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Les boules... [PV : Sydney]
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Message(#) Sujet: Les boules... [PV : Sydney] Les boules... [PV : Sydney] EmptyJeu 2 Mai - 0:48

C’est une après-midi comme les autres et entre deux cours je dispose d’un temps mort. Etant en temps et en heure aux niveaux de mes devoirs je décide d’aller à mon endroit fétiche. Caressant ma besace en me remémorant ma dernière acquisition avant la rentrée à Poudlard.
-Flashback-

- Will’, on doit y aller !

Mes pas précipité résonnent dans l’escalier à un rythme soutenu. J’agrippe en passant ma veste, jette au loin mon gilet de costume et enfile mon perfecto en cuir. J’enfourne dans mes poches les cigarettes que mon grand-père m’achète quand il y pense. Mon zippo est bien dans ma poche. Je m’approche de mon grand-père et lui souris. Il me rend mon sourire et ouvre la porte. Je grimpe dans la voiture de mon grand-père et nous nous dirigeons vers la gare. Le poste radio crache des musiques immondes et mon grand-père ne tarde pas à remplacer la radio par un disque de rock des années ’70. On entend doucement arriver la mélodie de children of the grave de Black Sabath. La voiture avance lentement dans le trafic londonien. Il est huit heures et les embouteillages commencent.

- Alors c’est déjà ta quatrième année là-bas hein ? Demande mon grand-père.

Je hoche la tête la mine grave.

- Le temps passe vite Will, quand tu es arrivé chez moi tu étais haut comme trois pommes et aujourd’hui, regardes toi. Tu es un jeune homme, avec une coiffure bizarre, mais un jeune homme quand même.

J’éclate de rire. Ma coiffure est et sera sans doute toujours le plus grand sujet de débat entre mon grand-père et moi. Je caresse son crâne chauve sur le dessus et rasé sur les côtés.

- Je préfère être un hérisson, que d’avoir une raie au milieu du crâne aussi large que la tienne.

Il me traite gentiment de bouffon et nous explosons de rire tous les deux. Après une heure de bouchon nous arrivons enfin au centre commercial. Il est une coutume entre moi et mon grand-père la veille de mon départ à Poudlard. Faire les magasins en famille, famille qui se limite à lui et à moi-même. C’est donc une journée de magasins à regarder tranquillement tout ce qui peut nous intéresser sans forcément l’acheter. Nous abordons aussi d’autre sujet : l’ambiance à l’école, si j’ai une petite amie ou encore si certaines créatures des mythes existent réellement.

En bref une journée amusante. Mon grand-père me réserve comme toujours deux événements l’après-midi. La fin de notre journée rituelle. La visite d’un magasin répondant au doux nom d’Enigma et une soirée au club de billard à jouer.

C’est dans le magasin Enigma qu’on se rend en premier lui et moi. Le vendeur nous connaît plutôt bien maintenant. Je me ballade dans les rayons en les casse-tête chinois, les énigmes, les messages codés placardé partout le magasin en lui-même deviens une énigme. D’ailleurs le slogan du magasin est : « résout-moi si tu peux ! ». Avant de sortir je décide de m’acheter un carnet contenant des messages codés à décrypter. Alors que je ressors de la boutique mon grand-père lui y est encore. Je l’attends donc et je grille une cigarette entre deux magasins histoire de ne pas trop me faire remarquer. Mon grand-père ressort enfin avec un sac à la main. Il me tend le sac. Je regarde le contenu et vois un casse-tête en bois dans une boite totalement démonté. Il s’agit de mes préférés, le casse-tête est maintenu en un seul morceau par un système de pression qu’exercent les pièces les unes sur les autres. En bref la meilleure torture cérébrale que l’homme a pu inventer. Après quoi nous sommes allés au club de billard et ne somme rentré qu’a deux heures du matin.

-Fin du Flashback-

J’arrive donc sur les pelouses du parc de l’école et si le temps pourrait être plus clément avec nous autres les élèves il ne fait pas mauvais. Je m’assois dans l’herbe et m’adosse à un arbre. Avant de sortir le casse-tête. Je n’y ai pas encore touché tellement les messages codés du carnet étaient dur.

J’ouvre la boite et là j’admire silencieusement l’ensemble des pièces car bientôt elles formeront une sphère. Car avec les pièces présentes dans cette boite je peux bâtir une sphère de 15 cm de diamètre. Et pour cela chacune des cent pièces fournit dans cette boite me sera nécessaires. On n’improvise pas la résolution d’un casse-tête pareil. Non, il s’agit d’un travail minutieux, qui touche autant à l’intellect qu’a l’instinct. Il s’agit-là d’un travail digne d’être désigné comme chef d’œuvre.

