La demoiselle Ramirez, étudiante à l'Université Sorcière, s'ennuyait à mourir à force de loger dans la prestigieuse école de magie qu'était Poudlard. Il fallait dire qu'elle avait toujours été une bosseuse, populaire certes mais très impliquée dans ses études, ainsi, elle avait rapidement monté en popularité lorsqu'elle était à BeauxBâtons, l'école de magie située en France mais ici c'était bien différent. Quand l'Université n'avait pas encore été détruite tout aller pour le mieux mais lorsqu'un incendie s'y déclencha, elle échappa assez rapidement des flammes mais comme tous les autres étudiants elle fût admise à Poudlard. Au départ, une fois là-bas elle n'avait pas eu trop à s'inquiéter de l'ennui, pendant plus d'une semaine elle ne cessait de recevoir des lettres qui soit venait de ses amies françaises, ou alors de sa famille, et même son père lui avait envoyé une lettre - bien qu'elle soit arrivé très longtemps après les autres car il avait fallu qu'il envoie d'abord à son ancienne femme pour qu'elle puisse la confier à un hibou et l'envoyer à Gaïa. Mais à présent tout était un peu retombé, l'étudiante avait alors pensé après avoir achever quelques travaux, elle allait pouvoir profiter d'un peu de repos avec ses camarades d'Université, seulement elle n'avait pas prévu que tous soit aussi occupé. Bien sûr la plupart de ses amis avait tous suivi leurs premières années d'apprentissage en magie à Poudlard et ils avaient formés des liens avec des plus jeunes qu'ils étaient à présent très content de voir. Se retrouver seule ainsi était une chose à laquelle Gaïa n'était plus très bien habituée, du coup, l'ennui c'était vite installée. Elle essayait de le combler au mieux, notamment en se rendant régulièrement à la bibliothèque pour y trouver des livres qui la faisait revoir des notions déjà apprise mais qui lui permettait de passer le temps.

Aujourd'hui, elle venait de ressortir de la bibliothèque avec un livre concernant les potions. Bien lassée de se retrouver quasiment toutes ces journées au milieu des livres et sous le regard perçant de la bibliothécaire, Gaïa avait décidée que pour une fois elle s'offrirait des révisions en plein air, et c'est ainsi qu'elle se retrouva à traverser le Hall. Elle s'arrêta un peu devant les quatre sabliers des maisons pour observer les différents points mais lorsqu'elle voulut repartir, son regard croisa la silhouette d'un jeune homme que la demoiselle reconnaissait entre tous, même vu de dos. Il s'agissait d'une personne importante pour la jeune femme, Alexander Maddox, le garçon qui faisait remonter elle de nombreux beaux souvenirs. Durant l'année, à plusieurs reprises Gaïa avait pu recroiser le jeune homme mais celui-ci ne la voyait jamais lorsqu'elle était la, toujours pressé ou alors allant dans une direction ou la miss Ramirez n'était pas. Plusieurs fois elle avait tenté de l'intercepter mais rien n'y faisait, c'était comme si le destin s'acharnait à barrer la route de leurs retrouvailles. Puis l'incendie de l'Université était si vite arrivée que bientôt, Gaïa ne se préoccupa plus de son ex-petit ami avec qui elle était sortie plusieurs fois par le passé.

Mais là, ça allait être bien différent que durant les précédentes fois ou elle l'avait aperçue brièvement dans les couloirs. Bien décidée à aborder le jeune homme, elle rebroussa chemin et s'éloigna de la grande porte pour rejoindre Alex. « Tiens mais voilà Alex, ça fait un bail que l'on ne s'était pas vu n'est-ce pas ? » C'était pas très surprenant de voir le beau visage du jeune homme marqué par la surprise de croiser Gaïa en ces lieux. « Ne me dis pas que tu m'as déjà oubliée ? » Il était tout à fait impossible qu'Alexander ait oublié la jeune femme après tant de temps partager ensemble, seulement l'idée de la croiser ici à Poudlard ne lui était sans doute jamais venue à l'esprit, et Gaïa le savait très bien alors elle avait lancée sa réplique sur un ton légèrement ironique en fin de phrase. « Alors comme ça toi aussi tu es à l'Université Sorcière. Quelles études suis-tu ? » Gaïa avait déjà croiser Alex plusieurs fois dans les couloirs mais lui ne l'avait jamais vu et ses tentatives de l'approcher se résumées à des échecs, du coup elle ne jugea pas utile de le préciser, préférant comme si leurs retrouvailles étaient un hasard - ce qui au fond était vrai puisque Gaïa n'avait jamais eu l'intention de rencontrer Alexander ce jour-là.

