♦ C'était comment avant Poudlard ?:

Je suis née en Afrique et je ne suis pas noire, ça arrive, je ne suis pas la seule dans ce cas, loin de là. Mon père est un orphelin irlandais qui travaille pour le gouvernement Britannique et ma mère est une comédienne russe. Ils se sont rencontrés à Cape Town quand ma mère est venue jouer une de ses pièces. Ne vous attendez pas à ce que je vous dise que c'était le coup de foudre, qu'il n'avait d'yeux que pour elle car c'est faux, il louchait plutôt sur l'acteur principal de la pièce qui était un beau ténébreux au sang chaud. Sachez - si cela vous intéresse - qu'il a réussi à obtenir ce qu'il convoitait, personnellement je n'en suis pas étonnée, il a toujours eu beaucoup de charme et je trouve que ses costumes sur mesure lui donne un petit air de dandy qui lui donne un look plutôt plaisant. C'est par le biais de cet acteur qu'il a rencontré ma mère et il l'a tout de suite détesté. Trop insouciante, trop sûre d'elle, trop bavarde, trop violente, trop capricieuse, elle lui sortait par les yeux - et c'est toujours un peu le cas si vous voulez tout savoir. Pourtant un soir où l'alcool coula à flot, ils firent ce que mon père n'aurait jamais pu imaginer autrement que complètement torché, ils couchèrent ensemble. L'idée de coucher avec une femme ne le dégoûtait pas vraiment en soit, c'était juste que cela ne l'intéressait pas. Ma mère elle avait des vues sur lui depuis un moment, elle était donc ravie d'obtenir ce qu'elle voulait.
9 mois plus tard, je débarquais dans leur vie, ma mère était partie depuis longtemps avec sa troupe, mon père ignorait donc jusqu'à mon existence, mais ce fut de courte durée. Je sais que ma mère m'aime sincèrement mais je sais aussi qu'elle n'a pas la fibre maternelle pour un sou, alors quand elle se rendit compte du travail que cela demandait de s'occuper d'un bébé, elle se sentit tout de suite dépassée. Ne voulant pas abandonner son enfant à sa famille, ayant fuie la misère pour s'offrir la vie dont elle rêvait, elle retourna en Afrique pour me confier à la garde de mon père. Les premiers temps furent très difficile selon mon père, moi je ne m'en souviens pas. Tout ce que je sais, c'est que du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours connu Ben. Mon père l'a rencontré un peu après le départ de ma mère et là ce fut un coup de foudre. Heureusement que Ben était là pour s'occuper de moi, sans lui, je ne sais pas comment mon père aurait fait.

Je ne me souviens pas de mes premiers pas, ni de mon premier mot, j'ai beau regardé les centaines de clichés qui couvrent cette période, je n'ai aucun flash back. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'avec toutes les photos et films sur moi, on pourrait faire un long métrage de ma vie, voir même plusieurs films. Deux reporters qui découvrent une nouvelle espèce limite, c'est assez amusant à voir. Cela dit ce n'est pas déplaisant de se voir tout petit, on oublie qu'on a été aussi choupi, pas franchement aidé. Je me rends compte aussi que mon père s'était beaucoup amusé avec Ben à me trouver de magnifiques petites tenues, limite s'ils ne jouaient pas à la poupée avec moi. J'ai eu en tout cas une enfance très heureuse, bourrés de souvenirs amusants, parfois un peu étrange, mais tous exceptionnels à leur manière. Je me souviens du jour où on est allé visiter ma première réserve, c'était extraordinaire de voir tous ces gros animaux vaquer à leur occupation. Je me souviens du jour où j'ai appris à nager, c'était le même jour où j'ai bu la tasse pour la première fois aussi ! Je me souviens des soirées à écouter les histoires de mon père, ses "fameuses aventures", complètement fictives certes, mais ça je l'ignorais à l'époque. Je me souviens aussi du jour où on a appris que Ben était malade ... c'était pas un jour que j'aurais aimé me souvenir d'ailleurs, ma maman me dit que c'est la vie, elle est faite de bonnes mais aussi de moins bonnes choses, histoire qu'on puisse vraiment apprécier les bonnes choses.
Je me souviens quand Ben est mort, j'ai vu mon père pleurer pour la première fois de sa vie sans que ce soit des larmes de joie. J'ai eu beaucoup de peine de ne plus le voir, mais je crois que j'étais encore un peu jeune pour vraiment me rendre compte de ce qui était en train de se passer. Je crois que ce qui m'a rendu la plus triste c'était de voir mon père malheureux, lui qui était si souriant, si heureux, avait perdu son beau sourire.

