[INAUGURATION] Une nouvelle université !

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Les travaux avaient duré de longs mois avant d'être enfin achevés. Comme dans tout chantier, les contre-temps et les mauvaises surprises avaient été nombreux et la date de l'inauguration avait dû être déplacée du début de l'été à la rentrée prochaine, avec une pression supplémentaire puisque le nouveau directeur de Poudlard refusait catégoriquement de poursuivre l'aide apportée aux étudiants sans université. Mais ce stress supplémentaire avait eu un côté positif puisque les salaires et les heures supplémentaires avaient été augmenté pendant l'été, permettant aux ouvriers d'arrondir agréablement leur fin de mois. Le chantier avait donc été terminé dans la joie et la bonne humeur par des personnes globalement motivées qui mettaient du cœur à l'ouvrage.

Il n'y avait pourtant eu rien de trop. La veille de l'inauguration, une équipe avait été engagée pour faire le ménage dans tout le bâtiment avant la venue de tous les invités. Ça semblait sans doute être un événement banal, mais la liste d'invités qui avait été établie montrait tout le contraire. Des membres importants du ministères seraient présents, tout comme d'anciens professeurs désormais retraités mais toujours particulièrement influents dans le monde des sorciers grâce à leurs recherches ou tout simplement à leur réputation. Tous les étudiants seraient là, également, probablement excités de retrouver les lieux qu'ils avaient connus, certains plus longtemps que d'autres mais également de rencontrer des personnes parfois utiles à leur avenir estudiantin. C'était donc une bonne soirée qui se préparait.

A l'heure prévue, une foule de gens s'amassaient devant le bâtiment encore fermé de l'université. Le doyen, qui devait prononcer un discours en cette merveilleuse occasion, tardait à venir, mais la vue extérieur du nouvel établissement distrayait tout le monde et l'ennui ne se faisait pas encore sentir. En effet, après réflexion, il avait été décidé de faire quelques changements architecturaux puisque la plupart des salles avaient été totalement détruites par les flammes. Les amphithéâtres principaux avaient survécu, mais c'était bien tout ce qu'il restait. Le gymnase, les salles de travaux dirigés, la cafétéria et la bibliothèque avaient dû être remis à neuf. La magie avait été d'une grande aide pour restaurer les ouvrages pas trop amoches et la très bonne entente entre les différentes universités sorcières du monde avait fait le reste. Les grandes verrières extérieur que contemplaient actuellement la foule massée devant l'établissement donnait une vue relativement alléchante de ce qu'ils allaient découvrir, et, les personnes en première ligne pouvait, en se penchant un peu, découvrir un bout du parc, et de ses allées fleuries, totalement neuves.

Enfin, le doyen arriva et entama un discours émouvant où les remerciements envers tout le personnel ayant travaillé à la reconstruction, les étudiants et les professeurs fusèrent. C'est en silence que tout le monde écouta le vieil homme parler, mais l'impatience se faisait sentir. Tous mourraient d'envie de découvrir ce qui se cachait derrière ces murs et le discours semblait particulièrement long. Fort heureusement, le doyen ne semblait pas l'ignorer et se fit bref, attrapant rapidement les habituels ciseaux géants pour couper le ruban accroché devant la porte de l'établissement. Ce geste symbolique fut salué par un tonnerre d'applaudissements et les convives se hâtèrent de franchir les lourdes portes lorsque celles-ci furent enfin ouvertes. Dans le hall lumineux, un buffet se dressait et des lettres magiques flottaient dans les airs, annonçant les noms des différentes salles pour que tout le monde puisse aller faire sa petite visite à sa guise.

Certains faisaient des petits commentaires sur les changements opérés, d'autres se précipitaient déjà sur le buffet sous l’œil du doyen qui semblait encore prier pour que cette inauguration soit un succès.

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Ces vacances d'été avaient été exceptionelles et pas que pour la bonne raison que Gaïa ait enfin décidé de lâcher ses cahiers pour aller visiter plus amplement sa nouvelle ville de résidence, pas du tout même. Si ces vacances d'été n'était pas prêtes de quitter sa mémoire c'est parce qu'elle pensait tout bonnement partir en voyage grâce au voyage scolaire organisé par Poudlard et ou les étudiants avaient été invités. Tout promettait un franc succès pour ce voyage scolaire et cela aurait été le cas si au moment du discours de la directrice quelque chose n'avait pas tourné au vinaigre et envoyés les élèves dans quatre époques différentes. La jeune femme avait elle atterrit dans le futur en compagnie de Liam et Cecily, ainsi que plusieurs élèves de Poudlard dont Flynn et Lauren dont elle se souviendrait encore longtemps mais et aperçu du futur du monde magique n'avait pas été au goût des voyageurs du temps et ils étaient revenus par je ne sais quel miracle un peu avant la reprise des cours. En plus de cette aventure innandue à époque inconnue, il avait fallu survivre à toutes les questions qu'on leurs posés et on ne peut pas dire que cela avaiut été des vacances très reposantes mais dans un certain sens, Gaïa elle se sentait revigorée, la goût de l'imprévu ne li serait pas un peu trop monté à la tête ? Une idée un peu improbable, la latine avait tout de même était contrariée après avoir prévu un planning qu'elle n'avait pas pût suivre à la lettre, il faut savoir qu'à son retour elle en avait écrit des parchemins sur lesquels elle s'excusait auprès de ses amies de France qu'elle n'avait pas pu recevoir chez elle en raison de son absence prolongée.

Heureusement, présent, tout allait rentrer dans l'ordre. La rentrée était enfin arrivé, Gaïa bien qu'elle n'avait pas pût beaucoup révisé durant ces vacances était tout de même confiante, après tout elle avait montré durant de nombreuses occasions de quoi elle était capable et son travail avait prouvé par plusieurs fois que c'était une élève motivée, cette année encore se passerait bien à l'exception qu'elle promettait plus d'enthousiasme car la jeune femme avait décidé qu'elle resterait moins bloqué dans sa chambre à travailler, elle allait s'ouvrir aux autres. Il lui avait fallu du temps pour comprendre qu'il fallait qu'elle se bouge un peu plus pour pouvoir faire de bonnes rencontres, d'ailleurs c'est de cette manière que l'année précédente elle avait rencontré notamment Cecily et Zora mais ce qu'elle voulait c'est de tisser d'autres liens dans sa classe, elle avait déjà Charlie mais c'était assez différent. Avec toutes ces résolutions pour cette nouvelle année scolaire Gaïa voyait son retour à l'Université Sorcière comme une nouvelle chance de s'intégrer, l'année dernière elle n'avait pas tellement pût aller jusqu'au bout à cause de l'incendie qui avait ravagé l'Université et condamné tous les étudiants à être héberger par Poudlard. La latine avait été chanceuse, elle n'avait pas fait partie des différents groupes qui s'étaient distingués en arrivant chacun à leur tour après déjà de longues minutes que le feu se soit déclaré. Il n'y avait eu ce jour là plus de peur que de mal mais il y avait eu des morts tout de même, la première personne emportée par les flammes et qui vint en tête à Gaïa c'était bien évidemment la soeur jumelle de Liam, Lauren. Quelle tristesse, en plus pile le jour ou différents élèves étaient venus visiter l'université, certains disent que c'était un coup monté et la jeune femme partageait plus ou moins leur avis. Et c'était donc de cette manière qu'elle avait séjourné à Poudlard, certains de ses camarades voyaient un retour inexpéré dans leurs jeunes années de sorciers mais Gaïa n'éprouvait pas grand chose, après tout elle n'avait pas étudier dans cette école là, donc au lieu de tomber dans la nostalgie comme les autres, elle s'était plutôt chargée d'enquêter un peu et à la fin de l'année, quand elle était rentrée chez elle, son résultat avait été qu'elle déclarait l'école d'un très bon avis et que Bianca et Adam allaient pouvoir étudier correctement. Cette année était très importante, les deux jeunes commenceraient à étudier la magie et elle allait prendre un nouveau départ dans une université flambant neuve. Pour inaugurer la reconstruction de l'université, les étudiantes avaient été conviés à une fête le jour de la rentrée, quoi de mieux pour mettre dans l'ambiance ? Si la latine avait trouvés ça un peu étrange, elle prenait plaisir à se prêter au jeu. Depuis quelques jours déjà, la jeune femme avait préparé dans un coin une jolie tenue sobre mais élégante, une tenue correcte qui lui permettrait de faire bonne impression envers toutes les personnes qu'elle ne connaissait pas mais qui bientôt connaîtraient son nom.

