[Troisième, quatrième et cinquième année] Cours n°1 : Les bulbes sauteurs

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La serre numéro 2 accueillait des élèves pour la première fois de l'année. Neville salua ses élèves en souriant, leur demanda si leurs vacances s'étaient bien passées et s'ils étaient en forme pour ce début d'année. Le temps que tous les élèves soient là, et c'était comme si les deux mois qui les séparaient du mois de juin n'avaient pas existés. Une cloche retentit quelque part dans le château, signifiant le début des cours. Les retardataires se dépêchèrent de rejoindre leurs camarades, et c'est dans une ambiance bonne enfant que démarra le premier cours de Botanique de l'année.

« Bonjour à tous! Bien, j'espère que l'été a été riche en rebondissements pour tout le monde! Cette année en Botanique, certains d'entre vous préparent les B.U.S.E., d'autres doivent se mettre à y penser... Rassurez-vous, tout devrait bien se passer. Cette année sera un peu particulière dans le sens où vous aurez un projet à mener tout au long de l'année. Je vous donnerai plus de détails à la fin du cours. N'oubliez pas que je reste à votre disposition dans mon bureau si vous voulez la moindre précision concernant un cours ou un devoir. Bien! Commençons le travail. Approchez-vous des établis, ne touchez à rien, observez, juste, pour le moment. »

Chaque élève avait, face à lui, un plant de bulbes sauteurs. Pour le moment, rien n'indiquait que les pois cachés dans les cosses avaient le pouvoir de semer une zizanie terrible partout dans la serre, ils restaient sagement cachés sous leur pellicule de verdure.

« Comme vous pouvez le voir, il s'agit de plants de bulbes sauteurs – ne touchez à rien pour le moment, j'insiste! Si j'en vois un approcher son doigt de la plante maintenant, c'est un aller direct pour la case retenue. Bien! Qui peut me dire à quoi servent les bulbes sauteurs? »

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Sans rire, son emplois du temps devait être une blague, botanique ? En début de matinée ? C'était à s'arracher les cheveux ! Malgré que le professeur semble être une sorte de héros de l'époque de ses parents, le garçon avait du mal avec ce cours, rien contre le professeur, mais une douloureuse confrontation avec le Saule Cogneur avait calmé ses attentes en botanique. Pìo ne voyait pas à qui il avait pu faire du tort, d'assez important pour faire de ses matinées un calvaire. Enfin même en trainant des pieds, il se rendit compte qu'il avait fini par arriver devant la serre numéro deux, comme indiqué sur son parchemin, en même temps que le plus gros des élèves de troisième, quatrième et cinquième années. Il serait donc l'un des plus vieux et ne remarqua pas ,dans son brouillard léthargique, une personne connue dans ce groupe.

Bien ! Commençons le travail. Approchez-vous des établis, ne touchez à rien, observez, juste, pour le moment.

De façon automatique, le garçon s'approcha de son établit qu'il avait amoureusement entaillé aux cours des années. Avec un peu de patience durant un cours particulièrement laborieux, il avait gravé un Vif d'Or dans cette planche, faisant perdre cinq points à sa maison, ah le bon vieux temps.

Comme vous pouvez le voir, il s'agit de plants de bulbes sauteurs - ne touchez à rien pour le moment, j'insiste! Si j'en vois un approcher son doigt de la plante maintenant, c'est un aller direct pour la case retenue.

Sérieusement ? Une retenue ? Y avait-il une chance qu'il puisse quitter ce cours plus tôt? L'espoir naquit dans ses yeux, mais l'idée de la retenue dans cet enfer vert le découragea.

*Enfin au moins depuis cette table j'ai vu sur le parc et le stade...*

Bien! Qui peut me dire à quoi servent les bulbes sauteurs?

Il sembla à Pìo qu'un autre élève avait levé le doigt et donné la réponse, qui lui avait échappé, pour lui c'était surtout des plantes qui devaient avoir des bulbes qui sautaient, logique. Pourtant, après ce moment de somnolence, il se força à se réveiller, après tout, les BUSES, comme l'avis dit le professeur, étaient cette année. Et Pìo avait la certitude qu'en fournissant quelques efforts durant les cours, il n'aurait pas grand-chose à réviser, donc plus de temps libre, alors que maintenant il était de toute façon coincé dans cette salle. Il fixa le professeur un moment puis revint vers son établi, attendant les instructions.

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Kathleen se reveillât de bonne humeur se matin là. Pour la première fois depuis dès jours, elle avait la sensation d'avoir bien dormit. Elle s'étirât donc tranquillement dans son lit et s'autorisât a rester sous la couette pendant encore dix petites minutes... Jusqu'au moment où de deuxième année commencèrent a se disputent la première place dans la salle de bain. Leen se redressât brusquement sur son lit en se prenant la tête : on devrait briser les baguettes de chaques sorciers qui osaient troubler le sommeil de ses semblables. Elle se levât, attrapât des vêtements au passage et fonçât tête baissée vers la salle de bain en bousculant les deux gamines qui arrêtèrent enfin de crier, prises par surprise.

Kathleen pris sa revanche en monopolisant la douche pendant bien plus de temps qui ne lui aurait été nécessaire en temps normal : lorsque l'eau chaude l'eut détendue, elle s'habillât et se maquillât pour la journée. Elle se dirigeât ensuite vers la grande salle pour déjeuner. La nourriture des elfes lui semblât délicieuse aujourd'hui : Leen était de bonne humeur, c'était vraiment rare. Ensuite, il lui restait encore une heure avant son prochain cour, elle en profitât pour se rendre à la bibliothèque et révisé un peu les buses. Mais le temps filait, et son heure était déjà passé. Elle retournât aux cachots pour prendre ses affaires du cours suivant. Mais au faites, quel cours ? Kathleen avait complètement oubliée...

*Où est passé ce fichu planning quand on a besoin de lui ?! *

Elle finit par mettre la main dessus, coincé entre " l'art de la divination : lire dans une marre de café " et " Histoire de la magie : Poudlard, le commencement ". mercredi matin, deuxième heure... Botanique ! Kathleen se souvient qu'elle aurait une nouveau professeur cette année. Elle consultât la liste des enseignants : Botanique : Par le professeur... Le professeur Londubat ? Londubat, comme celui du combat final ? Londubat, dont les parents avaient étaient torturés par des mangemorts ?! Ce n'était pas vraiment une bonne nouvelle pour Leen... Peut-être avait-il combattue son propre père ? Ou son oncle ? Qu'elle allait être la réaction de Mr Londubat si elle devait se présenter ? La jeune fille ne put s'empêcher d'être un peu chagrinée, elle aimait bien les cours de botanique, mais ça, c'était le genre de chose qui pouvait tout changer...

