamment reposé pour pouvoir retenter sa chance. Les gens arrivèrent au fur et à mesure, mais Absolem n'y prêta pas vraiment attention. Il s'était réfugié un peu à l'écart pour se concentrer et se préparer psychologiquement à user de son don, volontairement. Eléonore, Siobhan et Helen arrivèrent en même temps. Visiblement Eléonore rata quelque peu son arrivée mais cela ne troubla aucunement la concentration du jeune homme. Ceux déjà présents sur la plage se concentrait sur les portoloins, chose qu'Absolem n'avait jamais fais jusqu'à présent et fort heureusement pour lui, n'eut pas besoin de faire. Une fois qu'ils étaient tous là, Absolem rejoignit le groupe pour écouter les explication d'Astride. Juste avant qu'ils se mettent tous à partir, Absolem s'adressa un peu en aparté à Astride.

"Tu ... tu as amené la lettre ?"

Non pas que l'idée d'avoir une vision ne l'enchantait vraiment mais il fallait bien qu'il en est une pour préciser le lieu de séquestration de leur directeur. L'avantage c'est que bientôt tout le monde serait séparé, mais l'inconvénient c'est qu'une personne - au moins - allait connaitre son secret. Elle était étudiante donc pas de risque qu'elle colporte la nouvelle à Poudlard, mais vu qu'il ne la connaissait pas, il n'avait pas franchement confiance en elle. Absolem s'installa prêt d'Astride pour le départ. Il détestait l'idée de devoir utiliser un portoloin mais ils n'avait pas le choix alors il garderait ça pour lui. Une fois que tout le monde était prêt, ils tinrent tous le portoloin et quelques secondes plus tard, les voilà en train de tourbillonner dans les airs, se cramponnant tant bien que mal au portoloin...

Zola Rylee Shaw
“Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.” Kundera Milan ♦ by dream's

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Bon, on peut pas dire que le transplanage avait été un gros succès. Elle avait certes réussi à transporter Siobhan et Helen de façon sécuritaire, elle avait oublié de se concentrer sur elle-même et le résultat était qu’elle s’était désartibulée une partie de sa jambe droite. Elle s’était écroulée de douleur, et alors qu’elle soufflait fortement pendant que Siobhan appliquait l’essence de dictame sur sa jambe blessée, Yasha avait prit sa main et lui avait dit: « Souffle doucement, ferme les yeux et n’hésite pas à serrer autant que tu peux… et serre les dents à l’occasion ». Elle lui avait sourit, d’un sourire pâle comparé à ce qu’elle pouvait offrir d’habitude, puis tranquillement, la douleur avait refluée et elle avait pu se relever. Légèrement étourdie, elle avait fait quelques pas pour retrouver totalement son équilibre. Bon, elle ressentait encore des picotements dans sa jambe et elle n’était pas certaine de pouvoir courir si la situation l’exigeait, mais au moins elle pouvait se déplacer. Elle rassura les personnes autour d’elles qui s’étaient inquiétés sur son sort et ils passèrent ensuite à l’essentiel de leur rencontre: les portoloins, porter secours à McGonagall. Elle ne put cependant s’empêcher de remarquer que Clydwyn avait semblé ne pas s’inquiéter plus qu’il fallait sur son sort. Les choses avaient bien changées, pensa Élé avec amertume. Avant, il se serait précipité vers elle, inquiet de son sort. Aujourd’hui, il l’avait à peine regardé. Il avait beaucoup changé, Clydwyn, cette année. Il avait passé un séjour d’un mois chez les Serpentards, et même si Éléonore se doutait que ça n’avait pas du être rose, elle savait aussi qu’il n’était plus le même lorsqu’il était revenu chez Poufsouffle. D’ailleurs, ne l’avait-il pas trompé avec Sky Milbury? Elle avait bien entendu cette rumeur selon laquelle la vipère était une demi-vélane, mais si Clydwyn l’aimait vraiment, et s’il avait vraiment peur de la perdre, il ne l’aurait jamais trompé… Éléonore réalisa soudainement qu’elle devait afficher une mine sombre sur son visage, et qu’elle était en train de ressasser le passé au lieu de se concentrer sur la mission. Elle chassa avec volonté ses pensées moroses de sa tête pour revenir à la réalité, sur la plage, avec les autres élèves et Zora. Astride commença d’ailleurs à parler:

