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Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé]
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Message(#) Sujet: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyVen 7 Mar - 3:31

... ... ...
Cloe  and Marie-Alice




∞ Réflexion, réflexion...



J’avais rendez-vous avec la très chère Marie-Alice. Ca faisait un petit moment que je ne l’avais pas revue mais je savais qu’elle allait très bien. Une fille aussi attentive et intelligente qu’elle ne devait connaître aucun problème dans son quotidien, c’était certain. Peut-être qu’elle l’ignorait mais elle en avait de la chance et si certains seraient tentés de l’insulter d’intellectuel, c’était sûrement par jalousie. Ces médisants ont pas mal de soucis qui les rongent et pour évacuer un peu cette lourde pression, ils cherchent à se rassurer. Se rassurer et acquérir une confiance en soi passe facilement par le mépris des autres. Plus on fait du mal à autrui d’une manière psychologique, et plus on se renforce. C’est ainsi que les crapules sauvent leur peau.

Mais je ne pensais pas que Marie-Alice soit moralement bizutée de cette manière. Elle était discrète par moments mais également assez ouverte et cool pour qu’on ne lui colle pas sans arrêt la même étiquette de Mademoiselle-Je-Sais-Tout. Du moins, je l’espérais pour elle. Quoi qu’il en soit, c’était l’heure pour moi de bosser mon Astronomie et dieu sait que je détestais cette matière. Tout d’abord, elle n’avait aucun intérêt pour mon futur puisque je visais une carrière totalement à côté. Je l’avais sélectionnée simplement parce qu’une personne que j’appréciais m’a clairement fait comprendre que je devais combattre ma phobie et la connaître en l’ayant face à moi. Je suis apéirophobie mais ça, je ne l’ai jamais dit à la Serdaigle qui m’attendait à la bibliothèque. Quand elle m’apprenait des choses à ce sujet, je m’efforçai de rester calme face à une image de trou noir mais bon sang, que j’en avais les jetons. Je n’avais même pas besoin d’épouvantard, les livres incarnaient parfaitement ma peur.


Sans plus attendre, la jeune Cloe quitta les cachots après une bonne petite heure de concoction de potions. Elle sentait le gingembre mais tant pis, une douche l’attendrait après son cours particulier d’astronomie. Et puis, le gingembre, c’était toujours mieux que de sentir le véracrasse, n’est-ce pas ? Elle emprunta un raccourci, à travers un portrait, qui la mena jusqu’à un corridor à proximité de la bibliothèque. A cette heure-ci, la plupart des gens avait cours mais en sixième année, les emplois du temps étaient assez légers pour qu’on puisse acquérir pas mal de temps libre. Son sac à bandoulière fut plutôt lourd à porter, alors elle changea d’épaule et franchit la porte de la bibliothèque. Il y régnait une ambiance assez étrange et bien différente de la sortie. C’était comme si pénétrer dans cette salle vous transportait dans un tout autre univers, à l’odeur fraîche de papier. C’était spacieux, calme et bien ordonné.

La bibliothécaire était une femme assez maniaque pour vous reprocher de ne pas avoir essuyé vos chaussures sur le paillasson. Cloe prit le temps de bien entreprendre cette action : elle venait ici uniquement en compagnie de Marie-Alice ou bien… lors de petits méfaits amusants. Elle était déjà fichée par la dame qui occupait ce boulot donc inutile d’en rajouter une tonne dans son casier judiciaire. L’endroit lui paraissait toujours assez étranger malgré tout, alors elle dut jeter de multiples coups d’œil un peu partout pour se repérer. Ce qui était énervant dans une bibliothèque, c’était d’apprendre l’emplacement de tel rayon et dans quel rayon était placé un ouvrage. Ensuite, il fallait trier selon le nom de l’auteur et le domaine sélectionné par ce dernier. C’était trop demandé pour la pauvre Cloe alors elle se contenta de chercher son amie, qui avait sûrement déjà pris les livres utiles à ce petit cours.

Je venais enfin de la trouver, cachée au fond de la salle sur une petite table qu’elle occupait à elle-seule. J’ignorais depuis combien de temps elle m’attendait mais cela me gênerait qu’elle m’ait attendu depuis un bail. J’avais certes des tendances à être en retard mais aujourd’hui, je m’étais efforcée d’être pile à l’heure… quatorze heures trente, plus exactement. Je m’approchai de sa table et lui adressai un sourire radieux. C’était une jolie journée qui s’entamait alors il serait illogique de tirer une salle tronche. J’aimais bien cette fille qui était dans ma classe et pourtant, je n’aurais jamais cru que je lui adresserais la parole un jour. Nous étions assez opposées sur notre manière d’opérer ou de voir nos priorités. Elle mettait indubitablement l’accent sur ses études alors que moi, je vivais plutôt au jour le jour. Je pensais un peu à mon futur mais avant tout, je voulais me faire de bons souvenirs à Poudlard. Après tout, nous ne sommes pas élèves toute notre vie. Je lui avais déjà appris à être un peu moins timide face à des personnes assez cool et je pense que Marie-Alice a dû en tirer une bonne petite leçon. Et au contraire, elle m’aidait à être un peu plus assidue en Astronomie. Et ce, même si je n’aimais pas la matière.

« - Salut, Marie ! J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre… Comment ça va ? » lui lançai-je avec assurance.

J’ôtai mon sac de mon épaule pour le poser vers le coin de la table. Puis, je pris place sur une chaise, juste à côté d’elle. Je n’avais pas envie de travailler très franchement et ce calme total de la bibliothèque me mettait un peu mal à l’aise. Il n’y avait que des élèves studieux dans les alentours alors je me sentais un peu exclue. Quand il n’y avait ni match, ni entraînement, les joueurs de Quidditch passaient plutôt du temps aux parties de Bavboules plutôt qu’ici. Et paradoxalement moi, poursuiveuse, allait devoir être d’humeur à la réflexion aujourd’hui. Pourquoi pas…Si ça peut m’être bénéfique, je n’allais pas aller à l’encontre de l’enseignement précieux d’Alice.


© .JENAA


Dernière édition par Cloe Von Schwartzberg le Dim 8 Juin - 21:17, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyVen 7 Mar - 17:00

Être en retard n'était pas dans les habitudes de Marie-Alice. Jamais elle n'avait été en retard depuis son arrivée à Poudlard et elle mettait un point d'honneur à être à l'heure. Marie-A. était comme ça. Elle respectait les règles, ne faisait rien de travers et faisait tout pour que ses parents soient fiers d'elle. La matinée qui venait de s'écouler n'avait pas été tellement inintéressante pour la jeune femme. Elle avait faillit s'endormir à plusieurs reprise. La nuit dernière, la brune avait lu et elle n'avait pas vu le temps passé si bien que lorsqu'elle avait relevé les yeux, la nuit était déjà bien entamée et tout le monde dormait à point fermé dans son dortoir. Elle était comme ça Marie-A. et rien ne pourrait la changer.
Sauf peut-être Cloe, pensa-t-elle avec un sourire en quittant le dortoir pour rejoindre la bibliothèque.
En effet, la serpentarde avait quelques peut changé la brune. L'année precédent, l'année des BUSES, le professeur d'Astronomie et d'Histoire lui avait demandé de donné quelques cours à une serpentard. En premier lien, Marie-A. n'avait pas été très chaude à cette idée. Elle ne se mêlait pas beaucoup aux autres et encore moins les serpentards. Elle était assez timide et assez introvertie avant de connaître réellement la vert et argent. Pourquoi connaître réellement ? Les deux jeunes femmes étaient de la même années, elles avaient été réparties à la même répartition mais ne s'était parler que quelques fois aux cours des cinq dernières années.
Mon dieu oui, rigola-t-elle intérieurement. Comment peut-on se croiser tout les jours, à chaque cours que l'on avait en communs et ne se parler que quelques fois par an. Ma timidité sûrement. Un fléau ce truc, j'vous jure. Sérieusement, j'veux bien m'en débarrasser mais comment je peux faire ? A chaque fois que j'approche quelqu'un qui ne me connaît pas, que je ne connais pas, j'ai les mains qui tremblent, une boule dans la gorge et une envie irrésistible d'aller me cacher dans un trou de souris. C'est bien les trous de souris, personne vient vous y chercher. La bibliothèque est mon trou de souris à moi toute seule. J'viens souvent me poser devant une table, souvent la même au fond la salle et soit je travaille, soit je regarde par la fenêtre.
Pourquoi s'y réfugier sérieusement ? Pourquoi ne pas rester dans la salle commune avec les autres et discuter avec eux ? Ou alors descendre dans la grande salle ? Voilà où ma timidité avait finit par me cloîtrer : dans la bibliothèque. Mais je remercie Cloe de m'avoir ouvert les yeux et de m'avoir forcé à sortir de la pièce rassurante. Qu'est-ce-qu'on s'était chamaillé à cause de ça l'année précédente. Elle m'avait dit un jour, en arrivant comme une fleur, qu'elle ne voulait pas travailler aujourd'hui. J'aurais pu comprendre si elle n'avait pas enchaîné sur le fait qu'elle m'emmener voir quelques uns de ses amis. J'ai rechigné, mon dieu oui, avant de me faire embarquer par le bras pour descendre dans le parc. J'lui en ai voulu. Pas longtemps, juste pour la forme avant la remercier.
A ce souvenir, Marie-Alice sourit toute seule et entra dans la bibliothèque. Elle salua la bibliothécaire d'un sourire avant d'aller se mettre à sa table habituelle. En moins de temps qu'il n'en fallait pour dire son prénom, la jeune femme étala toute ses affaires sur la table, ne laissant pas de place au malheureux qui voudraient s'asseoir à la même table. Avec un autre sourire, Marie-Alice regarda sa montre. 14 heures. Il lui restait donc un demi-heure avant que la verte et argent ne se présente pour qu'elle puisse l'aider en Astronomie. Elle aimait bien cette matière. Mais bien qu'elle l'avait arrêté après ses BUSES, elle continuait toujours à suivre les cours, à l'aide d'un de ses gentils camarades qui lui passait les cours. Elle n'avait pas choisit cette matière après les BUSES car elle avait voulu porter l'accent sur l'Histoire. L'Astronomie était un des domaines où elle en savait beaucoup. Son père et sa mère, bien que dans des métiers totalement différents à la discipline, étaient passionnés par les étoiles et le mystère qui les entourait. Elle aidait donc de nouveau Cloe cette année avec plaisir.
Elle ne cacha pas le sursaut qui la prit quand la voie de la blonde résonna à ses côtés. Plongée dans ses cours, la serdaigle ne l'avait pas entendu arrivée. Elle la regarda prendre place à ses côtés avant de répondre avec un sourire, marque de fabrique de la bleu et grise.
- Coucou Cloe ! Ne t'inquiète pas, tu sais très bien que je passe ma vie ici et que je ne vois pas le temps passer, rigola-t-elle en secoua la tête. Je vais bien, comme d'habitude. Et toi ? Prête à travailler sur la magnifique matière qu'est l'Astronomie ?
Marie-Alice savait très bien que Cloe n'aimait pas vraiment cette matière. Et elle faisait tout son possible pour essayer de l'y intéresser et de la rendre agréable pour la blonde. En attendant que la verte et argent se prépare, la brune rangea un peu tout le cirque qu'elle avait mis sur la table en rigolant :
- Tu y crois toi ? J'passe encore mes journées enfermée à l'intérieur alors qu'il commence à faire beau dehors, à croire que pour une fois, c'est moi qui n'écoute rien de se que tu me dis.


