"L'heure de la vérité a sonné" ~ Clydwyn Owens

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~ Ce soir, le moment était venu. Il y avait du mouvement dans le château, même à cette heure-ci de la journée. Comment le serpent le savait-il ? Les Neo-Mangemorts ainsi que Clydwyn Owens. Il avait ordonné que l'on surveille ses déplacements et ce soir, on le voyait, stressé. Il sortait d'un pas rapide et incertain de la salle commune. Qu'allait-il faire ? Tenter de communiquer de l'information aux cancres de Poufsouffle ou encore pire, à l'AD ? Possible. Il attendrait son retour bien qu'il ne sache guère à quelle heure il allait revenir. On l'informerait à ce moment. Rosebury avait été largement espionnée et apparemment, il y avait aussi du mouvement de ce niveau-là. Qui sont les autres membres ? Aucune idée mais Owens allait leur fournir l'information, même si c'est par la force. Bien entendu, Ryan aime y aller avec la souffrance et c'est directement ce qu'il va subir si jamais il ne dévoile rien. Amusant... Quand on est entouré des Neo-Mangemorts, on subit seulement. On prend mais on ne donne pas... Bref, le temps passa où le serpent discutait avec sa copine, Etalyrae sur tout et sur rien avant qu'elle n'aille se coucher afin de laisser le préfet faire ce qu'il avait à faire avec l'autre gamin...

~ Owens n'était pas encore entré, peut-être craignait-il une surprise ? Possible. C'était exactement ce qu'il se préparait. Dehors, il devait y avoir un ou deux Neos qui surveillaient et qui alerteraient le serpent à l'aide d'un objet qu'il a reçu de sa soeur à Noël. Fort utile... C'est à cet instant qu'il reçut comme une onde en travers de sa tête qui signifiait que son approche était imminente. Ryan sortit sa baguette par son manche d'os humain, se préparant à l'attaque, ses emblèmes de préfet et BSPB bien visibles. Le portail s'ouvrit où il aperçut le gamin. La salle commune était vide et personne ne s'y trouvait hormis le nouveau venu et le cobra qui lança, dans la salle :

« Assurdiato. »

~ Rien ne les dérangeraient durant cette discussion qui risquait de très mal se terminer pour le Poufsouffle. De son air royal, Ryan s'approcha lentement de sa cible qui semblait vouloir l'éviter mais il pointa sa baguette directement dessus sans rien lancer à ce niveau. Ses yeux émeraudes fixaient le regard du blaireau où il commença :

« Voici... Clydwyn Owens qui sort d'une promenade dite... tardive... J'espère que tu as une bonne raison de revenir aussi tard... Des explications, sale vers de terre ? Je déterminerai de ton sort par la suite. Cris à l'aide autant que tu le veux, personne ne viendra à ton secours... » Dit-il, avec son sourire machiavélique.

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Ce n’était un soir pas comme les autres, la suite vous le montrera aisément. L’armée de Dumbledore c’était retrouvé pour une grande réunion ce soir-là, après leurs multitudes entrainements. Il y avait une différence par rapport aux autres fois, puisque cette fois ils avaient pu obtenir quelques informations qui inquiétaient et rageaient beaucoup de monde. C’était le gallois Clydwyn qui avait donné ces informations cruciales, sachant qu’ils faisaient partie de l’expédition des Poufsouffle au bureau du directeur. Zora lui avait suffisamment donné sa confiance pour qu’il prenne les choses en main au début de la réunion, la discussion fut ensuite acharnée au vu de la tournure des évènements…

Les membres de l’Armée de Dumbledore s’étaient ensuite entrainés durement pour se préparer au plus vite, le pire pourrait bien arriver plus vite que prévu finalement. C’était donc sous tension et aussi fatigué par un long entrainement que le gallois reprit le chemin de retour vers le dortoir des Serpentard, sa maison pour le mois de janvier.

Il était tard, la réunion fut plus longue que prévu, Clydwyn se trouva près du cachot, seul, lorsqu’il entra dans la salle des Serpentard. Il remarqua la présence de Ryan, baguette en main… Il n’y avait pas besoin d’être un devin pour savoir que le jeune gallois allait passer un mauvais quart d’heure.

« Assurdiato. »

Au moins le message était clair, la discussion ne se ferait qu’entre eux deux. La pression montait sur les épaules du Jaunes & Noirs, Clydwyn va devoir se montrer fort face à Ryan. Depuis le réveillon, Clydwyn savait que pour le directeur, il était perçu comme un traitre à son sang et qu’il était surveillé de près. Ryan devait surement en savoir beaucoup sur lui, Clydwyn n’avait par contre que des suppositions…

« Voici... Clydwyn Owens qui sort d'une promenade dite... tardive... J'espère que tu as une bonne raison de revenir aussi tard... Des explications, sale vers de terre ? Je déterminerai de ton sort par la suite. Cris à l'aide autant que tu le veux, personne ne viendra à ton secours... »

Pour Clydwyn, c’était impossible qu’il ne sache rien, il savait forcément que le gallois était sur le retour, peut-être même que cette langue de vipère savait tout sur l’Armée de Dumbledore. Il va falloir la jouer fine pour de ressortir indemne de cette entrevue, si cela était possible…

Depuis les informations obtenus cette hiver, le gallois ne sort plus sans l’objet moldu traficoté avec de la magie qu’Astride leur avait donné. Il appuya sur le bouton sans que Ryan puisse voir quoique ce soit, il ne restait plus qu’à prier qu’un des membres de l’expédition Poufsouffle ait gardé cet objet avec lui…

« Pf..Pourquoi crierai-je ? Je suis peut être un sale vers de terre comme tu le dis, mais seul les faibles crieraient dans cette situation. Dit-il en essayant de garder tout son calme habituel. Ton sortilège nous sera complètement inutile, Finite Incantatem, je n’ai aucune raison de chercher de l’aide. »

Clydwyn s’enfonçait lui-même au risque de recevoir le pire. Mais le gallois avait réfléchit à une stratégie possible, il fallait juste que d’autres personnes répondent à son appel, sans quoi il pourrait lui arriver… non, il ne valait mieux pas y penser. Ensuite, même si il savait qu’il prenait de grands risques en parlant de la sorte, mais l’énerver pourrait lui faire perdre son sang-froid. Par contre le jeune Poufsouffle faisait d’ores et déjà une croix sur le fait de pouvoir s'en sortir indemne…

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~ L'armée de Dumbledore... Elle ne comportait que des insectes et aucun ne connaissait la vraie magie. Le serpent la connaissait. La magie noire... Il maîtrisait aussi la magie du sang, une branche dérivée de la magie noire qui permettait de faire un peu de tout grâce à notre propre sang ou celui d'une personne quelconque. Cette magie permettait à Ryan d'avertir tous les Neo-Mangemorts en empoignant le manche de sa baguette. Tout cela grâce aux signatures des membres. C'était fort utile... Ces insectes allaient regretter d'avoir eu à renaître. Leurs pauvres âmes allait connaître la souffrance...

~ Le préfet se tenait devant un insecte de première du nom de Clydwyn Owens qui était totalement inoffensif. Ce n'était qu'un stupide gamin. Un Poufsouffle même si sa cape disait le contraire. Il ne méritait pas de voir la perfection de cette salle... La main sur le manche d'os de sa baguette, le visage du cobra était éclairé par les lanternes vertes. Ce qui était certain, Owens venait de sortir d'une réunion de l'AD. Comment le savait-il ? Isis surveillait les environs, en-dehors de la salle et avait vu du mouvement dans le château. Elle l'en avait aussitôt avertit, une dizaine de minutes avant que le Poufsouffle n'entre. Amusant... Ce gamin allait souffrir. Personne ne pouvait venir l'aider. Peut-être pensait-il à Whitby ? Si elle vient, elle aura tous les Neo-Mangemorts sur le dos ou presque. De toute façon, elle n'avait aucun pouvoir sur lui. Personne n'en avait...

~ Ryan tourna vaguement sa baguette afin d'avertir Etalyrae, Livy ainsi que Sky afin qu'elles se tiennent prêtes à intervenir au cas où. Il n'était pas stupide, il avait calculé toutes les possibilités offertes à Owens. Il était dans son territoire alors il connaissait toutes les issues...Ses yeux émeraudes, injectés de sang, ne lâchaient pas le blaireau du regard. Le cobra était beaucoup plus grand et plus imposant en plus d'être beaucoup plus avancé en matière de magie. Owens représentait tout ce qu'il y avait de mauvais dans cette société, le Sang de bourbe type même s'il ne l'était pas... Bref, Ryan lui avait demandé des explications de son ton machiavélique. Peu importe ce qu'il lui donnait, il en subirait grandement les conséquences. En tant que membre de l'AD, c'est tout ce qu'il mérite. Et puis, sortir après le couvre-feu donne d'excellentes raisons pour excéder le 50 points...

