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Message(#) Sujet: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyMer 5 Mar - 21:28


mauvaise soirée


Astride & Damon
Les soirées « clandestines » étaient nombreuses dans l’encinte de l’école de Poudlard, surtout pour les Serpentards que nous étions. Mais qui dit soirée, dit fête, et donc que ça m’implique. J’étais l’un de ceux qui ramenaient le plus de produits illicites en ces évènements, que cela soit de l’alcool ou encore toutes sortes de drogues… Mais surtout de la weed en réalité. C’est d’ailleurs ça qui avait fait mon début de notoriété au sein des serpents, bien que j’ai encore quelques doutes quant à la loyauté de certains. Venaient-ils vers moi – et restaient-ils à mes côtés – uniquement pour ce que je pouvais leur apporter, et donc par profit, ou simplement car ils m’aimaient bien ? Je n’en savais pas grand-chose, bien que j’eusse tendance à pencher pour la première option. D’un côté, cela ne me déplaisait pas spécialement, je savais à quoi m’attendre si l’on venait à me lâcher pour n’importe quelle raison, et ça me permettait de ne pas être seul tant que je m’inscrivais dans leurs critères… A savoir faire les sales tâches à leur place et prendre un max de risques à chaque fois. Bien souvent, je me demandais si je n’étais pas destiné à toujours agir en « voleur », ou du moins à toujours être dans l’ombre et à faire la basse besogne.

Mais ce jour-là… Ou du moins ce soir-là… C’était spécial. Plus que les autres fois en fait. Je devais agir sur plusieurs jours, voire presque plusieurs semaines. C’était vachement timé au final. On avait été jusqu’à envoyer un indic auprès des préfets afin de connaître toutes leurs rondes, à quelle heure cela se passait etc. Sans oublier qu’il fallait nous cacher des esprits qui avaient tendance à tout se raconter entre eux, déformant bien souvent la réalité, les emmerdes nous retombant sur le dos par la suite. Heureusement que cela n’arrivait que rarement. Dans tous les cas, la fête que l’on préparait risquait bien d’être la plus grosse de l’année, ça allait nous faire à tous un bien fou. Parce que bon, faut bien l’avouer, les cours à force c’est hyper lourd, et ce, pour tout le monde. Cela se voyait aussi dans le regard des profs, mais aussi dans leur attitude qui se dégradait jour après jour, la motivation du premier jour de cours n’étant plus vraiment au plus haut. Donc, ouais, une bonne grosse soirée pour décompresser un max… Tout le monde approuvait !

Mais à force, un certain stress s’était accumulé en moi. D’habitude nonchalant, je-m’en-foutiste au maximum, cela ne m’affectait guère, mais à force… Ça se faisait bien ressentir quand même. J’en avais alors profiter pour me rendre dans les toilettes des filles du deuxième étages, qui étaient toujours abandonnées… D’êtres vivants, j’entends. Mimie Geignarde passait tout son temps à… geindre, c’est le mot. En arrivant, je ne fus pas surpris de voir qu’elles étaient encore inondées, à force de plonger dans diverses cuvettes et d’en foutre partout… M’enfin, je ne pouvais lui en vouloir… Et puis je ne connaissais pas son passé et… Je m’en foutais royal. Bref, j’étais venu là histoire de me fumer un ou deux petits slips, histoire de commencer à finir (matez l’oxymore) ma consommation quotidienne. Un bien fou ! Mais je n’aurais pas dû… Sur le coup, cette histoire de timing m’était complètement sortie de la tête, et j’avais oublié mon sac à dos sur lequel j’avais apposé un sortilège d’extension afin d’y stocker tout ce que je souhaitais…. Quel boulet ! Mais bon, je n’étais plus vraiment sobre, et la situation était plutôt risible de mon point de vue, à ce moment-là.

Je me dépêchai de retourner au niveau des dortoirs lorsque j’entendis plusieurs personnes discuter. Heureusement pour moi, je pus me mettre à l’abri des regards derrière une sorte de pilier, le temps qu’ils s’en aillent. Cela ne prit pas beaucoup de temps. Je me mis ensuite à courir en direction de l’entrée de la salle commune, bouteilles en mains, qui tintaient tout de même à cause de la course effrénée que je menais. Mais quelques secondes après, j’entendis des bruits de pas derrière moi. Mais au vu de mon état, la première pensée à germer dans mon esprit fut que c’était une hallucination auditive due à la défonce. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’entendis une voix féminine m’interpeller. Je me retournai lentement, les yeux à moitié fermés pour ne pas qu’elle remarque la rougeur de ces derniers. Evidemment, je n’avais rien pour planquer les alcools forts qui nous avaient coûté cher… Comment j’allais faire pour m’en sortir ? Peut-être la corruption ? Encore faudrait-il que je sache à qui je m’adressais. J’eus donc l’obligation d’ouvrir les yeux un peu plus afin de savoir qui était celle qui osait interrompre ma lourde tâche. J’avais encore gagné le gros lot… Une Poufsouffle. Une PUTAIN de POUFSOUFFLE. C’était vraiment pas ma soirée… Et… Préfète en plus. Je l’avais déjà aperçue plusieurs fois… J’étais assez dans la merde, en effet. Je baissai alors la tête, qui était à peu près aussi haute que mon timbre de voix…

« Oh euh… ‘lut miss Whitby. Ou t’préfères que j’t’appelle Astride ? ‘fin… A la tienne ! »

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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyMer 12 Mar - 21:17

Il n’y avait pas forcément que des bons côtés au poste de préfète, ni au poste de préfète en chef d’ailleurs et encore moins par les temps qui couraient. Astride avait constamment l’impression de devoir faire ses preuves et d’être rabaissée par des personnes qui en temps normal n’auraient pas eu la possibilité de lui rendre la vie infernale. Cette année, c’était clair et net, les Serpentard, et surtout ceux qui se trouvaient dans l’entourage proche de Ryan avaient le pouvoir sur tout et sur tout le monde en permanence. C’était usant, vraiment usant, d’autant plus qu’il ne se servait pas de toutes leurs nouvelles possibilités pour faire le bien autour d’eux, bien au contraire, et lorsque les préfets des autres maisons intervenaient, au lieu de se faire tout de suite respecter, ils étaient souvent obligés de faire face à des négociations interminables, et encore, c’était seulement lorsqu’aucun membre de la BSPB n’apparaissait pour sauver son camarade des griffes des méchants préfets. En tant que préfète en chef, c’était encore pire, elle aurait dû pouvoir instaurer de nouvelles règles, parler au nom de tous, organiser des réunions, mais non, rien de tout ça n’était possible puisqu’elle n’avait plus aucun contrôle sur les verts et argents et Seth n’en avait pas plus qu’elle.

