Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer
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(#) Sujet: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Lun 7 Avr - 11:54
Dernière édition par Celeste Bans le Lun 28 Avr - 19:13, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Lun 7 Avr - 22:45
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Cloe and Celeste
∞ Retrouvailles.
FLASH BACK
La fête s’était terminée bien rapidement au goût de Cloe qui avait fini par s’assoupir aux côtés d’une belle et noble créature à la crinière rousse. Elles avaient dormi paisiblement et dans une harmonie très envieuse. Les autres, en revanche, n’étaient pas resté jusqu’au bout et étaient partis avant l’aube. Il n’y avait que de rares comateux qui continuaient de sommeiller et notre joli petit couple qui allait peut-être connaître un avenir ou pas.
L’allemande avait été réveillée par le contact agréable des lèvres de sa partenaire, contre les siennes. Inconsciente, elle n’avait pas pu y prendre goût tout de suite mais son intérieur mourrait d’envie de répondre à cet acte. Cela lui avait bien manqué de ne pas pouvoir s’approprier un peu de sa Serdaigle mais elle avait l’impression que l’aiglette se montrait prudente par rapport à hier. Comment s’appelait-elle déjà ? Fouillant dans sa mémoire, elle essayait de se rappeler du prénom de la fille et elle espérait que l’alcool n’avait pas fait trop de dégâts. Sur le coup, elle se souvenait de Clochette mais il lui fallut attendre quelques secondes avant de se rappeler de l’appellation de Celeste. Elle désirait relever la tête pour mieux la voir mais la gueule de bois était difficile à vaincre. Elle se contenta juste d’observer la robe blanche de la belle qui sentait encore le cocktail de la passion.
Aaah, sa douce Clochette… il lui sembla avoir rêvé d’elle durant un petit moment mais elle avait oublié le contenu exact du songe. Dommage. Toutefois, pour une raison inexpliquée, la chaleur de Celeste s’en allait doucement. Un courant d’air vint frôler l’épiderme de la verte et cette dernière se doutait qu’une chose qu’elle n’apprécierait pas allait s’en aller. Son amie venait de gigoter avant de se lever, lui adressant un dernier regard plein d’excuses. Un peu prise du dépourvu, Cloe écarquilla ses yeux comme pour tenter de la faire revenir.
« Attends. » osa-t-elle dire, sans que cela n’ait le moindre succès.
Cela n’arrêta malheureusement pas la rouquine qui prit le chemin de la sortie, en laissant la blondine seule. Finalement, elle avait eu raison : cette fille était encore trop pure pour pouvoir assumer un côté qui lui paraissait sûrement anormal. Elle aurait pu la rattraper pour l’embrasser à nouveau mais elle la laissa partir. Pourquoi ? Tout simplement car elle n’en était pas amoureuse, même si elle ressentait une bonne attirance. Si elle voulait prendre son envol, alors elle la laisserait faire, tant pis. Observant désormais le plafond, elle soupira longuement….
FLASH BACK
Un petit courrier arriva pour notre héroïne, une semaine plus tard. Elle n’avait plus trop pensé à cet événement sauf en croisant sa cible durant les cours en commun. Mais comme d’habitude, elles ne se disaient pas bonjour et ne s’adressaient aucun regard. Cette petite lettre qui lui fut attribuée s’avéra donc bien étrange pour elle. Mais elle ne s’en plaignait pas puisqu’elle avait, au fond, attendu un petit signe de la part de sa fée. Finalement, cela n’avait pas tant tardé que cela puisqu’une fois, Cloe avait dû attendre deux mois avant qu’une fille ne se décide à sortir avec elle. Celeste n’était pas si patiente que cela et c’était tant mieux. Sans attendre, elle lui avait répondu qu’elle ne voyait aucun inconvénient à ce qu’elles se voient pour mettre les points sur les i. Mieux valait dire les choses avec franchise que de se cacher derrière des attitudes gênées. En fait, ce n’était même pas Cloe qui était mal à l’aise mais la Serdaigle qui était assez dans la lune, d’après des élèves de la classe. Elle qui était si douée, n’avait pas répondu aux questions des professeurs. Le silence avait plané autour d’elle alors que ses réponses étaient ordinairement pertinentes. Les amis de Cloe qui s’étaient rendus à la soirée d’avant s’étaient doutés de quelque chose et ils avaient fait passer notre vipère dans un interrogatoire. Elle leur avoua simplement que c’était une fille paumée, qui ne savait actuellement pas ce qu’elle désirait. Autant dire les choses simplement, sans trop leur avouer le contenu de la réalité. C’étaient des affaires privées.
Après le cours de 13h30 à 14h30, la blondinette s’était empressée de ranger ses cours dans son sac et de se rendre à l’endroit indiqué par la lettre. L’écriture fine et un peu tremblante de Celeste notait une certaine allure anxieuse et stressée. Cloe ne pouvait que comprendre et elle avait d’ailleurs une idée de ce dont elles allaient parler. Dans son lit, hier soir, elle s’était répétée plusieurs conseils qu’elle pourrait lui donner et elle pensait prévoir toute l’étendue de la discussion. Il suffirait juste de guider la pauvre Clochette et normalement, il n’y aurait aucun problème. Mais c’était une erreur que d’ignorer la complexité humaine de la rouquine : Cloe ne la connaissait pas tant que cela. C’était une fille simple, timide mais facilement perturbée d’après elle. C’était le défaut de notre adolescente ; elle était un peu trop sûre d’elle quand elle s’y mettait.
La voilà arpentant désormais les couloirs jusqu’à atteindre les toilettes des filles. Ce n’était pas un lieu très fréquenté à ces heures-là puisqu’en général, on restait en cours. Cela n’avait rien de romantique donc on pouvait exclure la possibilité d’un petit goûter en amoureux. Cette idée l’avait légèrement faite sourire et elle s’était imaginée en train d’être accueillie par une Celeste en majordome, prête à lui servir tout et n’importe quoi. Elle avait besoin de décompresser un peu avant de la rencontrer puisque les choses seraient moins drôles. Il était certain qu’elle pouvait oublier les bougies et les assiettes.
