But what are you doing here you? [PV Slevin]

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Les vacances. Pour certains, c'était une source de grande joie car l'école était finie et ils ne penseraient plus que à la plage et à la mer mais pour d'autres, partirent de Poudlard pendant plus de deux mois était une épreuve compliquée. Et Lauren faisait partie de cette deuzième catégorie. Bien sur, elle allait revoir sa famille et surtout ses chiens mais ne plus être à Poudlard en compagnie de ses amis allait être un coup dur pour la jeune fille. Mais bon, prenant les choses du bon coté, elle partit pour le chemin de traverse ou elle devait normalement aller faire les boutiques vec Sunny mais elle avait annulé à la dernière seconde et Lauren était finalement partie seule. Aller faire les boutiques seule n'était pas ce qu'elle préferait mais elle allait devoir faire avec. Elle partit faire un tour au magasin de quidditch et à Fleury et Bott avant d'aller se chercher une glace qui ne fond jamais chez Florian. Elle passa quelques heures sympathiques et elle se rendit finalement pour terminer sa journée au chaudron baveur. Il y avait peu de monde, tous étant à l'exterieur pour profiter du soleil. Elle commanda une bierre au beurre avec un soupcon de cannelle et elle s'asseya au bar. C'était beucoup plus amusant quand elle était avec Sunny. Sa meilleure amie lui manquait beaucoup. Elle but une traite de sa bierre au beurre et regarda autour d'elle. Il y avait que deux hommes aussi laids que des vieux trolls des montagnes et une bonne femme qui ressemblait à une bohémienne. La journée allait mal se terminer. Elle se noyait dans la solitude

A la différence de mes camarades, les vacances ne m'enchantaient guère et pour cause, je me trouvais loin de ma cible et ça avait le don de me déplaire grandement. Comment voulez-vous que je me venge de la mort de mes parents, si je ne pouvais pas me rapprocher d'Elian et de sa famille comme j'en avais envie ? Même si je pouvais profiter des vacances pour peaufiner mon plan et suivre GoodKat dans ses engagements, je n'avais qu'une envie, c'était de reprendre les cours pour arriver à mes fins. Il ne me restait plus qu'une année pour éliminer Elian & sa sœur Rhiannon et ensuite je pourrais m'attaquer au reste de sa famille. Certains pourraient me prendre pour un fou, d'autres pour un psychopathe, mais j'estime que je suis en droit de prendre la vie des êtres chers du tueur de mes parents, c'est la moindre des choses, une vie pour une vie...

Ce qui illumina mes vacances fut la lettre que je reçue d'Elian pour m'inviter à une fête qu'il organisait chez lui en l'absence de ses parents. Son invitation m'avait surpris mais me comblait de joie, j'allais pouvoir prendre mes repères chez lui, me rapprocher de lui comme je l'aspirais et faire avancer mon plan. Finalement ces vacances n'allaient pas être une perte de temps, c'était parfait. Il me restait encore quelques jours avant d'aller en Ecosse pour la fête, la simple idée de retourner dans mon pays d'origine me comblait de joie, car même si Poudlard se trouve en Ecosse, c'est loin d'être pleinement suffisant pour moi. Je décidais de me rendre sur le Chemin de Traverse pour faire quelques emplettes. Je devais m'acheter de nouvelles protections pour le Quidditch, une nouvelle cape pour l'hiver, de l'encre, du parchemin et de nouvelles plumes. Je m'occuperais de mes manuels plus tard, vers la fin des vacances. Je laissais un mot à mon père d'adoption pour lui dire où j'allais et je pris le train pour Londres. Mes courses furent assez rapide, même si je rencontrais une ou deux de mes connaissances en chemin. Ayant encore largement le temps avant mon train de retour, je décidais de m'arrêter au Chaudron Baveur pour boire une bièraubeurre. Peu de monde, donc une belle occasion d'être tranquille, sans devoir faire la conversation ou de devoir jouer les gentils garçons que je ne suis pas. Je ne pris même pas la peine de faire un rapide tour d'horizon de la salle, je m'en foutais comme de ma première cape des personnes présentes dans la salle. Je me dirigeais à une table, dans un coin, commandais ma boisson et attendis bien tranquillement qu'elle arrive.

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Le plaisir. Quelque chose que ressentait Lauren à cet instant précis. En buvant sa bierreaubeurre, seule, dans ses pensées. Elle vivait un plaisir intense. Elle sortit de sa torpeur quand elle entendit la porte d'entrée claquer. Instinctivement, elle regarda derriere son épaule. C'était Slevin, un garçon de Serdaigle. Ha, avec lui, elle aurait vraiment aimé en avoir du plaisir. Malheureusement pour la jeune Poufsouffle, le jeune homme avait des mauvais cotés qu'elle ne pouvait laisser passer. Slevin Mcgregor était connu pour son don de manipulation et surtout auprès des filles. Lauren avait failli en payer les frais quand il l'a draguer mais Lauren étant quelqu'un d'intelligent avait remarqué son petit jeu et n'était pas rentré dedans. Elle esperait un peu qu'il allait s'accrocher. Qu'il aimait quand quelque chose lui resistait mais il laissa passer. Il s'en foutait un peu et ça, ça n'a pas plu du tout à Lauren qui a commencé à le séduire tout en lui faisait comprendre qu'il ne la manipulera jamais. Elle n'était pas encore arrivée à ses fins et elle allait continuer jusqu'au bout. Elle prit son gloss dans son sac et se maquilla légerement avant de prendre sa bierre au beurre et de partir le rejoindre à sa table. Elle brillait d'assurance et essaya de ne pas montrer sa peur du refus. Préferznt jouer franc jeu, elle s'asseya directement en face de lui et lui fit son plus beau sourire. Il était vraiment beau. Si son caractère avait été aussi charmant que son physique, elle aurait pu tomber amoureuse de lui. Elle le regarda dans les yeux et decida de parler en premier.
-Salut Slevin.
Elle avait dit ça en essayant d'avoir un ton indifferent. Elle ne voulaient pas être comme les autres filles qui étaient à genoux devant lui en priant pour avoir juste un regard.

