“Seul. Je vous présente l’unique mot pouvant qualifier mon désespoir actuel ! Effectivement, depuis que ces fichues vacances ont débutées, la solitude est la seule chose que j’ai. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce matin-là, je pris la décision d’aller faire une promenade au chemin de Traverse. En espérant y trouver une âme qui vive. J’avais rapidement fais le chemin et en moins de temps qu’il n’y parait, je me retrouver sur les Champs-Élysées sorcier. Hélas pour moi, mon désespoir n’allait pas désemplir. La rue, qui d’habitude ne se vidait jamais, était étonnamment dépourvue de personne. J’avais beau orienter mes yeux aux quatre coins de celle-ci, je ne pouvais croiser aucun sorcier. « Mais c’est pas possible ! ». Ce fut les seuls mots qui me vinrent à l’esprit. Mais maintenant j’étais là, et même s’il me semblait être seul au monde, peut-être pourrais-je aller dans un commerce pour parler, enfin, à quelqu’un. Le deal n’était pas terrible, où pouvais-je rencontrer des personnes ou parler à un commerçant qui avait assez de jugeote pour enlever cette terrible solitude de ma pauvre tête ? Je ne voyais qu’un seul endroit. Le pub du Chaudron Baveur. Je pris donc la direction de celui-ci en priant tous les dieux de m’accorder un instant de compagnie. Je poussai la porte légère du pub, à l’intérieur, à l’image de l’extérieur, il n’y avait absolument personne, si ce n’est ce barman barbu. Il n’était pas très grand, avec des sourcils très épais, un menton très large, et des yeux d’un bleu cyan impressionnant. Certes, il n’avait pas l’air très accueillant, mais je voyais en lui l’unique compagnie que l’on m’offrait. Je m’approchai donc du bar afin de tenter d’ouvrir la conversation. « Bonjouuuur ! »… Pas de réponse. Je voulais par-dessus tout de la compagnie, mais une compagnie bavarde et polie correspondait plus à ce que je désirais. Je préférais donc m’en tenir à celle d’une bonne bièraubeurre. Quand je l’eu demandée, et qu’elle me fut servie, toujours sans aucune parole du gérant, le fait de boire une bière me rappelai ma terre natale, l’Irlande terre de bonne bière comme la Guinness. Il fallait avouer que ça faisait bientôt dix ans que je n’avais pas mis pied sur mon île préférée. Certes, cela ne m’empêchait guère de fêter la Saint-Patrick tous les ans, mais je mentirais si je disais que la terre des moutons ne me manquait pas. Et mon père, mon fichu père, mon imbécile de père ! Je pourrai dire un tas de noms d’oiseau à son égard, mais il me manque tout autant que là où j’ai vécu mes huit premières années. J’ai tant rêvé de le rejoindre, en vain. Et puis si j’étais retourné là bas, il y aurai eu tellement de personne que je n’aurais pas rencontrées. J’avais vécu tellement de chose dans cette école. Le bruit de la porte me sorti de mes pensées, mais je ne pris même pas la peine de me retourner. Avec la chance que j’avais, cela ne m’aurait pas choquer qu’il s’agisse d’un autre barman tout autant sympathique que le dernier."
Judith était venue sur le chemin de Traverse, pour rejoindre ses amis. Seulement, la rue était vide, et il semblait que ses amis avaient oubliés le rendez-vous. Dommage. Maintenant, elle était seule et elle souhaitait avoir un peu de compagnie. Ce jour là, il faisait horriblement chaud, Judith était habillée d'une robe bleue très légère, et ses cheveux blonds étaient attachés en queue-de-cheval basse. Elle passa une main sur son front pour essuyer la transpiration qui s’échappait de ses pores, elle avait beaucoup trop chaud. Judith poussa la porte du pub "Le Chaudron Baveur", qui se situait sur le chemin de Traverse. Elle chercha du regard quelqu'un a qui parler, mais elle voyait seulement un barman et un garçon. Il était barbu, et elle ne voyait personne qu'elle connaissait, à part le barman barbu et un jeune homme, qu'elle voyait seulement de dos qui était adossé au bar. Judith se sentait seule, et il n'y avait que deux hommes dans le pub. Elle soupira et s'avança près du bar. Elle se tenait non loin du jeune homme, elle le regarda de loin, mais il n'avait pas l'air de la remarquer. Il avait le teint légèrement mate, de magnifiques yeux bruns et de superbes cheveux bruns jusqu'aux épaules. Apparemment, il cherchait à faire la conversation avec le barbu. Il semblait avoir l'âge de la rouge-et-or. Elle regarda ensuite le barman, et elle commanda une bierraubeurre, elle adorait ça, depuis qu'elle était devenue une sorcière. Elle a toujours aimé ce goût, pensa-t-elle, cette boisson était très peu alcoolisée, et heureusement. Elle croisa le regard du jeune homme, mais elle ne savait pas quoi dire. Elle lui dit pourtant :
« Salut. »
"Salut", c'était toujours un début de conversation, pas toujours intéressant, mais ça marchait toujours, du moins, c'est ce qu'elle pensait. Au moins elle aurait essayer de parler à ce jeune homme, qu'elle trouvait, en passant, très beau. Elle avait très envie de parler avec lui.