Et quand elle pénétra sur le seuil, elle repéra rapidement la chevelure en beauté de la Serdaigle, qui était posée contre un des lavabos. Apparemment, elle avait fait en sorte d’être un peu en avance puisque Cloe était pile à l’heure. Ne sachant pas comment l'aborder, elle lui adressa un sourire un peu forcé et elle tenta de détendre un peu l’atmosphère pour mieux discuter par la suite.
« Salut, Celeste. Est-ce que tu vas bien ? C’est… sympa comme endroit pour discuter, au moins on peut être sûres de ne pas être dérangées. »
Elle voulut rajouter que des fantômes pouvaient être présents mais elle jugea que cette phrase aurait été de trop. Sa partenaire n’était sûrement pas d’humeur à vouloir rire alors la décision la plus sage à faire était de se calmer au niveau de l’humour.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mar 8 Avr - 0:02
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mar 8 Avr - 23:58
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Cloe and Celeste
∞ Qu'est-ce que tu veux ?
Cloe trouvait la situation assez tendue entre une rouquine qui ne savait pas ce qu’elle voulait et elle, qui se sentait troublée par ce manque d’informations. Elle avait attendu une réponse mais apparemment, sa camarade préférait laisser planer le silence et c’en était troublant. Le silence pouvait signifier beaucoup de choses : si l’on ne disait rien, c’était que l’on consentait ou bien que l’on ne savait pas quoi décider. Pire encore, qu’on voulait simplement ignorer la personne. Mais pourquoi l’ignorerait-elle alors qu’elle lui avait fixé ce rendez-vous ? Avait-elle finalement voulu se rétracter par scepticisme et par peur ? Cloe se posait trop de questions pour un rien et elle n’aimait pas cela. Bordel, Celeste, accouche. Crois-tu que cela m’amuse que d’attendre une réaction de ta part ? J’avais envie de la prendre et de la secouer pour qu’elle réagit mais ce n’était pas sage. Je la vis doucement s’approcher de moi, comme si elle allait m’annoncer quelque chose de grave. Pendant quelques secondes, je ne pus lire que le doute en elle et cela m’inquiétait. Mon cœur se resserra et peut-être qu’au fond de moi, j’aurais espéré qu’elle me dise « je t’aime ». J’avais envie de reconnaître ce sentiment d’attachement qui vous permettait de faire des miracles pour la personne en question. Mais je ne l’aimais pas amoureusement, je devais l’admettre. Je ne la connaissais pas assez et je ne tombais pas facilement dans l’amour comme cela. Toutefois, mon autre côté voulait que cette fille m’aime. En fait, je voulais la connaître pour pouvoir m’approcher encore plus d’elle, c’était étrange. Et comme si je lui avais envoyé un message nerveux, elle s’approcha dangereusement de moi. Je ne l’avais pas repoussée car une force m’en avait empêchée et j’étais excitée de savoir ce qu’elle allait faire.
Celeste s’était ruée vers sa belle pour lui attribuer un baiser plein de fougue et bien sûr, la porte claquée n’autorisait personne d’autre. Les toilettes leur étaient réservées et bien que ce n’était pas un lieu romantique, elles étaient seules et libres. Cloe porta sa main droite sur la nuque de sa rouquine et la gauche caressait sa hanche alors qu’elle poursuivait le baiser. Son souffle se faisait sentir, sa langue jouait avec la sienne et ses dents venaient doucement mordiller la lèvre inférieure de la coquine. Elle avait tellement désiré un nouveau baiser avec elle après son réveil dans la salle sur demande mais l’aiglette avait fui. Cela l’avait frustrée à un tel point qu’elle avait laissé Alexis lui en faire un, la veille. Alexis était tous les soirs bourrées alors il suffisait d’aller la voir si on voulait se faire réconforter par un petit câlin ou un petit bisou. Ce n’était pas très classe de jeter sa petite frustration sur une gourgandine mais la vipère avait le droit de faire ce qu’elle voulait : elle n’était pas en couple. Soupirant doucement, elle laissa sa Bans rompre le baiser sans broncher. Qu’est-ce qu’il allait se passer, désormais ? Allait-elle partir une nouvelle fois en la laissant en plein énigme. Si tel était le cas, Cloe risquerait de la rattraper et de l’enguirlander parce qu’elle n’aimait pas être prise pour une idiote, tout simplement. C’était une chose qu’elle abhorrait par-dessus tout et elle avait trop d’orgueil pour courir après une personne trop longtemps. Seulement, Celeste n’avait pas déployé ses ailes : elle était restée là, toute proche. Sa chaleur se faisait encore sentir et Cloe s’étonna de voir ses mains la caresser automatiquement. Elle ne pouvait plus s’en détacher et elle ne comprenait pas pourquoi. Bon sang, elle se forçait à mettre de la distance mais rien ne l’obéissait…
Et puis, des pleurs se faisaient entendre. Elle eut d’abord cru que Mimi Geignarde passait par-là et que par jalousie de la situation, elle s’était mise à chialer comme d’habitude. Cependant, il n’y avait nulle trace étrange que provoquait les fantômes à leur arrivée. En fait, la bleue et bronze pleurait bel et bien après un doux baiser. Notre allemande la trouvait si étrange et si mignonne à la fois. Lui caressant les cheveux, elle releva son menton de façon à mieux la voir.
« Celeste, arrête ton petit jeu. » dit-elle assez sèchement.