Les rondes n’étaient donc pas une partie de plaisir pour la Poufsouffle. A chaque fois, elle craignait de tomber sur la mauvaise personne au mauvais moment et de s’en mordre les doigts. Malgré tout, aujourd’hui, elle n’avait pas voulu se décharger de ce lourd fardeau sur les autres préfets et elle avait même accepté d’aller faire un tour du côté des cachots, endroit où elle était quasiment sûre d’avoir à distribuer des heures de colle, puisqu’en dehors de la forêt interdite et des vieilles salles inutilisées, c’était l’endroit par excellence où les Serpentard aimaient se réunir pour fêter elle-ne-savait-trop-quoi et en profiter pour faire un maximum de bêtises en un minimum de temps. La ronde s’annonçait déjà bien trop longue à son goût, mais elle prenait sur elle et commença son petit tour avec moins d’appréhension qu’elle l’aurait imaginé. Les choses se passèrent bien, au départ, le château était relativement calme, pas un élève n’avait l’air de se balader dans les couloirs, c’était plutôt bon signe. Malheureusement, elle avait sans doute crié victoire trop vite puisqu’un tintement attira son attention. C’était un bruit étrange, un peu comme verres frappés l’un contre l’autre mais de façon régulière. Malgré son envie de faire demi-tour immédiatement, elle s’approcha et son positivisme se brisa en mille morceaux lorsqu’elle aperçut un élève qui marchait assez rapidement avec un tas de bouteilles dans les bras.

« Eh, attends un peu ! » L’interpella la jeune fille. « DAMON ! »

Elle n’avait même pas eu besoin d’attendre qu’il se retourne pour pouvoir citer son prénom, elle ne le connaissait que trop bien. Sa courte carrière de préfète était rythmée par ses entorses au règlement, plus ou moins graves, d’ailleurs et dont tout le monde parlait en permanence même si elle n’avait jamais eu l’occasion d’y être confrontée directement auparavant. Elle savait que ce n’était pas un méchant garçon, loin de là, mais plutôt quelqu’un qui se fichait de tout, et surtout des conséquences que pouvaient avoir ses actes, néanmoins, elle trouvait son comportement des plus répréhensibles puisqu’il entrainait avec lui tous les élèves sans personnalité désireux de jouer aux apprentis rebelles. Poudlard était censée être une école où régnait l’ordre et où tout le monde était en sécurité, elle n’était pas certaine que la circulation de produits plus ou moins licites dans l’enceinte de l’établissement fasse honneur à cette image pourtant ancrée depuis des générations. Elle allait donc devoir, comme beaucoup avant elle, lui faire la morale, en sachant pertinemment qu’il serait déçu, non pas de s’être fait grondé mais plutôt de s’être fait attrapé et d’avoir perdu sa précieuse marchandise, ce qui ne l’empêcherait pas de recommencer quelques jours plus tard comme si rien ne s’était passé. Les préfets n’étaient plus dupes depuis bien longtemps et personne ne pouvait l’être lorsqu’on connaissait un peu le personnage, lui-même devait se défendre pour la forme, il savait très bien ce qui allait lui arriver.

« Oh euh… ‘lut miss Whitby. Ou t’préfères que j’t’appelle Astride ? ‘fin… A la tienne ! »

Il venait sérieusement de lui proposer de trinquer, là ?! Visiblement, ce jeune garçon ne savait pas du tout à qui il avait à faire. Non seulement, Astride évitait de boire en temps normal parce qu’elle n’était pas très douée pour tenir l’alcool et qu’elle aimait bien garder les idées claires en toutes circonstances, chose que lui reprochaient souvent ses proches qui pensaient qu’elle ne se laissait pas assez aller, mais en plus faire une entorse au règlement était quasiment sa plus grande phobie. Si elle devait le faire respecter à la lettre, ce n’était pas pour le bafouer elle-même, s’il existait des règles dans une école, c’était pour la sécurité des élèves et il était primordial que chacun s’en rende compte et les applique comme si sa propre vie en dépendait. Malheureusement, tout le monde ne voyait pas les choses de la même manière, bien au contraire. Pour ce qui était des deux premières années, ça allait encore, les petits nouveaux étaient toujours trop impressionnés pour tenter quoi que ce soit et leurs retenues étaient dues à de petites broutilles sans importance. Mais en grandissant, ce n’était plus la même histoire, ils commençaient à comprendre les combines, à contourner les règles, à sauter droit dans les interdits et c’était un véritable enfer dont Astride n’était pas sûre de pouvoir se sortir un jour.

« Tu peux m’appeler comme tu veux, ça n’a aucune importance. » Répondit-elle calmement. « Tu peux m’expliquer ce que tu fais là, à cette heure-ci, avec ces bouteilles ? »

La jeune fille croisa les bras, peu disposée à entendre des salades plus grosses qu’elle. Il y avait de fortes chances pour qu’elle y ait droit, quoi qu’il arrive, c’était un peu de sa faute aussi, qu’est-ce qui lui avait pris de poser cette stupide question ? Il n’y avait pas des dizaines de solution, s’il se trouvait là, à ce moment précis, avec des bouteilles à la main, c’est soit parce qu’il avait le plus gros chagrin d’amour du monde et qu’il avait prévu de passer une bonne partie de sa vie à l’oublier compte tenu du nombre de bouteilles en sa possession, soit parce qu’il se rendait à une fête clandestine dont elle ne voulait même pas entendre parler. Coincer un élève dans un couloir était tout de même bien différent que de se retrouver face à une dizaine voire une vingtaine de petits serpents bien décidés à ne pas se laisser la soirée. Là, elle avait l’avantage, elle était quand même préfète et bien que l’invention de la BSPB en début d’année lui ait fait de l’ombre, c’était encore un statut que les élèves respectaient, elle touchait du bois pour que ça dure. Astride était bien décidée à profiter de l’occasion pour éviter le carnage d’une soirée trop arrosée parmi des mineurs, dont certains biens trop jeunes pour avoir l’âge de se livrer à de telles activités. Elle espérait encore que Damon se montrerait assez docile pour suivre ses recommandations à la lettre.

