Je suis un enfant de riche. Je suis né dans la soie, il faut dire que je suis né au bon endroit. Jamais je ne pourrais me plaindre de ce que je vis, quand je sais qu'à l'autre bout du monde (ou même dans les rues de mon quartiers) se trouvent des personnes qui meurs de faim. Je suis né un samedi, plus précisément le 25 avril. Je suis né à Londres dans un hôpital nommé Sainte-Mangouste. En effet, je viens du monde des sorciers. Ma mère est une sorcière, mon père, lui, un moldu ayant plus que réussi dans la vie. D'ailleurs, mise à part pour quelques petites choses, nous n'utilisons quasiment pas la magie à la maison. Nous sommes entourés de beaucoup de moldue (jardinier, femme de ménage,..), ma mère n'utilise donc pas beaucoup sa baguette.

J'ai grandis dans le monde des moldus, dans un quartier riche de Londres. Petit, je ne voyais pas beaucoup mon père car ce dernier travaillait beaucoup. Je dormais lorsqu'il partait et je venais de m'endormir lorsqu'il revenait le soir. Heureusement, cette situation c'est vite résolue lorsque l'entreprise de mon père a pris de l'ampleur. Il a commencé à déléguer son travail a des personnes de confiances pour passer plus de temps avec sa famille. Je n'ai jamais souffert de ce manque, ma mère s'occupait de moi jour et nuit et puis, j'étais trop petit pour comprendre que mon père n'était pas là. A cet âge, on ne réalise pas vraiment ce qu'il se passe autour de nous, on ne pense qu'à deux choses : boire et dormir.

La richesse de mes parents m'a permis d'avoir une enfance heureuse, j'étais à l'abris du froid, à l'abris de la faim. Par contre, pour ce qui est de mon plaisir personnel, je ne jouissais pas entièrement de l'argent de mon père. Il ne m'en donnait qu'en échange d'un travail effectué. Si je voulais de l'argent, je devais faire quelques choses en échanges. Plus je grandissais, plus les tâches devenaient hardues. Grâce à ça, j'ai appris beaucoup de chose comme comment bien s'occuper d'un jardin ou encore comment réparer une tondeuse à gazon, une voiture. D'ailleurs, le domaine automobile m'intéresse beaucoup, c'était les seuls tâches que j'acceptais volontier de faire : réparer la voiture, changer les pneus,.. Bien entendu, je ne le faisais pas tout seul, j'étais le manoeuvre du mécanicien. En échange, ce dernier m'apprenait tout ce qu'il y avait à savoir sur les voitures.

Niveau scolaire, j'ai toujours étudier dans des écoles privées de moldue. Je n'ai jamais été le meilleur élève de ma classe, mais je me débrouillais bien. Mes résultats moyens était facilement explicables, je savais qu'avoir des bons points ne me serviraient à rien : je serais un sorcier ! et pour être un bon sorcier, il ne faut pas être bon en maths mais en défense contre les forces du mal. Je manquais de motivation, mes parents l'avaient vite remarqués, ils n'ont jamais pu résoudre ce problème. Ce n'est pas pour autant que j'ai échoué dans ma scolarité de moldue, j'ai toujours eu les points qu'il fallait pour passer à l'année suivante. Je n'ai jamais échoué, c'était ce qui comptait le plus après tout. A l'école, je n'étais pas du genre a parler, à rigoler. Je préférais largement faire les choses qui ne demandaient pas de parler, de rire,.. Comme jouer au football par exemple, je n'étais pas très bon c'était sûrement pour ça que je n'étais jamais choisit dans les premiers, mais comme disait ma mère : c'est faire de son mieux qui compte. Par contre, mon père, lui, n'était pas du tout d'accord avec ça. Il pensait qu'un Moore devait réussir tout ce qu'il entreprenait, par conséquent, je devais moi-même réussir tout ce que j'entreprenais.