Dernière édition par Marie-Alice Bridges le Dim 9 Mar - 16:57, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptySam 8 Mar - 19:29

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Cloe  and Marie-Alice




∞ Réflexion, réflexion...



Cloe appréciait déjà l’atmosphère qui s’était installé à cette table. Marie n’avait pas l’air fatiguée et bien au contraire, son sourire s’avéra bien radieux. C’était bon à voir et rassurant de la part d’une personne très à cheval sur la culture et l’éducation. La Serpentard se mit à l’aise sur sa chaise, se demandant vraiment par quel sujet elle allait entamer. Il y avait pas mal de chapitres et elle n’avait pas assez feuilleté les manuels pour en connaître au moins la moitié. Elle avait l’impression d’oublier certaines choses pourtant acquises en début d’année mais heureusement, elle conservait toujours les fiches récapitulatives que Marie-Alice lui faisait faire en fin de chapitre. C’était une méthode bien efficace qui lui permettait de ne pas se décourager devant les trente pages. Elle les sortit juste à côté d’elle, histoire de montrer à sa camarade une bonne volonté d’aller étudier. Elle était une fille désordonnée mais il fallait croire que pour Marie-Alice, elle était prête à bien ranger ses affaires et à ne rien perdre.

« - Je ne sais pas comment tu fais pour rester ici. En effet, j’vais vraiment devoir te faire sortir de cette routine, dit-elle gentiment pour la taquiner. Bref, je suis prête pour le cours, professeur ! »

Il fallait bien qu’elle soit motivée alors elle expira doucement avant de sortir un parchemin et une plume. Puis, elle se souvint de quelque chose. Elle avait récemment eu une interrogation en Astronomie, à laquelle elle avait cru s’être royalement plantée. Sourire satisfait, elle lui tendit avec fierté le parchemin rempli de paragraphes écrits et de schémas. Elle avait eu un « Acceptable » et cela changeait grandement de ses piètre ou désolant. Oui, elle avait été surprise d’avoir obtenu un tel résultat mais cela lui avait valu plusieurs heures de travail, chose qu’elle n’aimait pas vraiment faire. Elle considérait que c’était perdre un temps précieux sur sa jeunesse. Elle espérait que Marie-Alice soit également heureuse de ses progrès et puis, elles avaient progressé ensemble donc c’était aussi le fruit de son boulot de professeur particulier. En attendant, Cloe se leva et alla fouiner le rayon d’à côté. C’était celui qu’elle connaissait le mieux, étant donné que la Serdaigle l’envoyait souvent chercher les manuels d’Astronomie pour la forcer à se familiariser avec les rayons.

Je ne vais pas le cacher ; c’était assez blasant de voir mille ouvrages sous vos yeux. Je savais où chercher certes, mais je ne parviendrai jamais à me débarrasser de ce petit agacement qui m’entourait, quand je devais caresser la reliure de tous ces bouquins avant de trouver le bon. Je ramenai une mèche de mes cheveux derrière mon oreille droite puis je débutai mes recherches en tâchant de me dépêcher. Je n’avais pas envie de faire attendre celle qui devait subir mon ignorance totale du sujet. Enfin, je saisis un livre lourd et poussiéreux de couleur mauve puis je pris place derechef à ma place. Je posai l’objet devant moi et attendis une réaction de la part de mon amie, à propos de mon interrogation.


« - J’essaierai de faire mieux qu’un acceptable, la prochaine fois. Mais je ne garantis rien, il m’a semblé l’avoir foiré, celui-là. » dis-je, en mimant un sourire triste.

J’ouvris donc le livre à la page de l’arrêt de mon chapitre actuel : diamètre et masse des corps. Qu’est-ce que cela me semblai bien inutile, tout ceci. On pensait vraiment que j’allais m’amuser à mesurer ou à peser des corps, une fois grande joueuse de Quidditch ou Auror ? Sérieusement, ce que je pouvais mesurer, c’était la taille du Souaffle à vingt mètres plus loin ou le degré des crimes d’un meurtrier. Mais soit, je faisais en sorte de ne pas me démotiver et je lus un des petits paragraphes :


« - Les mathématiques qui permettent de mesurer la masse des planètes sont utilisées dans la troisième Loi de Kepler. Pour rappel, cette dernière mentionne que la force exercée entre deux planètes dépend de leur distance et de leur masse. Il faut savoir que la constante de proportionnalité est exactement la constante de gravitation universelle. La loi explique que le cube du demi grand axe « a » d’une orbite d’une…. Ouh la, attends, attends, je suis déjà paumée moi. C’est quoi déjà les lois de Kepler ? »

Premier paragraphe lu, première incompréhension. Génial… totalement génial. Je sortis mes fiches de révision sous les yeux de Marie-Alice qui devait vraiment me prendre pour une quiche. Je lus doucement dans ma tête que la première loi de Kepler disait que chaque planète décrivait directement une ellipse dont le soleil occupe l’un des foyers. La seconde disait que le rayon vecteur de la planète décrivait des aires égales en des temps égaux puis la troisième, que des carrés des temps de révolution sidérale des planètes sont proportionnels aux cubes des grands axes de leurs orbite. Mais même avec ces définitions, j’avais du mal à visualiser. Dans un coin de la fiche, en rouge, il y était noté : La seconde loi permettait de calculer la vitesse de révolution, autour d’un Soleil. Plus une planète est proche d’un Soleil, et plus elle se déplace rapidement et inversement. Je levai doucement la tête vers ma camarade, les yeux écarquillés.

« - Je suis larguée.. mais totalement. »

Spoiler:


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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyDim 9 Mar - 16:51

Marie-Alice était contente d'être là. Cela faisait quelques semaines qu'elles ne s'étaient pas vu pour faire ce genre de chose. Et Marie-Alice était particulièrement de bonne humeur. Aider son amie était un moment qu'elle appréciait particulièrement et elle était toujours enjouée d'être là. Avec un sourire, la serdaigle finit de ranger ses affaires et sortit plusieurs parchemins contenant les cours d'Astronomie qui devaient être une aide pour aujourd'hui. Elle releva les yeux vers la blonde et secoua la tête à la taquinerie. Elle aimait bien Cloe pour cela. Elle arrivait à faire d'un cours, particulièrement barbant, un moment sympa.

- On ferra ça plus tard, concentrons nous d'abord sur ce que tu dois savoir.

La voix de la brune était douce et ses yeux étaient malicieux. Il se passa quelques minutes avant que la verte et argent ne lui tende un parchemin. En fronçant les sourcils, la jeune femme le prit, ne sachant pas ce qu'était le bout de papier. Quand elle vit la note, sur le haut de la feuille, le sourire qui ornait ses lèvres si souvent s’agrandit encore. Elle était contente pour la serpentarde. Enfin des résultats à la hauteur de son travail. Elle savait que cette note n'était pas seulement un coup de chance de la part de Cloe. Elle savait que la verte et argent avait travaillé durement et que cela lui avait couté quelques heures de quiddich ou de mauvais coups avec ses amis. Quand elle lui tendit le papier, Marie-Alice releva les yeux vers son amie.