« Pf..Pourquoi crierai-je ? Je suis peut être un sale vers de terre comme tu le dis, mais seul les faibles crieraient dans cette situation. Dit-il en essayant de garder tout son calme habituel. Ton sortilège nous sera complètement inutile, Finite Incantatem, je n’ai aucune raison de chercher de l’aide. »

~ Il ne lâchait pas son sourire. Annuler son sortilège donnait aussi la liberté à ses acolytes d'avoir une plus grande marche de manœuvre quant à une possible intervention. C'était un geste stupide mais bon, les Poufsouffles n'ont jamais eu de cerveau, réfléchissant davantage avec leur estomac qu'autre chose. L'intelligence ne règne guère chez ces sous-êtres... Du coup, Ryan voyait bien sa baguette sortie. N'était-ce pas un signe de menace à son égard ? Il secoua très lentement la tête... Il voulait jouer aux héros, c'était amusant à voir. Au plus profond de son regard, on pouvait déterminer de l’effroi. Un lit l'attendait à l'infirmerie. Le serpent n'allait pas le tuer, ce serait une mauvaise idée mais le faire souffrir... C'est ce qui fait grandir les âmes humaines. Seule la douleur est maîtresse en ce monde...

« Il se trouve que ce n'est pas une vermine de ton genre qui va me donner des leçons de sortilège. Tu menaces un membre de la brigade du directeur en plus d'avoir brisé le couvre-feu... Les conséquences seront désastreuses pour ton cas, sale traître à son sang... » Dit-il, sans lâcher son sourire. « Juste avant ton arrivé en ces lieux, Isis m'a informé qu'elle tenait cette minable de Brooks. N'est-ce pas ta... copine ? Mais bon, ce n'est pas un sujet important. Qu'espères-tu gagner en me confrontant ainsi ? De la notoriété ? Tu ne gagneras rien sauf un lit à l'infirmerie. Donc, je le répète, où étais-tu ? Sinon je vais être obligé de me servir d'un peu de Véritasérum... Ou bien je devrai me fâcher... »

~ Sa baguette était toujours immobile en sa direction. S'il ne lui avouait pas qu'il était à une réunion de l'AD, la douleur lui montera au cerveau. À quoi bon se servir de petits sortilèges de base quand on peut utiliser ceux que l'on veut... ?

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Voilà un duel qu’il redoutait tant. Depuis qu’il se savait surveillé, et sachant sa position dans Poudlard, il redoutait plus que tout une confrontation direct avec l’ennemi. Mais il était loin de se douter que ce serait directement face à Ryan, et ce surtout seul contre lui. Le gallois était vraiment seul oui, surtout qu’il était certain d’une chose, Ryan ne l’était pas, ils étaient dans la salle commune des Serpentard, c’était impossible que ses acolytes ne soient pas tout proche caché dans l’ombre comme des lâches.

C’était la première fois que ces deux-là se rencontraient, mais Clydwyn le connaissait bien, forcément, c’était impossible autrement. Par contre, Ryan lui ne devait pas connaitre totalement le jeune gallois, à part les observations que les Serpentard ont pu faire lors de ce derniers mois, vu que Clydwyn ait toujours resté plutôt discret jusqu’à là, avant cette année où il commence tout juste à prendre un peu plus d’influence. Mais ce mois passé dans la maison des Serpentard ne montrait en rien les valeurs de ce jeune gallois, puisque ce dernier essayait plutôt de se faire le plus discret possible, quitte à se faire passer pour un peureux.

« Il se trouve que ce n'est pas une vermine de ton genre qui va me donner des leçons de sortilège. Tu menaces un membre de la brigade du directeur en plus d'avoir brisé le couvre-feu... Les conséquences seront désastreuses pour ton cas, sale traître à son sang... »

Il savait très bien qu’en annulant le sort de Ryan il s’opposait à lui, et aussi pourrait avertir ses acolytes plus facilement en cas de problème. Mais cela avait juste un avantage pour Clydwyn, c’est que sans cela, la préfète Astride n’avait aucune chance de venir, elle aurait rien entendu malgré l’avertissement effectué par l’objet moldu. Par contre, le jeune Poufsouffle était maintenant confronté à un grave problème, il savait parfaitement qu’il ne pourrait pas lutter contre ce Ryan, et surtout à tous ses « amis » qui étaient autour, la seule chose qu’il devait faire c’était de gagner du temps. Au diable si il menace un membre de la brigade, et de toute façon c’était déjà fait, il ne parla jamais de cette Armée de Dumbledore à un de ces stupides Serpentard.

« Juste avant ton arrivé en ces lieux, Isis m'a informé qu'elle tenait cette minable de Brooks. N'est-ce pas ta... copine ? Mais bon, ce n'est pas un sujet important. Qu'espères-tu gagner en me confrontant ainsi ? De la notoriété ? Tu ne gagneras rien sauf un lit à l'infirmerie. Donc, je le répète, où étais-tu ? Sinon je vais être obligé de me servir d'un peu de Véritasérum... Ou bien je devrai me fâcher... »

Isis ferait donc parti de son équipe, malgré leur séparation, ils seraient donc encore largement en contact. Ce n’était pas bon signe pour le gallois, il se souvenait encore de sa première rencontre avec Isis lors du bal d’Halloween… Mais Clydwyn s’était plus arrêté sur le fait qu’apparemment Isis détiendrait Éléonore. Comment était-ce possible ? Il venait tout juste de sortir de l’AD, comment l’information aurait-il pu venir aussi rapidement vers lui ? Et surtout pourquoi ? Pourquoi ce cobra avait pris le soin d’attraper la Gryffone ? Il saurait donc tout sur l’Armée de Dumbledore finalement, il n’y avait plus de doute là-dessus, ils en savaient bien plus qu’il ne pensait. Clydwyn essaya de garder son calme et sa stratégie de départ, que les dires du serpent soient vrai ou pas… en espérant qu’elles soient fausses…

« C’est là où on voit la différence entre nous deux, tout de suite tu penses à la notoriété, penser à soi-même et personne d’autre. Non, ce n’est pas vraiment pour moi ça, surtout quand on voit où cela mène. Donc tu veux vraiment savoir ce que je faisais ? D’accord, j’étais tout simplement à la réunion mensuelle pour notre Cercle des Écrivains de Poudlard, elle fut plus longue que d’habitude puisque le mois dernier il n’avait pas eu lieu à cause des réveillons. … Isis détiendrait donc Éléonore ? ça fait du beau monde dehors tout cela… Mise à part qu’Eléonore n’a rien à faire dans cette histoire, à quoi sert ce chantage ? je n’ai rien à te cacher pourtant. »

‘Tu ne gagneras rien sauf un lit à l’infirmerie’, cette phrase résumait bien la situation. Clydwyn se doutait que cette histoire allait mal se terminer, contre Ryan, lui qui avait tous les droits, personne ne pouvait faire quelque chose sans conséquence. Clydwyn ne gagnera donc rien, en effet, mais il espérait plus que tout que Ryan non plus. Par contre, il y aura un des deux qui finira à l’infirmerie, et ce n’était pas difficile de deviner qui… Le gallois avait peur, qui ne le serait pas dans une situation pareille ? Il espérait plus que tout que son amie ne soit pas détenue par cette Isis, sinon il risque de perdre beaucoup plus qu’il ne pensait. Ce que le Poufsouffle ne supportait pas, c’était de se soumettre à ces soit disant sang pur qui se croient au-dessus de tout, il aurait pu répondre plus calmement, mais ces ‘vers de terre’, ‘vermine’, ‘minable de Brooks’ voire ‘traitre à son sang’ ne pouvait plus le faire reculer, il était déjà trop tard de toute façon si il voulait revenir en arrière. Il était déjà trop tard avant même qu’il n’ouvrit la bouche en arrivant…

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~ Amusant de se trouver en compagnie d'un Poufsouffle non ? Un membre de la maison la plus inutile de l'école. Il n'y a absolument que des imbéciles là-bas, sans tête. On dit qu'ils sont loyaux et qu'ils travaillent durs ? Ridicules tout simplement. N'importe qui peut avoir ces caractéristiques. Quelle peut être la fierté de porter les couleurs de cette maison ? En plus, le jaune fait horriblement mal aux yeux. Ce sont directement les principales raisons sur le fait que Ryan n'aime pas cette maison en plus de regorger de nés-moldus qui ne devraient pas être admis dans cette école. Ils ne représentent aucunement la puissance magique tellement leur lot de connaissance est minable à ce sujet. Le type qui se trouvait en face de lui n'était pas un Sang de Bourbe mais un traître à son sang. Une honte dans cette communauté...

~ L'échange qu'il y avait en cette nuit était largement dominé par Ryan qui bénéficiait de son statut de préfet ainsi que celui de la BSPB en plus d'être plus âgé, donc plus expérimenté en tous les domaines, particulièrement les sujets les plus occultes de ce monde. Le serpent savait des choses dont personne ne savait dans cette école, particulièrement en ce qui concerne le directeur, ce qu'il ne disait à absolument personne... Owens avait tort de tenter de le confronter ainsi, surtout dans la salle commune qu'il partage depuis sept longues années. Présentement, Etalyrae et Sky n'étaient pas très loin et pouvaient intervenir en tout temps quand il en donnerait l'ordre. La magie du sang est formidable n'est-ce pas ? En somme, il "contrôle" les Neo-Mangemorts sans les contrôler vraiment. Il a su combiner l'objet de Cecily avec sa magie pour avoir la possibilité d'envoyer des ondes à ses membres, presque comme de la télépathie ou de la Legilimancie mais pas autant puissant. Il ne peut pas lire dans leur tête ou encore envoyer des messages clairs... En somme, Owens était dans un pétrin grave. En plus, sa maison allait subir des conséquences désastreuses après cette soirée. Amusant non ? Cependant, les conséquences allaient être pires pour lui. En plus de cela, le serpent fit du chantage en disant que Brooks, sa copine qu'il a su grâce aux informations d'Isis, était détenue par celle-ci, ce qui aurait pu être vrai puisqu'elle était à l'extérieur. Une corde sensible touchée ? Probablement... En annulant son sortilège, il venait de se mettre franchement dans le trouble en tout cas à ce niveau... Du coup, il ne baissa pas sa garde, laissant sa baguette pointée sur le Poufsouffle, sous les sombres lumières verdâtres de la magnifique salle commune de Serpentard.