Ce n’était pas très rassurant de lui parler ainsi mais la Von Schwartzberg était du genre directe et sans tact quand les choses devenaient trop sérieuses. Elle ignorait si tout ceci avait un avenir et elle ne comptait pas perdre son temps. Madame était impatiente, madame ne pouvait rester sous l’eau trop longtemps si elle percevait une jolie cible sur la terre ferme. Serrant son amie contre elle pour ne pas qu’elle s’évade, elle la fit reculer jusqu’à ce qu’elle ne touche le lavabo sur lequel elle s’était appuyée en attendant son invitée. Cloe la tenait prisonnière dans une ambiance à la fois romantique et à la fois dure. Elle ne s’échapperait pas tant qu’elle ne lui aurait pas répondu et si elle tentait vraiment de s’enfuir, notre héroïne serait vraiment en colère contre elle et prise pour une idiote.
« Tu dors avec moi, tu me laisses te découvrir un peu puis tu t’enfuis comme si les choses étaient simples. Ensuite, tu me donnes aucune nouvelle avant de te décider enfin à me parler et là d’un coup, tu te colles à moi et tu chiales ? Tu comptes faire quoi, après ? Repartir et faire comme si on ne se connaissait pas dans les couloirs et en cours ? Je suis trop gentille…. Tsseuh. »
Elle la laissa tranquille durant deux secondes, ses mains l'ayant cette fois-ci bien aggripée sans douceur.
« Si tu veux qu'on baise rien qu'une nuit, dis-le moi. Je peux faire ça en secret, si ce n'est qu'une simple nuit et si tu n'as aucune autre intention. »
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mer 9 Avr - 1:48
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mer 9 Avr - 2:46
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Cloe and Celeste
∞ Oh... je vois...
Les petites gouttes d’eau qui fuyaient d’un des lavabos venaient briser le silence qu’avait causé le tonnerre de paroles de la jeune Cloe. Elle avait foudroyé les larmes de sa chère durant un instant, comme si l’éclair de Zeus l’avait figée sur place. Son ton autoritaire ne se mariait plus avec ses gestes anciennement doux et ce changement brusque n’était pas le fruit du hasard. Il se trouvait qu’une tension presque invisible mais perceptible venait de se créer. La vipère avait sorti ses crocs mais elle ne voulait pas tuer son aigle, mais simplement l’aider à se relever. Il avait l’aile brisé et ne savait plus où prendre son envol et où aller. Il fallait le guider et quand bien même le serpent n’était pas un animal adéquat à ce genre de situation, un lien charnel les liait. Un lien qu’elle ne brisait même pas puisqu’elle tenait Celeste comme si ce petit bijou fragile pouvait s’en aller, comme si de poussière elle était faite. Seulement, cette comparaison n’avait rien de faux puisque la jeune bleue était en effet égarée et fragile.
Derrière son dynamisme et son côté fougueux, elle était complètement laissée à l’abandon et il n’y avait personne pour la remonter à la surface. Du moins, Cloe était la seule qui pouvait la sauver mais encore fallait-il qu’elle l’accepte. Ce n’était toutefois pas ses pleurs qui allaient empêcher notre héroïne de la retenir plus longtemps puisqu’elle désirait des réponses. Ses cheveux roux dissimulaient son regard presque baissé et la blondine les lui dégagea, désireuse de percevoir toute la vérité comme elle l’entendait. S’il n’était question que d’une nuit alors la question était réglée et Cloe saurait passer à autre chose puisque Cupidon n’avait pas encore tiré sa flèche. A cet instant, à ces secondes restantes, toutes les deux étaient libres. Dans un univers autre, elles auraient pu se séparer à ce moment-là et ne plus vouloir se revoir, ou bien tenter de rester amies. Mais dans celui-là, l’issue pouvait être la plus dure mais la plus passionnée.
Discrètement, notre allemande y songeait mais elle ne voulait pas se faire de fausses idées puisqu’il n’y avait rien de plus destructif que de vivre dans une illusion pourtant si bien faite. Celeste était comme une plume à ses yeux ; insaisissable pour l’heure alors il valait mieux la tenir avant qu’elle ne s’évade. Ses larmes continuaient encore de noyer son bonheur pour retranscrire un chagrin qui stimulait l’empathie de la Serpentard. Cette dernière ne décida pas de fléchir puisque déterminée, elle voulait la jouer dans la dureté pour obtenir ce qu’elle souhaitait. Et enfin, la proie se révéla... ce fut si simple.
Elle assurait ne pas vouloir jouer avec elle et qu’elle n’était pas de ce genre. Elle lui expliqua la présence d’une gêne et d’une peur d’être anormale. Elle n’avait pas oublié les faits de cette fameuse soirée mais cela lui semblait trop étrange d’embrasser une autre fille et peut-être même qu’elle ignorait que cela était possible que d’être amoureuse d’une personne du même sexe. On vivait pourtant en 2020 alors ne prenait-elle pas au sérieux les mariages homosexuels tolérés dans certains pays du monde ? Cloe comprit alors qu’aujourd’hui encore, il y avait du travail à faire dans ce fichu monde où certains restaient bloqués sur des idées vieillottes. On ne leur demandait pas non plus de faire une fellation au premier type du coin mais de reconnaître que l’émotion et le sentiment de l’amour ne s’éveillent pas par la simple érection d’un pénis ou par une pomme d’Adam fraichement mis en avant.
La peur d’être anormale, la verte et argent l’avait ressenti un jour et pendant assez bien longtemps. Se mettre à la place de la Bans n’était pas bien compliqué puisqu’elle avait actuellement les problèmes qu’avait déjà rencontré Cloe. Elle savait ce que c’était que d’avoir une famille refermée sur d’anciennes valeurs et c’était notamment son père qui lui en avait bien fait baver. Sa mère évitait d’aborder le sujet mais elle n’avait pas eu le choix que d’accepter la nature de sa fille même si cela la gênait toujours aujourd’hui. Ce n’était pas vraiment simple et pourtant Cloe ne voyait pas comment l’homosexualité pouvait être perçu comme un tabou. Il s’agissait simplement d’amour. Ce n’était pas de l’anormalité, bien au contraire. Si on partait de ce principe, alors toute différence était une anormalité. Etre blonde en serait une, avoir les yeux verts aussi, avoir la peau noire également. Les gens de nos jours étaient vraiment stupides et Celeste l’était aussi mais d’une manière involontaire. Cloe la resserra plus contre elle, laissant échapper une aura protectrice alors que la petite essuyait ses larmes. Elle voulait simplement entendre les battements de cœur de la rouquine et partager sa propre chaleur avec elle. Ainsi, elle lui montrait qu’elle n’était pas seule.