Assis à ma table, j'attend ma boisson qui ne tarde pas à arriver. Comme toujours le service est impeccable et la tranquillité est maître. Je m'installe confortablement sur ma chaise et je ferme les yeux, un cours instant. Je profite du calme avant la tempête. Bientôt je serais en place, prêt à attaquer, prêt à lui prendre la vie, comme son père a pris celle de ma famille. Je n'ai aucune peur, aucune crainte, aucun doute. Je ne prétend pas trouver cela dommage d'ôter la vie à une personne comme Elian, mais mes parents étaient des gens formidables et cela n'a pas empêché son père de leur prendre la vie avec un sortilège impardonnable. Alors certes, il n'a pas cherché à les connaître avant de les tuer, c'est peut-être un peu moins tordu de sa part, j'avoue, mais au moins moi je pourrais lui rendre hommage une dernière fois avant de lui ôter la vie. Je m'excuserais, non pas de le tuer, mais de n'avoir pas vécu dans un monde différent ou son père n'aurait pas fait ce qu'il a fait. Peut-être que dans ce monde là, on aurait pu être amis, on aurait pu passer du temps ensemble, rire, s'amuser, sans que je songe un instant à le supprimer. Peut-être que dans ce monde là, mes parents seraient toujours en vie et je n'aurais jamais croisé la route de GoodKat. Peut-être que dans ce monde là je me permettrais d'être heureux, puisque je n'aurais aucune raison de ne pas l'être. Peut-être que dans ce monde là je serais souriant, comme avant, gentil ou plutôt une parfaite petite fripouille, mais loin d'être un mauvais bougre …. Oui peut-être que tout cela aurait été possible dans ce monde là, malheureusement ce n'est qu'une illusion, une chose qui n'arrivera jamais, pas dans notre monde en tout cas. J'ai une mission et je ne dois pas m'en détourner et rien ni personne n'arrivera à le faire, quoi qu'il arrive.

-Salut Slevin.

J'ouvris les yeux en entendant une voix à mes côtés prononcer mon prénom. Au départ je ne reconnus pas cette voix et pour cause, ce n'était qu'une fille parmi tant d'autres pour moi. Certes, elle m'avait un peu jeté quand j'avais tenté de la draguer, plus pour avoir la main mise sur elle quand j'en aurais besoin qu'autre chose. Je n'avais pas vraiment apprécié, disons qu'entre nous, je n'en ai pas trop l'habitude, mais j'avais vite tourner la page, mais pas elle. Ce que les gens peuvent être naïf de croire qu'on peut changer car je suis persuadé qu'elle pense qu'elle peut me changer ou que j'aurais envie de changer pour elle, qu'elle est différente et peut-être que d'une certaine façon elle l'est, mais pas à mes yeux. Vous allez me prendre pour un être sans cœur et c'est le cas. Je ne me permet pas de tomber amoureux, je n'en ai jamais eu envie et n'en aurais jamais envie. La vengeance avant tout, on verra ce que me réserve la vie ensuite. Elle me fixe, droit dans les yeux, tentant très certainement de trouver de la surprise, de la joie ou quelque chose dans ce genre là. Je la vois avec son verre dans les main, ce qui signifie qu'elle a espoir de venir s'installer à ma table. Adieu ma tranquillité. Je lui plais, c'est ce qu'elle m'a dis et d'une certaine façon ça m'a rassuré, mais elle ne veut pas être celle que je manipulerais car elle n'est pas naïve, ni manipulable. Pourtant, croire que je ne la manipulerais pas c'est bien être naïf, car c'est dans ma nature et rien ni personne ne pourra changer ça.

« Mais ne serait-ce pas cette chère …. Lauren ? Que me vaux le plaisir de cette rencontre ? »

J'ai légèrement hésiter sur son prénom, il en passe tellement des filles que j'ai parfois du mal à me souvenir qui est qui. Fort heureusement ce ne fut pas très long, c'était toujours ça de pris. J'esquissais un sourire en coin, comme toujours.

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Lauren était toujours debout devant la table ou se tenait le jeune Serdaigle. Il avait l'air complétement indifferent à cette intrusion. Aucune joie, aucune deception. Ses yeux ne laissaient rien paraitre et ça la perturbait assez. Elle n'était par contre nullement étonnée par son comportement. Slevin n'était vraiment pas facile à approcher et il n'appreciait pas grand monde. On le definissait souvent comme un coeur de pierre et Lauren était de cet avis.

Elle emit quand meme un tres leger sourire quand il se souvint de son prénom. Deja une bonne chose car Lauren savait que peut importe que tu t'appelais Sophie, Jane ou Lauren. Tu n'étais rien à ses yeux. Avait t'il deja aimer quelqu'un? Ses parents peut etre mais aucune fille, il n'avait jamais ressenti quelque chose pour une fille. Peut etre du desir, c'est tout. Il considere trop les filles comme des choses pour pouvoir les aimer.

