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[ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI]
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Message(#) Sujet: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyMar 12 Nov - 15:09

¤ Je regardais par la fenêtre de mon dortoir et je me décourageais mais à un tel point ! Quelques jours plus tôt, j'avais prévu, avec Faust, une rencontre à Pré-au-Lard, au Trois Balais où j'aimerais bien avoir des réponses à mes questions. La température d'à l'extérieur ne me donnait pas du tout envie de sortir. Déjà que je suis une frileuse étant donné que j'ai vécu dans un endroit chaud et qu'avant de venir en Angleterre, il y a 6 ans, je n'avais jamais vu la neige de ma vie. Chaque année, depuis, je suis obligée de me couvrir jusqu'au point où l'on ne me voit que les yeux. Je déteste ça ! Au moins, aujourd'hui, il ne semble y avoir que le vent d'après les arbres qui valsaient un peu. J'allais voir Faust dans quelques heures, au Trois Balais, environ vers midi. Ce week-end il y avait une sortie. Ce n’est pas un truc qui m'enchante puisque je ne l'apprécie pas. C'est tout le contraire quant à son ami Erwan puisque je les voyais souvent ensemble. Lui, il est un ami et ça me fruste qu'il ait choisi une personne comme Amara Swann en guise de copine. Normalement, je devrais m'en ficher, moi qui a toujours détester ce genre d'histoire. Je devrais arrêter de réfléchir à ce genre de truc et vivre jour le jour comme cette journée où je devais combattre le froid. Je me décidais enfin à me préparer pour l'aventure. J'allais passer chez Honeydukes et Zonko pour refaire mes réserves aussi. Après avoir enfilé une paire de jeans ainsi qu'un pull, je pris ma baguette en l'insérant dans ma poche droite ainsi qu'un peu d'argent. J'étais très pauvre mais j'avais assez pour dépenser un peu aujourd'hui. Contrairement à plusieurs filles, je ne passais pas mon temps chez Gaichiffon, ce qui me permet d'économiser convenablement. Ce n'est qu'après m'avoir préparé un peu, comme à chaque matin, pour m'afficher devant Faust que je mis aussi un manteau noir. À ce point, je devais être l'une des personnes les plus frileuses du château...

¤ La seule chose que j'espérais était que cet idiot de Serdaigle ne me fausse pas compagnie et préfère gambader dans les couloirs avec ses potes Pro Sangs-Purs. Comment Erwan avait trouvé un ami en lui ? Je ne suis pas lui et je ne suis encore moins dans leur maison. Ils sont tous cinglés là-bas il faut croire ! Pire qu'à Poufsouffle ou encore Serpentard ! Il n'y a que nous, pauvres petits Gryffondor, qui sommes normaux. M'enfin, Seth il est bizarre un peu mais pas autant que les autres, c'est totalement clair. Au moins, je suis normale moi ! Il n'y avait que mon accent australien qui était un peu bizarre selon les Anglais parce qu'il m'arrivait souvent de dire différentes expressions qu'eux n'ont jamais entendu. Du coup, Faust se moque de moi à cause de ça... Mes pensées déviaient vers tout et je remarquais que j'étais déjà rendue à la grande porte, où l'on pouvait prendre le chemin pour se rendre à Pré-au-Lard. J'ai l'impression d'avoir transplané ! J'espère que je n'ai pas attrapé l'Alzheimer, je suis trop jeune encore. Ce n'est qu'en sortant dehors que mon corps frissonna. La plupart des élèves n'étaient qu'habillés en automne, il devait faire un truc comme 5°C. Pour moi, c'était comme si l'on était au pôle nord. Au moins, ma protection était sans faille. Par contre, le chemin fut plus long que de descendre du dortoir pour aller à la grande porte, cette fois-ci, je n'ai oublié aucune des parties du chemin pour le village. Seule, c'est long et c'est nul. Avoir su, j'aurais proposé à Faust de faire la route avec moi, je préfère encore me disputer avec lui que de parler à un ami imaginaire parce que je deviens parfois inquiétante à ce sujet. Non, actuellement, je restais dans ma bulle jusqu'à ce que le village soit en vue. Le vent faisait valser mes cheveux en me faisant grelotter. Vivement que j'arrive au pub...

¤ Ça m'énervait, il y avait beaucoup de jeunes de troisième aujourd'hui. Quelle ne fut pas ma surprise de voir un gamin foncer sur moi et me faire perdre l'équilibre. Heureusement, je ne m'étais pas fait mal. Furieuse, je lançais un regard noir au jeune en lui disant :

« Je sais que je suis super mais c'est pas une raison de me foncer dessus sans raison ! J'ai pas que ça à faire, moi, jouer au chat et à la souris. C'est vrai, j'y ais joué l'été passé mais c'est un secret. Dégages, maintenant, sinon je ne vais pas être contente. » Dis-je, d'un ton menaçant.

¤ J'espérais simplement que Faust ne m'avait pas vu tomber sur le derrière parce que j'ai eu l'air d'une vraie nouille. Pourquoi faut-il que ce genre de truc arrive à moi ? Le seul endroit où je n'ai pas de malchance est sur la mer sauf quand mon père a subi son accident. Ah oui, contre l'idiot de Faust, je suis presque toujours parfaite. Parfaite est un gros mot mais je préfère l'utiliser même si c'est loin d'être le cas. Je fus plus chanceuse lors de mon trajet jusqu'au Trois Balais, plus aucun obstacle, que ce soit organique, mécanique ou je-ne-sais quoi ne m'empêchait de marcher. J'avais juste hâte de goûter à la chaleur du pub et à sa bieraubeurre... Victoire, j'ai fini par atteindre la porte unique qui faisait office d'entrée dans ce fameux pub. Je sentis aussitôt la chaleur du bâtiment où je remarquais que beaucoup d'élèves étaient là à discuter en groupe. Je ne voulais pas savoir qui avait un œil sur qui ou encore quel était le nouveau balai à la mode. Les gens parlent vraiment de n'importe quoi de nos jours. Je replaçais vaguement mes cheveux qui avaient été un peu décoiffés par le vent de l'extérieur. Du coup, j'aperçus une table libre. Quand Faust allait arriver, grâce à son fameux titre qu'il semble chérir, nous allions pouvoir dialoguer en paix. Je me débarrassais de mon manteau puis je m'assis sur la chaise en commandant une bieraubeurre. Non, je n'en commandais pas deux, comme si j'allais donner cet honneur au Serdaigle. J'attendis un bon cinq minutes avec une certaine impatience quand je vis sa tête brune passer le cadre de la porte où je lui fis signe. De mon accent "insupportable", je lui dis :

« J'ai failli attendre. Surtout, tu n'étais pas obligé de te forcer pour me faire attendre. Je comprends parfaitement. J'espère que môssieur le membre de la brigade sera indulgent avec la gentille petite lionne inoffensive que je suis même si mon parfait accent australien l'énerve à mourir. » Dis-je, à la blague. « Prends-toi une bieraubeurre et parlons. Tu as des choses à m'apprendre et j'ai des trucs à te demander. » Dis-je, en prenant un ton plus sérieux.

¤ Je pris une bonne gorgée de ma boisson en installant mes deux mains sur la table. J'allais devoir être sérieuse quelques minutes. J'avais une forte envie de l'insulter mais ce n'était pas une bonne idée vu la situation actuelle. Plus tard. Sur le moment, c'était l'heure à la discussion.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyMer 13 Nov - 0:32

Depuis quelques jours déjà, dans les environs du château s'était mis à souffler un vent qui semblait envoyer de plus en plus d'air frais aux résidents de Poudlard. La sortie à Pré-Au-Lard prévue ce week-end allait sûrement annoncer le commencement d'une série de sortie ou les élèves ne profiteraient pas des paysages, préférant se précipiter dans les boutiques pour s'extasier mais surtout pour se réchauffer. Le mois de Novembre n'était pas encore le pire de tous, il n'était pas encore question de s'habiller avec tout un attirail de vêtements chauds, Faust préférait profiter des derniers moments de cette année ou il pourrait enfilé des vêtements décontractés, c'est donc avec naturel qu'il pris une simple veste pour mettre par dessus sa chemise à manches trois-quart. Il était fin près à se rendre au petit village sorcier pour son rendez-vous, enfin... Pouvait-on appeler ça comme ça quand on savait qu'il s'agissait plutôt de rejoindre une petite Gryffondor pour discuter tranquillement au Trois-Balais ? Sûrement pas, et comme si cela ne suffisait pas, la jeune fille n'avait pas l'air décidé à laisser passer les secrets du jeune homme, elle avait bien compris qu'il y avait quelque chose de pas bien net dans son inscription pour intégrer la brigade du nouveau directeur, ou du moins, elle se doutait bien de quelque chose, pour l'avoir sur son dos, non merci... La solution la plus facile aurait été tout simplement de parler, de confier ses raisons mais avec elle ce n'était pas la meilleure chose à faire, plus Taylor en saurait et plus elle serait sur son dos, question de déductions basées quelques années d'expériences. Puis si jamais il aurait pût lui parler en toute confiance, jamais il ne l'aurait fait en lettre et encore moins au fameux pub ou il devait se rendre, pas là-bas alors que plus encore, les murs ont des oreilles. Le brouhaha est un avantage mais pas que, on ne sait jamais qui écoute secrètement une discussion. La paranoïa était entrain de l'envahir sérieusement mais sur ce point là il n'avait pas à paniquer, en aucun cas il ne dirait quelque chose à la Williams, de toute façon c'était mieux pour elle, pas qu'il s'inquiète de son avenir mais c'est sa gentillesse naturelle que la lionne semblait pourtant ignorer, qui l'avait poussé à lui conseiller de ne pas se mêler de ce qu'il ne la regarde pas. Enfin, si elle était têtue et persister, il ne pourrait plus rien pour elle, dommage, parfois elle se révélait intéressante mais ça ne serait pas non plus une très grande perte non plus.

L'heure était venue de quitter le dortoir des Bleus & Bronzes pour se rendre à la sortie, pas qu'il ne soit pressé de rejoindre Taylor et qu'arriver en retard soit une faute grave, mais le manque de ponctualité n'était pas une chose courante pour lui. Et si jamais ça arrivait, elle n'allait pas lui en faire un flan alors que elle était quasi constamment en retard à chacun de ses cours. Faust adressa un salut à Alekseï, il aurait aimé se rendre avec lui aux Trois-Balais mais ça allait devoir être pour une prochaine fois, si il avait bien compris, Erwan ne tarderait pas à revenir de sa ronde de préfet, le russe ne resterait donc pas seul très longtemps et le Churchill n'avait pas à s'inquiéter pour son ami. Il descendit alors les escaliers rapidement, il n'avait pas eût l'occasion de voir Judith pendant très longtemps depuis la soirée au bal et n'avait donc pas pût lui annoncer son drôle de rendez-vous avec une de ses amies des Rouges & Ors, ce n'était pas le moment pour ça même si il aurait vraiment eût plus de plaisir à se balader avec la jolie blonde plutôt que l'autre Gryffondor. Il espérait de tout coeur ne pas croiser la Bourg, c'est d'ailleurs avec un certain soulagement qu'il arriva aux portes du Hall sans l'avoir croisé, pas qu'il veuille lui cacher ça après lui avoir demander de lui faire confiance durant leur dernière longue rencontre à la volière, mais il préférait prendre son temps pour lui expliquer qu'elle n'avait rien à craindre de sa propre amie. Peut-être le lendemain, sûrement trouverait-il un moment à accorder à la Bourg, il lui devait bien ça après une soirée de bal bien loin de ce qu'elle avait dût s'imaginer, le directeur leur avait quand même jouer un sale tour, ils allaient devoir remettre ça à plus tard, un moment pour faire plaisir à Judith qui n'avait pas réussi à masquer son excitation quand l'aiglon lui avait enfin proposer d'être sa cavalière. Là n'était pourtant pas la question du moment, Faust chassa bien vite l'image de la blonde de ses pensées et s'engouffra enfin dans le froid de dehors.


Il faisait bien plus froid que Faust ne l'aurait imaginé, mais loin de le gêner, il resserra simplement sa petite veste autour de lui, en fourrant ses mains dedans. Il trouva à l'intérieur quelques gallions qui lui donnèrent une idée, avant de rejoindre Taylor il pourrait s'arrêter à Honeydukes faire quelques achats, de toute façon il n'était pas presser de retrouver la jeune fille. Il la vit, pas loin d'elle, pouvait reconnaître son accent australien à des kilomètres, elle était tombée à terre et rageait contre un enfant plus jeune. Le Bleu & Bronze rigola un bon coup avant d'obliquer vers une des boutiques les plus colorées du petit village sorcier. Son idée n'était pas forcément la meilleure qu'il avait pût avoir jusqu'à présent mais au point ou il en était, mieux valait tout essayer. Il espérait appâter sa cadette avec quelques confiseries, elle en est très friande depuis toujours et profite de l'énergie qu'elle a à revendre pour essayer d'en obtenir toujours un peu plus. A ne pas savoir quoi choisir pour la fillette, il avait l'impression que rien ne serait jamais assez, le Churchill traîna quelques longues minutes à travers les rayons pour finalement se décider pour des Chocogrenouilles, Ananas confits ou encore des Baguettes en réglisse, un mélange de diverses saveurs qui l'espérait, comblerait sa cadette. Il termina ses achats avec un sourire, rangea les quelques pièces restantes dans sa poche et sortit de la boutique de friandises. A l'heure indiquée sur une horloge, Faust remarqua qu'il allait bientôt être l'heure du rendez-vous mais avant de se rendre aux Trois-Balais, il croisa la route de Yasha, pour l'instant elle était seule alors il la rejoignit quelques minutes afin d'échanger quelques mots dont des banalités, leur amitié basé sur une mauvaise attente au départ, avait pourtant fini par se révéler solide et c'était un plaisir à chaque fois que Faust parlait avec la Poufsouffle.

L'échange dura bien plus longtemps que le Serdaigle ne le pensait, mais ce n'était pas pour miss Williams qu'il allait mettre court à une conversation entre amis, il fût cependant temps de se laisser et de reprendre le cours de ce qui était prévu de faire. N'ayant rien d'autres à faire à présent, il se décida enfin à rejoindre l'insupportable australienne dans le pub sorcier. Dès son entrée dans le bar, Faust pût apprécier la chaleur qui émanait de l'endroit, beaucoup plus agréable que chez Honeydukes, à croire que là-bas aucun moyen n'avait été mis en place pour compenser le début de la baisse de degrés habituelle en cette saison. Il n'était pas frileux mais il sentait grandement la différence. L'ambiance chaleureuse du pub était sympa, beaucoup de gens étaient cependant présent et il était conscient qu'il y ait de fortes chances qu'il n'est pas son mot à dire pour le choix de la table. D'ailleurs, la lionne lui faisait dès à présent un signe de main, il souffla, passa machinalement une main dans ses cheveux bruns et se fraya un chemin là ou était assise Taylor. « J'ai failli attendre. Surtout, tu n'étais pas obligé de te forcer pour me faire attendre. Je comprends parfaitement. J'espère que môssieur le membre de la brigade sera indulgent avec la gentille petite lionne inoffensive que je suis même si mon parfait accent australien l'énerve à mourir. » N'avait-il même pas eût le temps que s'asseoir que la lionne commençait à sortir les crocs, elle n'avait pas intérêt à être comme ça durant toute l'entrevue sinon elle tournerait court, en fait elle n'aurait jamais dût avoir lieu mais sous peine de prendre du temps régulièrement pour répondre à ses lettres, il préférait mettre tout à plat dès à présent. Seulement, il espérait que cela n'allait pas tourner comme lors de sa dernière entrevue avec Euphrasia, il se souvenait très bien comment il avait tenter d'enrager les choses et le tempérament de feu de la Jaune & Noire n'avait pas accepté ce fait, toujours aussi têtue, elle n'avait pas compris la simple idée d'un arrangement possible après tant d'années à jouer aux enfants capricieux. Son départ de la prestigieuse école de magie avait presque fait sortir Faust de ses gongs, ce n'était pas sa faute, il avait tenter de calmer le jeu, elle n'avait rien voulu entendre comme toujours et avait fini par mettre fin à ses études, bien dommage à elle mais il n'avait rien pût faire, ses parents assez mécontents n'avait pourtant pas dis grand chose, juste envoyer une lettre à leur aîné suite à la discussion qu'ils avaient eût avec les Kwiat. Ce n'était pas un si grand manque mais un peu quand même, l'aiglon ressentait ça comme un échec de sa part, il détestait cette situation et il n'aimerait pas envenimer une nouvelle relation par accident, parce que les événements actuels mettent sa patience à rude épreuve. Pour l'instant, il gardait un visage impassible mais naturel, attendant la suite de la part de la Gryffondor. « Prends-toi une bieraubeurre et parlons. Tu as des choses à m'apprendre et j'ai des trucs à te demander. » Le Bleu & Bronze leva légèrement les sourcils un peu surpris par ce changement brutal d'attitude de la part de Taylor, il pris néanmoins place en face d'elle et pris commande d'une Bièraubeurre auprès d'une serveuse qui passait à côté. « Je vois que tu es toujours aussi modeste, dit-il avec un sourire un peu moqueur, mais si tu regardes bien, je n'ai pas l'insigne de la brigade sur moi, je n'aurais aucun intérêt à le porter ici de toute façon. » Il retira sa veste avec son sourire toujours accroché à son visage, il riait bien silencieusement de la jeune fille assise en face, elle si sensible à la fraîcheur, elle était encore plus de mauvaise humeur quand les mauvais jours arrivaient. « Si je suis ce que tu dis, c'est toi qui pose les questions et je ne fais que répondre bêtement. Pardonne moi, miss-je-veux-absolument-être-plus-parfaite-que-moi, mais je ne marche pas dans ces conditions là. Je n'ai aucune envie de te répondre avec la gentillesse dont je suis capable et qu'ensuite tu reprennes ta routine habituelle en ricanant d'avoir obtenue ce que tu voulais. De plus, je ne suis pas là pour me confier, tu n'as certainement pas ce petit truc qui donne presque immédiatement l'envie aux gens de se confier à toi. Je n'ai pas l'envie de te dire quoique ce soit en réalité, juste mis à part que je tiens à mettre les choses au clair, ta vie est tellement passionnante d'après toi alors ne perds pas ton temps avec une personne inutile comme moi, selon ta façon de pensée. Je t'ai suffisamment répondu dans les lettres mais comme ça ne semble pas encore très clair dans ta tête, je viens juste m'assurer que tu comprennes bien. » Autant ne pas tourner autour du pot et aller droit au but de suite, ils avaient sûrement d'autres chats à fouetter tous les deux plutôt que de se prendre la tête tous les deux comme ils en avaient pourtant l'habitude.

Sa commande arriva à sa table, il remercia la serveuse et glissa dans ses mains les quelques gallions qui lui restaient de son précédent achat. Il pût donc enfin savourer à son tour le liquide couler dans sa gorge, au moins il y avait quelque chose de bien dans ce rendez-vous au pub sorcier, il pouvait apprécier de boire la boisson la plus populaire du village mais aussi auprès des élèves de Poudlard.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyMer 13 Nov - 6:30

¤ Balade au village veut toujours dire Honeydukes et Zonko pour moi. Depuis ma troisième année, je fréquente cet endroit chaque fois qu'il y a un week-end d'organisé. Habituellement, je ne viens jamais seule. À l'époque, j'adorais la compagnie d'Alastéia qui ne fait plus partie de ma vie. Au moins, j'ai Ceyan. Ce type n'est qu'un imbécile de la pire espèce mais faut-il que je l'aime bien. Je passe pas mal de mon temps en sa compagnie et je m'amuse comme une folle. J'aurais bien aimé qu'il puisse m'accompagner aujourd'hui. Par contre, je préfère le laisser un peu tranquille ces temps-ci, sa relation avec cette idiote de June, que je n'approuve pas du tout, est en train de le tuer. Je ne cesse de me demander pourquoi personne ne me le demandait à moi ? Pourquoi tout le monde choisissait les pires garces du château ? Bien sûr, Faust c'est différent, lui je ne l'aime pas et je me demande pourquoi Judith a fréquenté cet idiot. Ça m'a attristée d'apprendre qu'Erwan préférait cette garce de Swann à moi. C'est vrai que j'ai rien fait pour mais quand même. Je vais devoir aborder de ce sujet avec Faust qui est proche du préfet des aigles. Et Ceyan qui aurait pu mieux choisir, franchement. J'ai su que tout s'est mal présenté au bal d'Halloween où June lui a faussé compagnie. Il aurait dû m'inviter, moi ! Juste pour le plaisir... C'est toujours moi qui écope quoi !