« D’ailleurs, tu vas avoir le plaisir de me les donner. » Continua-t-elle en tendant les mains vers le jeune homme. « Et tout de suite. »

Au moins, ce serait une bonne chose de faite et ils pourraient discuter ensuite des conséquences de ses actes. Bon, pas pendant des années bien sûr, c’était inutile d’autant plus qu’il ne l’écouterait pas, elle en était persuadée, elle ne faisait pas dans le social et ne pouvait pas se vanter d’avoir remis beaucoup de jeunes rebelles dans le droit chemin. Tout ce qu’elle voulait était lui donner une leçon, éviter une grosse pagaille et finir sa ronde avec la satisfaction du devoir accompli. Ce n’était pas trop demander à son goût.
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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyVen 14 Mar - 14:55


mauvaise soirée


Astride & Damon
En effet, j’étais mal barré. Au moins, la préfète ne m’avait pas fusillé du regard, je pouvais alors espérer qu’elle serait plutôt indulgente. Encore que ce n’était pas bien sûr. M’enfin, c’était la première fois qu’elle m’attrapait. Je pouvais peut-être jouer la carte du ni vu ni connu, non ? En tout cas, elle me connaissait. Comment, je ne sais pas, et ce n’est sûrement pas Ryan qui allait lui raconter tous mes méfaits vis-à-vis de l’alcool, ça j’en suis persuadé. Mais bon, elle avait dû entendre parler de moi puisqu’elle connaissait mon prénom. C’était bien l’une des rares Poufsouffle à le connaître. Je ne savais pas réellement comment le prendre… Je préférais alors laisser tomber ça, puisque ce n’était pas le plus important de la soirée. Voilà qu’elle venait réclamer mes bouteilles, juste après que je lui ai proposé de boire un coup avec moi. Non mais je la rêve… Elle voulait boire en juive ! Et ça se dit préfète… Défendre le règlement pour l’enfreindre après, c’était du jamais vu. Je lui aurais bien tendu la palme de la connerie mais… Faisant parti des blaireaux, elle l’avait déjà. Depuis qu’elle était arrivée à Poudlard, en fait. Je soupirai longuement, histoire de chasser tout ce manque d’assurance habituel – ce qui n’était pas gagné – tout en rapprochant les bouteilles auprès de moi. Elle m’avait également demandé ce que je faisais là avec ces bouteilles à une heure si tardive. J’allais alors lui répondre tout en essayant de l’embrouiller. Cela n’allait pas être très évident, mais je n’avais pas trop le choix. Le plus grosse soirée de l’année dépendant de mes actes actuels.

- Nan, ça va, y’a pas d’mal, t’inquiètes pas… Annonçai-je en baissant la tête en direction de mes bouteilles. Nan, j’voulais, pas t’tuer, j’suis pas comme ça, ajoutai-je tout en gardant la même position, renfermé sur moi-même, recroquevillé. Pourquoi ils feraient ça ? Parce que ils sont les plus futés d'la maison hein.


Cela ne risquait pas de fonctionner comme ça, m’enfin. Je réfléchis quelques instants et me reculai de quelques pas avant d’analyser un peu plus ses dernières paroles. Lui faire le plaisir de lui donner mes précieuses bouteilles ? Elle avait complètement craqué la pauvre dame. Je finis alors par les poser à terre, mes bras me faisant mal. Faut dire que j’en avais un bon gros paquet et qu’à force, le poids de faisait ressentir. Surtout que je commençais à fatiguer… Néanmoins, si Ryan apprenait ce qui venait de se passer, je me demande bien comment il allait réagir. Surtout qu’il aimait bien ces petits plaisirs comme l’alcool et… Qu’elle s’en prenait aux membres de sa maison, après tout. Ah ça, il en entendrait parler, c’était certain ! Et qu’est-ce qu’une Poufsouffle venait faire dans les couloirs menant à notre salle commune ? A une heure si tardive surtout ! Je finis par me mettre devant mes bouteilles et la regardai dans les yeux, sûr de moi. Tout du moins, en apparence.

- Et… Et toi. T’fais quoi là ? Lui demandai-je avec une certaine rhétorique. T’p’tête préfète, mais avant tout, t’es une élève… J’pense pas qu’trainer dans les couloirs à c’t’heure soit l’meilleur exemple… N’est-ce pas ? Finis-je en affichant un petit sourire presque imperceptible mais à la fois sournois.

Allait-elle me comprendre et arrêter de m’emmerder ? Ou est-ce que cela allait continuer ? Je n’étais vraiment pas décidé à laisser mes bouteilles comme ça… Ça m’avait coûté une fortune en plus ! Et encore, j’ai eu de la chance. Elle n’était pas venue faire une fouille corporelle pour y déceler d’autres trucs… Comme mon tabac, mes feuilles, mon canna’ etc. etc.. Quoiqu’il en soit, je n’avais pas peur de la sanction qu’elle pouvait m’infligée. Ce n’était pas elle qui s’occupait de ma maison après tout, et puis bon, cela n’irait jamais aussi loin que l’exclusion. Je n’avais fait part de ce monde magique à aucun moldu, donc je n’avais fait qu’une toute petite faute. Une minime. Une quasiment infime. Encore que là, je ne suis pas sûr que ça se serait très bien passé… Je finis par me mettre accroupi et dessinai vite fait quelques trucs futiles avec la poussière présente sur le sol. Moi-même ne savais pas ce que cela représentait, et c’était le cadet de mes soucis. Je m’apprêtais à lui révéler le but de mon excursion nocturne, mais je pesais mes mots afin de la convaincre. Malheureusement, la diplomatie et moi, ça faisait un peu trois voire même quatre. J’avais plus pour habitude de dire ce que je pensais réellement plutôt que de chercher à convaincre ou autre, en amadouant la personne d’en face.

- Bon, ok. J’vais t’révéler l’but de mon excursion… En fait… l’but… Ramener tout ça pour la fête d’fin d’année.


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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyJeu 20 Mar - 18:01

« Nan, ça va, y’a pas d’mal, t’inquiètes pas… Nan, j’voulais, pas t’tuer, j’suis pas comme ça. Pourquoi ils feraient ça ? Parce que ils sont les plus futés d'la maison hein. »

Astride avait l’impression d’avoir été transportée dans une autre galaxie. Voilà maintenant que le jeune homme prenait une position des plus étranges pour tenir des propos totalement incohérents. Ça ne présageait rien de bon pour la suite et la Poufsouffle se voyait déjà devoir se le trimballer pendant toute la soirée rien que pour l’emmener à l’infirmerie, le ramener dans son dortoir et enfin terminer sa ronde bien plus tard que l’heure à laquelle ils étaient censés être de retour dans leurs dortoir. Il était normal qu’elle ait des responsabilités en tant que préfète et qu’elle les assume comme tous les autres porteurs de l’insigne, mais elle avait quand même plus important et plus intéressant à faire que de sermonner les éternels réfractaires du règlement imposé par l’école. Damon en faisait visiblement partie et elle allait avoir beaucoup de mal à parvenir à ses fins, malgré toute la bonne volonté qu’elle y mettait et son désir de faire respecter l’ordre au sein de son école adorée.