« Je comprends… tu aurais dû me le dire plus tôt. »
Caressant doucement son dos comme pour la réconforter en tant qu’amie, elle la laissa poursuivre. Le meilleur moyen de mieux sécher ses larmes et de quitter le monde affreux de la tristesse, c’était de parler et de se confier. Avoir des oreilles à son écoute devrait l’apaiser et c’était une réaction tout à fait humaine. Quand on était seul et qu’on devait garder ses soucis pour soi, le fardeau n’en était que plus lourd. Cloe était prête à l’aider puisqu’elle lui ressemblait et que l’affection qu’elle lui portait n’était que grandissante. Toutes les deux étaient gays. Celeste craignait la réaction de ses parents, de ses autres proches et peut-être du regard qu’on lui adresserait. Ce n’était pas incompréhensible, loin de là. Dans une société où l’on doit se plier à la majorité, sortir du moule n’était pas dur et souvent, les gens abandonnaient ce qu’ils étaient réellement afin de faire plaisir aux autres moutons. Suivre, c’est tellement plus simple mais finalement, vous vous rongez tout seul de frustration et de tristesse.
Au bout d’un moment vous craquez et si vous n’avez personne pour contenir vos larmes en votre compagnie, alors c’est l’effet kamikaze assuré. Cloe eut un pincement au cœur quand elle entendit les derniers mots de sa camarade. Cela la toucha beaucoup pour qu’elle sente son cœur battre un peu plus. Son sourire s’était agrandit sans qu’elle ne s’en rende compte. Finalement, son souhait profond s’était réalisé : Celeste lui avait dit qu’elle l’aimait et qu’elle venait de l’embrasser par amour. Non, vraiment, elle ne s’était pas jouée d’elle mais avait voulu assouvir un désir qu’elle ne pouvait accomplir devant les gens. C’était sans doute pour cela qu’elle n’avait pas voulu coucher avec elle pendant que les autres jouaient à la bouteille, lors de la soirée. Ce n’était pas si grave puisque désormais, Cloe comprenait les raisons pour lesquelles la rouquine avait été si douteuse envers elle. Pas facile d’assumer un secret qui vient d’émerger en plus des avances coquines et trop directes de la vipère. Si elle avait su tout ceci avant, peut-être qu’elle aurait mis son côté joueur en stand-by. Non, au début de la soirée, elle n’avait pas été sérieuse du tout mais il était peut-être tant de tout rattraper. Enlaçant bien sa jolie Celeste, elle lui déposa des baisers entre l’épaule et son cou, avant de poursuivre les caresses.
« Mon cœur ne t’appartient pas encore Celeste, je ne vais pas te le cacher. Il faut qu’on apprenne à se connaître mais je sais déjà que j’aime beaucoup être en ta présence. Et je vais tout faire pour que tu passes outres tes peurs, je suis de toute manière déjà passée par-là. Aah Clochette… tu es plus compliquée que je n’ai pu le croire mais ça me séduit pas mal. »
Elle l’observa droit dans les yeux pour s’y plonger un instant avant de reprendre ce que la fée lui avait volé en entrant dans les toilettes. Ses propres lèvres s’emparèrent des siennes avec une tendresse sans égale. Ses mains avaient pris en coupe le doux visage de l’aiglette et elle profitait de sa peau de pêche si tendre.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mer 9 Avr - 11:04
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Jeu 10 Avr - 2:18
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Cloe and Celeste
∞ Entente corporelle.
Le temps ferait sûrement bien les choses, je l’espérais. Généralement, il ne fallait pas presser le destin et même si je n’aimais pas parler de destin, je voulais être liée à Celeste. Elle ne me priverait pas tant cela de ma liberté, je le sentais. Au contraire, je pourrais parcourir de nouvelles libertés que l’on pouvait faire qu’à deux que je n’avais pas encore pu faire. C’était une fille sérieuse qui ne m’avait pas l’air adepte des coups bas alors pourquoi hésiter à l’apprécier ? Honnêtement, j’estimais avoir eu de la chance d’avoir accepté à ce qu’on l’invite à cette fête. Je ne regrettais que mes pleurs incontrôlables et encore, je n’en avais qu’un pâle souvenir. Je ne me rappelais plus vraiment de la raison pour laquelle mes larmes avaient coulé et je l’avais sans doute refoulée parce que cela avait dû être parfaitement ridicule pour moi. J’avais hérité du caractère assez dur de mon père, à mon plus grand malheur. Ma mère était plus douce et inquiète alors que moi, je me fichais bien de pas mal de choses. Mais il y avait des choses qui me différenciaient de mon paternel : je n’étais pas étroite d’esprit et si grincheuse.
J’étais capable de sourire et de faire rire la galerie en classe. Je ne me moquai pas des bêtises moldues et ne trouvais pas des excuses quand les sorciers en faisaient. Je ne perdais pas mon temps à vouloir me comparer avec des gens qui ne me ressemblaient pas et même si j'avais de l'honneur, je savais reconnaître mes limites. Mon souci était que je n'avais que faire que d'aller au-delà de celles-ci et que par inconscience, je pouvais aller beaucoup trop loin. Oui, je n'arrivais parfois pas à contrôler la bombe en moi et j'avais besoin de quelqu'un pour m'adoucir. Ma muse rousse était là et elle aussi pouvait avoir ses coups de colère que je tenterai de calmer. Si nous pouvions nous compléter, ce serait alors formidable. Père... J'aimerais tellement que tu vois ma chère Celeste et qu'en exposant tes idées totalement nazes, tu te fasses remballer par celle-ci. Tu t'énerverais contre elle et tu tenteras sûrement de l'évincer de ma vie mais je ne ferai pas l'erreur une seconde fois. Des bêtises, j'étais capable d'en faire si on me forçait à sortir de mes gonds, que ce soit ailleurs ou à Poudlard.