- J'suis contente pour toi, dit-elle en posant le papier devant la blonde. Je suis sûre que tu ferras mieux la prochaine fois. Mais continue à penser que tu rates tout tes devoirs et je suis sûre que ta moyenne va augmenter d'au moins deux point, plaisanta-t-elle en secouant la tête.

Elle regarda la blonde déambuler pendant quelques instants avant de la voir revenir avec un livre. La brune se plaça à ses côtés de manière à ce qu'elle puisse voir également ce que la verte et argent était en train de lire. Bon, apparemment, aujourd’hui, elles abordaient un point assez compliqué. La relation des planètes entre elles et leurs masses. Même elle avait eut du mal à comprendre ce point si bien que les explications seraient peut-être un peu approximative. Ne laissant rien parraître, la brune laissa Cloe lire le premier paragraphe et se renseigner sur les fiches qu'elle lui faisait faire pour l'aider à apprendre ses cours.

Elle passa une main dans ses cheveux avant de regarder la brune avec un sourire et elle reprit la parole après la dernière phrase de Cloe :

- Ne t'inquiète pas, c'est normal, dit-elle pour commencer. Alors, pour faire simple : une planète exerce une force sur une autre. Comme ta plume sur la table. Elle exerce une force sur la table et inversement. Ce force est différente pour chaque planète car leurs masse et leurs distances diffèrent. La planète la plus loin du soleil n’exercera pas la même force que celle la plus proche.

Elle attrapa ensuite un parchemin et une plume ainsi que plusieurs stylo moldu de plusieurs couleurs différentes. Oui, des objets moldus à Poudlard. Mais Marie-Alice ne pouvait pas travailler sans cela et elle ne gênait personne. C 'était que des stylos après tout. Pas des objets technologiques qu'elle pouvait trouver dans son monde. Donc, elle déposa la feuille devant Cloe et lui prit doucement les fiches des mains pour les poser face cachée sur la table.

- Pour les lois de Kepler, la première dit qu'une planète trace une ellipse autours de son foyer. Prenons le soleil par exemple.

En même temps que ses mots, Marie trace sur le parchemins deux planètes et le soleil avant de tracer les ellipses qu'on leurs connaissait en notant leurs noms: Terre et Jupiter.

- Sous l'appellation barbare de la deuxième loi se trouve la vitesse de révolution de la planète autours du soleil. En gros, la vitesse avec laquelle elle fait le tour du soleil, dit-elle en traçant une nouvelle flèche sur le schéma. Tu as dû aussi marquer que plus la planète est près du soleil, plus elle est rapide et inversement. C' est la force que la planète exerce sur le soleil et que le soleil exerce sur la planète, termina-t-elle en faisant de nouvelles flèches, d'une autre couleurs.

Elle attrapa un nouveau parchemin ou elle écrivit la formule de la troisième loi.

-Celle-ci, calcule la période de révolution de la planète autours du soleil. En gros combien de temps elle met pour faire le tour. Pour la planète terre, c'est 365 jours. Pour Jupiter, c'est environ 12 ans soit 4331 jours. La troisième loi de Kepler est utilisable pour le système solaire ou pour les satellites autours des planètes. Et c'est avec celle-ci qu'on calcule une masse. On utilise le rayon de l'ellipse, la période de révolution de la planète et la formule de gravitation universelle.

Quand elle eut fini de parler, la jeune femme releva les yeux vers la blonde et lui sourit. Elle ne savait pas si elle avait été très claire mais elle l'espérait de tout cœur. Elle n'aimait pas laisser quelque chose ou quelqu'un dans l'incertitude. Le sujet n'était pas facile, même pour elle et elle n'aimait dire des choses fausses et induire en erreur. Si c'était le cas, la jeune verte et argent se retrouverait avec une note pourrie. Et elle ne le voulait après la note qu'elle venait de voir. Cloe avait fait des progrès et son amie de voulait pas la faire régresser.

- J'espère juste que ce que viens de te dire ne t'enfonce pas encore plus dans l'incompréhension,dit-elle avec un petit rire.
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyLun 10 Mar - 21:55

... ... ...
Cloe  and Marie-Alice




∞ Réflexion, réflexion...



Cloe ne cacha absolument pas sa joie de voir son mentor satisfait de ses résultats positifs. Elle ne pouvait pas promettre de faire mieux puisqu’elle connaissait ses limites mais son dernier devoir lui avait fait don de l’idée qu’elle était capable de décrocher quelque chose en Astronomie. Elles attaquèrent rapidement au travail, dans une ambiance assez calme. Les autres élèves étaient tout aussi peu loquaces et les seuls bruits qui se faisaient entendre étaient ceux de leurs pas, se déplaçant lentement d’un rayon à l’autre. Il était étrange de s’habituer à cet atmosphère d’érudit mais au final, il s’agissait de la meilleure manière de réfléchir. Néanmoins, cela nécessitait encore du travail pour la Serpentard qui ne comprenait pas son énigme des lois de Kepler, que la pièce soit silencieuse ou pas. Marie semblait être apte à répondre à ses interrogations et on put presque voir une lueur de connaissance scintiller dans son regard, quand elle entama l’explication.

Cloe plissa légèrement les yeux comme pour tenter d’attraper ces douces paroles, et mieux les comprendre. Tournant la tête légèrement vers les schémas, elle parvenait à mieux saisir les notions. Elle se demandait comment la bleue et bronze parvenait à assimiler cela sur le long terme. Cloe avait déjà essayé la méthode du par cœur, en troisième année, mais cela lui avait pris toute une soirée et sa mémoire ne lui était restée que le temps de l’interrogation. Par la suite, c’était comme si elle n’avait rien révisé. Foutu pour foutu, elle avait arrêté le par cœur et pour des matières aussi pratiques que la défense contre les forces du mal ou les sortilèges, il n’y avait pas trop besoin de théorie. Heureusement. Pour être auror, il fallait des connaissances certes, mais la blondinette estimait qu’il valait mieux savoir se mouvoir et esquiver un sort ennemi plutôt que de calculer la trajectoire précise à 10—2 près de ce sort avant de tenter un geste maladroit.

Scrutant les ellipses dessinées, elle se rendit compte d’une chose : les planètes ne tournaient pas en rond, en orbite autour du soleil. C’était assez stupide pensé comme tel mais cela l’intriguait un peu. En tout cas, l’idée que des planètes faisaient ceci à l’infini l’écœurait assez.

« - Donc en fait, Mercure tourne plus vite que la Terre car elle est toute proche du Soleil ? C’est cool. Ah oui et je crois que j’ai entendu un élève dire que la Terre parcourait 100 km en trois secondes, c’est ça ou pas ? »

J’avais des doutes entre ce que je lisais et ce que j’entendais. Il ne fallait pas être assez stupides pour croire tout ce que les autres disaient alors je préférais avoir la confirmation d’une experte en qui j’avais confiance. Mais il était vrai que cent kilomètre par secondes ne me semblait pas anormal pour notre planète. C’était dingue comment je m’y intéressais un petit peu mais je me demandais si je le faisais vraiment pour moi ou simplement pour Marie-Alice. C’est vrai, je voulais m’améliorer et je voulais m’intéresser à cette matière mais malheureusement, elle ne me disait rien du tout. J’avais l’impression de me forcer un peu mais puisque j’avais sélectionné cette matière pour les ASPIC, je devais au moins la bosser pour l’examen terminal ? Ca me fait une bonne raison de le faire, bien que je m’en serais bien passée.

Bien, elle m’avait aussi dit que Jupiter mettait douze ans à faire le tour du Soleil et cela ne m’étonnait pas vu sa taille de titan. Si on devait quitter la Terre pour vivre sur Jupiter, on pourrait se disperser sur ses quatre coins et ne plus se revoir avant longtemps. Hélas, les conditions de vie n’étaient pas présentes sur le colosse ; d’après les images, c’était très rocheux, sableux et il n’y avait pas d’eau. Enfin, Marie me demanda si elle avait été assez claire. Pour être franche, cela allait et il y avait juste cette formule de gravitation qui m’échappait mais je n’osai pas le lui demander. Je n’avais pas envie de la déranger pour une cancre telle que moi alors je me contentai du reste.

« - Oui ça va, t’en fais pas. Donc, il faut que j’utilise des maths pour calculer ça ? C’est vraiment des exercices de ce type que le prof proposera ? J’ai pas pris ma calculatrice moldue moi, scheiße. »

Je ne me rendis pas compte du vilain mot lancé en allemand que je venais de sortir mais je priai qu’elle ne le comprenne pas. Et puis, ce n’était pas à elle que je lui avais dit cela, c’était simplement par satisfaction. J’ouvris le manuel vers la fin, cherchant un endroit où seraient écrits quelques exercices à faire mais malheureusement, les pages étaient trop abimées par le temps. Je frottai doucement dessus pour faire partir des petits éléments granuleux installés dessus mais il n’y avait rien à faire : les écritures s’effaçaient. Bon, au moins, je n'aurais peut-être pas à bosser tant que cela mais bon.


