[ANNEE 2019 - 2020] A nothing can become precious.

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Les cours avaient repris depuis déjà un bon mois, doucement les vieilles habitudes s'étaient remises en marche et à présent tout le monde était plus ou moins dans la bonne optique des études. Enfin, chacun avait sa propre perception de ce mot mais au moins tout le monde avait repris leur rythme, peut-être un plus rapide pour certains qui comprenaient qu'à la fin de l'année ils avaient un examen ou alors un rythme saccadé pour les petits nouveaux de première année qui arrivait plus ou moins à retrouver leur chemin sans avoir à paniquer pendant des heures ou en appelant à l'aide. Le premier mois était généralement l'un des plus durs de l'année mais ensuite c'était beaucoup mieux, plus calme. Du moins c'était le cas dans la salle commune des Poufsouffles, Annabeth n'y passait pas tous son temps libre mais en ce samedi après-midi elle avait décidé de s'y installer pour finaliser quelques devoirs à l'avance, comme ça, pas de soucis avec le temps, pas de stress. La française avait même reçu quelques élèves venu lui parler avec un sourire plutôt rayonnant, la majorité avait été des jeunes qui voulaient intégrés l'équipe de Quiddicth, c'était bien gentil de leur part et la capitaine n'aimait pas plus que rappeler les jeunes à l'ordre en répétant les règles mais elle n'eût pas le choix, la première année on apprend à tenir sur un balai, pas à jouer au Quidditch. De toute façon la constitution de l'équipe était presque complète, elle avait pris le plus de joueurs âgés et expérimentés que possible même si pour la plupart, elle n'avait jamais vu leurs performances. Elle aurait tout le temps de voir les performances de chaque candidat le mois prochain, elle allait convoquer tous le monde et ainsi choisir son équipe pour cette année, c'était l'un des rôles qui lui incombait depuis qu'elle était devenue la capitaine. Que de pression pour la Jaune & Noire qui parfois avait des changements d'humeur soudain rien qu'à l'idée que maintenant elle avait une plus grande importance, ce n'était pas qu'une septième année chez les blaireaux, non c'était celle qui allait les mener jusqu'à la coupe à la fin de l'année - ou du moins elle l'espérait très fort, histoire de clouer le bec à certaines personnes dont nombreux comportaient des Pro Sang Pur. Néanmoins, il ne fallait pas presser les évènements, ce n'était qu'encore le début de l'année et l'heure n'était pas à rêvasser du futur triomphe de son équipe - elle l'espérait mais plutôt de relire son dernier exercice qui consistait à écrire ce que l'élève avait réussi à retenir de l'exposé d'Arithmancie d'un élève de la maison des Poufsouffles. Rapidement mais toujours vigilante face à une potentielle faute, la française termina sa lecture avec un large sourire satisfait, elle se leva donc de la chaise et pris ses quelques livres et parchemins posés sur la table afin de les ramener dans son dortoir.

Quelques secondes plus tard, Annabeth était redescendu et se penchant vers la fenêtre, le gros nuage gris qui planait au dessus du château ne lui disait rien de bon, du coup, ne sachant que faire de spécial, elle pris place sur un des fauteuils de la salle commune et regarda sa chouette revenir d'un long voyage. Dommage qu'il n'y est pas de lettre mais à la patte était accrochée un pendentif couleur argent en forme de trèfle, l'objet était fait de manière à pouvoir ouvrir et mettre deux petites photos, l'une représentait son frère avec une belle voiture bleue - Annabeth ne sût pas reconnaître qu'elle voiture c'était exactement - et de l'autre il y avait toute sa petite famille réunie devant un établissement scolaire, la française en déduisit que cela devait être celui de Joshua, le plus jeune de ses frères car il portait un uniforme dans les tons noirs et bleus. Une école privée pour garçons, le même ou avait été Harry quelques années plus tôt, les parents Costland avait fait ce choix en raison de la scolarité de leur unique fille, c'était moins compliqué de scolariser deux de ses trois enfants dans une école publique alors que sans cesse on vous demande ou est la "moyenne" ? Ce cadeau fît chaud au coeur à la Poufsouffle qui se mit à sourire niaisement pendant quelques minutes avant de revenir dans la réalité, elle penserait à remercier tout le monde même si elle n'était pas sûr que le choix de ce genre de cadeau est fait l'unanimité de tous, le plus important c'était l'attention et le plaisir de savoir que cette année elle aurait un meilleur moyen de communiquer avec sa famille. Certes, ses parents étaient craintifs de confier un bout de parchemin à la chouette de leur fille mais ce cadeau était déjà un bon début. Légèrement déçue par l'absence de message, la française se consola encore quelques secondes en regardant le bijou avant d'essayer de se le mettre mais n'y arrivant pas, elle le posa sur la petite table à côté d'elle en se traitant intérieurement de tous les adjectifs pouvant la qualifier de nullité à savoir faire quelque chose d'aussi basique soit même, peut-être étais-ce l'émotion qui faisait trembler ses doigts, en tout cas elle n'avait pas à intérêt à oublier ce beau cadeau sur la table mais ça, il y avait peu de raison que ça arrive.

Le cri de Shyni fît sortir la jeune fille de ses pensées, sous l'effet de la surprise elle en avait complètement oubliée de nourrir sa chouette qui commençait à se montrer un peu mécontente, Annabeth se leva alors et courût chercher de quoi nourrir son animal qui se montra enfin satisfait pour repartir s'installer en paix dans la volière. La française avait dût quitter son siège pour aller chercher la nourriture pour sa chouette mais à présent qu'elle était de retour dans la salle commune elle s'aperçut qu'à la table ou elle avait précédemment posé son bijou il n'y avait plus rien. Prise de panique, d'angoisse, la jeune fille se retourna dans tous les sens, il y avait peu d'élèves présents et voler les affaires des autres n'était pas une des occupations des blaireaux, aussi, pensa t-elle d'abord à vérifier sur les tapis si l'objet n'avait pas été déplacé pour n'importe qu'elle raison et n'était pas tombée. Coriace, la jeune fille n'était pas décidée à abandonner le cadeau cher à ses yeux, mais au bout d'une dizaine de minute à chercher dans les moindres coins du petit carré de sol ou l'objet était tombé sans résultat, la Poufsouffle dût s'avouer vaincu, il n'était pas tombé, on le lui avait pris pendant qu'elle était retournée l'espace de quelques secondes dans son dortoir. Plus que paniquée, elle regarda plusieurs fois les élèves présents avec un regard suspicieux mais incapable de tenir longtemps un regard noir comme celui-ci et d'aller voir les autres pour demander à quelqu'un si il savait quelque chose. Résultat, la française s'affaissa sur un fauteuil démoralisée, elle songea à parler de cet incident à June ou Astride mais ne la trouverait-elle pas trop idiote à force ? Malgré tous ce qu'elle avait essayer de faire cet été, tous ces efforts, il y avait encore certaines choses qui n'allaient pas, elle pouvait tenir une conversation correcte même avec des inconnus mais aller poser une question à des personnes occupées ce n'était pas encore ça. Attendre n'était pas la meilleure solution mais ne se sentant pas capable de faire autre chose, d'aller déranger des gens, Annabeth pris tristement un livre et essaya de se plonger dans sa lecture en attendant de voir son amie préfète revenir.

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La cinquième année… c’était vraiment un cap à passer à Poudlard, la première année des Buses et donc un travail sérieux recommandé, la quinzaine d’année en âge, une certaine maturité commençait à s’installer. C’est d’ailleurs ce que Clydwyn était en train de traverser, lui qui était souvent resté dans son coin à vivre sa vie comme elle venait, sans chercher à faire plus. Les derniers évènements commençaient à vraiment le changer.

En effet, cet été fut assez révélatrice pour Clydwyn du point de vue de ses sentiments pour une certaine Gryffone. Bien qu’il ait du mal à interpréter ce qu’il ressent, n’ayant jamais vécu cela et étant d’une grande timidité. La séparation et l’incapacité de pouvoir communiqué avec son amie durant plusieurs mois fut vraiment compliqué pour lui, ce qui lui avait fait comprendre qu’elle et lui ce n’était pas une simple amitié. C’est lors de leur retrouvaille au bord du lac en ce début d’année qu’il comprit réellement ce qu’il ressentait. Il n’osait pas lui dire, de peur de sa réaction… Mais finalement ils s’étaient avoué mutuellement leur sentiment, finissant leur soirée par un « je t’aime ». Après cela, plus rien… les cours étaient tellement intense et chacun ne voulait rater son année, ils ne se voyaient que pendant les cours et donc pas vraiment de temps pour discuter tranquillement. La prochaine rencontre se fera surement bientôt, le bal approchant à grand pas.

En ce samedi après-midi, le jeune Poufsouffle travaillait comme d’habitude, enfin presque vu qu’il n’était pas à la bibliothèque, il avait choisi de se poser tranquillement dans sa chambre. Pas forcément pour la tranquillité, mais plutôt parce qu’il se sentait bien dans sa maison des Poufsouffle, et il fallait bien de temps en temps être dans un milieu moins studieux pour se changer les idées. Et puis ça permettait de discuter avec ses camarades de chambres. Cela faisait maintenant deux heures qu’il travaillait, il descendit dans la salle commune pour prendre l’air deux ou trois minutes et afin de se dégourdir un peu les jambes. Arrivant en bas, c’était assez calme, il y avait quelques Poufsouffle qui discutaient ensemble, près de la fenêtre. Au centre de la salle se trouvait la grande table basse auprès du canapé et des fauteuils, un objet brillant lui avait attiré l’attention. Il s’agissait d’un bijou, qu’une fille a surement du oublier vu que personne n’était assise autour de la table. Il prit le bijou et alla demander au petit groupe de personne à coté :

« C’est à un de vous ce joli bijou ? Je viens de le trouver sur la table »

Les réponses étaient toutes négatives, Clydwyn hésita donc de le laisser sur la table, ou de l’emmener et de faire son enquête un peu plus tard, au moins il sera sur que l’objet ne sera pas volé, bien qu’il n’y ait peu de chance qu’un Poufsouffle fasse cela. Il remonta donc dans sa chambre afin de continuer son travail, il déposa le bijou dans un petit coffre à côté de son lit, il ne faudra pas oublier de chercher à qui elle appartient.

