♦ S'il (elle) devait choisir une seule matière ce serait laquelle ? : La matière préférée d'Hecate? Peut-être voudriez-vous préciser outre l'histoire de la magie, l'étude des runes, le vol et la métamorphose? Ce serait la divination, bien entendu. Le simple fait de pouvoir lire l'avenir est quelque chose qui a toujours fasciné la jeune Juliet, aussi elle aspire à développer son don de double-vue. Lorsque l'on craint l'inconnu et que l'on redoute constamment ce qui pourrait survenir, qu'est-ce qui pourrait être plus pratique qu'une boule de cristal pour discerner le vrai dans la surface opaque qui se dessine? Elle a beau ignorer si elle possède un troisième oeil ou non, ses résultats restent excellents dans cette discipline, et c'est un "Optimal" qu'elle a obtenu lors de ses BUSEs. C'est pourquoi c'est cet enseignement qui demeure le plus passionnant à ses yeux, aussi elle s'efforce de calculer avec précision la position des astres ou les éphémérides, afin que ses prédictions se réalisent, sauf lorsqu'elles sont de mauvais augure... en fin de compte c'est peut-être la divination qui sera le remède à ses craintes et angoisses continuelles. Autrement, même en étant au début réticente aux cours de vol, elle a commencé à s'intéresser assez tôt au Quidditch en regardant quelques matchs, et s'est finalement résolue à passer les sélections pour devenir batteur en troisième année. Ce passe-temps lui permettra alors de se défouler et de chasser son anxiété.

♦ S'il (elle) s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, il (elle) sentirait quoi ? : En se penchant au-dessus d'un chaudron d'Amortentia, Hecate humerait l'odeur du café, boisson d'origine moldue, à laquelle elle est accoutumée durant les vacances qu'elle passe chez elle et qui lui permet de rester éveillée pour lire ou terminer un devoir. Qui plus est, elle en utilise souvent le marc en divination, c'est peut-être pourquoi ses poumons s'en imprègnent. Puis celle du parchemin, ou des vieux grimoires reclus dans le fond de la bibliothèque... puis par les effluves florales qui se dégageraient de la mixture, on pourrait probablement distinguer le parfum du myosotis. Et si le nerf olfactif le permettait, on discernerait alors peut-être l'odeur de la tarte à la citrouille encore chaude, la préférée d'Hecate.

♦ C'était comment avant Poudlard ?: Née en Grèce d'un père moldu et d'une mère sorcière, la jeune Hecate avait découvert assez rapidement l'existence d'un monde magique, ignorant toutefois si elle possédait les aptitudes nécessaires pour en faire partie. Après tout, durant ses premières années, tout semblait indiquer qu'elle était une petite fille normale, promise à la banalité du monde moldu, à son grand regret. Encore jeune, elle avait appris à lire à l'école, restant néanmoins détachée de ses camarades, trop timide et craintive pour aller nouer des liens avec eux. Très vite elle s'était rendue compte qu'elle préférait la compagnie des livres que la leur, trouvant un immense plaisir à enrichir l'étendue de ses connaissances. La littérature avait toujours été un terrain qu'elle avait adoré explorer, ce qui plus tard avait continué avec celle du monde magique. Lui-même bibliophile, son père l'incitait souvent à approfondir ses lectures, ce à quoi elle ne manquait pas, nourrissant l'ambition de devenir écrivain dans un avenir encore incertain. Cependant, un jour vînt où la quiétude de son existence s'évapora brusquement, celui durant lequel elle apprit celle de Victor. Curieuse de nature, elle avait jeté un oeil au courrier de sa mère avec un certain Professeur Hemingway, et elle avait découvert en arpentant cette correspondance bien davantage qu'elle ne l'aurait cru. Non seulement que sa génitrice avait eu une liaison avec un autre homme que son père, mais en plus qu'elle avait un demi-frère, et que personne ne s'était jamais aventuré à le lui dire. A cette époque, elle était sur l'année de ses neuf ans, et malgré sa nature calme, elle s'était mise dans une colère noire. Ses parents avaient en vain tenté de lui expliquer qu'ils avaient l'intention de le lui annoncer bien assez tôt et qu'il ne fallait pas s'en formaliser, elle avait refusé d'accepter les choses aussi facilement et s'était bien mis en tête de le leur faire comprendre. Aussi, dans la famille Juliet, le sujet de Victor était rapidement devenu tabou, jusqu'à l'année suivante tout du moins.