« Ok, je sais pas ce que tu as pris, mais ça doit être du lourd et sincèrement, ça n’arrange pas ton cas. »

Par contre, ce qui arrangeait définitivement son cas était le fait qu’il ait posé les bouteilles sur le sol. Certes, il ne les lui avait pas données mais c’était un grand pas en avant, vraiment. De toute façon, elle n’avait jamais pensé les prendre à la place du jeune homme, elle avait bien trop conscience de l’effet que ça pourrait produire si un membre de la BSPB la voyait avec une telle marchandise dans les couloirs. Oh, bien sûr, elle pourrait toujours dire qu’elle les avait confisquées à un élève et qu’elle s’apprêtait à les amener dans le bureau du concierge avec tous les objets qui n’étaient jamais rendus à leurs propriétaires initiaux, mais ça aurait été mettre sa parole en compétition avec celle de deux Serpentard et elle connaissait parfaitement l’issue d’une telle confrontation à l’heure actuelle sans avoir besoin de la vivre. Il n’y avait donc qu’une seule solution qui était évidemment de faire disparaitre tout ça ce dont elle n’allait pas se priver, évidemment. Elle n’en avait pas envie, pas du tout, c’était même dans ces moments-là que son rôle de préfète lui pesait le plus. Mais elle avait accepté son rôle pour le meilleur et pour le pire et elle allait l’assumer jusqu’au bout.

« Et… Et toi. T’fais quoi là ? T’p’tête préfète, mais avant tout, t’es une élève… J’pense pas qu’trainer dans les couloirs à c’t’heure soit l’meilleur exemple… N’est-ce pas ? »

Astride lui aurait bien envoyé deux baffes en pleine tronche. Parce qu’en plus, il était fier de son raisonnement à trois francs six sous l’espèce d’ahuri ? Le pire, c’était qu’il avait l’air de l’être, effectivement. A croire qu’il n’avait jamais entendu parler du fonctionnement de l’école, des rondes organisées par les préfets pour vérifier que le couvre-feu était bien respecté et de toutes les attributions qu’ils possédaient. Etait-il même au courant qu’il pouvait récolter des heures de colle ce soir ou des points en moins pour sa maison s’ils étaient validés par un professeur ? Car bien sûr, aucun préfet n’était libre d’agir en toute impunité, Poudlard avait dut connaitre certains excès avant de devoir prendre des mesures qui s’imposaient mais ça ne changeait rien au fait qu’ils possédaient encore les moyens de sévir quand quelque chose ne se passait pas comme ça aurait dû et Astride était totalement disposée à s’en servir. Elle n’était pas du genre à abuser de son autorité, d’autant plus qu’elle la savait grandement effacée par celle de la BSPB, mais dans le cas présent, le Serpentard n’avait pas l’air assez coopératif pour qu’elle puisse se laisser attendrir et l’autoriser à passer son chemin le plus naturellement du monde.

« Je suis chargée des rondes, ce soir, c'est tout à fait normal que je sois là. J'espère vraiment pour toi que c'est parce que tu es défoncé que tu es si stupide. »

Bon, normalement elle n'était pas censée prendre parti et s'énerver, mais bien être juste et parler le plus calmement et le plus normalement du monde pour ne pas laisser paraitre son agacement. Pour ça, elle avait clairement des leçons à prendre parce qu'elle n'était pas encore au point. C'était bien pour cette raison qu'elle ne pourrait jamais être professeur, elle aurait beaucoup trop de mal à supporter les réponses désagréables des élèves, le gros manque de considération qu'on lui apportait et tout ce qui allait avec. Elle avait bien souvent l'impression que quoi que leur enseignant décide de faire, il y aurait toujours des élèves pour être désagréables ou irrespectueux. De toute façon, le respect était une valeur qui se perdait avec le temps, c'était indubitable. Dans tous les livres qu'elle avait lu à propos de l'éducation, il y a encore quelques années, elle n'avait pu que remarquer les énormes différences avec la façon dont les cours se déroulaient actuellement. Mais bon, elle n'allait pas pouvoir révolutionner les comportements, elle se contentait simplement de vivre sa vie sans faire attention aux autres, ou alors seulement lorsqu'il était utile de le faire. Elle n'était pas spécialement égocentrique mais elle ne voulait pas être parasité par des crétins qui n'avaient pas son ambition.

« Bon, ok. J’vais t’révéler l’but de mon excursion… En fait… l’but… Ramener tout ça pour la fête d’fin d’année. »

Décidément, ce garçon méritait juste des claques. Est-ce qu’il la prenait pour une totale abrutie ou est-ce qu’il ne se rendait pas compte de la portée de ses paroles ? Dans les deux cas, ça ne présageait rien de bon pour lui, il s’enfonçait plus qu’autre chose et s’il ne le réalisait pas, c’était juste vraiment dommage car il risquait de passer un sale quart d’heure. Pourtant, il était tombé sur une gentille et il avait certainement dû le réaliser en regardant son uniforme. Les Poufsouffle n’étaient pas réputés pour être les plus désagréables et les plus rancuniers de la planète, d’ailleurs c’était sans doute pour ça que l’ambiance de sa maison était aussi détendue et agréable, Astride adorait être chez les jaunes et noir et savait pertinemment que ce n’était pas par hasard qu’elle s’était retrouvée là. Damon, visiblement ne voyait pas les choses sous le même angle qu’elle et ça risquait de le desservir. Et dire que tout aurait pu se passer en cinq minutes seulement… Il lui donnait les bouteilles comme elle le lui avait demandé, elle se montrait indulgente devant une si merveilleuse coopération mais également par soulagement de ne pas avoir été embarquée dans une situation qu’elle n’aurait pas été capable de maitriser et ils arrêtaient là, tout simplement.

