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Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan)
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Message(#) Sujet: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptySam 19 Avr - 23:28

Le courage. C'était un des traits de caractère des Rouges et Ors, pourtant Siobhan n'avait pas l'impression d'en avoir à revendre, voir pas du tout. On lui disait souvent qu'elle était courageuse mais pas téméraire, mais elle trouvait qu'elle n'était ni l'un, ni l'autre. Jusqu'à présent elle s'en était plutôt bien accommodée, mais aujourd'hui, cela allait cruellement lui manquer. A l'orée de la forêt interdite, Siobhan se demandait ce qu'elle faisait ici. Ce n'était pas elle ça, mais depuis quelques temps, elle faisait beaucoup de choses qui ne lui ressemblait pas, ce qui était pour le moins étrange. Boire de l'alcool n'était franchement pas dans ses habitudes, elle n'en avait jamais bu une goutte jusqu'à tout récemment et n'en avait jamais ressentit le besoin. Pourtant elle avait accepté de faire une exception lors de cette fameuse soirée dans sa salle commune et depuis lors le regrettait amèrement. Elle n'avait jamais non plus embrassé de garçons de sa vie, n'en avait jamais franchement ressentie le manque, pourtant lors de cette fameuse soirée, avait déposé son premier baiser sur les lèvres de Ceyan. Un garçon qui lui plait et qui est en plus en couple, parfait pour un premier baiser, non ? La jeune Sud-africaine s'était torturée l'esprit durant des semaines avec cette histoire, se demandant ce qui lui avait pris de faire ce genre de choses. Personne n'avait eu l'air choqué par ce genre de révélations, trouvant cela même normal voir naturel de passer par là. L'adolescence, la jeune rouge et or était en train d'y plonger droit dedans sans en connaître le mode d'emploi. Elle commençait à faire ses premières expériences mais n'arrivait pour le moment pas à en apprécier les bons côtés. Allait-elle devoir faire constamment des choses qui ne lui ressemblent pas, sous prétexte que son cerveau se mettait en pause de façon régulière ? Sous prétexte que durant ces moments OFF, elle s'asseyait sur ses principes, sur sa bonne éducation et sur sa candeur ?

Faisant face à la Forêt, son regard se porta au loin, d'ordinaire cela la rassurait de pouvoir savoir là où elle allait mettre les pieds, mais pas là. Tout était si sombre, si lugubre, si ... silencieux. Ce n'était pas une bonne idée de faire une petite promenade là dedans, pourquoi ne pas changer d'avis et finalement opter pour une balade autour du lac ? L'endroit y était dégagé et rien ne pourrait leur sauter dessus sans crier gare. La jeune fille sentit qu'elle avait la chair de poule sous ses habits, signe qu'elle n'était pas franchement rassurée, pourtant, quand il se tourna vers elle, le sourire aux lèvres, elle se senti rassurer, l'espace d'un instant et franchie le cap en posant un premier pas dans la forêt. Si elle avait été toute seule, Siobhan n'aurait jamais eu l'idée de ce rendre dans ce genre de lieu, c'était même in-envisageable. Alistair se trouvait à quelques pas d'elle, l'air serein. Il l'attendait patiemment, il ne la brusquait pas, il la connaissait par coeur. Si Siobhan devait avoir un meilleur ami alors ce serait certainement lui. Ils s'étaient rencontrés lors de leur premier jour, juste après la répartition. Marlow se trouvait assise à sa droite et Ali' à sa gauche. La jeune fille avait remarqué, comme tout un chacun, l'étrange dessin qui ornait la joue du jeune Turner, mais au lieu de trouver cela ridicule, elle le trouva très beau et lui en fit part. C'était ça Siobhan, elle trouvait de la beauté dans toute chose et dans toute personne. Elle était le genre de personne à voir le bien de partout, même si ce n'était pas toujours le cas. Oh bien évidemment, si "on l'a frappé sur la joue droite, elle ne tendait pas l'autre", elle était gentille, pas débile. Elle acceptait que certaines personnes puissent faire des mauvais choix, mais s'ils n'étaient pas capable de s'excuser sincèrement, alors elle préférait les éviter et pouvait garder rancune envers eux. Faust l'avait puni alors qu'elle n'avait strictement rien fait, juste pour se faire bien voir de sa si précieuse brigade. Aujourd'hui, elle ne pouvait pas l'encadrer et le détestait profondément. Elle répétait souvent qu'un jour elle se vengerait mais quand on la connaissait, on savait qu'elle en serait bien incapable, elle risquerait de plus en souffrir que lui.

Aujourd'hui, la jeune Buckley devait passer la journée avec son ami Ali'. Depuis leur première année ils étaient amis et aujourd'hui ils étaient plus proche que jamais. Siobhan n'avait jamais remarqué qu'il agissait parfois bizarrement avec elle, jusqu'à récemment. Oui ces derniers temps, Siobhan faisait un peu plus attention aux attitudes de certains de ses amis et ne comprenait pas toujours pourquoi ils agissaient parfois étrangement avec elle. Matthew par exemple était capable d'être adorable avec elle, ils pouvaient passer une journée extra ensemble, à rire, à discuter de tout et de rien, à ne pas se prendre la tête et puis durant quelques jours ou semaines, elle ne va plus avoir de nouvelles de lui, il va la fuir. Au départ la jeune fille ne s'en était pas formalisée, se disant qu'elle devait se faire des idées, mais leur de leur dernière après-midi ensemble, elle avait fini par lui poser la question et Siobhan s'était bien rendu compte qu'elle n'avait pas exagéré la situation, il la fuyait bien volontairement, mais refusait de lui expliquer pourquoi. Il lui assurait que ce n'était pas elle le problème, mais lui, mais ça ne l'avançait pas plus que ça. Avec Alistair, c'était un peu pareil, plus le temps passait et plus Siobhan avait envie de savoir ce qu'il lui cachait. Elle lui avait tout de même laissé du temps pour lui faire confiance, ils étaient de très bons amis, ils parlaient de tout ou presque, lui savait tout sur elle, alors pourquoi lui cachait-il des choses ? La jeune sud-africaine avait la sensation que la vie devenait de plus en plus compliquée en grandissant et elle avait fini par se dire qu'elle aurait préféré ne jamais avoir à grandir.