« Bien, les portoloins sont prêts et tout le monde est là, nous allons pouvoir y aller, trainer ici ne nous apportera que des ennuis. Je n’ai pas trop le temps de m’attarder là-dessus, mais je tiens tout de même à tous vous remercier d’être venus et d’avoir approuvé mon plan sans vraiment poser de questions. Comme promis, je vous ai ramené les fameux autocollants que certains connaissent déjà. » Dit-elle en montrant le dos de sa main. « Je les ai modifié pour que chaque groupe ait sa propre couleur, Elian et Orion ont déjà le leur et il est de couleur bleue, Faust en a un vert, je leur ai déjà expliqué le fonctionnement. Ele’ et Siobhan, je vous donne le rouge, Clydwyn et Helen, vous aurez le jaune, Erwan et Annabeth, je vous donne le violet, Yasha tu en auras un argenté et nous garderons le gris. » Termina-t-elle. Éléonore colla l’autocollant rouge sur le dos de sa main. « Une pression sur l’autocollant permettra à tout le monde de voir la couleur de votre équipe et signifiera que vous êtes en danger, en revanche si vous appuyez dessus deux fois, il clignotera et indiquera qu’une équipe a terminé la mission confiée et est rentrée au château. J’espère que tout est clair ? » Éléonore hocha la tête. Il faudrait qu’elle fasse gaffe à ne pas pitonner sur l’autocollant, elle avait la mauvaise habitude de toujours vouloir toucher les choses, surtout les trucs qui pouvaient encombrer sa peau. Astride continua son discours de dernière minute, qui n’était guère rassurant, mais en même temps pourrait-on lui en vouloir? Elle avait raison: même si un autocollant clignotait une fois, signifiant qu’une autre équipe était en danger, ils ne servaient à rien d’accourir dans une destination inconnue pour sauver quelqu’un, on avait plus de chance de se perdre comme cela. Astride était au courant de l’itinéraire d’Éléonore et Siobhan, et probablement était-elle au courant de l’itinéraire des autres équipes, comme ça elle pouvait s’assurer qu’aucune équipe ne se trouverait en même temps deux fois au même endroit. C’était peu probable, mais valait mieux ne pas jouer avec le hasard. D’ailleurs, Éléonore avait déjà hâte de se retrouver à leur première destination: Baie-St-Paul, au Québec. C’était comme un coin de paradis, pour elle, cet endroit. Elle s’y sentait chez elle, même si elle n’y avait jamais vécu. Tout le monde se plaça ensuite autour des portoloins. Éléonore et Siohan s’installèrent autour de la boîte de mouchoir vide qu’Élé avait demandé: c’était facile de s’aggriper dans l’ouverture de la boîte de mouchoir. Elle jeta un dernier regard à tout le monde:

“ Bonne chance à tous… surtout à vous. “, dit-elle en regardant l’équipe d’Astride. “ On se retrouve au petit déjeuner demain à la Grande Salle! “, dit-elle d’un ton positif, voulant encourager tout le monde, en espérant que les choses se passent aussi bien sans en être totalement convaincue. Sa boîte de mouchoir s’illumina d’une lumière bleutée et soudainement, Elle se sentit projetée dans les airs, tourbillonnant dans l’espace bleutée et noire.

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Petit à petit, le monde arrivait. Yasha et Avril n'étaient pas les premières mais elles n'étaient pas non plus les dernières. Bientôt, le petit groupe composé d'Eléonore, de Siobhan et d'Helen parvint au reste de la troupe, finissant de remplir le groupe. Avec cette arrivée, Avril se sentit légèrement en tension. Ils devraient tous finir par se séparer et la véritable mission allait débuter. Tout allait enfin débuter et la cracmole espérait de tout coeur qu'ils ne fassent pas face à beaucoup d'obstacles. Elle savait que c'était un peu inespéré de croire que tout se déroulerait sans aucun accrochage, mais sait-on jamais, peut-être qu'ils parviendraient à trouver McGo et que tout redeviendrait normal, comme avant ? C'était trop beau de le penser ? Enfin, elle était contente de voir que Yasha était tout aussi guillerette qu'elle, ça mettait un peu de zen-attitude dans l'air. C'était sans doute tout ce dont tout le monde avait besoin d'ailleurs. Ils auraient sans doute suffisamment de cheveux blancs à se faire pendant la mission elle-même pour devoir s'en faire maintenant.