Il lui demanda ce qui vallait le plaisir de cette intrusion, Lauren l'avait juste vu et ayant envie de conversation était venu le voir. Lauren s'asseya sans demander son reste. Pourquoi restait t'elle debout. Il n'était comme meme pas assez vache pour lui dire de degager. Il ne l'appreciait peut etre pas mais il ne la detestait surement pas. Elle n'avait rien fait de spécial pour se faire detester. Ou du moins, elle l'esperait. Se faire detester par Slevin n'était pas la meilleure chose à faire. Quand il ressentait de la haine pour vous, il vous faisait vivre un veritable enfer. Elle voyait bien comment il reagissait avec Ryan, le serpentard. Tout le monde savait que les deux garçons ne se portaient pas trop dans leur coeur et leurs disputes étaient souvent violentes.

-Je t'ai vu et comme je suis seule, je me suis permise de venir pour qu'on discute un peu. Je pourrais te tenir compagnie.

Il était vraiment mignon avec ce sourire en coin qui illuminait son visage. C'était vraiment un séducteur et elle savait bien que la seule chose qu'il voulait faire c'était ou mettre une fille dans son lit ou la manipuler piur l'utiliser au moment venu. Non, Lauren ne ferait pas partie de ces filles completement naives. Et pourtant, elle aimerait qu'il lui reporte la meme attention que cette fois là ou elle avait failli se faire manipuler à son tour.

PS: Vraiment desolé pour le temps que ça a pris mais j'ai eu un manque cruel d'inspiration. Ça n'arrivera plus promis.

Je me demande ce qu'elle me veut, ce qui me vaut l'honneur de sa présence. Aurait-elle changé d'avis ? Aurait-elle décidé d'ignorer la raison pour atterrir dans mes bras ? Cela me va parfaitement, je ne suis pas le genre d'homme à avoir des scrupules ou des remords, surtout que je ne compte pas lui ôter la vie ou lui faire vraiment du mal, je vais juste me contenter de prendre mon pied avec elle, lui offrant autant de plaisir qu'elle pourra m'en donner et on se quittera sur ça, sans rancune, de mon côté du moins, du sien j'en suis moins sûr. On ne pourra pas dire que je suis un salaud … enfin si je le suis mais c'est elles qui sont naïves, à croire que je pourrais changer pour elles, que je pourrais les aimer. Je ne leur ai jamais promis le mariage, pourtant à les écouter une fois que je me débarrasse d'elles, on dirait que c'était le cas.
Avant de me faire d'illusions sur son compte, j'attend d'en savoir plus sur les raisons de sa présence à mes côtés. Je m'amuse beaucoup de voir des jeunes filles comme elle remplies de candeur et de naïveté, c'est touchant et très tentant. J'ai perdu ma candeur à la mort de mes parents et depuis c'est un gouffre sans fond qui s'y trouve à la place, je suis presque jaloux qu'elles possèdent encore la leur et je crois que sans m'en rendre compte, j'ai envie de leur arracher la leur pour qu'on soit quitte. Cruel ? Oui très certainement mais pour une fois, c'est inconscient.

-Je t'ai vu et comme je suis seule, je me suis permise de venir pour qu'on discute un peu. Je pourrais te tenir compagnie.

Discuter ? Tenir compagnie ? Seule ? …. Que ces doux mots sonnent délicieusement à mes oreilles, j'aime beaucoup. Si on traduit ses propos ça doit donner quelques choses comme ça « Je sais que tu n'es pas un type pour moi, j'en suis parfaitement consciente, pourtant comme n'importe quelle fille équilibrée, je suis irrévocablement attirée par les mauvais garçons ». Elles sont toutes pareilles, se sont toutes des petits papillons de nuit qui volètent dangereusement vers la lumière sans savoir ce qui les attend une fois qu'elles y seront parvenues. Mon sourire s'agrandit doucement et je la regarde prendre place en face de moi, sans attendre mon avis. Je sais maintenant que je vais devoir faire une croix sur ma tranquillité, mais tant pis, c'est un mal pour une bien après tout. Je la regarde s'installer, tout en gardant le silence, un moment.

« C'est vraiment aimable de ta part de venir me tenir compagnie … pourtant j'avais cru que … que tu ne m'appréciais que moyennement … »

Vilain Slevin qui tente de mettre le doute chez une innocente jeune fille. Bien entendu elle n'a jamais prétendu me détester, même si elle m'a très clairement dit qu'elle n'était pas fille à se laisser manipuler aussi facilement. Elles sont rares les filles qui se rendent compte que je me joue d'elles et encore plus dans l'univers merveilleux de la candeur, pourtant Lauren est une exception, qui confirme la règle comme on dit. Mon sourire ne disparaît pas, je n'ai aucune raison de ne plus sourire, je veux juste voir dans situation je me trouve afin de jouer les bons atouts. Je sens que la guerre n'est pas perdue avec elle, ce n'était qu'une petite bataille pour nous positionner, rien de plus, le premier round est passé et elle l'a gagné, laissons place au second round, je sens qu'il va être très intéressant.

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Lauren venait de s'assoir en face du Serdaigle et lui offrit son plus beau sourire. Faut quand meme avouer qu'il est vraiment sexy Slevin. Lauren aurait vraiment aimé qu'elle lui plaise. Enfin, qu'elle ne soit pas une parmi tant d'autre et ça, c'était presque impossible. Slevin aime coucher pas sortir avec une fille. Lauren avait vraiment cru que le fait de lui resister aurait pu lui plaire mais non bien sur ce n'est pas possible. Il en a absolument rien à foutre d'elle et la dignitée de la Poufsouffle en a pris un sacré coup. Lauren but une gorgée de sa bierre au beurre et fondit quand il lui adressa un de ses magnifiques sourires.