"T'es ... t'es sûr de ton coup ? C'pas un peu dangereux la Forêt interdite ? Parce que je ne suis pas sûre que si on l'appelle Forêt interdite, c'est pas juste pour faire joli ... Tu voudrais pas plutôt aller faire des ricocher au lac noir ?"

Il y a des gens qui font semblant d'être courageux et puis il y a ceux, comme la jeune fille, qui l'assume entièrement et qui en font part. Après quelques pas, elle finit par arriver à la hauteur de son ami. Elle n'arrivait toujours pas à comprendre comment elle avait pu se laisser embarquer dans ce plan foireux. Elle qui avait promis à Marlow de ne plus se fourrer dans de nouveaux ennuis était en train de ne pas tenir sa promesse. Eux qui étaient gentiment en train de se promener dans le parc, avait décidé, pour une raison encore obscure, de se rendre dans la forêt, rien que pour le fun ... Quelle idée débile, vraiment !
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyDim 20 Avr - 0:50

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...
Alistair & Siobhan
Un jour, j'écrirai un livre. J'y mettrai tous mes secrets, tous -et Merlin, ils sont nombreux. J'y parlerai de mes sœurs, de mes parents, des mes amis ; de ma vie à Poudlard, de ma vie avant Poudlard, et de celle d'après. J'y dirai tout, je réfléchirai pas à ce que j'y mettrai -comme là. Et je le lui donnerai. Un jour, je lui donnerai mon livre, enveloppé dans du papier de soie, entouré d'un nœud, accompagné d'un sourire, peut-être même d'une carte. D'une carte où je mettrai un dernier secret, juste pour elle, juste pour nous. D'une carte comme un code, comme une clé ; peut-être même l'écrirai-je avec de l'encre invisible, dans un langage codé ou dans une autre langue. Et elle le lira, ou elle ne le lira pas ; mais sur la couverture, quand je serai sorti de sa vie, elle verra encore mon nom, elle me verra encore. Et, lorsqu'elle sera veuve, grand-mère de quatre adorables enfants et pensionnaire d'une douce maison de retraite, elle me jettera, ou me rangera dans une vieille bibliothèque d'où je ne sortirai plus, ou encore, elle me vendra à une brocante. Ou bien elle me gardera, une dernière trace de moi, Alistair Rory Turner. Une dernière trace rien que pour elle.
C'est ce genre de scénario que je me faisais quand je me taisais -ce qui n'arrivait pas bien souvent, je m'en rends compte. Je me voyais dans la peau d'un acteur de cinéma, dont la vie est réglée comme une horloge suisse, avec le vieux coucou qui vient gueuler toutes les heures. J'écrivais le script, encore et encore, jusqu'à ce qu'il soit parfait. J'aurais aimé que ce soit simple ; mais plus le temps passait, moins ça l'était. Même avec elle, elle qui me faisait retourner à l'époque où on jouait aux cartes pokémon ou aux billes ; à l'époque où on n'avait pas peur de dire ce qu'on pensait ; à l'époque où le bonheur se résumait à la diffusion d'un épisode inédit d'un quelconque dessin animé ; même avec elle, ça devienait de plus en plus compliqué. D'abord parce-que j'avais grandis, que ça me faisait chier, mais que j'avais grandis, et qu'elle aussi, même si elle restait la même depuis cinq ans qu'on se connaissait ; et puis aussi parce-que ce foutu coeur commençait à s'emballer quand elle me souriait, quand elle me frôlait, quand elle était là. Je savais ce que c'était, mais j'en voulais pas. Je voulais pas de ça entre nous. Tout allait bien, alors pourquoi est-ce qu'il fallait que ça commence à ce moment-là ? Enfin, je suppose que ça durait depuis quelques temps, déjà, que je ne m'en étais pas vraiment rendu compte avant. Que je ne voulais pas m'en rendre compte.
Et puis, pourquoi est-ce que je pensais à ça ? Je devrais pas. Je devrais être en train de me foutre de sa gueule. La rouge et or qui n'arrivait pas à prendre son courage à deux mains. Je savais qu'elle n'était pas la plus valeureuse d'entre nous ; je ne savais même pas pourquoi elle avait accepté quand je lui avais proposé, en rigolant, d'aller dans la Forêt Interdite. Mais le fait est qu'on y était, et que Siobhan n'arrivait pas à se décider à faire un pas en avant. J'aurais aimé savoir ce qu'elle pensait, à ce moment-là. Entre nous, il y avait comme un mur invisible qui s'étendait jusqu'au ciel ; au dessus d'elle, il faisait encore clair, il n'y avait pas de nuage. Et puis, de mon côté -du côté de la Forêt Interdite-, les cieux semblaient se teinter de gris, comme si un orage pouvait éclater à tout moment. Je n'avais pas réfléchis en pénétrant, mais en faisant plus attention, je comprenais la réticence de ma camarade. Une chose qui nous différenciait : je n'étais pas vraiment du genre à réfléchir, voir pas du tout. Tout ce que je faisais, c'était sur un coup de tête, et ça m'avait d'ailleurs souvent attiré des ennuis. Et ce n'était un secret pour personne. Il y avait tant de moments où j'aurais dû me taire...
Je continuais de regarder Siobhan patiemment. A vrai dire, si elle m'avait dit qu'elle préférait aller boire une bière-au-beurre à Pré-au-Lard, ça ne m'aurait pas dérangé. Mais elle finit par ma rejoindre, l'air pas trop sûre d'elle, cependant. J'aurais aimé lui prendre la main, la serrer fort contre moi pour la rassurer, comme je le faisais avant. Mais malgré toute ma bonne volonté, je m'en sentais incapable. Ou plutôt, je me sentais incapable de cacher ce que je ressentais si je faisais ça. Et il était hors de question qu'elle apprenne quoique ce soit. « T'es ... t'es sûr de ton coup ? C'pas un peu dangereux la Forêt interdite ? Parce que je ne suis pas sûre que si on l'appelle Forêt interdite, c'est pas juste pour faire joli ... Tu voudrais pas plutôt aller faire des ricocher au lac noir ? » me demanda-t-elle d'une voix mal assurée, ce qui m'arracha un rire. « Alors comme ça, Siobhan, la grande chasseresse de panthères, a peur d'une petite forêt de rien du tout ? Ça m'étonne de toi, Miss Sud-Afrique ! » m'exclamai-je en la toisant d'un air moqueur. Malgré ça, je dois bien avouer que je n'étais pas beaucoup plus rassuré qu'elle. Mais un gentleman se doit de rassurer les demoiselles quelle que soit la situation. Ma méthode n'était peut-être pas la plus recommandée -ou la plus respectueuse de la Dame- mais elle marchait souvent.
Dégainant ma baguette comme un cow-boy aurait sorti son pistolet, je me mis en avant et lançai un « Lumos Maxima » avant de me retourner vers Siobhan. « Mademoiselle Buckley est-elle rassurée ? » demandai-je en prenant ma voix la plus beauf. « Ou veut-elle aussi me tenir la main ? » avais-je fini par ajouter après un temps d'hésitation. Je lui tendis donc ma main libre, l'autre illuminant toujours le bois, et lui offris un sourire charmeur accompagné d'un sourcil haussé, de manière à peine exagérée.
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Dernière édition par Alistair R. Turner le Lun 21 Avr - 15:21, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyDim 20 Avr - 12:22