Kathleen pris ses affaires, en se disant qu'elle éviterait de se faire remarquer, au moins pour aujourd'hui. Cinq minutes plus tard, elle inspirait un bon coup avant de rentrer dans la serre n°2. Elle se plaçât le plus furtivement possible devant son établi, pendant que le Professeur Londubat commençait son cours jovialement, en demandant au élèves s'ils avaient passés de bonnes vacances. Leen s'installait tranquillement tant dis que Londubat leurs recommandait de ne pas approcher les plantes, se tout en se voulant toujours aussi discrète. Le professeur repris :

« Comme vous pouvez le voir, il s'agit de plants de bulbes sauteurs – ne touchez à rien pour le moment, j'insiste! Si j'en vois un approcher son doigt de la plante maintenant, c'est un aller direct pour la case retenue. Bien! Qui peut me dire à quoi servent les bulbes sauteurs? »

Question facile aux yeux de Kathleen, elle levât aussitôt la main et répondit sans attendre qu'on l'invite a parler :

« C'est une plante qui saute dès qu'on essaye de l’attraper, monsieur, et elle venimeuse, il me semble. »

La jeune fille se recroquevillât un peu, se mordit la langue jusqu'à ce que le sang lui vienne à la bouche. Elle avait l'impression d'avoir fait une terrible gaffe. C'était loupé pour essayer de ne pas attiré l'attention sur elle...

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Les élèves n'avaient pas l'air très enchanté de se retrouver dans la serre. La Botanique n'avait jamais, après tout, été l'une des matières les plus séduisantes de Poudlard. Qu'à cela ne tienne, la serre allait très bientôt s'animer, ça, il en était certain.

La jeune Kathleen leva a main et répondit aussitôt à sa question, et finit par se rouler en boule, comme à chaque fois qu'elle participait au cours depuis sa première année. Neville avait du mal à comprendre ce comportement, mais avait fini par s'y faire; pour lui, les élèves étaient tous despetites têtes à remplir d'un maximum de choses, de la façon la plus sympa et facile possible.

"Excellent Kathleen, 3 points pour Serpentard ; mais tu te trompes, les bulbes sauteurs n'ont jamais été venimeux. Prenez tous quelques notes, s'il vous plaît. Les bulbes sauteurs ont été inventés par Stuart McMood au dix-septième siècle dans le but de transformer les petits pois du potager en amusement pour ses enfants. Ils n'étaient donc au départ que des petits pois ensorcelés."

Neville se sentai obligé à chaque cours d'expliquer à ses élèves d'où venaient les plantes qu'ils étudiaent, étant donné que la plupart avaient été créées par des sorciers ; c'était le côté le plus ennuyeux de son cours pour les élèves, le plus intéressant pour lui.

"Mais très vite, les pois sauteurs de McMood développèrent des capacités surprenantes. En plus d'être de vraies petites pestes à attraper, leur chair renferme des capacités magiques non négligables. une fois transformés en pâte et mélangés à des potions ou des onguents, la chair des bulbes sauteurs pour servir à donner la vie à des objets inanimés. Une faible dose entre, par exemple, dans la fabrication des fameuses Chocogrenouilles!"

Il s'interrompit, appuyé sur son établi, le temps que les élèves terminent de noter le cours.

"A présent, travaux pratiue : nous allons essayer de fabriquer cette pâte nous-mêmes. elle ne demande pas beaucoup d'outils ni sortilèges ; mais le plus dur est d'attraper les bulbes. Car comme vous pouvez le constater..."

Neville leva un doigt sur une des cosse de son propre plant de bulbes sauteurs, et une graine de la taille d'un gros petit pois en surgit à une vitesse folle. Avec une dextérité étonnante pour quelqu'un de si maladroit, Neville l'attrapa aussi facilement qu'un Attrapeur se saisit du vif d'or, grâce à la force de l'habitude.

"...ce sont de vrais petits boulets de canons. Vous avez tous face à vous une petite boîte : le premier à avoir attrapé six pois et à les avoir enfermés dans la boîte gagne quinze points pour sa Maison. Vous pouvez utiliser quelques sortilèges ; mais je récompenserai la démarche la plus efficace. S'il n'y a pas de questions, c'est parti!"

Citation :: 1,3,5 = vous n'arrivez que péniblement à réunir les six pois
2 et 4 = vous n'en attrapez pas six
6 = Succès total sur l'opération, félicitations!

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Nathaël se leva de bonne heure pour son premier cours de la matinée , il regarda son emploi du temps "Botanique"
super... pansa-t-il
Il partit en direction de la grande salle prendre son petit déjeuner et sortit en direction du parc pour allé dans la serre numéro 2
Bien sûre pendent tout le début du cours Nathaël somnolait a moitié , mais il retenait des mots comme 3 points pour Serpentard ce qui l'enchanta pas vraiment, fabrication des fameuses Chocogrenouilles! Son ventre fit un drôle de bruit même si il a manger il y a même pas un heure. le premier à avoir attrapé six pois et à les avoir enfermés dans la boîte gagne quinze points pour sa Maison. C'est partie !!!
Nathaël voulut en prendre un mais sans succès . Il commença a taper sur la table et a en bloqué un mais il réussit a sortir et a taper dans la tête de son voisin qui était devant lui
-Excuse moi . répondit Nathaël pas du tout gêner .
Et il continua a attraper ses pois au bout du 5ème pois mit dans la boite , la sueur coulait sur son front et il attendit la note du Professeur .

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Astride marchait d'un pas rapide en se rendant à son cours de botanique ce matin-là, la botanique avait toujours était sa matière préférée et elle avait hâte d'être en cours. Enfin plus hâte que pour un autre cours, elle aimait travailler, mais pas au point d’être enthousiaste tous les matins en se réveillant, à l’idée de passer une journée bien remplie, trop remplie suivit d’une soirée de révisions. En arrivant un sourire illumina son visage, des bulbes sauteurs. Elle avait lu de nombreux livres à ce sujet et les connaissait bien. Le professeur commença son cours et elle l'écouta avec une attention soutenue même si ce qu'il disait n'était pas difficile à comprendre. Elle s'approcha et à la demande du professeur et fit très attention à ne rien toucher. Elle était assez maladroite et n'avait aucune envie de finir son heure de cours en retenue.