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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptySam 15 Mar - 16:23

Les yeux de Marie-Alice parcoururent la distance entre la feuille sur laquelle elle avait dessinée et la jeune femme. Elle était fière de pouvoir aider les autres. C'était une des choses qui lui permettait d'aller au dessus de sa timidité. C'était même rassurant. Même si parfois les insultes fusaient à travers les couloirs, elle s'en fichait plus ou moins. Maintenant du moins. Parce qu'elle avait fait attention à ce qui avait été dit. Sur son sang, sur sa capacité à retenir tout assez vite et de sa soif d'apprendre. Les deux premières années de sa scolarité furent assez dures mais elle parvint à passer au dessus et les personnes qui racontaient ce genre de chose l'avaient plus endurcit plus qu'autre chose. Et puis ils avaient finis par se taire. Rien de pouvait faire disparaître le sourire qui ornait souvent ses lèvres.

Ses yeux se fixèrent sur la blonde alors que le mot en allemand venait de sortir de sa bouche. Un rire s'échappa de ses lèvres. Il n'était pas rare pour elle aussi de sortir des mots de la langue d'origine de son père. C'était instinctif pour elle. Cela devait sûrement l'être pour la verte et argent. Et cela ne la choquait pas le moins du monde.

- Oui, les maths, mais je suis pas sûre que le prof autorise les calculettes mais je suppose qu'il va vous apprendre une autre technique.

Un sourire sur les lèvres, Marie-Alice reboucha tout les stylos un à un en regardant de temps en temps le livre devant les yeux de la serpentarde. Elle trouvait la jeune femme bien plus appliquée dans sa réussite qu'au début. Apparemment l'Astronomie n'était pas la matière dans laquelle la verte et argent excellait et Marie-Alice était même surprise de la voir reprendre cette matière après les BUSES. Mais elle en était contente. Par ce moyen, elle arrivait toujours à voir la blonde et à discuter avec elle. Elle aimait bien ces moments.

Elle ramassa les feuilles, devant la brune et les regarda. En y pensant, c'était quasiment les mêmes dessins que son père lui avait fait pour expliquer ces lois. Enfin, les siens étaient beaucoup plus brouillons que celui de son père mais si elle ressortait ces derniers, elle était sûre que la ressemblance serait frappante. Elle avait une mémoire assez infaillible pour ce genre de chose. Surtout pour les choses qu'elle aimait bien. Et l'Astronomie en était une. Savoir que des planètes énormes se déplaçaient dans du vide avait quelque chose de mystérieux. Aborder la notion d'infini était quelque chose qui lui plaisait beaucoup. Savoir que l'univers n'était pas fini et que l'on arriverait peut-être jamais à en voir la fin avait quelque chose de séduisant. Si un jour, elle avait l'occasion d'étudier ce genre de chose en profondeur, peut-être qu'elle ne refuserait pas.

Enfin, ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait faire non plus. Elle aimait beaucoup le domaine médical donc la médicomagie la tentait bien ou un poste au Ministère. Peut-être dans les relations étrangères. Elle était encore indécise et c'est pour cela qu'elle essayait d'avoir les meilleures notes possibles et qu'elle puisse avoir le choix. C'est peut-être pour cela qu'on l'appellait l' « intello ».

Un soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'elle relevait les yeux vers la serpentarde qui regardait les exercices à la fin du livre.

- Si tu veux des exercices, demande à ton professeur, rigola-t-elle avec un sourire en coin, sachant que l'idée n'était pas vraiment présente dans l'esprit de la blonde. Sinon, relis les fiches que tu as faites et je te donne les gribouillis que je viens de te faire, termina-t-elle en les lui tendant.


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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyMar 18 Mar - 1:30

... ... ...
Cloe  and Marie-Alice




∞ Après le boulot, la détente.



Je n’aimais pas l’Astronomie mais je m’étais parfois demandée s’il y avait des autres civilisations dans l’espace. Cela pourrait être marrant, une rencontre entre des aliens et notre peuple terrien. J’imaginais bien que la magie devait forcément exister ailleurs, étant donné qu’on parvenait à en faire. Ce serait sans doute génial que d’autres créatures magiques vivent dans notre galaxie ou encore plus loin d’ici. J’avais très envie de connaître cette vérité mais on était encore loin de ce but. Les moldus avaient créé une organisation nommée la NASA et qui leur permettait de mener des recherches sur ce domaine de la science mais malheureusement, ils en étaient toujours au stade des satellites et des petites fusées qui n’allaient pas bien loin.

En bref, on ne verrait pas d’aliens avant longtemps et c’était dommage. Pour l’heure, je me contenterais bien d’un bon film de science-fiction pour compenser cela. La télé moldue me manquait, en effet… Le défaut de Poudlard était qu’il n’y avait que de la magie et pas de place pour la technologie. Vous me direz, c’était sans doute plus cool ainsi mais les jeunes de nos jours avaient besoin de leur portable et je faisais partie de cette catégorie. Le mien, je l’avais laissé chez ma mère puisqu’il était totalement inutilisable ici. Premièrement, la magie ne permettait même pas que je l’allume et deuxièmement, il n’y avait aucun réseau sur ce coin paumé.

Résultat des courses : je ne pouvais pas montrer l’utilité de ces engins à mes amis qui ne connaissaient rien du monde moldu. Quoi qu’il en soit, je me demandais si Marie-Alice en connaissait quelque chose. J’espérais secrètement lui apprendre deux ou trois petites choses un jour pour lui montrer que moi aussi, j’avais de la matière grise dans le cerveau. J’éprouvais pas mal de respect pour cette personne qui travaillait dur alors oui, c’était un exemple à suivre. Malheureusement, je ne pourrai jamais être aussi performante qu’elle : je n’étais pas si scolaire. La Serdaigle désirerait sans doute être avocate, médecin ou chercheuse… des métiers extraordinaires.


Cloe, quant à elle, avait simplement de l’ambition pour le dynamisme. Certes, on ne la traîtait pas d’ « intello » mais qu’est-ce que cela pouvait bien faire des insultes, face à l’avenir ? Des fois, elle se sentait un peu perdue et les professeurs n’abordaient pas assez souvent le sujet de l’orientation pour aider les élèves. L’allemande n’avait pas non plus envie d’entreprendre des démarches auprès du personnel et elle estimait que c’était ce dernier qui devait faire le premier pas. Elle était trop fainéante, tout simplement. Feuilletant vite fait les pages suivantes de l’ouvrage qu’elle tenait, elle lut les paragraphes sans trop les comprendre mais ne chercha pas plus loin, se contentant du chapitre actuel. Avec les fiches de cours soigneusement faites par son amie, elle devrait pouvoir s’en sortir.

Il était dommage que les calculatrices moldues risquaient d’être interdites puisqu’elles permettaient bien des miracles. On pouvait inscrire des formules dessus, et des définitions ainsi qu’enregistrer nos derniers calculs effectués. Cela aurait été nécessaire en arithmancie, également. Et puis, de toute manière, elle n’était pas sûre de bien saisir la méthode que lui apprendrait son professeur. Elle haussa les épaules, dubitatives et laissa la jolie brune poursuivre son discours avec sourire. Pour ce qui était des exercices, mieux valait les demander à son professeur. Lui-seul serait apte à lui fournir tout un tas de pratique utile à la prochaine interrogation. Elle sut néanmoins qu’elle n’irait pas le lui demander car cela ne l’intéressait pas de faire tout cela pour de simples exercices. Si un livre n’en fournissait pas, tant pis, elle ferait sans.

« - Je pense plutôt que je vais relire tes fiches et je verrai le reste après ! » affirma-t-elle avec spontanéité.

Sans attendre davantage, elle saisit le petit tas de feuille que la bleue et bronze lui tendait généreusement. Elle avait de la chance cette fois-ci, que quelqu’un puisse lui écrire l’essentiel d’un cours. Ce n’était pas quelque chose de simple pour elle. Quand on lui conseillait d’écrire une fiche de cours, elle ne savait pas trier les bonnes informations et en général, elle écrivait des détails qui ne servaient pas trop à grand-chose et qui garnissait la fiche sans raison.

« - Je réviserai tout ça ce soir, merci beaucoup ! Sinon.. tu ne voudrais pas discuter un peu ? Les cours, c’est bien mais il faut parfois élargir les sujets de conversation, tu ne crois pas ? » lui demanda-t-elle en laissant échapper un petit rire.

Il était vrai qu’elle ne connaissait pas tant de choses que cela sur la chère Bridges. Et pour améliorer une affinité, il fallait la creuser à travers des échanges d’informations utiles. Cloe était prête à lui livrer des choses sur sa vie, pourvu que cela n’aille pas jusqu’aux profonds secrets de famille et elle attendait la même chose de ses amis. Evidemment, elle considérait Marie comme l’une de ses bonnes relations alors pourquoi ne pas bavarder un petit moment ?