Au bout de trente minutes, je commence à rencontrer des soucis avec les lois de la physique. Et surtout celle de la gravité que notre cher ami Newton à énoncer. Toute fois je parviens à contourné grâce à la pression ce léger soucis. Je parviens enfin aux trente dernières pièces et c’est là que tout ce corse. C’est avec minutie que je pose chaque pièce comme si c’était un diamant. Je suis plus concentré que jamais. Je me sens tel le chirurgien qui opère un patient. Dans un état de stress quasi-ingérable, mais pas fébrile.

Je sue pas à grosse goutte et je ne tire pas non plus la langue, mais pas loin pour la langue je l’avoue. C’est loin d’être mon premier casse-tête et heureusement sinon je ne serais même pas à la moitié. La difficulté de ce casse-tête se rapproche de la réalisation pour un novice d’un plat tel qu’un risotto de truffe avec encornés farcis au foie gras et châtreuse de légume oubliés. Autrement dit-on vole déjà haut, même si j’exagère un peu. C’est mon point de vue ce n’est toujours qu’un passe-temps les casse-tête pas mon métier, toutefois je pense me débrouiller de belle manière.

Quelqu’un suivant le même cours que moi l’heure d’après me dit que ce dernier est annulé pour d’obscur raison. Tant mieux je pourrais en finir avec mon casse-tête. Je le remercie avec un hochement de tête et un mot gentil. Avant de me remettre à l’ouvrage. J’opère mon patient, enfin je construis ma sphère avec une célérité accrue.

Quand je suis plongé dans ces casse-têtes je suis comme une sorte d’enfant qui apprend un langage qu’il ne connait pas. C’est pour moi une épreuve et une satisfaction de résoudre ces casse-têtes. Je me réjouis toujours d’avance à l’idée de les résoudre.

J’entame les derniers instants de la construction, l’assemblage des huit dernières pièces. Je regarde mes huit dernières pièces et je ne me sens pas vraiment tranquille. Vous savez comme quand vous jouez à pokémon et que vous arrivez au champion de la ligue et que vous n’avez pas sauvegardé juste avant. Pas de deuxième chance et bien là c’est pareil sauf que dans ce cas c’est ma patience qui ne tolèrera pas une deuxième tentative. Car oui ma patience à ses limites. Et quand c’est le cas je ne peux vraiment pas recommencer ce que je faisais cinq minutes auparavant. Comme tous les ados la patience n’est pas vraiment mon fort.

Ma patience ayant atteint ses limites je suis heureux de mettre la dernière pièce. J’approche lentement mes doigts. La pièce tenue par mon pouce et mon index je la place comme un joaillier placerait son chef d’œuvre dans sa vitrine. Avec une délicatesse ultime.

La dernière pièce s’appose parfaitement comme la dernière pièce d’un puzzle et elle vient complétée la sphère qui est désormais entière. Aucune erreur de montage, rien ne cloche aucune irrégularité. En bref l’ultime réussite. Je suis tel le joueur professionnel qui vient de finir premier de son tournois après avoir peiné à gagner je suis fier et heureux du travail accomplis et en plus de ça j’y ai pris plaisir. En bref c’est le pied intersidéral.

Je décide donc de bouger. Je vais donc en direction d’une autre pelouse plus fréquentée par les élèves. Mais avant cela je range dans la boite en plastique la sphère. Je range la boite dans ma besace et je file. Je file donc vers « une autre » pelouse en réalité c’est la même, mais l’autre côté.

C’est en me rendant là-bas que les ennuis arrive j’esquive un premier élève pressé d’aller en cours et une cohorte d’autre. Jusqu’à ce qu’une personne arrivant par derrière me bouscule trop fort et que je tombe. Et mon œuvre sors de mon sac la boite frappe le sol et la sphère éclate.

- Qui a osé faire ça ? Dis-je avec rage. Les boules... je vais devoir la refaire...
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Message(#) Sujet: Re: Les boules... [PV : Sydney] Les boules... [PV : Sydney] EmptyJeu 23 Mai - 15:30

Sincèrement, quelle idée m'a pris la dernière fois ? Maintenant j'ai la crève … Rah, c'est bien pour ça que c'est toujours Iris qui choisis nos idées pour s'amuser, moi je ne suis bonne à rien ! S'amuser dans le lac par un temps pareil, non mais quelle idée ! Sur le coup, ça nous avait l'air bien, jusqu'à ce qu'on tombe toutes les deux dedans et que je fasse preuve d'une merveilleuse maladresse pendant les cinq minutes qui ont suivis. Décidément je n'ai pas choisi le bon jeu. *kof* *kof* Génial ! Que est-ce que je pourrais arrêter de tousser en plus ? Et pourquoi je suis de mauvaise humeur tiens? D'habitude, j'ai toujours le sourire. Être malade ne me va certainement pas. Enfin, tant pis, c'est ainsi et je n'y peux rien.