« La fête de fin d’année ? Celle qui a lieu en juin ? Tu te moquerais pas un de moi, par hasard ? » Répondit-elle un peu irritée. « De toute façon, je ne vois pas en quoi ça te donnerait l’autorisation de te balader avec tout ça, l’alcool n’est pas autorisé et ce pour n’importe quelle fête. »

C’était une question rhétorique et il aurait été stupide de ne pas s’en rendre compte, en attendant, Astride commençait sérieusement à perdre patience. Il l’énervait mais d’un autre côté, elle l’aimait bien quand même parce qu’il lui faisait un peu de peine tout seul dans son couloir avec ses quinze millions de bouteilles. Et puis, il ne fallait pas se leurrer, ce devait encore être un parfait petit larbin de Ryan et il devait probablement être chargé de ramener le goûter pour que tous les petits Serpentard les plus en vus passent une bonne soirée. Ca ne devait pas être simple de rentrer dans ce cercle assez fermé avec des habitués un peu partout, ça devait même être vraiment dur, surtout pour des non-Serpentard ce qui n’était évidemment pas le cas de Damon, mais justement il devait certainement être frustré de voir que certains élèves d’autres maisons y étaient arrivés alors que lui restait encore un peu en retrait. Après, il était aussi vrai qu’elle ne savait pas ce qu’il se passait chez les verts et argents et sincèrement, elle n’avait aucune envie de le découvrir. Elle préférait penser de cette façon-là parce que ça lui donnait une raison d’excuser l’ignoble comportement de son camarade, aussi difficile que ça puisse paraitre.

« Bon, déjà, éliminons les problèmes les uns après les autres. » Déclara-t-elle en sortant sa baguette et en la pointant sur les bouteilles. « Evanesco. »

C’était un sortilège qu’elle avait appris en quatrième année et qu’elle maitrisait désormais parfaitement. En toute sincérité, elle détestait avoir à faire une telle chose, mais les règles étaient les règles et elle s’était toujours appliquée à les suivre, même avant de devenir préfète. Ça lui en coutait, mais elle ne laissa rien paraitre, sachant pertinemment que le Serpentard profiterait de la moindre faille pour s’y engouffrer. Ce garçon lui faisait beaucoup de peine finalement, mais elle ne voulait pas se laisser embobiner, il fallait qu’elle reste ferme.
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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyMar 29 Avr - 17:46


mauvaise soirée


Astride & Damon
Sur le coup, je comptais lui dire un peu n’importe quoi histoire de détendre l’atmosphère. En temps normal, ça fonctionnait toujours. Le problème, c’est qu’Astride ne semblait pas spécialement déterminée à rire ou à être moins tendue… Ça lui aurait pourtant fait un bien fou vu l’heure qu’il était. Mais bon… Il s’agissait d’une Poufsouffle après tout, fallait pas trop lui en demander. Soupirant un bon coup, j’écoutais ce qu’elle avait à me dire quant à ma tentative désespérée de changer cette tension. Chose peu évidente, elle croyait que j’étais défoncé. Bah pour une fois que je ne l’étais pas… Non, je n’avais rien pris de « lourd » comme elle le disait si bien et donc cela ne pouvait pas aggraver mon cas. Bordel, fallait à prendre à regarder plus loin que le bout de son nez… M’enfin, j’avais fini par poser les bouteilles au sol. C’est que ça commençait à peser ces conneries ! Après, je ne pensais pas qu’elle allait les prendre comme ça… Elle aurait pu passer pour une alcoolique auprès de ses collègues après tout. Et rien que l’idée de la voir se faire sermonner pour un quiproquo me faisait rire intérieurement. J’étais déjà mal barré comme ça, ce n’était pas non plus pour en rajouter une couche. J’avais beau avoir un tempérament assez impulsif par moment, je n’étais pas non plus suicidaire.

- Nope, j’suis pas défoncé… Soupirai-je. Pourquoi tout d’suite des conclusions hâtives, hein ? J’vous jure, les préjugés… y’en a marre à force ! M’exclamai-je finalement. J’voulais juste détendre l’atmosphère t’vois… Après c’pas vraiment d’ma faute si t’tendue comme pas possible hein, finis-je, plus calme.


Dire qu’elle aurait pu finir sa ronde bien plus tôt qu’initialement prévu… Mais non, fallait qu’elle s’emmerde à m’engueuler pour des broutilles. C’est bon quoi, c’était limite normal d’amener de l’alcool à une fête… non ? Surtout pour la fête de fin d’année ! Et je suis persuadé qu’elle a déjà fait ça les années précédentes. Tout le monde a déjà participé à une soirée clandestine dans l’enceinte du château. Ce n’était pas possible autrement. Braver les interdits… Cela a toujours été gravé dans l’esprit humain, il ne faut pas se leurrer ou se mentir à soi-même. Mais la préfète blaireau elle, elle se voilait la face ! Mais genre puissant quoi. Quoiqu’il en soit, la discussion continuait son cours, imperturbable. J’avais abordé un point complètement stupide : elle était avant tout une élève et donc n’avait pas à se promener à de telles heures dans les cachots… Ouais, j’avais fait le con. C’était vraiment débile de ma part puisqu’une préfète se doit de veiller afin de prendre soin que le couvre-feu soit respecté par tous. Mais cela implique donc qu’elle-même, étant une élève avant toute chose, ne le respecte pas. C’est donc un cercle vicieux et jamais cette règle ne sera respectée. M’enfin, je pouvais sentir qu’elle s’énervait et ça me faisait rire. Bah ouais, ils ne sont pas censés montrer leurs ressentis vis-à-vis d’une situation ou d’une autre ; il fallait qu’ils soient impartiaux en toutes circonstances… Ce qu’elle avait du mal à faire, apriori.

- Ouais ouais ouais. S’tu veux, répondis-je d’un air lassé. Quoiqu’il en soit, j’te le redis et l’répète, mais j’suis pas défoncé… Soufflai-je alors. Elle avait vraiment du mal à comprendre cette grognasse. Bref, sinon. T’pas censée être impartiale et tout l’bordel quand tu t’adresses à un élève en toute formalité ? J’espère que c’pas l’cas, parce que là t’as l’air tout sauf neutre hein, lui balançai-je avant un léger sourire narquois au coin des lèvres.

Là, logiquement, ça devrait la calmer. Tout du moins, j’espère. Parce que j’aurais bien aimé aller me coucher quoi. Aller chercher des bouteilles c’est bien gentil, mais ça fatigue tous ces aller-retour, faut pas croire. Puis après je lui fis plaisir et lui annonçai pourquoi j’avais toutes ces bouteilles en main, en espérant qu’elle comprendrait et serait légèrement plus aimable. Parce que bon, parler à une porte de prison, ce n’était pas spécialement mon trip, ni la chose la plus agréable de tous les temps. Franchement hein. Elle finit par me demander si c’était réellement celle qui avait lieu en Juin… Bon, au moins elle connaissait les mois de l’année je ne pouvais qu’applaudir, et c’est ce que je fis… Sans vraiment m’en rendre compte, je l’avoue. Sa réaction risquait d’être assez marrante en soi. Après, la suite le serait peut-être moins. Mais après tout, je m’en foutais royalement. Prendre du bon temps peu importent les circonstances… Ça c’était bon ! Comme je le disais tout le temps, on était jeunes et il fallait donc profiter de l’instant présent sans se préoccuper du futur. Et au pire des cas, j’aurais quoi ? Des heures de colle ? Honnêtement, je m’en foutais royal. Après tout, c’est là-bas que j’avais rencontré Taylor quoi, donc bon. Ce n’était pas si mal que ça, la retenue. Après, ça dépendait aussi des circonstances hein, mais fallait pas oublier le positif que l’on pouvait en tirer.