Tous les portoloins furent rapidement finis grâce à Zora et Clydwyn. Astride prit donc la parole pour expliquer un peu le déroulement des choses. La cracmole récupéra son autocollant pour le mettre à l'intérieur de l'avant-bas, endroit le plus accessible visuellement et le moins gênant selon elle. Elle trouvait cette idée d'autocollant très ingénieux mais savait qu'elle jetterait des coups d'oeil dessus un peu constamment, histoire de s'assurer que le déroulement de la mission se passait bien pour tout le monde. Elle savait également qu'Astride avait raison, lorsqu'elle disait que personne ne pouvait intervenir si un groupe était en détresse. C'était difficile à concevoir et un coup d'oeil autour d'elle confirma que les autres pensaient comme elle. Mais bon, la préfète avait raison, après tout, c'était McGonagall avant les autres, un point c'est tout. Avril se répéta quelque temps les différents groupes associés aux couleurs dans sa tête, histoire de les mémoriser. Sans doute oublierait-elle l'association par la suite, mais bon, pour le moment, autant essayer de les retenir.

Finalement, le coup d'envoi fut lancé. Avril se rapprocha d'Astride, d'Absolem, de Zora et de Yasha. A la réplique d'Eleonore, la cracmole se retourna et lui rendit son sourire en lui envoyant un clin d'oeil. C'était cool qu'elle cherche à diminuer les tensions. C'était une bonne chose d'ailleurs, ils en avaient besoin.
Et un, et deux, et trois, Astride lança le signal et Avril posa sa main sur le portoloin. Tiens beau McGo, le groupe arrive !

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Les choses s'étaient déroulées plus ou moins sans anicroche, en dehors de la jambe désartibulée d'Eléonore, le trio était arrivé sans encombre sur la plage. Mais leur rôle ne s'arrêtait malheureusement pas là et même s'il avait fallu qu'elles soient prudentes mais surtout discrètes pour arriver jusqu'à la plage sans encombre, les choses sérieuses allaient réellement commencer et ce pour tout le monde. Le groupe principal allait se diriger vers McGonnagall, en espérant bien entendu qu'ils sachent dans quelle direction aller et les autres allaient avoir pour mission de brouiller les pistes. Siobhan allait être avec Eléonore, une bonne amie à elle fort heureusement. Helen serait avec ... Clydwyn selon les souvenirs de la jeune Buckley, mais sans aucune certitude pour autant. Son esprit était tellement embrouillée pour le moment qu'elle avait bien du mal à être attentive. Le bal trottait encore dans sa tête, la réaction de Ceyan également. Elle savait qu'elle ne devrait pas lui en tenir rigueur et d'une certaine façon, elle e lui en voulait pas vraiment, mais ça l'avait quand même blessé de le voir réagir de cette façon. Ce rejet n'était pas quelque chose qu'elle avait envisagé ou dont elle s'était préparée, elle se l'était donc pris de plein fouet et n'avait pas apprécié. Heureusement Ceyan s'était excusée, mais finalement ça n'effaçait pas totalement le geste. Il allait falloir quelques jours supplémentaires à Siobhan pour oublier, mais elle finirait par le faire indubitablement.

Visiblement tout le monde était arrivé sur la place, c'était le moment où les groupes allaient pouvoir se dispatcher. Astride les remercia d'avoir répondu présent et rappela à quoi servait leur badge. Cela ne rassura pas vraiment Siobhan de savoir que même si elle était en danger, personne ne viendrait l'aider et qu'Eléonore et elle devraient se débrouiller toutes seules. Evidemment, il n'y avait pas de raison qu'elles aient des ennuis, mais sait-on jamais, il valait mieux rester prudent plutôt que de jouer les insouciants. Une fois que le speech d'Astride fut terminé, chacun se plaça devant son portoloin. Le duo avait une boite de mouchoir vide, ce qui était amusant d'une certaine façon, mais Siobhan se retiendrait d'expliquer pourquoi. Siobhan se plaça en face d'Eléonore et respira un bon coup.

