Ibiza : "Qu’est-ce qu’il est craquant ! Il a un cul on a envie de mordre dedans !" [Zora / Céleste]

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Nouvel été à passer pour Zora, un an de plus à fêter et deux mois de plus à essayer de bronzer. Elle allait avoir 20 ans et allait passer en seconde année de métamorphose sans problèmes apparent. Mise à part l'incendie et le triste départ de Cooper, l'année c'était déroulée sans encombre et l'été pouvait commencer. A l'heure actuelle, il faisait nuit, c'était la mi-juillet et son avion l'emmenait droit vers Barcelone. Zora était une jeune fille pleine de vie et malgré le récent de décès de sa mère, elle encaissait et souriait à l'avenir. A ses cotés dormait Céleste, ça chère grande cousine avec qui elle avait partagé l'année passée un voyage périlleux en Transylvanie. Elles se dirigeaient pour quelques semaines de détentes à Ibiza, l'ile de la fête, de l'animation et de bien d'autre choses.
Vu de l'extérieur ça paraîtrait parfaitement normal, deux jeunes femmes qui partent en vacances au soleil faire la fête et oublier leur soucis personnel, mais comment deux sorcières réputées comme Céleste et Zora en étaient venues à prendre cet avion ?

FLASH BACK

Celeste venait d'arriver au célèbre World End, bar emblématique de Camden, où lui avait donné rendez vous sa cousine. Zora l'y attendait, assise dans un coin en contre bas de la rampe d'escalier, sirotant un pinte de Guinness. La blonde ne vit pas Zora de suite si bien qu'elle du lever le bras et la héler pour se faire repérer. L'étudiante nouvellement en vacances avait un immense sourire sur les lèvre, prête à démarrer l'été sur les chapeaux de roues. Seulement, Céleste l'avait appelé et sa voix au téléphone ne lui avait pas semblé hyper reluisante. Si la jeune femme commençait à déprimer, que ça soit à cause de son frère, du travail ou quoi que ce soit, Zora sortirait l'artillerie lourde. L'année passé, elles avaient vécu une super aventure à travers le pays du compte Draculas, mais ça avait été douloureux et trop fort en émotion pour deux femme d'une vingtaine d'année.
Céleste arriva, commanda de quoi se désaltérer et attaqua la discussion. Le sourire de Zora resta figé mais plus la conversation allait plus il lui était difficile de le garder.

[HJ] Céleste était censé être moyennement en forme, je te laisse expliquer ce qui lui arrive ! [/HJ]

- ... Ah bon ?

Zora se retint de hausser les épaules, ça aurait été mal vu par Céleste, et puis ça n'était pas non plus l'intention de la jeune femme.

- Tu sais quoi Cel' ? lança Zora en trifouillant son smartphone, voguant sur le net. On, se, casse ! Tu en as marre de tout ça, j'ai besoin de prendre l'air, on à besoin de se retrouver, j'en ai assez de la pluie et y'a beaucoup d'autre facteurs qui font que … on se casse à I-bizaaaa !

Elle avait terminé sa phrase en présentant l'écran de son téléphone à sa cousine avec en fond le site de BritAir. Un voyage pour Ibiza, avec vol jusqu'à Barcelone et navette maritime jusqu'à l’île de la fête était affiché, pour deux personnes, prêt à être acheté. Zora n'avait jamais manqué d'argent, il ne lui manquait que l’appui de sa cousine pour appuyer sur « valider ».

END

Inutile de spécifier que les filles avaient fait leur bagages à une allure folle de manière à embarquer dans le premier vol. En deux deux Zora avait réservé vol, navette aquatique allé et retour pour deux, ainsi que deux chambre pour 2 semaines renouvelable au dernier étage d'un palace situé à coté de la célèbre boite de nuit le Pacha. L’emblème de l'hôtel était d’ailleurs le même, deux charmantes cerises bien rebondies.
Alors que l'avion se posait sur le tarmac Céleste ouvrit les yeux. Elles avaient deux heures pour rejoindre le port et embarquer pour Ibiza. La navette à partir serait la dernière de la journée ainsi quand elles débarquèrent sur l'île, le soleil méditerranéen se couchait à l'horizon.

- L'hôtel n'est pas loin, déclara Zora en pointant le bout de la rue tout sourire, d'après les brochures et le site y'a soirée de gala ce soir !