Je pourrais continuer comme ça durant des heures, à vous raconter pleins d'anecdotes sur ma vie, je me rends bien compte - surtout depuis que je suis à Poudlard - que j'ai vécu des choses que beaucoup ne peuvent qu'imaginer. J'ai croisé des animaux que certains n'ont vu qu'à la tv ou au zoo. Personne ne veut me croire quand je dis que ma meilleure amie avait un guépard en animal de compagnie ... évidemment j'omets de dire que son père s'occupait d'une réserve, mais ça ce n'est qu'un détail !
Les choses ont beaucoup changé à la mort de Ben, mon père ne voulait plus rester en Afrique, il avait "le mal du pays", soit disant, alors que cela faisait plus de dix ans qu'il était en Afrique du Sud. Je crois juste qu'il ne supportait plus de vivre dans la maison qu'il a partagé avec son compagnon et que pour tourner la page, il devait partir. Enfin tourner la page, c'est un bien grand mot, parce qu'il n'a rien tourner du tout, il vit encore aujourd'hui dans le passé, malgré Raphaël. En tout cas après avoir obtenu sa mutation, on est partit à Dublin et c'est là où c'est moi qui est eu le mal du pays. Je n'ai rien contre l'Irlande, c'est un très beau pays, mais il fait froid, il pleut régulièrement, chose que je n'avais pas vraiment connu là où je vivais avant. Les gens sont moins chaleureux, plus fermé et encore plus étroit d'esprit. J'ai vraiment eu du mal à m'y habituer. Mais ce que je ne vous dis pas, c'est que c'est à la mort de Ben que mes pouvoirs se sont manifestés. Pourquoi là et pas avant ? Je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais, c'est que parfois des objets éclatés autour de moi quand j'étais énervé, sans que je les touche, c'était super flippant. Mon père croyait que j'étais possédé, qu'on m'avait jeté un mauvais sort. Jusqu'à mes onze ans, mon père me surprotégeait, croyant qu'il pourrait m'arriver n'importe quoi si je me mettais en colère ou si j'étais sous l'emprise d'une trop forte émotion, alors il m'étouffait. Et puis un jour un homme a débarqué chez nous pour tout nous expliquer. Mon père et ma mère étant des moldus, vous pensez bien que la magie ce n'était que dans les contes de fée et c'est tout. Personne ne sait vraiment pourquoi j'ai des pouvoirs, ma mère pense que ça vient de mon père, refusant que ça puisse venir d'elle, comme si c'était une tare génétique. Mon père étant orphelin, c'est un peu difficile de prétendre que ça ne vient pas de lui, alors il assume. Au début il croyait que ça allait me rendre malheureuse d'être différente, étant lui même un peu différent, il sait que ce n'est pas toujours facile à vivre, mais bon avec les années, il a compris que je le vivais plutôt bien.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: Ma baguette est faite du bois de chèvrefeuille, avec en son coeur un cheveu de Vélane, de 22 centimètres

♦ Matières étudiées à Poudlard :

Astronomie ❈ Botanique ❈ Défense contre les forces du mal ❈ Histoire de la magie ❈ Métamorphose ❈ Potions ❈ Sortilèges ❈ Soins aux créatures magiques ❈ Etude des Moldus