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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyJeu 27 Mar - 18:07

La jeune femme hocha la tête aux paroles de la verte et argent et la regarda les ranger dans ses affaires avant de passer sa main dans une des ses mèches brunes. Ce qui lui fit penser qu'il fallait qu'elle les coupe. Encore un truc qu'elle ne fait pas dans la monde sorcier. En y pensant, la jeune femme ne faisait beaucoup de chose dans le monde sorcier. A part y faire ses études et y trainer de temps en temps pendant les grandes vacances avec des amis de sa maison. Mais trop rien d'exeptionnel. Elle preferait largement se mettre devant un bon film au cinéma ou s'occuper des gens dans l'hopital de sa mère pendant son temps libre en dehors des cours et du monde sorcier.

Ce qui ne l'empechait pas de vouloir travailler dans le monde sorcier. Que pouvait-elle faire d'autre de toute façon? Elle se voyait mal retourner à l'école moldue pour rattrapper tout les programmes qu'elle avait loupés les six dernières années. Et puis c'était une réelle envie pour elle. Elle avait beaucoup plus de possiblités dans le monde sorcier avec la magie et tout ça que dans son monde d'origine. Elle aimait beaucoup son monde et la technologie qui s'y trouvait mais la jeune femme trouvait la magie bien plus passionnante que tout les ordinateurs que pouvait contenir son monde. Elle était bien plus mystérieuse et imprévisible que ces machines bourrées de programmes et sans âmes qui tournaient que lorsqu'on leur en donnait l'ordre.

Ahn la technologie..., pensa la jolie brune, qu'est ce que je peut haïr les ordinateurs et leurs foutus programmes incompréhensibles! Je crois que si je pouvais me passer de cette chose maléfique, je le fairait avec grand plaisir. De toute façon, la technologie et moi, ça fait clairement deux. Je m'approche d'un ordinateur et le voilà en panne. Je sais pas si c'est moi qui leur fait peur mais en tout cas, ils ne même pas. Il y a seulement mon baladeur et mon portable qui me telèrent et encore quand ils sont en formes.

Pourtant la jeune femme n'était pas quelqu'un de très arrièrée. Elle n'était juste pas portée sur ce genre de chose. Enfin, elle passait beaucoup de temps devant la télé et accrochée à son téléphone pendant les vacances scolaires mais elle pouvait très bien sans passer durant les mois de cours dans le monde sorcier. De toute manière, la techonologie moldue ne marchait pas ce monde-ci. Il était même impossible d'apporter quoi que soit de technologique dans ce monde là. Ce qui était dommage en soit puisque Marie-Alice pensait que les sorciers pourraient en apprendre beaucoup sur les moldus en étudiant leurs modes de vie. Comme avec la calculatrice par exemple. Elle était sûre que cela changerait la vie de bien des étudiants sorciers si ce petit appareil marchait dans leur monde. Elle aimerait bien voir leurs têtes quand ils comprendraient que la machine calcule à leur place et qu'ils ne sont plus obligés de tout faire sur leurs paprchemins. L'exemple pourrait également s'appliquer sur les stylos à bille. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne s'en séparait jamais. Quand elle écrivait à la plume, ses mains étaient innévitablement bleues ou noires avant même le deuxième cours de la journée.Ce qui avait le don de l'énerver plus que de raison. Ils n'étaient plus au dix-huitième siècle sacrebleu!

Cette pensée la fit sourire avant qu'elle n'acquièce de la tête aux dires de la blonde.

- Je suis tout à fait d'accord avec toi, rigola-t-elle. C'est encore un truc que tu m'as forcé à faire ça. Lever ma tête de mes bouquins!

Un rire claire sortit de ses lèvres roses et elle détacha enfin ses cheveux. Autant se mettre à l'aise pour discuter non? Et puis elle aimait bien dialoguer avec la jeune femme d'autre chose que des cours. Elles avaient souvent un point de vue assez différents, de part les origines mais aussi de par les nationalités différentes qu'elles ornaient. L'une était allemande et l'autre française. Du moins en partie et les conversations étaient toujours intéressantes.

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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyLun 31 Mar - 13:22

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Cloe  and Marie-Alice




∞ Après le boulot, la détente.



Spoiler:

La réponse de la Serdaigle plut à notre vipère, qui la pensait bien différente des autres élèves de sa maison. On avait beau se dire qu’il n’y avait pas que des stéréotypes dans chaque catégorie, il fallait bien avouer que bien souvent, les clichés ressortaient. Ces clichés pouvaient être naturellement faits ou bien on se forçait à répondre aux critères du stéréotype pour se caser dans un groupe social.

Cloe n’avait jamais cherché à être comme les filles de son dortoir, c’est à dire, à feuilleter les magazines de beauté version sorcière ou à se mettre un coup de vernis toutes les six heures. Quand vous commencez à imiter une personne par souci de ne pas vouloir être exclu, vous finissez au contraire par être invisible au peuple. Les gens qui se ressemblent ne ressortent pas de la masse alors au final, mieux valait être connu pour être anti-conformiste, n’est-ce pas ? Notre blondine en avait déjà assez fait pour qu’on puisse parfaitement la voir parmi un troupeau superficiel de filles. Peu lui importait de ne pas avoir la nouvelle tenue de Prada, même si sa mère avait de quoi la lui payer. En fait, elle enfilait un vêtement parce qu’il était sympathique et confortable et non pas parce qu’il appartenait à la dernière tendance de la saison. A quoi cela servait de porter un vêtement très cher pour le garder trois petits mois seulement ?

Ce raisonnement fonctionne également sur Marie-Alice. C’était une très jolie fille, du point de Cloe, et pourtant elle était loin d’être une peste. Ce qui pouvait à la rigueur la faire fondre dans la masse était simplement le fait qu’elle n’était sûrement pas le genre de personnes à vouloir se faire remarquer. Si on va dans ce sens-là, il est certain qu’on ne l’aperçoit pas. Cependant, elle n’avait pas l’air d’être une simple Serdaigle. On avait toujours dit à l’allemande qu’on accueillait les personnes curieuses, assez ouvertes d’esprit, possédant une soif culturelle et un grain de créativité. En somme, les personnes assez originales allaient là-bas. Mais Marie avait également un côté qui lui permettait de séparer grandement les cours et la détente, ce qui semblait lui permettre de pouvoir s’amuser si on l’entraînait quelque part. Rien que cela, cela pouvait nous retirer l’étiquette de l’intellectuelle qu’on avait d’elle.

C’était sans doute pour cela que Cloe était en bons termes avec elle ; elle avait du mal à supporter les personnes trop renfermées sur leurs études. C’était à croire qu’ils préféraient s’enfermer dans une bulle scolaire plutôt que d’affronter la réalité. Mais de son côté, on pouvait dire que Cloe évitait aussi une certaine réalité de son avenir : les études. Pour elle, les cours prenaient la métaphore de la fin de l’amusement et du début d’une carrière qui risquerait de bouleverser tout son quotidien. Elle était du genre à s’adapter sans difficulté mais elle n’était sans doute pas prête de quitter son petit cocon d’adolescente stupide. Elle tentait de se rassurer en se disant qu’il lui restait un an et demi à Poudlard et un cycle à l’université avant de devoir se faire appeler Madame. Et durant ces moments de discussion entre filles, elle se sentait toujours aussi jeune.

« C’est sûr. Les livres d’ici peuvent être sympas mais je préfère encore lire du Stephen King. C’est un moldu, je ne sais pas si tu le connais ? »

Elle arqua un sourcil, cherchant à savoir si elle lui parlait chinois ou si, au contraire, elle y connaissait quelque chose. Elle espérait que cette brune apprécie la culture moldue mais elle connaissait déjà l’existence de la calculatrice donc, ce n’était pas un espoir perdu. Du Stephen King, elle en lisait depuis des lustres car sa mère, politicienne autant au Ministère de la magie qu’au Parlement moldu, avait déjà eu l’occasion d’avoir des livres dédicassés de cet auteur. C’était en 2014, lui avait-elle dit. Elle avait forcé sa fille à dévorer ces superbes bouquins et pour une fille qui préférait faire la fête plutôt qu’autre chose, Cloe n’avait pu dissimuler un certain goût pour ce romancier. C’était sûrement l’un des seuls qui avaient pu lui offrir le plaisir de lire. Quoi qu’il en soit, elle avait sûrement le livre « Dome » quelque part dans sa valise. Elle avait dû le lire deux ou trois fois quand elle s’ennuyait. Marie devait certainement connaître, c’était une intuition.

« Ca doit sûrement fait bizarre qu’une Serpentard te parle de ces choses-là mais bon, je pense faire partie des personnes assez évoluées pour ne pas s’arrêter aux lignées de sang et conneries du genre... » poursuivit-elle avec une légère grimace, à la pensée de certains élèves encore trop fermés sur les traditions sorcières.