« C’est là où on voit la différence entre nous deux, tout de suite tu penses à la notoriété, penser à soi-même et personne d’autre. Non, ce n’est pas vraiment pour moi ça, surtout quand on voit où cela mène. Donc tu veux vraiment savoir ce que je faisais ? D’accord, j’étais tout simplement à la réunion mensuelle pour notre Cercle des Écrivains de Poudlard, elle fut plus longue que d’habitude puisque le mois dernier il n’avait pas eu lieu à cause des réveillons. … Isis détiendrait donc Éléonore ? ça fait du beau monde dehors tout cela… Mise à part qu’Eléonore n’a rien à faire dans cette histoire, à quoi sert ce chantage ? je n’ai rien à te cacher pourtant. »

~ Le sourire machiavélique du serpent ne flancha pas tellement il trouvait ses paroles ridicules. Un Cercle d'Écrivains ? Jamais entendu parler... Ryan voyait le mensonge dans son regard puisqu'un club n'aurait jamais dérogé le couvre-feu. Il pensait l'entuber à ce sujet... Il y avait un certain doute dans le ton se sa voix... S'il pensait que le cobra ne pensait qu'à la notoriété, il a tort sur toute la ligne. C'est la puissance qui passe avant la popularité. Il pourrait aisément éliminer la grosse majorité du château d'un simple claquement de doigt mais à quoi bon le faire quand l'on peut s'amuser à leur dépend ?

« Je ne pense qu'à ma propre personne ? Tu viens de me donner une magnifique idée de décret à ce sujet. Je vais prouver au château entier que je pense au bien-être de Poudlard... » Effectivement, une idée concernant les nés-moldus lui envahissait la tête au moment présent. Mais quel génie ce Owens ! « Intéressant, un Cercle des Écrivains de Poudlard ? Alors n'oublies-tu pas le deuxième décret ? J'estime que ce club est illégal mais je doute très fort qu'il s'agisse de ce truc de pacotille. Sois tu me dis la vérité, sois tu seras exclu de l'école le mois prochain. À toi de voir. » Le deuxième décret stipulait que toutes les organisations, les équipes de Quidditch inclues, devaient se réinscrire auprès de la BSPB afin d'être validé ou pas par ceux-ci. Jamais le serpent n'a vu ce fameux cercle. L'AD, par contre, est une secte illégale dans cette école. « Ça s'est produit une dizaine de minutes avant que tes sales pattes de rat ne frôle ce lieu sacré. On m'a dit qu'elle était ta "charmante" copine. Ça a été si simple selon Isis... Mais j'ignore ce qu'elle à l’ intention de lui faire puisqu'Isis est imprévisible... Peut-être es-tu au courant qu'un certain Alexander Maddox a quitté l'université pour venir ici de je-ne-sais quelle façon ? J'ai des sources qui le l'ont confirmé. »

~ Sa source, Cecily. Elle savait, à cause de lui, que Maddox faisait partit de l'AD et il avait, apparemment, quitté l'université, en cette soirée, pour se rendre ici. Bien sûr, le cobra ne l'a pas du tout croisé mais a de très gros doutes que ça soit lié à l'Armée de Dumbledore. Zora et lui avait disparût selon sa soeur... Tout se tenait en place dans l'esprit du préfet des Serpentards. Qu'Owens lui dise la vérité... D'ailleurs, il venait de lui donner l'idée de marquer tous les Sangs de Bourbe d'une marque qui démontrerait leur identité...

« Pour te rafraîchir la mémoire, je vais t'offrir un petit cadeau. » Dit-il en pointant sa baguette vers sa gorge. « Soufflias Volatem. »

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'Le Hasard' : 2

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La discussion ne partait clairement pas en sa faveur, et Clydwyn pouvait s’en douter que cela se déroulerait de cette façon. Il était sans cesse obligé de mentir, alors forcément c’était une chose dont il n’avait pas l’habitude. Mais le gallois ne pouvait trahir ses camarades, il avait juré à Zora qu’il ne dirait rien, et ce n’était surtout pas face à un Serpentard, et encore plus face à Ryan, qu’il allait tout avouer sur un plateau.

Certes, pour ce genre de situation, le jeune Poufsouffle pouvait être le roi de la gaffe, mais une chose était sûr, jamais, au grand jamais il ne dira de sa propre volonté des informations quelconques sur l’AD à une personne n’appartenant pas à l’organisation. Clydwyn était donc contraint de continuer la discussion, il n’avait pas le choix, il se rendait bien compte qu’il allait surement passer un mauvais quart d’heure. Surtout après son excuse bidon qu’il avait trouvé sur le coup, il n’avait pas vraiment pris le temps de réfléchir à une excuse sur ce coup, il n’avait pas prévu du tout cette interlude plutôt…

« Je ne pense qu'à ma propre personne ? lui rétorqua le cobra. Tu viens de me donner une magnifique idée de décret à ce sujet. Je vais prouver au château entier que je pense au bien-être de Poudlard... »

Les décrets… en voilà une merveilleuse idée que d’avoir inventé les décrets… à chaque nouveau décret la tension montait dans l’école. A croire que le directeur et sa garde personnel veulent pousser à la rébellion des élèves. En y réfléchissant, Clydwyn se disait que peut être qu’ils n’attendent que ça d’ailleurs, afin de pouvoir avoir une excuse de mater la rébellion et de virer tous ces moldus présent dans l’école. Et surement pas que les moldus, puisque le gallois se savait hautement surveillé, il représentait un traitre à son sang. Un sang pur chez les Poufsouffle, qui plus est à l’AD, représente plus qu’une vermine aux yeux de Ryan…

«Intéressant, un Cercle des Écrivains de Poudlard ? Alors n'oublies-tu pas le deuxième décret ? J'estime que ce club est illégal mais je doute très fort qu'il s'agisse de ce truc de pacotille. Sois tu me dis la vérité, sois tu seras exclu de l'école le mois prochain. À toi de voir. »

Bon, ok, l’idée était idiote, mais Clydwyn n’avait pas eu le temps de penser à autre chose. Il aurait pu ajouter que ce n’était pas une organisation, mais un regroupement libre de personnes passionnées… Mais il était inutile de s’enfoncer encore plus à ce sujet, il valait mieux le taire discrètement. Le gallois préféra donc se taire sur ces mots. Voyant que le Poufsouffle n’ouvrit pas la bouche, Ryan continua.

« Ça s'est produit une dizaine de minutes avant que tes sales pattes de rat ne frôle ce lieu sacré. On m'a dit qu'elle était ta "charmante" copine. Ça a été si simple selon Isis... Mais j'ignore ce qu'elle à l’ intention de lui faire puisqu'Isis est imprévisible... Peut-être es-tu au courant qu'un certain Alexander Maddox a quitté l'université pour venir ici de je-ne-sais quelle façon ? J'ai des sources qui le l'ont confirmé. »

Le doute se mis en place dans la tête du gallois. Il en savait tant sur l’Armée de Dumbledore. Il était sûr qu’il en connaissait l’existence, mais apparemment il en connait même certain membre. Il lui manque encore surement des informations précieuses. Peut-être ne sait-il pas que c’était Zora qui dirigeait l’AD ? Il n’avait que des suppositions sur les membres de l’AD ? Il ne doit pas connaitre le lieu non plus certainement, sinon il y aurait déjà débarqué… Ce qu’il lui faisait le plus peur, c’était le chantage de Ryan… il avait l’air bien plus véridique que l’autre fois, puisque en plus d’Éléonore, il savait qu’Alexander était présent ici, cela renforçait sa crainte qu’il puisse la détenir.

« Alexander Ma… Maddox ? Non, je ne le connais pas. Et puis c’est pas vraiment mon problème qu’il se permette de quitter son université en pleine semaine, je ne vois pas pourquoi cela à avoir avec moi. Par contre… Eléonore… je n’ai aucune idée de tes intentions, je ne comprends pas ce que tu me veux, mais laisse en dehors de tout Éléonore ça… » Il hésita de rajouter un par pitié ou un s’il te plait… Encore fallait-il qu’il en ait encore de la pitié. En même temps, il aurait pu passer encore plus comme un moins que rien aux yeux du Serpentard, ça aurait pu être à son avantage.

Devant son refus délibéré, Ryan commençait à s’impatienter…

« Pour te rafraîchir la mémoire, je vais t'offrir un petit cadeau. Soufflias Volatem. »

Il tenta de se défendre, ne voulant pas se laisser souffrir face à ce cobra. Il essaya un contre sort, meme si ce n’était pas de son niveau, qui ne tente rien à rien…
« Protego Horribilis » se précipita-t-il de dire.