♦ Père: Cinaed Declan Buckley

Mon père, ce héros ... mon héros ! Comme vous l'aurez compris, je vous un culte à mon père. Il est l'homme de ma vie ... oh bien entendu je ne compte pas me marier avec lui et avoir des enfants, rien à voir avec ces trucs dégueulasses, mais j'affirme que même si je me marie, mon père sera toujours le premier dans mon coeur. Il travaille pour le gouvernement, il a été envoyé en Afrique du Sud pour s'occuper des intérêts de la Grande Bretagne, mais à chaque fois que je lui pose des questions sur son travail, il me répond que c'est "top secret". Alors vous pensez bien, ces deux mots, pourtant si simple, on éveillait en moi beaucoup de fantasme. Je le présente donc comme un agent secret au service de la reine, que ce soit faux ou vrai je m'en moque, j'aime bien cette version et il rit quand je le lui dis. On se dit tout, on a aucun secret l'un pour l'autre ou j'aime en tout cas à le croire. Je sais que mon père est orphelin, qu'il a été élevé dans un orphelinat en Irlande, avant d'être pris sous l'aile du gouvernement. J'ai entendu dire que le gouvernement aime bien les orphelins, pas de famille, pas d'attache, pas de liens qui pourraient gênés dans les missions et surtout une envie profonde de réussir et de sortir du lot.
Officiellement il est en couple avec ma mère, il ne l'a jamais demandé en mariage car son travail préfère qu'il reste célibataire, c'est en tout cas ce qu'il prétend, mais je pense qu'il cherche juste une excuse pour ne pas être liée à elle de cette façon là. Je sais qu'il l'aime mais à sa façon, pas comme il a aimé Ben, sauf qu'avec Ben ce n'était pas une relation officielle. Souvent il me disait que je ne devais pas dire aux gens que Ben & lui étaient ensemble, il prétendait qu'ils ne pourraient pas comprendre, qu'ils étaient trop fermés d'esprit pour voir la beauté dans leur couple et je me rends compte en grandissant qu'il avait raison. Ben c'est donc son vrai premier et unique amour - toujours selon lui - mais j'espère sincèrement qu'il tombera de nouveau amoureux un jour. Ben est mort quand j'avais 9 ans, du sida. Mon père a été très touché par cette disparition et moi aussi, je l'aimais bien Ben, comme un deuxième papa. On vivait tous les trois en Afrique du Sud, il me faisait toujours découvrir pleins de choses et il s'occupait de moi quand papa n'était pas là. Je sais qu'il est mort heureux, non pas de mourir, mais juste d'avoir bien vécu, mais ça papa a encore dû mal à le réaliser.
Après la mort de Ben, on est revenu en Irlande, papa a été muté là bas mais je crois que c'est lui qui l'a demandé, il ne supportait plus de vivre dans notre maison, sans Ben c'était plus pareil. Quelques années après, il a rencontré Raphaël, un homme très bien, même si sa famille n'a pas très bien digéré le fait qu'il parte pour un autre homme. Ils nous traitent de monstre, ils pensent que mon père est un gros pervers qui abuse de moi, alors que c'est faux. Mon père me dit de les laisser dire, mais moi j'aime pas qu'on traite mon père de monstre. Il y a six mois, il a quitté Raphaël, prétextant que c'était plus sain pour moi de vivre avec une femme comme image maternelle et non pas un homme, mais Raphaël et moi on sait que c'est juste une excuse, parce que papa a peur de s'engager avec lui, peur d'oublier Ben. Je fais tout pour les remettre ensemble parce que je sais que Raphaël est quelqu'un de bien, mais c'est pas facile quand on est aussi loin !

