Bavardage nocturne en bonne compagnie ✔️CATALINA.

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"but at least I got my friends, share a rain coat in the wind, they got my back until the end, if I never fall in love again, well at least I got my friends" -Aura Dione

La nuit régnait sur l'école de sorcellerie. Je dormais profondément et mon corps ne bougeait pas d'un cil. J'étais au royaume des songes. Enfin, je préfère les cauchemars. Parce que rêver que son père te bat, c'est pas le même genre que rêver d'une exploitation de Veracrasse. Enfin bref. Cette fois, je ne bougeais pas. Comme si j'avais l'habitude de ce genre de rêve, ce qui était un peu vrai, mais je ressentais toujours de la peur dans ce genre de cas là.

Il me regardait avec ses yeux rouges. Une bouteille de verre à la main et une baguette dans l'autre, il me torturait avec le sortilège Endoloris. Je me cognai contre un mur. J'arrivai plus à parler. La douleur, la douleur, c'était horrible. Ma baguette était derrière lui. Je rampai et tendait le bras. Il était trop tard.
"HAAAAAAAAAAAA !", hurlai-je de plus belle. C'était d'ailleurs la première fois. Je pouvais me réveiller mais jamais crier. Je me relevai brusquement. Je sentais les draps ors et rouges humides, ce qui voulais dire que je transpirais beaucoup. Mon corps était douloureux, peut-être étais-je malade ? Non, je me serais mis à tousser. Pourquoi personne n'était réveiller ? Il n'y avait aucun lit autour de moi. Le sol n'était point des dalles de pierres mais des plaques de verres.

J'ouvris les yeux et regardai la fenêtre de verre qui se trouvait en face de moi. Je pouvais ainsi voir si la lune était toujours là ou si elle avait laissé sa place au soleil. Elle était bien, brillant d'une lumière blanche magnifique. Des larmes chaudes coulaient sur mes joues. C'était très agréable, mais c'étaient des larmes. Je me souvînt alors de mon cauchemars. Cela me donnait des frissons, car je j'avais peur. Oui, une gryffondor avait peur de toutes ses disparitions et tout ce qui ce tramait contre les nés-moldus. Je me tournai en direction du lit de mon amie, Catalina. Je savais que je pouvais lui parler. J'enlevai alors ma couverture qui me protégeait du froid de la pièce, posa mes pieds sur les pierres qui servait de sol dans toute la tour puis, avec douceur, je me dirigeâmes vers son lit.
- Catalina ... Catalina, c'est moi ..., lui murmurais-je sans la brusquer.

Je la regardai de plus près. Elle avait de magnifique cheveux blonds. J'en étais presque jalouse. Elle avait l'air d'avoir deux année de plus que moi.Moi, j'avais garder mon visage un peu enfantin, mes bonnes joues, mes fines mèches rousses et mes taches de rousseurs... Une petite enfant... très mature. J'attendis quelques instants avant de recommencer jusqu'à son réveil. "J'ai besoin de parler, et je sais que je peux te faire confiance." lui annonçai-je, gênée. Je me levais et trébucha sur un chausson qui traînait. Résultat : un grand bruit sourd et une douleur permanente sur les fesses. Je riais de douleur. On aurais plutôt dit des gloussements ridicules. Ce dernier mot démontrait assez bien la situation, avec ma démarche bancales et mes cheveux en pétards, j'avais l'air de sorti d'Askaban.
Je vérifiai que personne n'était réveiller, je pris une bouffée d'air et commençai alors à déballer mon rêve.

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La nuit était maintenant tombée et tous, ou presque, étaient profondément endormis. Catalina était allongée dans son lit, paisiblement endormie avec son chat à ses côtés. Elle était toute emmitouflée dans ses couvertures et elle était en plein milieu d'un rêve. C'était un de ces rêves qui n'avaient aucun sens. Elle était dans une forêt et une brume épaisse lui cachait tout ce qui était à plus de deux mètres. Elle était complètement perdue, cherchant désespérément un sentier qui la mènerait à quelque part, mais rien. C'est alors qu'elle entendit un cri. Elle abandonna son projet de s'enfuir de la forêt, pour s'y enfoncer encore plus, tentant de découvrir d'où venait ce bruit. Elle marchait et marchait, les branches des arbres lui éraflant la peau. Une voix lointaine l'appelait. Elle se mit à marmonner.

« Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? »

Elle ouvrit doucement les yeux et les cligna plusieurs fois pour s'habituer à la noirceur de la nuit. Elle lâcha un bâillement et elle découvrit devant elle Alexandra, sa meilleure amie, semblant très mal en point. Des larmes traversaient ses joues et elle semblait inquiète, perturbée. Cat s'assit d'un seul coup sur son lit, oubliant complètement la fatigue. Quelques mèches de ses longs cheveux blonds étaient de travers et elle avait encore des petits yeux endormis. Malgré tout, savoir quel était le problème de son amie était primordial à l'instant. Elle lui dit qu'elle avait besoin de parler et qu'elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance.
En effet, Cata était toute ouïe. Elle lui fit un petit sourire rassurant d'encouragement, même si son regard trahissait son inquiétude.

« Tu sais bien que tu peux tout me dire, vas-y, qu'est-ce qui te tracasse ? »

Elle tenta d'employer une voix douce, de celle que sa mère utilisait jadis pour la réconforter. Son amie se leva du lit, trébucha et se retrouva sur les fesses. Catalina réprima un fou rire, se plaquant une main sur la bouche, des petits bruits surgissaient de sa bouche. Elle entendit alors un grognement venant du lit voisin et elle se mit à rire de plus belle. Bon, après tout ce n'était pas la première fois qu'elle dérangeait les filles du dortoir. Les rires calmés, Cata tendit sa main à Alexandra pour qu'elle se relève et elle lui fit une place sur son lit pour qu'elle s'assoit. Elle demanda quand même par prudence.

« Tu n'as pas trop mal j'espère ? »

Son chat s'était aussi réveillé, cela ne semblait pas vraiment le combler de bonheur. Il essaya de s'en aller jusqu'à l'autre bout du lit, mais elle le prit dans ses bras de justesse. Après lui avoir donné un bisou sur la tête, elle le déposa sur ses genoux, attendant la réponse d'Alex. Celle-ci jeta un coup d'oeil au dortoir, surement pour vérifier que toutes étaient belles et bien endormies. Elle se mit alors à déballer son rêve. Catalina la laissa parler, sans l'interrompre une seule fois, écoutant avec attention chacune de ses paroles. Il s'agissait d'un cauchemar sur son père, cet homme qu'elle n'avait jamais vu, mais qu'elle détestait quand même. Leurs pères étaient les mêmes, lorsqu'ils buvaient ils devenaient incontrôlable et devenaient violent. La différence était que le père de Cat avait arrêté de boire depuis longtemps et qu'il n'avait jamais recommencé. Elle mit son bras au tour d'Alexandra et lorsque celle-ci termina de raconter son rêve, elle prit la parole.

« Je sais que c'est difficile, mais tu dois te dire que tu es en sécurité ici. Ton père ne peut rien contre toi et tu sais si jamais il recommence tu peux aller chez ta tante ou même chez moi. »

Son imagination se mit alors à travailler et elle se mit à imaginer comment ce serait d’amusant si sa meilleure amie venait vivre chez elle ! Elle se ressaisit tout de même assez tôt et elle se risqua à poser une question qui lui traversait l’esprit depuis un petit moment.

« Lui envoies-tu des lettres quelques fois ? »