Une heure de plus passa, travailler commençait à être de plus en plus difficile, il faut dire que passer sa journée à travailler un exposé sur l’arithmancie n’était pas chose facile. Il redescendit donc à la salle commune, et vit la capitaine assise sur un fauteuil. Il ne savait toujours pas s’il pourrait participer aux entrainements de l’équipe de Quidditch, lui qui avait beaucoup travaillé pour mériter ce privilège. Il n’en doutait pas qu’elle avait surement déjà choisit ses équipiers, il espérait faire partie de ceux qui défendront les couleurs jaunes et noirs. Si ce n’est pas le cas, il sera le premier supporter de l’équipe des Poufsouffle. Il s’avança donc vers elle, et Annabeth leva la tête avant que Clydwyn lui dise quelque chose, elle n’était pas très concentré sur la lecture de son livre.

« bonjour Annabeth, comment ça va ? Qu’est-ce que tu lis ? »

Il observa le visage de la capitaine, elle n’avait pas l’air d’être très souriante, peut-être qu’elle s’ennuyait en ce samedi maussade…

Spoiler:

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Depuis combien de temps Annabeth était-elle installé sur un des nombreux fauteuils jaunes de sa maison ? Cela pouvait bien faire quelques heures comme seulement quelques minutes, la jeune fille avait perdue la notion de temps depuis pas mal de temps déjà, un évènement inhabituel qui s'ajoutait au fait que la jeune française n'en était encore qu'au premier chapitre de son livre qu'elle avait décidée de lire en attendant son amie Astride. Ses yeux n'avait de cesse de faire des allers-retours entre le haut et le bas d'une page avant de finalement se laisser aller à la lecture d'une autre, il lui fallait plusieurs relectures pour enfin comprendre le texte sous ses yeux et encore, une fois la page changée et une autre relue, il ne restait en tête que la précédente. Il n'y avait donc rien à faire, la française n'arrivait pas à se prendre à l'histoire, il était inutile de poursuivre sa lecture, elle le savait très bien puisqu'il lui faudrait bien évidement reprendre du début vu l'incompréhension dont elle avait preuve depuis le début du récit. Autant arrêter de suite et laisser ses pensées vagabonder librement vers le sujet qui la turlupinait, vraiment, ne faisait-elle pas l'exemple d'un de ces cas extrême qu'on juge pitoyable ? Et bien voilà qu'elle faisait encore une fois preuve de sa faiblesse d'esprit, voilà qu'elle repartait dans une sous-estime d'elle même. Ce n'était certainement pas le moment, la Jaune & Noire soupira prête à se réessayer à une nouvelle lecture du roman que lui avait conseillé Erwan mais un mouvement près d'elle lui fît lever les yeux. « Bonjour Annabeth, comment ça va ? Qu'est-ce que tu lis ? » Malgré que ses idées soit encore un peu éparpillées, la capitaine des blaireaux n'eût pas grand mal à mettre un nom sur le visage de la personne qui l'avait salué, il fallait avouer que le garçon devant elle n'était pas rester dans l'ombre non plus, il avait été plusieurs fois le centre d'attention avec des exposés de qualité puis s'était manifesté auprès d'elle pour espérer obtenir un poste dans l'équipe de Quidditch des Poufsouffles. Annabeth n'avait pas eût le loisir de regarder le jeune homme se débrouillé sur un balai mais étant donné que les postulants pour l'équipe n'était pas nombreux cette année, la française n'était pas en position de faire des manières, de toute façon elle veillerai bien à entraîner son équipe, elle donnerait son maximum dans les matchs pour essayer de terminer en beauté.

« Bonjour Cydwyn. » La Jaune & Noire ne s'attendait vraiment pas à que Owens vienne lui parler, pour essayer d'avoir un poste ? Elle ne le croyait pas, ça n'avait pas l'air de coller au caractère du Poufsouffle, il semblait gentil, agréable mais certainement pas comme ça, aussi l'accueilli t-elle avec un sourire, si il était venu pour discuter la jeune fille ne laisserait pas filer une occasion pareille, cependant, hors de question d'avouer son malaise à cause du bijou perdu, elle ne le connaissait pas suffisamment pour se permettre de passer pour une parfaite idiote à ses yeux. « Je vais bien merci, j'étais simplement ... dans mes pensées. Et toi comment vas-tu ? » Le blaireau était loin d'être un idiot, dire que tout allait à merveille serait un mensonge complet et qu'il ne croirait sans doute pas, Annabeth ne voyait pas le reflet de son visage dans un miroir et le reflet de la vitre n'était pas très net mais elle se connaissait assez pour dire qu'elle ne devait pas avoir un visage très souriant mais plutôt une mine assez sombre, sa réponse devrait suffire au jeune homme, qui n'allait sûrement pas faire une fixette sur le bien être ou non de sa future capitaine, elle n'était pas le centre du monde, il avait d'autre chat à fouetter et Annabeth n'en attendait pas moins de lui, de plus, si ses souvenirs étaient bons, au début du mois dernier Clydwyn avait fait son entrée à Poudlard en tant qu'élève de cinquième année, cette année son objectif c'était les BUSES, un examen assez stressant mais dont on était fière de l'avoir passer ensuite, surtout qu'il avait des avantages comme par exemple pouvoir utiliser librement la magie en dehors de Poudlard, tant que ça n'affecte pas les moldus bien entendu. La française ne se faisait pas de soucis pour le blaireau, il avait déjà prouver qu'il effectuait de bons travaux, si il continuait ainsi et qu'il mettait autant de hargne a apprendre ses leçons qu'a écrire ses exposés alors tout se passerait très bien. Un poste dans l'équipe risquait pourtant de lui prendre pas mal de son temps libre mais si c'est ce qu'il souhaitait et n'étant pas en position de refuser quelconque candidature mis à part celle des premières années, Annabeth n'avait pas d'autre choix que de lui faire confiance et de l'encourager.

Quelque chose avait échappé à la Poufsouffle et elle ne tarda pas à remarquer que les yeux du garçon posé toujours un regard interrogateur sur le livre qu'elle tenait dans les mains. Soudain se sentant encore plus idiote et gênée, elle compris qu'elle n'avait toujours pas répondu à sa question. « Ah oui, pardon, mon livre... Regarde par toi même comme ça si tu veux savoir de quoi il parle tu pourras lire le résumé. » La septième année ponctua une nouvelle fois sa réplique par un sourire mais c'était bien pour cacher sa gêne, elle se montrait sous un mauvais angle à un plus jeune, et le pire était qu'il portait les même couleurs qu'elle. Avec un peu de chance il ne porterait pas de jugement trop hâtifs sur la capitaine, peut-être même qu'il ne se poserait pas de question, trouverait le geste très sympathique. Il était temps de voir, Annabeth lui tendit le livre son sourire toujours accroché à son visage, elle espérait bien qu'il prenne le roman dans ses mains parce qu'elle était incapable de se rappeler le titre du livre, tout comme elle avait oublié le résumé ainsi que les premières pages qu'elle avait été capable de tourner durant le laps de temps ou elle s'était retirée sur le fauteuil plus pour ruminer qu'autre chose.

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Le travail du jeune poufsouffle aujourd’hui était intense. Encore une fois il était en train de préparer un exposé, et son perfectionnisme le poussait à chaque fois de faire mieux qu’avant, et donc plus de travail à chaque fois. Heureusement, les exposés qu’il devait faire étaient sur des cours qu’il ne détestait pas, les moldus, l’histoire de la magie, le sport, l’arithmancie… En fait, rare sont les cours qu’il n’aimait pas, c’était plutôt qu’il avait quelques difficultés sur les cours traitant de magie pur. Mais ce jour-là, il travaillait pour l’arithmancie, c’était plutôt de la détente pour lui car il trouvait cela « drôle » la relation chiffre et divination, et que dire de la divination… comme beaucoup de gens il prenait ça à la légère et rigolait de temps en temps des conclusions. Cela faisait déjà presque toute l’après-midi qu’il travaillait sur son sujet, à part une courte pause pour se dégourdir les jambes il était resté assis sur son bureau sans bouger ou presque.

C’est ainsi qu’il se trouva avec Annabeth dans la salle commune, Clydwyn avait besoin de penser à autre chose et de discuter un peu. Et en descendant il avait vu la capitaine en train de lire plus ou moins un livre, au vu de ses yeux qui ne regardait même pas les lignes du livre… Voyant qu’elle n’était pas des plus concentrée sur son livre, le jeune poufsouffle s’était permis de la déranger en essayant d’engager une discussion par le biais du livre qu’elle lisait.

« Je vais bien merci, j'étais simplement ... dans mes pensées. Et toi comment vas-tu ? »

Dans ses pensées ? On aurait pu le remarquer à mille lieux qu’elle s’était égarée de son livre, peut-être qu’il n’était pas intéressant. Ou alors elle était tellement distrait par autre chose qu’elle ne pouvait se concentrer deux secondes sur quelques choses, ou sinon c’est un livre bien compliqué à suivre… Clydwyn ne pouvait lui demander ce qui lui trottait dans la tête, ils ne se connaissaient que très peu finalement, ils se croisaient que de temps en temps et le jeune Poufsouffle a pu voir ses exploits au Quidditch, mais mise à part ça…

« Je vais bien, merci. Je dois avoir la tête en feu à cause du travail, mais ça va ! J’avais vraiment besoin de faire une pause, et je t’ai vu toute seule, enfin… j’espère que je ne te dérange pas. Et… »

Il regarda le livre qu’avait Annabeth, ne sachant toujours pas ce que c’était. La capitaine remarqua la curiosité du jeune Poufsouffle.

« Ah oui, pardon, mon livre... Regarde par toi même comme ça si tu veux savoir de quoi il parle tu pourras lire le résumé. »

C’était une façon bien inhabituel de dire quelle livre elle lisait. Mais soit, Clydwyn prit le livre qu’elle tendait, ne voulant surtout pas la gêner. Elle voulait surement que le jeune Poufsouffle lise par lui-même pour qu’il comprenne mieux l’histoire de ce livre, et puis avec le sourire de la capitaine, il ne pouvait pas ne pas prendre ce roman. En prenant le livre, il lut en diagonale le résumé au dos du livre, cela parlait d’un certain Gulliver, visitant certains lieux durant plusieurs voyages, un livre mêlant du fantastique, de la science-fiction, de la philosoph… philosophie ? Il regarda le titre du bouquin : « Les voyages de Gulliver ». Un récit philosophique, rien que ça ! Finalement c’était bien compréhensible qu’elle levait les yeux en lisant le bouquin, surement pour réfléchir à ce que l’auteur voulait faire passer comme message. Clydwyn avait du mal à croire qu’on pouvait lire ce genre de livre comme ça durant la journée sans que l’on y soit contraint. Clydwyn se demandait s’il allait être comme ça dans deux ans lorsqu’il aura son âge ? Il s’imaginait auprès du feu, un jour de pluie, pipe à la bouche et livre philosophique à la main… Clydwyn eut un petit sourire se retenant de rire.