"J'entendis la porte se refermer dans un léger grincement, mais, comme je viens de le dire, je ne pris même pas la peine de regarder. Il fallait se rendre à l'évidence, il était écrit quelques part que ce jour là, je devais me retrouver seul. Hop, une gorgée de bièraubeurre pour me remonter le moral. A vrai dire, ce goût si particulier arrivait même à me redonner le sourire. Pourtant, je n'étais pas grand amateur de l'amertume. C'était l'un des 4 goûts qui me glacer le sang, qui me faisait frissonner d'horreur. Mais le somptueux mélange entre l'orge malté et le houblon envoûté délicatement mes papilles, et me faisais tourner la tête. Je sais, à m'entendre penser, vous pourriez vous dire que je suis un alcoolique passionné de bière, mais vous vous tromperiez. Mon oncle, que j'adorais, tenait une brasserie au sud de l'Irlande, et à chaque fois que j'allais passer mes vacances chez lui, j'avais le droit à une leçon sur la façon de façonner la bière. Enfin, revenons au présent. J'étais donc là, à siroter ma bièraubeurre, quand une douce voix demanda quelque chose au barman. Je me retournai donc pour voir à qui appartenait cette voix qui me semblait tant familière. Mes yeux croisèrent rapidement les siens, et avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, la jolie fille qui se trouvait devant moi me dit:« Salut. ». En temps normal, il s'agit d'un banal début de conversation. Mais là, j'étais choqué. En effet, la jeune femme se trouvant devant moi n'était personne d'autre que Judith. Et cette Judith, à vrai dire, il s'agit de ma meilleure amie. Une brève description d'elle ? Facile, pour moi, il s'agit de la plus belle fille de Poudlard ! Blonde, les yeux clairs, une taille parfaite pour une silhouette magnifique. Et surtout, un coeur en or ! Et si je devais décrire notre amitié, je dirais que c'est la plus belle chose qui me soit arrivé, en la rencontrant, j'ai comme découvert une soeur que je n'avais jamais eu. Vous comprendrez donc qu'un simple salut de sa part, je trouvais ça plutôt louche. Peut-être était-ce dû à la lumière, se trouvant au-dessus de moi, qui fonctionnait mal. Je ne savais pas. Je la regardai droit dans les yeux, puis j'esquissai un immense sourire. Je pris une petite gorgée supplémentaire de bière avant de rire à gorge déployée. «Salut ? Tu te fous de moi ? Ma petite Ju', t'es ensorcelée ou quoi ?». Je me levais afin de me rapprocher d'elle. Je lui fit un nouveau sourire avant de déposer, comme à mon habitude, un petit baiser sur son front. «Un mois qu'on ne s'est pas vu, et tu me reconnais plus ! Après six ans d'amitié ! Tu me vexes !». Évidemment, je disais ça avec humour. A la vue de son sourire, je ne pus me retenir de la prendre dans mes bras et de la serrer aussi fort que je l'appréciais. «Tu m'as manqué»."
Le jeune homme semblait ne pas comprendre pourquoi ce simple et banal mot venait de sortir de la bouche de Judith. Judith plissa des yeux, elle semblait connaître le garçon, il avait un air qui lui était familier. Mais c'était... !
«Salut ? Tu te fous de moi ? Ma petite Ju', t'es ensorcelée ou quoi ?»
Judith écarquilla les yeux, c'était son meilleur ami, Tom ! Tom, c'est le frère qu'elle aurait toujours voulu avoir. Il était son meilleur ami, son frère, le plus beau garçon de Poudlard, avec ses yeux magnifiques, ses cheveux bruns à tomber, et son teint à faire craquer les filles. La jeune fille ne l'avait pas reconnu de loin, avec la lumière défaillante, qui se tenait au dessus de la tête du garçon. Elle sourit jusqu'aux oreilles, en sentant les lèvres de son ami sur son front.