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La douleur que je ressentai après ma chute était presque horrible, et pourtant je gloussais comme une idiote. Cat' riait aux éclats en essayant de ne pas réveiller nos camarades, même si ce n'était pas la première fois. En effet un jour, on s'est même pris une retenue pour avoir réveiller tout le dortoir. J'en ai encore la marque sur la main. Cette fois-ci, aucun risque, elle dormait à point fermé. Quand nous fûmes calmés, je racontai dans les moindres détails mo rêves, que j'avais été violenter par mon père, que j'ai poussé un cri perçant et enfin quand je me retrouvai sur le sol de verre, ce qui était la partie la plus étrange de mon rêve. J'essayais en vain de l'interpréter, mais je ne faisais pas Divination, cela ne servait à rien.
"Je sais que c'est difficile, mais tu dois te dire que tu es en sécurité ici. Ton père ne peut rien contre toi et tu sais si jamais il recommence tu peux aller chez ta tante ou même chez moi."
Catalina connaissait les mots pour me réconforter, après tout, on a le même passé, ce qui nous a rapprocher. Vivre chez ma tante ? Cela pouvait avoir des avantages, mais on n'était pas si proche que ça. On a des points communs, mais c'est tout. Par contre, chez Catalina, ce serait merveilleux. On serait comme des soeurs, de vrai soeur. Pendant que je rêvais silencieusement à ma vie futur, Catalina me posa une question a laquelle je ne m'attendais pas du tout.
"Lui envoies-tu des lettres quelques fois ?
-Des lettres, à mon père ? Le jour de son anniversaire, seulement. Pourquoi croit-tu que j'enverrais des lettres à celui qui m'a fait ça, lui-réponai-je en soulevant le haut de mon pyjama pour lui montrer ma cicatrice, lui ne réponds jamais si tu veux savoir. Alors, cette année, je ne lui en ai pas envoyé..."

J'étais envahit pas la colère et la tristesse. Pourquoi je lui avais parlé comme ç ? C'est l'une des seules qui me comprends. Je me regardai dans le miroir. Je ne me reconnaissais plus. J'avais les yeux rouge et les cheveux en pagaille. Ce la me déprimait encore plus. Je me raprochai encore plus de Catalina et la pris dans mes bras brusquement pour éclater en sanglots. La fatigue faisait empirer mon cas. Je sentais les larmes sur ma joues, les cheveux blonds de Cat sur ma joue et le tissus de sa robe de chambre dans mes mains. Comme une petite fille dans les bras de sa mère. Voilà à qui elle me faisait penser. Ma mère.
"Si ma mère avait été là pour moi, rien de cela serait arrivé. Elle devait être parfaite pour que mon père ne s'emporte pas. Douce, joyeuse, intentionnée, je ne pourrais jamais lui arrivé à la cheville. Elle est un peu comme toi, mais pour ne pas te vexer, en mieux. Je l'imqgine en train de pic-niquer avec nous dans la foret, tout le monde sourit. On parlerais de l'actualité sorcière, de la magie, car même si elle était une moldue, elle était intéréssée dans tout ce qui touchait de près à la magie. Je la respecte car elle a souffert pendant neuf mois avant d'échanger sa vie contre la mienne. J'aimerais pouvoir faire la même chose un jour, si il m'arrive ce genre de situation..", disais-je d'un air pensif.
Je regardai Cat. Je pouvais réellement compter sur elle var elle était comme ma mère.

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Calmées du fou rire, puis le rêve maintenant dévoilé, Cat avait osé poser une question à Alexandra sur son père. Elle savait bien que c'était un sujet délicat, mais lui en ayant parlé la première elle avait pris son courage à deux mains.

" Des lettres, à mon père ? Le jour de son anniversaire, seulement. Pourquoi croit-tu que j'enverrais des lettres à celui qui m'a fait ça ? "

Son corps fut parcouru d'un frisson lorsqu'elle vit la cicatrice de son amie. Elle lui faisait un peu trop pensé à celles qu'elle avait eut. Son père était tout ce qui lui restait en Angleterre et il ne buvait plus, mais une peur restait tout de même ancrée en elle, la peur qu'il recommence à tout moment. Elle ferma les yeux, voulant oublier cette partie sombre de sa vie. Perdre sa mère, devenir zombie, se faire battre par son père, avoir des frères se mettant dans des ennuis pas possible, quitter son pays natal pour immigrer dans un autre où elle ne connaissait personne... Elle n'avait définitivement pas envie d'en parler.

"Lui ne réponds jamais si tu veux savoir. Alors, cette année, je ne lui en ai pas envoyé..."