Spoiler:

Le membre 'Clydwyn B. Owens' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 1

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~ Une des pires personnes du château à confronter est bien Ryan. Pourquoi ? Il est méchant et cruel. La souffrance est maîtresse. Cette fois-ci, ce gamin avait dépassé les bornes. Oser briser son sortilège même si c'était prévu en quelque sorte. En fait, il cherchait d'excellentes raisons de s'en prendre davantage à lui. Tous les Poufsouffles n'ont pas de cerveau et ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. La chance suffisait à ce vers de terre actuellement mais ce ne serait plus le cas très bientôt. La souffrance sera de mise. Celle qui règne le monde et qui amènera la paix. Ce château doit comprendre cette signification qui a, depuis trop longtemps, été ignorée. Ce gamin lui donnait d'excellentes idées de décret en continuant de parler ainsi. De toute façon, ceux que lui propose, passent tous. Suffit de manipuler l'autre imbécile de Churchill et le tour est joué...

~ Actuellement, le petit blaireau se contredisait dans ses paroles, totalement. Il y avait, là, preuve qu'une réunion avait eue lieu, soit de l'AD, ce soir. Un club d'écrivain, ça n'existait même pas. Aucune organisation ou groupe du genre n'a été répertoriée depuis alors il venait de lui mentir. Poufsouffle allait souffrir ce soir... Le serpent lui faisait du chantage en clamant qu'Éléonore Brooks, une garce de Gryffondor, était sous l'emprise d'Isis, à l'extérieur de la salle commune. Isis n'était pas dans la salle commune, effectivement, mais Brooks n'était aucunement captive. En continuant ainsi d'interagir avec Owens, celui-ci dévoilait petit à petit les preuves qu'une telle organisation aussi inutile soit-elle, existe. C'était bien marrant à voir. Austid aussi avait quitté l'université, selon les informations obtenues de Cecily. Elle était la leader de l'Armée de Dumbledore. Tout le monde le savait pratiquement. Cette information n'était guère cachée et elle avait la faute de le dévoiler un peu trop "publiquement". Les Neo-Mangemorts, étant sous Blackman, ont toute l'autorité qu'ils veulent. Le chaos s'installait grâce à cela... Contrôler le château devenait enfin amusant contrairement à ce qu'il pensait depuis le début de l'année où il a commencé à en avoir particulièrement marre. Sa tentation revenait, probablement à cause de la fille qu'il aime...

« Alexander Ma… Maddox ? Non, je ne le connais pas. Et puis c’est pas vraiment mon problème qu’il se permette de quitter son université en pleine semaine, je ne vois pas pourquoi cela à avoir avec moi. Par contre… Eléonore… je n’ai aucune idée de tes intentions, je ne comprends pas ce que tu me veux, mais laisse en dehors de tout Éléonore ça… »

~ Ryan lâcha un rire machiavélique, voyant bien le peur dans ses yeux ainsi que ses légers tremblements. Il tentait de défendre l'AD... Et surtout cette "Éléonore". Elle n'avait aucun intérêt pour lui, en fait. Ce n'était qu'une simple Sang de Bourbe qui ne servait à rien tout comme le restant de ces êtres inférieurs du château... Du coup, il ne répondit pas... Il préférait lui jeter un sortilège, restant prévisible en jetant l'incantation formulée. Bizarrement, le gamin connaissait le "Protego Horribilis"... Étrange puisque ce sort était appris seulement en Septième, ceux qui avaient continué ce cours. On avait besoin d'une certaine concentration... Peu importe. Immédiatement après, le préfet des Serpentards leva sa main gauche et lui asséna une droite assez forte sur la joue.

« Bien, tu viens de me donner la preuve que tu étais à un endroit où tu n'aurais pas dû être, gamin. Où as-tu appris ce sort ? Il me semblait pas qu'un insecte de ton genre serait en mesure de l'utiliser. À moins que "certains" étudiants n'aient eu l'idée de venir faire "l'école" au château... Alors, on va laisser cette Eleonore à Isis et s'occuper de choses plus sérieuses... Tu sais que tu viens d'enfreindre plusieurs règles et décrets non ? Je vais bientôt retirer une cinquantaine de points à ta maison. Pleure, tout est de ta faute... » Dit-il, en levant vaguement son bras gauche. « Il se trouve que tu m'as donné de précieuses informations ce soir. Cependant, tu ne m'as toujours pas dit où tu es allé alors tu mérites un châtiment sale vermine... »

~ Ryan lui pointa la baguette à la gorge. Il murmura, de toute sa haine :

« Endoloris. »

Spoiler:

Le membre 'Ryan G. Quick' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4

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Le mois de Janvier était bientôt terminé et Astride avait plus que hâte que ce moment arrive. Ce n’était pas qu’elle détestait particulièrement être parmi les Serpentard, pour elle, une salle commune était une salle commune et y être ou non ne lui faisait pas grand-chose en soit, mis-à-part qu’elle ne se sentait absolument pas la bienvenue dans cette maison où les élèves semblaient être soudés jusqu’à la mort face à la totalité du reste du monde. Il n’était pas facile de se faire une place dans cette minuscule communauté très fermée, surtout lorsqu’on venait de Poufsouffle et qu’on avait des parents qui n’étaient pas des sorciers. Astride n’était pas du genre à se laisser impressionner, en tout cas, plus maintenant, mais elle savait qu’il valait mieux pour elle qu’elle reste un peu en retrait, elle risquait de passer un bien mauvais quart d’heure si elle ne le faisait pas. Elle s’était accommodé de cette situation mais elle devait bien reconnaitre que ce n’était pas le mois qu’elle vivait le mieux de sa scolarité, elle avait hâte de retrouver les siens et elle commençait déjà à compter les jours avant que ce moment arrive.

Comme à son habitude, elle s’était donc réfugiée à la bibliothèque après les cours pour finir ses devoirs. Elle savait qu’elle ne serait pas tranquille dans son dortoir de substitution et qui plus était, elle avait toujours beaucoup aimé passer du temps près des bouquins, elle en ressentait encore plus le besoin en ce moment. Ce qui était amusant, justement, restait qu’en cette période étrange, elle était beaucoup moins seule qu’elle avait pu l’être ces derniers mois, et pour cause, elle avait quasiment en permanence à ses côtés ses deux camarades Elian et Clydwyn qui profitaient certainement de cette période à la bibliothèque pour, tout comme elle, éviter d’être trop souvent auprès des serpents. Sauf que ce soir, le jaune et noir n’avait pas souhaité se joindre à eux, il avait prétexté un rendez-vous étrange dans un baragouinage approximatif et s’était éclipsé sans demander son reste. En temps normal, ça n’aurait pas dérangé Astride qui se fichait éperdument de de ce que pouvait faire son camarade de sa vie privée, mais ce soir, alors qu’elle rangeait ses bouquins dans son sac pour rentrer se coucher, en compagnie du Serdaigle, elle aperçut l’autocollant qu’ils avaient utilisé leur de leur dernière expédition et pour la première fois depuis celle-ci, il était allumé.

Bien que ses pensées aillent directement vers le Poufsouffle, Astride prit une grande inspiration et se força à ne pas paniquer. Il y avait quand même d’autres possibilités. D’accord Clydwyn n’était pas avec eux pour la quasi première fois depuis le début du mois, d’accord ils vivaient en ce moment parmi les Serpentard et oui il pouvait leur arriver un pépin à tout moment puisque la plupart de ces gens-là n’avaient pas toute leur tête. Mais ça ne voulait rien dire, rien du tout même, il était tout à fait possible qu’il ne se soit rien passé du tout pour le jeune homme. La jeune fille examina rapidement la liste des possibilités, mais elle n’était pas bien longue. A moins que quelqu’un ait appuyé dessus par mégarde ou que l’un des membres de leur joyeuse petite bande soit en train d’appeler au secours, il n’y avait pas vraiment d’explication possible. Kaïn était trop fier pour ça, il aurait sans doute préféré mourir que d’appeler à l’aide, Annabeth était une fille intelligente qui ne se mettait presque jamais dans le pétrin, et, qui plus était, elle avait plein de camarades de dortoir sur qui compter en son absence. Sunny ? C’était une possibilité, elle ne la connaissait pas assez pour en juger. Cependant malgré sa piètre tentative pour rationnaliser, elle ne parvenait pas à se défaire de l’idée qu’une bande de Serpentard mal luné pouvait s’être jeté littéralement su Clydwyn au beau milieu de la salle commune et lui casser la figure. L’idée n’était pas franchement réjouissante et sans vraiment s’en rendre compte elle se mit à accélérer le rythme et fourra rapidement ses affaires dans son sac.

« Tu peux te dépêcher ? » Demanda-t-elle à Elian en essayant de ne pas avoir l’air trop soucieux. « Il est déjà tard et j’aimerais vérifier quelque chose. »

Si vraiment Clydwyn s’était fait tabasser, mieux valait qu’elle ait le Serdaigle à ses côtés, son rôle de préfète en chef ne l’immunisait malheureusement pas contre la bêtise humaine. Et puis, même si elle avait tort, elle aimait bien être en compagnie d’Elian et elle avait pris l’habitude de le voir relativement souvent ces derniers temps, et elle n’avait pas du tout envie que ça cesse. Les choses avaient bien évoluées entre eux depuis leur première rencontre, si on pouvait appeler ça comme ça sachant qu’ils se connaissaient avant mais n’avaient jamais eu de réelle conversation tous les deux. Passer du temps avec le jeune homme était plutôt sympa, ils ne se prenaient pas la tête et n’avaient d’ailleurs aucune raison de le faire, ils pouvaient aborder tous les sujets possibles sans forcément mettre de barrière entre eux, puisqu’ils avaient commencé par le pire sujet imaginable. Pour être tout à fait honnête, Astride commençait vraiment à avoir l’impression qu’ils devenaient de plus en plus proches au fil des jours et ce n’était pas désagréable. Avoir un ami proche, ça pouvait toujours être utile dans une telle situation et Elian et elle, tout comme Clydwyn avaient fait en sorte de se soutenir les uns les autres dans une période qui n’était pas franchement toute rose.