¤ Bien que j'avais très envie d'avoir des réponses à mes questions, je n'appréciais pas l'air que Faust dégageait lorsqu'il est entré dans l'établissement. Je remarquais, que curieusement, il ne portait pas le stupide insigne ridicule que portaient tous les membres de la brigade. Contrairement à moi, il n'arrivait qu'en veste. Je n'avais émis aucun commentaire là-dessus. Toutes les personnes me connaissant au minimum savaient pertinemment que le froid et moi, ça fait deux. J'étais contente qu'il ne m’ait pas faussé compagnie et ait accepté de me voir malgré le fait que l'on ne s'aime pas mutuellement. Il me prenait pour une des filles les plus idiotes du château mais il ne me connaissait pas beaucoup, c'était clair, malgré toutes les années. Je voyais dans son regard qu'il ne souhaitait pas se trouver en ma compagnie. Après quelques moqueries, j'ai décidé de prendre mon sérieux en lui proposant de commander une bierraubeurre. Entre-temps, je l'observais ôter sa veste sans grand intérêt. Il me disait, de sa voix grave :

« Je vois que tu es toujours aussi modeste, mais si tu regardes bien, je n'ai pas l'insigne de la brigade sur moi, je n'aurais aucun intérêt à le porter ici de toute façon. »

¤ Roulant mes yeux en replaçant les quelques mèches de ma chevelure brune qui tombaient dans mon visage, derrière mes oreilles, je daignais de répondre. J'avais fortement envie de l'attaquer verbalement mais à quoi bon de tourner en boucle, cette fois-ci ? J'allais me reprendre ultérieurement. Sur le moment, je voulais enfin avoir une discussion sérieuse avec ce type. C'est clair, ce n’est pas très facile pour moi s'être sérieuse. Un exemple commun est lorsque je suis avec Ceyan, on peut partir d'un sujet aussi bête que celui du fait que la couleur soit verte où on va s'amuser comme de petits fous. Faust, c'est d'un tout autre ordre. Je faisais souvent la folle avec lui et je vais continuer de le faire dans le futur. Ce n'est qu'à ce moment précis de l'année que j'ai l'intention de demander des choses un peu difficiles pour moi. Sur le moment, je semblais le voir rire silencieusement pour je-ne-sais quelle raison. Je ne dis absolument aucune remarque, me penchant sur ma bouteille de bieraubeurre afin de siroter un peu la délicieuse boisson qui s'y trouvait. Il me dit alors un espèce de monologue :

« Si je suis ce que tu dis, c'est toi qui pose les questions et je ne fais que répondre bêtement. Pardonne moi, miss-je-veux-absolument-être-plus-parfaite-que-moi, mais je ne marche pas dans ces conditions là. Je n'ai aucune envie de te répondre avec la gentillesse dont je suis capable et qu'ensuite tu reprennes ta routine habituelle en ricanant d'avoir obtenue ce que tu voulais. De plus, je ne suis pas là pour me confier, tu n'as certainement pas ce petit truc qui donne presque immédiatement l'envie aux gens de se confier à toi. Je n'ai pas l'envie de te dire quoique ce soit en réalité, juste mis à part que je tiens à mettre les choses au clair, ta vie est tellement passionnante d'après toi alors ne perds pas ton temps avec une personne inutile comme moi, selon ta façon de penser. Je t'ai suffisamment répondu dans les lettres mais comme ça ne semble pas encore très clair dans ta tête, je viens juste m'assurer que tu comprennes bien. »

¤ Un soupire sortit de ma bouche. Ne pouvait-il pas voir mon sérieux pour une fois ? Qu'une simple petite trêve durant ce petit moment que je partage avec lui. Je ne veux pas qu'il se confie à moi ! Et pourquoi dit-il que je n'ai pas ce petit truc qui donne l'envie aux gens de se confier à moi ? Je suis une personne confiante ! Bon d'accord, ça dépend si j'aime la personne ou pas mais quand ça doit rester confidentiel, ça le reste quoi ! Mon but n'est pas de ruiner la vie d'autrui sauf cette garce de McDermott ou encore cette pathétique de Swann qui a manipuler Erwan pour l'avoir sous sa coupe. Quant à Faust, je ne l'aime pas mais c'est un bon pote d'Erwan donc je ne peux pas aller plus loin. Ça m'énerve qu'il pense que je sois stupide ! C'est vrai que ma tête n'est pas toujours claire, il doit encore y avoir de l'eau de mer à l'intérieur, depuis l'été. J'allais répondre mais je vérifiais en premier lieu si quelqu'un s'intéressait à notre discussion. Que dalle, la table la plus près était remplie de filles qui discutaient de leurs derniers achats chez Gaichiffon et je ne connaissais aucunes d'elles. Du coup, mon attention se reporta de nouveau sur le Serdaigle. Mon regard vert ne lâchait pas le sien. Puis, j'ouvris ma bouche :

« Aujourd'hui, je te propose une petite trêve entre tous les deux. Je sais que ce n'est pas ton genre de te confier à une personne comme moi. Ne me le rappelle pas, j'ne suis pas si bête. Mon intention n'est pas de te harceler sur cette brigade puisque au vu de mon sang, c'est une plutôt mauvaise idée. » Dis-je, d'un ton sérieux qui ne me connaissait pas. « J'ai été impressionnée que tu aies perdu ton temps à répondre à mes lettres. J'aimerais savoir si tu as l'intention de continuer à fréquenter Judith... Ce n'est pas que tu m'inquiètes, tu sais, mais c'est une née-moldue et tu es au service du directeur qui me fiche la frousse tu ne sais pas à quel point. Je ne veux pas qu'elle soit dans le trouble avec tout ça, tu vois. La plupart du temps, elle ne voit pas plus loin que le bout d'son nez, la pauvre... »

¤ J'ignore totalement si ce sujet lui tient à cœur. Si Judith lui tient à cœur en fait. Je ne sais pas tout. Les histoires d'amours, je déteste. Je préfère largement jouer à des jeux vidéo ou encore m'amuser avec Ceyan que devoir m'intéresser à tout ça. C'est que je ne veux pas que la blonde devienne aussi dépressive qu’Alasteia au point de m'ignorer. Le problème ne vient pas du brun mais de sa situation actuelle. Je ne veux pas que le préfet de Serpentard commence à s'en prendre à Judith à cause qu'elle a une relation avec Faust. Je trouve cette histoire un peu trop dangereuse... Je pris une gorgée de ma boisson ce qui installa un certain silence froid entre tous les deux. Je souhaitais lui parler d'un truc encore plus personnel qui me serait difficile de dire, en face de ce type. Je me suis mise à jouer avec une mèche de mes cheveux sans raison en particuliers. Me décidant, je balançais mes cheveux en arrière et dit :

« Tu sais, je suis un peu dans une situation difficile actuellement. Je déteste les histoires sentimentales et d'amours. C'est un peu difficile à avouer, surtout à un gars comme toi... » Dis-je, en commençant à prendre un certain rougeâtre. « N'aies pas peur, ça ne te concerne pas. » Dis-je, afin de le rassurer. « Ça concerne un de tes proches que je considère comme un ami, le préfet de ta maison... » Dis-je, en baissant la tête. « Le gros problème est sa relation avec Amara... Je doute qu'elle soit vraiment la fille idéale pour lui. J'ai entendu dire, dans les couloirs, qu'elle s'était mise à pratiquer la magie noire et un tas d'autres trucs... Je me disais que, même si tu ne m'aimes pas... que tu pourrais peut-être m'aider... Tout ce que je te demande est d'aider une pauvre fille comme moi... » Dis-je en relevant ma tête pour le regarder.

Je n'avais absolument aucune idée quelle réaction j'allais obtenir de sa part. Avait-il deviné que j'avais un œil sur son ami, au travers de mes paroles ? Il devrait aussi réfléchir sur le fait qu'Amara est un peu trop différente de lui. Erwan allait être un gars très malheureux dans sa future vie. Malheureusement, je doute qu'il le comprenne lui-même... C'est moi qui devrais être à la place de l'autre garce...
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyMer 13 Nov - 18:45

Les deux tempéraments de feu des sixièmes années allaient-ils faire bon ménage ou mettre encore plus le feu au poudre à leur relation à tendance négative ? Seule la discussion qui devait avoir lieu ce week-end aux Trois-Balais allait donner une réponse à cette question. Leurs discussions habituelles n'avaient jamais été très joyeuse, ni agréable, ils ne s'entendaient pas et ça n'était pas près de changer, alors il y avait de quoi surprendre Faust quand cette capricieuse de Gryffondor avait été écrit vouloir le rencontrer au pub sorcier le plus populaire de Pré-Au-Lard, celui qui fait l'unanimité chez les élèves de Poudlard. Que pouvait-elle bien avoir à lui dire à part balancer ces stupides insultes à deux gallions dans un autre contexte que celui du château, c'était bien ce qui rendait curieux l'aiglon. Il aurait bien sûr plus apprécier de faire un tas de choses plutôt que de se rendre à ce stupide rendez-vous mais il avait de bonnes raisons de s'y rendre, une chance de peut-être avoir la paix de la part de la demoiselle Williams, ça ne serait pas de trop, surtout en ce moment. Il allait une bonne fois pour toute faire entrer dans le crâne de cette gamine certaines choses qu'il s'entêtait à lui faire comprendre depuis un bon moment, il n'allait pas là-bas que pour la laisser parler c'était certain et elle n'avait pas intérêt à lui avoir demander de lui consacrer un peu de son temps libre pour des conneries. Si c'était le cas, bien que Faust ne soit pas particulièrement méchant et avide de se servir du poste qu'il avait obtenu en même temps que l'insigne flamboyant qui avait pris place à côté du blason des Serdaigles sur sa cape de sorcier, il n'hésiterait pas à le faire contre Taylor si elle chatouillait trop sa patience et qu'importe si elle le qualifiait de lâche ou lui balancer ses insultes de deux gallions dans la face, et le mieux est que ses amis ne pourrait rien lui dire car aux yeux du directeur, ce geste lui donnerait plus de crédibilité, il espérait juste ne pas devoir le faire avec elle mais cela ne dépendait que d'elle, si elle dépassait les bornes.

Alors qu'il terminait de mettre à plat ce qu'il avait à dire, il vit la Gryffondor roulait les yeux d'un air exaspérant, ça commençait mal pour elle si elle décider d'ignorer ce que le Bleu & Bronze venait de lui dire, il ne serait pas tendre avec elle, abandonner sa confiance cinq petites minutes pour se mettre cette information dans le crâne la ferait redescendre de son pied d'estale, elle pense mener tout le monde en les menaçant de les traiter de lâche et de ne pas les lâcher, miss se prend pour quelqu'un de plus doué que tout le monde comme si c'était une qualité naturelle dont elle avait hérité à la naissance. Tout le monde n'écoute pas et ne prend pas au sérieux ce qu'elle dit quand elle s'emporte contre n'importe quel élève, ses caprices passent bien au-dessus de la tête de la plupart des élèves et si jamais personne ne lui as rien dit, avec l'ambiance tendue qui règne dans les couloirs ces derniers temps elle risque de se faire remettre en place bien plus vite que prévu, Faust n'aurait pas besoin de le faire lui même, pas que ce soit dommage, au contraire, il serait presque heureux. Si elle pouvait prendre des leçons de temps en temps de ce qu'on lui disait au lieu de faire sa tête de mule, ça lui servirait bien, et si surtout elle pouvait arrêter de faire la fière sans se rendre compte qu'elle ne rabaisse pas les gens mais plutôt elle-même, ça serait moins pénible de l'écouter parler inutilement de je-ne-sais-quoi. Et dire qu'elle osait rire de lui en disant qu'il se rabaissait bien bas mais n'était-elle pas plus pire que lui alors qu'elle s'était attaquée baisement aux points de la maison des érudit ? Si seulement le plaisir d'avoir le dernier mot ne passait pas avant a capacité à réfléchir, elle comprendrait plus de choses dans ce qui se passe autour d'elle. « Aujourd'hui, je te propose une petite trêve entre tous les deux. Je sais que ce n'est pas ton genre de te confier à une personne comme moi. Ne me le rappelle pas, j'ne suis pas si bête. Mon intention n'est pas de te harceler sur cette brigade puisque au vu de mon sang, c'est une plutôt mauvaise idée. » Elle en avait des biens bonnes, une trêve dit-elle alors que sa manie de lancer des piques semblent poser des résistances quant à s'arrêter de lui en balancer en plein dans la figure, ne serait-elle pas entrain de se lancer dans quelque chose qu'elle ne serait pas capable de tenir parce qu'elle est bien courageuse d'annoncer clairement son désir d'une trêve, si elle ne se tient pas à ses propos, Faust se fera un plaisir de le lui faire remarquer. « J'ai été impressionnée que tu aies perdu ton temps à répondre à mes lettres. J'aimerais savoir si tu as l'intention de continuer à fréquenter Judith... Ce n'est pas que tu m'inquiètes, tu sais, mais c'est une née-moldue et tu es au service du directeur qui me fiche la frousse tu ne sais pas à quel point. Je ne veux pas qu'elle soit dans le trouble avec tout ça, tu vois. La plupart du temps, elle ne voit pas plus loin que le bout d'son nez, la pauvre... » Il était bien temps qu'elle comprenne l'ampleur de ce qui se passait à Poudlard depuis l'arrivée de Blackman au poste de directeur, tout allait de travers mais ça bien sûr, elle ne devait que le comprendre bien plus clairement après quelques mois depuis la rentrée. « Tu sais que avouer ta peur du directeur devant un des membres de sa brigade est une mauvaise chose jeune fille ? Il pourrait très bien rapporter au concerné qui éradiquera sans problèmes une nouvelle née-moldue » De son expression moqueuse, Faust savourait le fait que l'australienne ouvre enfin les yeux, il était temps qu'elle comprenne certaines choses mais de là à se confier à lui, c'était un peu étrange tout ça. Il voulait en savoir plus, se moquer d'elle, aussi gentiment soit-il n'avait pas été la meilleure des idées qu'il ait pût avoir au cours de cette entrevue mais il n'y pouvait rien, c'était sorti tout seul, de toute façon il allait poursuivre bien plus sérieusement, son expression changea redevant à son naturel sérieux puis il fixa son interlocutrice.« Plus sérieusement, je crois que ce directeur doit faire à beaucoup plus de gens qu'on ne le croit. Normal que tu n'es pas envie d'être expulsé de Poudlard et pour cela il va falloir que tu changes un peu ta manière de te défendre, tu ne lui feras pas peur en parlant, il ne considérera comme inofensive, si tu n'as pas du pouvoir ou de l'intérêt tu es classé parmi les faibles et c'est eux qui partiront en premier, Les gens naïfs comme le sont Judith sont en première cible, il ne faut absolument pas montrer votre peur, je pense que c'est la meilleure chose à faire pour au moins prolonger votre séjour ici. Peu importe comment évoluera notre relation, je ne veux pas qu'elle parte, je sais bien que c'est ton amie alors essaye de la protéger, de la surveiller, je ne sais pas mais si tu es vraiment son amie tu te battras pour qu'elle reste autant que tu le feras pour toi. » Manque de chance, dès le départ, Quick avait obtenu le poste de chouchou du nouveau directeur, c'était bien le préfet des Serpentards qui savait le plus de chose sur Blackman et pas question d'aller le voir pour l'interroger, déjà que ce n'était pas la grande confiance, ça n'allait pas arranger les choses, pas du tout même, il devait donc faire preuve d'un sens de l'observation et déduire des actions de l'intrus pour en savoir plus sur lui, compliqué quand il garde comme en air figé sur son visage.

Espérant que les réponses aient suffit à détendre la Gryffondor, maintenant Faust souhaitait aborder un tout autre sujet avec elle, qu'importe tant qu'il pouvait apprendre quelque chose de nouveau, là il n'avait fait que de découvrir que la brune avait elle aussi très peur du nouveau dirigeant de Poudlard, comment être étonné quand même lui ne vouer pas sa confiance à cet homme louche. Il n'était pas venu pour parler que de ça non plus, ça n'était pas très intéressant, ce qu'il voulait c'était entendre quelque chose de nouveau, profiter de ce que la demoiselle Williams fasse preuve de sérieux pour voir si il pourrait tirer quelque chose d'elle d'une quelconque manière, en répondant à ces questions, elle pourrait répondre aux siennes sans s'en apercevoir. Ils se sont bien entendus sur une trêve mais la moindre information pouvant lui servir pour plus tard comme pour faire du chantage ou la faire taire de temps en temps, il n'allait pas se gêner. Cette année il n'avait pas envie de l'écouter encore lui lancer toute sorte de défis pour alimenter une sorte de compétition entre eux, ils pouvaient se contenter de se lancer des piques, c'était beaucoup plus simple et au moins les deux étaient complètements motivés, bien plus que de faire ce à quoi elle le mettait au défi, bien souvent des choses complètement inutile mais qui amusait une gamine telle que Taylor. Enfin, pour une fois, il pouvait l'observer pendant qu'elle faisait preuve de sérieux, chose très rare qu'il aurait presque pût décider de rendre mémorable au risque de rompre cet événement rare dans la vie de la lionne, se poser quelques secondes et réfléchir à quoi dire de pertinent, on ne la voit pas comme ça tous les jours.

Remettant une de ses mèches en place, la brune semblait hésité à aborder un sujet, préférant ne pas faire le moindre signe d'encouragement qu'elle prendrait sûrement mal de sa part, le Churchill s'intéressa soudain complètement à sa boisson qu'il aimait sentir couler au fond de sa gorge, parler, ça lui donnait très soif. Il glissa un œil discret vers une pendule et fis un rapide calcul, de mémoire, cela devait être la première fois que les deux sixième années arrivaient à parler aussi longtemps sans s'envoyer valser, un record, et pourtant cela ne faisait que quelques minutes qu'ils s'étaient retrouvés à l'intérieur du pub sorcier. « Tu sais, je suis un peu dans une situation difficile actuellement. Je déteste les histoires sentimentales et d'amours. C'est un peu difficile à avouer, surtout à un gars comme toi... » Voilà qu'elle était enfin prête à changer de sujet, il lui en avait fallût du temps mais Faust ne releva pas, il se contenta seulement d'écouter avec un air un peu béa sur son visage, entendait-il clairement ou était-on entrain de lui jouer un sale tour ? « N'aies pas peur, ça ne te concerne pas. » Le teint de plus en plus rouge, la jeune fille ne voulait qu'il n'y ait aucun mépris mais entre nous, Faust n'avait pas eût le moindre doute là-dessus, il avait eût juste du mal à saisir que Taylor voulait lui raconter ses histoires sentimentales. Elle l'avait fait venir pour ça ? Parce qu'au pire il saurait simplement pour qui elle avait le béguin, mais c'est pas sur ce genre de chose qu'il allait s'amuser à enquiquiner la jeune fille. « Ça concerne un de tes proches que je considère comme un ami, le préfet de ta maison... » Erwan ? Elle était sérieuse ? C'était bien le cas depuis le début donc ça devait l'être la aussi, mais... Il la regarda avec un air un interloqué qu'il aurait voulût cacher mais que la surprise empêcher toute tentative de masquer son étonnement. Elle voulait sortir avec lui ? Impossible, bien que tout ne soit pas parfait dans son histoire d'amour avec Amara, ils étaient encore ensemble et il n'allait rien faire pour changer ça. « Le gros problème est sa relation avec Amara... Je doute qu'elle soit vraiment la fille idéale pour lui. J'ai entendu dire, dans les couloirs, qu'elle s'était mise à pratiquer la magie noire et un tas d'autres trucs... Je me disais que, même si tu ne m'aimes pas... que tu pourrais peut-être m'aider... Tout ce que je te demande est d'aider une pauvre fille comme moi... » Comment ça ? Comment se permettait-elle de juger la préfète des aigles ? Si il allait peut-être se montrer agréable avec la jeune fille, ce qu'elle venait de lui dire changer la donne. Certes, des derniers temps elle semble caché des choses à ses amis, ceux qu'ils n'apprécient pas mais si il y a quelque chose dont Faut ne douterait pas c'est des sentiments du préfets pour sa jolie compère de responsabilités. Possible que Amara parte du mauvais côté mais tant qu'il n'y aurait rien de sûr, il se tairait sur le sujet, parlant juste de son avis à Erwan et Alekseï. Serrant ses poings sous la table, il fixa le regard de Taylor tout en essayant de garder son calme, il prenait mal la façon dont la gryfonne avait parlé dans sa meilleure amie. « Qui est assez bête pour vouer une confiance aveugle aux rumeurs des couloirs ? Tu ne sais certainement pas de détails de la vie d'Erwan que moi, je ne sais pas pourquoi tu t'intéresses à sa relation avec Amara, tu es peut-être son amie mais quand on ne sait pas tout on se tait. Il est mon meilleur ami, je sais très bien ce qu'il pense, ce qu'il ressent et il n'a pas besoin que quelqu'un se mettre entre elle et lui. Tous les deux sont mes amis, je ne veux pas faire quelque chose contre eux, tu m'aurais demandé de l'aide pour autre chose, ça aurait possible mais pas eux, je ne peux pas me mettre contre un de mes meilleurs amis. Ni contre ma meilleure amie. Ils sont tous les deux importants, je ne veux pas qu'ils aient de la peine à cause de moi, parce que j'essaye de me mêler de leurs histoires. C'est quelque chose qu'il n'appréciera pas et peu importe ce qui se dit dans les couloirs ou ce qui se passe réellement. » L'attitude de la Swann n'était pas de ce qui avait des plus correctes mais tant qu'il n'en saurait pas plus, il refuserait de tourner le dos à la Serdaigle. En revanche, si il apprenait que vraiment elle s'associait aux rangs des fanatiques de magie noir alors il le prendrait très mal, se sentant sûrement vexé. A partir de là il discuterait de ça avec le préfet et si là il ne veut rien attendre, peut-être songerait-il à ouvrir les yeux de l'aiglon mais pas avant, prudent, il préférait être sûr avant de faire quoique ce soit. Ce refus ne plairait sûrement pas à la Rouge & Or mais tant pis, si elle ne pouvait comprendre les liens de l'amitié alors ils n'auraient plus rien à faire.