Il était triste qu’au 21ème siècle, des puristes soient toujours présents pour vouloir s’enfermer dans un cercle particulier et rejeter la venue d’autres personnes. La différence faisait apparemment encore défaut dans ce monde et on pouvait se demander s’il y aurait vraiment du progrès un jour. Les parents de Cloe travaillaient tous les deux pour deux mondes différents mais le paternel de la jeune fille restait toujours un peu dur quand il parlait des moldus. Il ne leur voulait aucun mal mais il avait clairement fait comprendre à ses enfants qu’il ne désirait pas qu’ils finissent mariés à l’un d’eux. Il faut croire que même si ces gens sans magie étaient agréables, il y avait toujours un petit mépris de ce manque de gène magique. A croire que c’en était une faiblesse et pour un homme politique, la faiblesse n’était pas permise. Trop plongé dans une enfance puriste, le père Von Schwartzberg avait idéalisé une image de sa famille au coeur de la magie. Il n’était politiquement pas pour le mélange des deux « espèces » mais simplement pour le respect de l’un envers l’autre. Cela semblait suffire, selon lui. C’était encore une raison supplémentaire pour notre Cloe que de le mépriser.



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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyMar 8 Avr - 12:46

Cloe n'avait pas tord. C'était quasiment une des seules vertes et argents qui ne lui rabâchait pas les idées de sangs et de prestiges qui traînaient dans le monde sorcier. Elle n'aimait pas ça. Peut-être parce qu'elle ne faisait pas partie de ce genre de caste et de ce monde à 100% mais bon, tout le monde avait ses opinions. Et elle avait les siennes sur ce genre de choses. Et elle trouvait ça malheureux de voir encore des gens se taper dessus pour une histoire de sang et d'idéaux ridicules. Cela avait déjà donné une guerre sanglantes ou beaucoup de personnes sont mortes inutilement pour des idées rétrogrades et revisitées.

Elle n'avait pas vécu dans la haine des autres, loin de là même et elle avait eu du mal à s'y faire lorsqu'elle était arrivée. Mais elle s'y était rapidement fait et avait fermé ses oreilles sur ce genre de choses.

Les Serdaigles avaient pour réputation de se concentrer sur les études. Comme les Griffondors avec le courage et les Poufsouffles avec les pitreries. Mais Marie-Alice se sentait plus comme quelqu'un qui aimait les études mais qui aimait aussi sortir un peu et lever le nez de ses parchemins. C'était peut-être pour cela que Marie-Alice avait réussit à se faire ses amis un peu plus facilement que quelque une des personnes de son dortoir. Elle n'aimait pas copier les autres et se faisait ses propres choix et idées. On lui avait appris à réfléchir par elle même et à faire ses propres expériences. Elle en avait fait et quelques unes s'étaient révélées êtres des grosses et énormes catastrophes. M'enfin, on se fait en pratiquant.


- C'est vrai, il faut un peu sortir de toute cette magie et c'est vrai que la littérature moldue est bien distrayante, répondit-elle avec un sourire. Bien sûr que je le connais. Qui ne connait pas Stephen King dans notre monde?

Un rire s'échappa de nouveau des ses lèvres alors qu'elle secouait la tête. Dire qu'elle aimait la littérature était un peu faible. Quand elle le pouvait, elle plongeait dans un livre où elle dévorait les pages avec envie. Elle dévorait tout les genres de livres, du comique, de l'autobiographie, de la Science Fiction et bien sûr elle lisait du Stephen King. Elle était tombée dessus par hasard dans la grande bibliothèque de son père quand elle avait environ une douzaine d'année et n'avait pas lâcher avant de l'avoir terminé. Elle aimait bien cet auteur, comme beaucoup d'autre dans le monde moldu d'ailleurs. Elle était même sûre que cela plairait à certaines de ses amies dans son dortoir qui ne lisaient que des auteurs sorciers aux noms bizarre.

- Je... Je ne trouve pas ça bizarre..., commença-t-elle hésitante avant de reprendre. Enfin, si tout de même un peu. Mais je te connais aussi assez pour que cela ne me choque pas venant de ta part. Et je préfère largement quelqu'un qui me parle d'auteurs moldus que des traditions chez les sangs-purs, que je trouve un peu rétrograde pour certaines.

Un autre sourire apparut sur ses lèvres et elle fouilla dans sa mémoire pour se rappeler de certaines conversations qu'elles avaient eu toutes les deux. Le thème de la couleur du sang était venu une ou deux fois sur la table mais elles avaient confronté leurs idées et cela les avait enrichies.

- Et je trouve que la diversité fait la force d'une maison, rigola-t-elle. On est tous différents, pourquoi ne pas le montrer? Être identique n'amène à rien, à part peut-être de renforcer l'expression "Suivre comme un mouton de Panurge". Je sais pas si tu la connais cette expression mais mon père l'utilise souvent en français pour dénoncer certaines choses qu'il trouve inadmissible.


Dernière édition par Marie-Alice Bridges le Ven 18 Avr - 20:07, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyJeu 10 Avr - 1:45

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Cloe  and Marie-Alice




∞ Un peu de parlotte ?



Cloe ne s’étonna pas que Marie connaisse le fameux auteur qu’elle venait de citer. Il fallait être assez coupé du monde pour ne pas le connaître. Et puis, il faut savoir que les sorciers lisaient aussi des œuvres moldues puisqu’elles étaient bien intéressantes. Il suffisait de feuilleter les livres traitant de la sociologie, de l’économie et des matières scientifiques pour le savoir. La magie ne permettait pas tout, il fallait parfois en revenir à la science et il n’y avait rien de meilleur que certains trésors littéraires en provenance des personnes dénuées de magie. On sous-estimait les vestiges de ces êtres si doués et pourtant la majorité des légendes venaient d’eux.

Cloe se souvenait encore des contes de Grimm qu’on lui racontait quand elle était petite et à l’école primaire, les enseignants n’arrêtaient pas de les évoquer. C’était une partie non-négligeable de l’enfance. Elle sourit lorsque son amie considéra que connaître Stephen King était une évidence. Malheureusement, les gens ne seraient pas forcément de son avis et il suffisait de se rendre dans les dortoirs pour se rendre compte qu’ils se fichaient totalement des auteurs presque légendaires de cette société contemporaine. Remarque, elle aussi avait du temps avant de s’y intéresser puisque ses amis ne lui prêtaient que des comics à lire. La lecture de ces choses-là n’était pas spécialement réservée aux plus féminines mais Cloe avait ce petit côté de super héroïne qu’elle aimait beaucoup. La belle avait toujours voulu être une justicière et d’être reconnue par ceux qu’elle aiderait. C’était peut-être pour cette raison qu’elle désirait devenir Auror puisque cela lui ouvrirait les portes vers la possibilité d’affronter ce qu’on appelait le mal et de prôner le bien. C’étaient des notions bien subjectives que l’on avait là mais dans ce monde, on facilitait les choses en divisant le tout par deux. Il fallait toujours un bon côté et un mauvais côté pour pouvoir visualiser et juger notre environnement.

Quoi qu’il en soit, Marie ne trouvait pas cela étrange qu’une Serpentard s’intéresse à ce genre de lectures et de réflexions, et pour la simple raison qu’elle connaissait assez bien Cloe pour savoir qu’elle n’était pas fermée sur de vieilles idées. Et puis franchement, il fallait avouer que le dialogue était de meilleure qualité avec une Serdaigle comme elle. La blondine se rappelait encore de certaines soirées où des filles se prenaient la tête pour un oui ou pour un non. Elle fréquentait souvent ce genre d’ambiance en classe mais bon, elle n’avait pas trop son mot à dire puisqu’elle perturbait souvent la classe. Cependant, elle le faisait dans le but d’amuser les gens et de les voir sourire. Ce n’était pas si mal puisque la vie d’un homme ne devait pas se résoudre qu’au travail. On devait tout ceci à la société mais on restait libre de pouvoir faire ce que l’on désirait.

« Tu as raison, surtout qu’en 2020, on est censés avoir évolué. Et puis, c’est nettement mieux d’être différent et de rencontrer des autres personnes qui se montrent bel et bien uniques en leur genre comme tu le dis. »

Elle finit ranger ses affaires puis se leva de sa chaise en l’invitant à en faire de même d’un signe de tête. Elle avait envie de sortir de cette place où l’on ne pouvait pas vraiment discuter tranquillement à cause de la bibliothécaire et des élèves qui travaillaient gentiment à côté. Voilà pourquoi l’allemande n’aimait pas être ici. Pour réviser, elle avait besoin d’une ambiance musicale ou de personnes avec qui rire et parler sans se limiter. Ici, elle se sentait un peu prisonnière de règles totalement ennuyeuses.

« Au fait, tu penses quoi des groupes qui se forment en ce moment ? Beaucoup de choses sont sous silence pour ceux qui n’y sont pas concernés mais on peut voir clairement qu’il y a des sortes de clans dans Poudlard. Ne t'en fais pas, je ne dirai rien à personne si tu as des idées un peu... enfin, qui peut être fâcheuses pour certains. »

Il n’y avait pas besoin d’être une lumière pour le reconnaître : il suffisait de partir d’un petit conflit pour que des groupes se créé parce que les intérêts des uns allaient à l’encontre de ceux des autres. La verte et argent n’aimait pas devoir se plier à un groupe par devoir, elle voulait juste faire ce qu’elle voulait mais d’un autre côté, c’était excitant d’appartenir à une association. Vous avez là-bas un objectif à accomplir et une détermination sans égal pouvait vous permettre d’être motivé à long terme.