♦ Mère: Aleksandrina Ivanna Konstantinov

Ma mère est comédienne, je ne saurais vous dire si c'est une grande comédienne, je doute qu'elle est marquée son époque avec ses performances, mais elle se débrouille suffisamment bien pour vadrouiller un peu partout dans le monde quand ses pièces rencontrent le succès escomptées. J'aimerais vous dire qu'elle brille sur scène telle une étoile dans le ciel mais j'ai rarement eu l'occasion d'aller voir ses pièces, pourtant je ne doute pas un instant qu'avec son 1m80, on ne peut pas la raté.  Grande, svelte, énergique, elle possède de grands yeux bleus hypnotiques et une voix profonde. Très lunatique, elle est capable de s'amuser comme une enfant un seconde et se mettre à te hurler dessus la seconde suivante. Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'elle a un caractère facile. Très excentrique, elle veut tout, tout de suite et ne supporte pas le refus. Mon père l'aime autant qu'il la déteste. Elle lui a offert ce qu'il ne pensait jamais connaître, la paternité, et pour ça il lui sera toujours reconnaissant, mais il la préfère loin en tourner, qu'avec nous à nous rendre fou et je dois avouer que je suis d'accord avec lui. Quand ma mère est avec nous, nous passons notre temps, elle et moi à faire les boutiques, je trouve ça amusant le premier jour, rébarbatif les jours suivants. Je sais qu'elle voudrait parfois rester plus longtemps avec nous, pour pouvoir profiter de son rôle de mère qu'elle affectionne, mais trop égoïste, elle oublie bien vite la tristesse de la séparation pour se consacrer à sa première passion : le théâtre et je n'en éprouve aucune rancoeur. Je crois que je n'ai jamais eu l'habitude de voir ma mère avec nous tout le temps, du coup je trouve ça étrange et étouffant quand elle reste trop longtemps à nos côtés. J'aime ma mère et je ne la changerais pour rien au monde, mais je n'ai pas besoin de deux parents, mon père me suffit largement. Ma mère est finalement pour moi qu'une tante délurée plus qu'une véritable maman et ce mot n'est finalement qu'un mot dans le dictionnaire, il n'a pas réellement de signification à mes yeux ou pas le même que les autres ! Mais ne voyez pas dans cette déclaration de la tristesse ou de la haine, je suis la plus épanouie des filles, malgré une situation cocasse, après je ne dis pas qu'il me manque peut-être certains repères dans ma vie, mais je pense que je pourrais m'en sortir sans !

♦ Frère(s) et soeur(s):

Je suis fille unique, mon père s'est "sacrifié" pour me concevoir - selon lui - et il n'a pas été tenté de réitérer cette "aventure" pour en avoir d'autre. De toute façon selon lui je suis parfaite, pourquoi en faire d'autres ? Et je suis assez d'accord avec lui, même si j'aurais aimé avoir un frère ou une soeur, pour m'amuser. Ma mère ne s'est jamais mariée, elle préfère collectionner les amants et revenir dans nos vies quand l'envie lui en prend. Quant à mon père, en étant homosexuel il est difficile d'avoir des enfants avec ses compagnons. Et puis il préfère que personne ne sache vraiment qu'il préfère les hommes même s'il se doute que ce n'est plus vraiment un secret aujourd'hui, il n'en parle pas. Mon père étant orphelin, je n'ai jamais su si j'avais de la famille de ce côté, des tantes, oncles, cousins ou autre. Quant à ma mère, j'ai vu ma famille une fois quand je suis allée en Russie, c'était un peu étrange, très froid et j'ai rien compris à ce qu'ils m'ont dis, mais c'était amusant.

