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Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya]
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Message(#) Sujet: Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] EmptyLun 21 Avr - 13:51

... ... ...
Cloe  and Aemilya




∞ Lettre.



Aujourd’hui, Cloe avait reçu une lettre de sa mère, qui venait prendre des nouvelles d’elle de manière hebdomadaire et comme elle n’avait pas cours avant une heure, la jeune fille avait décidé de prendre le temps de lui répondre et de se rendre à la Volière. Leur hibou familial était mort depuis plus de six mois et madame Von Schwartzberg n’avait pas pris le temps d’en racheter un. Elle était bien trop occupée au travail, à allier forces politiques moldues aux forces politiques sorcières. Il était nécessaire que les sorciers aient une petite influence sur le monde moldue alors elle servait de ministre des finances britanniques au Parlement, au compte du Ministère de la Magie. Son rôle ne lui promettait pas beaucoup de temps mais elle en avait suffisamment pour pouvoir envoyer une lettre à sa fille tous les samedis ou dimanches matin. Aujourd’hui, elle avait raconté à sa fille qu’elle avait remporté un nouveau débat contre un candidat adverse et qu’un projet de loi pour l’écologie de l’Europe s’avérait plutôt bien parti. Malheureusement, Cloe ne parvenait pas à comprendre l’amour de sa mère pour le monde de la politique ; elle trouvait cela tellement hypocrite et… avare. Cependant, elle savait s’intéresser aux passions de sa mère alors elle comptait bien lui répondre positivement mais ce qui la chagrinait, c’était que sa mère ne se soit pas tant que cela intéressée à son histoire d’amour avec Celeste Bans, une jeune fille à Serdaigle. A croire qu’elle avait des préjugés sur sa bisexualité et cela était décevant pour la Serpentard.

Bonjour Maman,

Je suis contente pour toi que tu aies pu aboutir à tes projets d’écologie. Je n’y connais pas grand-chose mais je pense que si tu y participes, c’est pour le bien de ce monde. J’espère que le Ministère n’en attend pas trop de toi puisque je n’aime pas te savoir surchargée de travail et sous le stress de bosser pour deux camps. Tu ne m’as pas dit grand-chose sur la présence de la magie au Parlement moldu mais j’espère qu’il y a quelqu’un là-bas qui connait ton secret et qui peut t’aider à surmonter tes épreuves, bien que je reconnaisse que tu sois assez forte pour te débrouiller. Je pense sérieusement que l’on devrait passer de bonnes vacances ensemble, cet été. Je n’ai vraiment pas envie de retourner en Allemagne, papa m’a laissée un arrière-goût très mauvais la dernière fois que je l’ai eu au téléphone, à Noël. J’aimerais également te présenter Celeste. Je sais que tu ne t’intéresses pas elle, et c’est ce qui m’inquiète. C’est souvent à cause de cela que nous nous disputons, parce que tu ne veux pas t’intéresser à ce que je fais alors que moi je fais un minimum d’efforts pour toi. S’il te plait, maman, je dois impérativement te la présenter, elle est vraiment très gentille et elle te convaincra qu’elle est digne de moi.

Pour te parler de ma semaine, je dirai que je me suis bien sortie au dernier contrôle de Défense contre les Forces du Mal et que j’ai raté celui d’Astronomie, comme toujours. La prof d’astronomie est vraiment sympa mais elle n’arrive pas à tellement à m’aider puisque le souci vient de moi. Je n’arrive pas à m’intéresser à la matière, cela me frustre tellement de voir l’infini à travers un télescope. Inutile de me gronder là-dessus, je crois que rien n’y changera quelque chose, on ne peut rien faire face à une phobie mise à part une thérapie. J’espère que tu n’oseras pas m’en payer une, je n’ai pas envie de passer pour une folle.

Je dois te laisser désormais, je ne voudrais empiéter sur ton temps de travail.
Tu as toute mon affection,
Cloe.