Celeste devait bien se souvenir des bêtises que j’avais dû commettre en compagnie de Lloyd durant toutes ces années. Le baiser que j’échangeais avec ma chère rouquine me rappelait celui que j’avais attribué à un ancien fantasme en quatrième année. J’avais rêvé que l’on m’embrasse de cette manière et malheureusement, la réalité m’avait frappée de plein fouet : j’avais embrassé ma table ce jour-là. Ils avaient tous rigolé de ma tronche et j’avais plutôt bien pris la chose puisque c’était cocasse il fallait bien l’avouer. Percevant les mains de l’aiglette se dissimuler sous mon haut, je fus pris d’un joli frisson très agréable et je finis par relever son petit défi.
Je vins à mon tour explorer ce qui se cachait sous ces bouts de tissus gênants et dieu sait que j’aurais pu les lui déchirer si j’étais d’humeur coquine. Cette idée me fit sourire : à chaque fois que j’étais proche d’elle, j’avais des images assez perverses qui me venaient à l’esprit alors que l’instant était romantique. Mes doigts chauds et impatients s’attardaient lentement sur le ventre plat de la miss et je me souvins des splendides moments passés sur ce sofa avec elle. J’avais envie de dormir avec elle mais les toilettes n’étaient pas très adéquates bien que les lavabos puissent être des objets sexy pour poser votre proie séduisante.
Elle ne me répondit d’ailleurs pas donc j’en conclus que le silence était d’or pour elle. Nous communiquions avec les gestes et je la collai donc un peu plus contre le lavabo alors que j’avais l’impression qu’elle forçait sur le bas de mon soutien-gorge. Moi j’avais osé un peu plus la chose puisque ma main droite avait atteint l’ouverture de ce sous-vêtement. C’était compliqué d’ouvrir ce truc avec deux ou trois doigts tandis que mon autre main s’occupait de ses hanches. Je ne laissai pas une si belle peau être sans soin. Mon baiser, je l’avais rompu pour lui en administrer sous le menton jusqu’au lobe de son oreille. Je n’avais jamais touché à cet endroit qui restait à découvrir. Je le lui mordillai doucement pour lui prouver mon affection. En même temps, j’en profitai pour lui murmurer d’un air suave :
« Tu es trop belle et je compte en profiter, Clochette. »
Je devais le lui dire pour qu’elle sourit encore plus et pour qu’elle soit incitée à poursuivre ses caresses. Je la penchai en arrière et me penchai à mon tour vers elle, comme pour la dominer. Son buste était à ma merci et je n’attendis pas longtemps lui baiser le cou à nouveau. J’avais finalement réussi à dégrafer son soutien-gorge et j’en étais cruellement satisfaite. Mes mains s’attardaient maintenant sur le bas de sa cage thoracique et elle tournait autour de ses deux seins, sans pour autant les toucher. En fait, elle voulait la faire languir… et parfois, elle faisait exprès d’abandonner cette parcelle de peau pour se reporter simplement sur sa taille et ses hanches développées.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Jeu 10 Avr - 14:03
Dernière édition par Celeste Bans le Sam 19 Avr - 14:25, édité 2 fois
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mar 15 Avr - 1:45
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Cloe and Celeste
∞ Entente corporelle.
Cloe trouvait cette fille particulièrement douce de partout et ce n’était pas toutes les filles qui avaient de si jolies peaux. Elle faisait attention à chaque détail en caressant sa belle et elle avait constaté que cette dernière ne l’avait pas déçue pour le moment. Elle avait tout d’une belle muse et ses cheveux avaient atteint le paroxysme de l’originalité. La pauvre avait dû subir de méchantes moqueries durant l’enfance mais mystérieusement, la blondine adorait la rousseur de ces jolies mèches. Elle pourrait passer son temps à les caresser et à les sentir, si elle le désirait. Elle avait tout le temps de l’explorer et pour une fois, elle ne se montrait pas impatiente, oh non. Elle avait envie de la caresser doucement, en prenant son temps mais Celeste en décida autrement. Elle avait envie de forcer le jeu et même si c’était plaisant, Cloe aurait préféré faire perdurer cet instant. De la brusquerie, de la vitesse dans les étapes lui rappelaient tant d’aventures peu significatives qu’elle avait partagé avec d’autres personnes. Mais soit, elle n’allait pas s’opposer à la curiosité de la Bans qui découvrait peu à peu de nouveaux horizons. C’était un moment unique qu’on ne devait pas lui gâcher mais qui n’empêcherait pas Cloe de prendre le temps qu’il faudrait. Même dans la tendresse, elle savait se faire désirer puisque faire languir la pauvre rouquine l’excitait. Et puis, elle devait bien avouer que les touchers de l’aiglette lui faisait du bien. Elle sentait glisser doucement son soutien-gorge le long de ses bras mais sa tenue bloquait sa chute.
Continuant de goûter au cou de la belle, Cloe ne reprit son souffle que brièvement et reprenait son rythme de baisers tendres juste après. Ses mains, quant à elles, continuaient leur parcours coquin et elle baissa un peu plus le bas de Celeste jusqu’à sentir le début de ce qui semblait être sa culotte.