Pour se rendre à la fête Gaïa avait tout simplement transplané et s'était retrouvée là-bas quand la foule commençait à affluer devant le bâtiment. L'attente se fît un peu longue pour le discours et la latine n'avait encore trouver personne de sa connaissance pour entamer la soirée mais il faut dire qu'elle n'avait pas trop chercher, elle était plus subjugué par l'architecture de sa nouvelle école pour s'embêter à chercher du monde à travers la foule. Sûrement aurait-elle pût continuer à s'éblouir sur l'extérieur du bâtiment mais le doyen en décida autrement et la jeune femme écouta le discours par respect mais elle ne brûlait plus que d'envie de rentrer dans le bâtiment, d'ailleurs quand le discours fût terminée, elle pris aussitôt le chemin vers les portes pour faire la visite de l'endroit ou elle allait passée sa prochaine année. Mais faire la visite à plusieurs seraient mieux, c'est donc pour cette raison que la latine se mit à observer les personnes entrant derrière elle pour essayer de chercher une tête connue, à moins que quelqu'un qu'elle ne connaisse pas décide de l'aborder et qu'elles finissent par visiter ensemble.

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Piccadilly Circus, 18h.
L'appartement, ou plutôt le palace, ressemblait à un champs de bataille après un ouragan. Zora n'avait jamais été très organisée ni maniaque du rangement aussi, depuis deux semaines qu'elle était rentrée d'Ibiza, des maillots traînait sur la table du salon et le petit déjeuné d'il y avait 3 jours dans le lave vaisselle. Vêtue d'un survêtement large et d'un t-shirt top-cropped la jeune femme sortait la panière de linge salle de son cagibi. Dans un élan de bonne volonté et motivé par un album de la Madonne elle rangea dégrossit le bazar de son appartement. Au moins quand il y avait sa mère, c'était toujours nickel. Cela lui prit à peine une petite heure de ranger le 125m² qu'elle occupait maintenant seule. Plantée en face du miroir de la salle de bain, elle se trouvait affreuse. Non pas au sens physique, elle réalisait juste qu'avec son look, ses habitudes et son compte en banque, elle donnait parfaitement l'air d'une petite fille riche, alors que pas du tout. D'accord elle avait hérité de l'argent de sa mère, de son appartement et d'une maison en France, sans compter ses économies personnelles, mais ça ne lui donnait pas le droit de devenir une peste/biatch. Ce soir était prévue la soirée d'inauguration de la nouvelle université Sorcière. Zora n'était qu'à moitié motivée puisque retourner là bas ferait remonter les souvenirs de l'incendie et le tragique décès de Lauren. Délicatement, la jeune femme se délesta de ses vêtements et glissa sous la douche. Propre, elle sécha ses cheveux rapidement, les coiffa sans vraiment rentrer dans l'impressionnant et se planta devant son dressing. C'était toujours la même chose, longtemps elles hésitait, essayait diverses tenues et jamais n'était convaincue. Finalement prise par le temps Zora choisit un t-shirt cropped noir et un pantalon de smoking taille haute noir avec une bande grise sur chaque cuisses. Pour accompagner le tout, une veste de blaser rose fushia et une ceinture fine verte. Presque en courant elle enfourna dans son sac à main téléphone, carnet de note, ipod et clé avant de se chausser et descendre dans la rue...

- … I'm a redneck woman, I ain't no high class broad … I'm just a product of my raising …. !

Comme à son habitude, Zora avait ses écouteurs aux oreilles et chantonnait dans la rue. Elle devait rejoindre la fac qui se trouvait à quelques arrêts de métro de chez elle. Comme une grande fille elle avait décidé de ne pas reprendre son logement universitaire mais de vivre chez elle et feu sa mère, sur Piccadilly. La rame de métro était branlante mais elle ne perdit pas une seconde l'équilibre du haut de ses talons aiguilles. Arrivée à destination la jeune femme cessa de chantonner et rangea dans son sac son ipod. Elle était pile à l'heure, beaucoup de personnes se tenaient devant la nouvelle place de la Fac, dont les portes étaient fermées. Quasiment tout avait été remit à neuf, le bâtiment principal était maintenant magnifique. Durant quelques mois il n'était resté ici que des ruines aussi, Zora sourit en retrouvant sa petite Université. Lorsque le Doyen, âgé mais d'une classe imparable, passa les portes et débuta son discours, le calme se fit. Seule dans son coin, Zora écouta d'un oreille tout en jaugeant la foule. Elle reconnut autour d'elle quelques membres du ministère et certains Aurors connut via la Gazette. On voyait bien que cet événement était important pour le peuple sorcier, lourdement marqué par cette tragédie. Lorsque le ruban rouge tomba au sol presque tout le monde retint sous souffle avant d'applaudir. Les cours allaient bientôt reprendre et la Austid était toute excitée. Elle espérait pouvoir croiser son professeur de métamorphose avancée ce soir, ainsi que ses amis et sa cousine. Durant l'été elle aurait du travailler les techniques d'animagus mais avait légèrement oublié. Dans la foule elle pénétra alors dans le hall immense où se tenait la réception. Un buffet les attendait et dans le couloirs flottaient des lettres indiquant des endroits divers et variés. La jeune femme se dirigea vers une table et s'empara d'un verre de Champagne puis croisa le regard du Doyen. D'un pas franc elle se dirigea vers lui et tendit une main fascinée.

- Félicitation Monsieur, ça promet d'être une très belle cérémonie.

Elle n'allait pas le distraire plus longtemps mais signaler le plaisir d'être là lui tenait à cœur. Cet homme avait su se relever, comme le phœnix il avait fait renaître la fac de ses cendres. Se détournant dans un sourire elle engloutit son premier verre sans ménagement. La soirée promettait d'être légèrement ennuyante si elle ne se détendait pas un peu. Heureusement, au loin elle croisa le regard brun d'une très bonne amie. Sans réfléchir Zora allat à la rencontre de Gaïa.

- Ma jolie ! Comment vas-tu ? Tu as passé de bonne vacances ?

La jeune femme amérindienne et Zora étaient amies depuis quelques mois mais étaient rapidement devenues proche si bien que l’ancienne Gyffonne préparait une surprise à Gaïa. Depuis qu'elles se connaissaient Zora avait mise son amie dans la confidence de la renaissance de l'Armée de Dumbeldore. Étant étrangère qui avait étudié en France, Gaïa n'en avait pas vraiment connaissance donc un soir autour d'un verre, dans le plus grand secret, Zora lui avait raconté l'histoire de l'AD. Forcément, la croiser à la soirée d'inauguration était un bonne chose. Elles pourraient parler et visiter la fac ensemble !

- Tien, dit Zora en saisissant deux nouveaux verres, à la tienne ! Et si on visitait un peu les lieux ?

Elle pointait du verre un mot flottant au dessus de leur tête indiquant les nouvelles salles de sortilège et de potions.

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Espérer était bien beau mais si on ne faisait rien pour aider ça n'aller pas vraiment avancer et au lieu de continuer à rester planter droit comme un "i", Gaïa opta pour marcher un peu afin de rejoindre le buffet ou elle commença à piocher distraitement dans les amuses-bouches tout en regardant un peu la foule autour d'elle. Toutes ces têtes qu'elle ne connaissait pas et qui discutait avec un ton joyeux la rendait un peu envieuse, elle aussi aimerait pouvoir débarquer dans un endroit en se lançant un peu au hasard en sachant que de toute manière elle tomberait rapidement sur une de ses relations. Mais non, à la place la latine commençait à penser qu'elle n'avait pas réellement sa place en ces lieux, qu'elle n'avait jamais vraiment réussie à faire partie de la grande partie des universitaires. Une façon de penser bien trop néfaste pour bien commencer l'année, l'étudiante décida d'attendre encore un peu, histoire de se donner une chance de passer une bonne soirée, et se servit un verre de... elle ne regarda pas le nom que portait la boisson mais bût quand même, le goût était plutôt agréable.

