♦ S'il (elle) s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, il (elle) sentirait quoi ? : Si Flamina s'approchait d'un chaudron d'Amortentia, elle sentirait l'odeur de la forêt, des bois après la pluie, elle percevrait encore la senteur de l'humus, et des branches détrempées. Sans doute sentirait-elle même quelques herbes aromatiques, et en fermant les yeux, elle pourrait peut-être reconnaître leurs odeurs!

♦ C'était comment à et avant Poudlard ?: (10 lignes minimum) Flamina a connu une enfance plutôt heureuse, en France, née d'un père britannique et d'une mère française, les deux s'étant rencontrés à Poudlard lors d'une édition de la coupe des trois sorciers (enfin... des quatre sorciers, mais vous m'avez comprise.) Disons qu'ils ont frayé ensemble un peu plus que de raison au bal de noël, et que par le plus grand des hasard, Flamina est née. Il ne fallut que quelques mois au couple pour décider de s'installer à Paris, et y poursuivre une activité tout à fait honorable de libraire magique. On me dit d'ailleurs dans l'oreillette que s'y dédicacera bientôt L'étude comparée du loup et du lupin de Franz Van Petterborow, sommité actuelle de la recherche sur les créatures magiques.

Flamina a donc grandie entourée de livres jusqu'à recevoir un hibou-express lui annonçant qu'elle pourrait choisir l'école de magie de son choix en raison d'une double nationalité bien compréhensible. Comme ses amis allaient tous à Beauxbâtons, le choix fut assez rapidement expédié, et elle y fit ses premières classes. Malheureusement, à l'aube de sa rentrée scolaire, suite à une violente dispute avec sa meilleure amie de l'époque, elle opta finalement pour Poudlard. C'est en catastrophe qu'elle dut se rendre voie numéro 9 trois-quarts à quelques jours seulement du premier septembre tant attendu. Ses parents hésitèrent bien entendu un peu, mais ce fut chose faite. Elle fut envoyée à Serdaigle où elle espérait ardemment se rendre.

Durant ces sept années loin de la France, c'est avec une facilité déconcertante que Flamina s'intégra à son nouvel environnement. D'une nature vive, joyeuse, elle était dotée également d'un humour assez ravageur que d'aucuns pourraient appeler cynisme lorsqu'il était tourné de façon à blesser (fondamentalement gentille, la chose lui arrivait assez peu souvent, mais il fallait tout de même voir à ne pas l'enquiquiner, non mais sans rire!). Elle fut préfète à Serdaigle, où son tempérament travailleur et son intelligence lui valurent d'excellentes notes, notamment en botanique, en potion et en métamorphose où elle obtins de brillants O. Passionnée par les plantes, elle trouva l'idée d'enseigner la botanique assez plaisante, bien qu'elle eût longuement hésité avec l'exercice des potions, et finit par postuler à Poudlard lorsque le poste se désista.

♦ Et depuis qu'il (elle) en est sorti(e) ? : (10 lignes minimum) Au sortir de ses études, Flamina fut un moment désemparée. Elle retourna d'abord en France où elle fit la connaissance d'un charmant éleveur de hiboux avec qui les choses auraient pu marcher s'il n'avait été aussi envahissant. La jeune femme aimant particulièrement avoir une marge de manoeuvre et une certaine liberté refusa donc de s'établir.

Dès lors, elle vola de petits boulots en petits boulots pendant deux ans et demi. Elle fut tour à tout employée dans une serre, gardienne remplaçante des parcs de Beauxbâtons, employée dans la librairie parentale, et sans doute bien d'autres choses encore. Finalement, elle eut vent d'un double-départ du corps professoral à Poudlard - disons précisément que Minerva Mc Gonagall vint en personne le lui signifier. Il était ardu de refuser, n'est-ce pas? Elle opta donc pour la botanique laissant non sans un certain pincement au coeur les potions à quelqu'un d'autre, bien qu'elle excellât dans les deux domaines, et prit ses valises pour le château, tout en se trouvant un petit pied-à-terre Londonien pour les vacances.

Elle exerce donc depuis la fin d'année le magnifique métier de professeur de botanique, et a fait des serres son domaine. Elle y passe aisément ses journées, et fournit allègrement ses collègues enseignants de potions et médecins en herbes diverses. N'ayant pas son pareil pour cultiver le dictame - cette fameuse plante de laquelle s’exhalent des vapeurs hautement inflammables - elle est incollable sur les plantes forestières et marécageuses. Malgré la désapprobation de ses supérieurs, il lui est arrivé d'emmener ses élèves de septième année dans la forêt interdite après en avoir fait l'aimable - et protocolaire - demande aux centaures avec qui, du reste, elle s'entend très bien. (Il faut dire que, déjà, quand elle était étudiante, elle avait tendance à aller squatter dans la forêt, ce qui lui a valu de nombreuses heures de retenue.)

♦ Mari (femme): (5lignes minimum) Point de mari à l'horizon, et ce ne fut pas faute d'essayer pourtant. Flamina a côtoyé pendant un temps un éleveur de hiboux avec qui le feeling passait plutôt bien. Manque de chance, il y avait certaines concessions qu'elle n'était pas prête à faire (par exemple ne pas travailler pour élever les enfants... Non mais sérieusement, vous y avez cru, vous?) elle décida donc de remettre à plus tard l'expérience de la famille, si toutefois elle devait un jour en avoir l'envie. Cependant, elle ne repoussera pas les fréqentations masculines pour peux que celles-ci aient de la conversation, du charme, de l'humour, et ne soient pas trop envahissantes... Oups, il semblerait bien que ce n'est pas encore demain que Flamina trouvera chaussure à son pied!

♦ Enfant(s): (5lignes minimum) Eh bien, autant Flamina n'a rien concrètement contre le fait de côtoyer les jeunes générations, autant elle ne se verrait pas devenir mère tout de suite. On ne lui enlèvera pas l'idée qu'il n'est parfois pas plus mal de conserver un peu de liberté d'action, surtout dans ce domaine là. Elle a bien vu comment la naissance de sa jeune soeur a chamboulé la famille, donc pas question d'en faire les frais tout de suite! Elle n'est toutefois pas totalement fermée à l'idée d'avoir plus tard des enfants... Après tout, ses propres parents n'ont-ils pas eu Ophéa sur un tard alors qu'elle-même avait déjà seize ans? Après tout, rien ne presse, bien que sa grand-mère maternelle ne fût pas exactement de son avis après avoir eu pour sa part une demi-douzaines de bambins.

♦ Reste de la famille: (5lignes minimum) Ses parents Ienzo P. Adams et sa mère Eloïse N. née Dupuis, qui se sont rencontrés lors du tournois des trois sorciers. Les deux tourtereaux se sont mariés après la naissance de la petite Flamina, alors qu'ils étaient âgés respectivement de 19 et 18 ans. Ils ont eu par la suite une autre enfant, la petite Orphéa Anette Adams, qui se prépare cette année à suivre sa première année à Poudlard, ce qui fait d'ailleurs un peu peur à Flamina en mode "mais comment ma p'tite soeur va-t-elle réussir à me vouvoyer?" Elle a également de nombreux cousins et cousines à la fois en France et au Royaume Uni, parmi lesquels un charmeur de serpents, un auteur de romans à l'eau de rose, un concierge à Beauxbâtons, un infirmier à Sainte Mangouste, et deux cousines secrétaires au Ministère de la magie.

La seule branche - un peu éloignée il faut le dire, c'est par mariage du côté de son père - de la famille à laquelle les Adams évitent soigneusement de se lier sont les Malefoy. Surprenant, n'est-il pas?