Lorsqu’ils furent prêts à partir, la jeune fille prit tout naturellement la direction de la salle commune des Serpentard puisqu’elle ne voyait pas franchement d’où pouvait venir le problème si ce n’est de ce lieu de perdition. L’autocollant qu’elle tenait fermement dans sa main scintillait toujours signe que, erreur ou non, personne n’avait jugé bon de mettre fin à cet étrange SOS. Elian ne semblait pas forcément remarquer sa préoccupation et tant mieux, puisque plus elle avançait vers les cachots, plus elle se trouvait ridicule d’imaginer une telle situation. En arrivant devant la porte de la salle commune, elle fut même persuadée de s’être complètement plantée puisqu’aucun son, aucun éclat de rire, rien de ce qu’une humiliation publique pouvait provoquer ne se faisait entendre. Mais alors qu’elle s’apprêtait à entrer, il lui sembla percevoir un bruit. Ça aurait pu être un chat, un chuchotement ou rien du tout, si ce n’était le fruit de son imagination qui voulait lui prouver qu’elle avait raison, et elle hésita à entrer pour voir.

Ce qu’elle vit en arrivant dans la salle dépassa tout ce que son imagination aurait pu lui faire pressentir. Clydwyn se tenait devant le préfet des verts et argents qui tenait sa baguette pointée sur lui et semblait le menacer. La jeune fille se retint de hurler, d’appeler au secours ou de s’évanouir. Ce n’était pas le moment de flancher. Elle ne savait pas ce qui se passait ici, mais ça ne lui disait rien qui vaille. Elle observa pendant quelques secondes la scène qui se déroulait devant ses yeux, prête à intervenir au moment opportun qui ne tarda pas à arriver. Lorsque le sortilège franchit les lèvres du Serpentard, elle se jeta littéralement sur le Poufsouffle pour empêcher le sort d’atteindre sa cible, faute d’avoir le temps de sortir sa baguette.

Spoiler:

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'Le Hasard' : 6

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Pour le coup, le mois de Janvier s’écoule assez lentement. Le temps n’est pas au rendez-vous et les entraînements de Quidditch se passent comme d’habitude. Au dernier pourtant, Elian est arrivé avec des vêtements trop petits suite à un petit souci d’humidité. Il n’a pas été la risée de ses collègues heureusement mais la situation était assez inconfortable. Inutile de signaler que voler avec un pantalon très étroit au niveau de l’entrejambe diminue les performances ! Forcément je Wallace en a gardé un mauvais souvenir et s’est retrouvé un bleu à l’intérieur de la cuisse, trop de frottements. En début de semaine il est donc partit à Pré au Lard via son passage secret habituel, s’acheter de nouveaux vêtements. La pluie et la neige se mêlaient dans le ciel blanc / gris. Au retour il est resté planqué derrière la sorcière Borgne vingt bonnes minutes, comme les membres de la brigade du directeurs faisaient régulièrement leurs rondes. Il a attrapé froid depuis. A vrai dire c’était ça ou se faire renvoyer et Elian avait certain projet d’avenir nécessitant qu’il obtienne ses Aspics.

Toujours à côtoyer les serpents dans leur propre salle commune, Elian profite un maximum du temps qu’il peut passer à l’extérieur. Naïa est toujours à l’infirmerie à cause de lui. Janvier aura été vraiment surprenant, entre leur rencontre à la volière, un poignet cassé, deux intoxications alimentaires. Vraiment, la chance ne souffle pas dans le sens des Wallace. La seule chose qu’il apprécie durant ce mois, c’est la nouvelle compagnie agréable d’Astride et Clydwyn. Deux Poufsouffle qu’il ne connaissait pas vraiment avant de se retrouver dans le même pétrin. Même si Elian à désiré rejoindre Serpentard pour voir sa sœur –un gros échec d’ailleurs- ça n’est pas une partie de plaisir. C’est un bosseur et souvent il passe l’après repas à la bibliothèque, à réviser des cours ou faire des recherches, mais il ressent une tension dès qu’il rejoint les cachots. Heureusement que le Wallace s’éclipse toujours un jour par semaine pour se rendre au ministère de la Magie, ça lui fait des vacances. La dernière fois, il a eut une triste surprise en revenant. Le dernier décret était tombé et il avait déjà commencé à faire des siennes. Les nés moldus devaient être marqué à la main pour signaler leurs « origines ». Evidement Astride en fait partie et depuis, elle essaye tant bien que mal de faire disparaitre ses deux lettres rouge du dos de sa main. En vain.

Les vacances en Australie proposée par Katllig leur ont fait du bien du coup. Les deux jeunes gens avaient sympathisés par un concours de circonstance incongrus, dans le parc il y avait quelques semaines. Ils ont parlé longuement et Elian, quand il fut rentré au dortoir ce jour là, s’est dit qu’il n’avait pas eut de discussions comme celle-ci avec quelqu’un depuis bien longtemps. Il ne voit plus Seth ni Naïa, sa sœur et lui sont obsédé par le corbeau qui les traques, Hécate est partie à l’Université et Sky et Hailey sont occupées avec leurs examens. A ses yeux Astride est une fille formidable et très appréciable. Ils se soutiennent tous les jours dans leur nouvelle maison et se sont rapprochés pendant les vacances. Ce soir, Elian lève les yeux de son bouquin sur les sortilèges impardonnable et observe la jeune fille concentrée en face de lui. Elle range méticuleusement chaque livre à sa place, certains dans son sac. Il lève les yeux et constate qu’il va être temps d’aller se coucher.

« Tu peux te dépêcher ? Il est déjà tard et j’aimerais vérifier quelque chose. »

Elian sent une petite tension dans la voix de sa compagne de révision mais s’exécute sans vraiment se demander de quoi il en retourne. De toute façon il est tard et ça serait pas mal de rejoindre Clydwyn et aller se coucher. Depuis qu’ils partagent la même salle commune le trio à développé quelques habitudes comme discuter le soir. Silencieusement il suit la jeune femme dans les couloirs et descend les escaliers menant à leur salle commune de substitution. Machinalement, le jeune homme triture sa baguette magique et joue avec, la faisant tourner autour de son pouce sans la faire tomber.

- Astride, dit-il en entrant dans la salle commune, il est où Cl ...

Il ne termine pas sa phrase, ayant sous les yeux la réponse. A peine la porte poussé, le spectacle qui s’est offert à lui l’a fait hausser un sourcil. Clydwyn est là, face à Ryan qui le domine de sa hauteur. Elian serre machinalement sa baguette dans son poing mais tout se déroule à une allure soutenue. Le temps que les paroles du préfet des serpents arrivent à son oreille, Astride s’est élancée et s’est jeté entre le sortilège et Clydwyn. Le sort ne ricoche pas, il n’est pas annulé non plus. Seulement, Astride semble le prendre de plein fouet. C’était un doloris, relativement maitrisé et très, très surprenant venant d’un élève de septième années. Normalement pour réussir ce genre de sorts, il faut être mué par une haine qui vous bouffe jusqu’à la moelle. Quick semble vraiment perdu. Elian ne réfléchit nullement plus longtemps, lâche son sac et ses bouquins en serrant d’autant plus fort sa baguette.

- Expelliarmus, dit il en visant Ryan tout en approchant d’Astride qui souffrait le martyr allongée au sol.

Pour l’heure il ne faut pas penser à agir en bravoure. Il faut sortir de là, arrêter le massacre et penser à fuir. Du coin de l’œil il voit bien Sky et la préfète des vert&argent. C’est le regard triste qu’il accuse sa jeune amie, qu’il a même convié dans sa demeure de Glasgow. Rapidement, précipité, il se jette sur Astride et la prend sous l’épaule.

- On se casse Cly’, vite !

Il ignore encore où ils vont aller, Elian ne sait même pas s’ils vont arriver à sortir de la salle commune. Ryan semble complètement fou, la situation est parfaitement grotesque. Menacer ainsi un jeune homme de quinze ans, lancer un sortilège impardonnable. Vraiment, ce garçon doit aller se faire soigner. Comment peut ont le suivre, alors qu’il a tout du fou à lier ? Sky ... Sky est vraiment tombée bas.