J'entends un bruit étrange, un bruit qui ne devrait pas être là, qui détonne complètement avec la situation dans laquelle je suis. Quel est ce son ? Une alarme ? Serais-je repérée ? Mon coeur s'arrête de battre un instant, puis il s'accélère soudainement, la panique commence à me gagner. Les Russes vont me retrouver, ils ont découverts que j'ai volé le totem sacrés des humpalas. Je vérifie que la licorne argenté à la queue arc-en-ciel se trouve toujours dans mon sac avant de me mettre à courir. Au diable la discrétion, ils savent que je suis là ... Des gardes armés se dressent soudainement devant moi. Je m'arrête, je dois faire demi-tour ... mais soudainement le sol se met à bouger, je perds l'équilibre et ... "Aïe !" Je viens de me vautrer sur le sol du salon, mon père vient de se lever précipitamment, oubliant que je m'étais lovée dans ses bras hier soir pour l'écouter me raconter une histoire. On repassera pour le père prévoyant et attentionné. Je me masse le postérieur encore un peu endoloris, avant de me lever avec l'aide de mon père qui s'excuse de m'avoir fait tomber. Je lui pardonne parce que je vois bien qu'il est un peu perdu, ne comprenant pas trop pourquoi on s'était endormi dans le salon et puis soudainement le jour se fit dans son esprit et avant qu'il puisse dire quoi que ce soit, je sautille de joie en tapant dans mes mains "Je vais à Poudlard ! Je vais jouer à la magicienne !" Oui parce qu'il était évident pour moi que ce n'était qu'un jeu grandeur nature, rien de plus. Même si j'étais capable de faire des choses étranges parfois sans m'en rendre compte, je n'arrivais pas à me dire que j'étais vraiment une sorcière. J'étais excitée comme une puce, je courais dans tous les sens, trop au goût de mon père qui me stoppa en posant sa main sur le dessus de ma tête. "Va prendre ta douche au lieu de me donner le tournis" J'esquissais un sourire, avant de me diriger vers la salle de bain. "Et Sisi ... pitié, ne mets pas de l'eau de partout !" Je le saluais comme un militaire - fort mal soit dit en passant - avant de me diriger vers la salle de bain. Nous savions tous les deux que c'était de l'ordre du miracle que je n'éclabousse pas de partout, car j'avoue pour mauvaise habitude de prendre le pommeau de douche pour m'en faire un micro. Je chantais faux et les paroles étaient bien souvent approximatif, tout comme le tempo, mais je m'en moquais parce que moi j'adorais ça !

Une fois le Titanic revisité, je sortis de la douche pour aller m'habiller. Mon père mit des serviettes de partout pour éponger l'excédent d'eau derrière moi. Je pris la robe qu'il m'avait choisi et j'enfilais les collants qu'il m'avait sorti. Il me sécha ensuite les cheveux et tenta tant bien que mal de me coiffer "Pitié Sisi arrête de bouger sinon je ne vais jamais pouvoir y arriver ... tourne la tête à droite ... non à droite ça c'est ta gauche ... lève le menton ... non là il est trop levé ... laisse ta tête droite ... droite ... Tu vas me rendre chèvre !" Je me tortillais dans tous les sens, prétextant qu'il me tirait les cheveux, que c'était trop long, moche ou que je m'ennuyais. Une fois cette corvée - pour nous deux - terminé, je me précipitais pour aller prendre mon petit déjeuner, laissant l'occasion à mon père de prendre sa douche à son tour. Une fois qu'on était prêt tous les deux, dents brossés, manteau enfilé, nous pouvions y aller. C'était la troisième fois de ma vie que je prenais l'avion. La première fois c'était pour aller voir ma famille en Russie, la seconde fois c'était pour emménager en Irlande et aujourd'hui c'était pour nous rendre à Londres. Le voyage fut long - pour nous deux car j'étais agitée - mais il se déroula parfaitement bien. Nous arrivâmes à Londres vers les midi, le temps de poser nos bagages chez un ami à papa, avant de repartir jouer les touristes. Mon père voulait profiter de moi jusqu'au bout, c'était la première fois que c'était moi qui partait, pour une très longue durée en plus, il avait vraiment du mal à gérer. Ne pouvant pas visiter l'école, il ignorait complètement s'il faisait bien de me laisser partir. Après tout à ses yeux ce n'était qu'une bande d'allumés qui se prétendaient sorciers et qui parlaient d'une école magique que seul les sorciers pouvaient voir. C'est un peu dur à avaler quand on est moldu - terme d'ailleurs qu'il n'apprécie que moyennement. Mais la personne qui était venue leur expliquer ce qu'était la magie, pourquoi Siobhan avait été choisi et comment l'année aller se dérouler, était fort sympathique, compréhensive et très compétente. Papa avait refusé que je m'amuse avec ma baguette magique, trouvant cela trop dangereux. Il m'expliqua que j'aurais largement le temps de m'en servir une fois à Poudlard.