« Alors comme ça, Siobhan, la grande chasseresse de panthères, a peur d'une petite forêt de rien du tout ? Ça m'étonne de toi, Miss Sud-Afrique ! »

Siobhan entendit un rire perser le silence environnant, celui de son ami Alistair. Evidemment qu'il se moquait d'elle, elle qui était dans la maison des Gryffondors n'avait pas une once de courage, en tout cas selon elle. Mais c'était loin d'être la vérité, elle avait beaucoup de courage, seulement elle n'avait pas la hardiesse de certains de ses camarades. Non elle ne plongeait pas la tête baissée dans les problèmes, non elle n'appréciait pas particulièrement d'enfreindre le règlement non pas qu'elle appréciait de le suivre mais parce qu'elle savait que son père n'appréciait pas qu'elle l'enfreigne et le décevoir était le pire châtiment pour elle. Il avait toujours été là pour elle, à la protéger, à l'aimer, à veiller sur elle, le décevoir serait une preuve de non respect à son égare. On pourrait croire que c'est un homme sévère, alors qu'il n'en est rien, M. Buckley est un homme tout à fait charmant, qui aime profondément sa fille qui le fait tourner en bourrique. Il s'inquiète pour elle, il la sait naïve et candide, mais apprécie ces deux qualités. Il aimerait la préserver de tous les malheurs afin qu'elle reste indéfiniment l'enfant qu'elle a toujours été, mais il sait que c'est impossible alors il craint de la voir prendre une claque dont elle ne se relèvera pas et ne plus voir cette étincelle dans ses yeux serait presque insurmontable pour lui, cela montrerait qu'il a échoué dans sa mission. Mais voilà, il ne peut pas l'enfermer dans sa chambre indéfiniment et il sait qu'elle va devoir faire ses propres expériences, qu'elle va devoir ses propres erreurs. C'est difficile pour un père célibataire de voir son bébé grandir, malheureusement ce n'est pas comme s'il avait le choix. Pourtant, malgré ses traits doux et son caractère enfantin, se cache une véritable tigresse. Elle ferait tout pour protéger ses amis et sa famille, quitte à se révolter s'il le faut. Elle a répondu présente lors d'une réunion organisée par la rébellion et n'a pas peur de ce qui pourrait lui arriver. A ce stade là, elle ne pense plus à elle mais à tous ceux auquel elle tient et qui sont en danger. Parce que c'est ça aussi Siobhan, le coeur sur la main et une envie constante de faire plaisir.

"Wouhai ben chez moi on les voit arriver les animaux. J'te signale que la savane est une grande pleine bien dégagée, on voit arriver le danger à des kilomètres à la ronde ... ici, n'importe qui ou quoi peut se cacher derrière les arbres ..."

Siobhan elle même savait que ce n'était pas tout à fait vrai. Même en plein coeur de la savane, elle pouvait ne voir arriver le lion qu'au dernier moment. Ils ont l'art de savoir se camoufler jusqu'au dernier moment pour surprendre sa proie. Malgré tous les prédateurs qui rôdent là bas, elle n'a jamais eu peur. Elle était consciente du danger et se trouvait toujours avec des adultes qui pouvaient la défendre en cas de problèmes. Les règles étaient respectés et jamais personne ne sortait de la jeep sans en demander l'autorisation. Ici, il n'y avait pas de règle, seul l'inconnu les entourait et même si Alistair paraissait être un garçon fort et courageux, le serait-il suffisamment pour les protéger en cas de besoin ?