« ça a l’air vraiment pas facile à lire ce livre. Dit-il en ayant repris un ton on ne peut plus sérieux. C’est courageux de ta part. Je pense qu’actuellement je serais incapable de lire ce type de roman… bien que j’aime lire… Tu en lis beaucoup de livres ? Enfin.. de ce genre de livre je voulais dire..»

Et voilà que Clydwyn retomba dans sa timidité, il pensait que ça allait mieux par rapport au début de l'année. Les nombreux exposés auraient pu l'aider un peu à vaincre sa timidité, mais il va encore avoir du travail à faire. Et il se sentit petit à côté de la Capitaine des Jaunes&Noires tout d’un coup, il rendit le livre à Annabeth en lui répondant par un sourire...timide.

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Le jeune Owens n'avait pas parût étonné quand à la réponse de sa camarade de maison, comme si il n'y avait là qu'une simple question de politesse qui n'avait pas grand intérêt puisque la réponse était déjà connus de tous. Annabeth se doutait bien qu'elle ne devait pas avoir une mine éblouissante et que l'inquiétude ainsi que la culpabilité qu'elle ressentait devait lui donner un air sombre, pas très accueillant. Pourtant, malgré qu'elle n'est pas l'air d'être très joyeuse et par conséquent de bonne compagnie, le jeune garçon avait tout de même décidé de venir la voir pour lui parler, une bien drôle d'idée mais une initiative qui faisait au fond très plaisir à la septième année, au moins dans sa maison, même si il n'était pas très populaire ni très apprécié par les autres, dedans on y trouvait la plupart du temps des gens vrais, beaucoup moins égoïste que la plupart des Serpentards par exemple. Il n'y avait pas qu'eux, les Serdaigles et les Gryffondor avaient eux aussi en leur sein des élèves vaniteux, capricieux, dotés de bien vilains traits de caractère. La maison des Jaunes & Noires devait bien évidement accueillir ce même genre de personne mais il semblait à la française que dans cette maison le nombre de ces élèves était moins élevé que pour les autres. Peut-être idôlatré t-elle un eu trop sa maison, beaucoup de gens avaient tendance à critiquer les Poufsouffles pour des raisons bonnes ou mauvaises, justifiées ou non, après sept ans passé avec cet insigne accroché sur son uniforme, à subir toutes les mauvaises choses qu'on disait sur ces élèves là, la Costland prenait à coeur la défense des Jaunes & Noirs, pour elle il était nécessaire de prouver une bonne fois pour toutes que les Poufsouffles n'étaient pas les vilains petits canards de Poudlard. Le fait d'avoir gagner quelques années de suite la coupe des Quatre Maisons ne semblait pas donner aux blaireaux le respect qu'ils devraient avoir, on qualifiait plutôt cette victoire à un exemple parfait de ces élèves modèles ou presque, sage et qui à part rester coincer dans leur coin bien sagement ne savent rien faire, soit disant parce qu'ils étaient toujours en train de passer leur temps seuls à faire les même choses qu'on ne risquait pas de leur enlever des points. C'était une image bien fausse qu'on pouvait avoir des Poufsouffles dans les écoles, comme tout le monde il leur arrivait de faire des choses pas très réglementaires, seulement, eux ne se faisaient pas prendre. Annabeth se souvenait très bien par exemple de son escapade aux cuisines un soir ou elle avait fait plus ample connaissance avec une de ses camarades de dortoir. Kayla et elle, après une rencontre imprévue au parc avait discuter un peu, fait une course sur leur balai puis comme à l'heure de dîner elles n'avaient pas faim elles étaient tout d'abord monté jusqu'à la tour d'Astronomie avant d'entendre leur ventre se plaindre du manque de nourriture, du coup, en douce les deux filles avaient finis par rejoindre les cuisines pour se remplir l'estomac. Ce soir là, la française s'était couché avec des étoiles pleins les yeux mais aussi avec une grande envie de recommencer, cela ne lui ressemblait pas mais enfreindre le règlement lui avait parût excitant. Au mieux elle aurait recommencer la même année mais pas celle-ci, un examen important l'attendait en fin d'année, c'était plus préférable que ce genre d'écart ne lui monte pas à la tête, de plus avec ce nouveau directeur, qui sait quelle punition accordait-il à ce genre de bêtises ? Et surtout de la part d'une née-moldu ? Dans les couloirs on disait que c'était un Pro-Sang Pur et avec la brigade qu'il avait instauré dès le début du deuxième mois, Annabeth n'avait pas du mal à croire ce qu'on racontait un peu partout, mis à part sa mise en avant dans les matchs de Quidditch, la demoiselle avait intérêt à faire profil bas.

« Je vais bien, merci. Je dois avoir la tête en feu à cause du travail, mais ça va ! J’avais vraiment besoin de faire une pause, et je t’ai vu toute seule, enfin… j’espère que je ne te dérange pas. Et… » En y regardant de plus près on pouvait voir que le cinquième année n'en menait pas large non plus, sous ses yeux se traînaient des cernes et son regard trahissait de la fatigue. Avec de tels efforts en début d'année ça n'avait rien d'étonnant, alors que la plupart des élèves prenait le temps de se remettre dans le bain des études, lui n'avait pas hésité à commencer très fort dès le début. La française ne pouvait blâmer son camarade, elle était un peu du même genre, pas exactement mais au moins lui semblait-elle comprendre les raisons du garçon. C'était un bosseur, il était déterminé a donner le meilleur à chaque fois, c'est la conclusion à laquelle la capitaine était arrivée après avoir assister à plusieurs exposés du jeune garçon. C'était bien mais attention à ne pas en faire trop, les exposés c'était bien beau tout ça mais si il ne se centrait que sur ça dès le début de l'année il risquait de négliger l'autre partie des cours, si il se sentait de tout gérer alors pas de problèmes mais au risque de surestimer ses capacités ne serait-il pas mieux de ralentir la cadence ? C'est ce qu'il paraissait le meilleur aux yeux de l'aînée mais elle se voyait pas donner des conseils à un plus jeune, certes elle avait été une bonne élève depuis le début de sa scolarité mais conseiller une personne que l'on ne connaît pas vraiment c'est un peu avancer dans le noir, parce qu'on ne sait pas si les mots prononcés ont une raison d'être.

Partie dans ses multiples réflexions, Annabeth en avait complètement oublié le jeune homme qui n'avait pas fini sa phrase. En suivant son regard elle compris et lui tendit gentiment le bouquin qu'elle essayait en vain de lire depuis de longues minutes qui s'étaient peut-être transformer en heure. « ça a l’air vraiment pas facile à lire ce livre. C’est courageux de ta part. Je pense qu’actuellement je serais incapable de lire ce type de roman… bien que j’aime lire… Tu en lis beaucoup de livres ? Enfin... de ce genre de livre je voulais dire... » Surprise par les propos de Clydwyn, la capitaine glissa un oeil discret sous la couverture du livre pour tenter de se remémorer un minimum du sujet du livre, se rappeler du résumé suffirait. « J'aime beaucoup lire, j'ai découvert cette passion il y a longtemps, c'est vrai que ces derniers temps je passe moins de temps à dévorer des romans mais je ne perds pas cette capacité à m'intéresser à tout ce que je lis. De ce qu'il soit facile ou non à lire et bien... j'ai un peu honte de l'avouer mais je n'en sais rien, comme je l'ai dis j'étais perdue dans mes pensées et cette fois-ci elles ont été plus forte que la lecture. Mais ça ne veut pas dire que le livre est ennuyeux, je suis persuadé du contraire, je fais entèrement confiance aux choix de livres dun ami, on lit un peu de tout et on se conseille nos meilleures lectures. Hum... Tu connais peut-être Erwan Levingston ? Il est en sixième année à Serdaigle, c'est le préfet de sa maison. » En ajoutant ce dernier détail, Annabeth se rappela tout à coup qu'elle avait oublié de féliciter l'aiglon pour son titre, depuis la rentrée ils ne s'étaient revus que très peu, juste le temps d'échanger quelques mots et de glisser quelques titres de livres dans la conversation. Qu'elle tête-en-l'air, pourtant elle avait le souvenir de l'avoir aperçu à la Cérémonie de Répartition qui conduisait les premières années à la tour des Serdaigles, il portait fièrement son insigne de préfet et pour l'assister dans sa tâche elle avait vu que c'était une autre sixième année, de suite elle ne se souvenait plus du nom de cette fille mais ce qui était sûr c'est que la Poufsouffle ne l'appréciait pas vraiment, peut-être à cause de son côté trop hautain ou quelque chose comme ça. Tant qu'elle ne laissait pas tout le travail à son collègue alors ça lui convenait. Il faudrait d'ailleurs qu'elle est une véritable conversation avec le préfets des aigles, ils avaient eût si peu de temps pour parler qu'elle ignorait même si il avait l'un des malchanceux élus qui avaient fait un saut dans le temps. Quitte à lui envoyer une lettre pour trouver un moment pour se voir, elle le ferrait, elle qui était si attachée au jeune homme n'envisageait pas de ne pas le côtoyer rien qu'un peu.

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La capitaine des Jaunes&Noirs semblait vraiment dans un autre monde, était-ce le livre qui l’avait mis dans cet état-là ? Cela semblait fort peu probable, puisque lorsque que le jeune Clydwyn fut auprès d’elle, il avait observé qu’elle était seulement au tout début du roman. Il essaya d’en savoir plus à propos de ses goûts pour la lecture. Il faut dire que les deux Poufsouffles ne se connaissaient pas beaucoup, Clydwyn étant plutôt discret et réservé a passé ses premières années sans trop faire d’histoire ni essayé de se faire connaitre. La tranquillité, cela lui va amplement, bien que ces derniers temps il découvrait une autre façon de vivre, il continuait bien sûr à travailler comme il le faisait avant, mais il se rendait de plus en plus actif sur des activités hors scolaire. Et finalement il y prenait vraiment gout à tout cela, mais il lui restait encore quelques automatismes à acquérir, il a quelques peu de mal à s’insérer encore dans un milieu qui bougeait beaucoup à ce moment-là.