Le ton d'Alexandra la dérangea un peu. Après tout, elle avait pensé qu'en parler lui ferait du bien. Elle était froissée et elle s'apprêtait à ouvrir la bouche pour dire qu'elle préférait dormir, qu'Alex éclata en sanglot en la prenant dans ses bras. Elle écarta les yeux de surprise, mais elle referma rapidement ses bras sur elle. Elle qui était prête à laisser emporter sa susceptibilité une fois de plus, elle était bien contente que son amie ne lui aie pas donné le temps de le faire ! Où était donc passé son côté observatrice ? Elle n'avait clairement pas l'air bien et une dispute n'était certainement pas ce qu'il lui fallait. Elle se mit à flatter ses cheveux bruns/roux. Elle avait beau ne pas avoir eu de mère durant les huit dernières années, elle agissait comme une.

"Si ma mère avait été là pour moi, rien de cela serait arrivé. Elle devait être parfaite pour que mon père ne s'emporte pas. Douce, joyeuse, intentionnée, je ne pourrais jamais lui arrivé à la cheville. Elle est un peu comme toi, mais pour ne pas te vexer, en mieux. Je l'imqgine en train de pic-niquer avec nous dans la foret, tout le monde sourit. On parlerais de l'actualité sorcière, de la magie, car même si elle était une moldue, elle était intéréssée dans tout ce qui touchait de près à la magie. Je la respecte car elle a souffert pendant neuf mois avant d'échanger sa vie contre la mienne. J'aimerais pouvoir faire la même chose un jour, si il m'arrive ce genre de situation.."

Elle continuait de flatter ses cheveux tout en réfléchissant. Elle comprenait très bien Alexandra, elle-même se mettait souvent à rêvasser sur la vie qu'elle aurait eue si sa mère avait été encore vivante. Elle serait restée en Grèce avec toute sa famille, elle aurait été une petite fille normale. Mais elle n'aurait jamais rencontré tous ses amis d'ici.

" J'aimerais aussi faire la même chose, enfin si je dois mourir mieux vaut que ce ne soit pas pour rien. Puis, j'imagine que ta mère et la mienne ce serait entendu à merveille. Elle semble vraiment être une femme formidable, enfin évidemment qu'elle l'était puisque tu dis que je lui ressembles. "

Ce n'était pas son genre de se vanter ainsi, mais elle dit la dernière phrase avec une pointe d'humour dans sa voix. Elle repartit dans ses pensées en réfléchissant au rêve d'Alexandra. Peut-être son rêve signifiait-il quelque chose ? Elle se mit à penser au détail que son amie lui avait raconté, puis elle se souvint du sol de verre. Elle ne faisait pas de divination, mais elle avait déjà appris la signification de cela, elle ne se rappelait plus trop quand.

" Tu savais que rêver de verre représente une certaine défense ? Il peut montrer que tu tentes de te protéger. As-tu déjà essayer d'affronter ton père ou tu n'oses pas ? "

Lorsque son père à elle la frappait, elle se disait que ça allait passé , que c'était seulement car il avait trop bu. Le père d'Alexandra lui, était violent presqu'en permanence. Cela ne lui étonnerait pas si elle lui répondait que non, mais on ne savait jamais.

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"but at least I got my friends, share a rain coat in the wind, they got my back until the end, if I never fall in love again, well at least I got my friends" -Aura Dione