« Mademoiselle Buckley est-elle rassurée ? Ou veut-elle aussi me tenir la main ? »

Ali' sortit sa baguette comme si c'était un révolver et il l'alluma. Un jet de lumière en sortie, ce qui leur permettait de voir un peu mieux là où ils mettaient les pieds. La jeune sud-africaine fit de même mais elle savait qu'en cas de danger, sa baguette ne lui servirait à rien, elle n'était pas particulièrement douée avec. Il continuait à la taquiner, pour la charrier, rien de plus. Siobhan ne le prenait pas mal, de toute façon il en fallait beaucoup pour que la jeune fille se vexe. Il lui tendit la main et elle n'hésita pas un instant, elle la prit dans la sienne. Comme si elle allait marcher loin de lui, la bonne blague. Sa main était chaude, c'était agréable de la sentir dans la sienne. La jeune file se sentait plus en sécurité auprès d'Alistair, même si elle continuait à avoir peur.

"Comme si j'allais te laisser le choix ... S'il faut que tu me portes parce que j'ai trop peur pour avancer ou retourner en arrière, tu me porteras, ça te fera les pieds ... "

On sentait une certaine tension chez la jeune Gryffondor, pourtant, ils étaient encore très près de l'orée de la forêt, ce n'était pas ici qu'ils craignaient quelque chose. Le duo commença sa marche, main dans la main, Siobhan l'oreille aux aguets.

"Rappelles moi pourquoi je t'ai écouter ?"
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyDim 20 Avr - 17:34

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...
Alistair & Siobhan
Siobhan était là, effrayée, inquiète, fragile. Les longs arbres dont le feuillage ne laissait passer que très peu de lumière se dressaient devant nous et semblaient l’impressionner. Je ne sais pas pourquoi, mais moi, je me sentais l’âme d’un aventurier. Encore une fois, c’était l’effet magique que la sorcière produisait sur moi : elle me faisait redevenir enfant, avec l’insouciance et le courage que ça apportait. Je me transformais en Indiana Jones, en Tarzan, en un Alistair un peu plus vaillant, un peu plus tête brûlée encore, tout simplement.
Elle me fit rire une nouvelle fois lorsqu’elle tenta de se justifier, me parlant de la savane et des lions. J’aimais qu’elle me raconte sa vie d’avant, qu’elle me vante l’Afrique. Elle prenait alors un air passionné et pouvait en parler des heures durant, avec quelques anecdotes, beaucoup d’exagérations et les yeux qui brillent. Lorsqu’elle m’expliquait la beauté de son pays d’origine, je la voyais y vivre mille et une aventures, au milieu des lions, des éléphants et des gazelles. Lorsque l’été arrivait, je m’amusais de la voir encore avec quelque gilet épais lorsque toutes les autres filles étaient en bretelles et en shorts. Elle avait l’air ridicule avec ses pulls plus gros qu’elle, ses chaussures fourrées et ses tremblements de froid –et j’exagère à peine. Et puis, elle avait ce regard des gens qui viennent d’ailleurs, qui ont encore soif de voyage. Ce petit air sur lequel j’arrivais pas à mettre de mot.
Lorsqu’elle vit ma main tendue vers elle, elle n’hésita pas une seconde pour me la saisir. Elle serra mes phalanges dans ses doigts délicats et pressa sa paume douce contre la mienne. Un contact tout simple, tout bête, mais qui me fit sourire niaisement. Elle semblait un peu plus rassurée, auprès de moi ; à moins que je ne l’aie vexé en me moquant d’elle. Quoiqu’il en soit, elle engagea la marche, nos baguettes tendues devant nous pour éclairer le chemin. « Comme si j'allais te laisser le choix ... S'il faut que tu me portes parce que j'ai trop peur pour avancer ou retourner en arrière, tu me porteras, ça te fera les pieds ... » dit-elle, déclenchant chez moi un éclat de rire. « Pas de problème, princesse. Mais s’il te plaît, ne fais pas exprès de te pétrifier de peur pour que je te porte. Enfin, je sais que la tentation de mes bras musclés est irrésistible, mais quand même. » rétorquai-je avec un sourire en coin. Je voulais qu’elle se détende, qu’elle rit, qu’elle profite de cette promenade dans ce… charmant endroit. Mais elle était tendue, je le sentais. Serrant sa main un peu plus fort dans la mienne, comme pour lui donner du courage, je regardais autour de nous, au cas où. Si une bête arrivait, je voulais pouvoir la protéger. Je me serais senti tellement coupable de l'avoir entraînée ici, si quelque chose devait se passer... Mais rien ne se passerait. Il n'y avait pas de raison.
« Rappelles moi pourquoi je t'ai écouter ? » me demanda-t-elle alors que nous nous enfoncions dans les bois. A vrai dire, je n'en savais pas grand chose. Moi-même, j'avais été étonné qu'elle me laisse l'y entraîner. Enfin, j'aurais dû me douter qu'elle le prendrait au pied de la lettre, et que sa fierté ferait le reste. Je devrais réfléchir un peu plus avant de parler. « Je suppose que tu as confiance en moi. Enfin, je sais pas si, en l’occurrence, c'est une bonne chance, mais en tout cas, c'est plutôt flatteur. » dis-je en haussant les épaules. « Ou alors tu voulais impressionner je-ne-sais qui, ou tu avais du temps à perdre, ou tu ne tiens plus à la vie. A toi de me dire. » ajoutai-je en lui offrant une petite moue.
Un hibou passa. Mini-crise cardiaque. Mes jambes s'immobilisèrent. Les feuilles s'agitaient encore, et on pouvait entendre le rapace hululer un peu plus loin. Mais qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir, un peu plus loin ? J'avoue qu'à ce moment là, je n'étais vraiment pas rassuré. Et si moi j'avais peur, qu'est-ce que ça devait être pour Siobhan, qui avait peur de faire ne serait-ce qu'un pas dans les bois sombres quelques minutes plus tôt ? Mais je ne pouvais pas tourner la tête pour voir comment elle allait. J'avais trop peur que quelque chose ne nous saute dessus si je baissais ma garde. « Qu'est-ce que tu pense qu'on trouve, ici...? » demandai-je, serrant toujours sa main dans la mienne. Je savais ce qu'il y avait dans la forêt interdite : des trolls, des loups-garous, des gobelins buveurs de sang et j'en passe ! Non, je voulais surtout entendre sa voix. J'avais besoin d'elle pour me redonner du courage, pour pouvoir continuer à avancer.
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyDim 20 Avr - 18:48