« C'est vraiment aimable de ta part de venir me tenir compagnie … pourtant j'avais cru que … que tu ne m'appréciais que moyennement … »

Lauren leva les yeux vers lui. Bien sur qu'elle l'appreciait. Il était pas méchant avec elle et puis le fait que se soit le gars le plus mignon de Poudlard aidait pas mal aussi. Si il lui avait demandé de sortir avec lui, elle aurait accepté. Si il lui avait demandé de coucher et qu'elle savait qu'il était sincere, elle aurait accepter aussi mais Lauren ne voulait pas etre une de plus sur son tableau de chasse. Elle voulait etre differente des autres. Qu'il la remarque. Et puis, etre un simple jouet qu'on utilise une fois pour apres aller en voir un autre, Lauren n'aurait vraiment pas supporter. La poufsouffle n'est pas du tout comme ces filles trop stupides pour comprendre qu'un gars comme Slevin ne pense qu'a coucher. Il ne s'en est jamais caché. Il ne vend jamais rien aux filles et ça, ça lui a plus. Il ne vend pas du reve aux pauvres petites filles niaises et pourtant elles se laissent prendre au piege et viennent pleurer apres. Elles font juste pitié. Non, Lauren ne ferait pas partis de ces filles là.

- Je suis contente que ça te derange pas que je me sois incrustée. Et Slevin, je n'ai jamais dit que je ne t'appréciais pas. Je t'apprécie Slevin. Tu ne m'as jamais rien fait de mal alors je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas t'apprecier. Je trouve juste que tu es un peu trop volage et je ne suis pas du genre à coucher avec des gars qui m'auront oublié le jour d'apres.

Lauren lui avait dit ça calmement avec un petit sourire. Elle essayait de prendre ça à la legere meme si au fond, elle lui en voulait de s'en etre foutu de son rejet. Finalement, elle aussi avait ete peut etre naive de croire qu'il pourrait lui courir apres. Qu'il soit encore plus intrigué apres son refus. Oui, elle était en colère mais non, elle ne le dirait pas.

- Je suis contente que ça te derange pas que je me sois incrustée. Et Slevin, je n'ai jamais dit que je ne t'appréciais pas. Je t'apprécie Slevin. Tu ne m'as jamais rien fait de mal alors je ne vois pas pourquoi je ne devrais pas t'apprecier. Je trouve juste que tu es un peu trop volage et je ne suis pas du genre à coucher avec des gars qui m'auront oublié le jour d'apres.

Elle est calme, pas une once de rancune dans la voix, même si je me doute qu'elle préfère la cacher pour ne pas me montrer que cela l'a plus touché qu'elle voudrait bien l'avouer. Moi ça me va, je n'ai pas les hystériques, elles sont fatigantes à toujours faire dans le mélodramatique alors qu'il n'y a pas lieu d'être. Oui je suis un homme à femmes et alors ? N'en ai-je pas le droit ? Je crois que mon physique peut me permettre beaucoup de choses et je ne peux que remercier mes parents de m'avoir permis de faire ce que bon me semble sans vraiment craindre les conséquences. Et oui c'est injuste mais on a tendance à pardonner plus facilement à une personne au physique attirant qu'à une personne au physique ingrat, ce n'est pas moi qui est fait cette « règle » mais c'est pourtant ce qui traduit le mieux la réalité. Je ne vais pas me cacher parce que je suis beau et je ne compte pas en avoir honte, bien au contraire, je l'affiche, je m'en vante, je l'utilise à mes fins et si les gens ne sont pas contents, ils n'ont qu'à pas me tomber dans les bras.
Lauren dit deux fois mon prénom dans un intervalle très court, comme si elle ressentait le besoin que je comprenne qu'elle s'adresse à moi ou parce qu'elle apprécie de le dire. C'est un prénom assez rare, je peux comprendre qu'il plaise ou déplaise aux gens, mais ce qui est sûr c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Je ne m'appelle pas Henry ou Harry ou Charles, ce n'est pas un prénom qu'on trouve à chaque coin de rue. Bien entendu je ne suis pas le seul à avoir eu le droit à l'excentricité de mes parents, Absolem ou Naïa peuvent se targuer d'être unique ou presque, même si on trouve plus d'Absolem que de Slevin ou de Naïa dans le coin. Absolem … voilà bien un nom de drogué, je trouve que ça va parfaitement bien au personnage. Pas méchant, mais très étrange, je n'arrive absolument pas à le cerner et je suis presque sûr que c'est ce qu'il recherche. Je retourne à la discussion, chassant Naïa & Absolem de mes pensées.

« Pourquoi les jeunes cherchent-ils absolument à se caser et à avoir une relation sérieuse ? Pourquoi ne pas profiter de l'instant présent et de notre jeunesse et laisser aux adultes les prises de tête et les complications ? »

Je n'arrivais pas à comprendre ceux qui, comme cette chère Lauren, cherchaient absolument à se caser, à trouver l'âme sœur. Comme si à 15 ou 16 ans on était capable de savoir qui était notre âme sœur, alors qu'on est à peine capable de savoir qui on est vraiment. Moi je trouve ça d'un pathétique, je leur laisse bien le plaisir de se prendre la tête avec la même personne durant des mois et de sortir avec la même personne durant le restant de leurs jours, je préfère le changement et le plaisir de conquérir de nouveaux territoires. Je trouve juste dommage de s'empêcher d'avoir du plaisir avec une personne que l'on désire juste parce qu'on a peur du lendemain. Le plus important n'est pas l'instant présent ? Pourquoi ne pas juste profiter de ce que nous vivons durant une nuit, oubliant les tracas du lendemain. Au moins cette chère Zora elle a compris qu'il ne fallait rien attendre des gens et surtout de moi, elle a pris ce qui l'intéressée et à oublié le reste.

« Regardes moi, je ne suis pas l'homme d'une seule femme et je dois être le garçon le plus comblé et le plus heureux de cette école … »

J'esquissais un grand sourire pour confirmer mes dires, même si je savais au fond que ce n'était qu'une façade. Certes le plaisir charnel me faisait oublié un instant la réalité et comblait mon vide créé par la mort de mes parents, mais jamais je ne serais un homme heureux, j'en suis persuadais … ou peut-être voulais-je m'en persuader...