Soudain, elle pointa sa baguette sur mes bouteilles. Sur le coup, je pensais qu’elle allait me les piquer, tout ce qu’il y’avait de plus normal de sa part, et je ne pouvais lutter sans aggraver mon cas. Comme dit avant, je n’étais pas suicidaire, bien loin de là. Je la laissais donc faire, sans bouger ne serait-ce le petit doigt. Soudain, je l’entendis prononcer la formule. Non non, ce n’était pas un Accio… Si seulement c’en était un ! Le son sortant de sa bouche était : Evanesco. Un sortilège faisant disparaître tout ce qu’il touche. Noooooooooooooooooooooooooooon, mes bouteilles !

- Mes... Mes bouteilles ! Me mis-je à paniquer, m'agenouillant devant leur disparition.


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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyMer 30 Avr - 23:59

« Nope, j’suis pas défoncé… Pourquoi tout d’suite des conclusions hâtives, hein ? J’vous jure, les préjugés… y’en a marre à force ! J’voulais juste détendre l’atmosphère t’vois… Après c’pas vraiment d’ma faute si t’tendue comme pas possible hein. »

Qu’est-ce qu’il pouvait être lourd ce garçon ! A croire qu’il avait le monopole de la stupidité. Non seulement il était en tort, mais en plus il se permettait de mal lui parler sans avoir le moindre remord ce qui était particulièrement agaçant. Astride n’avait aucune envie d’être là, à ce moment précis et elle aurait trouvé nettement plus sympathique qu’il fasse l’effort de reconnaitre ses torts et de s’excuser, histoire de faire en sorte que leur soirée ne s’éternise pas davantage. Mais non, monsieur trouvait judicieux de faire le mariole, démontrant probablement avec une immense fierté que l’autorité ne l’avait jamais vraiment inquiété et qu’elle n’était qu’un simple grain de simple qu’il pouvait écraser quand bon lui semblerait sans le moindre remord. Ce genre de comportement avait le don d’exaspérer la jeune fille dont l’amour inconditionnel pour le respect du règlement était connu de tous. Il commençait sérieusement à lui courir sur le haricot et elle se demandait franchement s’il se rendait compte qu’il ne faisait qu’aggraver son cas à l’heure actuelle.

« Pas si hâtives que ça, en fait, tu te balades avec des bouteilles à une heure assez avancée en tenant des propos incohérents, il y a quand même de quoi se poser des questions. » Expliqua-t-elle lassée par son comportement. « Et pour ta gouverne, cette situation n’est pas spécialement une partie de plaisir pour moi, désolée si j’ai un peu de mal à la prendre avec le sourire. »

Un plus un était égal à deux, jusqu’à preuve du contraire et Damon semblait tout à fait normal de balayer d’un simple geste sa théorie comme si elle avait commis l’irréparable en l’accusant sans preuve d’un acte dont il n’était pas le moins du monde coupable. Sauf qu’il y avait un problème dans son raisonnement, des preuves, elle pensait en avoir, et un certain nombre en plus, toute cette situation était suspecte, la façon dont il s’adressait à elle était suspecte et il aurait certainement été plus judicieux de sa part d’avouer qu’il avait ingurgité des substances illicites. Ça n’aurait pas arrangé la situation, c’était certain, mais à la limite, ça aurait pu être une parfaite excuse pour justifier le comportement de parfait ingrat qu’il avait adopté depuis le début de leur conversation. Astride ne voulait même pas essayer d’imaginer ce que ça devait être s’il se comportait de cette même façon dans la vie de tous les jours. Une chose était sûre, il n’aurait jamais pu faire partie de ses proches, elle l’aurait déjà égorgé depuis longtemps ce qui voulait dire qu’il avait certainement réussi à trouver des amis qui lui ressemblent et c’était une déduction relativement inquiétante. Un seul Damon était plus qu’amplement suffisant.

« Ouais ouais ouais. S’tu veux. Quoiqu’il en soit, j’te le redis et l’répète, mais j’suis pas défoncé... Bref, sinon. T’pas censée être impartiale et tout l’bordel quand tu t’adresses à un élève en toute formalité ? J’espère que c’pas l’cas, parce que là t’as l’air tout sauf neutre hein. »

Pour le coup, Astride ne prit même pas la peine de répondre, elle balaya la question d’un haussement d’épaule qui voulait tout dire, n’ayant même pas le courage d’affronter une autre série d’accusation douteuse. Il avait des idées tout de même, ce garçon, après avoir essayé de l’entourlouper en racontant n’importe quoi, il trouvait judicieux d’essayer de détourner la conversation en inversant les rôles. De coupable, il devenait accusateur de façon à la faire culpabiliser et certainement à alléger la sentence. Astride devait reconnaitre que c’était une façon de s’y prendre relativement intelligente mais s’il croyait qu’elle était du genre à se laisser prendre à ce petit jeu, il se mettait le doigt dans l’œil. Ce n’était pas le premier élève qu’elle attrapait dans cette situation et elle avait appris à rester ferme et à ne pas se laisser avoir par les justifications à deux balles, celles-ci étant généralement totalement fausses ou bien souvent accompagnées de larmes visant à toucher sa sensibilité. Les élèves pouvaient vraiment trouver n’importe quoi pour réussir à sauver leur peau, heureusement qu’elle était au-dessus de ça.