Cloe estima que la lettre était d’une longueur suffisante pour satisfaire sa mère. Il était vrai que cette dernière aimait les romans mais la jeune fille n’était pas du genre à rabâcher un fait pendant trente-six lignes. Elle pensait que synthétiser les choses était la meilleure manière de procéder. Sur ce, elle plia soigneusement la lettre et la plaça dans une enveloppe que lui donna un camarade. Sa plume et son encrier trouvèrent refuge dans un coin de son sac à bandoulière et elle quitta la Grande-Salle pour se rendre directement à la Volière. Elle n’était pas vraiment motivée à y aller puisque le temps ne semblait pas lui octroyer le moindre cadeau. Un ciel grisâtre l’accueillit, menaçant à tout moment d’un orage bruyant. Cette pluie forte trempait tous les élèves qui quittaient le cours de soins aux créatures magiques donc Cloe ne pouvait que compatir avec eux. A l’aide d’un Protego, elle parvint à se faire un petit parapluie le temps de se rendre jusqu’à la tour. Elle détestait mettre les pieds sur l’herbe mouillée, et entendre ensuite ses propres chaussures couiner sur le sol. C’était vraiment désagréable à l’oreille et ne parlons même pas de la terre qui vous colle aux semelles. Quand elle était petite, elle trouvait cela amusant que de jouer avec la boue mais désormais, elle avait muri et il y avait des choses qu’elle trouvait à présent horriblement ennuyantes.

Monter l’escalier en colimaçon de la volière sous le vent glacial n’avait rien d’amusant et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle s’était empressée de les grimper à la vitesse du son. Non, vraiment, actuellement elle désirait par-dessus tout contrôler la météo et faire apparaître un agréable soleil. Malheureusement, le mois d’Avril ne conférait pas toujours le beau temps, il fallait savoir nourrir le sol d’une pluie sainte. Cela serait bénéfique aux plantations de la forêt interdite et du parc mais celles situées aux serres ne subiraient rien. Si encore Cloe était une fleur, peut-être aurait-elle aimé que de la pluie l’arrose.
Soupirant de soulagement, elle posa franchit la porte ouverte de la volière et fut accueillie par des cris joviaux de chouettes et de hibous.


© .JENAA
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Message(#) Sujet: Re: Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] EmptyLun 21 Avr - 17:39





















❝ Cloe and Aemilya ❞
à la volière ~



Beaucoup d'élèves passaient du temps à envoyer des lettres à leur famille, leurs amis, leurs proches. Mais pas moi, car moi, je n'avais personne; ce qui impliquait que je n'y étais jamais allé.

- Je ferais mieux d'essayer vainement d'envoyer une lettre à mes parents, dis-je à haute voix.

J'avais pu comprendre que ma mère était polonaise, et donc j'allais tenter de la joindre par l'intermédiaire d'un hibou. Je savais que, si elle me répondait, ce serait un sacré coup de chance pour une femme qui m'avait abandonné volontairement. J'avais seulement une plume et un parchemin à la main, priant pour que l'inspiration me vienne toute seule. Que peut-on dire à une personne que l'on n'a pas vu depuis des années ?

Je pénétrais dans la volière, la boule au ventre. Une fille était juste devant moi, et apparemment, elle tenait elle aussi un parchemin à la main, pas vierge cette fois. Elle semblait assez détendue, mais pas moi. Je continuais mon chemin jusqu'à arriver sur un rebord, où je m'appuya pour écrire ma lettre. Je souris à ma voisine, non pas gênée mais plutôt frustrée. Je montrais mon incapacité à écrire une lettre. Que devais-je écrire ? Je erstais quelques minutes, plantée là, à attendre... Je devais vraiment passer pour une sacré imbécile. Ma plume commençait à sécher quand je pris mon courage à deux mains et la posa délicatement qur le parchemin, blanc comme neige.


Maman,
Je ne t'ai pas vu depuis longtemps et je ne sais pas trop non plus où te joindre. Je ne sais pas si tu voudras encore me répondre, vu que tu m'as laissé dans un orphelinat. Je t'écris de mon collège, d'où on m'a prévenu que tu étais également une sorcière. Je en sais pas encore si je veux te voir, mais j'aimerais bien avoir des nouvelles. J'ai cru comprendre que je ne te manquais pas trop et que tu n'avais aucun regret. Mais s'il te plait, réponds-moi. J'ai besoin de savoir qui tu es, qui papa est, si j'ai des soeurs, des frères. Je ne demande pas grand chose, juste une lettre, de temps en temps, que je sache que, tout n'est pas fini, tu me considères encore comme ta fille. L'orphelinat était horrible, mais il y avait quand même du bon. Quand je les entendais parler à mon sujet, j'apprennais plusieurs choses sur toi, et j'ai su, que tu ne m'aimais pas. Je faisais des cauchemars tous les soirs, alors, écris-moi. Je ne te demande pas de me considérer comme ta fille, mais comme un humain en quête de vérité. Cette fois, respecte ton devoir, et j'attends ta lettre.

N'oublie pas,
Lavender.

Pologne.