“ Bonne chance à tous… surtout à vous. On se retrouve au petit déjeuner demain à la Grande Salle! “

Des paroles d'encouragements pour faire oublier un instant cette tension qui avait envahie les groupes. Siobhan esquissa un pâle sourire, avant de fixer la boite de mouchoir. Espérons que tout se passerait bien. La jeune gryffondor attrapa la boite et la tint fermement. Ce genre de voyage ne la réjouissait pas particulièrement mais il fallait bien en passer par là visiblement. Après avoir respirer un bon coup, elle vit une lumière apparaitre et se sentie entrainer dans les airs. Et voilà, c'était partie et déjà ça lui donnait mal au ventre...

**Invité** Invité À SAVOIR DETAILS EN PLUS

Je m'en voulais de partir ainsi et de quitter Taylor. Déjà que je supportais mal de passer si peu de temps avec elle durant l'année, l'abandonner ainsi lors d'un mal me fendait le cœur. Hélas, je n'avais pas le choix. En effet, la hauteur m'avait rendu malade. Je n'avais pas pu rester plus d'une heure. Je m'en voulais terriblement de ne pas être plus résistant, malheureusement je ne pouvais pas prévoir cela. Avant ça, je n'avais jamais été sujet au vertige. Peut-être était-ce dû à un truc que j'aurais mangé et qui ne serait pas passé. Je n'en savais rien. Mais je trouvais cette idée bizarre. Surtout que mon mal-être avait débuté dès que nos pieds eurent quitté le sol. J'avais tout fait pour contenir mon mal être seulement la danse m'avait achevé. Et après en avoir parlé à Taylor, nous étions tous les deux mis d'accord sur le fait que je serais mieux dans mon lit. Si seulement, c'était ce qui m’attendait, j'aurais pu guérir rapidement. Sauf que ce n'était pas ce qui m'attendait. En effet, il y avait de cela quelques jours, j'avais reçu une lettre d'Astride, m'indiquant que notre ancienne directrice n'était pas six-pieds sous terre, mais retenue prisonnière sur une île non loin des Bahamas. Après réflexion et vérification, nous avions donc mis en place un plan sauvetage qui devait se réaliser ce soir.

Pour cela, je devais quitter le bal le plus tôt possible et surtout le plus discrètement possible. Depuis que j'avais connaissance de cela, je m'étais creusé la tête afin de trouver une excuse viable. Cependant, même si mon imagination était allée loin, la réalité l'avait dépassé. Bien que cela arrange mes affaires concernant mon départ du bal, cela allait m'handicaper fortement pour la suite des événements. Lorsqu'enfin je retrouvai le plancher des vaches, je sentis mon estomac se décrocher. Je devais me dépêcher. Ca tombait bien, j'avais donné rendez-vous à Annabeth prêt des toilettes pour les garçons. Sachant qu'elle devait m'apporter mes affaires de rechanges c'était un très bon lieu. Seulement, je n'avaPuiis pas pensé que j'allais être malade. Je me dépêchai car non seulement je l’avais fait attendre plus longtemps que prévu, mais mon estomac ne retiendrait plus grand-chose. J’espérais qu’elle ait pu récupérer mon sac à dos, avec mes affaires de rechange, après tout, le tableau dans lequel je l’avais mis été réputé pour ne jamais rendre ce qu’il gardait. Ou du moins, lorsqu’il rendait ce qu’on lui avait confié, il le faisait en maugréant et en insultant tous les gens passant par là.

En repensant à cette éventualité, je finis par arriver aux toilettes du quatrième étage et ne voyant pas Annabeth dehors, je m’inquiétai un peu. Cependant, je n’eus pas le temps de le faire davantage et pénétrai dans les WC rapidement, afin de me soulager un peu. Ce fut là, que je remarquai Annabeth. Surpris de la trouver dans les WC des garçons, je repris mes esprits rapidement et filai dans les compartiments individuels. Au passage je remarquai qu’Annabeth avait pris la peine de me laisser mon sac et après avoir évacué ce que je devais évacuer, je me changeai aussi vite que possible et me rinçai la bouche. J’espérai que les choses allaient se calmer car si je devais participer à ce sauvetage, il me faudrait être en pleine possession de mes moyens. En sortant des WC, je m’excusai auprès de mon amie, en lui disant que quitter Taylor n’avait pas été facile et en plus, je l’informai du fait que j’étais très certainement malade, indigestion ou contre coup de la hauteur. Elle ne me répondit pas et elle eut raison. Nous étions pressés, on avait perdu assez de temps comme cela.