S'attendant d'avance à une mauvaise réaction de la jeune fille, il ne s'en inquiéta pas le moins du monde, n'ayant rien à se reprocher. Puisque il avait repris son calme et desserrer ses poings, reprenant le contrôle de ses nerfs qui bouillonnaient à l'intérieur, il repris sa Bièrraubeure pour continuer de la siroter tranquillement en attendant les possibles futures foudres de la brune.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyVen 15 Nov - 5:31

¤ L'amour entre Faust et moi... Il n'y en avait tout simplement pas. Lui, il me trouvait aussi bête qu'une autruche. D'abord, il me sous-estime totalement ! Il ne sait pas par quoi j'ai passé et ce par quoi je dois vivre chaque fois que je vais en vacance, voir mon père. J'ai besoin de me défouler et je préfère largement être positive que de me rabaisser sur ma situation. La vie ne devait pas se maintenir sur de l'ennuie comme celle de Faust. Je ne sais pas comment cela se passe dans sa tête mais je doute qu'il ait une vie de nature amusante. En cette journée, j'ai décidé de laisser tomber mon dégoût face à son caractère de débile afin d'avoir une discussion un peu sérieuse avec lui. Je ne m'attendais pas à grand-chose de sa part puisque je l'énervais. J'énervais beaucoup de monde dans ce château, il fallait dire. Je suis quand même capable d'être un peu sérieuse...

¤ Le pub, "Les Trois Balais", était un endroit que j'adorais venir, en compagnie de Ceyan ou encore Judith. Des compagnies exécrables, comme Faust, jamais. Cette journée était, en quelque sorte, spéciale. Pour une fois, je n'avais pas très envie de m'acharner sur le garçon stupide qu'était Faust. Je sais que je suis toujours meilleure à lui mais aujourd'hui, c'était une discussion et non de l'amusement. À la base, je voulais l'avertir concernant Judith. Je souhaitais qu'il s'éloigne considérablement d'elle puisqu'elle court un grave danger en flirtant avec un membre de la brigade de ce chers monsieur Blackman. Je sais très bien que Faust est différent des autres pour l'avoir connu avec les années. Les défis que l'on s'est lancé malgré notre relation plus que mauvaise. J'ai toujours eu du plaisir avec ce genre de truc. Je suis très compétitive et je détestais perdre contre lui. Normal pour une sportive non ?

¤ L'aiglon devait me trouver bien étrange, en cette journée. Enfin, plus qu'à l'habitude. Je n'avais même pas répondu à ses remarques après mon super accueil charitable en lui faisant remarquer de façon faciale. Ma tête bourdonnait d'envie de le traiter de nom mais je ne voulais pas le faire, pas aujourd'hui. J'ai alors préféré lui tendre le drapeau blanc en guise de trêve. Ça devait lui faire bizarre étant donné que la plupart du temps, c'est moi qui attaque en premier. Je voulais lui prouver, également, que j'avais un cœur. Je savais pertinemment que de parler de ses raisons face à cette brigade allait me mener nul part. Jamais il n’allait me dévoiler un truc de ce genre. Je ne suis pas importante à ses yeux. Je pourrais me faire dévorer par une horde de requin et Faust en serait heureux. À quoi bon discuter de ce type de sujet ? Je n'allais pas commencer à raconter qui est Tommens non ? Et quels sont mes passe-temps favoris quand je ne suis pas à Poudlard non ? M'enfin, j'ignorais où cette discussion allait mener. Il me sortit :

« Tu sais que avouer ta peur du directeur devant un des membres de sa brigade est une mauvaise chose jeune fille ? Il pourrait très bien rapporter au concerné qui éradiquera sans problèmes une nouvelle née-moldue »

¤ Pffff, qu'il ose, voir. Même si ce type me fait peur, je ne suis pas une couarde ! Je sais affronter une peur. Je ne suis pas chez les Rouges et Ors pour rien. C'est sûr que si j'arrive devant une araignée, c'est autre chose... N'en parlons pas, j'aurais l'air stupide s'il savait que j'avais peur ne serait-ce que d'une minuscule araignée inoffensive. Avant qu'il ne poursuive ce qu'il avait à dire, je ne pus m'empêcher de lui lancer :

« Peur, peut-être, mais lâche, jamais. Je vais te mettre un point sur le fait que la jeune fille a presque un an de plus que toi. C'est donc toi le gamin par rapport à moi. » Dis-je, en lui faisant une petite grimace.

¤ Comment ai-je su que j'avais presque un an avec lui ? Il me semblait avoir entendu un truc en début d'année comme quoi c'était l'anniversaire de Faust. Du coup, c'est lui le gamin. Qu'il me lâche avec ça comme quoi j'agis souvent comme une fillette immature. Après ce court moment de moquerie, l'air redevint sérieux. Je lui avais notamment mis en garde concernant sa relation avec Judith. Elle est une née-moldue et je doute fortement que ce soit une bonne idée qu'il y ait une fréquentation avec un membre d'une brigade Pro Sang-Pur. En fait, quand on y pense, ça protégerait beaucoup plus Faust que la blonde. À quoi bon de vivre des relations secrètes ? Ça sert à quoi ? Je savais qu'au fond de lui, Faust n'avait pas de mauvaises intentions. Je savais qu'il n'était pas si méchant que ça. Oui c'était un pauvre type mais bon, peut-être n'a-t-il eut d'autre choix ? Il est trop mystérieux pour moi. Son regard ne lâchait pas le mien. D'un ton sérieux, cette fois-ci, il continua :

« Plus sérieusement, je crois que ce directeur doit faire peur à beaucoup plus de gens qu'on ne le croit. Normal que tu n'es pas envie d'être expulsé de Poudlard et pour cela il va falloir que tu changes un peu ta manière de te défendre, tu ne lui feras pas peur en parlant, il ne considérera comme inoffensive, si tu n'as pas du pouvoir ou de l'intérêt tu es classé parmi les faibles et c'est eux qui partiront en premier, Les gens naïfs comme le sont Judith sont en première cible, il ne faut absolument pas montrer votre peur, je pense que c'est la meilleure chose à faire pour au moins prolonger votre séjour ici. Peu importe comment évoluera notre relation, je ne veux pas qu'elle parte, je sais bien que c'est ton amie alors essaye de la protéger, de la surveiller, je ne sais pas mais si tu es vraiment son amie tu te battras pour qu'elle reste autant que tu le feras pour toi. »

¤ Haussant mes sourcils, je fus surprise de sa réponse. Changer ma manière de défendre ? Je préfère régler ça en me bagarrant mais j'évite quand je peux régler le problème avec des mots. Je suis faible moi ? Je suis faible à cause que je suis née avec des parents moldus ? Ce directeur s'enfle trop la tête pour rien. Pourquoi des personnes comme moi ou Judith seraient mises à prix à cause de leur ascendance ? La protéger ? Je sais qu'elle sait bien se défendre mais si je dois vraiment agir comme une grande sœur protectrice, un peu comme moi et Tommens, je peux le faire. Je serais prête à me sacrifier pour les êtres que j'aime et si je dois le faire, je vais le faire. Faust a raison là-dessus. Pour une fois, je peux lui accorder. J'allais devoir me battre pour conserver la place des nés-moldus dans cette école. Mon intuition me disait que notre "race" allait en subir un coup d'ici la fin de l'année. Je ne sais pas pourquoi. Déjà, je commence à penser que plusieurs Serpentard se pensent les maîtres de l'école à cause que leur préfet fait partit de la BSPB. Rien de tout ceci ne dit rien de bon... Je mis calmement mon coude droit sur la table en appuyant ma main sur le côté droit de ma tête avant de répondre lentement :

« D'après tes paroles, même si tu fais partit de ses "proches", je vois que tu n'es plus ou moins d'accord avec ses idéologies absurdes. Tu sais, je préfère les poings aux paroles mais quand je peux éviter, j'évite. Seule, je ne peux rien contre ce type. Il faudrait être un rassemblement pour lutter contre son pouvoir... L'important est de se tenir les coudes. » Dis-je, en reprenant ma position normale, sans lâcher le Serdaigle des yeux. « Judith n'est pas quelqu'un sans défense mais oui, elle est naïve. Ça risque de la défavoriser en plusieurs situations et je compte bien l'aider. C'est mon amie et mes proches sont importants à mes yeux... Autrement dit, ta relation avec elle la met encore plus en danger qu'elle ne l'est déjà. Comprends-le. C'est aussi pour te sauver toi. Qui dit que le directeur n'a pas d'autres espions dans le château ? Tout le monde sait que Judith est née-moldue. Tu seras ensuite à la merci du préfet des Serpentard ainsi qu'au directeur. Réfléchis-y Faust. Pour une fois, avec toi, je ne rigole pas. »

¤ J'avais dit ces paroles d'un grand sérieux, sans sourire. J'espérais qu'il comprenne la gravité de la situation entourant Judith. Le directeur avait sa brigade mais avait-il aussi d'autres espions ? Ça ne m'étonnerait même pas. J'ignore à quoi joue Faust mais il ne doit plus faire l'idiot. Il doit s'éloigner de mon amie. Je n'ai absolument rien contre leur relation. Tant que Blackman est à la tête de l'école, les deux devraient cesser de se voir. Dans ma tête, c'est clair. C'est difficile pour un couple devant une telle situation anormale. C'est un petit peu comme quand mon grand-père m'a raconté que mon arrière-grand-père avait combattu dans la Royal Air Force lors de la Deuxième Guerre Mondiale, avant de déménager en Australie et qu'une relation entre Juif et Allemand était considérée comme un crime. C'est presque la même situation qui se produit mais à très petite échelle... Sincèrement, qu'il remette tout ça en question. Ce n'était plus une question de défi mais de vie.

¤ La discussion s'était poursuivie sur un sujet qui me gênait. Mon ami Erwan qui est préfet de Serdaigle mais aussi en relation avec une des pires idiotes de notre air, Amara Swann. Cette fille me dégoûte. Il m'a énormément déçu sur ce choix. Suis-je invisible à ses yeux ou quoi ? Je devrais peut-être commencer à penser à prendre place auprès de Sir Nicholas dans l'assemblée des fantômes de l'école. Ça aurait peut-être un peu plus de bon sens... Même Ceyan a préféré se voir "choké" par June, une garce de septième, lors du bal. Il aurait pu m'inviter, en tant qu'amie. Je me moque plus de lui qu'autre chose à ce sujet mais c'est plus Erwan. Avec tout ce que je tente de faire pour être remarquée, ne peut-il pas comprendre dans sa petite tête d'intello ? Je vais finir par croire que tous les Serdaigle ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qu'en fin de compte, ils sont semblables aux Serpentard... J'ai dû aborder ce sujet avec Faust. Je doute qu'il soit d'accord avec ce que je lui disais...

« Qui est assez bête pour vouer une confiance aveugle aux rumeurs des couloirs ? Tu ne sais certainement pas de détails de la vie d'Erwan que moi, je ne sais pas pourquoi tu t'intéresses à sa relation avec Amara, tu es peut-être son amie mais quand on ne sait pas tout on se tait. Il est mon meilleur ami, je sais très bien ce qu'il pense, ce qu'il ressent et il n'a pas besoin que quelqu'un se mettre entre elle et lui. Tous les deux sont mes amis, je ne veux pas faire quelque chose contre eux, tu m'aurais demandé de l'aide pour autre chose, ça aurait possible mais pas eux, je ne peux pas me mettre contre un de mes meilleurs amis. Ni contre ma meilleure amie. Ils sont tous les deux importants, je ne veux pas qu'ils aient de la peine à cause de moi, parce que j'essaye de me mêler de leurs histoires. C'est quelque chose qu'il n'appréciera pas et peu importe ce qui se dit dans les couloirs ou ce qui se passe réellement. »

¤ Je lui jetais un regard noir. Je pouvais déterminer que ce "whacker" ne pouvait m'aider dans ma situation. Ami avec Amara, certes, mais ne voit-il pas ce qu'elle est au fond d'elle ? Elle joue le double jeu. Moi, je le vois. Je ne l’aie jamais aimé et ce n'est pas ainsi que cela va se continuer. C'est une idiote née. Ce n'est pas seulement un truc de couloir mais d'observation. Même si ce n'est pas McDermott, je serais prête à lui balancer un coup de poing qui allait la marquer pour longtemps... Du coup, ce qui me fit frustrer en particuliers fut "quand on ne sait pas tout on se tait". Il dépassait les limites, clairement. Je ne suis qu'une ignorante voulant la séparation de ce couple superficiel. Je suis attirée par Erwan et c'est difficile pour moi de l'admettre. Ça ne m'a jamais intéressée les histoires d'amour. Mais là, c'était une claque au visage. Devais-je perdre espoir ? Abandonner ? Je ne peux répondre à ces questions. Mon style n'est pas de lâcher si facilement... Un silence de mort s'installa entre moi et lui. Mon regard s'intéressait à ma bouteille de bieraubeurre. Je réfléchissais. J'allais devoir agir en solitaire... Relevant lentement ma tête vers Faust, mes cheveux gênant ma vision mais ça ne m'était égal, je dis, froidement :

« Tu penses vraiment que cette histoire est une bonne chose ? Tu penses vraiment, que ce soit Amara ou Erwan, que cette relation soit une bonne chose ? Je n'ais pas envie de me mêler de leur histoire, seulement lui faire comprendre qu'Amara joue double jeu et qu'elle est autre chose qu'elle en a l'air. Je pense qu'elle profite des avantages qu'elle peut bénéficier avec Blackman... » Je ne lâchais pas ses yeux. « Dans tous les cas, je suis déçue que tu refuses de m'aider mais je vais faire avec. Je suis une grande fille et je sais parfaitement me débrouiller seule. Je ne fréquente pas Serdaigle et encore moins des personnes comme Amara. Tu es borné et j'espèce sincèrement que tu t'en rendras compte un jour, Faust... » Dis-je, sûre de moi. « Tu sais, chaque jour, je souffre psychologiquement de choses dont tu ne peux comprendre. Chaque jour je dois revivre le moment horrible où j'ai vu mon père se faire amputer par un requin. Plus les années passent, plus son état devient piteux. Tu crois vraiment que je désespère ? Non. Je garde le sourire car j'apprécie la vie. C'est lui qui me disait de ne pas abandonner... Peut-être me considères-tu comme une fille totalement stupide mais je préfère avoir cette image de moi-même que devoir cacher ce que je suis vraiment... » Je baissais la tête. J'avais une forte envie de pleurer mais je ne voulais pas me montrer si faible devant Faust. « Je... suis désolée, je n'aurais peut-être pas dû dire tout ça. Mais j'espère que ça te fera comprendre le sens de la vie... Je ne te demanderai plus d'aide à l'avenir même si c'est la première fois que je le fais... »

¤ Mentalement, je tentais de me calmer. Je pris une grosse gorgée de ma boisson alcoolisée en replaçant mes cheveux qui couvraient toujours le quart de mon visage. C'est la première fois de ma vie que j'avais sorti un truc du genre. Que me réservait la réponse de Faust ? Je détestais parler de cet événement aux autres et pratiquement personne ne savait sur ce que je devais subir au travers de mon papa adoré. Le Serdaigle le savait, désormais... En espérant qu'il ne se moque pas de moi là-dessus. S'il le fait, il allait le payer de sa chair...


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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyVen 15 Nov - 19:24




Une discussion sérieuse avec mademoiselle Taylor Williams ? Jamais cela n'avait traversé l'esprit de Faust, et si on le lui avait dit, il aurait rit au nez de celui ou celle qui avait osé sortir une telle idiotie. Pour lui, ce n'était pas ce qu'on peut appeler une relation entre elle et lui, en réalité ils n'étaient que de simples connaissances alors même qu'ils se parlaient depuis leur première année. Parler, parler... Un bien grand mot quand on retrouvait dans les mémoires du jeune homme les traces de plusieurs échanges qu'il avait eût avec la lionne. Rien d'amical ni de cordial, juste de stupides défis lancés à tout va, l'idée étant sorti de la brune qui s'amusait toujours pas n'importe quel moyen, semblant tirer du plaisir par l'énervement qu'elle provoquait chez les uns ou chez les autres, et le plus amusant de tous devait être Churchill. Le plus incroyable était qu'en fin ça allait changer, ou du moins pour une fois dans sa vie il aurait l'occasion de voir la Gryffondor aborder sérieusement quelque chose avec lui.

Un court instant le Serdaigle crût qu'il avait été victime d'un autre mauvais tour de la part de la Rouge & Or, sortant des banalités qui sonnaient toujours aussi mal aux oreilles de Faust. Elle eût bien fait de reprendre les choses beaucoup plus sérieuses d'un coup parce qu'il ne se sentait vraiment apte à rester au Trois Balais à siroter une bonne vieille boisson du village en essayant de s'imaginer quel goût pouvait avoir le remix fumant de la Bieraubeurre du futur dont il avait entendu parler par des élèves victimes d'un séjour dans le temps l'été dernier, parce qu'il avait été clair que si il avait dût supporter les caprices de Taylor sans aborder un seul sujet intéressant, il ne serait certainement pas rester à rien faire, contrairement à ce qu'elle peut croire, il ne s'ennuie pas toute la journée, il ne fait pas des choses qu'elle, aimerait faire mais tant que ça lui plaisait à lui, il n'avait aucun compte à lui rendre. Chacun ses occupations, si elle ne voulait pas qu'il continue de critiquer ce qu'il fait alors elle devrait apprendre à cesser de faire de même, avoir une opinion sur quelque chose c'est normal mais ne pas arrêter de clamer haut et fort que untel ou un autre  fait ça et donc qu'il est nul parce que son avis est forcément le bon, c'est totalement autre chose.

 Respirer, se calmer, la situation n'était pas encore en pleine dégradation, ce n'était qu'un début qui s'espérait assez tranquille malgré les légers piques qui faisaient du ping pong entre les deux élèves, parce que aucun des deux n'était visiblement prêt à laisser le dernier mot à l'autre.« Peur, peut-être, mais lâche, jamais. Je vais te mettre un point sur le fait que la jeune fille a presque un an de plus que toi. C'est donc toi le gamin par rapport à moi. »  Elle qui lui reproche qu'il n'a pas ne serait-ce qu'une seule once d'humour, elle était plutôt mal pour le juger puisque lorsqu'il tentait d'en faire avec elle, elle sortait sa carapace comme si c'était une véritable attaque dont le but était de lui faire le plus de mal possible. «  Oh là. Calme-toi un peu, ne t'emporte pas comme si je t'avais agressé, parce qu'en aucun ça n'a été le cas. Cesse un peu de sortir les griffes à chaque fois que j'ouvre la bouche sinon on n'arrivera jamais à une conversation calme. » Aucune remarque sur son ancien constat sur sa capacité à faire rire, connaissant le bien trop plein d'égo de la jeune fille, elle en aurait encore pour longtemps à déblatérer et sortir toutes sortes d'arguments pour lui expliquer que de A à Z, c'est elle qui a raison et pas autrement. De quoi exaspérer l'être le plus patient de la terre.

 Enfin avait-il dût trouver les bons pour la convaincre de l'écouter, si elle attendait de lui une réponse et qu'à chaque fois elle le coupait, il risquait fort de terminer sa boisson en vitesse et de la planter sur place. Si il en venait à cet extrême, elle le traiterait de lâche tout ça parce qu'elle se pense plus courageuse que tout le monde vu qu'elle a intégré la maison des lions lors de sa répartition. Un comportement puéril qui lui donna encore une fois l'envie d'exprimer son exaspération en levant les yeux au ciel mais Taylor avait cette capacité à capter le moindre mouvement et de l'interpréter comme elle le souhaitait. Donc, comme le Bleu & Bronze n'avait aucune envie de se faire virer du pub ni d'apporter un nouveau titre à sa réputation, il garda son visage fermé, tout en prenant enfin le temps de répondre à la lionne sur sa relation avec Judith, sur ce nouveau directeur plus qu'étrange et les moyens les plus sûrs de prolonger le temps d'étude à Poudlard.

« D'après tes paroles, même si tu fais partit de ses "proches", je vois que tu n'es plus ou moins d'accord avec ses idéologies absurdes. Tu sais, je préfère les poings aux paroles mais quand je peux éviter, j'évite. Seule, je ne peux rien contre ce type. Il faudrait être un rassemblement pour lutter contre son pouvoir... L'important est de se tenir les coudes. » Un rassemblement Blakcman? C'est bien trop peu pour lutter contre ce grand homme de pouvoir, il n'était pas arrivé à ce poste tout seul, juste en faisant un simple sourire pour trouver un emploi. Et pour se permettre d'instaurer des nouvelles règles et les mettre en application dans le château le plus tôt possible, il devait avoir des gens derrière pour le soutenir, sinon il n'y serait jamais arrivé. Prêt à rectifier la Gryffondor, celle-ci le coupa en semblant ne pas s'apercevoir qu'il avait quelque chose à dire. Ou alors elle s'en fichait pas mal tant qu'elle n'avait pas dit tout ce qu'elle avait à dire.  « Judith n'est pas quelqu'un sans défense mais oui, elle est naïve. Ça risque de la défavoriser en plusieurs situations et je compte bien l'aider. C'est mon amie et mes proches sont importants à mes yeux... Autrement dit, ta relation avec elle la met encore plus en danger qu'elle ne l'est déjà. Comprends-le. C'est aussi pour te sauver toi. Qui dit que le directeur n'a pas d'autres espions dans le château ? Tout le monde sait que Judith est née-moldue. Tu seras ensuite à la merci du préfet des Serpentard ainsi qu'au directeur. Réfléchis-y Faust. Pour une fois, avec toi, je ne rigole pas. » Bien évidement, la question allait se poser et ne serait pas de passage, déjà Taylor lui en avait parlé par lettre, c'était tout à fait compréhensible sa réaction mais ne croyait-elle vraiment pas qu'il n'y avait pas songé plus tôt ? Certes, il n'était qu'un imbécile à ses yeux mais si elle mettait à l'écart l'opinion qu'elle portait sur l'aiglon alors elle saurait qu'il n'était pas un incapable ni un gamin immature de la même espèce qu'elle.