« Ma jolie ! Comment vas-tu ? Tu as passé de bonne vacances ? » Le temps que s'était accordé Gaïa en plus venait presque de s'écouler entièrement quand cette voix amicale l'interpella. Elle se retourna pour voir le visage souriant de son amie Zora, une étudiante avec laquelle elle avait pût discuter à l'occasion d'une dès rare soirées ou elle avait fait de sa présence un privilège rare. Très vite les deux jeunes filles s'étaient découverts des points communs et de fil en aiguille, l'ancienne Gryffondor était devenue son allié la plus proche dans l'université, c'est donc tout naturellement que la latine répondit avec un grand sourire à son amie. « Zora ! Je suis bien contente de te retrouver ce soir. J'ai passé de bonne vacances quoique assez déroutante mais en y rependant c'était une expérience unique, j'ai hâte de te raconter tout ça mais d'abord toi as-tu bien profité de ces deux mois d'été ? » Ah oui quelle drôle d'expérience ça avait été, voilà une discussion qui se promettait longue si toutefois elle intéressait suffisamment son amie mais Gaïa ne s'inquiétait pas trop pour ça. Quoique peut-être celle-ci aurait quelque chose de plus captivant qu'un séjour imprévu chez les futuristes, ça pouvait être possible, Zora avait fait par de nombreuses fois, la preuve qu'elle savait quoi raconter à tout les moments, son auditoire l'écoutait toujours avec attention et la belle jeune femme à ses côtés faisait de même. « Tien, à la tienne ! Et si on visitait un peu les lieux ? » Prendre un verre en compagnie d'une amie était bien plus agréable que seule, avec un autre sourire la jeune femme prit le verre et reconnût bien vite le goût du champagne, elle savoura la première gorgée de ce liquide puis songea qu'elle avait de la chance que Zora l'ai vu, passer la soirée en l'honneur de la réouverture de l'université avec elle ferrait en sorte que toutes les deux s'ennuient pas. « Oui, mieux qu'on sache ou se diriger quand nous reprendrons les cours. Et puis nous aurons ainsi le temps de discuter de nos vacances respectives. » Gaïa avala le restant du contenu de son verre d'une traite et le posa dans un coin avant de marcher en compagnie de Zora dans la direction que celle-ci venait d'indiquer, la latine lût alors qu'il s'agissait des nouvelles salles de Sortilèges et de Potions. Peu lui importait pas quoi elles pouvaient bien commencer, le plus important est d'avoir assez de temps pour tout faire et connaissant les deux jeunes femmes elles auraient le temps pour faire tout ce qu'elle voulait, elles avaient le temps et ne risquait pas de s'ennuyer.

Alors que les deux étudiantes rejoignaient la première des salles, Gaïa constata que vraiment marcher dans les couloirs de la fac lui avait manquait, Poudlard avait été très bien, elle avait pût se renseigner sur cet établissement mais à part ça elle n'avait pas appris grand chose, elle était plutôt motivée de reprendre sa formation d'Auror avec des cours de qualités, non pas que Pourdlard ne disposait pas d'un corps enseignant incompétent mais le niveau des études n'étaient pas le même. En plus elle n'avait pas vraiment eu de quoi occuper tout le temps libre dont elle avait pût disposer, ce n'est pas comme si elle connaissait beaucoup d'élèves là-bas. En passant, elle se demanda si Zora avait pût renouer contacts avec ses anciens amis mais elle ne préféra pas entamer ce sujet, préférant largement aborder le thème des vacances, revenir sur leur logements improvisés au château ne ferrait que ravivé la douleur qu'avait provoqué l'incendie et les pertes qu'il y avait eu avec. « J'ai cru comprendre que tu partais à Ibiza durant les vacances, quelle chance non ? Comment c'était ? Raconte donc moi un peu tout ça qui doit être plus finalement plus distrayant que mes résumés de vacances. »

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Les vacances étaient finies, au grand dam du jeune Maddox qui n'avait aucune envie de rentrer. Ses amis lui manquaient, sa famille également, mais la sensation de n'avoir plus aucune attache, une liberté sans limite, ni restriction et plus aucune pression ni responsabilité, n'avaient pas de prix aux yeux du jeune étudiant. C'était cruel de sa part de penser ça, il en était bien conscient, sa famille avait dû se faire un sang d'encre, tout comme ses amis, mais Alexander avait eu vraiment besoin de cette fuite, de cette coupure dans sa vie pour repartir du bon pied. L'année dernière avait été une année difficile pour lui, il avait dû encaisser la mort de sa petite amie, sa tromperie, son éloignement avec sa meilleure amie et tenter de découvrir ses sentiments envers cette dernière. Son dégoût envers lui-même et sa honte l'avaient empêché d'avancer, mais il s'était bien rendu compte que cela ne pouvait pas continuer éternellement, il devait avancer et pour cela, il devait oublier le passé, faire une croix dessus, sans pour autant tout balancer aux oubliettes. Cela avait été le plus dur à faire pour lui, d'un côté il ne voulait pas oublier Lara, elle avait été une part importante dans sa vie, que ce soit en tant qu'amie, qu'en tant que petite amie. Elle lui avait fait découvrir les joies de l'amour et les affres du tourment. Seulement il ne pouvait pas continuer à vivre dans le passé et à s'en vouloir éternellement. Oui il l'avait trompé, c'est une chose qui n'était pas digne, ni de lui, ni d'elle, mais pourtant il l'avait fait. Jamais il ne se pardonnerait vraiment, mais c'était un accident, il n'avait pas voulu la tromper volontairement. D'un autre côté, il y avait Hecate et un potentiel futur avec elle. Vivre dans le souvenir de Lara l'empêchait de penser à l'avenir avec une autre fille. son coeur aspirait pourtant à retourner dans les bras de la belle Grecque, mais sa honte l'en empêchait. Sa séparation avec sa soeur, le départ de Cooper et le retour de Gaïa dans sa vie, ainsi qu'Hecate lui révélant ses sentiments à son égare avaient été la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Alexander n'en pouvait plus, il ne savait plus quoi faire, il était perdu et la fuite était la seule solution envisageable. C'est donc en plein milieu de sa première nuit chez lui, qu'il avait préparé rapidement quelques affaires qu'il avait fourré dans un sac de voyage et après quelques lignes rédiges à la hâte pour expliquer sa disparition, Alexander avait transplané.