Néanmoins, elle avait deviné qu’il serait dangereux que de la provoquer en lui caressant ses jolies fesses bien rondes. Elles risquaient de partir trop loin et Celeste n’était pas du genre à savoir s’arrêter. Notre blondine soupira doucement quand les doigts fragiles de sa partenaire vinrent happer un de ses seins alors que l’autre s’occupait sur ses hanches. Elle prit la bonne initiative de masser doucement sa paire et les sensations se multiplièrent pour elle. C’étaient mille frissons parfaitement adorables, qu’elle pourrait supporter toute une nuit et toute une journée… Le genre de choses que vous ne apporte que l’amour. Ce n’était pas un frisson d’excitation lambda qu’un mec chaud lapin pouvait vous apporter en l’espace de cinq minutes, non, non. La vipère savait distinguer les deux après tant d’années d’expérience et elle ressentait ce genre de choses quand elle appréciait beaucoup une personne et pas qu’en simple amie. Elle termina sa série de baisers lentement avant de poser son menton sur l’épaule de la Serdaigle. Enfin, elle se décida à passer à l’étape suivante et d’arrêter de faire attendre sa princesse. Ses mains assurées vinrent prendre ses deux seins et les caressèrent avec une grande affection. La tendresse qu’elle faisait preuve lui plaisait énormément et elle continua à traiter les atouts de sa belle avec soin tout en lui dévorant posément les lèvres, sans lui faire de mal.
Elle aimait être collée à elle ainsi… c’était sensuel. Celeste était à elle, toute à elle. Cloe possédait son corps, son amour et ses émotions, elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Elle pouvait faire d’elle sa jolie fée Clochette qu’elle prendrait grand soin. Relevant un peu la bleue contre elle pour ne pas qu’elle soit penchée trop longtemps, l’allemande la serra contre elle sans s’arrêter pour autant de caresser sa poitrine douce et assez forte. Puis, elle vint balader ses doigts au niveau de son ventre pour ensuite reprendre ses actions au niveau des côtes de la jeune Bans. Celle-ci venait de lui prendre le visage pour l’embrasser à nouveau, en y mettant toute sa passion. Quand quelque chose lie à quelqu’un de cette manière, vous sentez précisément l’émotion qui est mise dans ces baisers. Celui-ci avait quelque chose de bien profond que seul Cloe pouvait détecter, bien évidemment. Elle répondit à cet amour avec toute son affection et dans dans un drôle d’élan qui lui vint d’un coup sans prévenir, elle mit ses mains sous les fesses de la jeune demoiselle.
Elle la porta pour la déposer sur le lavabo où elle serait confortablement assise dessus. Celeste n’attendit pas plus longtemps pour enfermer sa proie avec ses jambes, comme si elle lui était prisonnière. Cela amusait notre héroïne qui pouvait accepter cette position de dominée pour un instant. En fait, elle ne pouvait presque rien lui refuser à cette coquine car elle y prenait aussi un plaisir conséquent. Ses mains resserrèrent les jambes de la bleue contre sa taille, d’une telle manière à profiter de la chaleur de ses membres du mieux qu’elle le pouvait. Ensuite, elle lui caressa ces fameuses jolies jambes bien formées, parfaitement épilées et lisses avant de s’aventurer sur ses cuisses puis un petit plus haut dans un mouvement lent mais sensuel… elle ne s’approchait pas énormément de l’intimité de Celeste mais quelques fois, elle faisait exprès de tenter des mouvements qui frôlaient presque son entre-jambe. Pauvre Clochette, elle devait en être folle.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Sam 19 Avr - 18:58
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Lun 21 Avr - 19:20
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Cloe and Celeste
∞ Entente corporelle.
Mes yeux fermés me permettaient de ressentir mille bonnes sensations de ma belle Celeste. Elle était si douée de ses mains et il suffisait simplement de la mettre en confiance. Sous l’alcool, elle n’hésitait pas mais une fois lucide, elle s’était montrée plus farouche. Ce trait farouche me plaisait bien mais j’étais bien plus excitée par la dose de confiance qu’elle avait désormais en elle. J’étais d’ailleurs surprise d’être en position de dominée, elle qui me tenait prisonnière entre ses jambes. J’aimais bien cette situation, je pouvais profiter de ses bas, lui toucher les jambes comme je le désirais et faire danser la flamme qui naissait en elle. Je lui prenais quelques fois les hanches, prolongeais nos baisers avec ferveur et la laissais me ôter mon haut avec douceur. J’aimais sentir ce tissu glisser le long de mon épiderme, soulignant d’avantage les frissons que je ressentais.
Mon soutif s’était même décroché en même temps et ma poitrine s’était dévoilée à ma rouquine bien aimée. J’étais jalouse, elle aussi devait me montrer l’étendue de sa splendeur. J’avais retiré ses collants lentement pour lui chatouiller agréablement les jambes, mes yeux ne quittant pas ses prunelles avec une lueur de séduction qui les enjolivait. C’était une scène pas si torride mais suffisante pour nous exciter, comme il le faut. Ce qui était bon de le faire avec une fille, c’était qu’elle savait mieux s’y prendre qu’un garçon. Un garçon pouvait aller trop vite à cause de ses pulsions et nous, on savait patient et savourer ce désir prolongé. C’était cela, la clé du bonheur de notre couple à cet instant-là.
Je laissais son bas retomber sur le carrelage avant de caresser ses cuisses fines et douces. Je laissais entre-temps des gémissements s’échapper de moi comme si je récompensais ma partenaire de ses touchers divins sur ma poitrine et de ses baisers inégalables. J’étais toute à elle et elle était toute à moi. Mes doigts commencèrent à toucher son intimité, bien qu’une culotte pêche ne joue encore l’intermédiaire. Je voulais l’exciter sans pour autant brûler de bonnes étapes…
[…]
« Tu es magnifique. » lui dit Cloe en lui touchant la joue, le front encore un peu en sueur.