Je roulais le parchemin et l'accrochai à une chouette qui, tout de suite après, s'envola. Je contournais les excréments de chouettes et d'hiboux et me dirigeais vers un autre coin où je pris le temps de regarder le volatile battre des ailes jusqu'à l'horizon... Puis je me tournais vers ma camarade et commençait d'un air serein :

- Belle journée n'est-ce pas ? Je n'étais jamais encore venu dans cette partie du château, mais j'imagine que tôt ou tard... Il faut y aller. Je suis désolé si je t'ai interrompu dans tes réflexions, mais je n'ai pas encore beaucoup d'amis et ce n'est pas une chose dont je suis friande à vrai dire. Désolé j'ai l'habitude de me parler seule, je vais fermer ma bouche un peu.

La chouette avait disparu. Arriverait-elle jusqu'au bout, ou rentrerait-elle à mi-chemin, sans avoir trouvé le destinataire ? J'espérais que, ma mère, me répondrait... Même si, il faut l'avouer, je ne l'aimais pas.



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia


Dernière édition par A. Aemilya L. Lavender le Mar 22 Avr - 19:12, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] EmptyMar 22 Avr - 11:48

... ... ...
Cloe  and Aemilya




∞ Envol.



Spoiler:
L’odeur n’était pas extraordinairement agréable à la narine mais Cloe ne comptait pas non plus passer sa journée ici. Certains disaient qu’il fallait apprécier ce que la nature nous laissait mais il était hors de question pour la Serpentard de rester ici auprès des tas d’excrément déposés sur la pierre et le bois. Elle fit quelques pas en avant en cherchant des yeux la chouette qu’elle utilisait d’habitude et qui lui paraissait bien fiable. Il n’y avait de problème de perte de lettre ou de destination introuvable avec celle-ci. Sa mère habitait actuellement dans un coin moldu à Londres et parfois, des hiboux ne trouvaient pas facilement sa boite à lettres pour une raison inexpliquée. Balayant les lieux du regard, la jeune fille croisa les yeux ronds et jaunes de la plupart des volatiles qui l’observaient comme s’ils l’imploraient de les faire sortir un peu pour se dégourdir les pattes. Pourtant, elle pensait bien qu’ils n’avaient pas besoin d’elle pour faire un petit tour dans les environs ; ils étaient libres. Le directeur n’allait pas les euthanasier pour un petit vol au-dessus du Lac Noir, tout de même.

Montant quelques marches de la volière, elle repéra sa jolie chouette beige qui se tenait tranquillement sur un perchoir. L’animal reconnut la petite Cloe et lui becqueta gentiment la main pour la saluer. La noble bête était absolument adorable avec ses yeux ornés de jolies traces jaunes et son plumage uniforme, doux et somptueux. Une vraie princesse, cette chouette. Elle lui sourit durant quelques instants avant d’entendre des bruits de pas se faire entendre près de l’entrée. Se retournant légèrement, elle aperçut une fille aussi blonde qu’elle mais qui n’avait pas l’air de dépasser les douze ans. Sûrement une première ou une seconde année. Peut-être qu’elle semblait gênée mais elle adressa un sourire à la Serpentard qui le lui rendit par politesse. On lui avait dit que les jeunes étudiants étaient facilement impressionnables et émotifs donc mieux valait éviter de les faire pleurer en ne répondant pas à leur salut. Remarque, Cloe avait aussi été naïve lors de sa première année mais rapidement, on commençait à inscrire ses marques. Le temps passait tellement vite…

Caressant sa chouette de la tête jusqu’aux ailes, elle se rendit compte à quel point son parcours à Poudlard avait défilé telle une fusée décollant jusque dans l’espace. Sur le coup, on ne visualisait pas le découlement du temps mais aujourd’hui, elle était en sixième. Ses six ans passés à Poudlard lui paraissaient tellement courts qu’elle était un peu frustrée à l’idée qu’en septembre, elle devrait passer ses ASPICS et sa dernière année de collégienne. Elle soupira ; pleins de possibilités s’offraient à elle. Soit, elle intégrait une équipe de Quidditch nationale ou bien école spécialisée dans ce sport sur un ou deux ans avant de tenter la grande aventure. Sinon, elle poursuivrait des études pour devenir Auror. Ils ne prenaient plus tellement à partir de dix-sept ans, il était obligatoire d’entamer des études supérieures de nos jours. C’était bien dommage. Ses parents n’avaient même pas eu besoin de passer par de trop longues études pour en arriver à être des politiciens. Sa mère avait simplement fait deux ans d’études politiques et son père avait été assez doué pour s’être fait remarqué juste après sa sortie d’un collège de magie allemand. Cloe avait l’impression que les sorciers avaient emprunté le système moldu qui nécessitait des gens des études de plus en plus longues pour un travail qu’on pouvait effectué à la sortie de Poudlard, il y a plus de trente ans. Quelle société…