Alex était bien conscient qu'il avait fait de la peine à sa famille, découvrant que le lendemain le départ de leur fils. Mais il n'avait pas eu le courage de leur dire en face qu'il comptait prendre du recule et qu'il allait s'isoler loin de tout le monde pour réfléchir à sa vie et à ce qu'il avait envie de faire. C'était bien beau de vouloir qu'il continue les études, qu'il soit journaliste, qu'il obtienne son diplôme, mais c'était pour quoi au final ? Qu'ils aient bonne conscience ? Qu'ils se disent qu'ils avaient tout fait pour lui ? Mais lui dans l'histoire, qu'est-ce qu'il voulait ? Il avait tant aspiré à partir à l'aventure, que quand ses plans avaient été contrarié, il n'avait rien trouvé de mieux que de ce rebeller, avant d'abdiquer. Mais finalement, après un an passé à la fac, il ne savait toujours pas ce qu'il voulait vraiment faire de sa vie. Il aimait bien ses études de journalisme, mais l'aventure, les voyages, c'était ça qui le faisaient vibrer, écrire n'était qu'un plus, un petit plaisir, un bonus.
Plus on en demandait à Alex et plus le jeune homme était sous pression, rien d'étonnant donc qu'il craque après un an de calvaire. De retour à la civilisation, Alexander n'avait pas osé rentrer chez lui, par honte ou juste parce qu'il n'était pas encore prêt, il s'était donc rendu directement à Londres, pour l'inauguration de la nouvelle fac. Le hasard avait bien fait les choses, Alex ignorait complètement que c'était le jour de la rentrée, il n'e savait pas si ses cours avaient repris ou pas, arrivant un peu comme une fleur, encore complètement déconnecté de la réalité. Deux longs mois avait passé depuis son départ et Alexander avait pas mal voyagé. Il s'était d'abord rendu en Amérique du Sud, son petit paradis sur terre à ses yeux. Il avait rendu visite à quelques amis de sa famille, avant de s'enfoncer dans la forêt équatoriale, descendant toujours plus profondément dans les terres. Il avait séjourné quelques temps dans un village perdu au milieu de la forêt, apportant main forte aux habitants pour diverses taches, apprenant d'eux et enseignant ce qu'il avait appris. Il avait rencontré là bas plusieurs personnes qui lui avait apporté beaucoup, dont une femme en particulier avec qui il était devenu intime. Il n'avait absolument pas prévu de coucher avec qui que ce soit, n'ayant de toute façon pas spécialement la tête à ça, mais dans ce village, il avait appris que c'était les femmes qui décidaient avec qui elles avaient envie de partager leur couche et il n'était pas de bon ton de refuser. Cette jeune femme avait beaucoup de charmes et Alex s'était laissé prendre au jeu. Aucun des deux n'était amoureux de l'autre, ce n'était qu'une nuit de communion et de symbiose, rien de plus. Etrangement, cela lui avait fait beaucoup de bien, cela l'avait libéré de sa honte et de sa culpabilité et c'est parce que ce séjour lui avait permis de faire le point et de savoir ce qu'il avait envie, qu'il avait pu prendre la décision qu'il pouvait rentrer.
Devant les portes de sa nouvelle université, Alex hésita un instant, avant de prendre son courage à deux mains. Il entra dans l'université et c'est après quelques instants qu'il tomba presque nez à nez avec Zora & Gaïa. Voir deux visages familiers alors que cela faisait deux mois qu'il n'avait pris de nouvelle de personne lui faisait très bizarre, mais il était content de les voir. Le visage tanné par le soleil, mais le sourire aux lèvres, Alex s'approcha de ses deux amies.

"Bien le bonjour à vous deux !"

Ne sachant pas trop quoi dire d'autre, Alexander opta pour un simple salut, ne sachant pas s'il allait être accueillit à bras ouvert ou se faire insulter parce que tous le monde l'avait cru mort. Mort d'une certaine façon il l'était, puisque grâce à ce voyage, il avait vécu une renaissance. Sa nouvelle vie commençait et même s'il ne savait pas exactement comment elle allait être, il savait que ses prochaines décisions seraient les siennes et non celles des autres.

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"Je peux le faire. Je suis tout à fait capable d'être naturelle et d'agir de manière normale. "

C'était ce que se répétait Hecate en disque rayé depuis la veille au soir. Elle était préparée depuis bien longtemps à cette journée d'inauguration qui ferait pour elle office de rentrée, et s'affairait depuis de longues semaines à être irréprochable pour cette date d'échéance, seulement elle avait négligé un détail, peut-être un peu volontairement. Ce serait la première fois qu'elle serait de nouveau confrontée à Alexander depuis cet étrange voyage de retour dans le Poudlard Express… Elle n'avait eu aucune nouvelle de lui de tout l'été. Bien sûr, elle ne s'était aucunement attendue à recevoir une lettre de sa part, quoique ce ne fut pas à défaut de l'espérer et de jeter quelques coups d'oeil presque réprobateurs à Hermès lorsqu'il rentrait les serres vides. Néanmoins, elle n'avait plus du tout entendu parler de lui, même à la fête donnée chez Elian le mois précédent, si bien qu'elle avait fini par s'en inquiéter… Enfin, pendant qu'elle le pouvait. Car son mois d'Août s'était finalement révélé plutôt chargé, la lettre de motivation qu'elle avait envoyée au département des Mystères du Ministère de la magie en Avril s'était contre toute attente avérée fructueuse… Le sous-secrétaire du département l'avait contactée pour lui demander si elle était intéressée par trois semaines de formation durant les vacances, qui pourraient la fixer sur son orientation puisque ses résultats démontraient ses compétences, et elle avait aussitôt accepté, sans même prendre le temps de réfléchir plus en profondeur. De toute manière, ce n'était pas avec la merveilleuse ambiance qu'était devenue celle de son domicile que l'envie d'y rester allait mûrir en elle… Son père et sa mère étaient devenus aussi irritants l'un que l'autre, si bien que si elle pouvait s'épargner de leur adresser la parole ou de leur demander quoi que ce soit durant plusieurs heures, elle le faisait sans problème. Leurs querelles, c'était leur problème, et elle avait tout sauf envie d'y prendre part. Aussi, elle avait complètement fini par se recouvrir d'une carapace sociale, si bien qu'elle n'ouvrait plus aucune lettre qui lui était destinée à moins que celle-ci ne comporte un tampon officiel ou un cachet faisant foi, et avait même fini par récupérer une part sur son compte Gringotts pour se payer une chambre d'hôtel bon marché à Londres, songeant que prendre ses distances du cocon familial serait certainement une bonne chose. Puis cela permettrait à ses parents de faire le point sans qu'elle ne soit dans les parages pour les en empêcher… Egoïstement, elle espérait toutefois que ce serait sa mère qui garderait la maison une fois le divorce prononcé… Cela diminuerait ses chances d'essayer de renouer avec son imbécile de fils, qui était de manière directe son demi-frère. Supporter la séparation de ses parents, c'était une chose, à laquelle elle s'était faite depuis un bon moment d'ailleurs, mais il n'empêchait que ce ne serait certainement pas demain la veille qu'elle renouerait avec Victor… D'autant plus si ce dernier, même sans en être responsable à part entière, avait trempé dans les différends opposant ses géniteurs. Heureusement, l'université était immense, et il y avait peu de chances qu'elle l'y croise, peu importait son cursus… Il fallait juste croiser les doigts pour qu'il n'ait pas opté pour divination lui aussi. Mais bon, même avec ses facilités, il n'avait jamais été un élève assidu, comment aurait-il pu prendre goût à l'art divinatoire ? Non, elle refusait de croire que le hasard ait pu être aussi cruel avec elle. Elle ne serait pas non plus amenée à voir Alexander très souvent, ce qui au final n'était peut-être pas une mauvaise chose… Ainsi, elle pourrait peut-être se défaire des sentiments trop envahissants qu'elle avait commencé à nourrir à son égard, tout en s'affairant à ne pas laisser leur amitié périr sous le coup de la distance. Elle avait pris la résolution de devenir complètement indifférente à son égard, même si elle tenait toujours à leur relation bien que purement platonique, songeant que cela l'aiderait très certainement à franchir ce cap qu'elle peinait à passer. S'habillant donc de manière sobre après s'être levée aux aurores, Hecate ramassa le nécessaire qu'elle était parvenue à faire tenir dans une sacoche prévue à cet effet, elle s'arrangea dans le miroir comme à son habitude, de manière à ce qu'aucune mèche de cheveux puisse lui donner un air négligé et que ses boutons de chemise soient bien assemblés ensemble. Après être descendue dans le silence absolu, puisqu'elle tenait à n'avoir affaire à aucun de ses parents, elle termina ses préparatifs et transplana jusque dans la rue parallèle à celle de l'université. De toute évidence, elle y arrivait avec de plus en plus de naturel, constatation qui l'emplit alors d'une fierté qui s'effaça brusquement lorsqu'elle commença à voir arriver les premiers étudiants. Elle se rendit donc sans tarder dans le bâtiment principal écouter l'émouvant discours du doyen sans détourner ses yeux de l'estrade de peur de voir son attention retenue par des têtes connues. Elle avait décidé que rien ne saurait la perturber de cette nouvelle année scolaire et première dans le supérieur, aussi elle se refusa à toute distraction, malgré le peu d'intérêt qu'elle portait à ces formalités détachées du programme en vigueur. Néanmoins, lorsque l'assemblée fut inviter à se dissoudre, elle tomba nez à nez avec un groupe déjà formé, de têtes qui ne lui étaient pas totalement inconnues. Celle de Zora Austid, une autre fille qui était vraiment jolie fut-elle contrainte d'admettre, et… Alexander Maddox. Quelle naïveté de penser que ce serait si facile de ne pas se retrouver en face de lui… S'efforçant de sourire pour la forme, Hecate redressa le menton et s'adressa directement à eux d'un ton qu'elle voulut plein d'assurance.

