♦ C'était comment à et avant Poudlard ?: Poudlard ? Ou l’histoire des sept meilleures années de ma vie. Oui, j’étais un Serpentard, non pas parce que j’avais un penchant pour la magie noire et ses attraits mais parce que je brulais d’une telle ambition de réussir que le Choixpeau n’eut pas d’autres choix que de me mettre dans cette Maison-là. Bien vite, je me forgeais un groupe d’amis qui restèrent à mes côtés pendant sept ans. Nous étions tous différents dans nos opinions. Aucuns de nous ne croyions en la Suprémacie des Sangs-Purs. De plus, nous étions même amis avec des élèves des autres maisons, contrairement à la majorité des Serpentard. J’excellais dans la plupart des manières, surtout en Métamorphose et Sortilèges et je passais mes BUSEs et ASPICs avec bravo me permettant d’accéder aux meilleurs universités magique. Ma vie à Poudlard était aussi comblées d’escapades amoureuses, de flirts printaniers et de passions dévorantes et je révélais mon aspect indécis en me vouant autant pour la gente féminine que pour la virilité d’un homme.

♦ Et ta baguette, elle est comment ?: 22 cm, Bois de Sureau, plume de phoenix.[/url]).

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : J’intégrais une prestigieuse université de magie à Pragues, me spécialisant dans l’étude poussée de la métamorphose et des Sortilèges. Je découvrais, avec d’autres élèves et professeurs, de nouveaux sort qui révolutionnèrent mes deux spécialisations. J’étais passioné par mes études, passant des journées entière à étudier les arcanes de la Métamorphose avec le désir le plus intense de connaître la moindre once de cette matière. Après tout, le sang d’un Serpentard, plus ambitieux que jamais, coulait dans mes veines. C’était une vie bien solitaire. N’ayant plus de vie sociale, j’avais très peu d’amis hormis le chat tigré qui avait élu domicile chez moi. Mais malgré mon compagnon félin, j’allais noyer ma solitude dans les bras d’une femme ou d’un homme quand la solitude se faisait trop intense à supporter. Bientôt pourtant, je terminais mes études, possédant assez de connaissance pour être Professeur. Et c’est pour cette raison que Poudlard, venant de perdre leur professeur, qui partait à la retraite, me proposa ce poste. Excité par l’idée de revenir dans mon école adorée et d'être entouré de talentueux sorciers afin d'apprendre encore plus, j’acceptais bien vite et enseignais la Métamorphose depuis lors.

♦ Mari (Femme): Pas de maris, ni de femmes. Trop passionné par les études. Je n’ai pas vraiment eu le temps d’essayer de me construire une quelconque relation amoureuse.

♦ Enfant(s): Pas d’enfants. Ouh. Berk les enfants. Sauf mes élèves. Ça je veux bien. Mais sinon, l’idée d’avoir un … enfant m’horripile et m’effraie indubitablement. Me savoir responsable d’une vie innocente alors que je suis à peine capable de m’occuper proprement de moi, non merci.

♦ Reste de la famille: Mes parents sont tous deux sorciers. Ma mère travaille à l’Hôpital St Mangouste. Mon père lui est Auror au Ministère de la magie. Je suis l’ainée de deux jumelles qui sont en cinquième année à Poudlard. Elles sont toutes deux à Serpentard. Elles se sont malheureusement laissées embobinées par ceux de leur maison, et ne sont pas vraiment appréciées de part leur méchanceté.

Assis derrière mon bureau, je contemple les élèves qui pénètrent un à un dans ma salle de classe décorée de multiples artefacts, chacun plus ou moins en rapport avec la Métamorphose. Les étudiants prennent place aux pupitres de bois massif en me lançant des regards à la dérobée. Des premières années, qui ne m'avaient encore jamais vu. Paisiblement, au derrière de mes lunettes, je les regarde s'installer, puis je finis par me lever quand le dernier des élèves prend place. Agitant ma baguette, j'éteins les lumières et produis une image flottante d'une femme aussi belle que sauvage. Je m'éclaircis la gorge pour enfin me mettre à parler d'une voix vivace et entrainante.

- "Bienvenus à tous chers élèves. Aujourd'hui, je vais vous parler d'une des grandes sorcières de la mythologie grecque qui est Circé, d'une grande beauté fatale et d'un charme cruel. Par le pouvoir de sa baguette magique, de ses potions, de ses herbes et de ses incantations, elle transformait les hommes en animaux, déplaçait les forêts, changeait le jour en nuit."