Tout sur le visage du jeune Maddox semblait montré qu'il était surpris mais aussi ravie de retrouver Gaïa dans un lieu ou il ne s'y saurait jamais attendu. D'ailleurs, pour appuyer ce qu'elle pensait, lorsque les amis du jeune homme avait décidés de les laisser, Alex ne les avait guerre retenu, reportant son entière concentration sur la jeune femme, ce qui n'était pas pour lui déplaire, après tout, ils avaient besoin d'être seuls pour se raconter ce qui s'était passé durant les années ou ils ne s'étaient pas vu, il y avait tellement de temps à rattraper. Alexander n'avait pas l'air d'avoir beaucoup changer, enfin il y avait les maigres changements de physique mais à première vu, il semblait être resté le même. Quant à Gaïa, il disait qu'elle avait pas mal changée, il aurait pût ne pas la reconnaître mais elle oui, comment oublier le jeune Maddox avec qui elle aimait passée ses vacances en Amérique du Sud.

« Heu … oui oui moi aussi … c'est le fait que je ne porte pas de blason qui te laisse supposer que je ne suis plus à Poudlard ? » Gaïa ne s'attendait pas à se genre de question, pour elle si elle avait su que le jeune homme était à l'Université c'est parce qu'elle l'avait aperçue plusieurs fois - mais brièvement dans les couloirs. Mais le fait qu'il n'est pas de blason sur lui pouvait être une raison, comme l'était son âge, il n'était pas bête, Gaïa le voyait mal redoublé une quelconque classe. Et puis il y avait que les étudiants étaient en général les seuls à traîner dans les couloirs durant les heures de cours, les autres étaient bien sagement entrain d'étudier dans les multiples salles du château. Cependant, Gaïa qui n'avait pas vraiment eût l'intention d'avouer au jeune Maddox qu'elle n'avait pas pût réussir à l'aborder avant aujourd'hui, elle se décida à lui dire, n'allant quand même pas mentir pour si peu. « Non, pour dire vrai j'ai déjà eu l'occasion de te voir dans les couloirs de l'Université, seulement avec nos emplois du temps chargés et différents, je n'ai pas pût venir te voir plus tôt. » On pouvait bien comprendre, les emplois du temps très différents, ils ne suivaient pas les mêmes études alors forcément beaucoup de choses dans leurs journées étaient différentes. « Je suis des études de Journalisme et toi ? » Le journalisme, la jeune Ramirez se demandait si Alex n'avait pas été influencé par son père. C'est grâce à ce métier que les deux étudiants se sont rencontrés et se sont vu quelques fois durant leur adolescence. Les voyages en Amérique du Sud du père Maddox offrait parfois la possibilité au fils et à Gaïa de se voir et de passer du temps ensemble. Des moments rares mais importants aux yeux de la jeune femme. « Tu as été inspirée par ton père on dirait. » Elle décocha un sourire, voilà les études d'Alex, elle aurait presque pût sans douter si elle s'était vraiment posée la question mais c'est vrai qu'à part espérer le voir au détour d'un couloir, elle n'avait pas réfléchi à plus que ça.