" Salut. "

Pour le naturel et l'indifférence on repasserait, mais Hecate, décontenancée, ne put s'empêcher de faire demi-tour en prenant bien soin de ne pas faire étalage de son embarras. Vite, vite, trouver autre chose, s'enfuir loin, faire la discussion à la première personne venue… Elle s'empressa d'ailleurs de se planter devant le premier étudiant venu, en lui brandissant son emploi du temps devant le visage, sur la simple impulsion de la nervosité. On la prendrait pour une dingue, mais ça ne la dérangeait pas. Elle ne regarda pas tout de suite de qui il s'agissait, mais ce détail n'allait pas à son inconvenance.

" Tu as cours dans le même amphithéâtre que moi ? "

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« Zora ! Je suis bien contente de te retrouver ce soir. J'ai passé de bonne vacances quoique assez déroutante mais en y rependant c'était une expérience unique, j'ai hâte de te raconter tout ça mais d'abord toi as-tu bien profité de ces deux mois d'été ? »

La soirée d'inauguration allait être fortement sympathique si elle commençait comme ça. Il était dommage que Coop' ait quitté le pays, de temps en temps il manquait à la Austid. Peut être qu'avec lui s'étaient envolées les bonnes résolutions de Zora ? Oui, sans doute. Au départ elle voulait se calmer, changer de rythme libidinal mais elle se focalisait sur lui. Et il n'était plus. Ne serait-ce que durant l'été, elle avait réussit à avoir plus de quatre aventure. Bien pour une jeune femme qui se disait sérieuse et posée. Nul n'y croyait.

- On va dire que oui, sourit-elle en songeant au commis d'Ibiza.

Ces vacances avaient étés vraiment fun et différentes de celles de l'année passée. Au lieu de partir à la chasse au vampire elle avait fait le lézard sur les plages méditerranéenne. Zora était presque aussi bronzée que Gaïa, qui pourtant était d'origine latine. Tout en papotant et sirotant leur verre de champagne, les filles partirent en direction des nouvelles salles de cours. L'organisation avait changé mais rapidement elles avaient fait le tour. Passer par les potions, le bureau des Aurors et tout i cuonti … l'étudiante cherche son professeur de métamorphose mais ne le croisa pas. Tristement mais toujours motivées, les filles repartirent vers le hall d'entrée. Gaïa mettait le doigt sur quelque chose que Zora rêvait de raconter à quelqu'un. Cecily, sa meilleure amie, n'était pas trop branché vacances et ragotage comme ça. Si elles étaient amies c'était bien pour des raisons magique. Lancée sur la discussion, la lionne attaqua son réçit.

- Ah mes vacances, fascinantes. J'te passe les détails mais la plages, les boites de nuits, les moments dans la piscine sur le toit de l’hôtel et surtout les garçons … c'était génial, vraiment ! Trois semaines de pure folie. C'est simple, à notre retour, j'ai dormi plus d'une journée entière pour récupérer !

En même temps elles avaient fait la fête non stop la dernière semaine. A la fac ça ne serait pas tout à fait la même ambiance même s'il risquait de s'y passer des choses intéressantes. Autour d'elles les élèves affluaient et elles découvraient de nouvelles tête. Parfois Zora montrait de son verre un garçon pas mal à Gaïa et lui donnait une note. C'était digne des catins, voire des gamines de 15 ans et demi mais elle s'en contrefichait. Attaquant son troisième verre de champagne la jeune femme croisa le regarde de Liam. Il n'avait pas l'air franchement heureux. En même temps, c'était là que sa sœur jumelle avait perdu la vie. Si on ne l'avait pas coupée dans son élant, Zora serait partie lui dire quelques mots ...

Bien le bonjour à vous deux !

Zora se retourna pour faire face à celui à qui appartenait la voix qui venait des les saluer. Elle avait sans peine reconnus Alexander, son collègue préfet avec qui elle était devenue très amie l'année passée. Prise dans l'euphorie toujours ambiante elle s'élança et l'enlaça dans une rapide étreinte. Elle n'avait pas vu son amis depuis plusieurs mois, n'en avait pas eut de nouvelles et s'était inquiétée. Aussi, le voir ici, savoir qu'il allait continuer cette année elle était vraiment plaisant.

- Alex ! Quel plaisir, comment vas-tu ?

La jeune femme se rendit compte qu'elle monopolisait toute la conversation aussi elle s'écarta pour laisser parler Gaïa. Du peu qu'elle savait, la latine et Alex se connaissaient depuis l'enfance et venaient de se retrouver. Alors que la lionne allait proposer à ses amis d'aller faire un tour vers le reste des salles, elle fut interrompue par une arrivée étrange.

" Salut. "

Hécate s'était présentée à eux mais n'était pas restée. Il fut un temps où les deux filles étaient amies mais finalement, elles se sont complètement perdues de vue. Zora apprit ainsi que la Serdaigle venait de rentrer à la fac aussi, ça leur permettrait peut être de renouer. A cette idée la jeune femme sourit mais trouva la fuite d'Hecate assez surprenante. Ignorant tout du trios que formaient avec Hecate ses deux amis, Zora cessa de se poser des questions.

- Elle est cheloue Hec' ou c'est moi ?

Discrétion et subtilité n'étaient pas les seconds prénoms de la Austid, loin de là. Un sourcil haussé elle suivit la brunette du regard, surprise par son attitude.

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Retrouver la jolie Zora en pleine forme faisait plaisir à Gaïa qui était plus que ravie de leur rencontre cette soirée là à l'inauguration de leur nouvelle Université. L'ancienne gryfonne était d'excellente compagnie et c'était ce qu'avait la latine dès la première fois ou elle avait bavardé avec elle, cet avis s'était vérifié au fur et à mesure qu'elles avaient appris à se connaître, à présent c'était deux jeunes femmes unies, des amies de fac et plus si possible, la Austid était l'une des filles que Gaïa accepterait mal de perdre de vue, entre confiance et confidences, c'était bien la seule avec qui elle se sentait de pouvoir parler librement, pas facile de débarquer dans toute une génération d'élèves qui se connaissent tous plus ou moins, heureusement que le hasard aidé de Cecily avait fait les deux étudiantes se rencontrées. Avec qui donc cette visite aurait pût être plus agréable ? Elles papotaient joyeusement comme deux vieilles amies, se baladant plutôt que de découvrir l'intérieur de leur nouvel établissement scolaire, mais qu'importe, malgré les quelques verres de champagnes qu'elle buvait, la Ramirez n'oubliez pas de noter ici et là, dans un coin de sa tête les lieux qui pourraient être important pour elle. Son amie, en revanche, semblait peut-être un plus affectée qu'elle par l'alcool, pourtant ce n'était pas non plus la boisson la plus forte, c'était sans doute encore un peu de fatigue, les vacances de Zora n'avait pas eût l'air d'être de tout repos, d'après ce que lui disait son amie ça avait été plus que géniale et Gaïa devait bien avouer qu'elle était un peu envieuse de passer des vacances aussi passionnantes, elle le ferrait sans doute quand elle aurait une moins grande fixette sur ses études et un peu plus sur sa vie privée.