En parlant de ça, je me souviens de la réaction de mes parents lors de la réception de ma lettre d'entrée à Poudlard. Ma mère était très contente, fière de moi. Elle avait elle même fait ses études là-bas, elle c'était d'ailleurs empressé de me raconter toutes sortes d'histoires qu'elle connaissait sur le château. Elle m'avait parlé des maisons que l'on était censé représenter en tant qu'élève, que chacune d'elle possédait un directeur ainsi que des préfets,.. Moi, j'étais avide de connaissance, je buvais chacune des paroles de ma mère la bouche légèrement entre ouverte. De l'autre côté de la table, mon père ne parlait pas. Il se contentait de manger son déjeuner tout en nous écoutant d'une oreille. J'avais 11 ans à cette époque, mais j'avais compris ce qu'il se passait. Il était déçu, sa plus grande fierté aurait été que son seul enfant reprenne l'entreprise qu'il avait lui même construite, l'entreprise qui avait permise à sa famille de devenir aussi riche. Avec le recul, je comprends sa réaction. Après tout, il avait dédié toute sa vie à son entreprise pour finalement devoir la vendre une fois l'heure de la retraite arrivée. Cependant, après plusieurs mois, il avait réussit à avaler la nouvelle et il s'était fait une raison : je serais plus heureux en tant que sorcier. Par la suite, il m'avait soutenu jusqu'à mon entrée dans le château, m'assurant qu'il était fière de son fils, de ce que j'étais devenu et de ce que je deviendrais.

Je dois l'avouer, je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard. Je suis un bon élève mais pas formidable non plus. J'ai plusieurs options qui s'ouvrent à moi et je ne sais pas encore laquelle choisir. J'ai déjà songé à ouvrir un commerce pour sorcier, à devenir journaliste pour la gazette du sorcier ou encore devenir professeur d'une matière dont j'ignore encore le nom. Je prends le temps pour bien réfléchir, après tout je n'ai que 17 ans et encore toute ma vie devant moi : j'ai encore le temps pour me décider. Et puis, au pire, si je ne trouve rien à faire une fois sorti de Poudlard, je peux toujours me diriger vers le monde des moldus, en reprenant l'entreprise que mon père à lui-même créé.

Je présenterais d'abord mon père, un homme qui a travaillé pour arriver là où il en est aujourd'hui. Stanislas Moore est né dans les bas quartiers de Londres, déjà tout jeune il essayait d'avoir autant d'argent qu'il pouvait en réunir. Jamais il n'a été dépensier, il gardait son argent précieusement essayant de trouver un investissement judicieux avec ses économies. Il a été éduqué "à la dur", pâte 5 à 6 fois par semaines et riz les autres. Un bon moyen de faire des économies. Il a toujours eu une grande ambition et il se donnait les moyens d'être ambitieux. Il travaillait dur afin d'avoir de bon résultat à l'école, après ses études secondaires, il entamait des études de droits pour finalement devenir avocat après de nombreuses années d'études. Bien entendu, il était encore loin d'être riche, un avocat qui débute n'a rien d'un riche. Il faisait un nombre incroyable d'heure pour ne gagner que très peu. Il rencontrait ma mère peu après avoir débuté en tant qu'avocat. C'est grâce à elle qu'il découvrait l'existence du monde de la sorcellerie. Après de nombreuses années de travail, il décidait d'ouvrir son propre cabinet d'avocat en plein centre de Londres. Il se spécialisait dans les divorces, au fil des années son cabinet prenait de l'ampleur pour maintenant être un des plus gros cabinet de Londres.

Elena Marsh de son nom de jeune fille. Elle est une sorcière, ses parents son tout deux des sorciers mais elle n'est pas de sang pur. Elle a toujours été en contact avec le monde sorcier, elle a fait ses études à Poudlard, chez les Poufsouffles. Elle a toujours aimer me raconter des histoires de quant elle était encore à l'école, comment elle se faisait attraper par le concierge lorsqu'elle faisait une bêtise. Tout les récits qu'elle me faisait nourrissait mon envie de me rendre à Poudlard, cette école semblait géniale. Après Poudlard, elle commençait à travailler comme médicomage à Sainte Mangouste, mais lorsque je suis né elle a été obligée d'arrêter. Mon père avait lancé son entreprise et travaillait jour et nuit, elle avait refusé l'option de me mettre à la crèche moldue et avait stoppé toute activité professionnelle.