« ça a l’air vraiment pas facile à lire ce livre. C’est courageux de ta part. Je pense qu’actuellement je serais incapable de lire ce type de roman… bien que j’aime lire… Tu en lis beaucoup de livres ? Enfin... de ce genre de livre je voulais dire... »

« J'aime beaucoup lire, j'ai découvert cette passion il y a longtemps, c'est vrai que ces derniers temps je passe moins de temps à dévorer des romans mais je ne perds pas cette capacité à m'intéresser à tout ce que je lis. De ce qu'il soit facile ou non à lire et bien... j'ai un peu honte de l'avouer mais je n'en sais rien, comme je l'ai dit j'étais perdue dans mes pensées et cette fois-ci elles ont été plus forte que la lecture. Mais ça ne veut pas dire que le livre est ennuyeux, je suis persuadé du contraire, je fais entièrement confiance aux choix de livres d’un ami, on lit un peu de tout et on se conseille nos meilleures lectures. Hum... Tu connais peut-être Erwan Levingston ? Il est en sixième année à Serdaigle, c'est le préfet de sa maison. »

Là, il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas. Elle était en train de lire un livre qu’elle ne lisait même pas ? Clydwyn était sûr qu’elle n’était pas à la première page quand il est arrivé, cela voudrait dire que quelque chose clochait. Mais à quoi pouvait-elle penser ? Le jeune Poufsouffle aimerait le savoir bien sûr, sa curiosité commençait à prendre de l’importance, mais était-ce vraiment poli de lui demander ce qui lui passait par la tête ? Elle était son aînée et, de surcroît, il valait mieux éviter de se mêler de leurs affaires… Mais c’était tellement tentant de lui demander…

« Oh, ça doit être cool de pouvoir compter sur quelqu’un pour lire de bons livres. Je le connais un peu Erwan, j’ai pu le croiser quelque fois, j’ai pu remarquer que c’était un gars plutôt intelligent. Mais je ne l’ai pas vu depuis qu’il a obtenu son titre de préfet. Il aime donc la lecture lui aussi ? Cela doit être intéressant de pouvoir s’échanger de bons bouquins, on ne croise pas tous les jours des gens passionné par la lecture… »

Evidemment on connait tous plus ou moins les élèves des autres années, ou du moins on arrivait à mettre un visage sur un nom. Mais le gallois avait été discret durant son passé, et donc finalement il ne connaissait pas énormément de gens en dehors de ses camarades de classe de son année. Annabeth était plutôt gentille, discrète aussi malgré son titre de capitaine, si elle appréciait ce préfet des Serdaigles, il y a de fortes chances qu’il soit un gars sympathique et apprécié de sa maison au vu de son titre.

Mais une chose le titillait encore dans ses réflexions, il ne se rendait presque plus compte que la capitaine des blaireaux lui répondait à sa question… Il voulait vraiment savoir ce qui n’allait pas… Comment lui demander ? Ce n’était surement pas des plus galants de questionner cela à une fille directement.

« Et… Et à propos de ce que tu disais… j’espère que je ne te dérange pas vu que t’étais pleinement dans tes pensées… »

Clydwyn se sentait gêné d’avoir balancé comme cela cette phrase. Certes il s’excusait, mais avoir de la curiosité envers quelque chose de surement personnelle le rendait mal, surtout que cela était envers une aînée qu’il connaissait à peine. Peut-être que la phrase passera juste comme une formule de politesse pour l’avoir déranger, et non pas une manière maladroite de demander ce qui n’allait pas.

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La compagnie du cinquième année n'était pas désagréable, ses pensées tourmentées par la perte du précieux bijou commençaient même à s'estomper, elles seraient déjà envolées si le sujet de conversation n'était pas indirectement lié à elles. Mais tout ça n'était qu'une question de temps, ou du moins c'est ce que Annabeth espérait, un sujet plus plaisant la tentait bien, parler de ces échecs n'aurait que pour effet de nuire à son moral, ce serait bien dommage puisqu'il était déjà assez bas, si cela continuait elle allait faire une dépression, une capitaine dépressive n'allait pas donner envie aux Jaunes & Noirs de venir enfin postuler pour entrer dans l'équipe de Quidditch. Heureusement que cette année les effectifs avaient été réduits sinon au grand jamais la jeune fille n'aurait réussi à composer une équipe capable de participer au tournoi, cela aurait été une honte et là, elle était bonne pour être internée à St-Mangouste avant la fin de l'année. Un autre échec à inscrire sur la liste, pas bon du tout pour sa détermination et son avenir, si l'année prochaine, à son retour dans des écoles moldus elle commençait avec une faiblesse d'esprit pareil elle se ferrait marcher sur les pieds et ce n'est pas seules les bonnes notes qui la mèneront la ou elle veut aller, un peu de cran, à Poudlard il était peut-être un peu tard pour tenter de changer complètement mais si au moins elle évolué un peu ça ne pourrait que l'aider, ça serait ça de moins à faire pour l'année suivante. Il lui resté tout de même bien du temps avant de se préoccupé que de ça, elle en négligé beaucoup de chose, l'important pour l'instant était qu'elle était au château pour sa dernière année, elle devait profiter car ça allait être la dernière fois qu'elle le reverrait, la dernière année qu'elle allait tenir fièrement sa baguette car après celle-ci finirait au fond d'un vieux tiroir et seul Merlin, Dieu, ou n'importe quelle autre divinité savait si un jour elle viendrait à en ressortir. Même si elle savait depuis le début que la magie ne ferrait pas partie de son futur, la française s'était attaché à beaucoup d'éléments concernant la magie, au fond elle était déchirée, une envie au fond d'elle-même avait fait son apparition, ranger définitivement sa baguette dans un coin lui ferrait du mal car tirer un trait sur ces sept année c'était impossible pour la jeune fille et si à la fin c'était tout de même sa décision, elle aurait intérêt à profiter de sa dernière année. Certes, c'était les ASPICS qu'elle passait en fin d'année mais étant la dernière année qu'elle passerait à Poudlard, entre révisions et Quiddicth il faudrait bien qu'elle profite un peu de la vie chez les sorciers, sûrement se rendrez t-elle plus souvent à Pré-Au-Lard, et pourquoi ne pas tenter de découvrir quelques secrets du château ? Elle qui avait été si sage ne connaissait rien des mystères qu'il recelait et comme sa camarade Kayla n'était pas revenu, il lui faudrait trouver quelque d'autre pour l'informer. Pas sûr qu'elle s'y rende au risque de se faire prendre mais la connaissance n'était pas encore punie.

« Oh, ça doit être cool de pouvoir compter sur quelqu’un pour lire de bons livres. Je le connais un peu Erwan, j’ai pu le croiser quelque fois, j’ai pu remarquer que c’était un gars plutôt intelligent. Mais je ne l’ai pas vu depuis qu’il a obtenu son titre de préfet. Il aime donc la lecture lui aussi ? Cela doit être intéressant de pouvoir s’échanger de bons bouquins, on ne croise pas tous les jours des gens passionné par la lecture… » Bien sûr qu'il était intelligent, lui ne portait pas l'insigne des Bleus & Bronze pour rien, ce n'était pas comme d'autres élèves un peu trop impertinent. Annabeth était fière de sa nomination au poste de préfet et cela la rassurait de savoir qu'elle n'était pas seule à avoir du mal à ne serait-ce qu'à le croiser dans les couloirs. Mais elle comprenait bien l'occupation de son jeune ami, après tout elle pouvait très bien voir le nombre de responsabilité attribué à ces élèves privilégiés, il n'y avait qu'a regarder Astride pour le savoir, bien que elle est en plus le rôle de Préfète-en-chef qui s'annonçait encore plus corsé que le simple fait d'être préfète. En un an la française trouverait tout de même du temps à accorder à ses amis, et elle espérait qu'ils en fassent de même, c'était très important pour elle. « C'est vraiment un chouette garçon ce Erwan, j'espère que ces occupations de préfet n'entâche pas trop sur ses études mais je lui fait confiance sur ça. Il est responsable alors il n'y a pas de soucis à se faire, d'ailleurs il faudra que je trouve un moyen de lui parler un peu, c'est un peu comme mon petit frère à mes yeux, j'ai besoin de prendre de ses nouvelles. » En concluant par un sourire un peu gêné la demoiselle Costland s'aperçut de la bourde qu'elle venait de prononcer, jamais elle n'avait confié à quelqu'un l'importance que le jeune Levingston à ses yeux. Il n'y avait rien de particulier ni de très honteux à considérer une personne comme son frère ou sa soeur mais ne l'ayant jamais dit au concerné, cela paraissait très idiot à la jeune fille d'en parler à la première personne venue, avec un peu de chance le blaireau ne poserait pas plus de questions sur ça, après tout c'était un lien comme les autres.

Un air un peu intrigué se dessina un peu plus tard sur le visage du jeune Owens, ce petit détail n'échappa à la capitaine qui était à présent pleinement dans la conversation sans se soucier d'autres choses. Elle se demanda bien ce qui pouvait faire apparaître cette expression sur le visage de Clydwyn, mais elle n'eût pas le temps de trop réfléchir sur la question puisqu'il reprit la parole assez rapidement. « Et… Et à propos de ce que tu disais… j’espère que je ne te dérange pas vu que t’étais pleinement dans tes pensées… » La française ne s'attendant pas à cette question resta muette quelque seconde à cause de la surprise avant d'esquisser un sourire amusé, voilà un garçon bien poli, en voilà un qui méritait bien de porter l'insigne des Poufsouffles. Le garçon se souciait de la personne avec qui il discutait, une information agréable à savoir. Pour ne pas faire trop attendre le garçon qui craignait vraiment de déranger, Annabeth chassa l'ombre qui avait du apparaître dans ses yeux au rapide souvenir de à quoi elle pensait avant que le jeune garçon vienne lui parler. « Je te rassure, tu ne me dérange pas du tout, effectivement j'étais entrain de penser à quelque chose mais je dois dire que je suis ravie de ne plus y penser, me changer les idées m'évite de mettre toutes es fautes sur mon dos ou bien alors de voir le côté négatif des choses. Je suis un peu très défétiste quand ça me concerne. » Encore une fois la demoiselle avait un peu trop parler, maintenant elle aimerait bien ravaler ses mots mais ce n'était pas possible, le rouge lui montait aux joues, elle se sentait affreusement idiote, une impression qui devenait une habitude de ressentir pour elle, elle parlait trop ou pas assez, il serait temps qu'elle arrive à trouver le juste milieu.

