♦ C'était comment à et avant Poudlard ?: (10 lignes minimum)

Avant Poudlard ? Les archives sont flou à ce sujet, mais il semblerait que tout commença au milieu d'une ville sud-africaine. Johannesburg.

Lekwards Cricky, Née en 1954 au sein du régime de l'Apartheid de 1948 dans un quartier bien trop modeste pour comprendre ce qui lui arrive. Isolé du reste du pays, il ne connu pour l'essentiel que la misère des quartiers noirs et une fratrie de 7 frères et soeurs. Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, le quotidien n'était pas aussi noir que sa peau. Il y avait des rires, des éclats de joie, de la solidarité et une bonne humeur les jours de pluie à faire sourire un Mangemort.

Le tournant ? Il prit forme pour la première lorsqu'un inconnu à la peau blanche débarqua dans le quartier. Lorsque celui-ci approcha du seul arbre à la ronde, la majorité des personnes s'étaient déjà calfeutrées dans leurs foyers trop apeurées pour essayer de comprendre ce qui se passait. Cet arbre était un noyer noir, symbole de la fierté d'une peau noire mais depuis le début de l'apartheid, il se mourrait chaque jour un peu plus. A la plus grande tristesse des habitants, dont les plus âgés continuaient de raconter milles histoires à son sujet.

Seul un enfant, âgé de 10 ans à peine fit face à l'homme en blanc. Le regard aussi dur que la pierre qu'il tenait dans la main gauche. Déterminé à séparer l'arbre noir mourant et l'homme blanc, ce dernier lui tendit une main. Comment Lekwards aurait pu savoir que l'homme blanc en question était Gerbold Octavius Ollivander...
Les épaules voûtés, le corps amaigris mais les yeux brillants d'étoiles. Son intention ? Donner une nouvelle vie au noyer noir. Qu'est ce qui retint l'enfant de lui lancer la pierre ? Nul ne sait, mais on dis que l'homme blanc semblait également en fin de vie, et que seul les yeux d'un enfant pouvait s'en apercevoir.
L'enfant s'écarta sans aucune parole mais resta collé à l'homme jusqu'à son départ de l'arbre. Lorsque celui-ci disparut à la vue de tous, seul resta Lekwards, des larmes silencieuses pour cet arbre qui venait d'offrir son dernier présent..
Une baguette

1 an plus tard, elle se retrouva dans les mains de Lekwards au milieu de Londres ainsi qu'une mystérieuse lettre l'invitant à rejoindre une école. Longue de 37.5 cm, notre enfant sud-africain semblait presque ridicule comparé à sa baguette. Presque... Son ardeur de travail fut sans égale et Serpentard eut tôt fait de comprendre qu'il avait reçu un élément imparable pour la victoire des maisons. Pourquoi Serpentard ?
Lekwards nourrissait à l'époque une haine profonde pour ceux qui infligeait tant de douleurs à son peuple. Son unique but était une vengeance. Solitaire, Ambitieux, et talentueux, lui et sa baguette tissèrent un lien très étroit dès les premières années. Habitué à travailler en solo, Lekwards eut tôt fais de comprendre que c'était bien la baguette qui choisissait son sorcier et qu'à travers le noyer noir de Johannesburg, il avait quelque chose d'unique en commun..

L'habileté de Lekwards se révéla très vite pour les sortilèges dont il semblait auto-didacte. Cherchant toujours à améliorer sa technique, et son talent, il fit preuve d'une persévérance qui lui valut un sans-faute. Et même si les potions et lui, c'était tout sauf le grand amour, il obtint la quasi-totalité de ces ASPICS. (Pour les potions, c'était perdu d'avance..)

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Fabriqué par le grand-père d'Ollivander, Gerbold Octavius Ollivander, lors d'un de ces derniers voyages en Afrique du sud. Au creux d'un noyer noir en fin de vie, une plume de phénix en guise de cœur, et une longueur de 37.5 cm. D'après les notes d'Ollivander, ce fut une des dernières baguettes fabriqués par son grand-père. La poignée formée tels une crosse d'arme à feu (cf:

Spoiler:

)

Il y a de celà une quarantaine d'année, Ollivander et Lekwards ont été amené à se rencontrer dans un bar miteux de Londres. A l'époque, les deux jeunes fringants qu'ils étaient avaient un intérêt commun pour les baguettes, même si Lekwards étaient avides de comprendre le lien entre les sortilèges et les baguettes. C'est ainsi, qu'Ollivander lui révéla les mots de son grand-père au sujet de cette baguette inhabituellement longue et au bois Noyer Noir. La plume de phénix qui redonna au bois une puissance rarement vu dans le monde des baguettes mais également une forme d'émotivité. Associée à un possesseur sincère, doté d’une grande conscience de soi, elle deviendrait l’une des baguettes les plus loyales et les plus impressionnantes, avec un don particulier pour toutes les sortes d’enchantement.
En revanche, si l'utilisateur faisait preuve d'aveuglement et de dénis, la baguette irait à "mourir" et deviendrait donc inutilisable.