Elle était surexcitée et traînait sa valise derrière elle avait tout le plaisir du monde. Elles passèrent devant la boite de nuit aux Cerises et croisèrent diverses personnes habillée hyper sexy. Zora souriait en s’imprégnant de cette ambiance qui suintait la folie. Elle avait préparé une valise adéquat, s'étant permis des extravagance puisqu'elle l'avait aménagée. Être une sorcière était un plus, surtout lorsqu'on maîtrisait parfaitement les sortilèges d'extension. Plusieurs paires de chaussures à talons comme plates, des mini jupes, des robes pour sortir, des shorts, une dizaines de maillots de bains différents sans compter chapeaux, lunettes et bijoux … Tous les été Zora jouait la bling bling et Ibiza n'y écopera pas. Enfin, les filles arrivèrent à l'hôtel. La devanture était sublime, d'un ocre doré subtil parfaitement accordé aux volets rougeâtres. La jeune femme sourit au groom vêtu du célèbre uniforme rouge et pénétra avec émerveillement dans le hall. La réceptionniste lui demanda son nom et c'est dans un espagnol presque nickel qu'elle répondit. Zora était loin d'être parfaite mais dans ce monde tout doré et sélect elle excellait. Clefs en mains, elle tendis la sienne à Céleste.

- Ah moins que tu ne veuilles faire une pause. J'avoue que ça me plairait plus de poser les valises, prendre un petit repas en évitant la salle de bal et enfiler nos maillots pour squatter la piscine à débordement sur le toit de l’hôtel …

Elle tendait à Céleste la brochure de l'hôtel où on pouvait voir une photo de la piscine et ses horaires d'ouverture. Si elles la jouait fine, c'est à dire monter maintenant, dîner vers 21h elles pourraient profiter de l'eau fraîche pendant plus de deux heures.

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Comment Céleste s’était-elle retrouvée dans cet avion ? Elle n’en savait. Il y avait encore quelques heures elle se trouvait dans sa maison en compagnie des deux gosses qu’elle avait à sa charge, tranquillement en train d’étudier un parchemin stupide. Tout ça à cause d’un coup de fils…maudits soit ces téléphones portables. Les lettres au moins mettent du temps à arriver.

FLASH BACK

Céleste mettait un terme à sa préparation. Comment avait-elle pu se laisser convaincre d’aller à Londres alors qu’elle était débordée ? Zora avait le don de ne pas laisser le choix à ses interlocuteurs. Jetant une dernière herbe dans son chaudron, le fluide se mit à bouillonner puis, il explosa. Et bouse ! Encore un loupé ! Céleste ragea ! Elle en avait marre. Rien ne se passait comme prévu. Les choses n’avançaient pas aussi vite qu’elle souhaitait, elle stagnait ! De plus, les enfants Makarov l’empêchait de faire exactement ce qu’elle voulait. Non pas qu’elle ne les appréciait pas, loin de là. Elle s’y était attachée même. Cependant, cela demandait du travail. Entre amener le plus grand à Londres ou chez des amis à lui, s’occuper de la petite pour qu’elle ne se sente pas trop seule et l’éloigner de cet elfe, ainsi que d’accomplir son rôle de tutrice, elle ne savait où donner de la tête et n’avait quasiment plus de temps pour elle. Ce fut ainsi, qu’un soir, après avoir mis la petite Anastasia au lit, elle avait pris le téléphone portable que Zora lui avait donné et l’avait appelé. Elle était désespérée. Elle n’en pouvait plus. Voilà plus de dix ans qu’elle tentait de trouver un remède pour sauver son frère, pour permettre à la partie sorcière demeurant à lui d’être plus forte que le vampire, sans succès.

De plus, cette année n’a pas été des plus reposantes. Il y avait eu ces rumeurs à son sujet, puis cette rencontre et l’explication houleuse avec son ex de dix années, cet incendie dans l’université sorcière, la mort de la mère de Zora et ses cours qu’elle devait assurer malgré la fatigue. Heureusement, l’inquiétude ne rongeait plus que très peu le cœur de cette jeune femme. Les nouvelles de son frère affluaient en masse, elles étaient plutôt bonne aussi, elle ne s’en faisait que très peu à son sujet. Non, ce qui la rongeait dorénavant, c’était la charge de travail colossale qu’elle s’était mise sur le dos. Du coup, dans un moment de faiblesse, elle avait appelé sa cousine. Voilà pourquoi, suite à ce énième échec, Céleste prit ses clics et ses clacs, alla voir Alekseï, lui indiqua qu’elle sortait, qu’elle ne rentrerait pas tard et que si jamais il avait un problème, qu’il envois l’elfe à Londres, au World End. Puis, elle avait transplanné.