On pouvait dire que les deux jeunes filles avaient passé du bon temps pendant de belles longues minutes d’affection. Je ne vous dirai pas le détail de ce qu’il s’est passé, je laisse votre imagination faire le petit schéma de la chose. Malheureusement, même les fleurs finissent par faner et les bonnes choses ont une fin. Mais il n’y a aucun doute quant au fait qu’elles recommenceront bientôt leurs coquineries. Toujours dans les bras de Celeste, la blondinette ne cessait de lui dire qu’elle lui plaisait et elle remplissait encore ses lèvres de petits baisers bien qu’elle préféra se poser un peu sur son épaule pour fermer les yeux et se vider l’esprit. C’était une sensation exaltante que d’être si proche d’un être fort attendrissant. Elle avait toujours chaud mais elle aimait cette aura de chaleur qui l’entourait et pour rien au monde, elle n’aurait affronté le froid de l’extérieur. Le parfum de Celeste s’était d’ailleurs mélangé au sien, provoquant quelque chose d’assez original et tout aussi d’odorant. D’un côté, elles étaient sans doute faites l’une pour l’autre mais l’amour ne viendrait pas aussi rapidement pour l’allemande. Il fallait cependant avouer qu’elle n’en était pas si loin que cela. Le temps devrait normalement bien faire les choses, n’en doutons pas. Caressant le dos de la rouquine, elle ne se laissait jamais de ces contacts répétitifs.
« Oh mon dieu ! Pourquoi faites-vous ça ?! » cria une voix perçante.
La Serpentard ne sursauta pas mais fronça les sourcils, peu contente d’être interrompue en plein câlin. Elle mit un certain temps avant de se décoller de Celeste pour affronter le nouveau venu. S’il s’agissait d’un élève en premier année, elle l’enverrait balader ailleurs que ce soit avec cruauté ou pas. Il n’avait qu’à les ignorer tout simplement, elles ne faisaient rien de mal et ne dérangeaient personne. Elles étaient venues ici en première alors il n’y avait pas de raison pour qu’elles arrêtent de prouver leur tendresse. A contrecœur, la verte se retourna et arqua un sourcil, comme si la chose n’avait aucun intérêt pour elle. Oui, on va dire que Mimi Geignarde n’était pas une personne intéressante pour elle, elle était juste une pleurnicharde totalement ennuyeuse. La silhouette fantomatique s’approcha, ne ressentant pas la bonne humeur de bien vouloir laisser le petit couple en paix.
« On fait ce qu’on veut. » répliqua-t-elle, agacée.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Mer 23 Avr - 18:57
Dernière édition par Celeste Bans le Ven 25 Avr - 10:06, édité 1 fois
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Ven 25 Avr - 2:16
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Cloe and Celeste
∞ Toi et moi.
Cloe se demandait bien pourquoi ce fantôme n’avait-il pas décidé de rejoindre la lumière depuis longtemps ? Ce n’était pas si dur de demander à un ange de la mort de la guider vers les cieux ? Ou peut-être que les choses ne se déroulaient pas aussi facilement. La mort était une question bien complexe pour les vivants, qui se posaient mille et une questions. Mais il y avait une manière bien belle de mourir : dans les bras de son être aimé. Loin de là l’idée de vouloir mettre un terme à sa vie et à celle de Celeste mais il fallait avouer que c’était bien plus admirable que d’être tuée dans les toilettes. Serrant la main gauche de sa belle, la blonde tentait de se remémorer de l’histoire de cette Mimi.
Tout le monde se moquait d’elle apparemment et elle s’était enfermée dans ces lieux jusqu’à ce qu’un monstre ne sort des lavabos, ou quelque chose de ce style. Cela avait l’air bien génial selon Cloe mais elle ne savait pas ce qu’elle disait. Harry Potter avait eu le courage de révéler le secret de ce lieu et aujourd’hui, tout avait sûrement été condamné. Dommage puisque la Serpentard aurait pu être eu l’audace d’aller visiter la Chambre des Secrets et pourquoi passer une sorte de lune de miel avec la rouquine dedans ? A cette pensée, elle sourit bêtement et il sembla que Mimi n’apprécia pas. Elle crut qu’elle se moquait d’elle mais en vérité, elle trouvait cette suggestion de lune de miel assez glauque. Il y avait eu des morts dans cette chambre alors ce n’était pas le lieu idéal pour une nuit romantique. Non, elle ne lui en parlerait pas car mieux valait ne pas lui faire peur.
« Et ce sont mes toilettes ! Vous ne faites pas n’importe quoi dans mes toilettes ! » répondit la morte.
Je ne faisais plus vraiment attention aux fantômes. J’avais eu ma dose avec le défunt professeur Frank qui était venu nous voir, Lloyd et moi. Je me souvenais encore de notre punition en salle des trophées. Il était apparu alors que je m’apprêtais à lancer une récompense sur la tronche de mon meilleur ami pour m’amuser. Il nous avait grondé comme du tonnerre pour nous dire que nous étions de sales gosses. Au final, on l’avait bien énervé et il était reparti. Mimi Geignarde n’atteignait pas la même sonorité dans sa voix alors ce n’était pas très marrant. Il lui fallait juste un petit mot cassant et elle pouvait repartir plonger dans la cuvette de ses toilettes pour vous laisser en paix. Je ne pouvais pas lui en vouloir puisque c’était une simple adolescente de quinze ans au fond. Physiquement, j’étais plus vieille qu’elle mais on pouvait dire qu’elle devait être plus âgée que moi, mentalement… Mmh non, complètement faux. Pire qu’une gamine, celle-là. Cependant j’avais beau me moquer d’elle, je n’étais pas la plus agacée de l’histoire.
Celeste qui avait été jusque-là si douce avec moi, venait de révéler son terrible visage. Elle s’était avancée, se plaçant entre moi et Mimi avec une drôle d’assurance qui me faisait sourire. Je voulais voir ce nouveau visage qui allait sortir, cela allait être drôle de voir la véritable Clochette à l’œuvre. Même la poussière de fée pouvait faire mal et je l’avais bien vu lors de cette fameuse soirée. Quand l’autre Poufsouffle nous avait interrompu, je crois qu’elle aurait pu lui foutre de nombreuses baffes pour le sanctionner. Seulement avec ce fantôme, elle ne pouvait rien d’autre que d’utiliser sa voix pour tenter de l’effrayer. Curieuse de voir cela, je ne répondis rien à notre nouvelle venue, me contentant de caresser les phalanges douces de ma partenaire. Ses répliques avaient bien piquantes, bien intéressantes et remarquables. J’étais fière d’elle, honnêtement. Elle avait cruellement manqué de tact et n’avait pas voulu faire preuve de diplomatie : j’adhérais complètement. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire discrètement lorsque je vis le visage de Mimi se décomposer, comme si elle revoyait la mort en face. Celeste, l’ange de la mort ? Oooh non, bien pire ! Ma petite diablesse pouvait faire du dégât et elle était aussi efficace qu’une attaque de type eau sur un pokémon feu.
