♦ C'était comment à et avant Poudlard ?:

« Un être plus-que-parfait dans un monde imparfait ».. Tel aimait-il se décrire lors de la période où il étudia la magie à Poudlard. Il naquit dans la grasse et chaleureuse verdure d'un plateau irlandais dans laquelle vaches, poules et autres bestioles se repaissaient continuellement en flânant d'un tas d'herbe à un autre. C'est dans un petit cottage familial qu'il vécut durant toute son enfance. Il se complaisait dans la quiétude des lieux et n'apportait aucun intérêt à la magie que ses parents s'évertuaient à lui montrer. Le rôle "visuel" des choses est important pour un enfant. Ils apprécient le mouvement, les couleurs et se questionnent toujours quant au moment ou ils pourront faire comme leurs parents. Mais pour le petit Romuald, ce n'était pas le cas.. Au plus grand plaisir de sa grand-mère, satisfaite qu'il n'apporte pas d'attention à cette forme de pouvoir « dangereuse et diabolique » bien qu'elle-même fut une sorcière de renommée et avait fait ses preuves à de nombreuses reprises en ayant travaillé pour le ministère de la magie notamment. La complexité et la dangerosité de l'apprentissage étaient des facteurs qui poussèrent la grand-mère du petit à «toujours» le dissuader de vouloir suivre cet apprentissage, car un jour elle savait qu'il y serait contraint. Outre les querelles familiales qui sévissaient dans le petit cottage, son enfance fut calme. Ses parents attentionnés savaient qu'il ne fallait pas le brusquer. Il semblait si différent des autres enfants.. ne pleurait quasiment jamais et c'est à peine s'il ressentait de la douleur lorsqu'il s'égratignait. Il était plutôt du genre à s'interroger par quel mécanisme ce fluide rouge s'extirpait hors de son corps. En effet, enfant très calme et posé, il n'était pas du genre à se faire remarquer, mais lorsqu'il le faisait, il n'avait même pas l'idée de fuir les conséquences de ses bêtises, ce qui exaspérait ses parents. « Vous n'allez pas faire d'un garçon aussi mou que lui un sorcier.. c'est évident qu'il est très intelligent pour son jeune âge, mais son manque de "tact" lui ferait beaucoup de défauts.. » ça n'en dissuada pas ses parents qui l'inscrivirent à l'école de Poudlard à sa 11e année. Son jugement qu'il s'était fondé n'était pas vraiment différent d'autrefois. La magie ne le branchait pas plus que cela et il s'obstine à dire encore aujourd'hui que ce n'est que par "pure curiosité" qu'il aurait acceptée d'y aller et que s'il pouvait retourner en arrière pour ne pas avoir à accepter cette décision, il le ferait. (Mais au final, il est loin de le penser..)

11 ans et toutes ses dents. Un chapeau magique se dresse devant lui dans une salle bondée de sorciers, de lumières dorées et argentées. Des murmures feutrés trahissant la quiétude cérémoniale. Certains pariaient amicalement quant à la maison qui lui serait définie, d'autres n'y prenant que peu d'attention continuaient de déblatérer, faisant fi des règles de convenances imposées dans ce lieu lors de la répartition. Edan n'était nullement anxieux ou stressé, il avançait par petits pas vers le professeur McGonagall qui détenait ladite relique. Un rictus amusé crispait les commissures de sa bouche. Il n'avait de préférence pour aucune des maisons et celui lui importait peu de savoir s'il devait rejoindre Serpentard ou une autre maison. Toutes lui permettraient d'apprendre la magie. Il avait cure des caractères élitistes de chacune d'entre elles ce qui semblait faire sourire le directeur de Poudlard à l'époque. Au terme de 5 bonnes minutes d'indécision, Reaver devint à son tour comme avait pu l'être Mcgonagall ou Flitwick, un chapeauflou. Sauf que chose extrêmement rare, le choixpeaux hésita entre trois maisons: La maison Gryffondor, symbole du courage, la maison Serdaigle qui représente la sagesse & la maison Serpentard pour l'intelligence. Mais il finit par prendre sa décision et l'envoya dans la maison Serdaigle. « Son épanouissement dans cette maison correspondra sans doute le plus à ses attentes, attentes qui ne sont rien de plus qu'un voile invisible ». Il fit donc sa scolarité à Poudlard et devint quelqu'un d'impressionnant tant son aptitude à faire de la magie n'était pas soupçonnée. Il faut souligner qu'il avait cette fâcheuse faculté à vous faire douter en permanence de ce que vous pouviez dire et se délectait de cette incapacité que vous pouviez avoir à fonder un jugement personnel. tantôt son flegme mortifiant, tantôt son dynamisme déroutant, il pouvait exaspérer les profs comme assurément les surprendre