Quelques secondes plus tard, elle se retrouva très vite devant le bar de Londres. Y rentrant, elle chercha sa cousine, qu’elle ne remarqua qu’une fois que cette dernière la héla. Elle alla s’asseoir et commença la discussion, après avoir commandé une bière au beurre. Elle vida son sac, lui exprimant son raz-le bol et tout le reste. La réaction de Zora énerva un tant soit peu Céleste mais elle fut davantage surprise par ce qui suivit. Sa cousine lui présenta l’écran de son téléphone portable, en prononçant le mot Ibiza. Qu’était-ce encore ceci ? Céleste regarda sa cousine, dubitative. Certes elle en avait marre mais de là à abandonner ces deux enfants seuls avec l’elfe, ça angoissait la jeune femme. De plus, elle ne voulait pas abandonné ses recherches. C’était hors de question. Aussi, elle tenta de protester.

- L’idée me semble tentante, mais mes obligations me poussent à refuser. Je ne peux pas partir comme ça. J’ai deux gosses en tutelles, je ne peux pas les abandonner seuls…

Puis elle regarda plus précisément l’écran que sa cousine lui présenta. C’est vrai que cette option était alléchante. Et si pour une fois, elle laissait tomber son côté rabat-joie ? A une époque elle était fêtarde, pourquoi avait-elle oublié ce côté de sa personnalité ? Se laissant aller, elle cliqua elle-même sur valider et reprit la parole.

- Et puis zut ! Allons-y. Ça ne nous fera pas de mal. Sourit-elle, enthousiasme.

END

En rentrant chez elle ce soir-là, elle était allée voir Alekseï, qui ne dormait pas encore. Ce dernier crut qu’elle était venue pour lui remonter les bretelles mais non, ce ne fut pas le cas. Elle lui exposa le plan qu’elle venait de concocter avec Zora et lui expliqua qu’elle partait le lendemain. Puis, elle partit faire ses valises, chose qui se fit rapidement étrangement. Puis, elle était retournée voir le jeune-homme et lui donna les règles de sécurité à adopter. Précisa qu’elle était joignable sur cette chose, appelée téléphone portable. Elle lui en fournit un et lui donna l’ordre de l’appeler si les choses ne se déroulaient pas spécialement bien. Une fois ceci fait, elle avait mis à l’abri ses affaires personnelles mais surtout celles qui concernaient les recherches. Puis, elle était partie pour l’aéroport. Direction Ibiza.

Durant le vol, elle n’eut pas le temps de réfléchir. Elle s’endormit du décollage à l’atterrissage. Elle le regretta un peu, car c’était son premier voyage dans un avion moldu, mais son corps la remercia grandement. Elle en avait bien besoin. Lorsqu’elle émergea, elle se rendit compte qu’elle était bien loin de l’Angleterre mais surtout elle mettait une mer et un continent entre elle et ses recherches. Chose qui ne lui déplut pas. Céleste suivit Zora jusqu’à la dernière navette de la journée et lorsqu’elle posa le pied sur l’île, le soleil se couchait. C’était magnifique. Ce paysage l’apaisa et elle se laissa aller à un peu de rêverie. Hélas, sa cousine la ramena sur Terre très rapidement. Elle lui indiqua que l’hôtel n’était plus très loin et que ce soir, un gala était organisé. La professeure pinça les lèvres. Elle n’avait aucune envie d’aller faire la greluche au milieu de pintade attardée bonne qu’à faire la belle.

- Je préférerais éviter les soirées de gala…Je n’ai pas envie de jouer les pintades.

Puis, elle continua à traînait sa valise. Passa devant une boîte de nuit, elle se rendit compte que les filles étaient très sexy. Même les femmes de son âge. Certes, c’était Ibiza mais de là à s’habiller de la sorte, c’était osé. La jeune femme eut peut que ses tenues dénotes mais au final, elle se rappela qu’étant sorcière, les sorts pourraient l’aider à améliorer certaines tenues. Elle était là pour renouer avec son côté festif et abandonner la prof qui sommeillait en elle. Bien décidée à mener à bien cette nouvelle idée, elle se laissa guider par Zora. L’hôtel était magnifique. Céleste laissa Zora s’occuper du groom, elle refit surface au moment où la jeune femme tendit les clefs de sa chambre tout en lui proposant de faire une pause. Cette perspective raviva la joie de la jeune femme.