Le jeune Hemingway n'avait pas tardé à émettre son envie de rencontrer sa véritable mère, qui était alors celle d'Hecate. Ayant longuement discuté à ce sujet, les deux familles avaient alors convenu d'organiser un dîner les réunissant, ce qui avait ravivé l'hostilité de la jeune Juliet vis à vis de son demi-frère. Même si dans son enfance elle avait toujours rêvé d'avoir un frère ou une soeur, l'existence de Victor la dérangeait au plus haut point et elle n'attendait que de le voir disparaître de sa vie. Elle avait beau ne pas le connaître, ses géniteurs ne cessaient de le louer ou de vanter ses innombrables qualités. Il était déjà en première année à Poudlard, bien intégré parmi ses camarades, appelé à être un brillant sorcier et un excellent joueur de Quidditch, populaire... tout ce qu'il fallait pour irriter Hecate, qui n'avait d'ailleurs pas mis longtemps à instaurer une véritable compétition entre eux. Elle détestait d'avance ce garçon qui avait déjà conquis ses parents et qui semblaient en admiration devant un tel prodige, ce demi-frère qui semblait la dépasser en tous points sans fournir le moindre effort. C'était d'ailleurs à contre-coeur qu'elle s'était présentée à ce dîner dans sa robe satinée bleue, dans son salon, dans lequel se trouvaient Victor, le père de ce dernier et sa femme. Elle avait poliment salué ces derniers par formalité et s'était contentée d'échanger un regard froid avec le jeune Hemingway, accompagné d'un "enchantée" sec. Puisqu'il paraissait s'être amusé de l'hostilité qu'elle ressentait à son égard, elle s'était résolue à l'ignorer pour le reste de la soirée. Seulement, c'était sans compter la belle-mère de son adversaire, qui paraissait avoir trouvé le moment opportun pour parler de ses excellents résultats, ce qui avait alors suscité l'admiration parmi l'attablée, à l'exception d'Hecate qui était alors envahie par une montée de fureur. Le verre de Victor avait alors subitement explosé alors qu'il le tenait encore dans sa main et sa fourchette s'était alors d'elle-même plantée dans la table, à une dizaine de centimètres seulement de sa main. A la fois surprise et effrayée devant ce phénomène, la jeune Juliet s'était alors levée et avait monté les escaliers quatre à quatre pour rejoindre sa chambre, abasourdie devant ce qu'elle avait créé malgré elle. Etaient-ce ses pouvoirs qui s'étaient manifestés? Elle refusait d'y croire mais tout semblait l'indiquer. Les jours suivants, ses parents ne semblaient pas disposés à lui tenir rigueur de cet incident, bien que leurs regards réprobateurs attisaient son sentiment de culpabilité.

Alors qu'elle avait dix ans et demi, un hibou était atteri dans son salon, la lettre de son admission à Poudlard accrochée à sa serre. Ce serait donc le chemin de sa mère qu'elle suivrait, et même si l'univers magique l'émerveillait, elle appréhendait légèrement. Elle avait toujours été de nature angoissée, accoutumée à redouter l'improbable et à craindre tout ce qu'elle ne connaissait pas. Pour remédier à cela, elle avait pris pour habitude de multiplier ses lectures afin de s'immuniser contre l'inconnu, toutefois les différents dangers et créatures qu'elle découvrait au fil des pages ne faisaient alors que renforcer ses angoisses. Ses parents s'étaient souvent amusés de sa tendance à paniquer pour tout et rien, néanmoins elle n'avait jamais su l'atténuer. Serait-ce alors différent lorsqu'elle se trouverait entre les murs du château? Alors qu'elle n'avait même pas encore onze ans, elle était déjà abonnée au mensuel de métamorphose et avait déjà parcouru "Mille herbes et champignons" de Phyllida Augirolle. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle pourrait trouver d'autres élèves qui lui seraient similaires et qui partageraient son goût pour la lecture... elle avait hâte d'apprendre l'usage de la magie, toutefois une zone d'ombre demeurait au tableau : les six années consécutives qu'elle aurait à passer entre les mêmes murs que Victor.