Avant les cours pour les quatrième années, il y avait une pause. Tant mieux, réfléchir en étant malade, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux. Oui, je le sais, j'aurais mieux fais de partir bien au chaud puisque je crevais de froid mais non. Je n'aime pas être enfermée, ça m'est arrivée bien trop de fois à l'hôpital, maintenant que je ne vais plus là-bas pratiquement tous les jours, je veux profiter du dehors. De toute manière je suis déjà malade alors bon. Je suis donc partie, bien emmitouflée dans une épaisse couche de vêtement dans le parc. Pourquoi le parc ? Je ne sais pas, c'est paisible. En est-il toujours que je m'assis au sol contre un arbre. Plusieurs élèves avaient eu la même idée que moi, je remarqua d'ailleurs un élève un peu plus loin qui était en train de faire … un truc. De la place où je me trouve je ne vois pas vraiment ce que c'est. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais concernée je ne le connaissais même pas. Quoi que … si. Il est à Poufsouffle, la même maison que moi et on est de la même année, on partage des cours en commun. Mais c'est tout ce que je sais de lui, je ne lui ai jamais parlée. Peut-être que je devrais un jour qui sait ? Enfin, parler comme ça à des inconnus, ce n'est pas vraiment ce que j'aime faire. De toute façon, je finirais morte de honte et je partirais. Alors si c'est pour qu'on pense de moi que je suis folle, autant rester dans mon coin. Je n'ai besoin que de mes vrais amis de toute manière. Ah mais si, je le connais ! On s'est croisés quand on était en deuxième année. Il m'a sauvé. Enfin, il m'a empêcher de faire une belle chute dans les escaliers. Enfin, ce n'est pas ça qui compte, il ne doit certainement plus ce souvenir de moi, et puis, qui pourrais lui en vouloir ?

C'est donc sur ces pensées que je m'endormis. Un petit sommeil léger, rien de bien profond, pas comme quand on dors la nuit. En tout cas, je devais être vraiment fatiguée pour m'endormir avec tout le boucan que faisaient les autres élèves. Mais ce n'est pas grave. Ce qu'il fallait, c'était que je me réveille à temps pour aller en cours. Mais malheureusement, je me suis endormis un peu trop longtemps. Je me réveilla d'ailleurs en sursaut. Il fallait que j'aille en cours, je me suis levée et je partie en courant. Beaucoup d'élèves se pressaient, je n'étais donc pas tellement en retard. Je me mêla à la masse pour entrer dans les portes. Tout le monde se bousculait, mais j'essayais tout de même de rester sur mes pieds et de ne pas tomber. Et surtout d'arriver jusqu'aux portes. C'est à ce moment là qu'un élève de quatrième année se pointa pour me prévenir que ce fameux cours n'avait pas lieu. Il n'aurait pas pût me le dire plus tôt ? Enfin, tant pis, il me la dit, c'est le principal. Après l'avoir remerciée, je voulu sortir d'ici et me remettre à dormir, mais mon dos percuta quelqu'un avant. En me retournant, je vit que c'était le garçon de tout à l'heure, et en plus de cela il était par terre. Je voulu l'aider à ce relever en tendant ma main, mais sa colère éclata et je resta pétrifiée, la main tendu dans le vide.

Qui a osé faire ça ? Les boules... je vais devoir la refaire...

Qu'est ce que je fais ? Je m'enfuis avant qu'il ne me voie ou alors je reste ici quitte à recevoir ses foudres ? Ah … Ce n'est pas la peine de me poser la question, je me connais assez bien, jamais je n'oserais partir alors que quelqu'un est par terre. J'espère juste qu'il ne va pas m'en vouloir bien longtemps. Ou alors pas du tout ? Ce serait trop demandée hein … Tant pis, je ne sais pas vraiment ce qu'il va devoir refaire comme il le dis, mais j'espère que ce n'était pas trop important pour lui, sinon, sa colère sera pire.

Ce … C'est moi. Je … je suis vraiment désolée hein, on m'a poussée et je suis tombée sur toi. À l'origine, je ne voulais pas. Ce n'était pas fait exprès. Je ne sais pas ce qui s'est cassé … ou ce que tu dois refaire, mais je veux bien t'aider. Pour ... me faire pardonner ?
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Les boules... [PV : Sydney]
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