- Avec plaisir. Je préfère cette option que celle d’aller faire ma pintade. Rigola-t-elle, Je viendrais te chercher pour aller manger. Sourit-elle

Puis elle monta dans a chambre. La décoration de l’hôtel était aussi luxueuse que la devanture et l’intérieure des chambres aussi. Moderne, mais très confortable. Céleste s’y sentit très bien à peine entrer. Déposant sa valise dans un coin, elle se jeta sur lit. Doux, moelleux et confortable. La jeune femme se tata de s’endormir. C’est ce qu’elle fit, un instant. Elle se réveilla une demi-heure plus tard, en sursaut. Chassant le mauvais rêve, se leva et commença à s’apprêter. Elle prépara un maillot noir et une serviette sur son lit, puis alla enfiler une robe noire dos nus, très échancrées et termina son maquillage. Par la suite elle alla chercher sa cousine. Ce fut ensemble qu’elles descendirent et qu’elles rejoignirent leur table pour le repas du soir. Ce dernier se déroula tranquillement. Les deux jeunes-femmes se racontèrent les derniers potins et pour une fois, Céleste se détendit et oublia tout. Elle avait presque envie de confier à sa cousine les sentiments nouveaux, ou les sentiments qu’elle retrouvait pour son ex, Phœnix Bloodworth, le professeur de vol. Il y a maintenant plus de dix ans, ils s’évitaient mais cette année tout avait changé. Depuis cette fameuse ronde. Elle souhaitait en faire part à sa cousine mais peut-être n’était-ce-pas le moment. Elle verrait cela plus tard. Après tout, elle était là pour deux semaines. Après le repas, les jeunes femmes remontèrent dans leurs chambres afin d’enfiler leurs maillots de bains. Céleste avait hâte de se rafraîchir. Elle n’en pouvait plus. Même la douche prise avant le dîner n’avait pas réussi à la détendre et à la requinquer. Ce bain était grandement attendu. La jeune femme retrouva sa camarade dans le couloir et c’est vêtu d’un simple maillot de bain, qu’elles montèrent sur le toit.

Cet endroit offrait une vue à 380° sur la ville, la plage et le reste. C’était magnifique. Céleste s’y sentit immédiatement bien. La jeune russe regarda sa cousine d’un regard malicieux, avant de jeter sa serviette sur un transat. Puis, elle se précipita dans l’eau. Par Merlin que cela faisait du bien !

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- Avec plaisir. Je préfère cette option que celle d’aller faire ma pintade. Rigola-t-elle, Je viendrais te chercher pour aller manger.

C'était certain que sa cousine voudrait se poser au calme dans une piscine que jouer les pintades. Pourtant Zora aimait bien ça pavaner au milieu des gens en tenues de soirée, rencontrer des personnes importante, danser jusqu'au bout de la nuit et boire à s'en retourner le cerveau. Ça, ça ne se faisait pas trop dans le monde sorcier, c'était pour ça qu'elle adorait Maths', son meilleur ami à l'époque de Poudlard. Il a disparut après Noël, une fois qu'il a eu offert un présent magnifique à Zora. Elle portait encore souvent ce collier au rubis et émeraudes scintillantes en honneur de leur maison respectives. Ce garçon était cool, il fumait et buvait, c'était drôle lorsqu'ils se retrouvaient à Londres, généralement dans la cave de l'appartement de Zora. Installés sur le canapé, chicha ou pétard en mains, ils refaisaient le monde. A Ibiza il y avait certainement moyen de s'amuser ainsi mais en observant du coin de l'oeil Céleste, la Austid n'envisagea même pas de le lui proposer.
Céleste se droguer, même pas en rêve ! se dit Zora en prenant les clés de sa chambre.

- Ok, on se retrouve devant nos chambre dans une demie heure !