La blondine se mit à embêter un peu sa chouette en lui touchant doucement le bec pour la faire réagir. Cette dernière tentait de dégager sa main avec une de ses pattes mais devait rapidement la retirer si elle ne souhaitait pas perdre son appui sur la perche. Cloe était amusée par la situation. Elle aimait bien les animaux mais elle devait bien avouer que les hiboux étaient mieux que les chats. Son propre chat ne venait lui faire de câlins que quand il en avait envie et sinon, il se montrait très égoïste et farouche. Si seulement sa mère lui avait racheté un hibou cet été au lieu de compter sur ceux du Ministère. Quand la chouette finit de hululer pour signifier à Cloe qu’elle l’embêtait, cette dernière lui donna directement la lettre avant de la caresser une dernière fois sur la tête. Enfin, l’animal n’attendit pas plus longtemps pour sortir de la volière en déployant magnifiquement ses ailes au si beau plumage.

Elle enviait à ce type d’animal la grande liberté qu’ils possédaient. Elle aussi aimerait voler comme eux et découvrir des lieux inédits par elle-même. Alors qu’elle était plongée dans ses pensées, une voix fluette s’éleva à son égard. Elle devina qu’on s’adressait à elle puisqu’elles n’étaient que deux humaines ici présentes. La Serpentard se retourna et aperçut la jeune enfant qui l’observait. Elle n’avait pas tant fait attention à cette fille quand elle l’avait vue mais si elle voulait faire de la conversation, pourquoi pas. L’allemande n’avait strictement rien contre les personnes ouvertes et qui appréciait faire connaissance. Elle sourit légèrement en la voyant pratiquer une technique orale qui consiste à dire qu’on ne souhaitait pas déranger la personne. Deux choix venaient à elle : lui dire qu’en effet, elle était dérangeante ou alors discuter avec elle. Un Serpentard de nos jours aurait pu envoyer la petite promener ailleurs, d’autant plus que son blason indiquait qu’elle appartenait à Gryffondor. Toutefois, Cloe n’était pas du genre à snober les gens qui faisaient le premier pas vers elle. Au contraire, c’était très intéressant que de vouloir se connaître les uns et les autres.

« Ce serait une belle journée s’il ne pleuvait pas autant. Je plains les hiboux qui doivent faire des kilomètres pour nous. Mais ne t’inquiète pas, tu ne me déranges pas. Comment cela se fait que tu n’aies pas encore beaucoup d’amis alors qu’on est en avril ? »

Il fallait bien avouer que c’était curieux, tout de même. Le premier mois de la première année, on pouvait certainement rester seul(e) mais au bout d’un moment, on était obligés de connaître pas mal de monde que ce soit dans les dortoirs ou en classe. Enfin remarque, cette blondinette était peut-être du genre à préférer la compagnie de trois vrais amis plutôt que d’une vingtaine avec qui on ne pouvait pas forcément confier tout de soi-même. C’était une décision que chacun prenait. Cloe trouvait qu’il était mieux d’avoir de vrais amis mais elle aimait rencontrer de nouvelles têtes et notamment en soirée.



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Message(#) Sujet: Re: Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] EmptyMer 23 Avr - 19:26





















❝ Cloe and Aemilya ❞
à la volière ~



Aemilya jeta un regard aimable à la Serpy et prit du temps pour réfléchir à sa question. Plus la blonde restait avec des gens, plus elle avait envie de partir. Et si elle restait seule, elle recherchait quelqu'un. Elle sourit une nouvelle fois, puis calmement, s'approcha de la fille, un peu plus grande qu'elle, environ vers sa dernière année selon elle. Ae' se sentait assez bien en la compagnie de cette inconnue mais joyeuse, et se mordit la lèvre avant de répondre.

- Oh, des amis, j'en ai quelques uns. Mais je suis restée souvent seule durant mon enfance et il y a des habitudes, des tics, qui ne partent pas. Soit dit-en-passant, je ne connais toujours pas ton prénom. En mon cas, tu peux m'appeler Aemilya.