Spoiler:

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Slevin était aussi têtu que Lauren, plus peut-être. Chacun restait campé sur leurs positions mais aucune once de rancœur ou de défi était dans l' air. Slevin comme Lauren acceptait l'avis de l'autre. Pourquoi Lauren voulait t' elle tant se caser, voilà une question que même elle avait du mal à répondre. Pourtant Lauren était connue dans Poudlard pour avoir coucher et draguer la plupart des élèves de Poudlard autant garçons que filles alors pourquoi la jeune poufsouffle aussi volage que Slevin voulait tellement se caser. Surement pour se sentir aimer car même si la brune était très populaire, elle avait un grand vide dans son cœur, elle voulait que quelqu'un l'aime pour ce qu'elle était réellement et pas pour se que les autres croyaient qu'elle était. Lauren était pour la plupart, une jeune femme dure, sans cœur et qui n'avait aucun sentiment sympathique alors que ce n'était qu'une carapace. Lauren avait appris à ses dépend que les sentiments n'était qu'une façon que de montrer aux autres nos faiblesses et ça, elle ne le voulait pas. C'était surement pour ça que la jeune fille était si intéressée par le Serdaigle. Elle avait un peu l'impression qu'il était comme elle, montrant aux autres que ce qu'il voulait bien montrer.

Lauren trouvait Slevin particulièrement attachant malgré ses nombreux défauts, elle serait bien devenue amie avec lui si elle n'avait pas cette stupide attirance pour lui, oui elle le voulait, le désirait mais non, rien n'y ferait. Elle ne pourrait que le détester après ça.

« Pourquoi les jeunes cherchent-ils absolument à se caser et à avoir une relation sérieuse ? Pourquoi ne pas profiter de l'instant présent et de notre jeunesse et laisser aux adultes les prises de tête et les complications ? »

Oui c'est vrai pourquoi après tout ? Il n' avait pas tout à fait tord, à quoi bon vouloir à tout pris se caser, allaient t'ils être plus heureux à deux, non pas vraiment, peut être ne seraient t'ils que plus malheureux car à leur âge et avec leur maturité, tomber amoureux était difficile et la chance de se marier avec ton amour d'adolescent était relativement faible et malgré toutes ces vérités, les filles ne rêvaient que de rencontrer un beau garçon et de flâner main dans la main avec lui dans tout Poudlard. Bien sur, tout le monde savait que pour les garçons, l'amour n'était pas la priorité. Les petits garçons s'amusaient à faire des courses de petites voitures alors que les petites filles jouaient déjà à la maman. Avenir prémonitoire. Et puis comment Lauren aurait pu faire changer d'avis le grand Slevin McGregor. Le jour ou Slevin tombera réellement amoureux d'une fille n'est pas encore arrivé, ça c'est sur.

-Je sais pas, les filles essayent peut-être de se sentir moins seule et de se sentir aimer. Toutes les filles aiment plaire et savoir qu'un garçon nous aime ne peut qu'embellir notre égo. La plupart des filles savent au fond d'elles que tomber amoureuse, se marier et avoir plus tard des enfants avec leur copain de Poudlard est quasi impossible mais rêver et avoir un garçon dans la tête ne peut que faire du bien, ça nous occupe assez mais c'est vrai, tu as raison, l'adolescence c'est fait pour profiter et pas pour déjà se prendre la tête avec ça mais bon, le premier amour fait parti des expériences de la jeunesse. Je sais pas comment tu fait pour ne pas t'intéresser plus que ça aux filles enfin si tu t'en intéresses mais on a plus l'impression que tu nous prend pour des objets que tu testes et puis que tu échanges avec un autre, tu n'as pas de vrais sentiments et c'est ça que je ne comprend pas.

Peut-être l'avait t'elle blesser mais bon, au moins, elle lui avait dit ce qu'elle ressentait, elle espérait qu'une fille puisse lui faire connaitre le bonheur d'avoir des sentiments. Avait t'il déjà seulement aimer une fille à part sa mère et encore, Lauren ne connaissait rien de ses relations familiales avec ses parents mais pour ce qui est de ses relations à Poudlard, elle ne le voyait qu'avec des garçons ou avec des filles qu'il n'apprécie presque pas. Lauren avait encore un peu de chance, ils ne se bouffaient pas le nez et qui sait peut-être l' appréciait t'il assez pour passer un bon moment en sa compagnie ?

« Regardes moi, je ne suis pas l'homme d'une seule femme et je dois être le garçon le plus comblé et le plus heureux de cette école … »

Il esquissa un grand sourire qui ne put que faire rosir légèrement les joues de la Poufsouffle, Slevin était vraiment le garçon le plus beau de Poudlard et il n'y a qu'une fille aveugle qui ne pouvait pas succomber à son charme. Lauren ne crut pas un mot de ce que Slevin disait, c'était un bon comédien mais son instinct lui disait de ne pas le croire, non personne ne peut être heureux de vivre seul. Il se croit heureux car il a toujours vécu comme ça c'est tout, il n' a jamais vraiment gouté au bonheur, il ne sait pas ce que c'est.

- Je comprend que ça te conviennes pour l'instant, j' ai peut-être l'air d'une fille désespérée mais moi aussi ça ne me gênée pas même si j'ai vraiment l'impression d'être une dévergondée. Mais je suis sure que plus tard, tu trouveras le bonheur au près d'une jolie femme qui t'aimerais pour ce que tu es, enfin je l'espère . Tu ne sais pas ce que c'est que l'amour alors attend de l' avoir vécu avant de dire que tu pourras t'en passer.