♦ Et une fois qu'il (elle) en sera sorti(e), il (elle) fera quoi ? : L'avenir d'Hecate est tout tracé. Dès qu'elle aura ses ASPICs en poche, elle envisage de suivre des études à l'université puis de faire une demande au département des mystères au ministère de la magie dans lequel elle sera acceptée. Elle s'évertuera alors à devenir une employée modèle et à fournir un travail fructueux, souvent accompagné d'une curiosité sans borne, qui la poussera à s'intéresser de très près aux objets exposés, parmi lesquels se trouvent les prophéties, ce qui ravivera son attrait pour la divination. Au fil des années, elle apprendra à apaiser ses angoisses et à acquérir davantage de confiance en elle-même, ce qui facilitera son quotidien. Le divorce de ses parents la renforcera et elle veillera à garder autant de liens avec son père dans le monde moldu qu'avec sa mère dans le monde sorcier. Elle gardera contact avec ses meilleurs amis et en perdra d'autres de vue, avant de se marier assez jeune. Elle aura alors un fils, puis plus tard une fille, sorciers tous les deux, et qui intègreront Poudlard à leur tour, l'un à Serdaigle comme sa mère et l'autre à Serpentard. Sa relation avec Victor s'arrangera également considérablement même après la guérison de son amnésie, et ils resteront tous deux en bons termes.

♦ Père: Noah Juliet ♠ Issu du monde moldu, c'est un anglais diplômé de médecine. D'un naturel calme et patient, il a mis un peu de temps à accepter la nature de sa femme, puis de sa fille ensuite, ainsi que l'existence d'un monde sorcier. Pour un homme dont la vie se basait sur la rationalité des choses, ce bouleversement n'a pas été facile, mais il a accusé le coup. Bien entendu, ces termes qu'emploient les deux sorcières de la maison lui sont parfaitement étrangers, mais en fin de compte il s'y est accoutumé, et essaie, non sans quelque difficulté, d'initier Hecate aux habitudes moldues et aux appareils électroménagers, sans succès. Aujourd'hui, sa relation avec Diane s'est sensiblement dégradée, mais ce n'est pas leur ascendance qui détruit leur mariage, plutôt leurs nombreux désaccords et l'apparition de Victor dans leur vie. C'est toutefois un grand lecteur, affiliation dont sa fille semble avoir hérité, aussi il n'hésite pas à l'encourager sur cette voie. Aussi, il semblerait que la jeune Juliet lui ressemble plus qu'à sa mère, d'un point de vue caractériel.

♦ Mère: Diane Juliet, anciennement Tully ♠ Correspondante à la Gazette du Sorcier, c'est une sorcière tout droit sortie de Poudlard, ancienne Gryffondor. Même si elle reste proche de sa fille, elles se ressemblent peu toutes les deux, la jeune femme préférant s'intéresser à l'actualité et aux faits divers qu'à la littérature et aux ouvrages. Paraissant être attirée par les hommes cultivés, elle a eu une liaison durant trois ans avec son ancien professeur d'histoire de la magie, répondant au nom de Hemingway avant son mariage avec Noah. De cette première relation avait été issu Victor, qu'elle ne reconnut pas immédiatement comme son fils et qu'elle délaissa au professeur Hemingway avant de se tourner vers ce médecin moldu avec lequel elle quitta l'Angleterre pour la Grèce. Sa nature de sorcière ne semblant jamais avoir réellement mis ce dernier dans l'inconfort, elle s'en était accommodée et espérait alors que les pouvoirs de sa fille se manifesteraient bien assez tôt, ce qui ne manqua pas. Mais c'était sans compter Victor, et la culpabilité de l'avoir abandonné à son ancien amant qui subsistait...

♦ Frère(s) et soeur(s): Victor Leander Hemingway ♠ Victor Leander Hemingway - Fils de l'ancien professeur Hemingway et de Diane Juliet, il est le demi-frère d'Hecate. Ces deux-là s'entendent comme chien et chat, et les six années qu'ils ont passé ensemble au château ont défilé dans l'ignorance la plus totale, l'un faisant comme si l'autre n'existait pas. De toute manière, leur différence de caractère étant trop flagrante, il semblerait que les accorder soit impossible, Victor étant de nature fêtard et insouciant, davantage accoutumé aux soirées aux Trois-Balais et à sa bande d'amis, tandis qu'Hecate se distingue par son aspect névrosé et angoissé. Qui plus est, le jeune Hemingway la voit comme une mademoiselle-je-sais-tout constamment plongée dans les bouquins, aussi il n'essaie pas d'arranger les choses entre eux. C'est une véritable compétition qui a été instaurée entre eux, l'un refusant d'être dépassé par l'autre, sans compter la jalousie naissante de la jeune fille qui craint de voir Victor lui voler ses parents. Néanmoins cette relation pourrait-elle changer au fil du temps, après l'amnésie récente du jeune homme par exemple? Faire disparaître le lien de sang qui les unit malgré eux pourrait peut-être faire naître une entente entre ces deux-là...