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Cette discussion avec la capitaine des Jaunes&Noirs était, pour Clydwyn aussi, assez agréable. Certes cela ne faisait pas longtemps qu’ils discutaient, mais se changer les idées ne ferait jamais de mal, surtout si en plus cela permet de faire connaissance avec une personne qu’il voulait connaitre depuis un certain temps, les qualités de la capitaine du point de vue Quidditch n’étaient plus à démontrer. Il en avait vue des matchs, que ce soit ici, à Poudlard, ou dans tout l’Angleterre et même dans certains pays Européens, pour voir des matchs internationaux avec sa mère. Il attrapa cette passion envers ce sport assez rapidement, et essaya d’en apprendre par lui-même les différentes stratégies d’équipe. Depuis qu’il était à Poudlard, il essayait de mettre en pratique, cela n’était bien sûr pas facile, et cette capitaine Annabeth en avait des qualités. Clydwyn espérait qu’il pourra faire ses preuves dans son équipe, il savait bien aussi que s’il participait aux tournois, il aurait moins de temps pour le travail. Mais le fait d’avoir beaucoup travaillé au début lui permettait d’avoir de bonne base pour la suite, en espérant que cela suffise. Mais tout cela n’était que des suppositions, encore fallait-il qu’il soit pris dans l’équipe.

Et voilà que Clydwyn était reparti dans ses pensées sur le Quidditch… Il avait une raison, ce sport lui permettait de penser à autre chose que l’école et les devoirs. C’était pas plus mal, il n’y avait pas que l’école qui compte, il fallait pouvoir sortir un peu de temps en temps, se divertir… Enfin il aurait pu réfléchir à cela à moment plus propice, car Annabeth lui parlait…

«C'est vraiment un chouette garçon ce Erwan, j'espère que ces occupations de préfet n'entâche pas trop sur ses études mais je lui fait confiance sur ça. Il est responsable alors il n'y a pas de soucis à se faire, d'ailleurs il faudra que je trouve un moyen de lui parler un peu, c'est un peu comme mon petit frère à mes yeux, j'ai besoin de prendre de ses nouvelles.»

Il devait vraiment être important à ces yeux cet Erwan, et Clydwyn comprenait aisément au vu de sa relation avec sa petite sœur. Ce n’était pas seulement un besoin de rester en contact, c’était presque nécessaire au final, et donc le fait qu’Annabeth n’avait pas pu lui parler depuis un certain temps devait la rendre impatiente de pouvoir échanger des nouvelles, surtout au vu des derniers évènements ils ont dû vivre pas mal de choses chacun de leur cotés.

«Tu ne lui as pas envoyé de lettre ? Vu que vous devez être pas mal occupé en ce moment, cela me semble une bonne solution pour vous parler et trouver un moment de discuter ensemble.»

Peu après, Clydwyn se sentait finalement gêné de l’avoir déranger dans ses pensées. Comme dans ses habitudes il s’excusa mais en profita aussi pour relancer quelque chose qui l’intriguait, qu’est-ce qui dérangeait la capitaine au point de ne pas pouvoir lire ?

«Je te rassure, tu ne me déranges pas du tout, effectivement j'étais en train de penser à quelque chose mais je dois dire que je suis ravie de ne plus y penser, me changer les idées m'évite de mettre toutes les fautes sur mon dos ou bien alors de voir le côté négatif des choses. Je suis un peu très défaitiste quand ça me concerne.»

Clydwyn comprit tout de suite qu’il ne valait mieux pas insister, et finalement il était soulagé qu’il ne la dérangeait pas et en plus de cela qu’elle chassait ses mauvaises pensées. Mais elle lui donnait tellement d’éléments que le jeune Clydwyn avait du mal à se retenir de la questionner à ce sujet. Comment ça toutes les fautes ? Quel côté négatif ? Cela vient de se passer ? Ou une accumulation de soucis ? Ou bien… Et le voilà reparti dans une grande vague de questions. A quoi bon se poser ces questions ? Relancer ce sujet serait complètement impoli, surtout qu’elle commençait tout juste à oublier à ce quoi cela la perturbait.

«Cela me rassure ! C’est sûr que la vie est tout de suite moins rose si on la regarde du mauvais œil. Je sais que ce n’est pas facile mais dans chaque situation, il faut essayer de voir le bon côté des choses. Parce qu’on peut toujours trouver des points négatifs, et il vaudrait mieux éviter de penser à tout cela, surtout ces temps-ci… Enfin bon, ne restons pas sur ce sujet ! Tu vas être comment pour le bal ?»

En posant la question il se rendit compte qu’il venait peut-être de faire une grosse erreur. Et si elle ne venait pas au bal ? Clydwyn serait dans une bien fâcheuse situation, lui qui essayait de ramener le sujet sur quelque chose de plus joyeux, il aurait tout faux. Il ne lui restait plus qu’à prier…

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Ne connaissant pas vraiment son camarade blaireau, Annabeth ne savait aucunement si il allait être intrigué par ce qu'elle racontait, cette fichue manie de trop parler ou de ne jamais en dire assez - selon le point de vue - était très agaçante., surtout pour elle, ça l'amener même dans des situations parfois gênante et face à une personne qu'elle connaissait à peine, c'était pire. « Tu ne lui as pas envoyé de lettre ? Vu que vous devez être pas mal occupé en ce moment, cela me semble une bonne solution pour vous parler et trouver un moment de discuter ensemble. » Au moins le jeune Owens ne trouvait pas cela étrange, il était plutôt réceptif comme garçon, attentif aussi, que des qualités, Annabeth espérait qu'il était aussi bon au Quiddicth que dans les relations sociales car de ce qu'elle savait, les autres capitaines avait bien recruté, elle n'avait pas envie d'être le canard boiteux du groupe, déjà que le manque de candidature était démoralisant alors la performance de ses joueurs avaient été à être satisfaisante dès le début des matchs. On lui avait glissé que mettre la pression serait une bonne chose mais elle n'était pas aussi convaincue que la personne ayant dit ça, en plus elle n'était pas non plus sûr de réussir à garder un air dur pour mettre la pression à ses camarades, elle s'en voudrait et bafouillerait sûrement, non, elle allait faire les choses à sa manière. Au moins, la demoiselle était sûre qu'avec Clydwyn, avoir en comportement sympathique fonctionnerait, souriant mais peut-être un peu curieux, en tout cas il n'avait pas un mauvais fond et ça, elle en était persuadé. On aurait même dit qu'il avait plus ou moins compris que Annabeth avait quelque chose qui la tracassait, essayait-il de l'aider ? Il ne faisait que monter dans l'estime de la septième année, là n'était pourtant pas son soucis du jour mais elle apprécia le geste de son camarade. « A vrai dire j'ai été pas mal occupé en ce début d'année, du coup non j'ai pas vraiment pût lui envoyer de lettre mais je compte y remédier bientôt, même si ça me ferrais plus plaisir de communiquer avec lui en face à face. » Puisque le Jaune & Noir était de bonne compagnie, et un peu curieux, il n'y avait pas de mal à finalement répondre sur un sujet aussi léger, il n'y avait là rien de mal à considérer Erwan comme son petit frère, il était tout ce dont elle aurait voulût que Joshua soit mais son petit frère semblait être très différent, voir complètement à l'opposer même si il fallait avouer que durant l'été dernier la française avait eût l'impression que la situation s'était un peu amélioré. Une impression qu'elle espérait vraie et qui devait continuer, à son retour chez elle l'année prochaine elle n'avait pas envie que ce soit la guerre.

Mais si parler du jeune préfet des aiglons et de l'importance qu'il avait pour elle, ainsi que ce qu'il représentait n'était finalement pas un problème, s'étant finalement rendu compte qu'elle avait été ridicule d'avoir honte d'en parler; s'aventurer sur d'autres sujets pourrait s'avérer plus périlleux. Parler de ces soucis de points de vue avec sa manie de voir les choses du mauvais côtés sans forcément penser au bons, c'était pas la meilleure des choses à faire, on savait d'elle que c'était une fille discrète et réservée, pas besoin d'ajouter à la liste qu'elle était négative et qu'elle broyait du noir presque aussi souvent qu'une personne en dépression. Malheureusement, sa langue avait parlé bien plus vite qu'elle n'avait eût le temps de penser, manquait plus qu'a voir si le jeune homme ne porterait pas grande attention au propos de son aînée ou si au contraire il chercherait à en savoir plus. La demoiselle Costland avait une vague idée de la réponse à cette question mais elle préférait attendre la réponse du blaireau, espérant se tromper. « Cela me rassure ! C’est sûr que la vie est tout de suite moins rose si on la regarde du mauvais œil. Je sais que ce n’est pas facile mais dans chaque situation, il faut essayer de voir le bon côté des choses. Parce qu’on peut toujours trouver des points négatifs, et il vaudrait mieux éviter de penser à tout cela, surtout ces temps-ci… Enfin bon, ne restons pas sur ce sujet ! Tu vas être comment pour le bal ? » Si elle ne connaissait pas vraiment Clydwyn, elle en savait assez avec ce début de conversation pour savoir que le jeune homme avait le défaut d'être curieux, un vilain défaut parfois utile, elle ne pouvait même pas blâmer le jeune homme de l'avoir mais qui ne l'avait pas ? En tout cas, elle aurait pût parier que d'une quelconque manière Owens aurait cherché à faire comprendre qu'il était intrigué, le message était bien passé et même que si il n'avait pas été en face d'elle, la jeune fille s'en mordrait les doigts. Bon, elle allait devoir trouver une réponse qui satisfasse le blaireau sans pour autant entrer dans les détails, ensuite elle pourrait répondre gentiment qu'elle n'avait nullement besoin de costume vu qu'elle ne se rendait pas au bal, la triste vérité est qu'elle n'avait jamais eût de cavalier, des amis elle en avait, ce n'était pas le problème, mais ils étaient déjà accompagnés. « Je crois que si je suis négative c'est parce que je suis vraiment maladroite, malgré mes notes assez correctes, je ne suis pas une élève très organisée ni très douée, je n'oublie pas ce qu'on me dit mais je me fais un sang d'encre pour rien, en fait je ne sais pas comment expliquer mais c'est vrai que j'ai des efforts à faire de ce côté là. En tout cas je sais que mon côté tête-en-l'air, je le vis parfois mal, je ne sais parfois plus ou je mets mes affaires, j'en égare parfois qu'elles unes, ou je ne suis pas assez soigneuse ou prudente car il peut m'arriver de ne plus les retrouver. » C'est vers son bijou récemment obtenu et perdu que les pensées de la brune se dirigèrent, elle avait pourtant commencer à s'en faire moins pour cette affaire mais en si peu de temps son inquiétude était revenue, son vrai problème était en plus de ne pas savoir correctement expliquer ce qui causait son manque de confiance, le fait qu'elle soit défestiste. Elle n'avait plus qu'à espérer que Clydwyn ne tienne pas compte de tout ça à la capitaine et ne déserte pas rapidement l'équipe, après tout, si il montrait sa confiance en Annabeth peut-être que ça aiderait celle-ci à elle aussi se faire confiance. A méditer, en tout cas elle en avait encore dis assez, parce qu'il était évident que le jeune homme savait vraiment à qui à faire, une personne pas très confiante, mal à l'aise, timide, quelqu'un pas vraiment fait pour diriger un groupe de joueur. Dur de répondre à ce genre de réplique et elle ne voulait surtout pas lancer un froid, alors aussi la Jaune & Noire se décida à enchaîner rapidement. « Le bal ? Je n'y vais pas alors à moins que les Poufsouffles organisent secrètement uen soirée déguiser pour les élèves ne participant pas au bal, je n'aurais pas besoin de me déguiser. De toute manière ce n'est pas vraiment mon truc cette fête là, je n'aime pas vraiment c'est costumes qui font peur et tout, je serais bien plus tranquille dans mon dortoir ou en salle commune. Mais si tu me poses cette question avec un tel enthousiaste cela veut dire que tu as l'intention de t'y rendre n'est-ce pas ? Tu comptes prendre quel déguisement pour impressionner ta cavalière ? » Tout en gardant le sourire, Annabeth venait de révéler qu'elle avait été piquée de curiosité mais ça n'allait pas être le jeune Owens qui lui en ferrait la réflexion, elle venait d'éviter de lancer un froid car cela ne la dérangeait pas vraiment d'assister au bal, elle n'était pas tellement " fête ". En revanche, savoir quels costumes seraient à l'honneur lors de la soirée ne lui déplaisait pas, elle en rigolait bien avec ses camarades rester dans leur salle commune, parce que oui, imaginer les élèves déguisés en tel ou tel costumes était assez amusant. Un autre jeu était également de mise, " qui se rendait au bal avec qui ? ", pas vraiment doué pour ce jeu là, il était parfois très surprenant d'entendre les réponses, et prise par l'habitude de ce jeu, la curiosité d'Annabeth se manifesta une nouvelle fois en se demandant qui pouvait bien accompagner Clydwyn au bal. Cette question bien trop indiscrète, la jeune fille décida de se la garder pour elle, peut-être le saurait-elle d'une autre manière. Par contre, ce qu'elle voulait vraiment savoir c'est l'imagination dont le blaireau avait fait preuve pour choisir son costume. Elle attendit la réponse avec un sourire un peu malicieux, masquant difficilement sa curiosité.