"Qui peut me dire à quoi servent les bulbes sauteurs?"

Astride connaissait parfaitement la réponse et elle fut extrêmement déçue lorsque Kathleen la devança pour dire. Elle hésitait toujours à lever la main lorsqu’on posait une question. Au fond d’elle, elle était toujours sûre et certaine que sa réponse était bonne, mais avant même que sa main se soit levée, elle hésitait déjà. Se demandant si ce n’était pas une information qu’elle avait inventé ou quelque chose de faux écrit dans un livre. Bien souvent, elle réalisait un peu tard que sa réponse n’était pas si idiote que ça, et elle regrettait de ne pas avoir osé participer. Cette fois-ci ne fit pas exception.
Elle sourit en se rendant compte de l'erreur de la jeune fille, es bulbes sauteur n'avaient jamais été venimeux, elle en était presque sûre. Mais sa jubilation fut de courte durée car le professeur attribua tout de même des points aux serpentards. Se faire voler la vedette par un serpent n’avait rien de très enthousiasmant, ils venaient généralement en cours pour semer la pagaille, s’amusant d’un rien et perturbant une classe qui essayait vainement de suivre la leçon. Peut-être généralisait-elle un peu trop, c’était surtout le cas d’une petite bande de serpentards en particulier, et puis il y avait Bonnie. Elle était le contraire même de ce qu’un vrai serpentard devait être selon les rumeurs. C’était certainement pour cette raison qu’elle l’appréciait plus que les autres. Ses amis étaient plutôt rares parmi les serpents, et elle ne s’en plaignait pas.
Le professeur Londubat leur proposa ensuite de passer à la partie pratique du cours. Après quelques explications, il les laissa débrouiller tout seuls. L'exercice pouvait commencer et elle se sentait tout à coup tout excitée, ça changeait un peu d’un simple cours théorique. Non pas qu’elle n’aimait pas écrire. La poufsouffle avait toujours adoré ça, mais les travaux pratiques permettaient de varier les plaisirs. Malheureusement la poufsouffle avait toujours fait preuve d’une maladresse hors du commun, la botanique était peut-être sa matière préférée, mais rien n’empêchait un cuisant échec.

Astride réfléchit un moment à la manière de procéder. Le stupéfix lui paraissait être la meilleure solution, même si l’opération allait s’avérer délicate, il était difficile de viser correctement quelque chose qui n’arrêtait pas de bouger, et les bulbes étaient continuellement en mouvement. Elle tâcha tout de même de se concentrer sur l’exercice, ce n’était pas le moment d’échouer.

Spoiler:

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[HJ: Astride, Nathaël, vous êtes censés utiliser le dé, pour déterminer votre réussite (ou non) à l'exercice. Wink

]

Si la Botanique n'était pas la matière que Bonnie préférait à Poudlard, elle la trouvait néanmoins intéressante et plutôt agréable, aussi elle s'était levée de bonne humeur et après un petit déjeuné vite avalé, elle avait pris le chemin des serres. Encore une fois, elle avait de longues minutes d'avance, le parc était encore vide des élèves qui avait classe avec elle. Elle profita de cette avance pour se poser un instant sur les bords du lac, appréciant le calme et le silence comme jamais. Le léger vent qui soufflait faisait voleter lentement ses longs cheveux roux. Se lever tôt avait tout de même ses avantages et ils n'étaient pas négligeables.

Elle fut ramener plus ou moins brusquement à la réalité par les voix de ses camarades qui passaient non loin d'elle. Certains avaient même commencé à entrer dans la serre n°2 ! Encore une fois, son avance n'avait été que de courte durée. Elle ramassa son sac à la hâte et pressa un peu le pas. Elle n'arriva certes pas en retard mais faisait partie des dernières à rentrer en classe. C'était vraiment moins une ! Elle adressa un signe de la main à son amie, Astride, et s'arrêta devant l'un des établis encore libres. A peine eut-elle le temps de sortir ses affaires que le professeur Londubat commença son cours.

Sa plume en main, elle griffonnait sagement sous les paroles de leur enseignant. Malgré leur mésentente connue de tous, Bonnie sourit discrètement lorsque, grâce à Kathleen, on accorda des points supplémentaires à la maison de Salazar Serpentard. Si elle n'était pas particulièrement fière de ses couleurs contrairement à grand nombre des autres Verts et Argents, c'était toujours un bon moment que de voir quelques nouveaux points atterrir entre leurs mains. La rouquine grimaça discrètement en entendant que la pâte de bulbes sauteurs entrait dans la composition des chocogrenouilles. Elle ne les verrait certainement jamais plus de la même manière... Londubat ne lui laissa pas l'occasion de s'inquiéter pour le sort des chocogrenouilles plus longtemps; en effet cette révélation avait sonné la fin de la partie théorique du cours. Maintenant, place à la pratique !

Comme tous les élèves présents dans la salle, Bonnie partit à la chasse aux petits pois plus ou moins laborieusement. Si elle commença par tenter de les attraper sans se servir de sa baguette, elle dut reconnaître que cette technique était un véritable échec, la magie était peut-être indispensable pour capturer les six pois demandés. Elle fouilla dans son sac et en sortit sa baguette, après quoi elle lança un sortilège d'Entrave. Si tous les petits pois ne s'étaient pas véritablement arrêtés, ils étaient au moins suffisamment ralenti pour lui permettre de les attraper... Il ne restait plus qu'à savoir si son sortilège serait assez puissant pour pouvoir en attraper six.

Le Professeur Londubat a écrit:: 1,3,5 = vous n'arrivez que péniblement à réunir les six pois
2 et 4 = vous n'en attrapez pas six
6 = Succès total sur l'opération, félicitations!

Le membre 'Bonnie B. Brawne' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 6

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Neville essayait de garder un oeil sur le travail de chaque élève, mais il faut bien avouer que dès que ses élèves passèrent à la pratique, la serre se métamorphosa en véritable capharnaüm ; certains bulbes sauteurs ne se laissèrent vraiment pas faire et le professeur sut que le premier qui lui manquerait de respect ou qui ferait le pitre passerait sa soirée en retenue à ramasser le moindre bulbe fugueur. Fort heureusement, les élèves se montrèrent sérieux et consciencieux, et en une quinzaine de minutes, chacun se trouvait à son établi, la main sur sa boîte, contenant au mieux six bulbes, au pire un ou deux.