Expelliarmus:

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'Le Hasard' : 3

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Clydwyn était mal au point, il était déjà inférieur au Cobra en ce qui concernait l’âge, mais il se faisait dépasser aussi du point de vue charisme, le gallois était en position de faiblesse, essayer de ruser et surtout de mentir pour défendre son propre camp. Dans ces cas-là, Clydwyn ne pouvait lutter contre ce Ryan, qui en plus de le dominer par les paroles, l’attaqua avec un sortilège de magie noire. Par miracle, Clydwyn pu se protéger avec le sortilège Protego horribilis, une chance qu’il s’entraine dure aux entrainements de l’Armée de Dumbledore. Les trois sortilèges de Protego ont été la base de la défense, même si Clydwyn ne contrôle pas du tout le sortilège le plus puissant, il l’a déjà tenté plusieurs fois, sans jamais réussir. Mais là, la situation était différente, il se devait de réussir, il restait presque calme malgré que le Cobra s’approchait petit à petit de lui. Mais il ne put retenir le coup de poing que lui asséna le Serpentard, il fut tellement surpris qu’il en laissa tombé sa baguette pour se tenir la joue, il n’y était pas allé de main morte cette fois-ci, il ne rigolait pas…

« Bien, tu viens de me donner la preuve que tu étais à un endroit où tu n'aurais pas dû être, gamin. Où as-tu appris ce sort ? Il me semblait pas qu'un insecte de ton genre serait en mesure de l'utiliser. À moins que "certains" étudiants n'aient eu l'idée de venir faire "l'école" au château... Alors, on va laisser cette Éléonore à Isis et s'occuper de choses plus sérieuses... Tu sais que tu viens d'enfreindre plusieurs règles et décrets non ? Je vais bientôt retirer une cinquantaine de points à ta maison. Pleure, tout est de ta faute... Il se trouve que tu m'as donné de précieuses informations ce soir. Cependant, tu ne m'as toujours pas dit où tu es allé alors tu mérites un châtiment sale vermine... »

Clydwyn lui avait peut-être avoué qu’il était à l’Armée de Dumbledore sans lui dire, mais de toute manière Ryan le savait évidemment avant que le gallois n’arrive dans cette salle. Mais il avait tenu, malgré qu’Isis tienne son amie, il n’avait toujours pas donné l’emplacement de l’Armée de Dumbledore, et c’était ce que le Cobra voulait à tout prix. Ryan pointa sa baguette sur lui et…
« Endoloris. » lança-t-il clairement, cette fois-ci, il lui était impossible de se défendre, il était trop proche et surtout sans baguette il avait aucune chance d'éviter son prochain sortilège. En espérant qu'il ne soit pas trop énervé...

Le gallois ferma les yeux mais tout alla très vite. Il sentit un brusque coup sur les côtes, tomba sur le côté mais ne sentit pas de douleur supplémentaire, mais un cri retentit juste à côté de lui, le Serpent avait peut-être raté son sort… il rouvrit les yeux et vit la préfète Astride allongé auprès du gallois en train de subir le sortilège qu’il lui était destiné. Elle en avait du courage Astride, se jeter pour sauver le gallois… Elle avait été extrêmement rapide, il ne l’avait pas vu arriver, et ses cotes l’ont bien sentit par contre. Mais cette douleur en plus n’était rien par rapport à ce qu’elle devait ressentir. Quand soudainement, il entendit un « Expelliarmus » et vit la baguette de Ryan s’envoler loin dans la salle. C’était Elian, le troisième luron qui avait la chance à Serpentard pour ce mois-ci, il courra vers Astride et la prit par-dessous son épaule pour s’enfuir.

« On se casse Cly’, vite ! » lui dit-il. Clydwyn se releva, en reprenant sa baguette qu’il avait lâché auparavant, et rejoignit Elian pour l’aider à porter Astride afin d’aller plus vite. Ils prirent la direction de la porte de la salle commune afin de s’en aller de cet enfer mais une fois arrivé devant la porte…

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"Tic, tac, tic, tac." chantonnait Isis d'une petite voix secouée de rires nerveux.

Cela faisait bien une heure que la plus jeune des soeurs Seymour se tenait là, à moitié avachie sur sa coiffeuse, ses cheveux d'ordinaire si ordonnées, répartis en anglaises blondes nouées de rubans aux couleurs de sa maison et assortis à ses vêtements, se réduisant à une immense masse capillaire emmêlée et chaotique qui n'avait d'autre vertu que lui donner un air profondément négligé. Si l'on était accoutumé à voir Isis sous son meilleur jour, toujours présentable et la langue fourchue bien pendue, l'état lamentable dans lequel elle se trouvait actuellement la laissait bien davantage entrevoir comme une pauvre fille que comme cet idéal qu'elle s'était appliquée à tailler, sculpter, devenir, peinant à se hisser au sommet de cette hiérarchie à laquelle elle aspirait tant. Elle n'avait pas même pris la peine de s'habiller, se contentant pour toute parure d'une robe de chambre aux couleurs délavées et de chaussettes dépareillées. Et Isis, toute pathétique qu'elle était, se regardait alors, fixement, dans cette sinistre glace qui lui faisait farouchement face, recouverte de cette poussière provocatrice qui recouvrait son propre reflet d'imperfections l'enlaidissant, la précipitant dans ce monstrueux enfer duquel elle avait toujours voulu se préserver. Un hoquet de dégoût la saisit, tandis qu'elle se prenait le visage dans les mains, espérant par la même occasion faire disparaître toute cette laideur jaillissante. Non, elle ne pouvait décemment pas enlaidir, surtout pas elle. Hormis ses collections et biens matériels, sa beauté était sa seule fortune. Pas à présent que tous l'abandonnaient, les uns après les autres. Isis n'avait jamais été véritablement entourée, du moins pas autrement qu'en surface, ou de manière à mieux cultiver les apparences, mais même ses "amis" de couverture lui paraissaient complètement obsolètes. Plus elle prenait conscience de sa solitude, de son isolement du reste du château, et plus son malaise accroissait. Isis Seymour détestait cette idée. Cela ne la rendait que trop vulnérable. Et c'était malheureusement à cette constatation qu'elle était en train d'arriver, fixant son reflet dans le blanc de ses pupilles recouvertes par des paupières tombantes et des étages de cernes les soulignant grossièrement. Elle était à vomir. Ce visage d'ange qui avait si longtemps fait son trésor le plus précieux, d'entre tous ceux qui se trouvaient sur ses étagères, s'avérait ne plus valoir grand chose. Ce jour-là, Isis se trouvait absolument repoussante, et cette idée fit naître en elle des frissons qui lui firent courber l'échine. Si elle perdait son apparence, que lui resterait-il ? Si elle n'était plus digne que l'on pose les yeux sur elle, en quoi pourrait-elle encore croire ?

Cette dernière idée acheva de la convaincre. Elle se précipita aux toilettes, et enfonça deux doigts dans sa gorge. La sensation était très désagréable, mais elle s'efforça de ne pas en tenir compte, les ongles enfoncés dans la peau de ses poignets, un filet de bile suspendu à ses lèvres tremblantes. Elle demeura quelques dizaines de minutes aux toilettes, devant les glaces, bien décidée à améliorer cette apparence qui n'était guère à sa convenance, et qui contrastait beaucoup trop avec une fille comme elle. Armée de sa baguettes, elle entreprit de remettre de l'ordre dans sa chevelure, dans les traces d'usure trop marquées de son visage, et ses habits mal choisis. Il lui fallut plus de temps qu'elle n'avait mis pour descendre pour remonter. Si d'ordinaire elle cherchait constamment à guetter son reflet dans la moindre vitre susceptible de se trouver dans le couloir, ce jour-là elle prit particulièrement le soin de toutes les éviter, les yeux rivés sur ses mains, se répétant avec force qu'elle était gracieuse. Ce ne fut pas évident au départ, mais plus elle s'acharnait à se convaincre, plus elle choisissait d'y croire, animée par la fièvre de la folie et un rire démentiel qui s'était emparé de tout son être, la secouant de spasmes et la forçant à quelques contorsions. Cette symphonie avec elle-même la ravissait de plaisir. C'était dans ces moments-là qu'elle se sentait le plus vivante. Elle regagna donc la salle commune avec la sensation d'avoir accompli plus que personne ne pourrait y parvenir en ce jour, et fut quelque peu surprise de tomber sur un étrange quatuor, en ouvrant le battant de la porte. Ryan, qu'elle pouvait qualifier de partenaire puisque reliée à lui par le biais d'un serment, Owens qui n'avait pas manqué de l'insulter au bal, Astride qui n'avait pas l'air au mieux de sa forme, et le frère de Rhiannon Wallace. Que faisait donc tout ce beau monde au milieu de leur territoire ? Elle avait entendu parler de ces échanges de maison, mais ne s'y était pas plus penchée dessus, préférant se recentrer sur ses propres affaires. Quoi qu'il en soit, elle n'avait nulle question à se poser, la logique, le bon sens et ses engagements envers Ryan voulaient qu'elle prenne son parti sans se questionner davantage, elle aviserait ensuite. Il semblait que ces gens-là voulaient sortir, toutefois Isis crut bon de se positionner juste en face de la porte, le plus innocemment du monde, refermant le battant derrière elle. Puis, de cet air angélique qui lui était propre, elle jeta ses grands yeux clairs sur Ryan, attendant ses instructions.

" J'espère que nos visiteurs ne sont pas en train de t'importuner, Ryan ? " demanda-t-elle d'une voix chantante.

Elle n'avait aucune idée de ce qui se tramait, mais se doutait bien que si querelle il y avait, c'était lui qui les avait provoqué, et c'était sans doute également lui qui était l'auteur du mal rongeant Astride. Mais elle n'était pas en mesure d'ignorer la situation et de rester là sans lui porter assistance. Même s'il était en tort. Elle ne paierait jamais du prix de sa vie une erreur de calcul.