« Baisse-le ton, on risque d'attirer l'attention. » Vigilant, Faust jeta de rapides coups d'oeil autour de lui pour vérifier que personne ne les écoutait, la table occupée la plus proche était près de la leur mais les jeunes filles qui parlaient s'extasier si fort qu'elle devait amplement masquer la conversation entre les deux sixièmes années, cependant, comme la prudence est mère de sûreté, il était mieux de faire attention à la voix, surtout quand des sujets sensibles sont évoqués. « Je sais bien qu'elle est capable de se défendre, ce n'est pas une incapable mais c'est sa naïveté qui est un point faible ! Je ne sais pas si je nous mets encore plus en danger, je ne sais pas ce que pensera le directeur mais si il est content de mon poste dans la brigade, peut-être la laissera t-il tranquille puisque justement je l'ai avec moi ! Après, ce qu'il pense m'est bien égal mais ça pourrait être une protection pour elle, quant à moi... Avec elle ou sans elle, ma situation reste la même et saches que Quick ne m'effraye pas, tant qu'il est tout seul il reste un élève comme les autres ! » La situation dans laquelle il se trouve est très grave, il le sait mais c'était un risque à prendre, il n'avait pas le choix d'intégrer cette fichue BSPB, puis son plan avec Judith, pour atteindre Freyja, ça n'avait aucun sens, il avait beau tourner ça tous les sens, l'idée qu'il pensait géniale le mois dernier n'était qu'en fait une bêtise. Pour lui, ça ne changeait pas grand chose mais la jolie blonde, il n'arrivait pas à trouver le mieux pour elle. Elle n'était pas méchante, pas du tout même, puis d'un autre côté il y avait la Serpentarde, pas de l'amour, il n'était pas tombé dans les pièges de la vipère, seulement, il pensait que si ils s'en tenaient à juste flirter de temps en temps ça suffirait mais bien vite son égo en avait pris un coup et la demande de se montrer tous les deux n'avait rien fait pour arranger. Alastéia, miss Willow, il commençait à en avoir sérieusement marre mais même si ils savaient bien parlé, sur le coup il n'avait pas trouver le bon moyen avec la vipère. Plus les jours passaient et plus il avait cette histoire de travers, il lui en voulait mais rien d'autre, il n'avait plus envie de la serrer dans ses bras dans un coin du château, à l'abri des regards indiscrets. Il se retrouvait juste coincé avec la Bourg et le directeur, entre une fille qu'il n'aimait pas d'amour et un homme dangereux...

Crainte, doute, rien ne pouvait réellement s'effacer de l'esprit du jeune homme. Cependant, les choses mises aux claires par les deux élèves, la discussion dériva vers bien autre chose, la jolie Gryffondor qu'il avait accompagné n'était pas la seule chose dont voulait parler la Rouge & Or assise en face de lui. Faust avait bien que la précédente discussion soit enfin close mais il déchanta bien vite en écouta son interlocutrice. Faire des histoires entre Erwan et Amara alors que ça allait déjà assez mal comme ça ? Et puis quoi encore ? Il ne pouvait pas se résoudre à faire plus de mal à son meilleur ami, du moins, bien qu'il est des doutes sur la Swann, tant que rien ne serait sûr il ne tenterait pas de se mêler de ses sentiments, juste d'essayer d'en apprendre plus. Et par la suite, là, il saurait vraiment quoi faire, mais pas sûre que la têtue australienne comprenne bien son choix. « Tu penses vraiment que cette histoire est une bonne chose ? Tu penses vraiment, que ce soit Amara ou Erwan, que cette relation soit une bonne chose ? Je n'ais pas envie de me mêler de leur histoire, seulement lui faire comprendre qu'Amara joue double jeu et qu'elle est autre chose qu'elle en a l'air. Je pense qu'elle profite des avantages qu'elle peut bénéficier avec Blackman... » Une bonne chose, ça l'était mais Faust devait bien avouer qu'il n'en était plus totalement sûr. Le préfet souffre du comportement de sa belle mais il l'aime toujours autant. Rien que de l'entendre parler d'elle on le sent, ça se voit même ! Elle n'a pas un compo exemplaire, c'est certain, elle à tenter de postuler dans la BSPB derrière leur dos à tous, même Alekseï l'ignorait. Mais tout comme pour lui, il y avait peut-être une explication qui mettrait écarterait tous les malentendus. En tout cas, il l'espérait. « Dans tous les cas, je suis déçue que tu refuses de m'aider mais je vais faire avec. Je suis une grande fille et je sais parfaitement me débrouiller seule. Je ne fréquente pas Serdaigle et encore moins des personnes comme Amara. Tu es borné et j'espèce sincèrement que tu t'en rendras compte un jour, Faust... » Non elle ne comprenait pas son point de vue, logique si les idées que se faisait le jeune homme étaient justes mais tout de même, c'était ses amis, Amara c'était spécial en ce moment mais il ne ferrait pas de sale coup à Erwan, il ne se mobiliserait pas tant qu'il ne saurait pas si il y a avait oui ou non à lui faire ouvrir les yeux. Borné il l'était, c'était pas d'aujourd'hui mais elle l'était aussi, il ne la laisserait pas faire des choses, pas qu'elle essaye de détruire quelque chose qui a peut-être des chances d'être sauvé.

« Tu sais, chaque jour, je souffre psychologiquement de choses dont tu ne peux comprendre. Chaque jour je dois revivre le moment horrible où j'ai vu mon père se faire amputer par un requin. Plus les années passent, plus son état devient piteux. Tu crois vraiment que je désespère ? Non. Je garde le sourire car j'apprécie la vie. C'est lui qui me disait de ne pas abandonner... Peut-être me considères-tu comme une fille totalement stupide mais je préfère avoir cette image de moi-même que devoir cacher ce que je suis vraiment... » Des yeux de braise, le regard déterminé, rien n'aurait pût prévoir que la lionne mette de côté tout ça pour laisser voir quelque chose d'inédit, et pendant ce temps là, Faust se prenait une claque, écoutant des choses qu'il n'aurait jamais pût soupçonner. « Je... suis désolée, je n'aurais peut-être pas dû dire tout ça. Mais j'espère que ça te fera comprendre le sens de la vie... Je ne te demanderai plus d'aide à l'avenir même si c'est la première fois que je le fais... » Il en tombait des nus ! Comment en étaient-ils arriver à parler de ça ? Et surtout, au grand jamais, il n'aurait penser qu'un tel drame s'était déroulée dans la vie  de la demoiselle Williams. Il en restait bouche bée. «  J-Je ne savais pas... Je ne pouvais pas savoir en même temps mais je suis désolée. Je n'y suis pour rien à ce qui est arrivé mais tu en es venu à parler de ça,  j'imagine que ça ne doit pas être facile pour toi. Je peux difficilement imaginer à quel point ça doit être dur, je n'aurais donc pas la prétention de dire que je comprends, ça serait juste beaucoup trop faux. » Il avait du mal à savoir quoi dire, il cherchait ses mots mais ça avait du mal à sortir, quoi dire pour ne pas être trop blessant. Il espérait ne pas l'être en tout cas, loin de ça son intention. « Je peux ainsi mieux cerner les raisons qui te poussent à agir parfois ainsi mais pour moi, je pense que tu pourrais avoir d'autres moyens de profiter de la vie, pas forcément en embêtant les autres, ou alors en jouant à la petite gamine parce que tu n'as plus eût l'occasion de le faire. Aime-tu vraiment que l'on te rabaisse vis-à-vis de ton âge et de ton comportement ? Je ne dis pas ça pour te faire du mal, ou te critiquer, je dis ça pour toi. En tout cas, j'apprécie de discuter avec toi quand tu es plus sérieuse. » Elle n'allait pas bien, c'était certain mais il n'allait pas faire de gestes ni rien du tout pour la consoler, ça n'irait tout simplement pas alors qu'ils s'envoyer valser d'habitude. Cet unique moment de confidence le laisser comme paralysé, même incapable de saisir sa Bieraubeurre pourtant pas loin de ses mains. « Le sens de la vie n'est-il pas de faire ce que l'on souhaite ? J'ai toujours pensé ça, c'est bien si tu le fais comme tu le sens mais ne critique pas ce que je fais, parce que si toi ça te paraît ennuyeux, des personnes comme moi ou Erwan apprécions lire. J'aurais aimé t'aider, je sais bien que Amara n'est pas la plus parfaite des petites-amies, ni même des amies en ce moment, ce qu'on entend sur elle n'arrange rien mais je ne peux pas aller au-delà des sentiments d'Erwan, en tout cas pas avant d'avoir une preuve de ce que je pense. » Etait-il aller trop loin en reconnaissant indirectement que les actions de sa préfète le faisait douter ? Il allait sûrement se recevoir un coup de la jeune fille, des injures, ou alors qu'elle s'enflamme et le plante, en fait il n'en savez plus rien, pas maintenant que la situation avait changé et qu'elle se trouvait dans un état dans lequel il ne l'avait jamais vus.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyDim 17 Nov - 5:17

¤ Je m'impressionnais aujourd'hui. Je n'aurais jamais cru entretenir ce type de conversation avec une personne comme Faust Churchill. Je n'avais jamais parlé de tout ça avec personne du château, même pas Judith ou encore Ceyan. Un sujet qui me tenait à cœur, l'état de santé de mon père qui se dégradait d'année en année. Chaque été et vacance de Noël, je vais chez mon grand-père accompagner mon père. Je suis contente que Tommens reste près de lui. Régulièrement, je lui donne de mes nouvelles. Mais j'ai peur qu'il meurt au bout de l'année... Je ne l'espère pour rien au monde. C'est celui qui m'a initié au surf, celui qui a été mon modèle et qui l'est toujours, celui qui m'a tout appris, celui qui m'a fait voyagé dans toutes les belles plages de ce monde... Le voir partir allait m'anéantir. Ne restait qu'à espérer un miracle... J'essayais de ne pas y penser... Je ne sais pas pourquoi je m'étais mise à parler de tout ça alors qu'à la base, je parlais d'Erwan, le garçon qui m'intéressait... Je n'étais que trop sérieuse et... triste...

¤ Avant que je n'explique ce qui m'amène à avoir un tel comportement, tous les jours, à Poudlard, je m'étais moquée de lui en lui rappelant que j'étais bien plus vieille que lui. J'étais vieille pour mon année mais je m'en fichais un peu pas mal de l'âge. J'ai l'habitude de me tenir avec le petit gamin de Ceyan la plupart du temps. M'enfin, petit est très relatif, il fait une tête de plus que moi à présent. Ça m'énerve alors que l'année passée, c'était moi la grande. N'empêche que je le considère comme mon meilleur ami à l'école et que j'ai des plaisirs fous avec lui. Faust ne devait pas avoir ce genre de relation avec ses amis. Je m'imaginais son trio avec Erwan et Alekseï, ça devait être nul à mourir ! La vie est triste si l'on est trop mature. Il y a des moments pour s'amuser et d'autres pour s'affoler. Faust ne cesse de me traiter de gamine ou d'enfant parce que j'ai souvent tendance à déraper de la réalité en lâchant des niaiseries temps à autres. M'enfin, disons que je ne suis pas souvent sérieuse. En plus, il m'arrive très souvent de goûter aux retenues où je rejoignais le rouquin de Flynn qui me faisait souvent rire malgré sa stupidité. Je trouve que c'est un bon pote. C'était une facette de ma personnalité. Pourquoi tant me reprocher là-dessus ? Faust préférait-il que j'aie le même caractère que cette pouffe de Seymour ou encore de cette idiote et garce de McDermott ? J'en doute. Qu'il cesse de me considérer comme une gamine venant d'entrer à l'école, j'allais être majeure dans à peine un mois ! Je préfère être moi-même et faire ce que j'aime plutôt qu'autrement. Je fais tout pour éviter de penser au malheur de mon père qui me fait faire des cauchemars la nuit.

«  Oh là. Calme-toi un peu, ne t'emporte pas comme si je t'avais agressé, parce qu'en aucun ça n'a été le cas. Cesse un peu de sortir les griffes à chaque fois que j'ouvre la bouche sinon on n'arrivera jamais à une conversation calme. »

¤ Je ne pus m'empêcher de sourire face à ces paroles. Il fallait dire que ce n'était pas de ma faute, je devais dire la vérité non ? Et lui dire que je n'étais pas une lâche ! Ne suis-je pas dans la maison des braves ? Je suis à Gryffondor, pas chez les intellos de Serdaigle ! Je ne me laisserais pas rabaisser par un idiot comme Faust.

« "Calme-toi, calme-toi" dit-il. Je pense que tu n'as que ces mots-là à la bouche quand on se voit. » Dis-je en haussant les épaules.

¤ Cette petite discussion tournait en boucle. Après cette courte moquerie qui ne menait à rien, le sérieux embarqua. Taylor Holly Williams sérieuse ? Rare étaient ces moments. Faust devait en profiter. Il faut croire que plusieurs sujets me touchent particulièrement, ces temps-ci. Comme cette brigade. Je savais que le brun n'était pas comme les autres. Il a eu une relation avec Judith qui est ma meilleure amie mais qui est aussi une née-moldue. Je pouvais peut-être confier mes doutes à cet idiot. En même temps, pouvait-il me donner des informations ? J'en savais absolument rien. Il m'intriguait, à vrai dire. Mais il y avait une chose qui me tracassait l'esprit, son couple avec Judith. Combien de temps cela va-t-il durer ? Je n'étais pas d'accord avec cette histoire. Ce n'est pas parce que je n'aime pas Faust mais bien à cause qu'il est membre de la brigade du directeur. Tout ça me dépasse. Peu après ce que j'avais tenté de lui faire comprendre, il me dit vaguement :

« Baisse-le ton, on risque d'attirer l'attention. »

¤ Ma tête tourna vers le groupe de fille qui parlait de trucs ridicules à mes yeux puis à une table plus loin. Personne ne semblait avoir remarqué ce que l'on se disait mais j'avais légèrement haussé le ton. Je devais me calmer. Il continua son discours :

« Je sais bien qu'elle est capable de se défendre, ce n'est pas une incapable mais c'est sa naïveté qui est un point faible ! Je ne sais pas si je nous mets encore plus en danger, je ne sais pas ce que pensera le directeur mais si il est content de mon poste dans la brigade, peut-être la laissera-t-il tranquille puisque justement je l'ai avec moi ! Après, ce qu'il pense m'est bien égal mais ça pourrait être une protection pour elle, quant à moi... Avec elle ou sans elle, ma situation reste la même et saches que Quick ne m'effraye pas, tant qu'il est tout seul il reste un élève comme les autres ! »

¤ Je secouais vaguement ma tête. Ne comprenait-il pas quel genre d'homme était ce Blackman ? Je l'ai compris au moment où j'ai vu sa tête lors du début de l'année. La façon dont McGonagall est partie et du peu de nouvelles que nous avions eu à son égard. Les décrets, tout ça. Rien n'avantageait les gens de mon espèce. Ces événements dépassent Judith qui est bien trop naïve. Comme si le directeur laisserait tranquille une née-moldue ? Faust était vraiment ignorant. Même moi je comprenais cette situation. Moi qui se fichais de pas mal tout. Moi qui racontais souvent des bêtises. Il est bête comme ses pieds. Il croit vraiment que le directeur est du genre à mettre quelqu'un sous protection... C'est bidon comme pensée. J'avais entendu dire que les critères de sélection de la BSPB concernaient le sang. Que les Sangs-Purs. J'ignorais aussi comment Blackman s'y prenait avec eux... Mon regard ne lâchait pas celui de Faust. Quiconque aurait été intéressé à la scène aurait cru que je m'apprêtais à le gifler furieusement ce qui n'est actuellement pas le cas... Je répondis, d'un ton plus bas que tout à l'heure :

« Je t'approuve là-dessus. Elle aura besoin de soutient, du mien. Cependant, j'ai bien peur que tu aies tort sur le reste, Faust. Je doute que ce directeur prenne quelqu'un comme Judith sous sa protection. Elle est comme moi, elle a été élevée chez des moldus. C'est une abomination. Je suis une abomination. Je pense que tu te mettrais plus en danger que d'autre chose. C'est pour ça que je te conseille de commencer à éviter Judith. Je me fiche de Quick mais ce n'est pas contre toi que je dis ça. Je te l'ai déjà expliqué. Éloignes-toi d'elle pour l'instant... » Dis-je, d'un ton plus que sérieux.

¤ J'espérais qu'il comprenne, enfin. De quoi était capable le directeur ? Je ne le savais pas. Il était trop mystérieux pour y voir clair. Je voulais voir la fin de cette histoire. La vieille chipie de McGonagall me manquait. Au moins, elle n'était pas dangereuse et prônait toutes les belles valeurs de ce monde. Les nés-moldus n'avaient rien à craindre. Jamais elle n'aurait instauré une stupide brigade. On allait bientôt pouvoir se croire comme dans "Prison Break", une vieille série américaine dont je suis particulièrement fan. J'ai écouté les quatre saisons en boucle comme trois fois avec Tommens. On sera bientôt pris dans la même situation que la saison un. On aura bientôt nos propres cellules. M'enfin, tous les nés-moldus. Je ne voulais pas que tout ça arrive. J'allais me battre jusqu'à la fin, même si je dois être seule... Par contre, c'est en parlant d'Erwan et de sa relation avec Amara que tout s'est mis à bousculer dans ma tête. Je crois que j'aimais le préfet mais c'était difficile pour moi de l'admettre. Faust, étant son meilleur ami, j'aurais voulu qu'il m'aide à convaincre Erwan qu'Amara n'est pas pour lui et qu'elle se sert de lui. Je suis capable de le percevoir. Mon vis-à-vis refuse tout ça puisqu'il est leur meilleur ami. Mais il est aveugle malheureusement... Je m'étais mise à parler de ma situation familiale sans que je ne sache vraiment pourquoi. Je voulais qu'il comprenne un peu ma situation, pourquoi j'agissais toujours ainsi. Mon père... J'avais avoué à Faust que mon père était malade. Il passe ses semaines à l'hôpital, c'est ce que Tommens me disait. J'aurais aimé être près de lui... Il est vrai que je lui envoyais pleins de lettre. Je veux mon père... J'aimerais tant que tout soit comme avant, qu'il n'ait jamais rencontré ce requin... Je serais peut-être, présentement, en train de faire des compétitions mondiales de surf, de niveau junior... J'adore ce monde, celui de Poudlard et tout ça mais mon père est tout pour moi... Bon, au moment présent, Faust répondait à mes "confidences" :

«  J-Je ne savais pas... Je ne pouvais pas savoir en même temps mais je suis désolée. Je n'y suis pour rien à ce qui est arrivé mais tu en es venu à parler de ça,  j'imagine que ça ne doit pas être facile pour toi. Je peux difficilement imaginer à quel point ça doit être dur, je n'aurais donc pas la prétention de dire que je comprends, ça serait juste beaucoup trop faux. Je peux ainsi mieux cerner les raisons qui te poussent à agir parfois ainsi mais pour moi, je pense que tu pourrais avoir d'autres moyens de profiter de la vie, pas forcément en embêtant les autres, ou alors en jouant à la petite gamine parce que tu n'as plus eût l'occasion de le faire. Aime-tu vraiment que l'on te rabaisse vis-à-vis de ton âge et de ton comportement ? Je ne dis pas ça pour te faire du mal, ou te critiquer, je dis ça pour toi. En tout cas, j'apprécie de discuter avec toi quand tu es plus sérieuse.  Le sens de la vie n'est-il pas de faire ce que l'on souhaite ? J'ai toujours pensé ça, c'est bien si tu le fais comme tu le sens mais ne critique pas ce que je fais, parce que si toi ça te paraît ennuyeux, des personnes comme moi ou Erwan apprécions lire. J'aurais aimé t'aider, je sais bien que Amara n'est pas la plus parfaite des petites-amies, ni même des amies en ce moment, ce qu'on entend sur elle n'arrange rien mais je ne peux pas aller au-delà des sentiments d'Erwan, en tout cas pas avant d'avoir une preuve de ce que je pense. »

¤ Durant ce moment unique, j'avais relevé la tête. Je ne pleurais pas mais mes yeux en avaient envie et ça paraissait largement. C'était la première fois que je l'entendais me dire ce genre de parole. Il ne pouvait pas comprendre, certes, mais peut-être m'aider au niveau moral. Je n'ai jamais connu ma mère et mon père qui est handicapé en plus d'être malade. Je la vivais très difficile hors de Poudlard. C'est pour cela que faisais tout pour penser à autre chose. Je n'étais pas la personne la plus mature mais je pouvais l'être. J'ai été élevée ainsi. Jusqu'à ce que j'aie cinq ans, j'étais une honte pour mon père. Je voyais le désespoir dans ses yeux même si je pouvais à peine marcher. Il me traitait durement jusqu'au moment où j'ai développé une facette d'un caractère qui lui plaisait bien et que j'étais perçue comme quelqu'un aimant l'exercice et le sport. Très jeune, il m'a initié au surf et m'a fait voyagé aux quatre coins du monde. Je ne vais pas changer de sitôt. J'aime être ainsi, ce n'est pas de ma faute... Je me fiche de savoir ce que les gens pensent de moi. Faust peut penser tout ça de moi mais ça m'est égal... C'est avec tristesse que je lui répondis :

« Tu es l'une des premières personnes du château à qui je l'ai dit... Je sais qu'il va mourir mais je ne sais quand... Tu sais, chaque Noël, depuis deux ans, je vais à l'hôpital voir mon père où il peut passer les fêtes chez mon grand-père. Je profite pleinement de ces moments. C'est comme chaque été, mon père peut prendre l'avion et m'amener en Australie, à Brizzie (Brisbane). Je suis sa fierté qu'il cesse de me dire... » Dis-je, avec un sourire triste. « Si je te dis tout ça, c'est que j'avais besoin d'en parler. Je ne pense pas que Judith ou Ceyan soient les personnes idéales pour aborder ce type de conversation. Mais tu sais, ce n'est pas de ma faute si j'ai mon petit côté de caractère. Je profite de ma jeunesse. Je me fiche complètement de ce que les autres pensent de moi, Faust. Me verrais-tu avec un caractère sérieux ? C'est quelque chose que je ne suis pas capable, désolée... » Ayant délaissé ma boisson de côté depuis plusieurs minutes, je repris une gorgée. « J'apprécie aussi avoir ce genre de discussion. Ça me permet de me libérer de mes "démons"... Vous avez de drôle de passe-temps... Tu crois que je devrais m'y mettre un jour ? » Dis-je, délaissant mon côté triste. « Je disais simplement qu'Amara n'est pas fait pour Erwan. Cette relation va finir par le tuer. J'aimerais simplement que tu rappelles à Erwan que j'existe. Il semble m'avoir délaissée ces temps-ci... Je ne sais pas si tu peux faire ça pour moi ? » Dis-je, en déposant mes deux bras sur la table, sans le lâcher des yeux, d'un petit sourire.