La prochaine étape était de se rendre dans le bureau du directeur, afin d’emprunter sa cheminée. Nous devions nous rendre dans le chemin de Traverse. De là, nous tranplanerons. Mais avant, nous nous dirigions vers le bureau du Directeur, en toute discrétion. Annabeth, ouvrit la porte fermée à clé, j’en déduisis que nous étions les premiers à pénétrer dans cette salle. Un peu angoissé, je décidai, en encore avec ma compatriote, de laisser la porte ouverte, afin de faciliter la tâche au suivant. En espérant que les autres pensent à fermer cette dernière avec le même sort. Sinon, nous étions cuits. Voire même décédés. Voire pire. Puis, tour à tour, nous empruntions la cheminée. Je me remétarialisai dans un nuage de cendres. Un peu déboussolé et l’estomac retourné, j’aperçus Annabeth partir se changer dans une ruelle. Cela me laissa le temps de reprendre un peu mes esprits. J’étais assez mal. Enfin heureusement pour moi, mon estomac ne fit pas des siennes et je pus rester stoïque. Ce ne fut pas le cas d’Anna’.

Alors qu’on s’apprêtait à transplaner, elle se mit à pleurer. Un peu surpris, j’essayai de la réconforter comme je pus. Surtout que je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable. Depuis quelques temps, j’avais un peu délaissé mes amis et notamment Anna. Elle avait dû mal le vivre, plus que les autres. Aussi, lorsqu’elle s’était mis en pleurer, je me sentis très mal. Je m’en voulais énormément. J’avais même essayé de la prendre dans mes bras mais je m’étais abstenue. Elle essaya de m’expliquer les choses, cependant je ne compris pas grand-chose. Aussi décidai-je de la laisser tranquille. Cela dura dix minutes, tant pis pour le retard. L’essentiel, c’est qu’on y aille dans de bonne condition. Une fois calmée, elle m’expliqua le pourquoi du comment. Je compris un peu mieux la chose et je pus enfin répondre.

- Il n’y a pas de quoi ma grande ! Tu as le droit de craquer ! souris-je. A ce sujet là, je voulais te présenter mes excuses pour t’avoir un peu délaissé ces derniers temps. Mais je n’ai pas eu un instant à moi. J’ai même eu des difficultés à consacrer du temps à ma petite amie. Bref, on va y aller et on va tout déchirer !! m’exclamai-je !

Puis, on transplanna. On arriva quelques instants plus tard sur la plage du rendez-vous. Là, mon estomac me lâcha. Aussi, m’éloignais-je pour aller évacuer le tout. Je ne remarquais même pas l’arrivée des autres, ni même l’arrivée pour le moins fracassante de Eléonore et des autres. Je restai éloigner, de peur que le sang m’indispose et que je retourne vomir. Je vis par contre les autres, Zora Astride et Cly’, faire les portoloins. J’entendis également les dernières recommandations de la préfète des poufsouffles. Elle expliqua le principe des autocollants et attribua les portoloins. Une fois ceci fait, il était temps pour Annabeth et moi d’y aller. L’angoisse me pris aux tripes. On ne pourrait venir en aide à personne et cela me tuait. J’allais devoir laisser mes amis seuls face au danger et je ne supportais pas ça. Enfin, j’allais devoir m’occuper de ma coéquipière, j’aurais donc assez à faire. Surtout, que je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. Une fois la mise à feu faite, je m’approchai d’Anna et de notre portoloins, il était temps d’y aller.

- On y va Anna’ ? Il est temps de faire notre travail ! souris-je nerveusement.

Non, je n’étais pas serein et honnêtement, j’avais même très peur. Enfin, il était trop tard pour faire demi tour !

Spoiler:

**Contenu sponsorisé** À SAVOIR DETAILS EN PLUS