« Pas de problème, princesse. Mais s’il te plaît, ne fais pas exprès de te pétrifier de peur pour que je te porte. Enfin, je sais que la tentation de mes bras musclés est irrésistible, mais quand même. »

Siobhan se mit à rire de bon coeur. Elle avait peur, évidemment, mais les bêtises de son ami la rassuraient un peu, ça lui donnait l'impression que finalement elle exagérait peut-être un peu la situation. Après tout ils étaient deux adolescents marchant en plein coeur d'une forêt, rien de plus. Certes elle ne portait pas un nom très encourageant, mais elle avait entendu dit quand elle était qu'en première année que c'était juste fait pour faire peur aux enfants, rien de plus ... Bien évidemment, depuis le temps, elle avait eu des cours de Soins aux Créatures magiques et des cours d'Histoire de la magie et de Défense contre les Forces du Mal, elle savait donc que ce n'était pas que des gentils lapins inoffensifs qui vivaient ici. Mais il ne fallait pas que Siobhan en pense pour ne pas avoir peur. Voilà, elle savait ce qui lui restait à faire, ne pas réfléchir, débrancher son cerveau ou parler d'autre chose et ça devrait allait bien. Quant ils seraient sortis de cette forêt, ils en riront, se trouvant bien stupides d'avoir eu peur de feuilles mortes et du bruit du vent dans les arbres ... enfin en espérant que le bruit qu'elle entendait par moment était bien celui du vent ...

"T'es bête !" Dit-elle en plaisantant, lui serrant la main un peu plus fort pour manifester son pseudo agacement. "Portes moi déjà et après on verra si on peut parler de bras musclés, parce que de là, ils ne me paraissent pas aussi musclés que tu le prétends" Dit la jeune fille en plaisantant, se moquant gentiment de son ami. La jeune Bukley avait souvent remarqué que beaucoup de filles se tournaient sur le passage d'Alistair. Au début la jeune fille n'y prenait pas garde, s'en moquant un peu et finalement ignorant pourquoi elle faisait ça. Pourtant il n'avait pas de furoncle sur le visage ou quoi que ce soit qui pourrait attirer l'attention. Depuis le début de l'année scolaire, elle commençait à comprendre pourquoi les filles gloussaient sur son passage, il était plutôt joli garçon, seulement jusqu'à récemment, elle n'y avait pas particulièrement fait attention. Aujourd'hui, sans vraiment s'en rendre vraiment compte et s'en vraiment le vouloir, Siobhan affichait un sourire quand elle se promenait en sa compagnie, appréciant la jalousie de ses camarades. Bien évidemment ils n'étaient qu'amis mais c'était déjà quelque chose qu'elle avait en plus que les autres filles et ça, étrangement, ça lui plaisait. Ah, l'adolescence, même si la jeune sud-africaine n'en connaissait pas encore les règles, elle avait ça dans le sang, c'était une étape à passer et comme les autres avant elle, elle devrait s'y faire.

« Je suppose que tu as confiance en moi. Enfin, je sais pas si, en l’occurrence, c'est une bonne chance, mais en tout cas, c'est plutôt flatteur. Ou alors tu voulais impressionner je-ne-sais qui, ou tu avais du temps à perdre, ou tu ne tiens plus à la vie. A toi de me dire. »

Siobhan lui avait demandé pourquoi elle avait accepté de le suivre. Il fallait avouer que même elle l'ignorait. Il lui proposa quelques possibilités qui ne convainquirent pas la jeune fille. Elle avait certes confiance en Ali, mais pas au point de franchir un interdit et de risquer sa vie. Elle savait qu'il pourrait la protéger, mais contre quoi au juste ? La direction ou une créature ? Il proposa aussi la solution d'une potentielle envie d'épater quelqu'un, mais qui ? Ils ne sont que deux, ça ne tient pas la route. La jeune fille leva les yeux au ciel."Je ne vois pas trop qui j'aurais voulu impressionné vu qu'on est que tout les deux. Et vu que je suis morte de trouille, si mon but était de t'impressionner, c'est rater.... A moins évidemment que tu kiffes les demoiselles en danger ... Allez avoues tu as toujours rêvé de jouer les princes charmants et je suis la seule courge dans cette école à être suffisamment naïve pour aller dans la forêt avec toi !" Pas de doute, Siobhan avait peur. Elle tentait de rester calme et d'avoir le sourire mais on sentait une certaine nervosité dans le timbre de sa voix. Elle n'avait pas honte d'avoir peur, c'était naturel, son père le lui avait toujours dit. Mais plus les secondes passées et plus elle se trouvait particulièrement stupide. Non mais vraiment, pourquoi elle faisait des trucs stupides ces derniers temps ? Etait-ce pour le plaisir de faire quelque chose d'interdit ? Elle n'y prenait aucun plaisir, c'était crétin. Etait-ce qu'elle avait envie de jouer avec sa vie ? Pourtant elle y tenait à sa vie, elle avait envie de grandir, de devenir une femme, une maman, une grand mère ... Non vraiment ça n'avait aucun sens.