¤ S'il pouvait lui rappeler que j'existais, ça irait beaucoup mieux au plan émotionnel. Je détestais être prise ainsi. Je n'ai jamais compris ce type de fille qui change de copain chaque semaine ni encore celles qui passent leur temps dans des activités similaires, comme Amara quoi...
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyLun 18 Nov - 0:33

Tout ça était encore trop étrange pour que Faust ne puisse réellement réaliser ce qui se passe en ce moment présent. Il a l'impression d'être dans un rêve, disons que les circonstances étaient les même sauf que avoir une discussion sérieuse avec Taylor n'était pas un de ses rêves, seule la matière de ce qui se passe en ce moment au Trois Balais fait penser à un rêve. Pourtant, au fur et à mesure, tout semble prendre forme, c'est possible, il ne l'aurait jamais penser, qu'elle puisse être sérieuse oui, il s'en doutait plus ou moins, tout le monde peut faire preuve de sérieux mais que la demoiselle le soit avec lui, c'était incroyable. Ce n'était pas sa chute qui aurait pût faire en sorte qu'elle se prenne un coup sur la tête, tout ce que la Gryffonfor était en train de raconter prouver qu'elle était parfaitement consciente de ses propos.

Le seul problème avec les deux élèves, c'est que n'étant pas habituée au luxe de se parler calmement, avec sérieux et non cynisme ou rabaissement à tout bout de champs, ils mettaient plutôt pas mal de temps à venir à la conversation qu'ils souhaitaient. Le début commençait déjà pas mal à agacer Faust en fait, celle-ci avait toujours quelque chose à dire, prête à essayer de lui rabattre le clapet alors même qu'il n'avait pas eût le temps d'ouvrir la bouche. Comme si il allait l'agressait à chaque fois, il allait sérieusement croire qu'à défaut de lui avoir des préjugés sur les nés-moldus, elle en aurait pas mal sur les Sang-Purs. Il avait certes intégré la brigade mais depuis le temps qu'elle le côtoyait elle savait bien qu'il n'était pas pareil, si elle était doté d'un minimum d'intelligence alors elle pourrait déduire certaines choses mais surtout pas croire qu'il allait faire tout son possible pour la renvoyer dans sa chère Australie.

« "Calme-toi, calme-toi" dit-il. Je pense que tu n'as que ces mots-là à la bouche quand on se voit. »  En même temps, si la brune arrêtait de sortir les griffes à la moindre occasion même quand c'est elle qui l'interpelle, il lui dirait moins de se calmer à chaque fois. Tout était logique mais pour une personne valorisant les valeurs de sa maison, il savait bien que la logique n'en faisait pas partie. Du moins, tous n'étaient pas pourvus de ce sens de la logique si important aux yeux de l'aiglon. Haussant les épaules, il décida de ne pas poursuivre la discussion, laissant une petite victoire de round à Taylor. Il avait suffisamment envie de savoir ce qu'elle avait à lui dire plus en détail plutôt que de continuer à converser sur un sujet qui n'en vaille pas la peine comme celui-là. Ils faisant ça tout le temps dans l'enceinte du château, ils pouvaient profiter d'un autre contexte pour essayer de changer le ton de leurs conversations habituelles pour une fois, ça ne serait pas trop du luxe, même si rien ne garantissait qu'à la fin ils ne recommenceraient pas à échanger comme ils le font depuis leurs débuts en tant qu'élève de Poudlard.

Laissant passer, le ton de la discussion se fît plus intéressant pour le Serdaigle, enfin juste un peu puisque même si c'était en quelque sorte agréable de discuter sérieusement avec la lionne, le sujet en lui-même n'était pas ce qu'il appréciait le plus pour discuter, surtout quand on remettait en questions ses choix. Il avait séparé dans deux sacs différents son rôle dans la BSPB puis sa relation avec Judith, deux choses qui d'une manière il aurait dût plus liés vu que c'était pas mal contradictoire avec la façon de penser du directeur. Il devrait se séparer de Judith c'est vrai, il ne l'aimait pas, elle était bien trop naïve pour lui plaire, puis cette histoire de rendre jalouse Freyja tournait vraiment au ridicule, il n'avait pas besoin de personnes pensant différemment de lui, elle rabaisse les nés-moldus mais ce n'est pas pareil que lui, il ne ferrait jamais ça. Il avait pris rapidement goût au fait de plaire mais ce plaisir avait été de courte durée, il vivait peut-être mal le fait d'être le vilain petit canard de son trio avec Erwan et Alekseï, mais il n'avait pourtant rien à envier à ses deux amis. Son avenir amoureux ne se jouait pas à Poudlard de toute manière.

« Je t'approuve là-dessus. Elle aura besoin de soutient, du mien. Cependant, j'ai bien peur que tu aies tort sur le reste, Faust. Je doute que ce directeur prenne quelqu'un comme Judith sous sa protection. Elle est comme moi, elle a été élevée chez des moldus. C'est une abomination. Je suis une abomination. Je pense que tu te mettrais plus en danger que d'autre chose. C'est pour ça que je te conseille de commencer à éviter Judith. Je me fiche de Quick mais ce n'est pas contre toi que je dis ça. Je te l'ai déjà expliqué. Éloignes-toi d'elle pour l'instant... » Il pouvait encore rester près d'elle ! L'abandonner comme ça ne serait pas de bonnes augures, parce que contrairement à ce que la demoiselle Williams pensait, lui était plutôt d'avis que le directeur ne s'attaquerait pas à elle si elle est près de Faust, du moins pas avant de s'être attaquer à des cibles plus faciles à atteindre. Un vrai combat de titan entre les deux élèves qui défendaient bec et ongles leurs opinions. « Et si je m'éloigne tout d'un coup elle sera aux premières lignes, c'est ce que tu veux ? Puis n'avait-tu pas dit que tu ne voulais pas que je lui fasse de mal ? Parce que je veux bien m'éloigner, ça ne me pose aucun problème mis à part que je pourrais moins garder un œil sur elle mais elle, comment réagira t-elle ? Je dis pas qu'elle va pleurer toutes les larmes de son corps mais elle n'appréciera pas. » Il s'était un peu emporté à un moment donné, avouant à demis-mots qu'il ne portait pas grand intérêt à la jolie blonde, enfin pas comme celle dont on attendait d'un garçon en couple mais il ne pouvait pas toujours jouer la comédie, il n'était pas parfait, il fallait reconnaître ses moments de faiblesses, il ne restait plus qu'à espérer que la Gryffondor ne s'en apercevrait pas, trop concentré sur ses autres propos.

Trouver un terrain d'entente pour la protection de quelqu'un sans que celle-ci ne soit pas au courant avait de fortes chances de se retourner contre eux si la Bourg venait à l'apprendre mais il n'y avait aucun moyen, donc pas de soucis n'est-ce pas ? C'est ce que Faust espérait, parce que clairement, si la blonde décidait à cause de ça ne de plus l'écouter ni lui, ni Taylor, alors il ne lui donnait plus très longtemps pour son temps de résidence à Poudlard. Ils faisait ça car tous les deux voulaient le meilleur pour elle, seule elle ne ferrait pas le poids contre un homme comme le directeur qui ne doit pas hésiter à détruire les gens à l'intérieur, les pousser à bout pour pouvoir se jouer d'eux plus facilement. C'était bien son genre. Blakcman n'était pas un homme fait pour diriger le grand château, école de magie, et si pour l'instant cette histoire semblait être la seule qui préocupait Faust, pour la brune en face de lui, cela semblait plus différent, dans son cœur se mêlait plusieurs affaires dures à gérer, c'est pour ça qu'une fois le sujet concernant Judith passé, le reste était allé si vite et elle était entré dans une phase de confidences. A un point qui bluffait l'aiglon mais qui le laissait muet, c'est en racontant sa vie que Taylor arrivait enfin à le faire taire. Il l'avait écouté, restant muet puis avait essayer de trouver de quoi lui répondre sans dire de bêtises, quelque chose qu'elle aurait pût mal prendre d'une manière ou d'une autre et ça semblait être passé. En revanche, encore un peu plus, les larmes semblaient sur le point de couler et le Churchill pouvais aisément deviner à quel point elle se faisait violence pour tenter de garder un minimum la face devant lui. Il serait beaucoup plus simple de la laisser dans un coin pour pouvoir se soulager un peu tranquillement et ensuite reprendre la discussion dans de meilleures conditions.


« Tu es l'une des premières personnes du château à qui je l'ai dit... Je sais qu'il va mourir mais je ne sais quand... Tu sais, chaque Noël, depuis deux ans, je vais à l'hôpital voir mon père où il peut passer les fêtes chez mon grand-père. Je profite pleinement de ces moments. C'est comme chaque été, mon père peut prendre l'avion et m'amener en Australie, à Brizzie (Brisbane). Je suis sa fierté qu'il cesse de me dire... » Faust était sur le point de conseiller Taylor de s'éloigner un peu mais finalement, après quelques instants de réflexion et en l'écoutant parler, il était mieux qu'il n'eût pas le temps de parler. Pris en plein dans le cœur, Faust se sentait mal, se rappelant d'une manière son angoisse et celle de ses parents quant à l'état de santé de sa sœur. « Si je te dis tout ça, c'est que j'avais besoin d'en parler. Je ne pense pas que Judith ou Ceyan soient les personnes idéales pour aborder ce type de conversation. Mais tu sais, ce n'est pas de ma faute si j'ai mon petit côté de caractère. Je profite de ma jeunesse. Je me fiche complètement de ce que les autres pensent de moi, Faust. Me verrais-tu avec un caractère sérieux ? C'est quelque chose que je ne suis pas capable, désolée... »  Si ses deux amis étaient mal placés alors lui ne devrait-il pas l'être encore moins? Il ne posa pas la question qui lui brûlait les lèvres, voyant très bien que la jeune fille n'avait pas encore fini de vider son sac, de toute façon, son intervention n'aurait pas été très délicate pour elle. Le Bleu & Bronze préférait attendre la fin de la réponse de la Gryffondor, analysant chacune de ses phrases et imaginant une Taylor constamment sérieuse; la vision était plus qu'étrange.

Profitant d'une de ses pauses pour se réhydrater la gorge, il décida d'intervenir, de parler un peu et de ne pas laisser la demoiselle s'enfonçait dans un monologue dont elle perdrait le fil à un moment donné. « En écoutant ton histoire il est plus facile de comprendre des choses te concernant, tu te révèles et je dois t'avouer que ça m'étonnes. A moi que tu sembles détester à un point inimaginable, comme si j'en voulais à ta vie et qu'il fallait que tu me ruines avant que je n'obtienne gain de cause... C'est bien d'avoir un petit caractère, cependant ça dépend lequel exactement, de mon point de vue en tout cas, j'ai de la difficulté avec les caractères comme celui-ci. Mais effectivement, si tu étais sérieuse ça serait très étrange même si je pense que nos échanges seraient moins mouvementés. » Suivant le mouvement précédent de la brune, il prit à son tour quelques gorgées de sa boisson alcoolisée, lui laissant ainsi l'occasion de reprendre la parole.

« J'apprécie aussi avoir ce genre de discussion. Ça me permet de me libérer de mes "démons"... Vous avez de drôle de passe-temps... Tu crois que je devrais m'y mettre un jour ? »  Bien, si les deux appréciaient alors peut-être que ça annonçait une entente meilleure entre eux dans l'avenir. Personnellement il n'était pas contre même si il avait encore du mal à bien assimiler ce qui était entrain de se passer. Il devrait pourtant s'y faire, il y avait des possibilités que ce qui était entrain de se passer cet après-midi se reproduise un autre jour. Si il pouvait l'aider... Elle devait souffrir, il pouvait avoir un aperçu de ce qu'elle ressentait mais ça ne serait jamais pareil. Le ton ironique le la demoiselle surpris l'aiglon qui ne s'attendait pas à une tentative d'humour maintenant. « Parler pour se libérer avec d'autres personnes fait parfois beaucoup de bien. Ou bien juste un peu parfois mais c'est bénéfique... Je parle un peu en connaissance de causes, j'ai pût réellement confier mes doutes au sujet des problèmes de santé de ma sœur quand je suis arrivé à Poudlard et que j'ai crée des vrais liens amicaux... J'espère pouvoir d'être d'une aide minimum au moins...  » Peu habitués à parler de ce genre de sujet, il hésitait un peu, n'était pas sûr de ses mots, il avait un peu l'impression de marcher sur un nouveau champs de mines dont il ne connaîtrait pas les emplacements. « Et non, n'essayes pas les livres, je ne veux pas te démoraliser mais j'ai du mal à t'imaginer le nez dans un bouquin. Le prend pas mal hein... »

Le temps de quelques instants, reprendre un côté léger dans la conversation, permettait d'évacuer les tensions, un soulagement pour le jeune homme qui avait été surpris et peu sûr de de lui en parlant d'un sujet sensible pour lui, sa petite sœur. Mais au moins, si il pouvait prendre exemple sur ses erreurs pour tenter d'encourager Taylor à faire les bons choix, ce serait sûrement un bon pas dans l'évolution de leur entente. Au moment présent, il pouvait apprécier la Taylor qui ne se cachait pas derrière un caractère exaspérant, même si il l'aurait mieux aimé la découvrir sur un sujet moins sensible que celle de la situation de son père qui la marquait beaucoup plus au fur et à mesure que son état se dégradait. Et dire qu'elle disait que bientôt il vivrait ses derniers instants et qu'elle ne pouvait prendre plus de temps pour le passer à ses côtés. Les discussions se mélangeaient, les ramenant finalement vers le sujet qui avait mis sur ses gardes l'aiglon et qui les avait surtout amener à ces révélations.

« Je disais simplement qu'Amara n'est pas fait pour Erwan. Cette relation va finir par le tuer. J'aimerais simplement que tu rappelles à Erwan que j'existe. Il semble m'avoir délaissée ces temps-ci... Je ne sais pas si tu peux faire ça pour moi ? » Se sentir délaissé, il pouvait comprendre mais il avait la mauvaise impression que la jeune fille se servait de son histoire pour le faire apitoyer sur son sort. Pourtant ça ne lui ressemblait pas, ses yeux mouillés ne permettaient pas un tel doute. Un peu perdu, ne sachant comment réagir, Faust voulût reprendre de sa Bieraubeurre mais celle-ci étant déjà terminer sans qu'il ne s'en rende compte, il prit à nouveau commande, un petit temps qui lui permit de mettre un peu en place ce qu'il allait répondre à la Rouge & Or. « Tu ne peux pas comprendre que je ne veux rien faire sans avoir de preuves ? Il n'est pas question d'Amara mais d'Erwan, je ne peux pas le pousser à s'éloigner d'elle sans preuves de ce que j'avance. Et qui dit qu'il m'écoutera, je suis le dernier du trio à avoir débarqué. » Sa dernière phrase avait été prononcé avec un arrière ton amer mais il se reprit vite, pas la peine de penser à ça pour l'instant. Avant qu'elle n'ait le temps de protester ou autre, il reprit la parole. « Être délaissé je peux comprendre que ça fasse mal. Je peux lui glisser quelques mots, essayer de moins se torturer et de ne surtout pas abandonner le contact avec ses amis... »

Fixant le regard de l'australienne, il s'aperçut que son sourire, son regard, là, de suite, le faisait douter, il voulait bien faire ça pour elle, pour l'aider mais il n'était pas vraiment sûre qu'elle est des raisons très valables, conquérir le cœur du préfet devait être son but. Une affaire à suivre mais dans le plus grand des silences, elle ne savait pas à qui elle s'était vraiment confier. Le sens de l'observation de Faust était très solicité en ce moment et ça n'était pas prêt de s'arrêter, il ne pouvait pas se le permettre.
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¤ Moi qui aimais tant la fête, je regardais l'ambiance du bar et ça ne me donnait guère envie de la faire. Même ma bieraubeurre semblait avoir un goût de vomit alors que naturellement, j'adorais cette boisson au goût sucré. C'est qu’à la base de ce "rendez-vous", je ne voulais que parler de la relation Faust-Judith ainsi que d'Erwan, le garçon envers qui je ressentais quelque chose depuis la fin de l'année passée. Je ne m'étais pas attendue à parler de la santé de mon père qui faiblissait d'année en année. C'était très difficile de parler de ce sujet, pour moi. Même Ceyan ou encore Judith ne sont pas au courant de cette situation. C'est peut-être pour cela que ma bouche n'a pu s'arrêter à ce sujet. J'avais un besoin d'en parler et de le dire à quelqu'un. Mais pourquoi a-t-il fallu que ça tomber sur Faust Churchill, un gars que je n'appréciais pas et que je ne voulais que ridiculiser ?

¤ Au début, le brun croyait que je n'étais venue que pour lui lancer mes habituelles bêtises mais a enfin compris que ce n'était pas trop au programme aujourd'hui. Bien sûr, il y a eu de petites moqueries au début, parfois, je ne peux m'en empêcher... même si je voulais être sérieuse... Les professeurs me l’avaient souvent reprochée du fait que j'avais un comportement de gamine et que je ne vieillissais pas. Ils ne racontent que des bêtises. C'est simplement ce que j'aime ! Je n'allais pas devenir comme Isis Seymour, cette folle que je rêve de voir à l'infirmerie tellement elle est dégoûtante avec toutes ses stupides lubies de collection. Là n'était pas partis les pensées qui me hantaient actuellement. Après le court échange du départ, le sérieux était embarqué. J'avais fait part de mes inquiétudes concernant Judith. Elle est beaucoup trop naïve selon moi et Faust aussi le pensait. Pour moi, cette relation tournait en boucle et allait se terminer de manière à ce que l'un des deux aille souffrir d'une quelconque manière. Je devais tenter d'arrêter tout ça avant qu'il ne soit trop tard et ce n'est pas par mon amie que je pouvais le faire mais par cet imbécile de Faust. En même temps, je parlais de la BSPB et du directeur. Je savais très bien que Churchill n'était pas comme les autres membres de cette stupide brigade. Je le connaissais depuis ma première année et même si je ne l'ai jamais apprécié, je savais très bien qu'il était un type bien au fond et qu'il devait avoir quelque chose derrière la tête face au directeur. Jamais il n'allait me le dire mais ce n'était pas quelque chose concernant les moldus ou encore les sorciers issus de famille moldue, comme moi. Il n'était pas Pro Sang-Pur puisqu'il ne m'a jamais insulté de "Sang de Bourbe", insulte fréquemment utilisée par les Sangs-Purs de Serpentard... Non, j'étais curieuse sauf que je n'allais pas être en mesure d'atteindre ces informations du Serdaigle...