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La discussion prenait une tournure plutôt intéressante, le jeune Poufsouffle commençait à voir un peu plus clair sur cette Capitaine des Jaunes&Noirs. Enfin plus clair… cela dépendait sur quel sujet. Pour ce qui était du tempérament, pas de doute Annabeth lui avait clairement dit ses pensées, son tempérament était plus du côté pessimiste contrairement à Clydwyn, avec une fâcheuse tendance à broyer le noir. C’était vraiment l’opposé de Clydwyn sur ce point, lui qui ne regardait que les côtés positifs des évènements, cela lui rendait parfois un air naïf. Le fait de chercher à chaque fois le bon côté des choses permet certes d’éviter de sombrer dans ses pensées comme il le saurait si bien faire tout comme Annabeth, mais il oubliait parfois que le monde des bisounours n’existe pas vraiment…

Par contre, cela fait que parfois il se retrouvait dans ses pensées oubliant légèrement la réalité autour de lui. C’était peut-être une façon de s’échapper pour lui, au lieu de sombrer tout seul il cherchait des évènements heureux qu’il a pu ou qu’il pourrait avoir. Cela fonctionnait plutôt bien en général, surement parce qu’il n’avait pas eu d’enfance très compliqué au final. Ce qui n’était peut-être pas le cas de la capitaine. Il en savait encore très peu sur elle, mais étant son ainée, il valait mieux par politesse ne pas trop demander, et il savait bien que la curiosité était un vilain défaut.

« Je crois que si je suis négative c'est parce que je suis vraiment maladroite, malgré mes notes assez correctes, je ne suis pas une élève très organisée ni très douée, je n'oublie pas ce qu'on me dit mais je me fais un sang d'encre pour rien, en fait je ne sais pas comment expliquer mais c'est vrai que j'ai des efforts à faire de ce côté-là. En tout cas je sais que mon côté tête-en-l'air, je le vis parfois mal, je ne sais parfois plus ou je mets mes affaires, j'en égare parfois qu'elles unes, ou je ne suis pas assez soigneuse ou prudente car il peut m'arriver de ne plus les retrouver. »

Finalement, Cly n’avait même pas eu besoin de demander le pourquoi de sa réaction, elle répondit instinctivement. Il faut croire qu’elle avait une envie de parler, il se pourrait qu’elle aime bien discuter, ou sinon elle ne contrôlait pas ses paroles, ou encore elle avait un réel besoin de sortir ses pensées. Dans tous les cas, il y avait quelque chose qui n’allait pas, on ne sort pas cela au premier venu sachant en plus qu’il lui était inconnu ou presque. Clydwyn hésitait donc à continuer sur le sujet ou pas, voyant bien que la capitaine des Jaunes&Noirs n’était apparemment pas au mieux, il serait peut-être bien d’essayer de la motiver un peu. Le gallois se fit la remarque qu’en plus la saison de Quidditch n’allait pas tarder à commencer, et une capitaine en forme serait vraiment nécessaire cette année au vu des équipes adverses. Même si il ne savait toujours pas s’il pourrait intégrer l’équipe, il aimerait que les conditions soient optimales pour la compétition… Mais avant qu’il eut le temps de prendre la parole Annabeth continua.

« Le bal ? Je n'y vais pas alors à moins que les Poufsouffles organisent secrètement une soirée déguiser pour les élèves ne participant pas au bal, je n'aurais pas besoin de me déguiser. De toute manière ce n'est pas vraiment mon truc cette fête-là, je n'aime pas vraiment c'est costumes qui font peur et tout, je serais bien plus tranquille dans mon dortoir ou en salle commune. Mais si tu me poses cette question avec un tel enthousiaste cela veut dire que tu as l'intention de t'y rendre n'est-ce pas ? Tu comptes prendre quel déguisement pour impressionner ta cavalière ? »

Clydwyn se sentit complètement embarrassé et terriblement gêné. En effet, dans son enthousiasme il avait posé cette question pour le bal sans se douter de la non-participation de la capitaine au bal. Et, comme par hasard, dans le mille, elle n’y allait pas… Il regarda le sol n’osant plus lever la tête, mais au vu de sa réponse, Annabeth ne semblait finalement pas si gêné que cela, elle le prenait plutôt de bonne humeur, ce qui surprit le jeune Poufsouffle. Et heureusement qu’elle avait réagi de la sorte, la discussion aurait tourné court sinon.

Il se souvenait d’ailleurs de ces fameuses soirées du soir du bal d’Halloween auxquelles la capitaine faisait allusion, cela permettait vraiment de détendre l’atmosphère et de passer une bonne soirée avec de franches rigolades. Ils s’imaginaient toutes sortes d’histoire d’amourette entre les participants au bal, mais cette fois-là, c’était Clydwyn qui ferait parti de ces historiettes au vu des questionnements de la capitaine… Etrangement, il ne redoutait pas du tout ces questions, lui qui rougissait aux moindres questions à propos de lui surtout concernant sa vie privée. C’était peut-être qu’il était content ou fier de participer pour la première fois au bal. Mais quelques instants après…

« Désolé, je ne pensais pas… euh… Oui j’y vais bien au bal. Je vais y aller avec… non enfin je voulais dire je vais y aller en costume de noble vampire, pour… pour rester avec une certaine classe à un bal. Je ... j’espère que ça plairait à ma … cavalière. Mais on ne s’est pas dit quel déguisement on a pris, je ne sais pas du tout si ça va aller avec celle d’É… de ma cavalière. Ça va être mon premier bal, je ne suis pas vraiment fête non plus mais après toutes ces années je suis curieux de voir ce que ça va donner…»

Clydwyn était en train de perdre toute l’assurance qu’il avait depuis le début de la discussion, il était finalement retombé dans sa timidité profonde. Il avait tellement peu l’habitude de parler de lui que quand ça lui arrivait il balbutiait des mots pour faire des phrases plus ou moins compréhensibles… D’accord, il n’avait pas les joues rouges, mais il se sentait un peu ridicule après avoir passé plutôt une discussion plaisante avec la capitaine, il enchaînait les gaffes incontrôlées.

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Bien plus qu'un simple échange d'idées, c'est deux opinions, deux points de vue relativement différents qui pourraient s'affronter si les deux Poufsouffles le désiraient. D'un côté il y avait le côté dramatique des choses avec une Annabeth très négative, avec un sérieux complexe d'infériorité - quoique c'était en faible progrès - et de l'autre, un Clydwyn souriant, très souriant, positif, bref un niais à mourir, de parfaits contraste dont il manquait l'envie de débattre. Encore heureux puisque certainement aucun des deux n'arriveraient à faire entendre raison l'autre et risquer de se brouiller pour un sujet comme celui-ci alors qu'ils se connaissaient à peine, et donc incapable de se juger correctement, serait stupide. Si bien, que les deux blaireaux ne commencèrent pas, la capitaine aurait pût néanmoins, entrer très facilement dans ce jeu là. D'ailleurs, n'avait-elle pas débuter ses justifications bien puériles, elle le savait, sur un sujet qui forcément ne donnerait raison à personne. Le sujet précédent était pourtant clos, le jeune Owens n'avait rien trouver à redire sur le fait que Annabeth avait révéler certaines choses à propos de son ami Erwan, qu'ils n'avaient pas eût l'occasion de parler, etc... Ce n'était pas plus mal, quitter un sujet qui mettait mal-à-l'aise la capitaine pour se lancer dans un autre sujet ou les deux Jaunes & Noirs pourraient discuter plus tranquillement, alors pitié, pas une confrontation d'idées très différentes. Heureusement, il semblait que les deux allaient éviter le pire, dans son élan, la française n'avait pas eût tout faux, elle avait rapidement enchaîné avec un autre sujet. Certes, le bal d'Hallowëen n'était pas l'événement dont elle avait le plus envie de parler mais ça ne la dérangeait pas, elle ne se sentait en aucun cas triste de ne pas s'y rendre, elle n'aimait pas tout ce qui était bal, fête, elle ne faisait qu'un effort pour la bal de fin d'année, elle enfilait une de ses seules robes dont elle disposait, coiffait rapidement ses cheveux, enfilait des petites chaussures à talons et demandait à une camarade de faire usages de mains expertes pour maquiller un peu son visage, le tout ayant pour but de faire une apparition au bal le plus important de l'année, et de faire une bonne impression. C'était un moyen de savourer les dernières minutes de son année scolaire avant de retourner chez elle pour les vacances d'été, malheureusement les bals ne lui laissaient rarement des bons souvenirs, rien qu'à voir l'année précédente, l'idée de base était bien mais elle s'était retrouvée avec deux vipères. L'une des deux avait été d'une compagnie plutôt agréable, elle n'avait rien à voir avec la plupart de celles qu'elle connaissait, lui rappelant qu'il n'était pas nécessaire de mettre tout le monde dans le même panier, par contre la deuxième était une véritable petite peste, deuxième année si ses souvenirs étaient bons, elles avaient fait la connaissance dans la volière le jour ou la demoiselle Costland avait été prise d'un élan de folie - sans doute que ça devait être le problème - et s'était faîte passée pour la préfète des Poufsouffles, bien sûr c'était sans compter que celle des Serdaigles était présente et bien qu'elle l'est soutenue, avait dût la trouver complètement ridicule. Après avoir passé un bal à se remémorer cette scène, on peut dire que ça n'avait pas été le meilleure auquel Annabeth avait participer et elle espérait qu'au moins le dernier lui permettrait de garder un bon souvenir de ses sept années au château. Mais avant ça il y avait autre chose à faire, sortir avec ses ASPICS en poche mais également partir la tête haute en étant fière de sa performance en tant que capitaine au Quiddicth, elle ne voulait pas partir avec le regret de ne pas avoir fait de son mieux.