Dans l’ascenseur les filles papotèrent avant de pénétrer dans leur chambres respectives. Les valises avaient été portés par un commis fort aimable et séduisant. Zora l'avait croisé en entrant dans sa suite comportant chambre, petit salon et salle de bain. Un jeune d'un quart de siècle à tout casser, très grand et musclé, taillé en v avec les cheveux court et les yeux sombres. Elle aurait été seule dans ce voyage qu'elle n'aurait pas longtemps attendu avant de lui laisser un pour-boire avec son numéro de téléphone , voire de chambre. Elle était redevenue elle même depuis la mort de sa mère, sa bonne résolution de se calmer et d'essayer de se poser avec un homme s'était évanouie avec Cooper. Maintenant elle reprenait ses habitudes de nymphomane jamais rassasiées mais là, durant ses semaines, elle se promit de se contrôler. Bien sur elle s'était autorisé un ou deux mecs, c'est en partie pour ça qu'elle avait réservé deux chambres double plutôt que d'économiser en n'en prenant qu'une et en partageant le lit avec sa cousine. Elle ne pouvait pas rester un mois sans sexe.
Méticuleusement, du moins à sa manière, Zora vida sa valise et entreposa ses affaires dans la penderie. Elle avait prit largement de quoi tenir un mois, surtout avec le sortilège d’extension. S'emparant d'un maillot de bain deux pièces, la jeune femme se dirigea vers la salle de bain avec une nouvelle jupe et un petit haut. Pour aller dîner il valait mieux être bien vêtue, et le vol l'avait salie. Fichu café pendant les turbulences ! Un quart d'heure était passé lorsqu'elle sortie de la douche. Rapidement Zora enfila son maillot sous sa jupe volante et son top à bretelles fines. Maquillage waterproof et le tour était joué.

Le repas se passa sans encombre, mangeant viande et légumes frais en buffet à volonté. Zora recroisa le jeune homme de la chambre, il passait avec un chariot nouveau de valise. Il portait un pim's imprimé de son prénom. Jake. Papotant avec Céleste, Zora le laissa filer. La mort de sa mère, son amitié avec Alex', les derniers potins, tout passa ce soir là sur la table. Elle rirent beaucoup aussi. Lorsque la pendule du restaurant afficha une heure très tardive, elles se dirigèrent vers l’ascenseur pour grimper sur le toit. Zora n'avait pas prit de serviette mais ça lui important peu, à 23h elle n'était pas là pour bronzer. La vue depuis le toit était éblouissante et la piscine à l'eau scintillante libre pour elles. Il n'y avait personne d'autre qu'elles et les étoiles se reflétant à la surface de la piscine. Céleste planta un regard amusé dans celui de Zora et sans rien dire, balança ses affaire et se jeta à l'eau. La jeune femme défis sa jupe et jeta son t-shirt sur le transat et suivit le mouvement. C'est là qu'elles découvrirent extravagance de la piscine et de l'hôtel. Au centre du bassin, sur environ 3m² le fond était fait de verre épais. On voyais les gens tout en bas dans le hall. En fait ça n'était pas une verrière, mais la piscine qu'on voyait d'en bas.

- Tu vois Céleste, ça c'est des vacances bien méritées !

Zora et sa cousine profitèrent de la piscine jusqu'à ce qu'un vigile vienne leur annoncer qu'elle devaient sortir. Elles parlèrent de nouveau de tout et de rien, effleurèrent le sujet de Loukas et Zora lui confia son attirance irrépressible pour le beau commis de l'hôtel. A leur retour dans la chambre, Zora lança une bonne nuit à sa cousine et pénétra dans sa chambre. Elle alluma son ordinateur moldu qu'elle chérissait énormément et se connecta au net de l'hôtel. Il était 1h du matin, Céleste devait dormir. Demain elles iraient à la plage et, achetant au préalable palmes et tubas, visiteraient les profondeur de la criques.

Durant la nuit, pas de cauchemars ni de crises de panique, juste un bon moment passé au creux des bras d'un homme dont elle ignorait le nom. A son réveil Zora laissa échapper le jeune homme de son rêve et partit vers la salle de bain. Douchée, habillée et le sac prêt elle sortit sur le pallier.

- Salut ! J'espère que tu es prêts, s'enquit Zora en ouvrant la porte de la chambre de sa cousine. On va à la plage ? On aura qu'à manger en bordure de mer …

Avec son sourire Céleste ne pouvait pas lui refuser, et puis de toute façon elles étaient là pour ça : la plage ! Chapeau sur le crâne, Zora attendait.