« Et si je m'éloigne tout d'un coup elle sera aux premières lignes, c'est ce que tu veux ? Puis n'avait-tu pas dit que tu ne voulais pas que je lui fasse de mal ? Parce que je veux bien m'éloigner, ça ne me pose aucun problème mis à part que je pourrais moins garder un œil sur elle mais elle, comment réagira t-elle ? Je dis pas qu'elle va pleurer toutes les larmes de son corps mais elle n'appréciera pas. »

¤ Curieusement, je ne fis pas plus surprise que ça devant ses paroles. On dirait qu'il commençait à comprendre. Je ne voyais pas pourquoi Judith pleurerait toutes les larmes de son corps, ça ne serait pas très intelligent sachant que c'est une relation impossible dans les circonstances actuelles. Si je serais à sa place, j'abandonnerais tout de suite Faust. Mais je suis beaucoup plus directe que elle et que les trucs d'amour, c'est pas mon style. Je ne suis pas du tout la meilleure pour donner des conseils, disons... même si je fais de mon mieux. C'est pas une discussion très facile que j'entretiens avec Churchill. Je dois chercher mes mots et dire un truc potable, pas des banalités sans nom. Ma réponse ne se fit tarder :

« Judith est une grande fille, Faust. Elle est capable d'assumer ses torts ainsi que les conséquences d'une telle situation. Personnellement, j'ai de la difficulté à percevoir sa réaction mais je doute qu'elle apprécie. Peut-être qu'elle pleurera toutes les larmes de son corps, je ne sais pas. C'est le choc et ensuite, basta, tout le monde va bien aller ! C'est vraiment dans l'intérêt de tous les deux que je dis tout ça. Vous pouvez faire comme bon vous semble mais au bout du compte, ça ne va rien donner. C'est à cause de la place que tu occupes dans le château, Faust. Si tu ne t'avais pas engagé dans la brigade, je ne m'aurais même pas mêlé de votre histoire... » Dis-je, sérieuse.

¤ Pour moi, c'était clair, même si je n'appréciais pas Faust, je ne verrais pas pourquoi je refuserais Judith de sortir avec ce pauvre type. C'est la BSPB le problème. Je trouve qu'il a fait une énorme erreur là-dessus malgré qu'il n'ait pas de mauvais objectifs la concernant. Ses amis allaient en souffrir. Alekseï et surtout Erwan. Je ne connaissais pas leurs pensées vis-à-vis l'intégration de Faust au sein de la brigade mais je doute qu'ils soient d'accord à moins qu'ils aient eu connaissance de ses véritables objectifs, contrairement à moi, qui devait rester dans l'ignorance la plus totale. En tout cas, c'était clair pour moi, même si Judith devait pleurer toutes les larmes de son corps, elle allait comprendre où sa relation la menait. Je suis sa meilleure amie et c'est mon rôle de l'aider. Et en la débarrassant de Faust, ça allait y contribuer. C'est ma façon de penser... Bref, la discussion avait pris une toute autre tournure. Il avait d'abord été question d'Erwan, j'avais voulu que Faust m'aide à briser son couple avec Amara mais hélas, il a refusé. C'est un peu normal, en tant que meilleur ami. Il ne souhaitait pas faire ce que moi je voulais pour Judith... Cependant, j'avais dû parler de mon père qui était gravement malade. Je ne souhaitais pas passer pour une faible en racontant cela, ni même me plaindre sur ces conditions. Mais je n'ai pu m'empêcher de le dire. Comme je lui ai dit, j'avais eu besoin d'en parler à quelqu'un. Et ce n'est pas Ceyan, avec qui je passe la majorité de mon temps ou Judith qui sont les meilleurs confidents qui soient. Je n'en ai jamais véritablement eu sauf Alasteia avant qu'elle ne disjoncte complètement. Je ne lui avais jamais vraiment parlé de la situation de mon père. Les fois où j'en parlais, c'était pour vanter ses prouesses et ses accomplissements dans le domaine du surf. Bien sûr, mes amis savent qu'il est amputé mais pas qu'il est malade et qu'il ne lui reste plus très longtemps. J'espère sincèrement que ça n'arrivera jamais... La réaction de Faust face à mon "racontage" de vie m'étonnait. La seule chose que j'espérais était qu'il ne se serve pas de ces paroles, dans un certain futur, pour me faire mal psychologiquement...

« En écoutant ton histoire il est plus facile de comprendre des choses te concernant, tu te révèles et je dois t'avouer que ça m'étonnes. A moi que tu sembles détester à un point inimaginable, comme si j'en voulais à ta vie et qu'il fallait que tu me ruines avant que je n'obtienne gain de cause... C'est bien d'avoir un petit caractère, cependant ça dépend lequel exactement, de mon point de vue en tout cas, j'ai de la difficulté avec les caractères comme celui-ci. Mais effectivement, si tu étais sérieuse ça serait très étrange même si je pense que nos échanges seraient moins mouvementés. »

¤ J'avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps en pensant à mon papa. Pas devant Faust sinon il allait croire que j'étais faible. Mes yeux devaient être un peu rouges cependant, ce qui démontrait ma tristesse intérieure. Je me demandais pourquoi il a de la difficulté avec un caractère comme le mien... Pourtant, tous mes amis m'aiment bien. Il y a des gens trop matures dans le monde. Le brun était un être trop borné pour évoluer dans cette partie de caractère. Sa vie devait être terriblement morose. S'il passait plus de temps avec quelqu'un comme moi ou Ceyan, je suis sûre qu'il s'améliorerait un peu et penserait plus à bien rigoler plutôt qu'à réfléchir... Il aurait détesté mon père à l'époque où il était en forme et même encore, malgré son piteux état, il ne peut cesser de raconter des blagues, que ce soit sur moi ou n'importe quoi d'autre. Il était formidable... Je devais cesser de penser à tout cela pour l'instant, je ne veux pas me mettre à pleurer dans cet établissement... Sur le coup, je répondis à Faust :

« Je m'étonne moi-même tu sais. J'espère simplement que tu ne t'en serviras pas pour me blesser... J'espère que je peux aussi placer une once de confiance en toi concernant ma situation familiale. Je peux ? » Dis-je, d'un petit sourire. « Tu devrais peut-être passer plus de temps à te libérer de ta bulle et prendre un peu de temps de folie. Tu sais, tu n'as pas besoin d'être mature en tout temps, profites de ta jeunesse, comme je le fais. Je ne me rabaisse pas sur ma situation familiale pour ne pas en profiter. Je te l'accorde, il m'arrive souvent d'abuser mais je n'y peux rien... Avec toi, c'est pire, je ne peux tout simplement jamais l'être parce que tu es toujours sérieux. Bon, aujourd'hui est une exception hein. »

¤ Je tassais ma bouteille de bieraubeurre, lui laissant du temps pour réfléchir avant d'enchaîner sur quoi que j'ai apprécié avoir cette discussion avec lui où j'ai pu me libérer un peu, c'était comme se confesser, ce que les religieux faisaient devant une statue ou je-ne-sais quoi, truc que je ne vais jamais comprendre parce que moi ça m'est égal tout ça. J'avais enfin avoué à Faust qu'il devrait se prendre du bon temps, de temps en temps. J'ignore si c'est cause perdue à ce niveau... À lui de me le dire. Dans tous les cas, je ne souhaitais pas parler plus de mon père, je voulais passer à autre chose. J'étais allée à lui dire que son passe-temps, ainsi que celui d'Erwan sont de nature étrange. Lire... Les seuls trucs que je lisais étaient les bouquins en cours. Ça ne me passionnait pas... J'avais proposé de m'y mettre, savoir si c'était une bonne chose. Augmenter ma culture... J'avais aussi parlé de "libérer mes démons" de manière à ce que la situation de mon père me hante sans que je puisse y remédier. Mes bras étaient toujours étendus sur la table, refusant de toucher de nouveau la boisson sucrée. Churchill me répondit :

« Parler pour se libérer avec d'autres personnes fait parfois beaucoup de bien. Ou bien juste un peu parfois mais c'est bénéfique... Je parle un peu en connaissance de causes, j'ai pût réellement confier mes doutes au sujet des problèmes de santé de ma sœur quand je suis arrivé à Poudlard et que j'ai créé des vrais liens amicaux... J'espère pouvoir d'être d'une aide minimum au moins...  Et non, n'essayes pas les livres, je ne veux pas te démoraliser mais j'ai du mal à t'imaginer le nez dans un bouquin. Le prend pas mal hein... »

¤ Sa sœur ? Il a une sœur ? Je l'ignorais. Et un problème de santé, c'est un peu comme moi avec mon père mais pas pareil. Ça ne doit pas être facile. Je suis enfant unique et je n'ai jamais pu savoir ce que c'était de s'occuper de son petit frère ou sa petite sœur. Je considérais Tommens comme mon frère de cœur mais n'a jamais été lié par le sang. Récemment, j'avais entendu dire qu'il souhaitait retourner en Australie, qu'il a repris contact avec le frère de sa mère où il pourra pratiquer de nouveau le surf, régulièrement. Moi, je refusais de quitter l'Angleterre tant que mes études à Poudlard n'étaient pas terminées et je verrai par la suite ce que j'allais faire, si je continuais d'embrasser mon rêve de jeunesse, soit de devenir comme mon père et être une des meilleures surfeuses au monde... Tout ça me dépassait. J'allais tout pouvoir régler lors des vacances de Noël. Pour le moment, ça m'attristait un peu la situation de la sœur de Faust. Mais était-ce grave, aucune idée... Ce qui me fit rendre un vrai sourire étaient les dernières paroles du Serdaigle. Il avait vraiment du mal à m'imaginer, là, évachée sur un canapé en train de lire un bouquin de 1000 pages ? Moi aussi. Alors ce n'était pas une bonne méthode. Décidément, c'était un autre truc en commun que je ne partageais pas avec Erwan. Calmement, je pris la parole :

« C'est pour cette raison que je me sens plus libérée. Je suis désolée pour ta sœur... Ça doit être difficile de savoir qu'elle est malade sans que tu puisses l'accompagner. C'est grâce à nos amis que l'on parvient à s'en sortir. C'est vraiment ici que je me suis fait des amis et c'est ce qui m'a poussée à être ainsi au lieu de me décourager et me plaindre sur ce qui m'arrivait. Tu sais, c'est pas très facile quand on t'éloigne de ta passion... » Dis-je, nostalgique. « Donc, tu veux dire par-là que tu aimes bien mon petit caractère non ? N'empêche qu'il faudrait quand même que je m'instruise un jour non ? C'est clair, je n'aurais jamais pu être à Serdaigle ! » Dis-je, en rigolant.

¤ Passant vaguement une main dans mes cheveux, je ne pus m'empêcher de rigoler un peu. J'étais redevenue nostalgique cependant. La mer me manquait horriblement, le sable et cette eau salée ainsi que le surf. J'étais moins bonne qu'avant désormais puisque je ne pratiquais que l'été... Dommage qu'il n'y ait rien pour remédier à ce problème, ici, à Poudlard. Ici, il pleut souvent, il fait froid et il y a des gens bizarres. Enfin, je parle des Britanniques hein ! Du coup, je vis un serveur lui apporter une autre bouteille de bieraubeurre et me demanda si j'en voulais d'autres. J'ai dû refuser poliment. Après qu'il fut partit, Faust continua, en répondant à ce que je lui disais à propos d'Amara et Erwan ainsi que ce que je pensais :

« Tu ne peux pas comprendre que je ne veux rien faire sans avoir de preuves ? Il n'est pas question d'Amara mais d'Erwan, je ne peux pas le pousser à s'éloigner d'elle sans preuves de ce que j'avance. Et qui dit qu'il m'écoutera, je suis le dernier du trio à avoir débarqué. Être délaissé je peux comprendre que ça fasse mal. Je peux lui glisser quelques mots, essayer de moins se torturer et de ne surtout pas abandonner le contact avec ses amis... »

¤ Je secouais encore vaguement la tête. Il était plus aveugle que je ne le croyais. Par le passé, j'avais entendu des trucs pas très bien sur Amara et maintenant, son approche face au préfet des Serpentard me paraissait plus inquiétant que n'importe quoi d'autre. Je ne suis pas dans leur cercle alors je ne peux pas affirmer grand-chose. Mais d'après moi, quelque chose cloche avec cette histoire. Des idées absurdes comme quoi la garce de Serdaigle espionnerait Erwan pour le compte de l'idiot de Quick entraient dans ma tête. Impossible selon moi. Enfin, peut-être que c'était possible... Cette situation inquiète même Erwan, j'en suis persuadée. Enfin, il accepta aussi de glisser quelques mots à mon sujet, au préfet des aiglons. Intérieurement, je criais victoire mais extérieurement, je restais avec le même visage que j'avais depuis le début de ses paroles, soit avec un léger sourire.

« Enquête là-dessus. Peut-être que rien de tout ça n'est vrai mais gardes tout de même un oeil là-dessus. C'est toujours difficile de soupçonner nos amis ou nos proches sur un truc grave mais nous ne sommes jamais à bout de nos surprises. Je pense, finalement, que tu ne devrais pas t'en mêler directement. Même si Amara est ta meilleure amie, tu devrais prendre le temps d'écouter ce que je t'ai dit... Sinon, essaies de demander à Alekseï de t'aider, vous formez un super trio alors l'entraide est la meilleure solution. Même si je suis pas la plus intelligente, j'suis pas si bête que ça hein ! » Dis-je, mi-sérieuse. « Je te remercie mais ne vas pas penser à d'autres choses. C'est simplement qu'à cause d'Amara, j'ai de la difficulté à garder contact avec lui. Les amis c'est important et je refuse de les perdre, surtout pas à cause de relations douteuses... »

¤ Un frisson parcouru mon corps pendant que je me replaçais sur ma chaise. Mon regard vert continuait de pénétrer celui de Faust, après ce très court instant. J’espérais seulement qu'il prenne mes paroles en considération et qu'il médite là-dessus. Je sais à quel point ça doit être difficile, ce genre de situation mais pour le bien de ses amis, celui d'Erwan, il n'y a pas d'autres choix possibles. Je le ferais bien moi-même sauf que je ne suis pas Serdaigle...
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptyMer 20 Nov - 13:30

L'ambiance chaleureuse qui émanait de l'intérieur du bar ne semblait plus atteindre les deux élèves de sixième années assis face à face en sirotant leurs boissons. La chaleur de l'endroit était censé soulager les douleurs provoquées par le froid sur la peau fragile des humains mais les sujets évoqués entre les deux jeunes les empêchait de se réchauffer. Chacun à son tour, ils avaient fini par se dévoiler sur certains sujets, à aller beaucoup plus loin qu'ils n'auraient pût imaginer lorsqu'ils avaient quittés le château magique en début d'après-midi, c'était surprenant, fascinant de voir qu'ils n'arrivaient pas à s'empêcher de dire certaines choses, comme si c'était devenu indispensable à la suite de la conversation.

Bien qu'il n'avait pas eût de bonnes intention à encourageant Judith à tomber dans ses filets, ce n'est pas pour autant qu'il était prêt à la faire souffrir, quoique ce soit, leur relation ne durerait pas très longtemps, il fallait y mettre un terme, de toute façon il n'était pas un garçon pour elle, et elle était bien trop superficielle pour lui. Fini le jeu, à lui la raison, que ce soit Willow ou Bourg, il allait arrêter un peu de manipuler son monde, parce que oui il aimait le fait de se savoir désirer, que son physique plaise, pour un garçon comme lui, ça faisait du bien mais attention à ne pas que ça lui monte à la tête et c'est justement ce qui était entrain de se passer. Si ce n'était que pour se servir de la lionne il ne voulait pas, et encore moins si il ne pouvait rien y gagner, cependant, il était pris de doute à cause du nouveau directeur, avant que Taylor ne lui envoie la lettre, il y avait déjà songé. C'est après le bal d'Hallowëen qu'avait commencé plus ou moins toutes ces interrogations, mais le fait que l'australienne en rajoute une couche en lui forçant la donne pour qu'il admettre plus vite la complexité de la situation, il ne supportait pas, c'était plus fort que lui, et encore plus quand ça venait de elle.

« Judith est une grande fille, Faust. Elle est capable d'assumer ses torts ainsi que les conséquences d'une telle situation. Personnellement, j'ai de la difficulté à percevoir sa réaction mais je doute qu'elle apprécie. Peut-être qu'elle pleurera toutes les larmes de son corps, je ne sais pas. C'est le choc et ensuite, basta, tout le monde va bien aller ! C'est vraiment dans l'intérêt de tous les deux que je dis tout ça. Vous pouvez faire comme bon vous semble mais au bout du compte, ça ne va rien donner. C'est à cause de la place que tu occupes dans le château, Faust. Si tu ne t'avais pas engagé dans la brigade, je ne m'aurais même pas mêlé de votre histoire... » Cette réponse avait tendance à l'irriter, si ils avaient commencé à trouver un début d'entente dans cette conversation, l'équilibre était encore bien fragile et il pouvait facilement se briser si Faust s'énervait. Cette manière de s'adresser à lui comme si il était un gamin lui faisait horreur, c'est lui qui s'adresser à elle de cette manière et pas l'inverse. La Rouge & Or lui rappela vaguement Euphrasia par ses manières de s'adresser, la Poufsouffle adorait le remettre en place en lui parlant ainsi, et la dernière fois qu'elle l'avait fait, c'était pour parler de sa sœur et de la sur-protection qu'elle encourait avec sa mère et son grand-frère. Sans vraiment s'en apercevoir, l'aiglon fourra rapidement une de ses mains dans la poche de sa veste ou étaitent les bonbons qu'il avait acheté à Honeyduckes pour Arabella. Mais penser à sa sœur en ce moment précis n'étant pas le sujet, il lâcha bien vite le sachet, se ramenant à la réalité, la Gryffondor ne lui avait pas totalement répondu. «  Je ne sais pas ce qu'elle ressent pour moi au juste, mais au minimum, c'est son égo qui en prend un coup et tu ne réponds pas à tout. Elle sait se défendre mais se trouver en première ligne face aux décisions du directeur, tu penses que ça sera mieux pour elle ? » Au risque de paraître insistant, têtu, et encore plus chiant, Faust ne voulait absolument pas envenimé les choses, la jolie blonde en payerait le prix sinon, c'est vrai que son poste à la brigade et ses relations étaient contradictoires, mais ses convictions restaient les même. Peut-être étais-ce le problème en fait, il ne mettait pas que la Bourg en danger mais ses deux meilleurs amis aussi, plus que jamais, il devait redoubler d'effort. « De toute façon, rester à débattre sur ça ne nous mènera à rien, j'en parlerais à Erwan et Alekseï, avec plusieurs avis je saurais mieux quoi faire, je choisirai le meilleur pour Judith... » Le Serdaigle se passa une main dans les cheveux, n'arrangeant sûrement pas l'état de ses cheveux déjà décoiffés par son expédition dehors pour venir jusqu'au Trois Balais. Pourquoi tout devait être si compliqué cette année ? Sans ce voyage d'été qui avait tourné à la catastrophe, si McGonagall n'avait pas disparue, cette année aurait être une belle année, tout s'annonçait si bien mais évidement, il y avait quelque chose qui avait obscurci l'horizon.

Quoi qu'il fasse, c'était toujours ainsi, avec un peu de chance, l'ancienne directrice referrait surface bientôt. En attendant, le Bleu & Bronze jouerait son rôle, même si pour bien faire il devrait insuffler un peu plus de conviction à sa manière de jouer la comédie, Devrait-il s'en prendre à des nés-moldus ? Les insultés de Sang-de-Bourbe ? Rien que de penser à ça, il frissonnait, il ne pouvait faire ça, ce n'était pas du tout lui. Il manquerait à ses valeurs, ce n'était pas son but, si les doutes l'envahissaient autant, il devrait encore les coucher sur du papiers pour ensuite les envoyer à ses parents. Tout était si dur, il commençait à faiblir devant la demoiselle Williams, il commençait à être fatigué de certaines choses, une fatigue qui lui tombait dessus sans crier gare, il prit une inspiration, se resaissisant, juste à temps pour entendre les premiers mots que Taylor prononçaient pour lancer une toute nouvelle conversation.

Que de surprises, Faust devait enchaîner les expressions bizarres s'affichant sur son visage. Il apprenait peu à peu que Taylor était une amie du préfet des aigles mais qu'en plus elle avait une dent contre sa camarade préfète, et dans le tout, il soupçonnait des intérêts cachés de la part de la lionne. Un soupçon qui ne fît que s'agrandir même si il trouva que la jeune fille avait du culot pour oser lui demander de l'aide à désunir ce nouveau couple né durant l'été. Sur ce sujet là, ils ne pouvaient pas non plus s'entendre, pas possible de trahir les deux préfets de Serdaigle mais c'était sans compter sur une adversaire coriace. Au départ il pensait à une stratégie de la part de la Gryffonfor mais très vite Faust compris sa sincérité quand elle se confia suite aux accusations du jeune homme. Pris au départ de remords, la conversation se calma un peu, dériva vers uns ou plusieurs sujets, ça tournait entre quelques questions essentielles qui subvenaient dans leurs esprits.