« Mes... Mes bouteilles ! »

La jeune fille venait de faire disparaitre tout l’alcool que le jeune homme avait apporté au château pour éviter que les bouteilles soient récupérés par d’autres élèves mal intentionnés, mais jamais elle ne se serait douté que ce simple geste puisse prendre une telle ampleur. Damon semblait voir sa vie défiler entre ses doigts puisqu’il était agenouillé sur le sol, suppliant presque ses précieuses boissons de revenir jusqu’à lui, chose qui ne se produirait pas puisqu’elles avaient été purement et simplement désintégrées et qu’elles ne reviendraient pas. Astride ne trouva pas utile de le préciser, se contentant d’observer sans rien dire, dans un premier temps, l’étrange comportement du Serpentard. Il avait presque l’air d’une femme à qui l’on venait d’enlever son enfant ce qui était tout de même un peu excessif compte tenu de ce qu’elle venait de faire. Se pouvait-il qu’il soit encore en train d’espérer obtenir gain de cause et récupérer son bien ? Il ne savait vraiment pas en face de qui il se tenait alors, ou bien il était déjà en train d’échafauder des plans pour aller les subtiliser dès le lendemain et dans ce cas, elle avait bien fait d’agir de cette façon. Il fallait tout de même qu’il se remette maintenant, ils n’allaient pas passé la nuit dans le couloir, elle voulait dormir et surtout ne pas réveiller tout le château.

« Oh ça va, détends-toi un peu, on dirait que t’es bon pour les alcooliques anonymes. » Le coupa-t-elle sèchement. « Le mélodrame attendra, je n’ai pas envie de finir ma ronde dans trois heures. »

Si elle s’en était sentie capable, elle l’aurait attrapé par le col de sa chemise pour le remettre sur pied, mais c’était un geste qu’elle ne pouvait pas se permettre compte tenu du peu de proximité qu’ils partageaient, mais aussi et surtout des circonstances. Elle craignait de se prendre un coup de poing en pleine figure si elle s’approchait un peu trop près du Serpentard et compte tenu des agressions dont elle avait déjà été victime de la part des verts et argents, elle veillait désormais à se montrer prudente en toutes circonstances.
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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptySam 3 Mai - 16:33


Mauvaise soirée


Astride & Damon
La fatigue commençait à s’emparer de mon esprit : il était tard et cette foutue Poufsouffle commençait à me les briser sévère. Ok, j’avais enfreint le règlement. Mais bon, c’était la première fois en six ans qu’elle me chopait… Ne pouvait-elle donc pas laisser passer ça, pour une fois ? Rien qu’une minable fois… Surtout que c’était bientôt la fin de l’année, elle aurait pu être plus tolérante hein. Mais bon, cela n’avait pas l’air d’être dans sa donc autant laisser tomber. Je pense qu’il s‘agissait là de la meilleure option à prendre, et à tenter d’appliquer. Car oui, on était tous les deux têtus donc bon… Fallait bien que quelqu’un s’arrête en premier avant que cela ne devienne que des paroles sempiternelles… J’étais prêt à lâcher pour ce soir, ouais, mais m’excuser ça… non merci. Je me doutais que c’était ce qu’elle voulait ; après tout, j’avais été assez « insolent » avec elle, bien que je fusse toujours comme ça, et en plus de ça elle était plus haut gradée que moi, donc vouloir des excuses semblait logique dans mon esprit. Elle finit ensuite par me répondre, indiquant qu’elle ne faisait pas des conclusions si hâtives que ça. Ouaip’, j’avais des bouteilles dans les mains à une heure tardive, et ouais j’avais tenu des propos incohérents. Mais bon, je n’allais pas lui répéter que c’était pour détendre cette putain d’atmosphère. Sérieusement quoi, elle était conne ou elle le faisait exprès ? Je commençais sérieusement à avoir des doutes là.

- Putain d’bordel de merde. T’pas sérieuse là ? J’t’ai déjà dit genre deux fois que mes « propos incohérents », dis-je en l’imitant, exaspéré, étaient là UNIQUEMENT pour détendre la tension présente. J’vois pas où est le mal là. J’ai p’tête enfreint l’règlement mais c’pas la peine de te prendre pour un bourreau qui va égorger net sa victime hein… Finis-je par lui lancer, tout aussi sec qu’elle pouvait l’être.


Cette discussion commençait à devenir purement stérile, et je pense qu’elle avait dû le remarquer depuis un moment. Ou alors elle était AFK-brain voire même brainless. Fallait pas écarter toutes les solutions possibles. Avec elle, plus rien ne pouvait m’étonner à présent. Soudain, je me mis à inverser les rôles. Il est vrai qu’elle ne respectait pas vraiment ce qu’elle devait faire en toutes circonstances : ne pas se laisser emporter par la colère et donc ne pas être agressive envers les élèves qu’elle surprenait à des activités douteuses dans les couloirs du château à des heures non inappropriées. Pour seule réponse j’eus droit à un misérable hochement de tête. Avait-elle peur ou m’ignorait-elle comme si je n’étais qu’un misérable insecte virevoltant autour d’elle ? Si tel était le cas, je n’allais pas me laisser faire, mais cela attendra, puisqu’elle venait de faire disparaître mes précieuses bouteilles comme si de rien n’était. Elle ne savait pas quelle quantité de travail cela représentait, ni même le temps ou encore la somme déboursée. Quelle grognasse. C’était bien une Poufsouffle celle-là, on ne pouvait pas le nier ! Sur le coup, je vis la plus grosse soirée de l’année se dérouler sous mes yeux, d’où ma réaction assez énorme quand même. Je m’étais mis à genoux comme si l’on venait de briser une partie de ma vie… genre comme si on avait buté ma famille sous mes yeux. Je me relevai rapidement après ça, alors qu’elle ouvrit encore sa bouche pour raconter de la merde. Moi, bon pour les alcooliques anonymes ? Pis quoi encore. Elle parlait sans rien connaître du sujet, la p’tite supérieure. Et ça, je détestais au plus haut point. Puis elle finit par se répéter, annonçant qu’elle ne voulait pas finir sa ronde dans trois heures. Bah t’as qu’à t’casser écoute. C’est d’ailleurs ce que je commençais à faire, me diriger en direction du portrait de ma salle commune.

- Ouais bah écoute, t’as qu’à t’casser pour finir ta ronde, moi j’vais m’pieuter, dis-je tout en baillant aux corneilles. Ouaip’, j’étais claqué. J’te souhaite pas une bonne nuit, mais t’inquiète pas. Ryan va en entendre parler, t’vas voir si t’feras toujours autant ta fière petite préfète qui n’a jamais transgressé ne serait-ce une loi. Qui rira bien rira l’dernier, comme on dit… Annonçai-je d’une voix rogue, tout en finissant par rejoindre le portrait pour au final aller dormir, sans faire attention à ce qu’elle pouvait dire de plus.