Elle la contourna, rangeant au passage sa plume et son encre dans sa sacoche. Elle aurait aimé voler à la manière d'un hibou, s'envoler dans les airs, voyager pour rendre service... Mais elle, Aldryna Aemilya Lyndiana Lavender, n'était ni une chouette ni un hibou.
La première année n'avait que rarement était en compagnie d'animaux, pourtant elle se sentait particulièrement proche de ses bestioles et se sentit un peu honteuse à l'idée d'avoir ignoré cette pièce depuis son arrivée.

- Tu viens souvent ici ? Je sais que nous recevons le courrier à midi mais... Enfin, je pense venir régulièrement ici maintenant que j'ai vu ces petites créatures à plumes.

Elle comprenait parfaitement qu'elle soit intriguée, ou plutôt curieuse, car elle-même voyait ses maigres connaissances aller et venir de la volière, recevant des lettres tous les midis et de petites attentions de leurs familles, ou de leurs amis.
Poudlard était un des lieux qu'elle préférait, et aurait voulu y rester toute son enfance. Mais cet été, il faudra rentrer, attendre les deux mois les plus longs de sa vie avant de pouvoir revenir, ici, chez elle...

- J'espère aussi te revoir, quelque soit ton nom. Je ne sais pas si, au château, beaucoup de fêtes sont organisés... Sinon nous nous reverrons ici, ou dans un lieu quelconque. Si tu en as envie, nous nous reverrons. J'ai quelque chose à faire, ici.

Elle avait l'air assez sympathique, et n'ayant jamais connue que le monde moldu, c'était un bon geste de ne pas se moquer d'elle, même si, après tout, pour son âge, elle savait très bien se défendre.
En effet, pendant son enfance largement perturbée, elle usait de magies - inconsciemment bien sûr, pour se défendre et attaquer ceux qui le méritaient, ou juste les petits imbéciles qui l'embêtaient. Alors, la magie, ça la connaissait.

- Je parle depuis tout à l'heure, mais je ne te laisse même pas une seconde de répit ! Alors je vais ENFIN me taire.

La nouvelle la regarda, un sourire jusqu'aux oreilles, dévoilant ses petites pommettes sur sa bouille de 11 ans.




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Message(#) Sujet: Re: Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] Une lettre et... une rencontre ! [Pv Aemilya] EmptyVen 25 Avr - 14:38

... ... ...
Cloe  and Aemilya




∞ La lionne et la vipère.




Caressant une des manches de sa veste, Cloe craignait un peu le froid qui se faisait de plus en plus hivernal. Il était dommage que cette fille l’ait retenu à la volière, là où il n’y avait aucun chauffage. Si cela avait été dans la Grande Salle ou ailleurs dans le château, cela aurait été mieux mais puisqu’elle ne possédait pas le plumage protecteur d’une chouette, c’était difficile de ne pas trembler des dents. Une veste avec de la bonne fourrure intérieure n’était même pas suffisante pour notre fille frileuse. Elle jeta un coup d’œil au manteau que portait Aemilya et elle se dit qu’elle aurait dû s’habiller de la même manière, bien que le manteau soit fait pour une personne de onze ou douze ans. Cependant, elle se retint de montrer qu’elle avait froid, par simple orgueil. Elle se souvenait qu’à Londres ou à Nürnberg, il ne faisait pas si froid au mois d’avril. Et il fallait justement que ce mauvais temps tombe pile le jour où elle décide d’aller déposer une lettre. Toutefois, elle pouvait espérer qu’un peu de parlotte ne lui fasse oublier cette froideur affreuse.

« Enchantée Aemilya. Je m’appelle Cloe. Je vois ce que tu veux dire mais pourquoi aimes-tu t’isoler ? »

Elle trouvait cela parfaitement dommage qu’une jeune fille soit habituée à être seule durant son enfance. Cette phase de vie était très importante pour le reste de son existence. C’était à l’enfance que tous les mécanismes psychologiques se mettaient en place, en plus d’une éducation qui sert de fil rouge. Un enfant ne devrait pas rester seul et c’est pourquoi, Cloe pensait que les parents devaient tout faire pour que leur progéniture puisse rencontrer des enfants de son âge ou bien lui faire des frères et sœurs. Notre Serpentard avait vécu dans la compagnie des autres gosses et c’était cela qui l’avait rendue bien ouverte aux gens. Il lui aurait été impossible aujourd’hui d’apprécier la solitude pour la simple raison que l’on avait pas cessé de l’ouvrir à une bonne vie sociale. Cependant, il était bien que la petite Gryffondor ait tout de même quelques amis, c’était toujours mieux que de rester seule dans son coin. Généralement, les personnes qui n’avaient pas d’amis été moqués et on les snobait. Pour Cloe, ces gens-là n’avaient rien d’intéressant alors oui, elle les ignorait. Elle trouvait simplement que c’était de leur faute que de ne pas vouloir s’insérer au beau milieu des gens. C’était pourtant une bonne chose que de compter sur des gens et de s’amuser avec elle.