Lauren lui fit un grand sourire et but une gorgée de sa bierre au beurre, ce petit débat était des plus intéressant.

-Je sais pas, les filles essayent peut-être de se sentir moins seule et de se sentir aimer. Toutes les filles aiment plaire et savoir qu'un garçon nous aime ne peut qu'embellir notre égo. La plupart des filles savent au fond d'elles que tomber amoureuse, se marier et avoir plus tard des enfants avec leur copain de Poudlard est quasi impossible mais rêver et avoir un garçon dans la tête ne peut que faire du bien, ça nous occupe assez mais c'est vrai, tu as raison, l'adolescence c'est fait pour profiter et pas pour déjà se prendre la tête avec ça mais bon, le premier amour fait parti des expériences de la jeunesse. Je sais pas comment tu fait pour ne pas t'intéresser plus que ça aux filles enfin si tu t'en intéresses mais on a plus l'impression que tu nous prend pour des objets que tu testes et puis que tu échanges avec un autre, tu n'as pas de vrais sentiments et c'est ça que je ne comprend pas.

Ah l'égo, voilà le point faible de beaucoup de gens, le miens tout autant que celui des autres. C'est mon égo qui me pousse à draguer le plus de filles possible pour en avoir un maximum dans mon lit et c'est l'égo de Lauren qui la pousse à me refuser l'accès de son intimité. C'est mon égo qui m'a poussé à rejeter Zora alors que j'aurais pu très bien faire des efforts, être plus présent pour elle. Mais si j'en avais fais, que serions-nous aujourd'hui ? Un couple ? Un vrai, avec des sentiments et des projets d'avenir ? Et ou serait ma vengeance ? Mon envie dévorante de voir la famille Wallace devenir le passé et oublier l'avenir ? Je ne peux me permettre de laisser une personne rentrer vraiment dans ma vie, de peur de devoir faire une croix sur mes projets pour ne pas la blesser. Je ne peux pas refuser à mes parents la vengeance qu'ils méritent, ils ont le droit de voir leur tueur souffrir comme j'ai souffert et mourir comme ils sont morts, abattu comme des chiens, sans aucun respect et sans aucune chance de pouvoir s'en sortir. Je comprend les propos de Lauren et je les connais par cœur, pour avoir fréquenté beaucoup de filles dans ma vie, mais je ne peux accepter ça pour moi. J'ai déjà des projets qui m'occupent l'esprit, je ne peux me permettre de laisser ne distraction m'empêcher de réaliser mon rêve, surtout que je touche au but maintenant. J'esquisse un sourire, tout cela m'amuse finalement. Je ne suis absolument pas touché par ses propos que j'ai entendu maintes et maintes fois. Tout cela me glisse dessus, peut-être parce que ce n'est pas une fille pour qui je serais capable de me laisser aller à aimer ou peut-être parce que j'ai entendu ce refrain trop de fois pour avoir envie d'y croire. Je ne saurais le dire, mais ce qui est sûr c'est que Lauren & moi sommes complètement différents finalement, elle couche peut-être facilement, mais ce n'est que dans le but de pouvoir rencontrer quelqu'un qu'elle pourrait aimer. Moi je couche pour oublier un instant que je suis seul, me moquant éperdument de savoir qui est celle qui partage ma solitude le temps d'une nuit.

« Y-a-t-il vraiment quelque chose à comprendre ? Peut-être que je ne suis juste pas le gars qui est capable d'avoir des sentiments ? Ou peut-être – et ça c'est une théorie que toutes les filles adorent – ne suis-je juste pas tomber sur celle qu'il me faut ! »

C'était certes une petite moquerie parce que j'y croyais pas un instant, mais ce n'était pas méchant, mon but n'était pas vraiment de blesser cette pauvre Lauren, juste de lui faire réaliser qu'elle attendait juste une réponse qui n'existait peut-être pas. Pourquoi tout le monde devrait être capable d'aimer ? Et pourquoi devrait-on tous se laisser aller à aimer d'ailleurs ? Qu'est-ce que ça apporte dans la vie ? Oui certes tu as des moments de pur bonheur avec une personne, mais un rien peut te la prendre et tu dois vivre avec son absence durant le restant de tes jours. J'ai vécu ça une fois et je ne suis sincèrement pas prêt à le revivre une nouvelle fois. Et puis vivre en couple signifie discuter, s'ouvrir à l'autre, se révéler et je ne suis pas non plus prêt à le faire. Qui pourrait comprendre que j'ai le besoin de venger ma famille ? Quitte à ôter la vie à des innocents ? Personne, même pas les serpentards car ils connaissent tous ma cible et ne pourront pas fermer les yeux sur le meurtre de deux de leurs camarades.

- Je comprend que ça te conviennes pour l'instant, j' ai peut-être l'air d'une fille désespérée mais moi aussi ça ne me gênée pas même si j'ai vraiment l'impression d'être une dévergondée. Mais je suis sure que plus tard, tu trouveras le bonheur au près d'une jolie femme qui t'aimerais pour ce que tu es, enfin je l'espère . Tu ne sais pas ce que c'est que l'amour alors attend de l' avoir vécu avant de dire que tu pourras t'en passer.