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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyVen 18 Avr - 20:14

Marie-Alice regarda la jeune femme ranger ses affaires avant de faire la même chose machinalement. Maintenant qu'elles avaient terminé avec les devoirs il n'y avait plus de raison de rester dans la bibliothèque. Bien que la jeune femme appréciait l'ambiance de la pièce, il était vrai que ce n'était pas l'idéal pour bavarder et encore moins rigoler. Elle avait du respect pour les élèves qui travaillaient ici et elle ne voulait pas les déranger. Surtout que lorsque quelqu'un rigolait un peu trop fort lorsqu'elle étudiait, elle ne se gênait pour le remettre à sa place... gentiment. Elle fourra ses affaires dans la bandoulière en cuir qu'elle trainait partout et se leva à son tour, tout en écoutant les mots de la blonde.

Elle voyait bien que quelques groupes se formaient en ce moment, il fallait être idiot pour ne pas le voir mais elle n'avait pas d'avis la dessus. Du moins jusqu'à un certain point, comme c'était en train de se passer à Poudlard. Surtout que cela la concernait de près. Elle était une née-moldue, née de deux parents sans pouvoirs et elle était de plus en plus prise à partie dans les couloirs. Elle entendait les insultes même si elle ne le faisait pas voir. Garder la tête haute et fusiller les autres du regard de temps en temps pouvait être une très bonne stratégie quand elle se sentait menacer. Un peu plus sûr que le sarcasme, qu'elle utilisait souvent pour se défendre. Ce qui lui apportait plus d'ennuis qu'autre chose en faite. Mais le fait qu'elle porte la marque "NM" sur le dos de sa main droite n'aidait pas à la non-action qu'elle prônait jusque là.

Elle n'aimait pas les choses qui se passaient à Poudlard en ce moment. Elle n'aimait pas être en retrait non plus mais elle ne voulait pas se mettre trop en avant pour ne pas se faire exclure et surtout pour ne pas envenimer les choses. Bien sûre qu'elle voulait participer à quelque chose mais elle n'avait pas assez de poids, elle, petite serdaigle de 45 kilos tout mouillés devant les membres de la brigade Blackman, sang purs et doués en magie noire. Elle pourrait bien sur mais à quoi cela servirait-il? Se faire battre ? Torturer? Se retrouver à Ste Mangouste?

Marie-Alice soupira et massa le dos de sa main. Que pouvait-elle dire à Cloe? Que pouvait-elle se permettre de lui dire ? Elle lui montra ensuite le symbole imposer sur sa peau halée et la retira de devant ses yeux.

- Je vois bien ce qu'il se passe, le signe me le rappelle tout les jours. Je ne peux pas passer à coté. Il me fait mal et me rappelle ce que je suis pour les personnes de sang-purs radicales. Juste un squelette enrobé de chair. Je n'existe pas, je n'ai pas mérité d'exister pour certain d'entre eux, soupira-t-elle alors qu'elles sortaient de la bibliothèque.

Un autre soupir s'échappa de ses lèvres roses. Le sourire avait déserté ces dernières à présent qu'elles arpentaient les couloirs. Elle savait que si elles croisaient un membre de la fameuse brigade, elle était sûre de ne pas finir l'année. Se faire exclure n'arrangerait rien et ne ferait pas avancer le truc. Elle passa une main dans les cheveux et se souvint de décret qui lui avait imposé la marque. Elle se serait crue de retour au vingtième siècle et dans les récits que ses grands-parents lui racontaient sur la guerre.

- Ce que j'en pense est autre chose. Je trouve cette histoire bien trop... Je sais pas. J'ai pas envie de me faire stigmatiser par des personnes qui se croient supérieures par le simple fait qu'elles ont le sang bleu, enfin pur.  Je trouve ça arbitraire. De quel droit pensent-ils être supérieurs? Ils ont deux jambes, deux yeux et deux mains. Comme moi. La seule chose qui diffère c'est que je suis plus ouverte sur le monde qui les entours qu'eux. C'est tout. Je sais que ce que je dis peut m'attirer des ennuis mais c'est ce que je pense, dit-elle avec conviction malgré que sa voix soit restée basse.

Bon, voilà qui était dit. Elle ne savait pas si Cloé allait se rendre directement à la Brigade ou non mais bon, elle espérait la connaître assez pour savoir qu'elle ne le ferait pas. Elle tourna ensuite la tête vers la blonde et lui fit un petit sourire contrit avant de reporter ses yeux vers le bout du couloir, qui -merci Merlin- était désert à cette heure de la journée.

- Et toi? Qu'en penses-tu? Qu'as-tu entendu sur tout cela? demanda ensuite la petite brune. Tu peux avoir la conscience tranquille, je ne dirais rien non plus et je ne juge pas. C'est d'ailleurs pour cela que je me fais avoir par beaucoup de monde, railla-t-elle à son encontre comme un rappel à elle même.
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptySam 19 Avr - 2:53

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Cloe  and Marie-Alice




∞ Un peu de parlotte ?



Marchant jusqu’au hall de la bibliothèque, Cloe tenta d’adresser une salutation polie à la bibliothécaire. Malheureusement, cette dernière n’aimait vraiment pas notre élève alors elle ne se contenta de l’ignorer. Un peu vexée, elle se retint de l’insulter ouvertement puisqu’elle n’oubliait pas qu’elle était en présence d’une fille qui fréquentait ces lieux. Elle n’avait pas envie que Marie soit étiquetée à cause d’elle. Dans le calme, elles sortirent tous les deux de ce lieu de sagesse pour aborder un long couloir vide. Les élèves devaient être en salle de classe ou dans la Grande Salle, c’était sans doute pour cela. L’envie prenait bien à la blonde de se laisser glisser contre le mur et de s’asseoir par terre pour discuter de tout et de rien mais il y faisait trop froid. Non, il fallait savoir s’armer de confort pour être bien installé et ce couloir ne répondait pas à ses attentes.

Tout en traversant cet endroit, elle prêta une oreille attentive à ce que disait son amie. Peut-être n’aurait-elle pas dû aborder le sujet des groupes mais elle avait clairement entendu le soupir de la Serdaigle. Un signe lui rappelait chaque jour qu’elle était menacée et elle ne pouvait pas l’esquiver. Elle ne signifiait pas grand-chose pour ce qu’on appelait l’élite. L’élite qui se composait de personnes au sang-pur, appellation totalement dépassée pour notre Cloe qui n’aimait pas les conservateurs. Les sang-pur, c’était bon en 1950, pas en 2020. Elle-même était considérée comme une sang-mêlée mais au fond, elle ne se sentait pas si différente des moldus. Elle avait simplement un talent supplémentaire, celui d’utiliser la magie. Alors quand elle aperçut la marque affreuse sur le dos de la main de la jeune Marie, cela lui confirma l’idée que les Hommes d’aujourd’hui n’étaient pas si évolués que cela. Les temps n’avaient pas tant changé et c’était fort décevant. Nulle expression ne trahissait les pensées de la Serpentard, elle restait presque imperturbable à la vue de cette marque mais ses pensées étaient là : elle abhorrait ce qui avait mené à ce marquage. Comment pouvait-on traiter quelqu’un de cette manière ?

Au lieu de vouloir coexister ensemble, ceux qui prétendent faire partie de l’élite désiraient simplement se démarquer en ridiculisant les autres, en tentant de les rendre inférieurs à eux. Et ils se plaisaient bien à faire ce genre d’infamie, c’était tout à fait contestable. Il existait aussi un groupe qui défendait ceux qui n’avaient rien demandé mais encore une fois, Cloe n’en faisait pas partie. On pourrait penser qu’elle était égoïste de ne pas vouloir s’intéresser à un camp mais que ce soit celui des méchants ou celui des gentils, elle préférait se tenir à l’écart des deux. Ce n’était pas par peur mais par liberté. Toutefois, elle partageait certainement les idées d’un des groupes, c’était évident. Et puis, il faut bien avouer qu’elle ne se sentait pas si concernée par la situation puisqu’elle n’était pas marquée. Cloe pouvait être une fille sympathique mais accepter de militer pour quelque chose dont elle n’était pas si visée relèverait de l’hypocrisie pure et simple de sa part. Enfin, elle se sentirait forcée en vérité. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas de prendre la défense des nés-moldus si jamais quelqu’un tentait d’en martyriser un. L’allemande n’aimait pas l’injustice alors quand celle-ci se présente sous ses yeux, elle prend des initiatives et on peut clairement voir la bombe en elle exploser à tout moment.

« Cette marque, c’est tout simplement n’importe quoi. Je me demande bien ce qu’ils feraient, eux, si on les marquait de « personnes moyenâgeuses ». Mais bon, je serais toi, je ne chercherais pas à la cacher. Au contraire, j’aurais été fière de mes racines et j’aurais montré à tout le monde ce truc. »

Que Marie se rassure puisqu’après ce discours, on pouvait être certains que Cloe n’irait pas se rendre à la brigade. Elle n’avait pas tort de dire que la seule différence entre eux, c’était bien leur ouverture d’esprit. La Serpentard approuvait et savait pertinemment que Marie était cent fois plus intelligente que ceux qui avaient eu cette idée saugrenue que de marquer les nés-moldus, comme on marquait les juifs d’une étoile à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Il faut croire que la bêtise moldue d’autrefois s’est répercutée sur les sorciers d’aujourd’hui. Quelle évolution, franchement. Le racisme ne devrait pourtant pas exister dans un univers où la magie les réunissait. C’était encore une histoire de fausse gloire et d’égoïsme, comme toujours…

« J’pense que ce monde a clairement besoin de changement, c’est désolant. Mais bon, peut-être qu’un jour, ça arrivera ! Faut positiver ! » dit-elle avec sourire pour lui remonter le moral.