"Alors, c'est plus difficile que ça en a l'air, n'est-ce pas? Certains d'entre vous ont eu le bon réflexe : tenter d'immobiliser la plante par magie. Il s'avère très difficile de récolter quoi que ce soit si on s'y prend à mains nues! C'est Bonnie qui a réussi à attraper le plus rapidement les six bulbes sauteurs, j'accorde donc quinze points à Serpentard!"

Il aida les quelques élèves qui n'avaient pas réussi à capturer suffisamment de pois sauteurs, et retourna au tableau.

"Bien, la prochaine étape est d'assommer vos petits pois. vous m'avez bien compris. Si vous voulez les réduire en pâte, il faut les étourdir pour les dissuader de prendre la fuite quand vous ouvrirez la boîte. Alors faites-vous plaisir et secouez-moi ces petits pois!"

La plupart des élèves se prêtèrent à l'exercice avec amusement ; certains jonglèrent même avec leur boîte. Le bruit de tous ces petits pois se cognant contre les parois de leurs boîte donnèrent à la classe un petit goût de maracas mexicaines. Au bout de cinq minutes, Neville rompit le silence en riant.

"Parfait! Maintenant vous pouvez ouvrir la boîte et faites tomber vos pois sauteurs dans le petit bol en bois qu'il y a devant vous. Ajoutez cinquante grammes de farine, prenez un pilon et écrasez-les - en tournant toujours dans le même sens - jusqu'à ce que vous obteniez une pâte bien homogène. Appelez-moi quand vous avez terminé!"

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"Alors, c'est plus difficile que ça en a l'air, n'est-ce pas? Certains d'entre vous ont eu le bon réflexe : tenter d'immobiliser la plante par magie. Il s'avère très difficile de récolter quoi que ce soit si on s'y prend à mains nues! C'est Bonnie qui a réussi à attraper le plus rapidement les six bulbes sauteurs, j'accorde donc quinze points à Serpentard!"

Il n'en fallut pas plus à la rouquine pour virer écarlate et prier aussi fort qu'elle le pouvait pour disparaître. Elle qui aimait la discrétion plus que tout au monde venait de se retrouver l'espace d'un instant l'attraction de la serre. Elle ne pouvait qu'espérer que le cours reprendrait rapidement et qu'elle pourrait de nouveau redevenir la petite chose invisible qu'elle se plaisait à être depuis cinq ans. Le professeur Londubat alla aider les quelques retardataires et reprit sa place au tableau. Enfin le cours allait reprendre son train-train !

"Bien, la prochaine étape est d'assommer vos petits pois. vous m'avez bien compris. Si vous voulez les réduire en pâte, il faut les étourdir pour les dissuader de prendre la fuite quand vous ouvrirez la boîte. Alors faites-vous plaisir et secouez-moi ces petits pois!"

Elle resta interdite un instant. L'idée de faire mal à ces choses, plus ou moins vivantes, n'était pas pour lui plaire, mais lorsque ses camarades entreprirent de secouer du mieux possible leur boîte, Bonnie se résigna à en faire de même, d'abord doucement puis amusée par la petite musique qui s'échappait de ce geste, elle y mit plus d'entrain avec un sourire enfantin. Elle s'arrêta néanmoins bien vite, lorsqu'elle reprit conscience d'avoir attaqué ses petits pois sans autre raison que la demande de son enseignant...

"Parfait! Maintenant vous pouvez ouvrir la boîte et faites tomber vos pois sauteurs dans le petit bol en bois qu'il y a devant vous. Ajoutez cinquante grammes de farine, prenez un pilon et écrasez-les - en tournant toujours dans le même sens - jusqu'à ce que vous obteniez une pâte bien homogène. Appelez-moi quand vous avez terminé!"

Comme quoi, ce n'était pas très grave qu'elle ait arrêté un peu avant. La Serpentard s'exécuta donc, ouvrant prudemment sa boîte comme si elle craignait que ses occupants viennent se venger de sa traîtrise. Ça n'arriva pas. Ils étaient là, dans le fond, inertes comme tous les petits pois du monde. Rassurée, elle reprit le cours de sa pratique, espérant de tout coeur réussir ce qu'on lui demandait. Elle laissa donc tomber délicatement les plantes dans son bol, ajouta la farine puis commença à écraser le tout en se persuadant de faire la cuisine et non de tuer quelques choses qui avaient eu un semblant de vie un peu avant. Rapidement, la pâte demandée se forma dans son bol. Elle vérifia qu'elle était bien homogène puis, une fois satisfaite, elle leva la main afin d'appeler le professeur Londubat.

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Même si son réveil s'était fait une joie de sonner à l'heure, la porte de la serre était pourtant bien fermer lorsque Flynn arriva devant. Être en retard finissait par être l'une des nombreuses mauvaises habitudes qu'il ne cherchait même plus à perdre, et cette fois encore, ça ne dérogeait pas à cette règle. Il était inutile de préciser qu'il avait trouvé mieux à faire que de se rendre directement en cours après avoir quitté son lit. La Grande Salle était d'ailleurs quasiment déserte lorsqu'il s'y était arrêté pour avaler quelque chose. Loin de se démonter face à cette porte close, il remonta négligemment son sac et toqua. A l'intérieur de la salle régnait un véritable capharnaüm.

"Désolé pour le retard M'sieur." adressa t-il au Professeur Londubat en entrant.

Il se dirigea jusqu'à un établi de libre après un vague signe de la main à Astride et s'y installa silencieusement, sortant ses affaires sans un mot. C'était plutôt compliqué de se taire ainsi surtout que toute la salle semblait s'amuser à secouer des petites boîtes d'il ne savait pas trop quoi, mais le Gryffondor avait bien conscience qu'il n'était pas franchement utile de se faire remarquer davantage dès le début du cours. Il aurait certainement toute l'année pour laisser le naturel revenir au galop. Pour l'heure, sois sage et tais toi. Flynn se contenta donc d'observer sagement ce qu'il se passait autour de lui, non sans une certaine envie. Le silence finit tout de même par revenir à la demande du professeur.

"Parfait! Maintenant vous pouvez ouvrir la boîte et faites tomber vos pois sauteurs dans le petit bol en bois qu'il y a devant vous. Ajoutez cinquante grammes de farine, prenez un pilon et écrasez-les - en tournant toujours dans le même sens - jusqu'à ce que vous obteniez une pâte bien homogène. Appelez-moi quand vous avez terminé!"