« Un mois qu'on ne s'est pas vu, et tu me reconnais plus ! Après six ans d'amitié ! Tu me vexes ! »
Judith rigola, elle se souvient alors de leur première rencontre, qui était simplement inoubliable vu que c'était le début de leur amitié. Elle se souvient de quand ils étaient enfants, Tom a changé depuis la première année, et Judith également. Mais ils sont toujours meilleurs amis, et ils le resteront.
« Je te t'avais pas reconnu, de loin, avec cette fichu lumière qui fonctionne pas ! »
Elle regarda le barman, qui la regardait d'un mauvais oeil, tout en essuyant les verres qui venaient juste d'être nettoyés. Elle venait de critiquer le bar et ça n'avait pas l'air de plaire au barbu. Judith était franche, c'est tout. Elle fit un léger sourire au barman commère et elle regarda Tom. Elle ajouta ensuite en rigolant :
« Et puis, tu sais bien que six longues années d'amitié, ça ne risque pas de se perdre ! »
Tom la prit dans ses bras, assez fort, ce qui fit sourire Judith, qui se laissa prendre entre les bras du jeune homme. Elle croisa le regard du barman, qui semblait se moquer légèrement d'eux, mais elle l'ignora. Tom souffla dans son oreille :
« Tu m'as manqué »
Judith serra fort le garçon, il lui avait monstrueusement manqué. Judith avait passé ses vacances chez elle, et elle avait besoin de revoir son ami. Poudlard lui avait manqué également, et le pire c'est qu'il reste encore... 1 mois avant la rentrée. Judith se détacha des bras du jeune homme pour le regarder d'un air triste.
« Tu m'as horriblement manqué, et on a encore un mois avant la rentrée... 1 mois, tu te rends compte ? »
La jeune femme n'en pouvait plus de ces vacances, sans voir personne et surtout, sans pouvoir utiliser la magie.
"C'est vrai qu'elle m'avait manqué. Je trouvais que ces vacances étaient terriblement longues. Habituellement, je trouvais toujours une occupation. Mais cet été, le destin en avait décidé autrement. « Je ne t'avais pas reconnu, de loin, avec cette fichu lumière qui fonctionne pas ! ». Cette phrase me fit une nouvelle fois sourire. Rien qu'à entendre sa voix, j'oubliais tout mes petits soucis, et je me concentrais sur elle. Cette voix si douce m'avait tellement réconforter ces six dernières années. Et elle m'avait tout autant manqué ce dernier mois. « Et puis, tu sais bien que six longues années d'amitié, ça ne risque pas de se perdre ! ». Non ! Ca c'était sûr, surtout une amitié comme la notre ! C'est vrai que ce lien qui nous unissait était très fort, on ne pouvait pas le nier. Je regardais mon verre vide. «Non, ça ne risque pas de se perdre, tu as raison ! Tiens, pour le confirmer, je te paye un whisky pur feu !». Comme promis, je demandais donc au barman de nous servir deux whisky pur feu, ce qu'il fit tout aussi amicalement qu'il m'avait accueillis. A ce moment-là, un courant d'air frais vint me taper le dos, et avec la chaleur étouffante du mois de Juillet, cela me fit un bien fou. « Tu m'as horriblement manqué, et on a encore un mois avant la rentrée... 1 mois, tu te rends compte ? ». Un mois, trente et un jours, sept cents quarante quatre heures. Rien qu'à entendre ça, je sentis une boule au ventre se former. Déjà que ce premier mois avait été terriblement long, comment allait se passer le second ? Sûrement pas mieux. Un mois loin de Judith, de son sourire, de son visage et de sa bonne humeur contagieuse. Il fallait trouver une solution ! Mais il était plus simple de le dire que de le faire. «Franchement ? Je vais craquer Ju' ! Je m'ennuie tellement, et puis comme je t'ai dit, tu me manques ! Punaise, mais pourquoi ces vacances sont elles si longues ? Faut qu'on trouves une solution!». Je la repris dans mes bras, devant les yeux du barman. Mais peu importe qui nous regardais, j'étais si bien quand elle était là, contre moi. C'est vrai qu'à m'entendre penser, on pourrait s'imaginer que j'étais amoureux de cette fille, ou que nous étions en couple. Mais notre amitié était tellement forte et paisible. Si ça se trouve, c'est de l'amour que j'éprouvais envers elle, je n'en savait strictement rien, mais tout ce que je pouvais dire, c'était que sans elle, ma vie n'aurais pas était la même. «Viens, on s'organise un week-end à Londres, on prend un petit hôtel, et on va faire la fête comme le font si bien les moldus!». Je voulais tellement que la réponse soit positive. Si c'était le cas, je ferais tout pour passer le week-end le plus beau des vacances, et surtout, pour qu'il en soit de même pour Ju'."