Ahlalala toujours la même rengaine, comme quoi les filles changent mais le discours reste. Je ne peux pas en vouloir à Lauren de tenter de m'ouvrir les yeux, mais cela ne sert juste à rien. Oui peut-être qu'un jour je rencontrerais une femme qui me fera changer d'avis sur l'amour, mais ce jour là, je l'aurais voulu parce que j'aurais obtenu ma vengeance et que personne n'aura su que c'était moi le meurtrier. Sinon ma vie s'achèvera derrière les barreaux d'Azkaban et je ne manquerais à personne. Ou alors je serais mort et j'irais rejoindre les miens, ce qui ne sera peut-être pas plus mal. Mais pour l'heure, je n'ai pas envie de trouver l'amour, il ne serait qu'une perte de temps et je risquerais de le perdre et de me perdre en même temps. Je bois une gorgée de ma boisson, gardant mon sourire aux lèvres, amusé comme toujours par les grands espoirs de cette chère Poufsouffle.

« Peut-être … on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve … mais pour le moment, je ne suis pas intéressé et je ne compte pas changer d'avis avant longtemps … très longtemps »

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Lauren soupirait, elle n'arrivera jamais à rien avec lui, à quoi bon essayer de lui faire changer d'avis, ça ne marchera suffisamment pas, leur petit débat battait dans l'air et chacun avec des arguments assez pertinents arrivaient à montrer la valeur de leur opinion. Si elle avait su ce matin là qu'elle allait rencontrer Slevin au chaudron baveur et faire un petit débat sur les relations amoureuses, elle en aurait rigolé et vous aurait traité d'attarder et pourtant aussi improbable que ça puisse être, elle était en train de parler de relations amoureuses avec le grand Slevin McGregor. Enfin, elle aurait certainement aimé parler des relations amoureuses avec lui mais dans un autre contexte mais elle commençait à se faire à l'idée, elle ne l'intéressait pas et à par pour coucher, elle n'aurait aucune chance avec lui. Enfin, elle pouvait se consoler sur un point, Slevin n'aimait aucune fille alors elle se dit que ça n'avait rien de personnel c'était juste le caractère volage de Slevin qui l'empêchait de s'attacher à quelqu'un, enfin, la fille qui l'intéressera un jour aura beaucoup de chance mais en tout cas, Lauren ne le voyait pas avec une fille dont il est amoureux avant quelques années. Après tout, ils étaient pas tous destinés à se marier, à avoir des enfants et à avoir un travail. Certains étaient peut-être plus aventureux, cet avenir trop banal ne les conviendrait pas et donc, ils finiraient seuls, partageant leur solitude avec une fille différente chaque soir. Après tout, c'était peut-être ça la belle vie, aucune attache, aucune responsabilité, la liberté . Lauren faisait des ronds sur la table avec son doigt, elle faisait ça souvent quand elle réfléchissait. Slevin avait surement d'excellentes raisons de ne pas tomber amoureux. Lauren ne pouvait que comprendre, tomber amoureux engendrait souvent de nombreux problèmes. Après être tombée amoureuse de David, son meilleur ami, elle n' a fait que souffrir, après tout rien ne serait vraiment comme avant. Slevin et Lauren n'étaient peut-être pas si différent après tout, valait peut-être mieux pour Lauren aussi de ne pas s'attacher même si avoir un garçon dans la tête était très agréable, elle n'était pas naïve et le regrettait quelques fois, les filles naïves avaient de la chance, elles croyaient vraiment en la magie de l'amour et vivaient au monde des bisounours. Lauren aurait aimée être comme eux de temps en temps et pas toujours voir la vie en noir, toujours voir que le mal dans les choses.

« Y-a-t-il vraiment quelque chose à comprendre ? Peut-être que je ne suis juste pas le gars qui est capable d'avoir des sentiments ? Ou peut-être – et ça c'est une théorie que toutes les filles adorent – ne suis-je juste pas tomber sur celle qu'il me faut ! »

Lauren ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, c'est vrai que ça faisait vraiment romantique cette phrase mais elle était peut-être réaliste, Lauren croyait en cette histoire d'âme sœur, chaque personne était liée à une autre et ensemble, elles formaient l'ensemble parfait mais bon, la chance de la trouver était relativement faible, à près tout, ton âme sœur vit peut-être à des milliers de kilomètres de l'autre et ça c'est presque impossible à trouver, oui elle y croyait mais non, elle n'était pas sure de la trouver. Lauren essaya de s'imaginer comment serait l'âme sœur de Slevin mais n'y parvins pas, elle ne savait pas se l'imaginer, elle ne savait pas quel était son genre de fille et en avait t'il un genre au moins ? Lauren à contre cœur pencha plus pour la première position, en effet, Slevin était peut-être destiné à finir seul et jamais une fille aura la chance d'être aimée par lui.

-J'avoue que cette phrase est vraiment romantique mais bon, tu as peut-être raison pour la première hypothèse, on est surement pas tous fait, pour se marier, avoir des gosses, un chien et une belle maison, certains trouvent ça trop banal pour être vécu alors ils cherchent une autre destinée plus intéressante mais si c'est vrai que tu es incapable de sentiments, je te plains vraiment. Une vie sans sentiments n'est pas une vie passionnante.

Elle but une gorgée de sa bière au beurre en attendant sa réponse qui vint quelques secondes plus tard après un court instant de réflexion de la part du Serdaigle.

« Peut-être … on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve … mais pour le moment, je ne suis pas intéressé et je ne compte pas changer d'avis avant longtemps … très longtemps »

A leurs âges, ils avaient autre chose à penser que copains, copines, oui bon c'était très intéressants et amusants mais les cours étaient plus importants, surtout pour le Serdaigle, une année en plus que la Poufsouffle, les ASPICS s'approchaient doucement et ils vaudraient mieux se préparer le plus possible à ces examens.

- Oui, on verra bien, on a autre chose à penser que déjà mari, femmes et enfants, les études sont les choses les plus importantes dans nos esprits pour l'instant, le reste ce sera pour plus tard.