Les larmes continuait de couler de mes yeux rouge et bouffis. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait exacetement mais je savait qu'il fallait que j'évacue tout d'un coups. Ça me faisait souffrir sur le moment, mais je savais que cela irait mieux. Quand, je ne le savais point mais je savais qu'un jour, je ne pleurais plus. Je serais heureuse un jour, sans mon père. Mon coeur battait à la chamade. L'adrénaline circulait dans mon sang et je sentais ainsi la colère que j'éprouvait contre ce dernier. Comment pouvait-on faire souffrir son enfant comme cela ?
" J'aimerais aussi faire la même chose, enfin si je dois mourir mieux vaut que ce ne soit pas pour rien. Puis, j'imagine que ta mère et la mienne ce serait entendu à merveille. Elle semble vraiment être une femme formidable, enfin évidemment qu'elle l'était puisque tu dis que je lui ressembles. "
Cat' elle aussi avait perdu sa mère. Elle comprenait toute mes réactions très lunatiques vu de l'extèrieur, mais elle, elle les ressentait. Je ris. J'avais envie de rire, de retrouver le sourire après temps d'épreuve psychologique. Je devais me battre pour ce qui était juste.
" Tu savais que rêver de verre représente une certaine défense ? Il peut montrer que tu tentes de te protéger. As-tu déjà essayer d'affronter ton père ou tu n'oses pas ? "
J'avais essayer plusieurs fois d'interpréter mes rêves, mais ne faisant pas divination, je n'aurais pas eu de résultat. Ce que venait de me dire mon amie grecque était assez surprenant mais en même temps normale. Elle aimait ça, enfin je crois.
"Me ... protéger, dis-je en frissonnant, car on ne pouvait pas dire qu'il faisait très chaud, je me protège souvent avec des tabouret.. Je me rappelle un jour, mon père et moi étions dans une serre abandonné, et il m'a violemment poussé contre une vitre qui a explosée. Une jeune moldue est passé par là et m'a demandé pourquoi je pleurais, et j'étais tétanisé, une nouvelle larmes glissa sur ma joue, et elle m'a consoler. Tu penses que cela pourrait avoir un lien ?"
Je regardai d'un air pensif ma confidente de la nuit en pensant à cette fameuse journée. C'est ce jour là que j'ai su que je n'étais pas seule. Et c'est ce jour là qu'une cicatrice c'est dessinée dans mon dos. Je ne l'oublierais jamais.

Mon coeur était d'un coups plus léger, une sensation assez agréable. J'avais envie de changer de sujet. Parler de quelque chose de normal dans la vie d'une adolescente de 14, presque 15 ans. Je ne savais pas quoi aborder, alors j'ai commencé à parler d'un sujets qui était très présents dans nos conversations, à nous les filles.
"Alors... Sinon, les mecs et toi ? Tu m'en parle ?", lui dis-je en recoiffant mes cheveux avec mes doigts fébriles.
Je savais ce qu'elle allait me répondre. Mais j'allais la laisser parler, pour une fois. CE qui m'intéressait le plus était au sujets d'un garçon en particulier. Celui avec lequel elle avait une attirance que je ne supportais pas, mais non par jalousie, par précautions envers mon amie.

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« Me ... protéger, je me protège souvent avec des tabouret.. Je me rappelle un jour, mon père et moi étions dans une serre abandonné, et il m'a violemment poussé contre une vitre qui a explosée. Une jeune moldue est passé par là et m'a demandé pourquoi je pleurais, et j'étais tétanisée et elle m'a consolée. Tu penses que cela pourrait avoir un lien ? »

Catalina frissonna en écoutant les explications de son amie. Elle se sentait réellement triste pour elle. Cat avait tout de même eux de la chance, son père ne buvait plus depuis longtemps et elle n'était pas seule. Si un jour il recommençait, elle pouvait toujours aller se réfugier chez Matt, et le père de celui-ci essaierait de résonner le sien. Elle se promit mentalement que cet été elle inviterait Alexanne le maximum de fois chez elle pour qu'elle ait à voir son père le moins souvent possible. Cette histoire avec la moldue était tout de même intéressante. Cela pouvait certainement avoir un lien.

« T'es-tu senti en sécurité avec elle ? Je suis presque sûr qu'il y a un lien, tu t'es sentie protégé par elle, donc protégé de ton père. »

Son vieux chat se traîna péniblement jusqu'à elle, elle le déposa délicatement sur ses cuisses. Elle se sentait vraiment triste à l'idée qu'il allait surement bientôt mourir. Ce chat avait tout vécu avec elle. Sa naissance, la mort de sa mère, son immigration, son arrivée à Poudlard... Il lui rappelait sa mère. Elle n'avait pas parlé d'elle depuis longtemps, trop longtemps, à quelqu'un. Elle se tourna vers Alexanne. Puisqu'elles semblaient être partie dans les confidences, elle se dit que c'était peut-être le moment pour tout dire. Elle en avait lourd sur le coeur à ce sujet et elle était sûr qu'elle la comprendrait.