« Qu'est-ce que tu pense qu'on trouve, ici...? »

C'était maintenant qu'il se posait la question. Siobhan était mortifiée, elle regrettait de plus en plus d'avoir acceptée pourtant au lieu de s'arrêter et de faire demi-tour, le pouvant encore, elle continuait sottement. Elle savait qu'elle jouait les imbéciles, mais elle ne voulait pas complètement perdre la face face à Alistair. La jeune fille le sentait un peu tendu, mais c'était normal au vu du lieu où il se trouvait. Il avait sursauté au passage d'un hibou, ce qui tendait à prouver qu'il n'était pas plus rassuré qu'elle, mais n'était-ce pas parce que Siobhan était incapable de cacher sa peur qu'il était aussi sur les nerfs ? Il fallait qu'elle se calme, ce n'était qu'une forêt, qu'y avait-il de mal à marcher dans une forêt ? Le coeur battant la chamade et le pied peu sûr, la jeune fille continua d'avancer, la main toujours cramponnée dans celle de son ami, aussi proche qu'elle pouvait l'être de lui. En fait, maintenant qu'elle y pensait, elle se rendait compte qu'elle était collée à lui, comme si le jeune homme lui servait de bouclier et elle tremblait. Ah ben bravo, vive la maison du courage, on les voyait en pleine action, c'était pitoyable. "Des ... des petits lapins et des licornes ... hein ... et des hiboux ... on va continuer à penser positif, sinon tu vas vraiment devoir me porter ..."
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyLun 21 Avr - 20:31

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...
Alistair & Siobhan
Elle avait l'air d'aller mieux. Je ne sais pas si c'étaient les quelques blagues que j'avais sorti ou bien si elle s'était rendu compte qu'on n'avait rien à craindre, mais Siobhan se détendait un peu. Et lorsque son rire résonna, je ne pus retenir un sourire, sans même savoir pourquoi. Certes, j'aimais voir les gens rire, mais lorsque c'était elle, ça me rendait heureux. Peut-être est-ce que j'exagère, mais j'aurais donné n'importe quoi pour la voir sourire, pour un éclat de son rire. Heureusement, je n'avais pas à sacrifier quoique ce soit, parce-que la rouge et or était naturellement de bonne humeur, souriante, rieuse. Peut-être était-ce pour ça que je tenais autant à elle ?
« T'es bête ! dit-elle entre deux éclats de rire. Portes moi déjà et après on verra si on peut parler de bras musclés, parce que de là, ils ne me paraissent pas aussi musclés que tu le prétends. » En disant ces mots, elle me serra la main un peu plus fort, ce qui eut pour effet de me faire sourire bêtement. Qu'est-ce que je détestais cette humeur guimauve. « Pas musclé ? Moi ? C'est pas ma faute si tu forces sur la brioche au sucre tous les matins. » marmonnai-je, un tantinet vexé.
On continuait donc à s'enfoncer dans la forêt, sans but précis, je dois dire. Alors que j'essayais de lui expliquer pourquoi elle m'avait écouté, il me semblait qu'on se promenait encore dans le parc. Je parlais, évitant de la regarder sans savoir pourquoi. Mais de toute manière, je n'avais pas besoin de la voir pour connaître son état d'esprit ; sa main dans la mienne, je pouvais la sentir trembler, se crisper. Elle serrait mes doigts lorsqu'elle était agacée ou effrayée. Et quoiqu'il arrivait, elle ne me lâchait pas.
J'étais habitué à être près d'elle, à la tenir contre moi. Parfois même, lorsqu'on se promenait dans les couloirs du château, je passais un bras autour de ses épaules, comme l'aurait fait un petit-ami. Et pourtant, avec sa main dans la mienne, j'avais l'impression... Je ne sais pas vraiment, en fait. Je n'aurais pas su mettre de mot là-dessus. Je me sentais bien.
« Je ne vois pas trop qui j'aurais voulu impressionné vu qu'on est que tout les deux, commença-t-elle quand j'eus fini de parler. Et vu que je suis morte de trouille, si mon but était de t'impressionner, c'est rater.... A moins évidemment que tu kiffes les demoiselles en danger ... Allez avoues tu as toujours rêvé de jouer les princes charmants et je suis la seule courge dans cette école à être suffisamment naïve pour aller dans la forêt avec toi ! » Je ris à nouveau. C'est vrai que j'aimais bien me sentir important. Le mâle dominant protégeant la femelle fragile. Moi Tarzan, toi Jane. J'aimais protéger les gens et le sentiment de vaillance et de fierté que ça apportait. Enfin, même je ne transpirais pas non plus la testostérone, je savais que n'importe quelle demoiselle serait rassurée par ma présence si elle se retrouvait face à un gobelin buveur de sang -quand bien même ce serait parce-qu'il pourrait boire le mien en premier. « Bien que l'allusion à cette cucurbitacée t'aille, ma foi, à ravir, si j'avais voulu jouer les princes charmants, je t'aurais emmenée autre part. Dans un endroit plus dangereux, plus effrayant. Et puis, je suis sûre qu'au moins une ou deux jeunes sorcières du château aimeraient être à ta place pour pouvoir s'agripper à mes bras musclés. » dis-je, appuyant bien sur le dernier mot. Je faisais mon fier, tentant de la rassurer, parce-que je sentais bien que malgré tout, elle n'était toujours pas à l'aise. Je commençais à culpabiliser, surtout quand, après le passage d'un hibou et un sursaut de ma part, je la sentis se presser contre moi. Sans réfléchir, je lui avais demandé ce qu'on pouvait bien trouver ici, même si je connaissais une grande partie de la faune de cette sombre forêt. Mon coeur battait anormalement vite, sans que je sache si c'était à cause de la peur ou de sa présence contre moi. A présent, elle avait l'air réellement effrayée, et je me rendais compte à quel point mon attitude était importante pour qu'elle se détende. « Des ... des petits lapins et des licornes ... hein ... et des hiboux ... on va continuer à penser positif, sinon tu vas vraiment devoir me porter ... » bégaya-t-elle sans cesser de marcher, quoique d'un pas peu sûr. Cette fois, je culpabilisais vraiment. « T'as déjà vu une licorne, toi ? Ça pourrait être sympa d'en croiser une. Peut-être même qu'elle voudrait bien te laisser monter sur son dos ? » dis-je d'un ton plus doux, que je voulais rassurant. Moi-même, je commençais à me détendre, rassuré par sa présence et par la calme de la forêt malgré sa sombre réputation. « Quand Judith faisait un cauchemar, la nuit, elle voulait que je lui raconte une histoire pour qu'elle se rendorme. Et sa préférée était cette d'une petite fille et d'une licorne, qui l'aidait à grandir et à s'affirmer. Je ne sais pas si ce conte existe vraiment ou si c'est mon père qui l'avait inventée, mais elle rassurait toujours mes petites sœurs, continuai-je en souriant. Ou alors elle me demandait de lui jouer du ukulélé. Va savoir pourquoi, elle adore ça. » Je regardai mes pieds, un sourire un peu naïf aux lèvres. Quand je parlais de mes sœurs, je ne pouvais pas m'empêcher d'être niais. « Alors on a qu'à se raconter des histoires, hein ? Ça nous occupera. Tu veux commencer ? » enchaînai-je en tournant la tête vers elle. Nous marchions toujours, cependant, et je n'aurais pas su dire depuis combien de temps. Peut-être étions-nous perdus, peut-être foncions-nous directement dans un tas de gobelins buveurs de sang, mais je m'en fichais. Je n'avais plus peur, à présent.
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Dernière édition par Alistair R. Turner le Mar 22 Avr - 13:58, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas ... (Alistair & Siobhan) EmptyMar 22 Avr - 10:34