Ne sachant pas vraiment ce qu'il aurait dû faire avant, il se contenta d'observer bien silencieusement dans l'espoir, exceptionnel, de se faire oublier et ainsi d'échapper au travail qui était demandé. Pour une fois que ce n'était pas totalement de sa faute, ou du moins aimait-il à le penser, il n'allait pas demander en plus à travailler. Le moins était toujours le mieux, surtout en cours... Le jeune homme se décida donc à attendre tranquillement qu'il y ait quelque chose d'autre à faire, ou mieux, rien...

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Trois mois pour éditer mon post, je pense que c'est le plus long délai de toute l'histoire de l'édition. J'en suis tout à fait navrée.

Invité a effectué 1 lancé(s) d'un Le Hasard :: 6

(oui oui c'est le hasard pour le post qui est 15km au-dessu u_u)

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Cours de botanique. Pour la vipère, ça n'était pas du tout une partie de plaisir. Chez elle, lorsqu'elle sortait dans le jardin, c'était pour voir des haies mornes, des saules pleureurs ou des fougères piquantes. Pas une fleur dans le jardin de son manoir, pas un arbuste fier et droit. Rien que des végétaux gris ou agressifs.
Livy ne gardait pas un très bon souvenir de l'année passé en Botanique, vu qu'elle avait séché la fin du dernier semestre. Mais cette année, il y avait les BUSEs et elle était bien déterminée à réussir.

Bien qu'en retard, la couleuvre n'accéléra pas le pas et se dirigea tranquillement vars la seconde serre. La blonde poussa la porte et entra dans la pièce baignant dans le soleil. Tout les élèves étaient agités mais pas uns n'abusait de ce maelström de brouhaha. Le professeur parcourait la classe relativement sereinement. Livy se racla la gorge et interpella Mr Londubat en agitant le bras.

- Monsieur, pardon je suis en retard!

Elle avait légèrement haussé le ton pour se faire entendre. Livy n'attendit pas la réponse de son professeur et s'installa tant bien que mal à une place libre. Observant les autre et le tableau, elle conclu que le cours d'aujourd'hui était sur les bulbes sauteurs. Les élèves faisaient un capharnaüm d'enfer, assourdissant la pauvre Serpentar qui venait de sortir d'un cours de sortilège assez costaud.
Et les voilà qui secouaient leur boites, certainement pleines de pois, et qui secouaient, et qui tapaient, et qui cognaient... Livy constata même qu'un de ses imbécile de Blaireaux sautait à pied joints sur ses pauvres poids. S'il fallait les écraser, le tour était joué.

Elle même n'ayant ni boite ni pois, la vert et argent s'assit et patienta. Même sans participer manuellement, elle pourrait sans doute retirer un peu de théorie dans se bazard. Lorsque le professeur annonça qu'il fallait maintenant les saupoudrer de farine et les réduire en purée. La Melrose ne voyait absolument pas où l'ancien allier de l'élu -ce stupide élu- voulait en venir mais prit quand même note. Cela pourrait peut être tomber aux examen : Commet assommer des pois sauteurs ? En leur marchant dessus et les saupoudrant de farine.

Livy attendit patiemment que Londubat reprenne son cours et songe éventuellement à donner quelques choses à sa retardataire. Ca n'était peut être pas une obligation mais la moindre des chose. Elle avait déjà fait beaucoup de venir en classe et en plus, elle s'était excusé pour son retard. S'il ne lui donnait rien à faire, non seulement ça serait le cours le plus chiant pour la vipère mais aussi le dernier dans cette matière... Sans doute.

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Par Merlin... S'il y avait bien une chose qui mettait Neville en rogne, c'était bien les retardataires - enfin, en rogne, restons réalistes : ça lui faisait froncer les sourcils. Mais commencer par être en retard dès le début de l'année méritait bien une petite correction, d'autant que les deux élèves concernés passaient leurs B.U.S.E. Lorsque Flynn et Livy entrèrent, Neville se contenta de leur indiquer d'un signe de tête l'établi où ils devraient s'asseoir en attendant que tout le monde ait terminé, après leur avoir lancé un regard ferme leur interdisant de toucher à quoi que ce soit.

Astride s'en sortait très bien ; elle avait réussi à attraper les six pois demandés et sa pâte devenait très homogène. le professeur la gratifia d'un grand sourire. Il aimait bien Astride ; c'était l'une des rares élèves qui lui donnaient l'impression de leur être utile. Il était certain qu'elle réussirait ses B.U.S.E. haut la main, du moins en Botanique.

Bonnie leva ensuite la main ; après inspection de sa substance, Neville hocha la tête d'un air appréciateur.

"Très bon travail, Bonnie, continue comme ça!" lui dit-il avec un grand sourire.

Nathaël, quant à lui, semblait avoir un peu plus de difficulté mais il était sur la bonne voie ; il lui suffisait de persévérer. Il faisait déjà de l'excellent travail pour quelqu'un qui préfèrerait dormir.

Ou arriver suffisamment tard pour ne pas avoir à lever le petit doigt. Grmpf. Neville lança de nouveau un regard vers Flynn et Livy.

Il fit une dernière fois le tour de la classe puis leva une main.

"Bien! Normalement vous devriez tous avoir fini! Posez vos ustensiles, rasseyez-vous... Bien."

Les poings sur les hanches, Neville s'adressa alors aux retardataires.

" Mon très cher Flynn, ma très chère Livy... Je vous prierais d'arriver à l'heure, à l'avenir. Vous faites perdre chacun 5 points à vos Maisons respectives."

Mais c'est qu'il pouvait avoir l'air légèrement effrayant, le petit Londubat! Il avait de la prestance, avec ses yeux plissés, ses poings sur les hanches, et le silence qui s'était imposé dans la serre.

"A vous de choisir votre sentence, maintenant ; soit vous passez une heure en retenue avec moi ce soir pour faire un peu de travaux pratiques, soit je vous donne un devoir supplémentaire obligatoire qui comptera dans votre moyenne, soit vous participez dès maintenant à la démonstration que je compte faire avec les mixtures que nous venons de préparer en votre absence."

Bon, ça va, il était plutôt sympa de leur laisser une échappatoire... Mais participer à la démonstration, était-ce vraiment s'en tirer facilement?

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Le Gryffondor eut la surprise d'avoir de la compagnie dans son retard, une Serpentard qu'il ne connaissait pas. C'était rare d'être accompagné ainsi mais il n'allait certainement pas râler, les punitions, s'il y en avait, seraient partagées au moins ! Le regard que leur adressa le Professeur Londubat ne le perturba pas plus que ça. Ce n'était pas le premier enseignant à avoir un regard désapprobateur dans sa direction, et ce ne serait probablement pas le dernier, c'était comme ça depuis qu'il avait mis les pieds dans une école, plus d'une dizaine d'année plutôt déjà, alors il s'y était fait.