-J'avoue que cette phrase est vraiment romantique mais bon, tu as peut-être raison pour la première hypothèse, on est surement pas tous fait, pour se marier, avoir des gosses, un chien et une belle maison, certains trouvent ça trop banal pour être vécu alors ils cherchent une autre destinée plus intéressante mais si c'est vrai que tu es incapable de sentiments, je te plains vraiment. Une vie sans sentiments n'est pas une vie passionnante.

Les gens étaient tous différents et heureusement, tous comme moi serait l'enfer sur terre, assurément. Mais malheureusement pour moi, beaucoup d'entre eux étaient des romantiques qui ne pensaient qu'à une seule chose, trouver leur âme sœur. Pourquoi était la question qui me taraudait. Pourquoi se prendre la tête avec ça ? Etait-ce parce qu'ils n'étaient pas capable de s'assumer et qu'ils avaient donc besoin d'être deux pour se sentir vivant ? Se sentir exister ? J'étais très bien tout seul, je savais qui j'étais et ce que je voulais, pas besoin d'une autre personne pour avoir l'impression d'exister. De toute façon les gens trop proche de moi avaient tendance à disparaître prématurément, alors pourquoi s'acharner à vouloir être deux ? Je doutais de toute façon de rencontrer un jour quelqu'un capable de me comprendre, sans me juger, sans me blâmer. Il n'existe pas des gens qui pensent comme moi ou alors ils sont rares et persuadés, à l'instar de moi, qu'ils ne trouveront jamais quelqu'un comme eux. Qui pourrait accepté l'idée que leur âme sœur soit un tueur sanguinaire qui n'éprouve aucun regret à avoir ôté la vie d'êtres humains ? Ô bien entendu rien à voir avec un tueur en série, même si cela y ressemblait beaucoup. Si je finissais par tuer des gens, ce n'est pas par pur sadisme ou par envie sanguinaire, juste par vengeance. Le père Wallace avait tué ma famille, il était de mon devoir de tuer la sienne pour lui montrer ce que cela faisait de perdre ceux qu'on aimait. Cela ne m'enchantais pas spécialement de tuer Elian que j'avais commencé à connaître et apprécier, mais c'était mon devoir de rendre justice à ma famille. Peut-être qu'une fois la mort des Wallace faite je changerais de profession et me tournerais vers quelque chose de plus sein et de plus normal. Ou alors peut-être déciderais-je de rester dans l'ombre et choisirais-je d'embrasser la profession de mon père adoptif, GoodKat. J'ignorais ce que l'avenir pouvait me réserver et sincèrement je m'en moquais pas mal de savoir si j'allais vivre et prospérer ou si j'allais mourir. Le plus important c'est que si je meurs, ce soit pour de bonnes raisons et quelle meilleure raison pourrais-je avoir en dehors de venger ma famille ?

« Ca évite au contraire pas mal de prise de tête, je ne me pose pas autant de questions que vous. « Est-ce que je suis bien habillée ? » ou encore « va-t-il me remarquer ? » ou mieux « est-ce que ce sourire m'étais destiné ? » … vous passez trop de temps à vous questionnez et pas assez de temps à agir. »

Une vie sans sentiment c'est pas une vie passionnante … d'où elle le sort ça ? Depuis quand ce n'est pas une vie passionnante ? Parce que se remettre toujours en question, douter de tout et passer du centre du monde à une parfaite merde en un quart de seconde juste à cause d'une réplique ou d'un geste de l'autre c'est passionnant peut-être ? J'ai mis beaucoup de filles dans mon lit sans me poser autant de questions qu'eux et je suis persuadé que je serais capable d'agrafer quasiment qui je veux à mon tableau de chasse si j'en avais envie rien que parce que je ne suis pas doué de sentiment. Je suis persuadé que beaucoup me jalouse ou m'envie et certains rêveraient de vivre ma vie … s'ils savaient seulement ce que ça signifie, ils en auraient très certainement moins envie. Enfin, si un jour ils apprennent ce que je suis vraiment, je suis persuadé que beaucoup tomberont de haut. Peut-être que secrètement certaines filles qui prétendront à la fin avoir ressenti mon côté malsain et avaient deviné que j'étais le mal incarné, rêveront de moi et fantasmeront encore, sans jamais l'avouer. Je vais en dégouter certains, ne pas en étonner d'autres, mais ce qui est sûr c'est que mon nom risque de rester longtemps dans les mémoires et sait-on jamais, peut-être entrerais-je dans les livres d'histoire.

Oui, on verra bien, on a autre chose à penser que déjà mari, femmes et enfants, les études sont les choses les plus importantes dans nos esprits pour l'instant, le reste ce sera pour plus tard.

Les études ? Je préférais boire de ma boisson plutôt que de lui répondre tout de suite. Mon dieu que cette fille était terre à terre et banale. L'amour, le futur, les études, elle n'avait donc pas d'autres sujets de préoccupation. Elle ne devait pas voir au delà de sa propre personne, se trouvant très certainement géniale, même si elle devait prétendre et pourquoi pas croire le contraire. Elle devait se targuer de vouloir et d'aimer aider les gens, simplement parce qu'ils la valorisent et lui donnent une bonne image, rien de plus. Au début je pensais la même chose de cette chère Zora, qui avait un peu trop la main sur le cœur à mon goût, mais je me suis rendu compte, en la fréquentant qu'elle était sincère et qu'elle n'étalait pas ni sa vie, ni qu'elle aidait les autres, le faisant parfois dans l'ombre. Je doutais que ce soit le cas de cette chère Lauren, j'étais peut-être médisant, mais ce que les gens pouvaient prendre pour de la pure méchanceté, je préférais l'appeler juste le reflet de la réalité. J'esquissais un demi-sourire amusé juste avant de lui répondre.

« Oui bien sûr …. les études … très important …. »

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