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Message(#) Sujet: Re: Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] Shit just got real [PV Astride] [TERMINE] EmptyMer 7 Mai - 18:40

« Putain d’bordel de merde. T’pas sérieuse là ? J’t’ai déjà dit genre deux fois que mes « propos incohérents » étaient là UNIQUEMENT pour détendre la tension présente. J’vois pas où est le mal là. J’ai p’tête enfreint l’règlement mais c’pas la peine de te prendre pour un bourreau qui va égorger net sa victime hein… »

Astride était déjà convaincue qu’elle n’avait pas de chance lorsqu’elle l’avait aperçu marchant tranquillement avec toutes ses bouteilles alors qu’elle continuait bien gentiment sa ronde, mais les choses auraient pu nettement s’améliorer. Maintenant, elle se demandait si elle n’avait pas touché le fond. Non seulement, rien ne s’était amélioré, mais en plus, la situation avait nettement empiré. Le jeune homme avait manifestement des problèmes avec la notion de règlement et d’autorité et il semblait ne savoir s’exprimer qu’en ponctuant chacune de ses phrases par des gros mots. Bref, c’était le délinquant des bacs à sable par excellence et la Poufsouffle se demandait réellement dans quelle galère elle avait bien mettre les pieds. Depuis le début de cette conversation, elle avait fait des efforts pour se montrer calme et courtoise, efforts non partagés par le serpent qui trouvait plus judicieux de lui rentrer dans le lard dès qu’il en avait la possibilité. Maintenant, la moutarde commençait très sérieusement à lui monter au nez et elle n’avait qu’une envie, lui mettre deux énormes claques dont il pourrait se souvenir et prendre la fuite, puisqu’elle n’aurait de toute façon pas la possibilité de tirer quoi que ce soit d’un tel énergumène, il semblait incapable d’engager la moindre discussion constructive. Comment avait-il fait pour ne pas redoubler jusqu’ici ? En tout cas, elle n’en avait pas entendu parler, mais il semblait incapable d’assimiler la moindre information, ses professeurs devaient s’arracher les cheveux en cherchant à lui inculquer certaines notions fondamentales et c’était ce genre d’élèves qui leur donnaient envie de détester leur boulot, elle en était certaine.

« Tu n’es pas obligé d’être vulgaire, et à part à être irrespectueux et désagréable, tu n’arrives à rien du tout. » Répondit-elle au bord de la crise de nerf. « Je ne me prends pas pour un bourreau, je te l’ai dit, je ne suis pas une grande adepte des punitions et si tout le monde respectait le règlement à la lettre, je ne m’en porterais que mieux. »

L’adolescence était vraiment une période plus qu’insupportable que ce soit pour les personnes concernées comme pour leur entourage. La Poufsouffle avait eu la chance d’échapper à ce désagrément probablement grâce à la maturité dont elle avait toujours fait preuve depuis son enfance un peu difficile, mais malheureusement, elle n’échappait pas à celle des autres et devait subir les sautes d’humeur et les lubies diverses et variées de ses camarades. Elle avait parfois l’impression d’être une adulte dans un monde d’enfant et elle aurait juste adoré pouvoir se payer les services d’une nourrice. Sauf que finalement, elle était peut-être un peu coupable elle aussi, dans l’histoire. Ses parents l’avaient prévenu maintes et maintes fois, ils lui avaient répétés qu’elle devait arrêter de se mettre la pression et profiter de ses jeunes années car elle ne reviendrait pas. Mais rien n’y avait fait, Astride s’était dévouée corps et âme à son projet d’avenir, oubliant un instant qu’elle aurait pu essayer de s’amuser et de prendre du bon temps comme ses camarades. Bien sûr, il lui arrivait de s’accorder quelques petits plaisirs, mais ce n’était rien en comparaison de ce que s’autorisaient d’autres élèves et sa vie sociale comme amoureuse s’en ressentait parfois. Pas étonnant à ce qu’aucun garçon ne souhaite vraiment rester avec elle, il n’y avait pas beaucoup de place pour l’amusement auprès d’elle.

« Ouais bah écoute, t’as qu’à t’casser pour finir ta ronde, moi j’vais m’pieuter. J’te souhaite pas une bonne nuit, mais t’inquiète pas. Ryan va en entendre parler, t’vas voir si t’feras toujours autant ta fière petite préfète qui n’a jamais transgressé ne serait-ce une loi. Qui rira bien rira l’dernier, comme on dit… »

Encore des menaces, comme si elle n’en avait pas eu assez ces dernières semaines. Elle avait l’impression que toute l’école était continuellement sur son dos, comme si chacun des élèves attendait patiemment qu’elle commette la moindre petite erreur pour lui tomber sur le dos. Elle en était presque devenue paranoïaque, elle faisait attention au moindre de ses faits et gestes, traquant la faute ou une potentielle interprétation de faute. Elle marchait sur des œufs en permanence, ne savait pas identifier ses amis de ses ennemis et donc comment tourner chacune de ses conversations, mais le pire dans tout ça restait la panique qui l’envahissait de plus en plus au fur et à mesure que les jours passaient. Il était assez difficile pour la Poufsouffle d’envisager qu’elle puisse être exclue de l’école avant même de passer ses examens de fin d’année. Elle avait travaillé tellement dur pour en arriver là qu’elle n’envisageait d’échouer si près du but. Oui, mais voilà, au lieu de rester la sage étudiante qu’elle aurait dû être, Astride n’avait pas pu s’empêcher d’engager une lutte pour conserver l’idéologie en laquelle elle croyait. L’école dans laquelle elle se trouvait encore lui avait permis d’acquérir des valeurs qu’elle jugeait fondamentales et c’était bien ces valeurs qui étaient désormais en train de se perdre et qu’elle voulait tenter de conserver. Elle avait la chance d’être bien entourée mais ça ne l’empêchait pas de vraiment angoisser et d’appréhender l’avenir qu’elle pourrait avoir avec une étiquette de révolutionnaire en prime.

« Je vois pas ce que pleurer sur l’épaule de Ryan pourrait t’apporter, jusqu’à preuve du contraire celui qui est en tort dans le cas présent, c’est toi et je n’ai absolument rien à me reprocher. » Dit-elle en haussant la voix pour qu’il entende. « Je t’enverrais ta retenue très prochainement. »

Elle n’était même pas sûre qu’il l’ait réellement entendu mais finalement, elle n’en avait rien à faire, tout ce qu’elle voulait à présent était de retrouver son lit et pouvoir ruminer sur cette soirée désastreuse aussi longtemps que possible. Toutefois, avant ça, il fallait qu’elle retrouve ses esprits, elle ne voulait pas inquiéter ses camarades de dortoir et rentrer maintenant avec des envies de meurtres plein la tête risquait de les alarmer. Elle ferma donc les yeux quelques secondes, essayant de trouver des idées positives, heureusement que l’année prochaine, elle serait loin de tout ça.
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