Flynn rejoignit sa place et attendit bien sagement la fin du cours, ou du moins la fin de cette activité là. Heureusement, elle arriva bien vite et il n'eut pas à se demander pourquoi il était venu bien longtemps. Une Serpentard leva la main, l'homme la félicita puis ça s'arrêta là. Les élèves furent invités à poser leurs affaires et à se rasseoir puis leur enseignant se tourna vers sa camarade de retard et lui. Visiblement, ils ne resteraient pas tranquilles à passer au travers des punitions. Dommage...

" Mon très cher Flynn, ma très chère Livy... Je vous prierais d'arriver à l'heure, à l'avenir. Vous faites perdre chacun 5 points à vos Maisons respectives."

Le rouquin ne s'en inquiéta pas plus que ça. Ce n'était que des points, c'était triste mais pas dramatique. Il y aurait très certainement des élèves brillants qui récupéreraient les points qu'il venait de perdre. Il en avait toujours été ainsi, pourquoi ça changerait maintenant ? D'ici deux jours, il n'y aurait plus de 'trou' dans les points de leur sablier et même mieux, ils auraient récupéré des points en plus... Ou en tout cas, il fallait l'espérer pour les pauvres Gryffondors qui espéraient encore recevoir la Coupe à la fin de l'année.

"A vous de choisir votre sentence, maintenant ; soit vous passez une heure en retenue avec moi ce soir pour faire un peu de travaux pratiques, soit je vous donne un devoir supplémentaire obligatoire qui comptera dans votre moyenne, soit vous participez dès maintenant à la démonstration que je compte faire avec les mixtures que nous venons de préparer en votre absence."

Mais ça ne s'arrêta pas à cinq points en moins... C'était bizarre d'avoir le choix de choisir sa punition. Flynn ne se posa cependant pas la question bien longtemps, les devoirs c'était pas son truc et faire le zouave en classe n'était pas forcément plus plaisant... Faire l'imbécile, oui, mais pas en classe...

"J'préfère l'heure de colle M'sieur !"

Il avait prévu de visiter un coin encore inconnu des cachots mais bon, c'était pas très grave, il aurait l'occasion de le visiter une prochaine fois...

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Depuis le début du cours, Isis était restée silencieuse, en recul du mouvement collectif. La Botanique n'était pas réellement un enseignement qui lui était hostile, sa convoîtise la poussait même parfois à vouloir enrichir sa Collection en s'accaparant quelques plantes magiques diverses et variées telles que l'asphodèle. Les plantes à pipaillon l'intriguaient tout autant, et sa curiosité attisée la menait toujours en cours de Botanique avec l'envie d'en apprendre plus sur ces quelques futures pièces. Mais ce matin-là, le cours était dirigé vers les Bulbes-Sauteurs, aussi elle ne pouvait plus longtemps dissimuler sa réticence à manipuler de tels végétaux. Aussi, elle appréhendait à s'employer à palper de ses petits doigts fins ces plantes peu commodes. C'était un an plus tôt, en troisième année, qu'elle avait tâté le Bubobulb sans prendre la moindre précaution et sans tenir compte des avertissements du corps professoral, et le résultat était loin d'être beau à voir. Ses si précieux dix doigts avaient essuyé les conséquences de son imprudence, et étaient restés bien des jours dans un état lamentable, couverts de cloques et de petites cicatrices. A quoi cela servait-il de les entretenir chaque jour pour qu'ils finissent plein de pus? Depuis, elle cultivait cette aversion pour la Botanique, s'y rendant seulement pour faire acte de présence. Oh, ses soeurs aînées ne manqueraient pas de lui faire remarquer que si elle avait été armée d'un supplément de présence d'esprit, ce genre d'incident ne serait pas survenu et qu'elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même. Lexie aurait même ajouté qu'à l'âge d'Isis, en quatrième année, elle était déjà prête à passer ses BUSEs en Botanique et qu'elle pouvait caresser des mandragores à mains nues et sans cache-oreille. C'était ce genre de réflexion qui avaient pour seul mérite d'insupporter Isis, ses congénères prenaient toujours un malin plaisir à lui rappeler que quoiqu'il advenait, elles étaient les plus méritantes, les plus ceci, les plus cela, et par souci d'amour-propre, la jeune Seymour ne pouvait le tolérer. Mais comment malaxer des Bulbes-Sauteurs? Elle était loin d'être confiante vis à vis de ces herbes-là et n'aspirait pas à en cultiver plus tard.

Dommage, le professeur Londubat avait plutôt l'air gentil. Certes, restait la solution "Je suis désolée professeur, je vous aime beaucoup mais sauf votre respect, ne connaissant pas les propriétés de ces plantes je préfère ne pas prendre le risque de me brûler les mains malgré vos recommandations". Se contentant d'être restée extérieure au cours durant les quelques premières minutes, Isis se résolut à s'occuper de sa préparation végétale. Toutefois, elle prit le soin méticuleux de retirer avant toute chose, chaque bague dont elle avait soigneusement orné ses doigts. Dix émeraudes dont les couleurs oscillant entre le Vert de Salazar et le gris-bleu des écailles reptiliennes... il ne fallait pas prendre le risque de voir ces pièces abimées par une mauvaise manipulation des Bulbes, on ne savait jamais, et l'on n'était jamais trop prudent avec ces pièces de collection pourtant si précieuses.

De leur côté, Bonnie et Astride semblaient avoir rempli leur part de travail avec succès alors qu’Isis peinait à commencer. Aussi, alors que deux retardataires, incluant une élève que la couleuvre reconnut comme répondant au nom de Livy et un rouquin auquel elle était incapable de coller un nom, venaient de faire une entrée remarquée et qui ne tarda pas à être sanctionnée, la vipère avait commencé à avancer ses mains pourtant si soignées vers les Bulbes auxquels elle avait déjà extrait quelques pois avec réticence. Peu désireuse de voir s'échapper de ces végétaux-là une sorte de poison ou de substance la menaçant de devoir faire appel à l'infirmière pour deux semaines de soins cutanés, elle tenta de croiser le regard de Livy afin que cette dernière lui vienne en aide, espérant de tout coeur que sa camarade possédait une main plus verte que la sienne.