Exemple de RP.

Ses cheveux de l'époque encore courts dissimulant une partie de son visage, Hecate avait alors agrippé le bras de sa mère alors qu'elles venaient toutes deux de pénétrer sur le chemin de Traverse. Tous ces sorciers plus âgés autour d'elle... c'était plutôt intimidant, aussi elle préférait recentrer son regard sur ses pieds arpentant la foule et suivant la cadence de ceux de sa mère. Jetant une nouvelle fois un oeil à sa liste de fourniture parsemée de notes diverses sur les endroits dans lesquels elle devait aller, elle suivit sa mère dans une boutique choisie aléatoirement et ressortit quelques minutes plus tard avec un chaudron en étain. En attendant, c'était plutôt du côté de Fleury & Bott qu'elle avait envie de déambuler, afin de parcourir les étendues de livres, mais Diane semblait avoir trouvé plus sage d'attendre la fin de leurs achats pour ne pas directement aller gaspiller son compte à Gringotts en ouvrages divers. Aussi elles passèrent devant la vitrine devant une boutique de balais qui attisa la curiosité d'Hecate, et dont les yeux se promenèrent du côté des battes, puis elle continuèrent leur chemin avant d'arriver devant la ménagerie magique. Pour quel animal fallait-il alors opter? La compagnie d'un chat aurait pu être agréable, mais elle avait préféré exclure la possibilité d'acquérir une souris ou un crapaud. Elle n'avait aucune envie, une fois à Poudlard, d'être réveillée en panique par des grattaments ou des croassements dans son dortoir... aussi elle se tourna vers les hiboux et jeta son dévolu sur une chouette laponne raidie sur son perchoir. Le plumage de cette dernière était plutôt joli, et ses hululements rassurants. Aussi, elle paya les quelques gallions qu'elle devait au vendeur et bâptisa l'oiseau Hermès, malgré le fait que ce soit une femelle. Au moins elle n'aurait pas besoin d'emprunter de Scouthiboux à l'école pour écrire à ses parents, ce qui était une bonne chose... Une heure plus tard, alors qu'elle sortait de Fleury & Bott son chaudron chargé de grimoires volumineux et des livres sous les bras, sa chouette perchée sur son épaule et suivant les pas de sa mère afin de s'orienter sur le chemin de Traverse, elle s'arrêta soudainement et plissa les yeux afin de s'assurer de ne pas avoir mal vu. Victor. Avec ses parents, du moins son père et la femme de ce dernier. Non, c'était un cauchemar, c'était impossible... aussitôt les angoisses d'Hecate la saisirent de nouveau tandis que sa mère s'était immobilisée.

" Viens, il faut aller les saluer maintenant. " adressa-t-elle à la petite fille d'un ton neutre.

Plus que réticente, Hecate acquiesça tout de même d'un hochement de tête et suivit Diane tout en restant en retrait, serrant contre elle ses livres de cours. Pourquoi avaient-ils fallu qu'ils soient là, eux aussi? C'était une évidence, parce que son demi-frère s'apprêtait à entrer en seconde année à Poudlard... ce dernier avait déjà à la main un étrange paquet que la jeune Juliet reconnut sans réelle difficulté : un balai. Les premières années n'avaient pas le droit de posséder le leur, aussi elle n'avait pas même envisagé cette possibilité, mais celui de Victor paraissait assez performant. Tandis que la belle-mère de ce dernier échangeait alors avec Diane quelques formalités, les deux jeunes enfants se toisaient avec méfiance et une pointe d'hostilité. Aussi, Hecate croisait les doigts pour ne pas se retrouver dans la même maison que lui une fois qu'elle gagnerait le château, sachant que ce serait bien suffisamment difficile comme ça de partager les mêmes murs que lui pendant six ans. En tout cas, une chose était certaine, elle refusait de se laisser dépasser par le jeune homme, quitte à redoubler d'ardeur pour s'assurer de rester la meilleure des deux.