L'espoir faisait vivre et procurait des miracles à terme. Il ne fallait jamais abandonner ses convictions et laisser d'autres personnes machiavéliques saisir votre volonté et vos croyances. La diversité faisait ce monde et si on se mettait à tous penser de la même manière, on ne serait rien d'autres que des robots conditionnés comme tous les autres robots. Non, on avait besoin d'un monde libre et c'est pourquoi Cloe prônait l'indépendance. Il ne fallait pas non plus un monde anarchique et sans règle, loin de là mais simplement assez de règles pour que chacun soit respecté. Ici, il y'avait tout simplement une violation des droits de l'homme et la Serpentard savait que chez les moldus, c'était sanctionnable par les juridictions. Pour une fois, elle devait bien admettre que la justice moldue était plus efficace que celle des sorciers.

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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyMar 29 Avr - 19:53

Parler de cela avait le don d’énerver Marie-Alice. Elle avait l'impression d'être retourner durant le moyen âge quand les simples gens ne se mêlaient pas à la bourgeoisie, durant la Seconde guerre mondiale quand les juifs ne pouvait pas allaient où ils le voulaient et fréquenter tout les endroits qu'ils avaient l'habitude de fréquenter avant. Elle entendait encore son arrière-grand père maternel parler de la guerre comme de quelque chose de répugnant, d'idiot et d'inutile. La guerre ne servait pas à régler les conflits, juste à les attisés par la défaite d'un des deux camps. Et c'est quasiment ce qui était entrain de se passer à l'école en ce moment. Quand il y aura un trop plein de la part des nés-moldus, la colère va éclater et les deux groupes vont clairement apparaître. Selon l'avis de Marie-Alice cela allait se finir en bain de sang et elle en ferait surement partie.

Elle écouta attentivement les paroles de la blonde et hocha la tête. Au moins elles étaient sur la même longueur d'onde. Dire qu'elle était un peu rassurée était un euphémisme bien qu'elle ne pensait pas la serpentarde capable d'aller la dénoncer à la brigade. Mais on ne sait jamais. Et elle était contente de voir un soutient en Cloe. En même temps, Cloe n'était pas née-moldue mais Sang-mêlé et elles n'étaient pas complètement différentes. Elle espérait seulement que la cruauté du directeur ne s'agrandirait pas sur les Sangs-mêlés et qu'ils soient eux aussi obligés de porter cette marque sur leur main droite.

- Je ne le cache pas, du moins j'essaye de ne pas le faire. C'est pas vraiment facile, dit-elle en haussant les épaules. Y quelques unes des personnes de mon dortoir qui me regardent avec ce regard. Tu sais le regard qui te fait sentir qu'ils ont pitié pour toi ou quelque chose comme ça. J'aime pas ressentir ça. J'ai pas besoin qu'on me plaigne, je suis une grande fille qui assume d'où elle vient.

Un sourire vient atterrir sur ses lèvres et rajouta avec un rire:

- Et oui je viens de parler de moi à la troisième personne.

Elle secoua la tête alors qu'elles empruntaient un des nombreux escaliers du château. Quasiment personne dans les couloirs à cette heure, ce qui arrangeait beaucoup Marie-Alice. Tout le monde devait être dans le parc ou quelque part dehors. De toute façon, il faisait beau et le printemps donnait une raison aux élèves pour aller jouer à l’extérieur et se détendre. La voix de la blonde retentit de nouveau et elle ne put qu'être d'accord avec ses propos. Du changement. C'est ce qu'il fallait à tout régime. Et les sorciers ne faisaient pas exception. C'était déjà arrivé en 1998, lors de la Guerre du Sang contre Voldemort et ses mangemorts et il serait bien que cela recommence. Qu'on enferme tout ceux qui ont des tendances despotiques qui pourraient amener à beaucoup de sang. Mais bien-sûr on écoutera pas ceux qui voudront le changement et on continuera à fermer les yeux et à prétendre que tout va bien dans le meilleur des mondes. C'était la seule chose que les gouvernements savent faire avant que la crise n'éclate. C'était un schéma qui se répétait à chaque fois. C'était indéniable mais un jour, elle l'espérait, cela changerait. Il y aura bien quelqu'un pour renverser tout ce foutu processus et faire en sorte que la crise soit tuée dans l'oeuf au lieu qu'elle n'éclore pour qu'on la remarque.

- Oh mais un miracle peut toujours arrivée même si je suis plus du genre à voir le verre à moitié vide dans ce genre de situation, sourit la jeune serdaigle à son amie. Que dirais-tu d'aller nous poser dans le parc, près du parc ? demanda-t-elle ensuite.
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Message(#) Sujet: Re: Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] Quand il faut bosser, faut bosser... [Pv Marie-Alice][Terminé] EmptyMer 30 Avr - 20:18

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Cloe  and Marie-Alice




∞ Un peu de parlotte ?



Cloe avait pensé, durant son enfance, que la mort du Seigneur des Ténèbres signifiait sûrement le début d’une paix durable. Tout le monde avait dû le penser dans le monde entier car même sa mère lui en avait parlé. Elle avait été aux côtés du ministre de la magie et avait entendu son discours prometteur. Pour l’opinion générale, la fin des mangemorts allait vers un monde qui progressait et qui ne traçait pas de barrières entre les magiciens et les personnes dénuées de dons. Les mentalités auraient dû changer et il faut croire qu’en fait, une guerre en nourrit une autre. Cloe ne se sentait pas trop concernée dans ce cercle mais elle pouvait tout de même se mettre à la place de Marie. Pourquoi en vouloir à cette fille à cause de son sang alors qu’elle pouvait être utile à la société ? Au contraire, des sang-purs pouvaient tout simplement n’être que de futurs déchets inutiles. L’idée restait extrémiste mais au lieu de rejeter des innocents à cause de leurs origines, on pouvait rejeter celles qui n’avaient aucune utilité ici ou qui pourrissait le monde.

Ce n’était qu’une question de temps avant qu’une nouvelle tension n’éclate, au plus grand agacement de Cloe. Elle avait l’impression que bientôt, elle devrait faire un choix : ses bons amis à Serpentard qui étaient adeptes de l’idéologie du directeur et ses amis nés-moldus persécutés. Elle n’aimait pas ça du tout. C’était si ridicule de briser des liens à cause d’un conflit qui ne nous concernait pas. Du moins, pour l’instant, les sang-mêlés ne risquaient rien mais elle doutait fortement que cela ne change un jour. Les sang-purs étaient très rares alors s’il fallait également marquer les sang-mêlés, on aurait jamais fini et ce serait quasiment impossible en vue du nombre de sorciers qui ont eu au moins un moldu dans leur lignée.

Riant à la phrase cocasse de son amie qui parlait d’elle à la troisième personne, la blondine n’attendit pas pour lui répondre aussitôt.

« Tu vas t’en sortir, n’oublie pas de t’entourer de tes vrais amis, c’est important. Et quant à ceux qui te regardent bizarrement, je te dirais bien de leur demander sèchement quel est leur problème mais j’imagine qu’à Serdaigle, vous prônez l’ignorance ? Encore un truc que j’ai du mal à comprendre chez vous… »

Les escaliers se présentaient désormais à elles. Ils n’en faisaient qu’à leur tête mais parfois, ils restaient assez calmes. C’était comme si les marches avaient leurs propres nerfs. Avec la magie, tout était possible. En prenant leur temps, elles se rendirent aux étages inférieures tout en étant chacune dans une réflexion profonde sur le sujet. Il était rare que Cloe ne soit aussi sérieuse et motivée à parler de cela. Mais Marie devait prendre cela très à cœur à cause de sa marque alors la vipère n’allait pas ignorer ses problèmes. C’était ça l’amitié et elle savait qu’en cas de pépin, elle pouvait avoir l’aide de la bleue. Un miracle comme elle le disait, ça pouvait en effet se produire. C’était ce qui rendait le monde surprenant après tout : ne pas pouvoir s’attendre à tout. Evidemment, on préférait les bonnes surprises aux mauvaises.

« Au parc ? Nickel, j’ai bien besoin d’un peur d’air après la bibliothèque. C’est…psychologique, aha. »

Se rappelant d’avoir quelques dragées de bertie crochue dans son sac à bandoulière, notre allemande en sortit quelques-uns. D’habitude, on en mangeait un par un pour savourer le goût de la chose mais comme elle n’aimait pas se conformer aux mêmes habitudes des autres, elle en prit trois et les avala en même temps. Ensuite, elle voulut en tendre à son interlocutrice mais au même moment, elle tira une sale grimace. Son sourire s’était retourné et elle ramena rapidement ses mains à sa bouche. Vinrent ensuite quelques toux désagréables.

« Eurk, c’est dégueulasse ! Orange mélangée au poivre et aux choux de bruxelles ! »

RP TERMINÉ

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