« Je m'étonne moi-même tu sais. J'espère simplement que tu ne t'en serviras pas pour me blesser... J'espère que je peux aussi placer une once de confiance en toi concernant ma situation familiale. Je peux ? »  C'était une blague ? Pensait-elle vraiment qu'il serait capable de jouer sur des choses comme celles-ci, cette fois c'était lui qui se retrouvé blessé par les propos de l'autre, elle n'avait pas qu'à avoir lâché prise si rapidement pour déverser ce flot de paroles concernant son histoire. « Tu devrais peut-être passer plus de temps à te libérer de ta bulle et prendre un peu de temps de folie. Tu sais, tu n'as pas besoin d'être mature en tout temps, profites de ta jeunesse, comme je le fais. Je ne me rabaisse pas sur ma situation familiale pour ne pas en profiter. Je te l'accorde, il m'arrive souvent d'abuser mais je n'y peux rien... Avec toi, c'est pire, je ne peux tout simplement jamais l'être parce que tu es toujours sérieux. Bon, aujourd'hui est une exception hein. » Mais, pour lui, c'était cette année qu'il s'était un peu lâché, il avait même postulé pour faire partie de l'équipe de Quidditch. Mais en dehors de ça il ne pouvait pas grand chose, il était un peu entravé par la BSPB mais dans un sens général, ça ne changeait pas grand chose pour lui. Taylor ne savait pas ça ? Alors il allait lui apprendre, juste après qu'elle reconnaissait qu'elle avait souvent tendance à abuser, ça ne pouvait mieux tomber. « Mais je n'ai pas envie de laisser tomber cette maturité, c'est mon caractère et j'aime agir comme ça, je n'ai pas besoin de faire les même choses que toi pour me laisser aller, je fais autre chose qui te paraisse bizarre mais tant que cela me convient, je ne voix pas le problème. Je me doute que tu n'aimes pas trop ce sérieux constant chez moi mais je n'y peux rien, je suis ainsi. Et oui tu peux...Je veux dire me faire confiance, je ne vais pas m'amuser à raconter ta vie, surtout ce genre de choses qui ne sont pas des sujets à jeux ou à chantage, je ne ferrais jamais ça. » Si la jeune fille appréciait de pouvoir se confier au Churchill et qu'elle espérait pouvoir ainsi faire de lui une autre personne avec qui il est plus agréable de passer du temps, peine perdue car si il voulait bien l'écouter, cela ne le dérangeait pas de découvrir une nouvelle facette de Taylor, il n'allait pas pour autant changer sa manière d'être.

Admettre que raconter son passé était une chose inédite, surtout à quelqu'un comme lui, devait coûter à la Williams dont la peine se peignait sur le visage. Inutile de continuer sur ce sujet, mais l'aiglon tenait à dire qu'il comprenait d'une certaine façon la difficulté qu'elle pouvait ressentir face à la situation. A son tour, il dévoila quelque chose d'important à ses yeux, la santé de sa sœur. Arabella, à qui il avait à présent du mal à parler, la communication entre les deux enfants Churchill  était devenue compliqué et même si par milles moyens ont avait tenté de lui expliquer pourquoi, le Serdaigle restait imperméable  - ou presque – quand on lui reprochait, il avait du mal à concevoir que sa sœur allait mieux, refusant de se dire qu'elle n'avait plus besoin de lui constamment pour avancer, pourtant, prendre sur lui, grandir un peu et voir les choses en face, voilà qui pourrait lui être utile dans un futur proche.

 « C'est pour cette raison que je me sens plus libérée. Je suis désolée pour ta sœur... Ça doit être difficile de savoir qu'elle est malade sans que tu puisses l'accompagner. C'est grâce à nos amis que l'on parvient à s'en sortir. C'est vraiment ici que je me suis fait des amis et c'est ce qui m'a poussée à être ainsi au lieu de me décourager et me plaindre sur ce qui m'arrivait. Tu sais, c'est pas très facile quand on t'éloigne de ta passion... » Ne comprenant pas trop au tout début, Faust ne tarda pas à comprendre que Taylor devait jusqu'à aujourd'hui, l'existence d'une petite sœur, voilà pourquoi ce qu'elle disait n'avait pas vraiment de sens. Pourtant, comme les autres Arabella avait été nommée à la cérémonie de répartition, et même que suite au choix du Choixpeau, elle avait intégré Poufsouffle. Pour ne pas changer, Taylor devait s'amuser et non écouter attentivement ce qu'il se passait un peu plus loin. « Ma sœur va mieux, le médecin dit qu'elle est guérie, plus ou moins… Je peux veiller sur elle, elle est en troisième année à Poufsouffle mais encore faudrait-il qu'elle veuille de mon soutien... » Juste une précision, une toute petite mais il n'irait pas plus loin, il n'avait pas encore envie que quelqu'un lui fasse la morale sur son attitude trop protectrice. D'ailleurs, il sourit quand la Gryffondor poursuivit. « Donc, tu veux dire par-là que tu aimes bien mon petit caractère non ? N'empêche qu'il faudrait quand même que je m'instruise un jour non ? C'est clair, je n'aurais jamais pu être à Serdaigle ! » L'aiglon aurait préférait être sourd à un moment et à pouvoir passer sous silence une partie de sa réponse, c'est ce qu'il décida de faire, se centrant plus sur la fin de la réplique de son interlocutrice. « Tu es déjà bien instruit, pas autant que moi mais ça ne veut pas dire que tu es bête, la preuve en est que tu as réussir à passer tes BUSES l'année dernière. Mais tu as raison, Serdaigle ne serait pas une maison pour toi, je crains que tu t'ennuierais au point de vouloir fuir le château. » Et lui, avec une fille comme elle qu'il serait amené à voir plus de fois, il ne supporterait pas l'ambiance de la salle commune, surtout avec sa fichue manie de lui balancer de relever toute sortes de défis. Bien sûr, cette pensée, Faust la garda pour lui, il n'était pas sûr mais en voyant le regard intense de la brune, il avait l'impression que pendant un court temps elle avait décroché.

Pensait-elle à la mer d'Australie, elle avait légèrement évoqué sa terre natale mais lui n'avait pas relevé, l'informant seulement à propos de sa sœur, pour la suite il n'aurait sût que dire, il était loin de la connaître et ne pas parler en connaissance de cause, c'est une chose qu'il essayait au maximum d'éviter, et de toute manière que pouvait-il dire sur ce pays chaud alors qu'il n'avait jamais posé les pieds là-bas. Une idée à retenir, à l'occasion il en parlerait à ses parents pour les prochaines vacances d'été.

« Enquête là-dessus. Peut-être que rien de tout ça n'est vrai mais gardes tout de même un oeil là-dessus. C'est toujours difficile de soupçonner nos amis ou nos proches sur un truc grave mais nous ne sommes jamais à bout de nos surprises. Je pense, finalement, que tu ne devrais pas t'en mêler directement. Même si Amara est ta meilleure amie, tu devrais prendre le temps d'écouter ce que je t'ai dit... Sinon, essaies de demander à Alekseï de t'aider, vous formez un super trio alors l'entraide est la meilleure solution. Même si je suis pas la plus intelligente, j'suis pas si bête que ça hein ! Je te remercie mais ne vas pas penser à d'autres choses. C'est simplement qu'à cause d'Amara, j'ai de la difficulté à garder contact avec lui. Les amis c'est important et je refuse de les perdre, surtout pas à cause de relations douteuses... » Enquêter... Elle en avait de biens bonnes, c'est ce qu'il n'avait cesser de faire depuis le début de l'année, sur un sujet, puis deux, et puis il y avait le niveau des cours qui s'accélérait, son tout récent poste dans l'équipe de Quidditch, beaucoup d'occupations qui lui boufferaient tout son temps si il se mettait à fond dans tout ça. Bien sûr qu'il allait garder un œil sur Amara, autant qu'il le pouvait mais ce n'était pas facile, une tâche compliqué, il pourrait en être même démoralisé si il n'était pas d'un naturel persistant. Même si cette année n'était pas si facile, il allait réussir à tout gérer, Faust n'était pas n'importe qui, pas un simple élève comme les autres. « Que je garde un œil sur elle ? C'est depuis un moment que je m'en tiens à ça et non par plaisir. Je m'en mêle comme je m'en mêle, et entre nous, c'est bien toi qui devrais t'effacer plus que moi sur cette histoire. Je suis très attaché au deux mais ça ne m'empêche pas de porter un regard objectif sur eux contrairement à ce que tu penses. Il a plus besoin de mon soutien que du tiens, je ne pense pas que si il t'a écarté ainsi, mes quelques mots suffiront à ce qu'il te tombe dans les bras. » Faust termina de parler avec un regard entendu, il ne lâchait pas le regard de Taylor et malgré qu'elle lui disait de ne pas se faire d'idée, il ne pouvait pas lui faire complètement confiance, son insistance peut-être, en tout cas il y avait quelque chose qui lui disait qu'il devrait aussi garder un petit œil discret sur l'australienne, histoire de savoir si oui ou non ses soupçons étaient fondés.

La dernière de ses réponses n'avait pas dût faire trop plaisir à la brune, mais se fichant bien de comment il pouvait prendre ce qu'il trouvait juste pour lui dans sa situation, il tourna la tête pour apercevoir que sa Bieraubeurre était arrivée, il n'y avait pas fait attention avant, le serveur n'était plus là à attendre les sous et l'aiglon nota alors dans un coin de sa tête qu'il devrait faire un passage au comptoir pour déposer les derniers gallions pesant dans l'une des poches de sa veste.
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] [ANNEE 2019 - 2020] "La vérité a été créée pour être dévoilée" [FINI] EmptySam 23 Nov - 21:58

¤ Faust était absolument un gars trop borné à mes yeux. Nom d'une méduse, je n'ai jamais vu quelqu'un autant l'être, en tout cas, sur ce type de sujet. Il refusait de m'écouter ! Je tentais de lui donner des conseils ainsi que des avertissements mais que dalle ! Pour une fois que je suis sérieuse et que je ne raconte guère de bêtise... Il ne comprenait pas que son couple avec Judith pouvait le mettre en danger face au directeur vu qu'il est dans cette stupide brigade ! Pour moi, il est trop mystérieux... Je galérais un peu dans cette interaction. Par le passé, tout était question de défi, je veux prouver que je suis meilleure que toi, petit Sang-Pur. Ce n’est pas ce truc que j'aie avec Seth Rosenberg où je me fais du plaisir à lui en lancer et réciproquement. Disons que Faust et moi, je doute que nous allions nous entendre un jour... Peut-être que grâce aux confidences que j'ai faites, notre relation allait s'améliorer ?

¤ Sur le coup, ma discussion avec le brun concernant Judith allait de bon train. Je savais que si le Serdaigle cassait officiellement, mon amie allait souffrir pour je-ne-sais pas trop combien de temps. Tout le monde doit passer par-là mais il y a de bien plus grandes priorités dans la vie, plutôt que ces petits couples passagers, je me trompe ? Ce que je disais, je ne devrais pas le dire, mais j'avais bien hâte que Judith comprenne enfin ce genre de truc. Je déteste me faire passer pour la plus intelligente alors que je ne le suis pas vraiment. C'est mon point de vue hein. D'ailleurs, je me demande pourquoi tous mes amis proches entrent dans des couples impossibles ou tout simplement sans bon sens. Ceyan qui s'est fait fugué par la garce de June, au bal d'Halloween ainsi que Judith et l'aigle qui est assis en face de moi. Je ne comprends rien à rien. Et c'est moi qui doit être au milieu de tout ça ! Je serais presque bonne à jouer mère Theresa bordel. "Taylor, j'ai besoin de te parler... Taylor, tu savais que... Taylor... " Ça me dépassait complètement tout ça... Du coup, je n'avais même pas remarqué que Faust semblait manger des friandises, étant préoccupée à regarder ma bouteille de bieraubeurre jusqu'à ce qu'il me réponde :

«  Je ne sais pas ce qu'elle ressent pour moi au juste, mais au minimum, c'est son égo qui en prend un coup et tu ne réponds pas à tout. Elle sait se défendre mais se trouver en première ligne face aux décisions du directeur, tu penses que ça sera mieux pour elle ? »

¤ Je ne répondais pas à tout ? Mon expression faciale changea un peu de manière à deviner que je ne savais pas de quoi il parlait. Ah, se trouver en première ligne, pourquoi le serait-elle ? Pourquoi elle précisément ? À cause de sa relation douteuse avec Faust ? Est-ce que le directeur avait le temps de vérifier qui sortait avec qui ? J'en doutais fortement. Par exemple, le brun n'était pas autant médiatisé que Ryan Quick, le préfet de Serpentard qui sortait avec une vraie garce de première classe, Isis Seymour. Ce n’est pas pareil face à Faust et Judith. Déjà que le Serdaigle est pas le genre de gars à crier dans le couloir comme quoi il sort avec une Gryffondor... Pourquoi s'inquiète-t-il ? Pour ma part, je suis sûre que le directeur ne s'en prendrait pas directement envers mon amie. Il va préférer envoyer ses sbires, soient les membres de la BSPB, sortir des décrets désavantageant intégralement les nés-moldus, pas frapper une personne en particulier. Enfin, d'après moi, il n'y avait que le préfet de Serpentard qui pouvait faire ce genre de chose mais le reste... Après ce petit moment de réflexion, je dis, toujours d'un ton particulièrement bas :

« J'avais mal saisi, désolée. Pourquoi crois-tu qu'elle se retrouvera en première ligne ? Tu crois vraiment que le directeur s'en prendrait à Judith en particulier à cause de ta relation avec elle ? Je suis sûre qu'il ne sait même pas qui elle est ni à quoi elle ressemble. Je crois qu'il s'en prendrait plutôt à toi qu'à elle. N'es-tu pas un "traître à ton sang" comme certains Serpentard aiment bien appeler certains sorciers Sangs-Purs fréquentant des gens de mon "espèce" ? En fait, la seule personne proche du directeur qui pourrait s'en prendre à Judith est Quick et tu peux me le confirmer, toi qui est obligé de l'approcher concernant vos stupides trucs de la brigade. Hormis lui... Euuuuh, je croyais que votre relation était secrète ! »

¤ J'avais tout dit tout en répondant à sa question. J'étais plutôt fière de ma réponse à vrai dire. Dans ce monde, je ne comprenais absolument pas cette philosophie de sang... C'est stupide. N'importe qui peut venir étudier ici. J'aurais aimé que mon père voie cette école, par exemple, mais c'est tout à fait impossible. Moi, Judith, Ceyan et d'autres, on est tous nés dans une famille moldue. Ce n'est pas notre faute. Si on pouvait décider, ça serait largement plus simple à ce niveau. Le destin a fait en sorte que je sois sorcière par hasard et que je puisse fréquenter Poudlard à cause d'un horrible accident. Mais ce n’est pas à cause de tout ça que je devrais être exclue à apprendre comment gérer ce fabuleux don qu'est la magie. C'est loin d'être les petits tours de magie où un bonhomme faisait sortir un lapin de son chapeau ou encore les trucs de cartes. Moi, j'apprenais la vraie chose et personne n'allait m'empêcher de terminer mes études, surtout pas cette dictature qui semblait s'installer. Je ne suis pas une peureuse et je vais me battre pour conserver ma place. J'espérais simplement que McGonagall refasse surface, si elle n'est pas morte encore, comme cela, je ne serai pas obligée de me salir les mains... En tout cas, cette fois-ci, j'espérais que Faust ait bien compris ce que j'avais dit et qu'il ne pose pas encore des questions débiles. Lui avait-il de réfléchir dans de telles circonstances ? Habituellement, les Serdaigle sont supposés être brillants... Mais il est vrai que lorsque ça concerne les relations humaines, c'est tout à fait différent... Bref, je ne me gênais pas devant Faust, comme je le faisais constamment. Je ne me suis jamais gênée devant qui que ce soit, sauf lors de mon arrivée à Poudlard. Ça m'a pris quelques semaines avant d'abandonner cette timidité. Je savais que Faust et Amara étaient amis et je lui avais demandé de faire un truc concernant la relation de la Swann avec Erwan. Pourtant, moi, même si Judith est ma meilleure amie, j'accepterais d'aider quiconque de la séparer de Faust. Je ne suis pas lui, c'est ce qui est clair comme de l'eau de roche. Du coup, je lui avais demandé qu'il ne se serve pas ce qu'il savait désormais sur moi, concernant mon père, pour me blesser. Si jamais il faisait un truc du genre, je jure sur la tête de mon père que j'allais rendre sa vie aussi misérable que les prisonniers d'une des prisons de Los Angeles, que j'avais visité lors d'une compétition de mon père, à l'époque. Ça n'avait pas été très net... Après lui avoir demandé cela, je tentais de le pousser à être un peu moins mature que son attitude dite normale. Moi, on ne cessait de me dire que j'étais immature... Pourquoi les gens ne comprennent pas que l'on est jeune qu'une fois dans une vie ? Je n'y comprends absolument rien à tout cela.

« Mais je n'ai pas envie de laisser tomber cette maturité, c'est mon caractère et j'aime agir comme ça, je n'ai pas besoin de faire les même choses que toi pour me laisser aller, je fais autre chose qui te paraisse bizarre mais tant que cela me convient, je ne vois pas le problème. Je me doute que tu n'aimes pas trop ce sérieux constant chez moi mais je n'y peux rien, je suis ainsi. Et oui tu peux...Je veux dire me faire confiance, je ne vais pas m'amuser à raconter ta vie, surtout ce genre de choses qui ne sont pas des sujets à jeux ou à chantage, je ne ferais jamais ça. »

¤ Roulant mes yeux, je me disais que ce type était cause perdue. Nous n'allions jamais avoir la possibilité de nous entendre correctement. Dois-je être contente de ne pas le compter parmi mes amis ? Peut-être. Le temps doit être terriblement long avec lui. Ennuyant à mourir. Comment faisaient Erwan et Alekseï ? Je ne savais pas. Quand je compare mon amitié avec Ceyan, par exemple, jamais nous ne sommes sérieux. Je devais abandonner cette tentative alors... Au moins, il n'allait pas raconter ce que je lui avais dit précédemment à quiconque d'autre que moi. Je pus me détendre suite à ces paroles. Je ne voulais pas que mes pires ennemies commencent à s'en prendre à moi de cette façon... C'était une de mes faiblesses et le Churchill le savait désormais. Je sais que je ne peux avoir confiance en lui mais pour ce genre de truc, peut-être que c'est possible... Soulagée, je répondis :

« Je te remercie... Je préfère que tu ne le dises même pas à Judith en fait. Et dans tous les cas, j'abandonne sur le fait de te faire changer un peu d'attitude. Tu es une cause perdue. Restes comme tu aimes rester, je ne vais pas m'acharner là-dessus au risque de me voir en retenue demain à la première heure ! »

¤ Je doutais sincèrement qu'il me donne une retenue si je continuais de m'acharner sur ce sujet mais quand même... Je préfère ne pas prendre le risque. Ce qui est certain, après cette journée, j'allais devoir considérer Faust comme une autre personne et non comme un "nullos". C'est peu après que j'entendis quelque chose de nouveau sur lui. Il disait qu'il avait une sœur malade. Lui, se soucier de quelqu'un ? Ça me paraissait bizarre mais tout à fait probable. N'ayant jamais eu de frère/sœur, je ne sais pas trop ce qu'il ressent là-dessus. Je ne suis pas sans-cœur alors je peux tenter de le conseiller sur telle ou telle chose, même si je sais qu'il va refuser mes conseils. Dans ma tête, elle était trop malade pour pouvoir fréquenter Poudlard. À moins qu'elle ne soit Cracmole parce que rare sont les sorciers qui parlent de cet handicape publiquement. Je n'en sais rien et je ne sais même pas s'il va me donner plus d'information à ce sujet.

« Ma sœur va mieux, le médecin dit qu'elle est guérie, plus ou moins… Je peux veiller sur elle, elle est en troisième année à Poufsouffle mais encore faudrait-il qu'elle veuille de mon soutien... »

¤ Ah ? Je ne me souvenais pas d'avoir entendu le nom de "Churchill" il y a deux ans. J'étais peut-être occupée à parler à quelqu'un, je ne sais plus. Disons qu'il m'arrive de ne pas trop porter attention aux répartitions. C'est pas mon boulot. Il y a qu'à ma deuxième année, où j'ai connu ce cher Ceyan mais depuis ma troisième, je regarde ailleurs. Me sentant un peu bête du coup, je me suis mise à fixer mes mains quelques secondes avant de me reprendre :

« Je savais pas qu'elle était ici, désolée. Je suis enfant unique, je ne connais pas ta situation mais je peux te dire que tu dois veiller sur elle, dès que tu le peux. Peut-être ne s'en rend-t-elle pas compte maintenant, mais elle aura besoin de toi... »

¤ Aucune idée si mes paroles signifiaient quelque chose à ses oreilles mais c'était ce que j'avais à dire. Il y eut quelques secondes de blanc avant de lui dire que je n'aurais jamais pu fréquenter la maison de Serdaigle où j'aurais été la honte de la maison, sachant que mon côté intello n'existait tout simplement pas. Je n'aimais pas lire, étudier et encore moins aller à des endroits comme la bibliothèque. Je préfère le sport et tout ce qui est enclin à m'amuser... Faust m'avait répondu :

« Tu es déjà bien instruite, pas autant que moi mais ça ne veut pas dire que tu es bête, la preuve en est que tu as réussir à passer tes BUSES l'année dernière. Mais tu as raison, Serdaigle ne serait pas une maison pour toi, je crains que tu t'ennuierais au point de vouloir fuir le château. »

¤ Un petit tint rouge passe vite fait sur mon visage quand il me complimenta sur le fait que j'étais instruite. Un signe que je n'étais pas si bête que ça quoi ! Je sais calculer 2 + 2 au moins. Et j'ai réussi mes BUSEs l'année passée, n'est-ce pas formidable ? J'ai eu que deux Optimals mais quand même et je dois tout ça à Astride qui m'a énormément été utile, elle que je considérais comme une intello et que je trouvais trop renfermée auparavant avant de me rendre compte de mon erreur. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais eu une très bonne opinion des intellos... Enfin, sauf Erwan mais depuis ma Cinquième, ça a changé. Moi, je ne change pas, mais mes perceptions des autres le peuvent. C'est ce qui s’est produit quoi. D'ailleurs, je m'imaginais être dans la salle commune de Serdaigle où je voyais tous les élèves de la maison penchés sur un bouquin et étudier en permanence... Valait mieux le suicide en fait... C'était préférable que de devoir souffrir dans cette maison. J'étais plutôt contente de ma maison en fait ! Ayant légèrement décrochée à cause de ma nostalgie concernant mon pays natal, je répondis :

« C'est vrai que j'ai tout de même réussi mes BUSEs même si on m'a bien aidé et que j'ai dû fréquenter la bibliothèque très souvent, en fin d'année. » Dis-je, en souriant. « Alors, tu vois pourquoi le Choixpeau m'a envoyé à Gryffondor hein ! »

¤ Par la suite, la discussion s'était alimentée sur la relation qu'Erwan entretenait avec Amara, une fille dont je suis sûre qu'elle joue double jeu. Je voulais que Faust enquête là-dessus, étant un des mieux placé pour le faire. J'avais entendu parler d'un rapprochement entre Swann et le préfet des Serpentard. Est-ce vrai ? Je ne sais pas mais j'ai entendu un truc du genre à propos du bal. C'était une situation très difficile pour le brun... Il devait voir la vérité en face. Moi, je n'avais pas trop mon mot à dire mais je suis au courant d'un tas de truc et j'ai le droit de dire ce que je veux. Il est clair, cependant, que pour moi, c'est important. J'aimerais qu'Erwan se tourne vers moi et qu'il comprenne ce que je ressens envers lui. Comme je ne cesse de me le dire, je déteste quand je dois vivre ce genre de situation où j'ai un œil sur quelqu'un sans que je puisse l'atteindre...