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~ Le sort était jeté. Le Doloris allait frapper durement Owens qui allait connaître ce que lui subissait tous les jours passés en ce monde. Quand on l'énerve, c'est ce qui se passe. Vouloir la souffrance d'autrui mène habituellement à un résultat destructeur. Or, c'est exactement ce que cet imbécile de Poufsouffle allait comprendre. Mentir au serpent mène généralement à pire que de simples retenues, surtout sur ce genre d'enjeux. Cependant, il n'arriva pas ce que lui croyait qu'il allait arriver... Quelqu'un se ficha droit devant, de justesse. La personne en question se révélait être Astride Whitby, la préfète de Poufsouffle mais aussi préfète-en-chef. Tiens tiens, alors on venait au secours de son fidèle chevalier ? Du coup, la voir souffrir procura un plaisir intérieur au serpent. Elle méritait absolument ce qui venait de lui arriver pour la simple raison qu'elle a voulu défendre son petit compagnon. Étant membre de la BSPB, c'est une chose totalement inadmissible. Après plusieurs secondes de Doloris, le serpent venait de remarquer Elian Wallace, quelqu'un qu'il "respectait" mais ce respect venait totalement de se perdre. Il lui jeta un sort de désarmement. Attaque à un préfet... Il allait le payer, ce misérable insecte. On ne s'en prend pas ainsi à un membre de la BSPB et un préfet. Bien, il a choisi son camp, cet idiot... Lâchant prise sur son sortilège, il n'eut pas le temps de contrer le sort à cause du Doloris. Sa baguette s'envola un peu plus loin. Sa colère monta en flèche où il les vit s'enfuir vers la porte de la salle commune. Lentement, sans se stresser, il alla chercher de nouveau sa baguette, observant lentement les fuyards. Disait-on que les Serpentards étaient des lâches de s'en prendre à plusieurs ? Disons que ce n'est que mensonge. Ces trois imbéciles venaient de commettre une erreur grave. Une fois la baguette en main, il marcha lentement vers les fuyards qui s'étaient arrêtés vers la sortie. Comme prévu, ou presque. Ryan fila directement d'un côté. Isis se tenait là, les bloquant sur le passage. Un sourire s'empara du visage sombre du serpent. Il ne fallait surtout pas le sous-estimer. La voix de la blonde raisonna à ses oreilles :

" J'espère que nos visiteurs ne sont pas en train de t'importuner, Ryan ? "

~ Croisant les bras, toujours la baguette dans sa main droite, prête à agir de nouveau, il répondit, par-dessus les trois traîtres :

« Te voilà, enfin, ma chère Isis. Je t'explique, nous avons notre cher ami, Clydwyn Owens s'en ait directement pris à un membre de la BSPB avec de stupides insultes inoffensives, Astride Whitby qui a voulu faire un acte héroïque mais regarde son état ainsi qu'Elian Wallace qui m'a directement attaqué. N'est-ce pas là une belle brochette surprise ? » Dit-il, souriant méchamment. « Je pense que le directeur sera très heureux de les rencontrer tous les trois pour expliquer leurs gestes face à un Sang-Pur qui plus est membre de la brigade. Je lui informerai de cet événement demain. J'estime peut-être que les trois se feront exclure de l'école étant donné que ce n'est que ce qu'ils méritent. Si tu veux t'amuser un peu avec eux, je t'en donne l'autorisation... Peut-être crois-tu que nous devrions les laisser partir ? Vois-tu, Owens m'a révélé de précieuses informations et mes doutes sont confirmés à son sujet... »

~ Toujours aussi calme, le serpent observa les trois fautifs, particulièrement celui qu'il venait de nommer. Peut-être que Sky interviendrait, qui sait mais de toute manière, le directeur en serait informé et aura une rencontre avec ces trois-là face à ces actes de traîtrise et de rébellion...

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Les explications ne tardèrent pas arriver, et Isis dut se résoudre à admettre qu'elle ne s'était hélas pas trompée sur la nature de cette querelle. Ryan était encore en train de jouer avec les responsabilités qui lui avaient été données, et il allait falloir qu'elle rectifie le tir si elle ne voulait pas que tout cela retombe sur son dos ou sur celui de l'organisation. Un sortilège impardonnable ! Pour le plaisir ! Décidément, gérer Ryan Quick demandait beaucoup d'énergie, et parfois plus qu'elle n'était capable d'en déployer… Repoussant de toutes ses forces les nausées qui étaient de nouveau en train de s'emparer d'elle, Isis s'efforça de rester droite, impassible, et laisser paraître qu'elle maîtrisait la situation. Surtout ne pas leur faire part de son état de faiblesse, ni aux uns, ni aux autres. Elle ne voulait pas de leur mépris, et encore moins de leur pitié. Surtout pas.

" Ryan, mon ami, tu t'emportes. Je ne pense pas que les intentions de nos invités aient été aussi obscures. Leur séjour à Serpentard aurait répandu le désordre dans leurs idées ? Peut-être devrions-nous entrer en négociation. " déclara-t-elle d'une voix doucereuse.

C'était un bon début, en entamant la discussion de cette manière elle avait peut-être une chance de faire évoluer la situation en leur faveur, et de les dépêtrer de la galère dans laquelle Ryan était susceptible de les embarquer à tout moment. Il s'agissait de faire preuve de subtilité et de rendre l'idée d'une coopération entre leurs deux camps possibles. Après tout, ils n'étaient guère en état de jouer au plus malin, le plus profitable pour eux serait d'écouter ce qu'elle avait à proposer… Elle devait à tout prix leur faire comprendre qu'il n'était nullement dans ses intentions de les jeter dans une arène et les voir déchiquetés par des lions, ou expulsés, ou elle ne savait quoi d'autre… Ses objectifs étaient tout autres, et elle comptait bien tirer profit de la situation, ce qui ne serait pas le cas si elle laissait Ryan les envoyer chez le directeur.

" Ton amie n'étant point en état de coopérer, je vais m'adresser directement à toi mon cher Clydwin. Je ne suis pas intéressée par l'idée de vous voir tous trois expulsés ou châtiés, ce pourquoi je pense que nous pourrions plutôt essayer de nous entendre. Dans l'état actuel des choses, si je laisse Ryan faire, vos trois dossiers se retrouveront entre les mains du directeur ce soir, et le renvoi fait clairement partie des options envisageables, pour insulte et attaque envers un membre de la brigade. "

C'était chose vraie, elle ne mentait pas sur les points évoqués. Quoi qu'il en soit, elle devait surtout s'assurer qu'ils l'écoutent sans répondre à sa proposition par la négative, ou du moins pas sans en connaître les conséquences. Ils savaient tous que la parole des membres de la brigade était d'or, et que même si cela n'était pas juste pour autant, c'était comme cela que ça se passait. Si Ryan les accusait, ils en pâtiraient, puisque le directeur ne chercherait pas à savoir qui était le responsable de la faute.

" Néanmoins, nous pouvons trouver une solution qui nous arrange tous les cinq. Voici celle que je te propose, dans la semaine qui vient, tu feras cette annonce à tous les membres de l'armée de Dumbledore : vous désignerez entre vous deux volontaires qui rédigeront à l'adresse de Ryan ou moi une déclaration écrite stipulant qu'ils appartiennent à votre organisation. Bien entendu, j'exclue Alexander Maddox, Zora Austid, Taylor Williams ou toi-même, puisque nous ne sommes pas sans ignorer que vous en faites partie. En échange, nous ferons en sorte que les évènements d'aujourd'hui n'aient aucune conséquence. Réfléchis, Clydwin. Après que ton amie ait été blessée, tu ne voudrais tout de même pas qu'elle soit renvoyée ? Ou que ton ami ici présent voie son dossier scolaire entaché d'un important écart disciplinaire ? Cela me semble être un compromis tout à fait raisonnable. "

Suite à quoi elle jeta un regard entendu à Ryan en espérant qu'il ne viendrait pas entraver ses plans, et qu'il comprendrait qu'elle faisait tout cela dans leur intérêt commun. La parole n'était plus à elle, et la suite dépendrait de leurs trois interlocuteurs, même si l'une d'entre eux n'était plus vraiment en état d'y participer. Deux dénonciations contre trois renvois, cela se discutait, non ?

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Astride n’eut même pas le temps de regretter son geste, en définitive, le sort de Ryan l’atteignit de plein fouet et elle s’écroula sur le sol, bien incapable de faire le moindre geste pour se soustraire à l’emprise du Serpentard ou riposter. Le ministère avait bien raison d’interdire ce sortilège, il était horrible, elle sentait la douleur se propager dans tous ses membres et pourtant, elle restait totalement consciente de ce qu’il se passait et de la souffrance qu’elle ressentait. Si encore elle avait pu s’évanouir, mais ça ne semblait pas être une option envisageable, normal pour un sort qui avait été, à l’origine, destiné à torturer des centaines de milliers d’innocents pendant la guerre. Mais étonnamment, alors qu’elle n’avait pas réussi à faire le moindre geste, la douleur s’arrêta d’elle-même, la laissant écroulée sur le sol pendant quelques secondes. Elle ne pouvait toujours pas bouger la moindre partie de son corps tant ses muscles étaient douloureux, mais au moins, plus personne ne semblait vouloir lui injecter des doses puissantes de souffrance liquide et c’était un véritable soulagement pour la Poufsouffle, qui bien qu’étant déjà passée par ce genre d’agression ne s’y était toujours pas habituée et n’avait pas l’intention de le faire.