Changeant totalement de sujet, Zora se mit à se comporter comme une petite gamine inexpérimentée en amour, elle commença à montrer plusieurs garçons en leur donnant des notes. Ce petit jeu fît un peu rire la latine qui termina par se laisser prendre au jeu, après tout elle devait être un peu comme ça aussi, elle débordée de confiance et se savait belle, on le lui avait souvent complimenté son charme latino, exotique, flirter ne lui déplaisait pas mais elle n'était pas non plus une très grande séductrice, elle ne sautait pas sur tout ce qui bougeait, elle voulait d'un vrai amour, un tout beau, tout mignon, comme ceux en lequel croient les petites filles. Sa mère lui avait souvent répété que pour ça elle avait le temps, qu'il fallait plutôt qu'elle profite mais étais-ce sa faute si aucun garçon ne l'intéressait ? Enfin, un seul mais la relation était si instable que la Ramirez espérait qu'un beau jeune passe devant elle et qu'elle finisse par le suivre ou qu'il aille, histoire de jouer au petit couple parfait. Oui c'est ça, ce qu'elle voulait c'était s'amuser, tout en gardant de bonnes notes, en gardant son sérieux mais en le mettant parfois de côté. C'était l'expérience de ses propres vacances plus celles de Zora qui étaient nettement plus amusante qui lui donnait encore plus envie de ce changement. « Bien le bonjour à vous deux ! » Sur le point de proposer une petite soirée à organiser pour fêter leur première année réussie avec brio, Gaïa fût autant couper dans son élan que Zora qui se retourna pour aller serrer dans ses bras le nouveau venu, Alexander. Très heureuse de le revoir parmi eux, la latine eût du mal à cacher sa joie et afficha un sourire réjouie sur ses lèvres. « Salut, contente de te retrouver ici pour une nouvelle année ensemble ! » Une fois que la Austid se fût écarter, ce fût au tour de la latine de saluer le jeune Maddox qui était aller à leur rencontre alors qu'elles batifolaient encore sur un sujet que Gaïa n'espérait pas qu'il est entendu. Pour elle se fût une salutation plus banale, pas une trop grosse marque d'affection, juste la bise comme elle le faisait en France et qui surprenait encore parfois ses amis.

Ils étaient trois à présent mais l'ancienne de Beaux-Bâtons espérait voir d'autres personnes, Cecily et Liam par exemple même si ça n'avait pas été une vraie partie de plaisir de les côtoyer un bon moment dans le futur, elle les aimait bien tout de même; et puis Charlie ? Ou était-il encore passé ? La latine avait hâte de revoir tous ce petit monde mais quand une personne fît irruption durant quelques secondes, ce n'était pas un visage connu, du moins pour elle et ce qu'elle pensa fût confirmée par Zora qui après que l'étudiante soit partie aussi vite qu'elle soit venue, questionna plus Alex qu'elle sur l'état de la concernée. Sans trop de raisons valables, la latine ne pût pas se sentir cette fille qui avait plutôt l'air coincée et charmante avec un charme différent des anglaises et qui faisait généralement concurrences aux femmes du pays. Une réaction un peu bête certes, mais Gaïa avait clairement décidée que cette fille était plutôt louche, d'ailleurs elle interrogea ses amis avec un ton un peu plus sec qu'elle ne l'aurait voulût. « C'est qui celle là ? » Voilà qui ne lui ressemblait pas, elle faisait plutôt preuve de politesse d'habitude mais les mots avaient franchis ses lèvres trop vite.

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Alexander s'attendait à tout et son contraire, pourtant quand Zora se retourna, son sourire lui fit chaud au cœur et son étreinte le rassura. Pas de fausse joie avec Zora, ce n'était pas le genre de personne à faire ça. Quand elle en voulait à quelqu'un, on le voyait tout de suite, quand elle n'aimait pas une personne, on pouvait rapidement le sentir. Là, elle avait vraiment l'air d'être heureuse de le revoir et ce fut un plaisir partagé par le jeune Maddox qui ne savait pas trop comment réagir face à ses amis, mais qui la serra de bon cœur. Dieu que c'était bon de rentrer enfin chez soi, même si ce chez soi ne lui avait pas franchement manqué durant deux mois, les personnes qui l'entouraient étaient toujours restés avec lui, par la pensée, sans qu'il ne s'en rende compte lui même. Quand il devait accomplir une tache ardue qu'il pensait impossible, il avait souvent entendu la voix de ses amis, à tour de rôle, pour le motiver, lui redonner la force de continuer, d'avancer et de ne pas baisser les bras et ce fut extrêmement important pour lui qu'à son retour, aucun d'eux ne le rejette. Visiblement pour Zora c'était gagné, même si elle a passé ses deux mois sans nouvelle de lui et qu'elle s'est peut-être inquiétée, elle ne le montrait pas et Alexander la remerciait mentalement.

- Alex ! Quel plaisir, comment vas-tu ?

Quand la jeune Austid s'éloigna de lui, ce fut au tour de Gaïa de prendre le relai, pour un accueil un peu moins enthousiaste mais toujours aussi bon. Alex n'attendait rien de spécial de la part de son ex, leurs retrouvailles furent assez soudaines, surtout pour lui et très récentes et il ne lui avait donné aucune nouvelle ensuite, il ne pouvait donc rien attendre de son amie d'enfance. Leur lien se ressouderait avec le temps, mais il ne fallait pas trop presser le pas, de peur de tout gâcher, ce qu'Alex refusait. Alors quand la belle latine vint lui faire la bise, il lui rendit se salue à la française, avant d'esquisser un sourire, ravie de les voir toutes les deux, plus belles que jamais, resplendissantes et pleines de vie.

« Salut, contente de te retrouver ici pour une nouvelle année ensemble ! »

Alexander était content, il était enfin revenu et deux de ses amies n'avaient pas l'air mécontentes de le revoir, c'était un début très engageant et rassurant, il savait qu'il pourrait compter sur ses deux comparses. Liam serait plus difficile à approcher au vu de son indigne comportement. Alexander n'avait pas été à la hauteur l'année dernière pour soutenir son meilleur ami, ayant déjà du mal à supporter la mort de sa petite amie, il n'avait pas pu faire face à celle de la sœur jumelle de Liam, qui avait pourtant été une amie pour lui et même une conquête d'un soir. Le jeune homme devait lui en vouloir, Alex risquait d'avoir dû mal à se faire pardonner, pourtant il était prêt à tout pour retrouver son meilleur ami, car ce dernier lui manquait, malgré tout.

"Je suis ravie aussi de vous voir. Et pour répondre à ta question ma chère Zora ça va … ça va plutôt bien même."

A peine le jeune homme eut le temps de finir sa phrase qu'une tête brune s'approcha d'eux pour les saluer. Quand Alexander se retourna pour faire face à la nouvelle venue, son cœur s'arrêta de battre. Hecate, puisque c'était elle, ne resta pourtant pas plus d'un quart de seconde, juste le temps pour les saluer avant de s'envoler au loin, vers un parfait inconnu. Pourtant Alexander resta sous le choc des retrouvailles, ne s'attendant pas à ce que ce soit aussi difficile de la revoir. Dieu qu'elle était belle et dieu qu'il avait envie de la prendre dans ses bras, malheureusement il savait qu'il avait perdu ce droit depuis longtemps et qu'il ne pouvait pas lui demander de lui pardonner, pourtant il en rêvait. Lui qui pensait pouvoir être prêt à tout affronter ce rendit compte que ce n'était pas le cas, il n'était pas encore prêt à se confronter avec son ancienne meilleure amie, il allait avoir besoin de plus de temps pour ça. Ses démons étaient encore bien présents et il allait avoir bien dû mal à les combattre, mais pour elle, il était prêt à tout.

- Elle est cheloue Hec' ou c'est moi ?

Alexander se retourna vers Zora, les joues un peu rouge et le cœur qui voulait sortir de sa poitrine, La revoir lui avait fait autant de bien que de mal, il avait l'impression qu'on était en train de lui arracher le cœur et en même temps, savoir qu'elle est là et qu'il allait pouvoir la voir tous les jours ou presque était une joie sans nom. Juste avant qu'Alex réussisse à répondre à Zora, Gaïa l’interrompis.

« C'est qui celle là ? »

Comment expliquer à Gaïa qui était Hecate alors qu'il ne savait même pas ce qu'elle était vraiment à l'heure actuelle pour lui. Un peu gêné par cette situation et désarmé par cette rencontre, Alexander se passa une main derrière le crane, réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir dire à ses amies. Il ne voulait pas que Gaïa puisse avoir une mauvaise impression de la jeune Juliet qui ne méritait pas ça, mais il voulait parler à Zora de ce qu'il s'était passé entre eux.