« Ma mère me manque,commença t-elle prudemment. J-j'ai vraiment peur de l'oublier. J'ai gardé quelques-uns de ses parfums, je les sens régulièrement pour me rappeler son odeur. J'ai de la difficulté à me rappeler sa voix, de sa façon de marcher, sa façon de bouger, dit-elle d'une voix étranglée. Elle se mit à sentir cette boule qui montait au niveau de sa poitrine et qui y restait chaque fois qu'elle était près de pleurer. Elle mit donc à cligner rapidement des yeux, essayant de chasser ses larmes. Elle ne voulait pas pleurer, elle détestait cela. Depuis petite on avait répéter aux garçons de son entourage qu'ils ne devaient pas pleurer. Elle n'était pas un homme, mais à force de ravaler ses larmes pour ne pas avoir l'air faible, cela devenait automatique de se retenir. Elle essaya de contrôler sa respiration avant de continuer.

«Ce qui me fait le plus peur, c'est qu'il y a des jours où je ne pense même plus à elle. Et ça me fait sentir coupable. »

Ce fut comme si un poids s'enlevait de ses épaules. Elle avait enfin dit ce qui la tracassait autant ses jours-ci. Elle resta silencieuse un moment, essayant de contrôler sa respiration. Avoir parler de ce qu'elle avait sur le coeur depuis un moment lui avait fait du bien. Alexanne aussi d'ailleurs semblait plus contente. Elles semblaient toutes les deux vouloir parler de sujet plus léger. Son amie la devança.

« Alors... Sinon, les mecs et toi ? Tu m'en parles ? »

Elle qui avait été précédemment assise, se laissa tomber sur le dos en poussant un soupir. Les garçons, des super amis mais quand l'amour entrait en jeu ils devenaient incompréhensibles. Elle regarda le plafond, pensive. Elle savait bien où sa confidente voulait en venir. Elle lança donc avec un sourire en coin :

« Tu veux que je te parle d'Alistair, pas vrai ? »

Alistair. Ça sonnait bizarre, elle n'avait pas l'habitude de l'appeler ainsi. Lorsqu'ils étaient amis elle l'appelait Al ou Ali, mais ils n'étaient plus amis. C'est à peine si elle lui parlait, elle faisait tout son possible pour l'éviter. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, ne sachant plus elle-même ce qu'elle en pensait. Elle releva la tête, vérifia si les autres filles étaient bien endormies avant de se mettre à parler. Elle prit la parole en hésitant un peu, essayant de trouver les mots justes. C'était assez difficile.

« Pour être sincère, la relation qu'on avait me manque, enfin je pense. C'était vraiment un bon ami tu sais, mais c'est tellement.... triste de se rendre compte qu'on a tout faux sur une personne qu'on pense connaitre ! Je suis encore en colère contre lui, mais je n'ai pas nécessairement envie de me venger comme le propose Sky. Non, je crois que je devrais simplement faire comme s'il n'avait jamais existé et ça devrait me faire l'oublier. Mais voilà le problème, j'ai beau essayer de l'oublier et dire que je me fous de lui, je ne m'en fous pas totalement et je ne sais même pas pourquoi ! Une partie de moi espère qu'il est celui que je croyais, tandis que l'autre me traite d'idiote de penser cela. Je suis vraiment... confuse. »

Confuse. Elle avait mis la main sur le mot exact. Elle était confuse et elle n'aimait pas cela, elle préférait être confiante et sûr d'elle. La confusion n'était pas une émotion courante chez elle, enfin sauf quand on parlait des cours. Elle attendit de voir ce qu'Alexanne lui en dirait, avant de s'intéresser à ses relations à elle. Cat était curieuse à ce sujet, cela faisait longtemps qu'elle ne lui en avait pas parlé.

« Et toi ? Il n'y a pas un garçon qui t'intéresse ? »

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