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : (10 lignes minimum)

♦ Mari (Femme): Célibataire

♦ Enfant(s): Pas d'enfant

♦ Reste de la famille: Un père sorcier décédé depuis déjà 20 ans d'une crise cardiaque. Sa mère moldue l'ayant suivis à quelques mois près. Il ne lui reste que ces 7 frères et soeurs moldues qui ont oublié l'existence même de Lekwards. Pourquoi un tels acte ? A l'époque du seigneur des ténèbres, tous les sacrifices étaient permis pour protéger ces proches.. Qui sait ? Peut-être qu'un jour, notre professeur Cricky aura le courage de défaire les sorts d'oublis.

Exemple de RP. La robe noir était à peine mise sur les épaules que Lekwards dévalait déjà les escaliers de Poudlard. Comment en est-il arrivé à courir comme un dératé sur des dalles glissantes ? Imaginer un homme qui a passé 14 années à voyager sans limite. Voilà, les beaux paysages, les balades gustatives, les livres lus tout ça sans AUCUNE contrainte. Vous y êtes ? Parfait. Maintenant, du jour au lendemain, donner à cet homme un réveil pour ne pas louper son premier cours.
Vous avez compris...

Déjà 10 minutes de retard.. Autant dire que les élèves de deuxième année s'en sont donné à coeur joie pendant l'absence du nouveau professeur. A peine arrivé devant la porte, Lekwards pouvait entendre ce qu'on appelle familièrement "le bordel". Un sourire apparus sur ces lèvres, les souvenirs s'affichaient au fur et à mesure dans sa mémoire. Lui aussi avait profité du retard des profs pour retourner la classe. Toujours une bonne occasion pour mettre la pâté à Gryffondor... Sauf quand Minerva rajoutait son grin de sel. Vachement moins drôle tout d'un coup.

Ce qui est bien quand on a 60 balais à son actif, une jeunesse blagueuse en souvenir, et une baguette africaine, c'est d'imposer son style.

"Expulso"

La porte de la salle de cours s'effondra dans un fracas digne d'un des jumeaux Weasley (qu'est ce que vous croyez ?? ça s'appelle "avoir des références" !). Une légère fumée blanche sortait des restes de la porte tandis que le silence total régnait dans la salle de classe. La moitié des élèves sous le choc, et l'autre moitié sous les tables.. Enjambant la porte, Le professeur Cricky trônant à 2 mètres de haut, s'avança avec une bonne toux.

-Bonjour *toussements* les enfants.. Je suis le professeur Cricky, et je vous enseignerai l'art des sortilèges pendant quelques années. Ne vous en faites pas pour la porte, elle avait besoin d'être changé de toute façon. Par contre, je vous laisse imaginer ce que je peux faire si j'estime que votre technique des sortilèges doit être "changé" ainsi que la quantité de mots que vous débitez à la seconde durant mon absence.

Silence... On pourrait même dire silence de mort, et certains semblaient pas loin de défaillir.. Ah ces enfants, plus très solide comparé au bon vieux temps. Bref, notre "charmant" professeur Cricky jubilait devant sa prestation, et après quelques coups de baguettes, tout rentra dans l'ordre. Maintenant que l'attention était capté, le moment de leur vendre du rêve était arrivé.

-Assez perdu de temps les enfants. Avant toute chose, sachez qu'à la fin de l'année, j'enseignerai ce sortilège au plus doué d'entre vous. Pour les p'tits farceurs habituels, sachez que faire exploser des cuvettes de WC est bien plus drôle qu'une porte en bois.

BINGO ! 50 têtes avec une lueur avide dans les yeux. Challenge accepted ! Après ce deuxième état de jubilation interne, leur apprendre le respect pour que l'année se passe dans des conditions... acceptables.

-Pour ceux qui se demande d'où je viens et qui je suis, sachez simplement que je travaillais au bureau des aurors pendant une période très sombre. Autant vous dire que j'attends de la rigueur et du travail dans votre pratique. ça c'était la première règle ! Deuxièmement, le premier qui maltraite sa baguette, je le jette à travers la porte, et sachez qu'en Afrique on laisse la porte fermé dans ce délicieux moment. Voilà pour les règles, pour le reste, vous êtes libre de vous entraîner dans cette pièce en dehors des heures de cours et que je répondrais à toutes les questions.

Silence total.. Décidément... Y'a 50 ans, on aurait testé le prof pour voir si il met ces menaces à exécution.

-On va commencer par un classique pour que je puisse évaluer votre maîtrise des sortilèges. A partir de maintenant, vous serez nôté pendant tout le cours. A chaque fin de séance, la maison la plus persévérante obtiendra 30 points. Bien, qui peut me citer le sortilège pour faire voler des objets. J'ai bien dis DES objets.

Une main timide s'éleva au centre de la classe.

-Votre nom ?

-Ele... Ele.. Eleonore Meredith professeur Cricky.

-Allez y, je vous écoute, n'ayez pas peur.

-Loc... Locomoteur ?

-Exact Mademoiselle Meredith. Honneur à vous d'entamer l'exercice et de montrer à vos collègues de classe que les livres au-dessus de leur tête ne leur tomberont pas dessus.

Un regard apeuré dans les yeux de l'élève de Serdaigle confirmait la théorie de Lekwards. On les avait baigné dans un monde sans danger, en pensant que leurs capacités seraient mieux épanouis mais l'ex-Auror avait une toute autre vision des choses.

-Vous avez bien compris Mademoiselle Meredith, alors appliquez-vous, car ça m'étonnerait que vos collègues de poufsouffle apprécie une chute de livre...