" Victor réalise d'excellents enchantements. " continuait alors leur interlocutrice d'une voix teintée de fierté, une main sur l'épaule de son fils. " En seulement quelques jours, il savait déjà très bien maîtriser le sortilège d'Allégresse et celui de Gèle-Flamme. Bientôt ont lieu les sélections pour former l'équipe de Quidditch, il ne devrait pas trop rencontrer de difficulté. C'est bien en première année que tu rentres, jeune fille? Il y a une maison qui t'intéresse en particulier? "

"Les trois dans lesquelles il ne se trouvera pas" songea Hecate de toutes ses forces. Toutefois elle avait une nette préférence pour Serdaigle, quoique Poufsouffle n'aurait pas été une mauvaise idée non plus. Fort heureusement, elles finirent par prendre congé des Hemingway et ne tardèrent pas à rentrer. Il fallait encore que la jeune Juliet prépare sa valise, et avec la quantité de livres qu'elle comptait emporter il allait lui falloir entasser ses affaires... quelques jours plus tard, elle se trouvait avec sa mère sur le quai voie 9 3/4, son père ayant préféré ne pas traverser le mur de briques qui les y menait. Elle lui avait dit au revoir non sans amertume, lui faisant promettre de lui écrire régulièrement. Sa mère, elle, lui avait prodigué quelques conseils, entre autres ceux de ne pas s'approcher des endroits qui lui étaient interdits parce que sa curiosité la poussait à le faire, et de mettre sa nervosité de côté afin d'aller vers les autres. Montant alors dans le train, elle opta pour un compartiment dans lequel se trouvaient deux élèves de seconde année, plutôt gentils, avec lesquels elle discuta du château et écoutant le récit de leur première année avec attention, tressaillant légèrement lorsque l'un d'eux parla d'un cours de métamorphose qui avait mal tourné et au cours duquel il s'était retrouvé avec des oreilles de chat. Lorsque le chariot de friandises s'arrêta, elle sortit quelques mornilles de sa poche et choisit des fondants au Chaudron tandis que ses interlocuteurs s'étaient précipités sur les Chocogrenouilles. Profitant alors du reste du trajet pour lire, elle ouvrit alors "Forces obscures : comment s'en protéger" de Quentin Jentremble à la page où elle s'était arrêtée la veille, jetant de temps à autre un coup d'oeil à la fenêtre pour vérifier s'ils approchaient. Lorsque l'on annonça qu'ils n'allaient plus tarder, elle enfila alors sa robe de sorcière qui était encore un peu trop ample pour elle et redressa le passe dans ses cheveux encore courts.

Suivant alors le groupe des premières années, c'est à la fois avec émerveillement et avec une légère crainte qu'elle se glissa dans la barque et se laissa voguer jusqu'au château, s'extasiant devant son immensité. Lorsqu'ils gagnèrent le hall, une sorcière d'âge mûr vînt les chercher pour leur dire que la cérémonie de répartition allait commencer. Aussi, un frisson parcourut Hecate tandis qu'elle se remémorait les paroles de sa mère. Il ne s'agissait que de mettre un chapeau sur sa tête si elle se souvenait bien, et ce dernier choisirait la maison dans laquelle elle passerait les sept prochaines années. Reprenant son souffle, elle pénétra dans la grande salle en jetant des coups d'oeil incessants partout autour d'elle et attendit que son nom soit appelé. En attendant, une bonne poignée d'élèves venaient d'être répartis, et alors que l'un d'eux quittait le tabouret sur lequel il avait été assis avant d'être envoyé à Gryffondor, la directrice reporta sa lecture sur le parchemin qu'elle tenait entre ses mains.

" Hecate Theodia Juliet ? "

Tremblant légèrement et assez impressionnée, la petite fille parcourut la salle jusqu'au Choixpeau, veillant à ne pas trébucher. Elle détestait déjà suffisamment attirer l'attention comme cela, il n'y avait nul besoin d'en rajouter... aussi, lorsque le couvre-chef fut placé sur sa tête, elle ferma les yeux et attendit, son rythme cardiaque s'accélérant progressivement, avec la désagréable impression que l'on lisait dans son esprit.

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♦ Comment t'es arrivé(e) là ?: J'ai transplané.
♦ Un tit mot ?: NYL, c'est le bien.
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