« Quant à moi, j'ai bien l'intention de devenir une auror. » Sans vouloir particulièrement se vanter, Gaïa avait toutes les chances pour réussir ses études haut la main et devenir auror. Depuis qu'elle avait commencé son apprentissage de la magie, elle avait brillé dans à peu près tout les cours, surtout ce qui concernait le Sortilèges et les Défenses Contre les Forces du Mal - et encore bien d'autres matières qu'il n'était pas obligatoire de citer. Arpenter les pays pour chasser les mauvais sorciers, voilà un résumé un peu trop basique sur le métier d'auror mais le principal était presque là. Chasser et envoyer les sorciers pratiquant la magie noire à la grande prison d'Azkaban. En exerçant ce métier, on est sûr de faire quelque chose d'utile à la communauté sorcière et puis même si le métier comportait des risques, cela mettrait un peu de piment dans la vie de Gaïa. Elle aussi pourrait voir du pays en choisissant d'être auror, c'était un peu comme les journalistes, on voyageait aussi, seulement pendant les visites les occupations étaient différentes et le risque n'était pas le même. Quoique suivant les situations, cela pouvait être très dangereux d'être journaliste, il suffisait de voir les moldus, certains de leurs journalistes se faisaient enlevés en pleins reportages et mettaient très longtemps avant d'être libéré ou alors exécuté. Bien sûr il ne fallait pas mélanger les mondes moldus et sorciers mais même si les moyens n'étaient pas les mêmes, les situations pouvaient se retrouver semblable. Gaïa ne doutait pas pourtant une seconde pour la vie d'Alexander parce que déjà si des histoires comme ça arrivées, ce n'était pas pour autant tout les jours et puis cela dépendait des journalistes, certains travaillés très loin, d'autres se contentaient de rester près de leur bureau. Et puis Alexander était un bon sorcier, la demoiselle Ramirez n'en doutait pas une seule seconde, il serait donc facile pour lui de se défendre en cas de situation dangereuse. Bon là, Gaïa sentait qu'elle s'emportait un peu dans des divergations inutiles, elle pris une grande respiration discrète et se re concentra sur la conversation, attendant l'avis du jeune Maddox sur la profession qu'elle envisageait.

«Ah bon ? Désolé moi je ne t'ai pas vu ... cela dit je n'ai pas vu grand chose de l'année ... » Cette réponse aurait pût vexée la jeune étudiante si elle ne s'en était pas doutée, il avait toujours l'air d'être très occupé à chaque fois qu'elle l'avait aperçu. Ou alors, il avait un regard absent qui tout comme le ton qu'il venait d'employer, donnait l'impression qu'il ne disait pas tout, qu'il ne voulait pas révéler certaines choses. Bien qu'elle voulait bien comprendre que depuis le temps ou ils ne s'étaient pas vu c'était normal qu'il ne se jette pas dans ses bras pour lui dire tout ce qu'elle avait manqué, cela frustrée un peu Gaïa, cependant elle n'allait pas brusquée le jeune Maddox. Il allait falloir du temps avant de pouvoir l'approcher comme autrefois, la tâche aller s'avérer plus dur que cela l'avait été mais ce n'était pas une chose impossible. La jeune Ramirez saurait se montrer patiente.

« Il faut croire que voyager dans le monde entier pour voir son père réaliser des reportages marque plus qu'on pourrait le croire. Et puis ces grâces à ces expériences que j'ai fais mes plus belles rencontres, comme Anabela, toi, ta famille ou bien d'autres encore ! » Oui, Gaïa voulait bien croire que cela plaisait au jeune homme de voyager, il avait toujours été bercé dans ce quotidien qui était de découvrir à chaque fois de nouveaux paysages. En général cela conduisait la personne concernée à ne plus vouloir voyager car elle voulait une vie dans un endroit fixe, ou alors cela pouvait se transformer en une véritable passion, ce qui semblait être le cas pour Alexander. Gaïa aurait pût ne pas totalement se réjouir de cette nouvelle puisqu'après tout le jeune homme se retrouverait à voyager souvent et à faire de nouvelles rencontres, cela faisait vaguement pensé à l'étudiante, ce que l'on disait sur les marins, qu'ils avaient une femme qui les attendaient à chaque port. Ce ne serait peut-être pas le cas pour un journaliste qui ne retournerait pas forcément régulièrement dans les même lieux. D'ailleurs, penser à l'expression des marins, cela faisait pensé à la jeune Ramirez qu'elle avait été comme une femme attendant le retour de son marin à une époque de ses jeunes années. Retourner en Amérique du Sud réveillait en elle le seul plaisir de voir le jeune Maddox qui n'était pourtant tout le temps là. Enfin, voilà ce qui était ne pouvait être refait et l'idée d'avoir été prise en quelque sort pour une idiote à attendre bêtement le retour de l'homme qu'elle aimait était loin de plaire à Gaïa qui décida de chasser cette idée, certes Alexander n'était pas parfait car il était souvent le tombeur de ses dames mais tout de même, il avait quand même eu une sorte de respect envers elle non ? C'est ce que la Ramirez voulait croire, d'ailleurs, ces propos comme quoi elle avait été une de ses plus belles rencontres étaient réconfortants, c'est vrai qu'elle avait été nommée après la chère soeur du jeune homme mais après tant d'années passé à le connaître, l'étudiante savait qu'il été difficile de faire passer quelqu'un devant la jeune Anabela. D'ailleurs pendant un moment Gaïa avait éprouvée une certaine jalousie avant de se résigner à contre coeur de passer juste après la jeune fille.