"Parfait! Maintenant vous pouvez ouvrir la boîte et faites tomber vos pois sauteurs dans le petit bol en bois qu'il y a devant vous. Ajoutez cinquante grammes de farine, prenez un pilon et écrasez-les - en tournant toujours dans le même sens - jusqu'à ce que vous obteniez une pâte bien homogène. Appelez-moi quand vous avez terminé!"

C’est avec reticence qu’Isis se saisit du pilon, hésitant à écraser les pois comme de peur que l’un d’entre eux lui saute au visage ou qu’un éventuel liquide contenu à l’intérieur ne le lui éclabousse. De plus, la farine c’était plutôt salissant, on s’en mettait facilement plein les doigts. Aussi, en détresse, elle se mit à regarder autour d’elle, espérant vainement que l’exercice prenne fin le plus tôt possible…

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Assise dans son coin, Livy apperçut un rouquin de son âge. Le pauvre, déjà qu'être chez les Gryffon était une tare, alors être roux.
Il mériterait la potence, tout simplement.
Non ce n'était pas de la discrimination, Livy n'était pas pour les blonds aux yeux bleu, mais la pigmentation poil de carotte lui déplaisait énormément.

La vipère lui jeta un regard méprisant avait de se concentrer sur les dires du leur professeur loufoque.
La sentence tomba légèrement, n'atteignant nullement la vert&argent. Des points, elle pourrait en faire gagner d'autre et puis, ça n'était pas ça qui l'importait. Gagner la coupe des Quatre Maisons était passé de mode selon elle. Même certain serpents ne méritaient pas d'appartenir à la noble maison de Salazar.

Dans un silence maintenant pesant, le prof' reprit son discours et ajouta une tâche aux deux retardataires.

"A vous de choisir votre sentence, maintenant ; soit vous passez une heure en retenue avec moi ce soir pour faire un peu de travaux pratiques, soit je vous donne un devoir supplémentaire obligatoire qui comptera dans votre moyenne, soit vous participez dès maintenant à la démonstration que je compte faire avec les mixtures que nous venons de préparer en votre absence."

Le dénommé Flynn avait choisit l'heure de colle. Si il n'y avait pas été, Livy l'aurait sans doute préférée aussi. Mais l'idée de partager un moment avec ce double-répugnant ne lui plut gère. Un devoir supplémentaire n'était pas en option. Elle n'aimait pas assez l'art des plantes pour réussir haut la mains et son valet n'était pas encore assez mûr pour la servir complètement.
Par orgueil et après réflexion, Livy opta pour la dernière option. Elle prenait sans doute un risque en acceptant de servir de cobaye le petit mais néanmoins séduisant Londubat.

- Moi j'veux bien me porter volontaire pour votre pseudo test, quitte à me tourner au ridicule...

Elle n'avait pas dit ça avec le sourire, loin de là. L'idée d'être ridiculisée ne lui plaisait pas tant que ça mais cela ne pouvait pas la tuer. Suivre une heure de colle en mauvaise compagnie par contre, aurait pus lui faire pêter un plomb et céder à ses pulsions meurtrière.

Se rasseyant, la couleuvre vit du coins de l'oeil une amie. Isis, la petite poupée de luxe des Seprentard. Livy lui adressa un sourire et attendit...

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Pendant que les retardataires répondaient et que le reste de la classe attendait le verdict, Neville s'empara d'un pot contenant une préparation similaire à celle que les élèves avaient préparée, la posa sur la petite desserte qui se trouvait devant son bureau et croisa les bras.

"J'préfère l'heure de colle M'sieur !" clama Flynn avec un petit air nonchalant. Neville soupira et sortit de la poche de son tablier couvert de terre le petit calepin qui lui servait à distribuer des heures de colle. Depuis que Flynn était entré dans l'école, il avait bien inscrit son nom une quarantaine de fois sur ce petit cahier.

"Très bien, Flynn. Ce soir, serre #2, 20h. Amène tes gants et ton tablier," lui dit-il en détachant le petite feuillet et en le tendant au jeune garçon.

Puis Neville se tourna vers Livy qui avait toujours ce petit air hautain et méprisant qui avait le don de l'agacer prodigieusement.

"Moi j'veux bien me porter volontaire pour votre pseudo test, quitte à me tourner au ridicule..." décida-t-elle.

Neville ne put s'empêcher de laisser un petit sourire apparaître sur ses lèvres.

"C'est d'accord Livy. Veux-tu bien me rejoindre ici, s'il te plaît?" demanda-t-il en lui indiquant de venir à ses côtés.

Il attendit que la jeune fille s'exécute puis s'adressa à toute la classe.

"Il y a sur vos tables un tout petit flacon de poudre de sisymbre ; quand je vous le dirai, vous l'ajouterez à votre petite mixture et vous obtiendrez ce que j'ai dans le pot juste ici. Quel effet a le mélange du sisymbre avec les bulbes sauteurs? C'est bien simple ; ça augmente son élasticité et permet de l'utiliser sur à peu près n'importe quoi. Parce que je suis un prof extrêmement sympathique, je vais vous montrer le genre de choses qu'il vous sera possible de faire une fois cette petite crème de pois hors de cette serre. Mademoiselle Melrose, pouvez-vous me montrer la semelle de votre chaussure droite?"

Ce disant, il s'empara précautionneusement d'un morceau du pâton blanchâtre qui se trouvait dans le pot et le roula en une toute petite boule, attendant que la jeune fille accepte de soulever son pied. Il lui lança un regard rassurant, pour qu'elle ne craigne pas de se retrouver couverte de pustules ou qu'elle croit qu'il gâterait définitivement ses chaussures. Cette pâte était inoffensive, mais ses effets pouvaient déclencher le rire.

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Pour la plus grande chance de la serre n°2, les élèves et le professeur, Livy était relativement de bonne humeur. Si elle ne l'avait pas été, elle ne se serait pas laissée faire et aurait sans doute éclaté en scandale et aurait finit -encore une fois- chez la directrice. Elle n'y pouvait rien, elle était comme ça. Les ordres, les cours tout ça, elle supportait mal.
Mais aujourd'hui, elle était dans un bon jour, un très bon jour. Elle allait bientôt pecher un gros poisson et cela la rendait très joyeuse.

Lorsque le professeur aux allures de simplets sortit d'un buisson la pria de le rejoindre sur le devant de la classe, la vipère se leva et se rendit jusqu'à lui.

Que comptait il donc faire avec sa pate gluante et collante avec elle ? Un bout des paroles du Londubat résonnèrent dans la tête de la vert&argent le temps que celui-ci finisse de montrer son doigt à toute la classe. "...ça augmente son élasticité et permet de l'utiliser sur à peu près n'importe quoi..".