Je prends une pause méritée alors que l'image flottante se transforme en une autre. Je promène mon regard sur les élèves, captivés par mes mots, puis je reprends parole:


- "Les poètes Homère, Hésiode, Ovide et Plutarque ont tous rapporté ses exploits, lui assurant ainsi une place dans la légende.

Fille d'Hélios, dieu du soleil, et de l'océanide Perséis, Circé vivait sur l'île d'Aeaea, au large des côtes italiennes, où elle passait ses journées à tisser des étoffes éblouissantes en chantant de sa voix envoûtante.

Elle recevait parfois la visite de voyageurs, certains égarés, d'autres venus la consulter pour ses pouvoirs magiques. Mais l'île d'Aeaea n'avait rien d'un club de vacances. Le dieu marin Glaucos le découvrit à ses dépens alors qu'il venait de demander à Circé un philtre d'amour pour conquérir la nymphe Scylla. Circé tomba amoureuse de Glaucos et voulut le garder auprès d'elle.

Comme il refusait, elle jeta des herbes empoisonnées dans l'eau où se baignait sa rivale, laquelle fut changée en monstre hideux dont le corps se hérissait de serpents et de têtes de chiens. Un autre malheureux, assez inconscient pour rejeter l'amour de Circé, dut finir le reste de ses jours sous la forme d'un pic-vert…

Les visiteurs les plus fameux qu'elle reçut sur son île furent le héros grec Ulysse et son équipage, de retour du siège de Troie. Apercevant un filet de fumée au loin, Ulysse envoya ses hommes en reconnaissance.

Ils arrivèrent bientôt au repaire de l'enchanteresse, un palais de marbre au milieu d'une clairière, cerné d'ours, de lions et de loups apprivoisés (qui avaient été des êtes humains avant leur rencontre fatale avec Circé). En bonne hôtesse, cette dernière accueillit ses visiteurs sur le seuil et leur offrit de se restaurer.

Mais l'orge et le fromage qu'elle leur fit servir contenaient un puissant poison qui priva les hommes de leur mémoire ainsi que du désir de rentrer chez eux. Et tandis qu'ils restaient assis dans une sorte d'extase et de stupeur, elle toucha chacun d'eux de sa baguette magique. Ils furent aussitôt changés en cochons qu'elle mena, gémissants, à la porcherie

Circé projetait de faire subir le même sort à Ulysse ; mais alors qu'il partait à la recherche de ses hommes, il fut arrêté par le dieu Hermès, qui lui remit une herbe appelé moilybdenum, dotée du pouvoir de neutraliser les effets des sorts et des potions.

Voyant que sa Magie ne lui était d'aucune utilité contre Ulysse, Circé se prit d'amitié pour lui et rendit forme humaine à son équipage. Dès lors, elle devint sa conseillère, lui apprenant à communiquer avec les fantômes et l'avertissant des dangers et des embûches qui se dressaient sur sa route vers le monde des Enfers.

Les mythes bâtis autour de Circé et de sa nièce Médée, ou encore la déesse et Sorcière grecques Hécate, sont la source de nombreuses croyance populaires au sujet des Sorcières et de la sorcellerie. Au Moyen Âge, ceux à qui l'on racontait ces histoires croyaient souvent que Circé avait bel et bien existé et que ses pouvoirs magiques étaient réels.

La voici :"


Ma baguette s'agite pour la dernière fois pour leur montrer la carte de chocogrenouille de Circé. À nouveau, je trace une arabesque dans le vide de mon bâton magique et une trentaine de boites de Chocogrenouille s'envolent pour se poser devant chaque élève. Je reprends alors parole pour expliquer.

- "Voilà chers élèves, un petit cours théorique qui sera, ne vous inquiétez pas, suivi de maints cours de l'usage pratique de la Métamorphose. Vous trouverez dans chacune de vos chocogrenouille un sort  de métamorphose créé par Circé. Veuillez étudier ce sortilège, en vous entrainant et en m'écrivant une longueur de parchemin sur l'origine de ce sort. Merci. Vous pouvez partir."

Les élèves sortent en hâte, après avoir rangé leurs affaires. Certains me remercient en sortant, me faisant ainsi sourire alors que je reprends place derrière mon bureau, en attente du prochain groupe d'élève, mâchouillant tranquillement une chocogrenouille.