« Désolé, je ne pensais pas… euh… Oui j’y vais bien au bal. Je vais y aller avec… non enfin je voulais dire je vais y aller en costume de noble vampire, pour… pour rester avec une certaine classe à un bal. Je ... j’espère que ça plairait à ma … cavalière. Mais on ne s’est pas dit quel déguisement on a pris, je ne sais pas du tout si ça va aller avec celle d’É… de ma cavalière. Ça va être mon premier bal, je ne suis pas vraiment fête non plus mais après toutes ces années je suis curieux de voir ce que ça va donner…» Le rouge aux joues, il était impossible d'avoir la certitude que ce soit de la gêne pour cette question dont la réponse avait comme mis mal à l'aise Clydwyn, ou alors celle d'avoir cette cavalière si particulière dont il avait faillit sortir le nom mais Annabeth pencherait plus pour la deuxième solution, cela la fît sourire intérieurement, elle ne se moquait pas mais trouver ça adorable de la part du garçon. La française nota dans un coin de sa tête que le prénom de l'élue commençait par "É", histoire d'avoir un avantage si une quelconque soirée se passait dans la salle commune alors que les autres seraient au bal. « Tu n'a pas à t'excuser, je te l'ai déjà dit, ce genre de chose ne me dit rien, si on m'avait invité j'aurais été plus gênée qu'autre chose, mais je suis contente que tu puisse t'y rendre si tu voulais y aller. J'espère que tu passeras un bon moment, c'est le principal. » La française ne s'en faisait pas pour son camarade qui lui, devait être stressée, sûrement l'oeuvre de sa cavalière. C'était bizarre quand même de ne pas se concerter pour trouver des déguisements qui fasse du duo, un couple bien assortis. Mais à chacun ses choix et ce n'était certainement pas la capitaine qui allait contester les envies de chacun. « En vampire ? Ce n'est pas le plus original c'est vrai mais au moins il est plus facile d'avoir un costume qui ressemble à quelque chose, ce n'est pas comme les gens qui se déguisent en Frankestein par exemple. Les vampires ont des beaux déguisements, j'approuve ton choix par contre si tu me vois de loin avant de quitter la salle, préviens que c'est toi parce que si je ne m'y attends pas je risque d'avoir peur, je suis assez trouillarde. » Voir quitter certains Poufsouffles de leur salle commune avait déjà donné des frayeurs à la demoiselle Costland et maintenant elle préférait prévenir pour limiter les risques de se retrouver à menacer un camarade avec sa baguette, en revanche elle ignorait ce qui plairait à la cavalière de Clydwyn, préférerait-elle quelque chose de simple comme ce qu'il avait choisi ou alors favorisait-elle l'imagination des costumes plus rares. Pour son camarade, la française espérait qu'elle préférait les trucs simples et pour ne pas stresser le jeune Owens, elle ne rajouta rien d'autres préférant éviter de lui dire qu'il y avait de gros risques à ne pas se parler pour les costumes, de toute façon c'était surement sa négativité qui lui faisait penser à ce genre de chose, lui était plutôt positif et dans l'état dans lequel il se mettait pourtant pour le bal, elle n'aurait pas intérêt à rajouter quelque chose, elle se garda donc ses pensées pour elle en encourageant le blaireau avec un sourire. « Je vois bien que tu es nerveux pour ce bal, et je comprends bien mais dis-toi que tout se passera bien, ton côté positif doit l'emporter sur ton stress, tu as la chance de voir les choses du bon côté alors sert toi-en, et de toute manière si ta cavalière a accepter de se rendre au bal avec toi, ce n'est pas un costume qui y changera quelque chose, tu ne penses pas ? » Encore une fois la française prouvait qu'elle ne voyait que le mal pour des choses la concernant mais pour les autres, c'était dans son naturel de les encourager, fallait juste qu'elle fasse de même pour elle, on le lui avait souvent dit, même son frère le lui avait rabâché tout cet été. Si elle côtoyait des gens positifs comme Owens cette année, elle avait des chances d'enfin réussir à la^cher prise sur son complexe. Haut les coeurs, cette discussion lui donnait de plus en plus un nouvel espoir de changer.

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Le bal d’Halloween, c’était une grande soirée qui faisait du bruit dans tous les sens du terme chaque année. Un grand évènement qui ne se passait qu’en couple, ce qui limitait donc le nombre de participants, soit trop jeune, soit des personnes n’aimant pas ce type de soirée, soit des malheureux n’ayant pas la chance d’être en couple ou de n’avoir trouver un ami acceptant d’y aller.
Chaque années, Clydwyn était auprès du feu le soir du bal, et voyait passer les personnes déguisés allant au bal. Chauve-souris, vampire, zombi, araignée, citrouille, fantôme… souvent ce n’était pas forcément des plus originaux mais certains étaient vraiment bien fait. Mais cette année-là, Clydwyn y participait, son tout premier bal d'Halloween et surtout avec sa presque première petite-amie. Pourquoi presque ? Cela était bien sûr du à sa timidité de classe internationale, ils se connaissaient depuis le début, soit cinq longues années, et depuis cet été ils avaient chacun ressentit quelque chose l’un pour l’autre, et lors de leur retrouvailles après les évènements de l’été, ils s'étaient avouées leur sentiment mais la soirée s’en était resté là. Puis après les cours avait repris de plus belle…
Ainsi, ce soir-là, le jeune gallois avait lui aussi choisit un costume dit simple. Simple pour le thème, puisque c’était un vampire, mais il serait d’une élégance dans le costume de noble qu’il avait trouvé, tout en mélangeant le côté sombre du vampire.

« En vampire ? Ce n'est pas le plus original c'est vrai mais au moins il est plus facile d'avoir un costume qui ressemble à quelque chose, ce n'est pas comme les gens qui se déguisent en Frankestein par exemple. Les vampires ont des beaux déguisements, j'approuve ton choix par contre si tu me vois de loin avant de quitter la salle, préviens que c'est toi parce que si je ne m'y attends pas je risque d'avoir peur, je suis assez trouillarde. »

Il n’y aurait normalement aucun risque que son costume lui fasse peur, mais il prit note de sa remarque, Clydwyn ne pouvait croire qu’elle racontait des bobards ou des moqueries envers lui.

« Ne t’inquiètes pas pour ça ! Je pense pas que je serais aussi effrayant que cela ! Le costume ne sera pas très sombre, j’ai plutôt envie de mettre en avant la beauté et l’élégance d’un noble vampire. Je pense que tu le sais, mais dans les livres moldus, on y trouve des illustrations forts intéressantes de ces vampires, ils ne sont pas toujours représentés de leur cotés obscures. »

Clydwyn est sang pur, mais il en savait des choses sur le monde moldu, il y était très intéressé et aimait beaucoup pouvoir discuter avec des personnes connaissant ou ayant vécu dans ce monde. C’était des cultures vraiment différentes et pouvoir connaitre les deux était un grand plus et pouvait aider dans certaines situations.

Peu après, la capitaine voyant les hésitations du jeune gallois, tenta de le rassurer.

« Je vois bien que tu es nerveux pour ce bal, et je comprends bien mais dis-toi que tout se passera bien, ton côté positif doit l'emporter sur ton stress, tu as la chance de voir les choses du bon côté alors sert toi-en, et de toute manière si ta cavalière a accepter de se rendre au bal avec toi, ce n'est pas un costume qui y changera quelque chose, tu ne penses pas ? »

Elle avait tout juste, ou presque. C’était de la nervosité, peut-être, mais surtout une crainte de ce qu’il pourrait s’y passer. Il avait beau être positif très souvent, il lui arrivait parfois d’être inquiet. Et cette inquiétude, mélanger à la timidité se transformait en divers hésitations dans ces phrases, une perte de sang-froid on pourrait dire. Il y avait aussi le fait que le jeune Poufsouffle était hésitant, il n’avait pas réussi à faire le premier pas envers sa bien aimé, et il avait donc perdu un peu confiance là-dessus, alors qu’il n’y avait pas forcément besoin de s‘inquiéter sur sa situation.

« Ce… ce n’est pas vraiment à cause de ce costume que je suis comme cela, nerveux comme tu le dis. Il peut se passer plein de chose durant ce bal que j’en ai presque peur… »

Il hésita quelques instants, voyant que la capitaine l’encourageait à parler pour l’aider, il continua.