Un hibou vient becqueter la verte et argent qui s’était un peu trop approché de lui, lui bloquant la vue. Cloe eut un mouvement de recul puis elle se décala doucement, avant de caresser la créature. Tout aussi doux que la chouette qui avait envoyé sa lettre, il ne manifesta pas son refus et semblait heureux qu’on s’occupe de lui. Il était vrai qu’avec tous ces volatiles, il était dur de se faire une place dans ce milieu. Ici aussi, cela devait être la loi du plus fort, n’est-ce pas ?

« Je viens ici une fois par semaine mais à des heures différentes. Sinon, j’utilise le hibou de ma mère quand elle envoie du courrier mais aujourd’hui, le sien est parti trop rapidement et n’a pas voulu attendre que je réponde à la lettre. »

Il lui arrivait également d’emprunter le hibou de ses amis, lorsqu’elle n’avait pas envie d’entamer le trajet du château jusqu’à la volière. La destination était loin d’être à proximité alors quitte à économiser un peu de temps, elle préférait exploiter les ailes des hiboux de personnes de confiance. Cela leur permettait de se dégourdir un peu les pattes et de ne pas être trop enfermés dans les cages. Elle leur rendait un bien bon service, d’un certain côté. D’un autre côté, elle n’était pas contre de faire quelques rencontres dans la volière mais la météo jouait un bon rôle dans ces cas-là. Cloe avait hâte d’être en vacances rien que pour cela. L’Ecosse possédait de mirifiques paysages tout à fait séduisant les uns que les autres mais voyager à l’île de la Réunion en compagnie de sa mère et de ses amis était encore plus alléchant. A la Réunion au moins, il faisait beau et il y avait des plages pour s’amuser et se baigner.

Ici, mis à part un lac noir, c’était loin d’être la mer du nord. Et puis, il fallait être un peu cinglé pour vouloir se baigner dans ce lac où régnaient des bestioles bizarres et sans doute des cadavres d’élèves qui auraient pu tenter le grand plongeon. Quoi que, il était possible qu’elle essaie cette expérience avec des amis juste pour le plaisir de l’avoir fait au moins une fois dans sa vie. La blondinette était assez téméraire et c’était ce qui lui valait parfois une comparaison avec les Gryffondor. Néanmoins, les lions et les serpents n’étaient pas aussi lointains que cela puisse paraître. Ils partageaient pas mal de valeurs en commun comme l’honneur et l’audace. Mais Cloe considérait que Salazar Serpentard était mieux que Godric dans le sens où il était sans doute le moins hypocrite de tous les fondateurs. Il avait dit les choses en face telles qu’il les pensait et il n’avait jamais caché avoir utilisé la magie noire alors que les trois autres n’avaient fait que de le nier. Au final, Cloe, de par sa franchise sans égal, était une pure Serpentard.

Interrompue dans ses pensées par le grand sourire d’Aemilya, Cloe lui rendit son sourire. Elle était vraiment adorable, cette fille et donnait l’envie de lui tirer les joues gentiment. Elle parlait beaucoup depuis toute à l’heure mais cela n’agaçait pas notre héroïne qui aimait au contraire, les personnes qui se montraient ouvertes et qui voulaient donner de l’importance à leur vie d’une manière pas trop prétentieuse. Dans ce monde, il fallait se démarquer oui et mieux valait s’y prendre le plus tôt possible.

Fouillant dans une de ses poches, la Serpentard retira un sachet en tissu dans lequel elle retira quelques dragées. Elle lui tendit les friandises comme pour lui dire qu’elle pouvait rester et qu’elle voulait bien lui parler le temps que la pluie cesse.

« Ne t’en fais pas, tu me déranges pas. Il y a beaucoup de fêtes organisées, tu sais mais souvent c’est dans nos salles communes ou alors, il faut que tu connaisses un minimum de personnes pour pouvoir venir à la salle-sur-demande. Et puis, il y a de l’alcool et je ne sais pas si tes parents voudraient bien que tu en boives. Tu es en quelle année ? »






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