Mais il se peut aussi que la magie du cœur intervienne aussi pour les plus sarcastiques et les prétentieux. Son insidieuse maîtrise d'une grande diversité de sortilèges et dans plusieurs domaine lui conférait l'attirail d'un champion difficile à mettre à bas. Il était assurément puissant et ne s'en priver pas pour dévoiler ses multiples sorts lors de joutes dans la salle de duel. Rapidité, précision, dextérité et le fait qu'il soit par nature imprévisible faisait de lui un ennemi d'autant plus redoutable qu'il était généralement impitoyable envers quiconque qui le défier. Cependant, c'est justement dans cette période cruciale ou il prenait plaisir à exposer sa puissance qu'il finit par être vaincu. C'était une séance de duel banal. Mais la personne à laquelle il serait confronté était loin de l'être. Un regard étonnement pénétrant, des lèvres pulpeuses, une démarche méthodique et sensuelle tout était réuni pour plonger notre jeune sorcier dans un état comateux. Peinant à redresser sa baguette après le salut obligatoire à tout début de duel, la jeune sorcière qui lui fit face pris parti du point faible de Reaver pour le mettre en un claquement de doigt au tapis. Elle fut très sûr d'elle et impétueuse dans son geste. Mais avant de tomber à la renverse, il avait vu cette lueur dans son visage. Celle que lui avait eu lorsqu'elle s'était dressé devant. Peut être se faisait-il une illusion ? Bien qu'il avait l'intime conviction qu'elle avait flashé aussi. Bien qu'il put se rendre compte qu'après cela elle prenait un malin plaisir à le rabaisser devant tous les autres élèves. Déjà qu'il ne peut pas y avoir pire punition que d'être battu en duel par une fille mais alors là, c'était le pompon. Mais il n'était pas du genre à masquer cette défaite et il s'évertuait au contraire à en ébruiter la principale raison. Cette défaite resta gravée à tel point que les quolibets mirent un certain temps à s'estomper.. Il n'y prêta pas attention. Alors que d'autres seraient tombés dans le déshonneur, lui se complaisait avec son sentiment d'être amoureux. Alors que certains ce raillaient de lui, lui n'hésitait pas un instant à parler d'elle. Malgré cette défaite, il demeurait toujours digne et n'avait cure de ce que les autres pouvaient penser. Il était resté celui qu'il fut avant cette rencontre tout en ayant néanmoins une pointe de fantasy.

Au fil du temps il était devenu quelqu'un à qui demander des conseils était perçu comme de la folie. Il se complaisait dans son odieuse intelligence, mais n'en faisait pas assez pour être considéré comme l'élève le plus détestable. Ses heures de retenue s'accumulaient au point qu'on lui en compta presque un demi-mois entier seulement par le professeur des potions, Severus Rogue. Néanmoins, il était performant dans cette matière, comme dans toutes les autres d'ailleurs, ce qui avait le don non pas de surprendre le directeur de sa maison, mais plutôt de l'amuser. Flitwick était sans doute l'un des seuls professeurs de l'école à porter une attention toute particulière au jeune homme, et cette attention était de loin partagée par l'élève qui n'en manquait pas une pour le critiquer (il cachait ses émotions, mais l'empathie du professeur était réciproque pour Romuald). Au terme de ses 5 premières années d'étude, il fut confronté au Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire (BUSE) et devait faire ses preuves à l'écrit. Les résultats déterminent le véritable potentiel de l'élève, condition primordiale pour la poursuite des études. Bien évidemment, cet examen ne fut pour lui qu'une simple bagatelle. Il obtint la note maximale (O) dans 3 matières: Défense contre les forces du mal, sortilèges & Potions et obtint généralement la note E dans le reste des autres matières. L'obtention de ce diplôme était une bonne nouvelle: deux années de plus à flâner dans les couloirs de Poudlard, à manger des chocogrenouille ou boire. Bien que certaines tensions poussèrent la rumeur d'une fermeture de l'établissement, il n'en fut toutefois rien et c'est bel est bien deux années plus tard qu'il obtint la note maximale aux ASPIC de sortilèges ,de défense contre les forces du mal et potion(qui, force est de constater, ne surpris nullement le professeur Rogue mais qui se sentait tout de même flouer dans cette histoire). Les notes qu'il avait eu à celles-ci puis aux matières restantes lui assuraient une place de formation pour devenir Auror... Lui qui s'amusait toujours à dire « Avoir une étiquette sur le front "Ici, Puissant sorcier" a un côté jouissif. Tu fais ta lois, tes courses et tout ce que tu veux tant que tu restes un minimum discret.. Il ne faut pas avoir Auror de ça »