« Je… j’ai peut-être l’air d’être une personne plutôt souriant je crois, mais… je reste aussi un grand timide, comme tu as pu le remarquer surement. Et c’est la première fois que… »

Il n’arriva pas à terminer sa phrase. Sa pensée allait bien sur envers cette Gryffone, ce n’était pas totalement à cause d’elle qu’il était dans cette état-là, c’était plutôt lui qui manquait vraiment d’assurance. Clydwyn était d’habitude quelqu’un de posé, patient, optimiste, mais se transformait pendant quelques instants en un personne perdu dans ses pensées. Cela lui arrivait rarement mais c’était déjà la deuxième fois que cela lui arrivait cette année, et encore une fois le sujet était plus ou moins en rapport avec la belle Gryffone. Il devait réussir à se ressaisir, lui qui avait pris tant d’assurance en ce début d’année avec ces multiples exposés. Il lui restait du boulot, et il le savait, c’était déjà un bon point…

Spoiler:

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Ecouter les gens était une des choses que savait mieux faire Annabeth, c'était la moindre des choses, elle embêtait tout le monde avec ses histoires alors la moindre des choses était de savoir rendre la pareil le moment venu. Heureusement, elle s'en sortait bien, devenant une bonne oreille pour ceux qui en avaient besoin, l'écoute devait être sa meilleure qualité. Le jeune homme avait certaines réactions qu'elle connaissait bien même si ils n'avaient pas totalement une attitude similaire, encore heureux, ça aurait été vraiment bizarre de voir une personne identique à soi-même, en plus, rien ne disait à la française qu'elle serait capable de supporter une personne comme elle, même après tout ce qu'on lui disait, elle savait que son attitude désespérante devait en énerver plus d'un, et malgré ses efforts elle avait du mal à progresser, bien que, par certaines fois elle avait fait preuve d'une certaine confiance en elle qu'elle ne se connaissait pas et qu'elle n'espérait plus de voir chez elle. Une surprise qu'elle aimerait voir se renouveler un plus souvent chez elle, là n'avait pas été un de ces moments là mais il y avait des jours sans et des jours avec, la ça n'y était pas mais dès le lendemain elle reprendrait du poil de la bête. Le jeune Owens lui transmettait peut-être sa nature positive ou alors, c'était encore là une preuve de changement d'attitude soudaine dont elle était victime depuis le début de l'année, passant d'une détresse à une motivation d'un coup, passer d'un extrême à un autre, ça en devenait assourdissant pour elle. La mise à l'épreuve de son sang-froid était souvent mis à rude épreuve en ce moment, mais il fallait qu'elle vive avec en attendant de mettre à pratique ce pour quoi elle avait peiner tout l'été. Et ce n'était plus qu'un question de bien-être dans son corps mais aussi de fierté, elle rêvait de remettre en place la petite sauvageonne des Serpentards qui avait obtenu par je ne sais qu'elle somme d'argent le poste de Capitaine. Elle et son cousin tout aussi idiot, elle s'en faisait la promesse qu'elle les laisserai pas sans un souvenir de ces performances digne de son expérience et de son entraînement, elle représenterait la meilleure des quatre cette année, elle ne se laisserait pas marcher sur les pieds par deux de ces idiots. La colère, le rappel des moments ou l'on tente de la rabaisser, la ridiculiser, la faire sortir hors d'elle, tout ça la pousse à devenir un peu plus forte, plus confiante peut-être aussi, c'était sur ces bases qu'elle devait se construire une bien plus solide carapace. Il lui tardait presque le jour ou elle entraînerait ses petits camarades pour leur premier match, elle allait assurer même si elle devait répéter son texte de bienvenue plusieurs fois avant le jour J.

Un nouveau souffle avait une nouvelle fois envahit l'esprit de la demoiselle Costland, les lamentations n'étaient pas de mises cette année, elle n'avait plus le droit de faire la faible, il était enfin temps de grandir, de prendre un peu sur elle, si sa confiance et son espoir commencer à gonfler son énergie, à la pousser par un gain à effet que bénéfique pour son futur, le jeune Owens quand à lui avait perdu ses beaux discours, se laissant dépasser par la peur, le stress, et de plus difficile d'évoluer dans ce château quand on a cet état d'esprit, les autres maisons sont toujours là pour vous rabaissez, vous écrasez, vous déstabilisez, incapable de se battre à titre égal. Quand on est à Poufsouffle, la vie semble un peu dur à Poudlard, considérés presque toujours comme des moins que riens, les canards boiteux des sorciers, alors que les autres ont toute une histoire avec leur fondateur, Helga Poufsouffle à laisser l'occasion aux élèves de sa maison de montrer eux-même leur valeur, d'obtenir le respect et le titre qu'ils méritaient, si il y avait des incapables chez les Gryffondor par exemple, personne ne s'en soucier car on pensait à au grand Godric Gryffondor ou plus tard à Harry Potter mais eux ce n'est pas tous les élèves de la maison. L'égo surdimensionné de tous ces élèves pronant leurs fondateurs à toute la gloire qu'ils le pouvaient était en fait plus que ridicule mais difficile d'obtenir une reconnaissance identique à une telle personne célèbre, surtout quand nous ne sommes que des enfants avec si peu de confiance, un peu moins avantagé par le caractère. « Ce... ce n'est pas vraiment à cause de ce costume que je suis comme cela, nerveux comme tu le dis. Il peut se passer plein de chose durant ce bal que j'en ai presque peur... » Emportée par sa révolte contre l'injustice que subissait les Jaunes & Noirs depuis des années, Annabeth en avait presque totalement oublié le pauvre Clydwyn qui avait changé du tout au tout quand le sujet de conversation avait changé, elle le regarda d'un air étonné, elle savait bien que son état n'était pas dût à l'affaire d'un simple costume mais plutôt à l'embarras dans lequel le faisait sentir sa cavalière, étais-ce vraiment une bonne chose d'ailleurs ? La jeune fille l'intimidait tellement que le blaireau en perdait ses moyens, ses réactions lui faisait peur, peur de décevoir, serait-il capable d'assurer ou alors elle aimerait avoir largement le dessus sur le garçon ? La capitaine était bien placée pour savoir ce genre de chose, étant elle même une fille elle pouvait savoir qu'elles pouvaient être très compliqués et avoir des préférences très variées entre elles, bien qu'elle n'est jamais pût s'intéresser à ce choix de plus près car non intéressé par ce sujet, Annabeth à tout de même sa préférence, une petite idée mais dont il n'était pas là, la question. « Je… j’ai peut-être l’air d’être une personne plutôt souriant je crois, mais… je reste aussi un grand timide, comme tu as pu le remarquer surement. Et c’est la première fois que… » Faisant preuve de sa gentillesse naturelle, la française avait encourager le jeune garçon à poursuivre si l'envie de parler lui venait mais il avait un blocage mais quoi de plus normal, on ne peut pas se confier à une personne aussi inconnue même si elle est très gentille avec nous, la jeune fille ne pouvait en vouloir à Owens auquel elle offrit un nouveau sourire, elle comprenait sa réaction, elle ne voulait en aucun point mettre autant mal à l'aise le jeune garçon. « Désolée, je ne suis pas la personne idéale pour parler de certaines choses, je comprends tout à fait. Parlons d'autre chose si tu veux... Hum, par exemple j'aimerai savoir si tu étais là il y a environ une heure je pense ? Je... J'ai besoin de retrouver un objet qui a subitement dérangé en l'espace de quelques petites minutes. » Remotivée, la jeune fille se sentait prête à aller vers les autres pour demander si personne n'avait vu le joli bijou qu'elle avait reçu quelques heures auparavant, et elle commençait par Clydwyn avec qui elle sentait qu'il était nécessaire de changer de sujet même si il n'avait rien dit, de plus elle n'était pas une proche à qui il pouvait confier ses inquiétudes ou quoique ce soit. Mieux fallait changer et rien de mieux qu'un total changement comme celui-ci., surtout qu'il arrangeait bien la septième année, bien décidée à ne plus laisser les choses se passer sans rien faire, il était vraiment temps qu'elle arrête un peu toutes ses bêtises, fini de se morfondre sur ce canapé à lire un livre dont elle n'avait fait que parcourir sans rien lire les premières pages.

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La fin d’après-midi approchait, Annabeth et Clydwyn étaient encore en train de discuter tranquillement auprès du canapé, pas loin de la cheminée dont le feu crépitait, au vu du temps à l’extérieur qui annonçait une fin d’automne plus rude que prévu. Les deux Poufsouffles, malgré toutes ses années passées au sein de la même maison, ont enfin pu faire leur connaissance. Chacun au final ont pu voir les qualités et défauts de l’autre, ou en voir une parcelle du moins. Malgré leur différence de point de vue, il se pouvait qu’ils pourraient s’entraider dans un avenir proche. Le côté positif de Clydwyn et l’attention porté sur les autres d’Annabeth sera surement important pour que l’entente reste bonne et positive. Et puis si Clydwyn avait la chance de faire partie de l’équipe de Quidditch, il pourrait se revoir plus régulièrement, ça pourrait renforcer l’entraide.

C’était ce que faisait la capitaine des Jaune&Noirs en ce moment, le jeune Clydwyn se sentait soudainement moins à l’aise dans la discussion au vu de la discussion, parler de soi n’avait jamais été son fort, surtout en ce moment où beaucoup de chose changeait en même temps dans sa vie. Le bal approchait à grand pas, et la nervosité augmentait de plus en plus… Cela se sentait grandement à la façon de parler du jeune Poufsouffle, bien qu’il ne voulait même pas admettre que c’était à cause de la Gryffone qu’il se sentait comme cela. La capitaine le rassura comme elle le pouvait…

« Désolée, je ne suis pas la personne idéale pour parler de certaines choses, je comprends tout à fait. »

Fort heureusement, Annabeth n’alla pas plus loin dans la discussion, Clydwyn aurait vraiment dit tout ce qu’il lui passait par la tête à la capitaine alors qu’il se connaissait à peine. Annabeth aurait pu interpréter tout le caractère de Clydwyn puis de se faire une idée rapide de qui il était, et surement pas la bonne, vu que ce comportement était dû qu’à certaines conditions… Mais Clydwyn ne pouvait revenir en arrière, ce qui a été dit ne pourra etre effacé. Il lui fallait passer à autre chose ce qu’Annabeth lui fit à sa place.

« Parlons d'autre chose si tu veux... Hum, par exemple j'aimerai savoir si tu étais là il y a environ une heure je pense ? Je... J'ai besoin de retrouver un objet qui a subitement dérangé en l'espace de quelques petites minutes. »

Clydwyn vit le sourire d’Annabeth, qui ne voulait apparemment pas que la discussion régresse de plus en plus, et elle avait raison au vu du cheminement que cela prenait…

« Il y a une heure ? Non je ne vois pas… » Dit-il en réfléchissant, il restait un peu perdu dans ses pensées, mais fort heureusement il se souvint d’un objet de valeur qu’il avait ramassé pendant une de ses pauses. « Ah mais oui ! Tout à l’heure j’avais trouvé un collier sur une table sans personne autour. J’avais demandé aux gens autour pour savoir si c’était à eux, mais personne ne savait, je l’ai donc prise pour trouver son propriétaire plus tard… Donc il est à toi alors, je vais le chercher ! Tu vas surement pouvoir lire ton livre tranquillement maintenant. »

Il lui fit un sourire en retour, tout avait une logique maintenant.

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