« Que je garde un œil sur elle ? C'est depuis un moment que je m'en tiens à ça et non par plaisir. Je m'en mêle comme je m'en mêle, et entre nous, c'est bien toi qui devrais t'effacer plus que moi sur cette histoire. Je suis très attaché au deux mais ça ne m'empêche pas de porter un regard objectif sur eux contrairement à ce que tu penses. Il a plus besoin de mon soutien que du tiens, je ne pense pas que si il t'a écarté ainsi, mes quelques mots suffiront à ce qu'il te tombe dans les bras. »

¤ J'avais envie de me jeter sur lui et de le frapper jusqu'à ce qu'il saigne, après ces paroles. Il me prenait vraiment pour une "no name" ! Il se pense vraiment au centre de l'univers. Ça me frustre. Je dis ce que je veux, imbécile. Ce n'est pas à lui de me dicter tout cela. Peut-être a-t-il déjà commencé à enquêter mais ce n'est pas suffisant. Il est plus bête que je ne le pensais... En plus, il commençait à deviner que j'avais un regard sur son meilleur ami. Je devais tenter de lui faire penser autre chose, je ne veux pas qu'il le sache entièrement... Regardant la bieraubeurre de Faust arriver, j'attendis que le serveur parte pour répondre :

« Selon toi, je suis une "moins que rien", n'est-ce pas ? Tu sais que parfois, ce sont les personnes plus éloignées qui ont la plus grosse influence ? Alors, je dis ce que je veux ! Souvent, ce sont les proches qui sont le plus aveuglés. C'est ce qui se produit avec toi, actuellement, Faust. Penses-y. Et je ne veux pas que tu penses plus loin concernant Erwan, c'est juste un truc d'amitié, ce qu'il y a de plus banal ! » Dis-je, en rougissant légèrement.

¤ Je commençais à avoir hâte de partir, l'air de ce pub ne me tenait pas à cœur aujourd'hui. Et je souhaitais aller chez Zonko et Honeydukes. Je me sentais d'attaque pour quelques chocogrenouilles... J'allais attendre que Faust termine sa bieraubeurre avant de partir parce que pour une fois, je peux bien être polie avec lui, pour une fois, n'est-ce pas ?
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La conversation semblait par passer par tous les pôles, colère ou sensibilité, tout était évoqué dans cette conversation difficile à suivre. Taylor était si bornée que Faust en avait parfois marre de l'écouter, à des moments elle se montrait d'une compagnie agréable mais le plus souvent elle l'agaçait avec ses remarques pensant que pour une fois qu'elle est sérieuse elle à forcément raison. Puis cet accent d'Australie ponctuant ses fins de phrases avec une arrogance encore plus multipliée que lorsqu'elle lui lance des défis, Faust n'apprécie pas, il trouva même cela insupportable et soupçonna même la jeune fille de faire exprès pour qu'il soit à bout plus facilement et qu'il l'écoute sans broncher, dans la hâte de fuir sa présence. Malheureusement pour elle, si les deux sixième années partageaient bien un point c'était leur foutu caractère de cochon, Faust n'était pas non plus disposé à laisser le dernier mot à la Gryffondor. Le passé avait dût faire en sorte qu'un constant défi les oppose même quand ils ne s'en rendent pas compte.

Le premier thème qui opposait sérieusement les deux sorciers aujourd'hui concernait une jolie blonde répondant au prénom de Judith, une amie de tous les deux mais dont la relation avec Faust semblait changer ces derniers temps. Un petit changement qui semblait déplaire à plusieurs personnes et même si ça ne lui plaisait pas de l'admettre, l'aiglon devait avouer que maintenant, cette relation était vu comme un handicap, il avait voulût jouer tel un enfant, s'abaissant à des jeux encore plus bas que ceux de Taylor mais après un temps, il regrettait son geste, cependant lâcher prise de suite était mauvais, très, et ce que Taylor n'arrivait pas à comprendre, elle ne voyait pas assez loin malgré ses efforts, il n'y avait qu'une chose qui lui sautait aux yeux, mais changer ce qui s'afficher devant elle ne faisait pas parti de ses projets, persuadés que comme toujours elle avait raison.

« J'avais mal saisi, désolée. Pourquoi crois-tu qu'elle se retrouvera en première ligne ? Tu crois vraiment que le directeur s'en prendrait à Judith en particulier à cause de ta relation avec elle ? Je suis sûre qu'il ne sait même pas qui elle est ni à quoi elle ressemble. Je crois qu'il s'en prendrait plutôt à toi qu'à elle. N'es-tu pas un "traître à ton sang" comme certains Serpentard aiment bien appeler certains sorciers Sangs-Purs fréquentant des gens de mon "espèce" ? En fait, la seule personne proche du directeur qui pourrait s'en prendre à Judith est Quick et tu peux me le confirmer, toi qui est obligé de l'approcher concernant vos stupides trucs de la brigade. Hormis lui... Euuuuh, je croyais que votre relation était secrète ! » N'y tenant plus, le Serdaigle leva les yeux au ciel, soupira puis se pris la tête entre les mains. Cette conversation tournait en boucle, et puis la lionne ne comprenait rien à rien, elle était dotée d'un cerveau, il n'irait pas jusqu'à dire le contraire, mais elle ne s'en servait tout simplement pas de la bonne manière. Il avait dit qu'elle était intéressante ? Il aurait préféré ravaler ces mots, n'avait-il pas plus tôt dire exaspérante ? Parce que c'est cet adjectif qui qualifiait le mieux la Rouge & Or, et en ce moment même encore plus que d'habitude. « Je te l'ai dit, le directeur va s'en prendre aux plus vulnérables des nés-moldus, sa naïveté en fait sa plus grande faiblesse, c'est ce sur quoi le directeur ou ses sbires comme tu dis si bien vont s'appuyer pour la pousser à bout. Ce n'est en rien ma relation avec elle qui la pousse à être en première ligne, en étant avec moi, si elle doit partir alors ça sera plus tard que les premiers à tomber. Je sais bien que tu ne comprends pas ma façon de penser, nous n'allons quand même pas passer tout notre temps ici à tourner en boucle sur un même sujet ! » Il était là avant tout pour voir si il pouvait tirer quelque chose d'une conversation sérieuse avec la Gryffondor mais il commençait sérieusement à en douter alors que ça ne faisait pas si longtemps qu'ils s'étaient retrouver au petit pub sorcier de Pré-Au-Lard pour discuter. Il en serait presque au point de regretter d'avoir fait le déplacement pour elle, cependant il n'allait pas lui laisser deviner une telle pensée de sa part. « Oui nous étions censé rester discret mais on a pas voulût rester dans notre coin lord du bal, on a voulût y aller, c'était peut-être une erreur de notre part, après tout, tout le monde n'est pas parfait comme toi d'après ce que tu sembles croire. Tu veux essayer de me donner des leçons persuadé que tu as raison mais si je devais avoir besoin de toi pour dicter ma conduite jour et nuit je te le ferrais savoir mais je doute fort que j'ai besoin de toi un jour ou l'autre. Je pense qu'on avait tous les deux nos raisons d'agir comme on l'a fait, pas la meilleure chose à faire mais on l'a fait, maintenant si tu veux m'en blâmer, étaler ta si grande sagesse et me faire des leçons, je ne te permets pas de le faire sur ça. Peut-être pourrait-tu me faire la morale parce que j'ai causé la noyade d'un Niffleur quelques années auparavant, il m'a échappé, il a foncé vers cette Seymour à cause de tous ses bijoux, et quand elle a esquivé il a plongé dans l'eau. C'est ma faute, je n'aurais pas dût le lâcher, je n'ai pas fait exprès mais si tu y tiens tant, il n'est pas trop tard pour me punir. » Conscient de s'être un peu trop emballé suite aux insupportables répliques que la brune lui adressait pour lui faire la morale, Faust ferma les poings et les rouvrit plusieurs fois afin de se calmer, ce n'était pas le moment de péter les plombs, il avait été celui qui avait haussé la voix et qui avait par conséquent fait taire les piaillements des petites idiotes de Rouge & Or assissent à côté d'eux. Pas d'humeur à faire du charme pour obtenir ce qu'il souhaitait, il opta pour un regard noir qui eût pour effet de faire lever les filles de leurs chaises et quitter le bar en vitesse. Son poste à la BSPB ne devait pas y être pour rien dans cette effet immédiat mais il s'en fichait pas mal, qu'on le vois en méchant et fidèle servant du nouveau directeur donnerait de la crédibilité à son rôle, pas facile à accepter mais essentiel.

A nouveau tranquille, l'aiglon fixa les yeux de Taylor qui n'avait pas encore ouvert a bouche pour lui répondre, peut-être à cause de ce qui s'était passé avec les filles. Profitant d'un de ces rares moments ou elle ne coupait pas le parole en braillant, il se chargea lui-même de remettre les choses au calme, voir même de tenter de passer à autre chose. « Je pense que ça suffit pour aujourd'hui, nous sommes bien trop camper sur nos positions pour admettre avoir tord, tu penses de ta manière d'accord, et bien moi aussi. Je verrai bien ce que je ferrais avec Judith, après avoir discuter avec d'autres personnes. Maintenant, si tu le permets, on va changer de sujet, j'aime pas parler pendant des heures d'un sujet sur lequel on n'avancera pas. » Même si ça avait été prononcer comme une demande, son ton ne permettait pas une seule contraction de la part de la Gryffondor, ils allaient passer à autre chose au risque que leur conversation tourne bien plus courte que prévue. Inutile de continuer à plomber l'ambiance ainsi.

Qu'elle le veuille bien ou non, la discussion prit une tout autre tournure à laquelle Faust ne s'attendrait vraiment pas. Cette fille était bizarre, il ne savait plus comment se comportait avec elle, d'un côté il se sentait touché par son histoire mais ça n'expliquait en rien son attitude envers lui, elle se croyait vraiment tout permis depuis qu'ils s'étaient rencontrés, persuadé que si elle arrivait à se montrer bien plus forte que lui à un moment, elle en tirerait de fiers résultats mais qui s'intéressait à ce genre d'histoire mise à part Faust qui ne voudrait en aucun voir son égo en prendre un coup, et contrairement à ce qu'elle avait sous-entendu plus tôt ses réactions n'étaient pas motivés par un quelconque honneur à son sang, qu'on le pense finalement Pro-Sang Pur n'avait pas été très agréable mais même que les gens avec lesquels il parlait plus que d'autres le pensent, là ça faisait mal et la lionne n'avait pas hésité à frapper là-dedans, et dire qu'au moins lui se montrait plutôt gentil avec elle, supportant son sarcasme à tout bout de champs. Et de plus elle ne cessait de lui reprocher son attitude, le trouvant bien trop calme et sérieux, soit disant qu'il ne profitait pas de là vie. Tssss, que de sôtises de sa part mais ce n'était pas une surprise, juste qu'elle devrait apprendre à réfléchir un peu plus avant de parler car si elle avait admit un peu plus tôt qu'elle n'était pas le parfait modèle avec son caractère, elle semblait là, prendre pourtant exemple sur sa petite personne. Personne ne lui avait donc jamais recommander de tourner la langue sept fois dans sa bouche ?

« Je te remercie... Je préfère que tu ne le dises même pas à Judith en fait. Et dans tous les cas, j'abandonne sur le fait de te faire changer un peu d'attitude. Tu es une cause perdue. Restes comme tu aimes rester, je ne vais pas m'acharner là-dessus au risque de me voir en retenue demain à la première heure ! » Il venait de lui dire qu'il ne parlerait de son père à personne et encore trouvait-elle le moyen de faire plus précis. Le Bleu & Bronze n'était certes pas le meilleur des confidents, surtout pas pour Taylor mais vu qu'elle avait livré son secret, elle n'allait pas non plus lui faire une nouvelle fois la morale, parce qu'autant dire qu'il serait loin d'apprécier et de laisser passer de nouveau. Déjà qu'elle n'arrivait pas imaginer le simple fait que tout le monde ne raisonnait pas de la même qu'elle, c'était une abominable erreur pour elle, si on l'écoutait elle serait le guide de tout le monde, dans le genre de Moïse...

« Quand je dis que je dirais rien c'est même pas Judith. » Il insista sur les premiers mots puis repris. « Ouais, lâche-moi un peu les baskets avec ta manie de croire que ton comportement est le meilleur de tous, c'est pas parce que j'ai en grande partie compris pourquoi tu avais ce caractère là que je vais décider de faire comme toi tout le temps. Les gens ne sont pas tous pareils, ils ont des caractères, des aptitudes différentes, ils n'aiment pas tous les même choses et réveille-toi un peu, t'es pas le nombril du monde, ce n'est pas parce que tu fais ce qui te sembles le mieux pour profiter de la vie que pour tout le reste c'est la même chose. Ce n'est pas tous dans notre nature d'agir comme tu le fais. » N'avait-il pas été un peu trop brutal par certaines de ses paroles ? C'était possible mais il semblait que la dureté seule marchait avec la lionne, il y a des moments ou elle ne comprenait que de cette manière. En plus elle le chatouillait avec ce sujet sensible qu'était la BSPB, il devait bien avouer qu'il serait bien tenter de lui en donner une d'heure de retenue, ça lui apprendrait à faire la maligne mais il n'avait pas envie qu'elle se mette encore à piailler de son infernal accent que ça à rapport avec la pureté du sang et le reste du blabla, il avait déjà assez à faire avec Brooks quand elle se trouvait dans les parages, inutile d'avoir la brune sur le dos en supplément. Faust prit sur lui, de toute façon il n'avait pas son petit écusson de membre de la brigade et ils n'étaient pas au château.

A des moments ce n'était pas forcément facile de parler avec la Rouge & Or, son côté sérieux aidait mais pas toujours, il en faisait l'expérience aujourd'hui. De temps en temps la discussion se calmait un peu, prenant des tournures allant plus dans les cordes sensibles telles que le passé de la jeune brune avec un événement plutôt traumatisant pour le coup, une situation difficile dont Faust pouvait deviner à quel point ça devait être compliqué. Emporté par l'élan de la lionne, lui aussi avait été dans les confessions en parlant de sa sœur, de sa santé et avait même légèrement fait sous-entendre les problèmes qu'ils avaient entre frère et sœur. Heureusement que la Gryffondor ne semblait pas avoir envie d'entrer dans les détails, ça arrangeait bien le Churchill, elle ne lui répondit qu'une seule chose. « Je savais pas qu'elle était ici, désolée. Je suis enfant unique, je ne connais pas ta situation mais je peux te dire que tu dois veiller sur elle, dès que tu le peux. Peut-être ne s'en rend-t-elle pas compte maintenant, mais elle aura besoin de toi... » Qu'est-ce qu'elle croyait, qu'il n'essayait pas de veiller sur elle ? C'était le rôle de tout bon grand frère qui se respecte, c'est juste que sa présence bien trop lourd sur le dos d'Arabella qui ressent parfois le besoin d'échapper des yeux de son frère. Cette réflexion ne devait pas être prononcée de façon moqueuse pourtant il avait comme l'impression que Taylor le prenait pour un imbécile, il était quand même mieux placé qu'elle pour savoir quel comportement adopté avec sa sœur. « J'ai toujours veillé sur elle, la personne la plus importante à mes yeux c'est elle... Ma présence devient juste étouffante, je devrais lâcher un peu les rênes on me dit, je n'y arrive pas, car je sais qu'elle à encore besoin de moi, peut importe ce qu'elle dit. » Faust s'étonna lui-même d'avoir parlé aussi calmement, renfermant le petit élan de colère qu'il avait senti s'écouler en lui, il devait être encore entraînée par l'air de confidences qui régnait.

La discussion concernant un membre de leur famille en particulier s'arrêta là, aucun des deux n'ayant envie d'enchaîner sur un autre sujet. Un petit blanc déstabilisant s'installa, et pour ne pas se retrouver l'air idiot sans rien faire, il empoigna son verre de Bieraubeurre, constatant que son deuxième serait bientôt terminé. A force de parler il avait soif mais il ne fallait pas abuser de cette boisson, de toute façon il pensait bientôt quitter le pub sorcier pour rejoindre le château et partir à la recherche de sa sœur pour lui offrir ce qui pesait un peu plus lourd dans l'une de ses poches.

Finalement la conversation avait à nouveau dériver, passant à un autre sujet qui offrit une légère touche d'humour. « C'est vrai que j'ai tout de même réussi mes BUSEs même si on m'a bien aidé et que j'ai dû fréquenter la bibliothèque très souvent, en fin d'année. Alors, tu vois pourquoi le Choixpeau m'a envoyé à Gryffondor hein ! » A nouveau la situation que Faust imaginait dans sa tête était plutôt drôle, Taylor portant les couleurs de Serdaigle, quelle bonne blague, elle savait suffisamment se servir de ses capacités intélectuelles pour fournir le minimum lors des examens mais son tempérament de casse-cou, sa façon d'agir sans réfléchir, tout faisait d'elle une pure Gryffondor. Faust eût un petit rire, la vision était si ridicule ! Il ne trouva rien d'autre à dire alors encore une fois il laissa celle qui l'avait invité, terminait sur un autre sujet qu'elle souhait aborder.

Precédément, les deux sixièmes années avaient eût l'occasion de parler un peu des deux préfets de Serdaigle sauf qu'il était là, hors de question de dériver sur autre chose. A nouveau les opinions divergentes s'opposaient, les deux campant sur leurs positions sans vouloir céder, aucun ne montrait aucune faiblesse et pour ceux, Faust souhaitait régler cette affaire par lui-même et surtout éviter de faire du mal à Erwan si il pouvait. Si Taylor était prête à aider n'importe qui pour ruiner le couple de l'aiglon avec Judith, lui n'était pas prêt à faire la même chose avec l'un de ses meilleurs amis, pas avant d'être sûr de lui. « Selon toi, je suis une "moins que rien", n'est-ce pas ? Tu sais que parfois, ce sont les personnes plus éloignées qui ont la plus grosse influence ? Alors, je dis ce que je veux ! Souvent, ce sont les proches qui sont le plus aveuglés. C'est ce qui se produit avec toi, actuellement, Faust. Penses-y. Et je ne veux pas que tu penses plus loin concernant Erwan, c'est juste un truc d'amitié, ce qu'il y a de plus banal ! »  N'en avait-elle pas marre de jouer les victimes ? De toute façon elle n'était pas crédible avec son regard et ses joues légèrement rouge. Si elle faisait ça dans l'intention d'avoir le préfet pour elle toute seule, elle commençait fort mal même si son opinion sur la camarade préfète n'était pas forcément mauvais. Cependant il ne lui ferrait le plaisir de lui avouer directement. « Ne te fais pas passer pour une victime, te donne pas les bons rôles, la personne que personne n'écoute mais qui as toujours raison ce n'est pas toi. Peut-être que mon regard est faussé par mon amitié mais je crois bien que le tien l'est aussi malgré ce que tu dit. »

Ces derniers mots venaient de mettre un terme à la discussion, à nouveau Faust ne laissait pas le temps ni le choix à la Gryffondor de protester. En regardant l'heure il trouva une excellente raison de se débarrasser de la compagnie de la Williams. Il termina sa boisson alcoolisée, puis sur un accord commun ils se levèrent, l'aiglon faisant une petite halte au comptoir pour y déposer les quelques galions qu'il n'avait pas donner. La lionne avait eût la courtoisie de l'attendre, c'est donc ensemble qu'ils poussèrent les portes des Trois-Balais et s'engouffrèrent dehors. Emmitouflés dans leurs vêtements chauds, ils se dirent au revoir et partirent chacun de leur côté, Taylor prenant la direction de Zonko tandis que Faust s'empressait de rejoindre le château.
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