« Auror ? Rien que ça ? Je vois que tu vises haut … c'est bien il en faut, même si c'est un métier dangereux, je suis sûr que tu vas te débrouiller comme une reine ! » Et bien décidémment le jeune Maddox savait trouvé les mots pour faire plaisir à Gaïa qui ne regrettait absolument de devoir abandonner son projet de révision pour pouvoir un peu parler avec Alex. Il avait raison, la jeune Ramirez avait toujours montré un grande attention aux matières qui correspondaient au métier, c'était comme si sa voix avait déjà été toute tracé depuis longtemps, pourtant ce n'était qu'à la fin de ses études à Beaux-Bâtons, lors des vacances d'été que Gaïa avait sur un coup de tête décidé de partir étudié à l'Université Sorcière dans le but de devenir Auror, et ce choix avait l'air d'être une très bonne idée car l'étudiante se plaisait dans ses études, elle n'avait pas du mal à suivre et bien qu'elle ne connaissait pas grand monde, elle se sentait quand même à l'aise avec les autres élèves qui en grande majorité venaient de Poudlard. « De la à dire que je me débrouillerai comme une reine je ne sais pas, mais il est certain que je saurais convenir aux critères nécessaires pour ce métier, après tout j'ai toujours été douée en magie et en sortilèges. En fait, les Défenses Contre les Forces du Mal et les cours de Sortilèges ont toujours été mes préférés, alors c'est avec un grand plaisir que je suis les cours à l'Université. On me dit que mon avenir était tout tracé avec mes capacitées mais je n'ai fait mon choix que très récemment. » Alexander c'était-il posé la question du pourquoi son ancienne petite-amie avait finie par atterrir dans la même Université que lui alors que leurs rencontres s'étaient passées très loin du lieu dans lequel ils se trouvaient en ce moment ? Possible, sûrement, peut-être poserait-il la question si la curiosité l'emportait sur lui.

« Et toi, cela fait longtemps que tu as décidé le même métier que ton père ? » Juste par curiosité, Gaïa se demandait si déjà quand ils se voyaient en vacances, Alexander avait déjà des vues sur son futur métier. Peut-être auraient-ils pût lui en parler, ou alors il voulait faire autre chose que de penser à l'avenir, il avait sans doute préféré profiter de l'instant présent ou alors il n'y pensait pas. La première solution était celle que préférait l'étudiante qui elle avait aimé profité des moments passé avec le jeune Maddox, elle se surprenait même parfois à y repenser avec grande envie, mais peut-être que tout n'était pas fini ? Plusieurs fois, les deux jeunes s'étaient mis à sortir ensemble puis à se séparer. Pourquoi encore une fois, ils ne pourraient pas ressortir ensemble ? C'est vrai qu'Alex n'avait jamais été du genre à rester longtemps avec la même fille, mais les années qui ont passées sans qu'ils se voient lui avait peut-être laissé le temps de changer de ses habitudes. Ce n'était pas impossible, et Gaïa voulait y croire, tout comme elle voulait croire qu'il se souvenait encore des nombreux moments avec elle et des émotions qu'ils avaient ressenti tout les deux. Ces sentiments envers elle ne pouvait pas être réduits en cendres même avec toutes ces années passées, car elle, même si elle n'avait pas constamment pensé au jeune homme, la vue du jeune homme avait fait resurgir les émotions du passé. Y avait-il encore une chance ? Gaïa ferrait tout pour, même si pour cela il fallait un peu forcer les choses. Il n'y avait pas intérêt à qu'il est une demoiselle en travers de son chemin car l'étudiante était à présent plus déterminé que jamais, et elle ne lâchait pas facilement l'affaire.