"C'est … c'est Hecate Juliet, l'ancienne préfète des Serdaigle. C'était … c'est ma meilleure amie, quelqu'un de vraiment … géniale, je suis sûr que vous vous entendrez à merveille ..." Alex se tourna vers Zora, ne sachant pas quoi lui répondre. "Je … je ne sais pas … très certainement le trac de la rentrée … tu la connais … toujours stressée pour un rien" tenta-t-il de plaisanter, vainement puisque son rire se coinça sans sa gorge. C'était un cauchemar sans nom et il savait qu'il était entièrement responsable de ça. Sa meilleure amie lui avait ouvert son cœur et il n'avait pas été capable de le faire à son tour alors qu'ils avaient envie de la même chose. Aujourd'hui Alex, malgré toute sa bonne volonté, n'était pas plus courageux qu'avant et préféré mentir, même si cela le rendait plus coupable que jamais et mal à l'aise, plutôt que de révéler la vérité à ses amies.

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"Je suis ravie aussi de vous voir. Et pour répondre à ta question ma chère Zora ça va … ça va plutôt bien même."

L’arrivée d’Alexander avait ravie la jeune femme au plus haut point si bien qu’elle lui avait sauté au cou. N’ayant pas eu de nouvelles de sa part pendant plus de deux mois, l’euphorie s’empara très rapidement d’elle. Revoir ses amis c’était vraiment quelque chose que Zora adorait par-dessus tout. Un jour il faudra qu’elle écrire une lettre à Astride et Erwan, pour voir comment ils vont tout les deux. Surtout Astride, de qui elle n’avait pas prit de nouvelle depuis plus longtemps encore … Zora avait honte d’elle mais se persuadait que ça n’était pas grave, que si Astride avait de nouveaux soucis, elle lui aurait écrit. Après tout, le dicton disait bien « pas de nouvelles bonne nouvelle ! » dans le monde moldu, alors pourquoi pas chez les sorciers ? Sans que personne ne s’en rende compte, un fantôme aussi rapide que l’éclair apparut au sein du trio, les salua et repartit aussi sec ! Zora l’avait évidemment reconnue puisqu’elle était une de ses anciennes amies. Hecate Juliet, ancienne serdaigle fraichement débarquée à la fac.

« C'est qui celle là ? »

Gaïa observait étrangement Hecate s’en aller. Sans que la Austid n’ait put lui répondre ou même montrer sa joie à Alex quant à sa bonne humeur, le jeune homme prit la parole.

"C'est … c'est Hecate Juliet, l'ancienne préfète des Serdaigle. C'était … c'est ma meilleure amie, quelqu'un de vraiment … géniale, je suis sûr que vous vous entendrez à merveille ..." Alex se tourna vers Zora, ne sachant pas quoi lui répondre. "Je … je ne sais pas … très certainement le trac de la rentrée … tu la connais … toujours stressée pour un rien"

Il était vrai que Gaïa ne devait pas connaitre leur amie commune. Hécate venait de terminer poudlard et ainsi débarquait tout juste à l’université. Sortie de France, la latine ignorait tout d’elle, aussi sa surprise quant à l’arrivée étrange de la jeune fille était compréhensible. Par contre, la réplique d’Alex laisse quelque peu Zora sceptique. Il avait beaucoup hésité pour trouver un qualificatif adéquat pour sa meilleure amie.

- Et oui, toujours … En même temps ça fait un moment que je la trouve légèrement strange notre Hécate. Elle est complètement allumée, paniquée et bien moins réfléchie qu’avant. A une époque, fit elle en se tournant vers Gaïa, Hécate c’était « Vous n’avez point à parler ainsi », lança Zora en essayant de prendre l’air stressé qu’arbore toujours Hecate. « Ça n’est ni moral ni franc de votre part. Et de toute manière, je n’ai pas le temps ni l’envie de vous accorder mon attention, j’ai un devoir important à rendre à la première heure demain … je dois en corriger la moindre faute et … et … oh ciel ! Il est déjà si tard, je n’aurais jamais le temps d’aller à la bibliothèque avancer le devoir de potion… ».

Zora pouffa de rire comme elle imaginait parfaitement la scène. Une fois Hecate lui avait fait le coup de la planter pour partir réviser, avec ses airs de psychorigide qui s’était assise sur un balais. Outre ça, Juliet était très gentille et simple mais ... trop stressée et compétitive. A la fin ça en était légèrement agaçant même. Finalement, elle se tourna vers Alex, l’air rieur mais penaud.

- Désolée mec, j’ai pas pu m’en empêcher… Avoue ça te faisait rire toi aussi ce comportement excessif qu’elle avait !

Oops:

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Revoir Alexander après un long été sans ses nouvelles, voilà quelque chose qu'elle n'espérait plus, pas du moins qu'il se revoit aussi rapidement, elle pensait le recroiser dans un couloir mais pas à l'inauguration. Cela n'entachait en rien son plaisir de le revoir, au contraire même si elle ne montrait pas son enthousiasme de la même manière que son amie qui s'était littéralement jetée dans les bras du jeune homme. De la part de Zora, cela ne gênait pas la latine qui savait pertinamment qu'il n'y avait jamais rien eu entre eux jusqu'à présents et que ça n'était pas près de changer. Heureusement. Des retrouvailles amicales et très attendues, de quoi réjouir les trois étudiants qui allaient commencer leur deuxième année dans cette université sorcière de Londres, et cette année, pas question de rester dans son coin à étudier, elle aller commencer à sortir un peu plus de sa bulle, il fallait profiter de ses belles années qui annoncer le début de sa vie de jeune femme. Les erreurs de l'année précédente ne serait cette fois, pas de mises, son rôle dans l'AD, ses retrouvailles avec le Maddox, que des bons commencement pour cette année qui s'annonçait pleine de rebondissements mais aussi plus "détente" pour tous.

« Je suis ravie aussi de vous voir. Et pour répondre à ta question ma chère Zora ça va ... ça va plutôt bien même. » Après deux mois passé bien loin de ses amis et certainement de sa famille aussi comme il le lui avait dit quand ils s'étaient revus, Gaïa espérait bien qu'il soit en forme. Il avait eût le temps de récupérer de tout ce qui s'était passé même si elle savait que cela n'avait été facile à vivre. Elle espérait qu'il est enfin accordé au passé ce qu'il l'était et que à présent il était prêt à aller de l'avant, ça serait beaucoup pour mieux mais aussi pour son entourage. « Je suis ravie que ces vacances d'été aient été profitables pour toi. Heureuse de te retrouver en meilleure forme. » Se répétait-elle ? Sûrement, c'était largement possible mais sans l'avouer, la Ramirez avait été quelque peu contrarié par la réponse du Maddox, comme si sa camarade seulement se souciait de son état d'après lui. Gaïa aussi mais elle n'allait tout de même pas répétée les même choses que son amie, ça n'avait pas de sens. Un poil vexée, la jeune femme essaya de ne pas en tenir compte au jeune homme, elle ne pouvait pas, de toute façon, lui en vouloir pour quelque chose très longtemps. Et puis, c'était juste un petit écart de sa part, rien de très important de toute manière, il devait avoir encore la tête perdue dans ses récents voyages, ça devait être ça et il n'y avait là, pas de quoi faire un flan.