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Bois de vigne et plume de phénix ; 27,5cm

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : Après ses études à Poudlard, il rejoint le ministère de la magie dans l'optique de devenir un Auror. Trois ans d'études supplémentaires sont requises pour le devenir mais la persévérance et la patience sont toutes deux des qualités indispensables pour devenir un sorcier d'élite digne de ce nom. L'apprentissage demeure long et ardue mais cela n'effrayait en rien Romuald qui estimait « avoir laissé le plus difficile derrière lui ». Pour faire court, porter le blason de cette section de prestige bottait notre Reaver. Il n'avait eu jusque là aucun mal à atteindre le sommet, alors pourquoi n'y arriverait-il une fois de plus ? Cependant ses études furent à de nombreuses reprises perturbés voir interrompues. Ces années là la rumeur du retour de Voldemort, bien que controversée, fit trembler le ministère et toutes ses institutions.

♦ Mari (Femme): (5lignes minimum)

♦ Enfant(s): (5lignes minimum)

♦ Reste de la famille: (5lignes minimum)

C'est tout juste si l'aube venait de pointer le bout de son nez que le nouveau professeur des sortilèges pénétra dans la classe. Demeure qui fut durant maintes années le repère de son ancien directeur de maison, un petit homme dont les origines étaient encore incertaines. Tasse de café à la main le journal dans l'autre, il scruta d'un œil attentif les moindres détails de ce lieu et ne fut pas très surpris de retrouver toujours et encore ce monticule de bouquins à l'endroit ou devait sans doute se trouver le bureau du précédent professeur. Revenir dans cette salle après toutes ces années, l'empli d'une singulière nostalgie. Lui qui n'avait montré que peu d'entrain et d'intérêt pour les cours, il se retrouvait aujourd'hui professeur. S'il s’était un jour douté que le ministère lui proposerait cette place, il aurait sans nul doute refusé. Mais là ce n'était pas le cas. C'était vraiment au dépourvu. Il connaissait bien Kingsley Shacklebolt et le savait impétueux et très vif dans ses prises de décision. Reaver n'aurait quant bien même pas pu refuser cette offre. Et puis, revenir sur le lieu où il apprit la magie avait quelque chose d’excitant. Il disposerait du libre arbitre de chacun dans cette salle, donnerait des retenues si cela lui chante ou pourrait même ôter des points. La vie est un long fleuve tranquille ? Mais il se doutait bien que pour qu'on lui propose un poste de professeur il devait y avoir une bonne raison. Il savait McGonagall compétente et nantie, elle aurait assurément trouvé quelqu'un pour remplacer Flitwick. Alors pourquoi le ministère à t-il du prendre cette décision ? Mais ce qu'il ne se doutait pas, c'est que ce n'était plus elle la directrice de Poudlard à l'heure actuelle, mais un homme dénommé Menesis Blackman. Nom qui lui rappelait familièrement quelque chose.. Ancien serpentard si l'on en croit les registres et ayant travaillé pour le ministère qui plus est, avant de se faire renvoyer. La venue de Reaver n'était donc pas anodine et il ne tarderait pas à connaitre la véritable valeur de son rôle ici. Mais pour le moment, il n'était que professeur de sortilèges. Aucune rumeur à proliférer, pas un bruit, pas un mot.