Là, Livy prit légèrement peur, surtout lorsqu'il lui demande de lui montre sa semelle droite. Allait-il la coller au plafond, la faire marcher sur les mur ou la faire sauter aussi haut qu'un des ses petit truc roux australien ?

D'un coté, il tardait à la jeune couleuvre de découvrir ce qui allait se passer, mais d'un autre, le sourire rassurant du petit professeur ne la rassura pas du tout. Livy sentait très bien venir le moment où elle serait ridicule, mais bon, au point où elle en était …

La jeune fille tendit son pied au balourd de professeur et attendit patiemment, n'opposant aucune résistance.

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Neville afficha un large sourire en voyant Livy s'exécuter. Il devait s'estimer heureux que la jeune fille se sente de bonne humeur - ou bien qu'elle veuille faire oublier son retard. Quoiqu'il en soit, elle lui présentait désormais sa semelle avec obligeance, aussi essaya-t-il de ne pas la faire trop attendre. De toute façon après cela elle lui en voudrait certainement.

"Cette texture fonctionne à peu près avec tout, sauf la peau, le cuir et le marbre. Cependant elle est parfaitement comestible - sans quoi il n'y en aurait pas dans les Chocogrenouilles!"

Tout en parlant, il étala sa petite boule de pâte sur la semelle de Livy. Aussitôt, elle quitta son apparence verdâtre pour se fondra dans la chaussure de Livy. L'effet, Neville le savait, serait relativement de courte durée - une heure tout au plus - mais, il l'espérait, ferait passer l'envie à la Serpentard d'arriver en retard en cours.

"C'est complètement transparent et n'attache pas la chaussure. Voilà... Pose ton pied au sol, pour voir?"

Elle ne pouvait pas faire autrement que s'exécuter. Il fallait bien qu'elle marche. Avec une petite pointe d'impatience, Neville observa le pied toucher le sol... Et aussitôt rebondir, si fort que la jeune fille aurait pu se casser le nez avec son propre genou. Pendant près d'une heure, et si elle ne voulait pas marcher pieds nus, la demoiselle devrait faire appel à tous les muscles présents dans sa jambe pour pouvoir la poser au sol. Le professeur laissa un échapper un petit rire.

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Elle la sentait pas vraiment, cette démonstration. Obligé de faire avec, la vipère se montra le plus possible aimable, mais c'était difficile. Le loufoque professeur préparait à coup sûr quelque chose d'hilarant, sauf pour la victime.

- Londubat, vous me blessez ou m'humiliez, vous le payerez.

Menace ou pas, c'était dit. Livy aimait être le centre d'attention, mais seulement quand elle y était à son avantage. Elle aurait dû choisir l'heure de colle.
Une Melrose ne regrette jamais ses choix, elle assume. Non, la démonstration était une très bonne épreuve pour son sang froid. Si elle voulait s'améliorer à ce niveau là, elle devrait en passer par là. C'était au final une bonne expérience.

"C'est complètement transparent et n'attache pas la chaussure. Voilà... Pose ton pied au sol, pour voir?"

Le professeur était passé outre de sa menace. Il devait être bien sûr de lui. Il lui etala la pâte sous la semelle et sembla satisfait. Il allait l'avoir sa vengeance, la vipère voyait ça comme ça. Le sourire qu'il affichait était un sourire satisfait.
Ne pouvait faire autrement, Livy posa le pied au sol.
Sans comprendre comment, celui-ci sembla repoussé par le sol, rebondit et, en bonne suite des évènements, son genoux se fracassa contre son menton.

- Mais vous êtes fou !!

Livy était hors d'elle. Elle aurait pu se défoncer le nez, voire même se tuer, si elle avait été plus souple. Par chance, elle était loin d'être une femme elastique, son genoux n'avait pu monter plus haut.
Elle s'était mordue la langue et le goût cuivré du sang emplissait sa bouche.

- J'aurai pu me blesser gravement, ou me tuer ! C'est ça que vous voulez !?

Elle voulut faire un pas vers l'imbécile immature et crétin type qui lui servait de prof (incapable) mais se ravisa, se souvenant de la premiere réaction de son corps quand elle avait posé le pied au sol.
Fulminant, elle serra les poings et se concentra pour rester sur un pied. Elle sentit du sang couler sur son menton. Foutu prof à la noix. Si elle avait été vipère lâche, elle aurait usé de son rang pour le faire renvoyer, mais elle n'était pas comme ça. De un, sa mère s'en contreficherait, de deux, elle préférait agir dignement, en réfléchissant.
Se ravisant, elle fit mine de se calmer. Elle força un sourire à prendre forme et enfila un masque plus détendu.

- Excusez moi, je m'emporte pour peu. Donnez moi un chiffon que diable, au lieu de rester là à me regarder, vous voyez bien que je saigne !

Elle voulait bien essayer d'être aimable, mais surjouer ne servirait à rien à part à attirer la méfiance du balourd et des élèves. Faire bonne figure, attendre les réactions de ses camarades, rentrer au dortoir et préparer la suite...

Spoiler:

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Neville n'avait jamais été le plus malin des hommes, ni le plus méchant. En revanche, il était très compatissant et regrettait vite ses choix. Voyant que la jeune fille avait manqué de vraiment s'exploser le nez, il perdit vite son sourire et s'empressa de saisir un petit flacon qu'il gardait toujours sur lui en cas de chute ou de porte lui rentrant inopinément dans la figure.

Il n'aimait absolument pas le ton de Livy. Certes, ce n'était pas agréable de se faire piéger de la sorte devant le reste de la classe, mais elle l'avait décidé. La prochaine fois, elle n'avait qu'à arriver à l'heure.

"Bien sûr que non, le but n'était absolument pas de vous blesser. Navré pour cela. Maintenant s'il vous plaît, veuillez avaler une goutte de ceci, ça cicatrisera votre langue, que vous devriez apprendre à utiliser avec un peu plus de précaution."

Il lui tendit le petit flacon, sans sourire, les sourcils froncés. Il était sincère quand il se disait désolé, mais il ne pouvait s'empêcher, en son for intérieur, de se dire qu'une petite peste comme elle ne l'avait pas volé. Il regretta aussitôt cette pensée et la chassa de son esprit.

"Le cours est terminé, vous pouvez sortir. Nettoyez vos établis. La fois prochaine nous étudierons le Bubobulb - pas de grimace de dégoût, vous êtes à l'âge où vous en aurez le plus besoin! A la semaine prochaine!"

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