Cet été, son activité principale était : trouver un moyen de faire de la magie en dehors des cours. Elle réfléchissait à un moyen de retrouver ses amis sorciers et son Poudlard chéri. Jamais Judith aurait cru dire ça un jour mais Poudlard et MacGo' lui avait manqué.
« Non, ça ne risque pas de se perdre, tu as raison ! Tiens, pour le confirmer, je te paye un whisky pur feu ! »
Judith sourit, son meilleur ami n'avait pas changé. Même physiquement, il avait pas vraiment changé, ou alors, en mieux. Tom demanda deux verres de boissons au barbu. Le barman tendit au jeune homme deux whiskys pur feu, Judith prit le verre rempli de boisson, de délicieux whisky, puis elle but une petite gorgée du whisky pur feu, quand son ami lui dit :
« Franchement ? Je vais craquer Ju' ! Je m'ennuie tellement, et puis comme je t'ai dit, tu me manques ! Punaise, mais pourquoi ces vacances sont elles si longues ? Faut qu'on trouves une solution! »
Tom la reprit dans ses bras, et la jeune femme ferma les yeux, elle oublia tout à ce moment là, les vacances trop longues, son petit frère enquiquineur, son nouveau beau-père... Tout. Sauf la présence de Tom.
« Viens, on s'organise un week-end à Londres, on prend un petit hôtel, et on va faire la fête comme le font si bien les moldus! ».
Judith regarda Tom, comme si ce qu'il venait de dire était une illusion, à cause de la chaleur. Elle écarquilla les yeux, mais vu l'expression de son ami, il venait vraiment de lui demander de passer un week-end avec lui, et Judith ne pouvait pas refuser. Elle avait envie de venir avec lui, pour passer un superbe week-end seulement avec Tom.
« Mon dieu mais quelle bonne idée ! Tom, je t'adore, tu es toujours plein de bonnes idées ! »
Judith embrassa alors son ami sur la joue, de manière amicale, bien-sûr. Ce week-end sera le meilleur de toutes ses vacances. C'est certain. Et elle espère que ce sera réciproque. Un frisson parcourut tout son corps et elle reprit du whisky pur feu, aux côtés de son ami. Elle se demanda alors qu'est-ce que sa vie serait sans lui. Monotone ? Banale ? Elle n'en savait rien, mais une chose est sure : sans Tom, Judith n'est rien.
Spoiler:
Ce RP est affreusement court, désolé. ._. Je compte faire plus de lignes à mon prochain RP u_u
"Comme par magie, la réponse de ma meilleure amie fut positive. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un énorme sourire. Il était rare de montrer toutes mes dents. A vrai dire, je trouvais que ces trucs, qui étaient dans ma bouche, étaient les choses les plus horribles de mon corps. Certains n'aiment pas leurs fesses, d'autres n'aiment pas leurs ventres, et bien moi, mes dents étaient le plus gros complexe de tout mon corps. Quand j'étais petit, je me rappelle d'une bagarre qui était survenue dans la cour de ma petite école, y voyant mon meilleur ami d'époque, je m'en étais trop rapproché et PAM, un coup de poing atterri en plein dans ma mâchoire, me brisant une dent au passage. Et depuis, je peux compter les personnes ayant vu mes dents sur mes doigts. Au passage, je pris une grande gorgée de whisky pur feu. Ah oui, j'avais oublié, ça brûle ! Je fis donc une grimace des plus mémorables, et je m'éclatai de rire. «Nom d'un gobelin ! Je m'y vois déjà ! Dans un hôtel à rigoler comme on l'a toujours fait !». Enfin allait-il se passer quelque chose de bien durant ces vacances. Je regardais un peu partout, et je remarquais que deux nouvelles personnes étaient entrées dans le pub. Ils portaient tous les deux un manteau trois quarts noir. Pour dire la vérité, ils mes faisaient penser à mon paternel. Lui aussi, il avait un blouson du même style, et lui aussi, tous les jours il allait au pub boire un baby-coca suivie d'une bouteille de tariquet. Il oubliait même la fameuse phrase "L'alcool est dangereux pour la santé, veuillez en consommez avec modération" qui passait souvent à la télévision. Enfin, ce n'était pas du tout le moment de penser à ça, pour l'instant, j'étais avec Judith, et je ne devais pas gâcher ce privilège. «Bon, dis-moi quand ça t'arrange, parce que moi, aux vues de mes occupations de l'été, je suis libre quasiment tout le temps, et puis pour passer du temps avec toi, je peux bien me libérer.». Je lui fis un clin d'œil discret accompagné d'un sourire timide. J'aimais tellement passer du temps avec elle, ma meilleure amie. Franchement, il n'y a rien de plus beau au monde qu'une amitié aussi forte que celle que j'entretiens avec elle. Elle était là pour me réconforter. J'avais enfin trouvé une personne sur qui je pouvais me reposer en dehors de ma pauvre mère qui commençait à fatiguer. Elle s'était donner tant de mal pour m'éduquer, pour m'apprendre ce qu'était la vie, et franchement, je ne pourrais jamais assez la remercier. Elle ne connaissait pas encore Judith, mais je lui avais toujours promis de la lui présenter. Peut-être que ce futur week-end était la bonne occasion."