Passer ce moment ou Gaïa n'avait pas franchement apprécié la réponse de Alex, la mettant d'une certaine manière à part, elle pût enfin se retourner une nouvelle fois vers la fête, elle était là avec deux de ses amis et il fallait en profiter. Allant proposer aux deux autres étudiants de continuer cette découverte de leur nouvelle université, elle fût interrompue par une silhouette aussi rapide qu'effrayante, passant en vitesse tel un fantôme. Sans vraiment de raisons au préalable, la latine jugea bon de se méfier de cette brune qui disparût dans la foule, elle questionna même ses amis avec un ton sec, bien plus qu'elle ne l'aurait voulût mais qui ne sembla pourtant pas alarmer ses deux camarades. « C'est … c'est Hecate Juliet, l'ancienne préfète des Serdaigle. C'était … c'est ma meilleure amie, quelqu'un de vraiment … géniale, je suis sûr que vous vous entendrez à merveille ... Je … je ne sais pas … très certainement le trac de la rentrée … tu la connais … toujours stressée pour un rien. » Et bien là, la jeune femme fût très surprise de la manière dont Alexander lui répondait, et son attitude était encore plus louche alors qu'il s'agissait là de sa meilleure amie. Bizarremment, la réponse du Maddox ne sembla pas intrigué plus que ça la Austid, n'oubliant pas l'amertume qu'elle commençait à ressentir envers l'étudiante inconnue, Gaïa tout de même de faire un effort en retirant l'air méfiant de son visage, elle n'allait pas se laisser gâcher ces belles retrouvailles par cette fille mal élevée, elle esquissa même un sourire en essayant d'imaginer la brune telle que Zora l'imitait.« Désolée mec, j’ai pas pu m’en empêcher… Avoue ça te faisait rire toi aussi ce comportement excessif qu’elle avait ! » D'un même mouvement, la Ramirez se retourna vers Alex en espérant y voir au moins l'ombre d'un sourire se dessinait. Un petit quelque chose qui lui prouverait que finalement il n'y avait rien de suspect avec cette fille, qu'elle se faisait juste des idées.

De toute façon il n'allait pas passer le restant de la soirée à parler de cette jeune femme dont elle connaissait à peine le nom - qui d'ailleurs ne lui espérait pas plus confiance que sa tête - aussi, la latine décida de tenter de détourner l'attention de ses deux amis. « Et si nous poursuivions la visite maintenant ? Pourquoi ne viendrait-tu pas te joindre à nous Alexander, nous n'avons pas visiter grand chose alors nous pourrions poursuivre ensemble, je ne sais pas vous mais moi je n'aimerais pas me perdre pour la première heure de cours. » Au moins ça les entraînerait vers une autre discussion, parler d'un sujet beaucoup plus intéressant qu'une étudiante bizarre, coincée d'après Zora, de plus, Gaïa ne connaissant pas Hecate ne pouvez se mêler à la discussion, elle ne pouvait rien dire si cela était un comportement inhabituel ou non. Sans vraiment attendre la réponse de Zora ni celle d'Alexander, la jeune femme commença à marcher dans le sens inverse ou l'autre était partie, histoire d'aller vers des lieux encore pas encore découverts sous leur nouvelle allure depuis la reconstruction suite à l'incendie de l'année précédente.

Désolée, c'est nul, archi-nul, mais là c'était zéro niveau inspiration.:

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« Je suis ravie que ces vacances d'été aient été profitables pour toi. Heureuse de te retrouver en meilleure forme. »

Alexander ne fit pas attention au ton très légèrement vexé de Gaïa, ne songeant pas un instant qu'il pouvait avoir froissé son amie par ses propos. Il revenait à peine de son road trip et avait encore besoin d'un temps d'adaptation. Il esquissa un sourire à l'attention de Zora & Gaïa, content de les revoir toutes les deux. Il n'avait pas pris le temps jusqu'à présent de se rendre compte que sa vie Londonienne lui avait manqué. Sa vie tout court d'ailleurs lui avait manqué. Il était de nouveau plus ou moins bien dans ses baskets et même si cela allait lui demander un peu de temps pour vraiment se remettre complètement des derniers événements et redevenir totalement lui même, il savait qu'il allait y parvenir et c'était une victoire pour lui.

"Content que vous ne m'en vouliez pas de mon silence radio ... mais c'était vraiment un mal nécessaire pour pouvoir me reconstruire ..."

Se justifier, encore et toujours, à croire qu'Alex ne changerait pas, il passait son temps à s'excuser et se justifier de tout. Mais l'intervention d'Hecate, même fugace, permis de passer rapidement le sujet. Gaïa ne la connaissait pas et elle avait l'air très étonnée de son attitude, ce qui était assez normal finalement. Zora & Alex la connaissaient, ils savaient que parfois elle pouvait agir parfois étrangement. Mais pour le coup c'était Alex qui la connaissait le mieux et il savait exactement pourquoi elle avait agis de cette façon, sans pour autant l'avouer. Comme parler de leur dernière conversation sans rougir ? Comment expliquer que c'était entièrement de sa faute ? Il n'était pas encore prêt à en parler à qui que ce soit, Zora comprit. Il avait besoin de se replonger totalement dans sa vie avant de songer à se replonger dans cette histoire. Alex tenta donc d'expliquer le comportement étrange de sa meilleure amie, mais de façon très maladroite.

- Et oui, toujours … En même temps ça fait un moment que je la trouve légèrement strange notre Hécate. Elle est complètement allumée, paniquée et bien moins réfléchie qu’avant. A une époque, Hécate c’était « Vous n’avez point à parler ainsi. Ça n’est ni moral ni franc de votre part. Et de toute manière, je n’ai pas le temps ni l’envie de vous accorder mon attention, j’ai un devoir important à rendre à la première heure demain … je dois en corriger la moindre faute et … et … oh ciel ! Il est déjà si tard, je n’aurais jamais le temps d’aller à la bibliothèque avancer le devoir de potion… Désolée mec, j’ai pas pu m’en empêcher… Avoue ça te faisais rire toi aussi ce comportement excessif qu’elle avait !»

Alexander ne put qu'esquisser un sourire qui se voulait amusé, pourtant il ne l'était pas complètement. Certes Zora avait plus ou moins bien imité son amie, mais Alex savait que si elle était si "strange", comme le disait si bien Zora, c'était entièrement à cause de lui. Depuis qu'ils avaient couché ensemble, ils ne savaient plus sur quel pied danser et ils ne savaient plus vraiment ce qui les unissaient. Les deux s'étaient rendus compte qu'ils avaient des sentiments naissant envers l'autre mais aucun des deux n'avaient eu le courage de l'avouer ... jusqu'à la fin de l'année, quand Hecate avoua sans le vouloir à l'ensemble de Poudlard qu'elle était amoureuse d'Alexander. Certes elle n'avait pas prononcé son nom - ce qui avait créé un conflit entre les deux protagonistes - mais il était évident pour beaucoup de gens que c'était d'Alex qu'il s'agissait. La jeune Juliet avait d'ailleurs avoué pour la seconde fois ses sentiments à l'égare d'Alexander, sans que ce dernier n'ait le courage de pouvoir lui déclarer les siens.

"C'est vrai ... mais là elle doit juste être stressée pour la rentrée, c'est tout nouveau pour elle, elle n'a plus aucun repère ... ça doit être très déstabilisant pour elle ... "

Le jeune Maddox tentai de trouver une excuse potable à Hecate afin d'expliquer son comportement étrange. Il ne voulait pas qu'on la juge mal juste à cause de cette brève mais marquant interaction, elle méritait de meilleurs égares, surtout de leur part. Zora ne lui en tiendrait pas rigueur et oublierait très certainement rapidement cet événement, mais il serait peut-être pas de même pour Gaïa qui risquait de la juger un peu trop rapidement. Bien évidemment Gaïa était une fille intelligente et gentille, elle serait passer au dessus de cette histoire ou Alexander l'espérait du moins. Il rêvait que le sujet change rapidement, sans savoir quoi dire pour ne pas éveiller les soupçons. Fort heureusement ce fut son ex qui exauça ses désirs et il ne put que la remercier du regard.

« Et si nous poursuivions la visite maintenant ? Pourquoi ne viendrait-tu pas te joindre à nous Alexander, nous n'avons pas visiter grand chose alors nous pourrions poursuivre ensemble, je ne sais pas vous mais moi je n'aimerais pas me perdre pour la première heure de cours. »

Autant se perdre dans les couloirs de leur nouvelle Université passait bien au dessus du jeune Maddox, il trouvait l'idée néanmoins bonne. Cela allait leur permettre de passer à autre chose et c'était tout ce que désirait le jeune homme. Il accepta donc vivement la proposition de son ex petite amie."Avec plaisir, je suis curieux de voir s'ils ont fait quelques modifications par rapport à notre ancienne fac où si tout est resté pareil ! " Alex suivit donc Gaïa, ne se doutant pas un seul instant que Zora les suivrait aussi.

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