« Pas musclé ? Moi ? C'est pas ma faute si tu forces sur la brioche au sucre tous les matins. »

Siobhan fit un "Ooooohhh" choqué, avant de taper gentiment Alistair. Elle avait appuyer sur un point un peu sensible mais il venait de lui rendre la pareille. Oh bien entendu Siobhan ne le prenait pas vraiment mal, à l'instar du jeune homme. Ils avaient compris que l'autre plaisanté, mais quand même, Ali' n'avait pas complètement tort, Siobhan avait tendance à avoir la main lourde sur les pâtisseries. Peut-être que finalement ça se voyait plus qu'elle ne le croyait. Un peu inquiète, la jeune fille vérifia si elle avait de si grosses fesses que le prétendait son ami, mais ne vit pas particulièrement de différence à d'habitude. Elle avait la chance d'avoir un organisme qui brûlait rapidement les graisses, mais ignorait si cela allait durer toute sa vie ou si bientôt elle ressemblerait à une grosse baleine et qu'Alistair soit obligée de la pousser pour qu'elle avance. L'avantage c'est que grâce à elle il aurait vraiment des muscles, il pourrait au moins la remercier. Heureusement bon public et pas franchement du genre à se vexer pour un rien comme beaucoup de filles, Siobhan se mit à rire de bon coeur. Tant pis, si elle devenait grosse, elle assumerait. Elle préférait rester comme elle était, mais si c'était son avenir, alors elle l'assumerait jusqu'au bout. Si les gens l'aimaient vraiment pour ce qu'elle était, avec des kilos en plus ou en moins, ça ne devrait pas faire de différence.

« Bien que l'allusion à cette cucurbitacée t'aille, ma foi, à ravir, si j'avais voulu jouer les princes charmants, je t'aurais emmenée autre part. Dans un endroit plus dangereux, plus effrayant. Et puis, je suis sûre qu'au moins une ou deux jeunes sorcières du château aimeraient être à ta place pour pouvoir s'agripper à mes bras musclés. »

Prends toi ça dans ta gueule Siobhan. Alistair avait l'art et la manière de savoir parler aux jeunes filles. Heureusement qu'ils étaient amis depuis longtemps et que Siobhan ne faisait plus attention à ses petites piques amicales, sinon elle aurait pu le planter là, au milieu de la forêt, pour rentrer dans son dortoir. Mais il n'avait pas complètement tort, Siobhan pouvait être une bonne courge assez régulièrement, sa naïveté finirait par la perdre. Quand il finit ses propos, Siobhan remarqua qu'il avait mis l'accent sur le dernier mot, un petit clin d'oeil a ce qu'ils s'étaient dis quelques minutes plus tôt. Ah lala, les hommes et leur égo, c'est toute une histoire. Siobhan esquissa un sourire et fut contraint d'avouer qu'il n'avait pas tort, beaucoup aimeraient être à sa place en cet instant.