Cloe s’attendit à une réaction de la part de la défunte fille. Elle paraissait s’amuser de ce petit spectacle, ne se souciant pas des émotions du fantôme. La blondine devait croire que rien était pareil chez les vivants et chez les morts mais malheureusement, un défunt conserve tout de même son identité. C’est une chose qu’elle négligeait et pourtant, au fond d’elle, elle connaissait bien la notion de respect envers autrui ! Il faut croire qu’elle est encore un peu immature sur les bords, la petite allemande…
Juste avant que l’apparition ne pénètre dans l’une des cabines, elle ajouta avec un air espiègle :
« Roule une pelle à la cuvette pour moi, Mimi ! »
Puis s’ensuivit quelques rires avant qu’elle ne se tourne vers sa douce Serdaigle. Son sourire moqueur laissa place à quelque chose de plus tendre et de plus sincère. Elle observa bien la jeune adolescente dans les prunelles, en considérant sérieusement sa question. Il lui était impossible de lui dire je t’aime alors que son cœur attendait encore un peu avant de s’ouvrir alors elle pouvait juste jouer la carte de la vérité.
« Bien sûr que je veux être avec toi. On ne se connait que depuis une semaine et je sens qu’il y a une belle alchimie entre nous. Maintenant, si madame le veut bien, je vais lui voler un doux baiser. Oh et puis, vu que c’est un vol, je n’ai guère besoin de votre accord ! » dit-elle en ponctuant sa dernière phrase sur un air princier.
Etirant un sourire plus grand, elle approcha ses lèvres des siennes.
(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Ven 25 Avr - 10:59
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(#) Sujet: Re: Mettres les points sur les i. pv Cloe Von Schwartzberg (18 ans et plus)rp terminer Dim 27 Avr - 15:22
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Cloe and Celeste
∞ Toi et moi.
Oh oui, ma petite Celeste, j’avais décidé de t’accompagner dans ce périple où nous mêlerons romance, passion et peut-être un grand amour. Je n’allais pas reculer, j’étais prête à avancer en ta compagnie. Je ne comptais pas te laisser seule, maintenant que je t’avais trouvée. Je ne pensais pas que nous finirions en couple, lorsque tu m’avais laissée seule dans cette fameuse salle-sur-demande. Je pensais simplement que tu n’étais finalement qu’une petite aventure d’une nuit, même si nous n’avions rien fait de concret. J’avais vraiment apprécié ta compagnie et je trouvais dommage que tu aies pu renier tout cela. Ma joie en avait été assez grande quand tu m’as envoyée cette lettre, même si je ne m’attendais pas à grand-chose quant à l’issue de ce rendez-vous. J’avais eu tort et c’est sans doute mieux comme cela.
J’étais prête à bien vouloir la faire rêver si elle avait envie d’un peu de jolies choses au cours de sa vie et je ne jugeais pas cela trop niais, au contraire. Si elle désirait passer une excellente soirée auprès des étoiles, du haut d’une tour, j’étais prête à le faire avec elle. Je l’acceptais telle qu’elle était, tout me plaisait chez elle. Je savais qu’elle avait ses propres défauts autant que ses qualités mais ses défauts faisaient sans doute toute son charme. Elle allait briser petit à petit la coquille de mon cœur, je le savais. Quand tout sera conclu, alors je lui dirai les mots qu’elle attendait sûrement avec impatience. Je compatissais au fait qu’elle devait se languir mais en attendant, je pouvais la réconforter d’un baiser tendre et doux. Cette fille n’était pas une erreur de la nature et sa condition n’avait rien d’anormale. Cela la rendait au contraire différente et c’est sa différence qui ferait que… je l’aimerai sans nul doute.
Saisissant ma petite princesse par la taille, je la serrai contre moi après lui avoir administré le soin de mes lèvres sur les siennes. Il était temps que nous prenions soin l’une de l’autre mutuellement, et d’abord, je comptais la faire sortir de ses toilettes.
Peu importe ce que pouvaient penser mes parents ou les siens, nous étions assez grandes pour décider de ce qu’il y avait de bien dans notre couple. On était libres de choisir notre voie, et il ne fallait pas se laisser influencer bêtement. Les parents étaient là pour nous guider mais ils devaient nous laisser le choix. L’empêcher serait une cruelle erreur d’éducation, et ils en avaient fait une en tentant de me convertir à leurs envies. Je n’étais pas une fille modelable de nature, mais je dois reconnaître qu’ils ont fini par me façonner. A trop vouloir faire de moi une fille parfaite, j’étais devenue bourrée de défauts et je m’éloignais psychiquement d’eux. J’aimais ma mère mais il y avait de moins en moins de complicité. Tout comme avec mon frère, hélas. J’allais sans doute retrouver cela avec Celeste. Oh oui, elle devait être la clef de sortie de tous mes maux, celle qui allait me faire un peu revivre et me permettre d’être zen à tout instant.
Attrapant une nouvelle fois la bouche de la jeune rouquine avec la sienne, Cloe se crut presque dans un film. Ce moment était tellement trop beau qu’il lui parut totalement déconnecté de la réalité mais elle ne craignait pas une quelconque chute. Pour l’instant, elle était baignée dans les lueurs de cette belle affection. Se séparant ensuite de la Serdaigle, elle l’a pris par la main et l’avait sortie des toilettes des filles, sous l’œil curieux de Mimi Geignarde qui les avait observées discrètement sans ne rien dire. Les cuvettes n’avaient sûrement pas bon goût en matière de baiser, et elle devait être très jalouse de voir deux personnes s’épanouir.