Notre dernière journée ensemble se passa merveilleusement bien, nous avons beaucoup rit et je dois avouer que je ne me rendais pas encore compte que le lendemain je le quitterais jusqu'aux vacances de Noël. Pour moi ce n'était qu'un jour, un court séjour. Le soir, nous passâmes notre soirée avec l'ami de papa et sa femme. C'était une personne tout à fait charmante qui cuisinait merveilleusement bien. Le lendemain, avec papa, nous nous rendîmes à la gare de King's Cross. Là bas, nous fûmes complètement perdu. Nous cherchâmes une voie qui n'existait pas, personne n'arrivait à nous dire où elle pouvait être. Nous nous rendîmes sur le quai 9 et 10, et attendîmes, espérant voir d'autres élèves de Poudlard arriver. Au bout de 10 minutes, mon père se demanda si on ne s'était pas moqué d'eux, jusqu'à ce qu'un groupe d'enfants arriva, accompagnaient de leurs parents. Les un après les autres ils franchir le portail qu'on ne pouvait voir, ce qui était assez impressionnant à voir croyez le bien. Mon père alla aborder un des parents de ces enfants et après les salutations d'usage, lui demanda s'ils se rendaient à Pourldard. La personne compris rapidement que j'étais en première année et que je ne devais pas être familière avec la magie. Il se proposa de s'occuper de moi car mon père ne pouvait pas se rendre sur le quai. La séparation fut déchirante, je commençais à me rendre compte que je ne verrais plus mon père. Finalement je n'avais plus envie d'y aller dans cette école si mon papa ne pouvait pas m'y accompagner. Après dix bonnes minutes de larmes et de supplications, je finis par franchir le portail à mon tour et accompagnée du papa d'une autre petite fille, je montais dans le train. Il installa mes affaires dans le même compartiment que sa fille et nous laissa toutes les deux. Je dois bien vous avouez que le voyage fut long et douloureux pour moi. Je voulais revoir mon père et les personnes qui occupèrent le même compartiment que moi eurent bien du mal à me sécher mes larmes.

Une fois arrivée à Poudlard, la magie du lieu eu raison de ma peine et j'oubliais en un instant que mon père me manquait. La traversée en barque fut extraordinaire, j'étais émerveillée par les costume qu'on nous avait obligé à porter, par les animaux que les élèves avaient emmener avec eux et par les petits tours que certains avaient tenté d'apprendre avant de venir. Je discutais avec deux ou trois personnes, en attendant ma répartition et je dus bien leur avouer que j'ignorais complètement tout de la magie et de cette école, mais que je la trouvais extraordinaire, j'avais l'impression de rêver. Les noms défilés au fur et à mesure et j'observais émerveillée ce vieux chapeau qui ne payait pas de mine au premier abord mais qui était enchanté.


Mon coeur battait la chamade, mais j'étais confiante, de toute façon je ne savais rien sur ces maisons alors je pouvais bien tomber n'importe où ça ne me dérangerais pas plus que ça. Je m'installais sur le tabouret, eus un léger frisson quand on posa le choixpeau sur ma tête et pendant qu'il réfléchissait à là où il allait m'envoyer, j'observais les gens qui me regardaient ....

♦ Autres comptes ?: Naïa - Slevin - Alexander - Absolem
♦ Points défis utilisés pour créer ce personnage : (uniquement pour les multi comptes)
♦ Age : 26 ans
♦ Présence : 7/7j
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♦ Star de l'avatar :Rosie Tupper