"Un endroit plus dangereux ? Comme quoi ? Ta chambre ?" Siobhan ne pensait absolument pas à mal en disant cela. Il n'y avait aucun sous entendu ou aucune allusion salace d'un quelconque ordre. La jeune fille faisait plus allusion au fait que la chambre du jeune homme n'était peut-être pas aussi bien rangé qu'elle ne le devrait, et qu'elle pourrait s'y perdre ou tomber sur des choses qu'elle ne devrait pas. On pouvait voir l'innocence même de ses propos sur son visage, elle ne pensait absolument pas à ce que pourraient faire deux jeunes gens dans une chambre et si Alistair le lui expliquait, elle mettrait quelques instants avant de comprendre et rougirait. "Mais t'as raison, j'en connais plus d'une qui seraient ravie de prendre ma place ... Tu veux que j'aille les chercher ?" Dit-elle un brin vexée. En fait ce n'était pas vraiment qu'elle était vexée, c'était qu'elle avait un peu peur que son ami la juge trop enfantine ou pas assez aventurière pour lui et qu'il cesse de passer du temps avec elle. En ce moment, c'était son gros problème à Siobhan, elle commençait à se rendre compte qu'elle n'avait pas le comportement d'une jeune fille de 16 ans. Elle était prête à changer un peu, mais jusqu'où devait-elle aller ? Changer complètement de personnalité ne la tentait pas plus que ça et elle serait bien incapable de jouer le rôle trop longtemps. C'était nul d'être adolescent, on se prenait beaucoup trop la tête. Aujourd'hui, c'était un terrain miné d'aller parler avec des garçons ou de passer du temps avec eux. On pouvait se demander s'ils avaient une arrière pensée quand ils passaient du temps avec toi ou si tu étais la seule à penser à ce genre de chose. Par exemple Alistair, comment la voyait-elle ? L'appréciait-il ? Est-ce que son regard avait changé depuis qu'ils s'étaient connus ? Si oui, dans quel sens ? Attendait-il d'elle qu'ils restent amis ou voulait-il pousser leur relation plus loin ? Et s'il se mettait en couple, comment réagirait la jeune fille ? Il passerait beaucoup de temps avec une autre personne qu'elle, normalement elle devrait être heureuse et d'une certaine façon elle le serait, mais n'allait-elle pas ressentir une pointe de jalousie ? Siobhan ignorait complètement comment elle réagirait et n'était pas sûr d'avoir envie de le savoir.

« T'as déjà vu une licorne, toi ? Ça pourrait être sympa d'en croiser une. Peut-être même qu'elle voudrait bien te laisser monter sur son dos ? »

Non Siobhan n'avait jamais vu de licorne de sa vie, mais elle aimerait beaucoup pouvoir en croiser une un jour. Cela devait-être magnifique d'en voir une, elle devait être douce et pacifique. Rien que d'en imaginer une faisait rêver la jeune fille. "Non jamais, mais j'aimerais beaucoup. Cela dit je doute qu'elle accepte de te porter sur son dos, c'est un peu comme si tu demandais à un centaure de te porter, à mon avis tu te fais gentiment refouler. Non ce serait un signe de servitude, il n'y a que dans les contes que ça arrive." Siobhan n'aspirait de toute façon pas particulièrement à y monter dessus, mais en caresser une, ça elle aimerait beaucoup. Pouvoir en voir une, la regarder droit dans les yeux, ce serait vraiment magnifique.

« Quand Judith faisait un cauchemar, la nuit, elle voulait que je lui raconte une histoire pour qu'elle se rendorme. Et sa préférée était cette d'une petite fille et d'une licorne, qui l'aidait à grandir et à s'affirmer. Je ne sais pas si ce conte existe vraiment ou si c'est mon père qui l'avait inventée, mais elle rassurait toujours mes petites sœurs. Ou alors elle me demandait de lui jouer du ukulélé. Va savoir pourquoi, elle adore ça. »

Siobhan ne connaissait pas cette histoire mais rien d'anormale, elle n'avait pas grandit sur le même continent que son ami. Elle ses histoires étaient toutes peuplées de princesses, d'animaux de la savane, de princes charmants, de courage, de loyauté, d'aventures ... Elle rit quand elle entendit son ami lui expliquer que sa soeur adorait l'entendre jouer du ukulélé. Elle n'arrivait pas à l'imaginer un instant en faire, mais ça pourrait être amusant de l'écouter un jour. "Dommage que tu n'es pas amené ton ukulélé, j'aurais bien voulu t'écouter en jouer. Par contre j'aimerais bien qu'on s'arrête, je suis un peu fatiguée là." Siobhan demanda, mais sa demande ressemblait plus à un ordre. Comme les enfants, elle s'écroula sur un arbre déraciné qui pouvait aujourd'hui servir de banc et entraina son ami dans sa "chute". Siobhan n'était pas une grande sportive et cette marche l'avait déjà bien fatiguée. La marche, combinée à la peur l'avait un peu vidé ses batteries. "Mes histoires préférées c'étaient des histoires d'amour ... fleur bleue un jour, fleur bleue toujours. Ma préférée c'était la princesse qui tombe amoureuse d'un garçon du village. N'étant pas d'un sang noble, il ne pouvait pas demander sa bien aimée en mariage, mais il était prêt à affronter tous les dangers pour elle. "Siobhan se replongea sans le vouloir dans cette histoire et perdit un peu le fil de la réalité. "Je crois que je ne suis pas née à la bonne époque. Aujourd'hui les garçons ne courtisent plus les filles, ils ne leur offrent plus de beaux cadeaux, de beaux poèmes et ne leur donne plus l'impression d'être unique ... Aujourd'hui on est des denrées périssables ..." Dit-elle dans un sourire un peu triste.
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