HJ:

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La piscine de l’hôtel était si calme à cette heure-là, un véritable bonheur. Tous les muscles de Céleste se détendirent à la minute où elle se jeta à l’eau. Depuis combien de temps n’avait-elle pas mis les pieds dans une piscine, baignoire et autre étendue d’eau ? Trop longtemps à son goût. La douche c’était bien trop rapide pour la détendre véritablement et depuis qu’elle était rentrée il y a trois ans, elle n’avait pas eu l’occasion de profiter de son temps libre. Heureusement que sa cousine l’avait entraîné si loin de chez elle, sinon ces vacances n’auraient pas échappé à la règle. Même l’extravagance des lieux fit tournée la tête de Céleste. Décidément, il n’y avait pas mieux que des vacances. La jeune professeure et sa cousine profitèrent de l’eau tiède jusqu’à pas d’heures. Echangeant confidences sur confidences. Le sujet de Loukas fut abordé, mais n’étant ce coup-ci que peu étoffé, il ne dura pas longtemps. En effet, les nouvelles affluaient en masse ces temps-ci, aussi Céleste était beaucoup plus détendue qu’auparavant. Et du coup, comme elle tenait informée Zora au jour le jour, il n’y avait pas grand-chose à dire. Cela changeait de d’habitude. Puis, la lionne confia à la russe son attirance physique pour le petit commis. Céleste leva les yeux au ciel. Sa cousine ne changerait-elle jamais ? Toujours aussi nymphomane sur les bords. Elle l’avait connu alors qu’elle courrait encore tout ce qui bougeait : garçons ou filles, tout le monde y passait. Du moins, si elle éprouvait une certaine attirance pour lui ou elle. Aussi, Céleste ne s’étonna pas de cette confession, au contraire elle s’en amusa. D’une humeur joueuse, elle décida de parier.

- Je te parie trois galions que tu te le fais avant la fin du séjour. Dit-elle amusée.

Non pas qu’elle cautionnait ce genre de comportement, loin de là. Mais elle préférait s’en amuser que jouer la mégère de service. De plus c’était les vacances, elles étaient à Ibiza, alors autant en profiter au maximum. Puis la conversation s’orienta vers un tout, mais surtout un rien. Elles échangèrent des banalités, des fous rires et autres bêtises avant d’être délogées par le vigile. La piscine fermait ses portes, il était temps pour les usagers d’aller se coucher. Céleste, en se levant de sa chaise se rendit compte qu’en effet, c’était l’heure. La fatigue du voyage se fit ressentir. Elle mériterait bien une bonne nuit de sommeil, la fête serait pour demain soir. Enfin, si le programme de Zora ne la tuait pas avant. Il était question de plongée, chose que Céleste ne pratiquait jamais. Elle ignorait donc ce que c’était et surtout dans quel état tu remontais. Enfin, elle verrait demain. Laissant sa cousine devant sa chambre, elle lui dit bonne nuit et s’engouffra dans l’obscurité de la pièce. Après s’être occupée d’elle, elle se glissa dans les draps, chauds et doux de l’hôtel. Au passage, elle eut une petite pensée pour son frère qui devait certainement se sentir très seul dans sa cabane miteuse. Quoique, son loup pouvait être toujours là. La nuit fut étonnement très reposante pour Céleste qui ne fut pas tourmentée par des pensées affreuses. A son réveil, elle était donc toute pimpante. Enfilant un maillot, puis une petite robe légère et un chapeau, elle attendit que Zora se pointe avec son sourire habituel. Chose qui ne tarda pas. La lionne pénétra dans la chambre, tambour battant, pendant que Céleste terminait son panier de plage. Le programme serait plage aujourd’hui et repas là-bas. Chouette, mais avait-elle préparé quelque chose ? Car Céleste non.

- Je suis prête. Dit-elle tout sourire, ok pour le pique-nique, mais as-tu de quoi manger ? Au pire nous n’aurons qu’à passer dans une de ces « épiceries » prendre de quoi faire un bon repas. Termina-t-elle en jetant son panier sur l’épaule. Toutefois, elle restait sceptique sur le mot « épicerie ».