Tom avait l'air d'oublier les éventuelles brûlures que peut causer le whisky pur feu, car il but une longue gorgée du liquide puis grimaça. Judith éclata de rire, il lui rappelait son frère quand Judith lui a fait goûter en secret la boisson brûlante et où il a hurlé car sa langue était en feu. Judith avait bien rigolé ce jour-là, mais elle a récolté quand même une punition, celle de laver toute la vaisselle qui avait était utilisée lors du repas de famille avec environ 40 personnes à table. Et ça, c'était fatiguant, et elle a cru qu'elle allait mourir sur le coup tellement elle était fatigué. Judith se souvient alors qu'elle était aux côtés de son meilleur ami et elle reprit une petite gorgée du whisky pur feu, en sentant toujours que le barman les regardait en souriant d'un air moqueur.
« Nom d'un gobelin ! Je m'y vois déjà ! Dans un hôtel à rigoler comme on l'a toujours fait ! ».
Judith & lui rigolaient, et elle se voyait bien dans l'hôtel, seule avec lui en train de se marrer comme des fous. Mais d'abord il fallait que sa mère veuille bien que sa fille y aille, et que Judith présente Tom à sa famille. Mais Judith ne s'inquiète pas trop à ce sujet, car sa mère était en période "amour fou" avec Mr. Douglas, un sorcier qui travaille au Ministère de la Magie, et du coup elle accepte tout, même les choses les plus folles, ou celles qu'elle interdisait avant, vu qu'elle est sous le charme de François Douglas et qu'elle est devenue un Bisounours rose, du coup. Judith n'avait jamais été présentée à la mère de Tom, mais ça ne l'a dérange pas plus que ça. Judith reprit du whisky, et à son tour elle se brûla la langue et grimaça.
« Bon, dis-moi quand ça t'arrange, parce que moi, aux vues de mes occupations de l'été, je suis libre quasiment tout le temps, et puis pour passer du temps avec toi, je peux bien me libérer. ».
Judith pensa alors qu'elle aussi, était toujours libre. Le plus tôt serait mieux, pour elle, elle était bien trop impatiente pour attendre 3 voire 4 semaines avant ce fameux week-end, car la semaine prochaine sa futur belle-famille viendra une semaine chez elle, et elle ne peut pas rater ça. Il y aura Kate, et elle l'adore. Colin également sera-là, et ils sont comme ses petits frères et soeurs, même de seulement un an de moins qu'elle. Judith ne sais plus du tout si elle en a parler à Tom, mais bon.
« Quand tu veux. Mais je crois me souvenir que la semaine prochaine ma futur belle-famille vient chez moi et du coup je ne peux pas rater ça, il y aura ma belle-soeur Kate et son jumeau Colin, je ne sais pas si je t'en ai déjà parler ? Bref, tu me comprend. Pourquoi pas ce week-end ? Enfin, c'est juste une proposition, de toute manière je suis libre tout le temps, à part cette fameuse semaine. Tu as entendu parlé de la petite fête ? Ça te dit qu'on y aille ensemble ? Pas en amoureux, en amis. Ça te dit ? ».
Elle était impatiente, et son meilleur ami le savait bien. Ce week-end allait surement être le meilleur de toutes ces vacances.
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