Avant même qu’elle ait eu le temps d’essayer de se relever, elle se sentit soulevée de terre. Des murmures bourdonnaient à ses oreilles, sans doute des bruits de voix, et alors qu’elle bougeait sans avoir besoin d’utiliser ses propres jambes, ces murmures devenaient plus clairs comme si quelqu’un avait la soudaine gentillesse d’extraire les cotons qu’on lui avait inséré de force dans les oreilles. Elle se rendit également compte que ses membres commençaient à bouger aussi, et les murmures qui s’échappèrent de ses lèvres lorsqu’elle tenta de voir si ses cordes vocales fonctionnaient encore, lui apprirent qu’elle était tout à fait apte à utiliser sa voix. Il ne lui restait plus qu’une chose à faire, ouvrir les yeux, ce qu’elle fit tout doucement tant elle craignait de s’apercevoir que Ryan et toute la clique de Serpentard étaient en face d’eux, baguettes pointés dans leur direction, en train de se demander à quelle sauce ils allaient bien pouvoir les manger. Lorsque ses paupières se levèrent enfin, elle mit seulement quelques secondes à se réadapter à la luminosité de la pièce et put très facilement distinguer tout ce qui se trouvait autour d’elle. Heureusement, Ryan n’avait pas eu le temps de faire trop de dégâts, elle ne se sentait certes, pas en état de galoper gaiement tout autour de la pièce, mais ses facultés mentales semblaient être tout à fait intactes et l’usage de ses membres revenait tout doucement même si ses jambes, ses bras et son dos restaient encore particulièrement douloureux. Elian et Clydwyn semblaient visiblement la trainer vers l’extérieur de la salle commune et elle tenta de se remettre debout comme elle put, histoire d’alléger un maximum le poids qu’elle faisait porter à ses deux camarades.

Malheureusement, la situation qui semblait enfin tourner en leur faveur se retourna une fois de plus lorsqu’une silhouette apparut devant la porte de la salle commune. Même avec toute la bonne volonté du monde, elle mit un peu de temps à reconnaitre la Serpentard, mais prendre conscience qu’Isis se tenait devant elle ne la rassura pas le moins du monde, bien au contraire. Elle ne la connaissait pas tant que ça, mais elle savait qu’elle avait la réputation d’être quelqu’un d’instable et de toute façon, elle trainait en permanence avec celui qui venait d’essayer de l’assassiner, ça lui suffisait très largement pour allumer son radar à personnes dangereuses. Vu le regard que lui lança la nouvelle arrivante, la Poufsouffle se rendit compte sans trop de mal qu’elle devait faire peur à voir, raison pour laquelle elle acheva de se remettre debout sur ses pieds, bien que restant non loin de ses deux sauveurs pour pouvoir s’appuyer sur eux en cas de problème. Elle ne se sentait pas non plus au mieux de sa forme, mais pensait être capable de tenir une conversation normale si elle avait à le faire. Bien sûr, ce serait au prix de certains efforts, mais ce n’était pas la première fois qu’elle se remettait en selle après une lourde chute et ce ne serait certainement pas la dernière.

" […] Cela me semble être un compromis tout à fait raisonnable. "

La conversation entre les deux Serpentard prit une tournure particulièrement étrange. Les deux jeunes verts et argents trouvaient intelligents de parler d’eux en faisant comme s’ils n’étaient pas là, pire encore, ils semblaient que son état était tellement proche de celui du légume qu’elle n’était pas capable de comprendre le moindre mot de ce qu’ils étaient en train de raconter. Sauf que ce n’était pas le cas, elle n’était pas encore aux portes de la mort en train de contempler béatement la lumière divine et contrairement à ce qu’ils semblaient penser, ils n’étaient pas des invités à passer un mois dans leur stupide salle commune mais bien contraints à le faire ce qui changeait complètement la donne. Astride ne comprenait pas trop ce qu’ils leur voulaient au juste, mis à part tenter de les intimider, chose qui était complètement stupide, puisqu’ils n’avaient rien à se reprocher et rien à révéler. La Poufsouffle ne comprenait même pas de quoi ils parlaient, les révélations qu’ils avaient à faire ne lui parlaient pas du tout, au moins, elle ne risquait pas d’être accusée de délation, elle était complètement perdue à l’heure actuelle. Toutefois, ce n’était pas ça qui l’empêcherait de prendre la parole, elle voulait montrer qu’elle était là, malgré tout.

« Tu pourrais essayer le retrait de points, Ryan, si tu veux punir quelqu’un, le doloris ne fait pas partie de nos attributions. » Répondit-elle en réalisant quand même qu’elle parlait comme un marathonien après sa course. « On a pas plus envie d’être là que vous de nous voir ici, le mois touche à sa fin, et on peut faire en sorte que ça se termine bien. Laissez-nous partir. »

Comme négociation, elle avait vu mieux, d’autant plus qu’en théorie, ils étaient à nombre égal à présent puisqu’elle aurait été tout bonnement incapable de faire usage de sa baguette magique pour le moment. Toutefois, elle ne doutait pas d’être capable de le faire dans quelques minutes, ses jambes étaient déjà plus solidement ancrée au sol, et même si ses membres la faisaient encore souffrir, elle sentait malgré tout que la pêche lui revenait doucement et qu’elle allait enfin pouvoir retrouver toutes ses facultés physiques et mentales dans peu de temps. Elle devait une fière chandelle à Elian et à sa réactivité.

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C’est vraiment le moment de se casser. La situation est franchement critique et Elian n’aime pas ça. En temps normal et s’il avait été seul il n’aurait pas hésité à sortir le grand jeu mais pour le moment il en va de la sécurité d’Astride et Clydwyn. C’est abasourdit que le jeune homme vient d’assister à un rapide Doloris, avant de désarmer le tortionnaire. C’est difficile à admettre mais laisser le bénéfice du doute à Ryan Quick est une erreur de jugement du Wallace. Il a toujours estimé le serpent mais à tord. Il est un véritable monstre qui se fiche du règlement. Il leur faut sortir de là rapidement et éventuellement présenter la jeune pouffy à l’infirmerie. Alors qu’Elian la tiens sous son bras et se dirige vers la porte de la salle commune, un nouvel intrus s’impose. Isis Seymour, évidemment. Décidément tout le monde est du mauvais coté, même Sky. Quelle tristesse.

J'espère que nos visiteurs ne sont pas en train de t'importuner, Ryan ?

Toujours à la botte de Ryan. Alors ici bas personne n’a de libre arbitre, aucune volonté propre ? C’est affligeant mais ce n’est pas le moment d’y réfléchir. Il faut réagir et se casser au plus vite. Elian n’aime pas en général prendre la fuite mais là c’est la meilleure chose à faire. Ryan semble heureux de voir son sbire arriver. Genre ce sans couille à besoin d’un femme pour s’en sortir. Surtout une gringalette comme Isis. Le Wallace comment à penser d’une manière qu’il n’aime pas. Son sang boue dans ses veines et la tension monte. Le blabla que les deux serpents ne l’intéresse nullement puisque déjà son cerveau tourne à plein régime. Il faut sorti de là, en douceur, sans toucher à la peau de ces deux imbéciles. Autant dire que ça va être tendax. D’après la voix chantante de la Seymour, ça parle organisation. Il existe donc vraiment cette Armée de Dumbeldore ? Elian n’en a jamais vraiment entendu parlé, en dehors de l’annonce à l’effet bombe sur le panneau d’affichage. Ainsi Astride e ferait partie ? Et Clydwyn ? C’est donc ça, Ryan veut faire un concours de queuquette et dominer tout le monde. Ça n’étonne pas le Serdaigle tellement Quick parait imbus de lui-même. Lentement Astride reprend ses forces et se redresses, quittant les bras du jeune homme.

« Tu pourrais essayer le retrait de points, Ryan, si tu veux punir quelqu’un, le doloris ne fait pas partie de nos attributions. On a pas plus envie d’être là que vous de nous voir ici, le mois touche à sa fin, et on peut faire en sorte que ça se termine bien. Laissez-nous partir. »

A l’entendre parler, le bleu&argent est soulagé. Elle n’a pas l’air d’avoir trop souffert durant le doloris, qui pourtant était bien jeté. Comment ce serpent peut il avoir tant de haine en lui ?

- Isis tu es bien mignonne mais tout le monde ne fait pas partie d’une super organisation. Il reste des gens normaux dans le château, dit-il d’un ton plutôt condescendant, il faut arrêter tous les deux d’être complètement paranoïaque ... Cly’ rentre tard ok, retire lui des points. Nous aussi on rentre de la bibliothèque, retire nous des points, mais que ça s’arrête ici.

La paranoïa ça va cinq minutes ! Le visage d’Elian est fermé, sourcils froncé et il se contrefou de dominer d’une tête Isis. En preuve de bonne fois, il desserre le poing qui tient sa baguette mais reste alerte. S’il le faut il s’en prendra directement à Isis, c’est pas comme si ça serait la première fois qu’il prenait une sorte d’otage. La dernière fois c’était Hécate dans un passage secret. Il peut tout à fait recommencer mais ça serait mettre en danger les deux autres. Ça se jouera au pour parler. Clydwyn a intérêt à se montrer persuasif sinon il faudra taper dans le lard.

HJ : c'est pas fantastique mais ça ira non ? Smile

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