Après cet échange bref mais intense, les filles partirent et prirent la direction de la plage. Heureusement, elle n’était pas trop éloignée de l’hôtel et elles y furent en moins de deux. Le plus long avait été l’arrêt à l’épicerie. Céleste, n’y connaissant rien, se laissa embobiner par certains membres du personnel proposant des prix « intéressant ». Zora dut souvent rattraper le coup, toujours en rigolant. Au final, elles eurent un bon repas pour peu cher et Céleste se jura d’étudier le système monétaire moldu avant leurs prochaines vacances. Au passage, elles se procurèrent de quoi plongée. Cet après-midi, elles iraient visiter les fonds marins. Sur le chemin les menant à la plage, Céleste remarqua qu’à certains endroits, la fête battait son plein. Lorsqu’elle avait fait des recherches sur cette île, elle avait vu que c’était l’endroit où les fêtards se retrouvaient et qu’en général, l’ambiance était à son paroxysme à longueur de journée. La réputation était fondée. En arrivant sur la plage, les deux filles eurent bien du mal à trouver des places disponibles. Même en venant si tôt, la plage était bondée. Enfin, après quelques minutes de recherches, elles finirent par en trouver une, non loin de l’eau. Parfait. Céleste s’installa vite fait, et trop attirée par l’eau turquoise, elle ne perdit pas de temps, et partit en courant rejoindre la mer. Même avec l’air ambiant, l’eau paraissait chaude. C’était véritablement agréable. Céleste et Zora profitèrent de la mer durant une bonne heure au moins, critiquant tous ce qui le méritait et bavant sur ce qui en valait la peine. C’était amusant. Revenir ainsi à son adolescence. Céleste ne l’avait pas fait depuis très longtemps, trop longtemps peut-être. Elle en avait oublié le plaisir.

Une fois leur bain achevé, elles remontèrent sur la plage pour bronzer un peu. Là, pour une fois, chacune fit ce qu’elle avait à faire de son côté. Céleste en profita pour dormir un peu et ne penser à rien. Elle fut réveillée quelques heures plus tard par une Zora toute excitée. Cette dernière venait d’apercevoir un maître-nageur des plus appétissant et elle voulait le montrer à sa cousine. Curieuse, cette dernière tenta de suivre du regard ce que Zora montrait et finit par apercevoir ledit jeune-homme. Hum, vraiment pas mal en effet. Quoiqu’un peu jeune pour Céleste. Puis, elles le perdirent de vu. Suite à ça, les deux jeunes-femmes décidèrent de manger un bout. La faim tiraillait Céleste, elle n’en pouvait plus. Sortant son sandwich et y croquant en pleine dents, elle écouta Zora continuait de parler sur ce beau jeune-homme qu’elle venait de laisser partir. La russe ne put s’empêcher de rigoler. Cela faisait un bien fou de ne penser à rien d’autre. Juste être là, les doigts de pieds en éventail en regardant le temps passé, sans se demander ce qu’il nous restait à faire. C’était ressourçant. Une fois leur repas achevé, les deux filles firent une petite sieste à l’ombre de palétuvier rose. Après cela, elles iraient faire de la plongée et explorer les fonds marins. Céleste était partagée entre l’excitation et la peur de l’inconnu. Elle ne savait pas à quoi s’attendre et cela l’inquiétait. Mais elle ne refusait jamais de vivre une nouvelle expérience. Bref, elle en trépignait d’impatience. Heureusement, l’heure arriva très vite. Enfilant masque et tuba, palmes à la main, les deux complices se dirigèrent vers le bord de l’eau. Elle était temps pour elle d’y aller.

[…]

- J’ai beaucoup aimé ta tête lorsque ce poisson t’est tombé dessus. Rigolait- Céleste en se rendant à la salle de restaurant. C’était hilarant.

La jeune-femme se remémorait l’après-midi. Elles avaient exploré les fonds marins et parfois quelques imprévus leurs étaient tombés dessus. Sur le moment cela n’avait rien de drôle, mais avec le recul cela devenait hilarant. Puis, vers dix-huit heures, elles étaient rentrées et s’étaient préparées pour le repas. C’est pourquoi, deux heures après, elles se trouvaient en tenue chic, à l’accueil attendant que le maître d’hôtel leur indique leur table. Chose qui ne tarda pas. Une fois installée et la commande passée, Céleste reprit la parole. Elle devait aborder le sujet avec sa cousine. Elle avait besoin de son conseil.

- Dis-moi Zora, t’avais-je déjà parlé de mon ancienne relation avec le professeur Bloodworth ?

C’était un bon commencement.

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