Se laissant tomber confortablement sur son nouveau fauteuil de fonction. Il allongea ses jambes raidies par le froid pour pauser ses pieds sur le bureau. Après tout cette salle était à lui à présent, libre à lui de la chérir comme il se doit. Poussant un soupire de nostalgie, il sortit sa baguette de son étui et l'observa avec un sentiment de déférence. Sa «maîtresse» était de loin moins diabolique et plus douce que son ancienne femme, il n'y avait rien à redire à cela. Il la caressait comme il pouvait caresser autre chose en ces temps durs de célibat. Bien qu'a quarante ans on pense tout de même à autre chose qu'a cela. Le travail, l'argent.. Le tout pour vivre le plus convenablement possible. En amour il avait déjà donné. Cela lui avait fait perdre beaucoup de temps, énormément de patience et surtout de tolérance. (Bien que c'était sans doute lui qui ne devait pas être vivable). Se secouant légèrement la tête comme pour chasser ces images de son ancienne vie de couple, il plongea son regard sur les gros titres de l'actualité et put lire « Retour aux sources ». Il eut un rictus amusé. Décidément, la gazette du sorcier ne perdait pas son temps et gardait toujours le monopole de la rapidité en terme de divulgations d'informations. L'article en lui même était intéressant puisqu'il parlait de la venue d'un des anciens meilleurs élèves que l'école ait connu. De quoi réconforter les parents qui doutaient de la réussite scolaire de leurs enfants s'ils avaient cette matière en moins. Tournant la page du journal pour voir quels étaient les autres articles, son visage nonchalant s'égaya soudainement d'un sourire craintif. Mal à l'aise, regard figé dans le vide il propulsa la pièce de papier dans les airs sans détourner son regard du vide dans lequel il était figé et lança un sortilège de découpe «Diffindo» sur le journal. Les copeaux s'éparpillant sur le bureau, il se recula de son siège et mit dans son champ de vision sa baguette: « Quel farceur ce ministère, tu ne trouves pas ma belle ? C'est sans doute la chose la plus absurde & la plus terrifiante qu'ils aient faite que de la faire venir... ici.. Mon règne ici risque d'être long, mais également embêtant avec elle qui se pointe. Va falloir préparer le terrain » Il lui restait un peu de temps devant lui avant de faire son tout premier cours. S'étirant sur son siège, relogeant ses pieds sur le bureau, il commença lentement à fermer les yeux..

Les rayons du soleil avaient percé plus amplement. Rien ne semblait pouvoir sortir de son sommeil profond le nouveau professeur des sortilèges. Rien ? Non. Mais un morceau de papier, oui. Se redressant lentement comme si tout le poids du monde l'entravait dans son mouvement, il s'essuya les yeux et brandit sa baguette en direction des premiers années « Qu'on me donne le nom du coupable et votre maison sera récompensé de 5 points » plusieurs doigts pointèrent un écolier, sauf ceux qui appartenaient à sa maison bien évidemment. C'était le blason de serpentard qui figurait sur son vêtement, rien d'étonnant selon le professeur qui s'en voulait de ne pas avoir déduit avant de pauser la question. Pointant l'individu en question et prononçant très distinctement un « Wingardium Leviosa », l'écolier commença à s'élever dans l'air. Sa masse corporelle n'influençait pas la difficulté du sortilège d'Edan. Il continuait de le faire tournoyer dans tous les sens. Paniqué et suppliant à ce qu'on le fasse descendre, le professeur entama les présentations sous les regards tantôt amusés, tantôt inquiets des élèves « Bonjour à tous ! Je suis à partir d'aujourd'hui votre nouveau professeur de sortilèges. Je vais vous apprendre à exalter la passion de la magie ! Vous n'êtes que des néophytes, mais demain que serez vous ? Des fils à papa bien disciplinés bossant pour le ministère ? Ou des crapules de bas étage que je prendrais un malin plaisir à envoyer à Azkaban ? Nul ne le sait. Pas plus moi que votre professeur de divination. Vous vous tenez à carreau avec moi et tout ce passera bien pour votre scolarité "il regarde l'élève suspendu dans les airs" en revanche, jouez au malin et assumez les conséquences de vos actes.. Dans mon cours il vaut mieux être intelligent et agir intelligemment, car l'intelligence, c'est comme les parachutes, quand on n'en a pas...on s'écrase. »dit-il en relâchant l'étreinte de l'élève qui s'écrasa sur son pupitre« Pigé ? » Il fait une courte pause puis reprend « Je saurais vous apprendre à manipuler les sortilèges qui régissent notre monde donc préparez-vous, car... l’ascension sera trèèèès rude, croyiez moi. Je ne serais pas aussi indulgent que Flitwick, donc ne vous bernez pas d'illusions .. Il commence à tourner le dos à ses élèves pour se diriger vers son bureau mais s'arrête soudain en levant l'index de sa main droite, sans se retourner « Oh une chose encore, je retire 5 points à Gryffondor, Poufsouffle et Serdaigle pour dénonciation calomnieuse. Quand vous accusez quelqu'un, assurez vous que ce soit la bonne personne ou n'accusez pas du tout..»