HRP : Se passe avant la cérémonie Et après ma rencontre avec Hyli.

Cela faisait deux jours que j’avais fait la rencontre de Hyli. Vous savez, ma petite protégée secrète? Alors, voilà, je l’avais amené à pré-au-lard, sent même me rendre compte que je l’a mettais en ‘’danger’’. J’avais complètement oublié qu’elle était surement trop jeune pour y aller. Le danger n’était pas vraiment envers elle. Mais plutôt les professeurs qui pouvaient lui enlever des points pour cela. Enfin, que voulez-vous, des fois dans la vie, il faut prendre des risques et cela en était un. Peu importe, elle avait aimé la robe que je lui avais offerte. (Même si je ne l’ai pas encore fait dans mon poste, je suis certaine que c’est le cas) La soirée c’était tout de même bien terminé et nous étions rentrées aller dormir.
Nous étions sur l’heure du diner. Le peu de temps que nous avions pour diner là… Ouuais, bah c’est ça. J’étais donc adosser au mur et mangeait quelque petits morceaux de pain. J’avais été mangé un peu plus à la salle à manger. Et aujourd’hui, je n’avais pas des plus faim. Surement plus vers l’heure du souper je mangerai plus et restera dans la salle à manger afin de discuter tranquillement avec les personnes que j’aimais. Alors qu’est-ce que je faisais dehors? Non, je n’étais pas en train de dessiner! Surprenant avouer. Pas que je n’avais pas d’inspiration. Bien au contraire, sauf que j’avais oublié mon cahier sur mon lit, me dépêchant un peu trop pour aller manger. Donc, en gros, je prenais simplement de l’air frais et m’assura d’avoir ma dose du soleil de la journée.

Je sentais par contre que si je ne me levais pas de là, j’allais finir par sécher le cours et rester assis par terre ici. J’étais vraiment bien. Avec un soupire, je me levai, un dernier petit morceau de pain dans les mains. Je devais penser à me rendre à ma chambre et prendre mes livres pour le prochain cours. Allez, courage. Il n’en restait plus gros à la journée et je serai bientôt libéré des cours. Pour étudie mais détail… Peut-être que j’allais passer une soirée d’étude?! Pouvais-je me le permettre? Surement. Après tout je ne coulais aucun cours. Je n’étais pas la meilleure de la classe, mais je me débrouillais pour maintenir mes notes dans la moyenne. Une bonne moyenne.

Je rentrai dans le château. Le contraste de la lumière à la noirceur me fit plier les yeux. Je ne voyais plus rien. Génial. Et BOUM! C’est ainsi qu’on rentra dans quelqu’un. Génial. C’était le temps de rentrer dans quelqu’un. Je soupirai. Pas à cause de la personne. Simplement du fait que je n’avais vraiment pas envie que ça soit une personne qui allait me crier dessus. Car j’allais m’en souvenir très bien. C’était une des qualités… ok, un défaut, que j’avais de me souvenir de ce qu’on me faisait. Et habituellement, je me vengeais assez bien. C’était ainsi la vie. Tu dois tous assumer sinon pourquoi vivre? Je levai les yeux vers la personne. Je n’eus pas à les lever bien haut.

« Pardon, la lumière de dehors et là l’intérieure plus sombre, je crois que j’allais trop vite pour que mes yeux d’habitue… »

Que dire de plus. C’était la vérité après tout. Je n’étais pas pour lui dire que j’avais faite exprès parce que je voulais absolument lui foncé dedans. Et puis, je ne savais même pas comment elle allait réagir la petite. La petite. Sérieusement, les petits devraient tout de même faire attention. Il en avait beaucoup trop dans le château. On devrait enseigner aux premières et deuxièmes années de toujours marcher en gang. Ainsi, on les verra un peu plus et on ne risquait pas de foncer dedans. Ou on foncerait dans un tas… mais détail. Je levai les yeux au ciel.

« Enfin, voilà, Pardon de cet accident. »

J’étais sur le point de repartir. Si je voulais avoir un peu le temps d’être dans mon dortoir avant que je parte pour le cours, je devais y aller toute suite. Sinon, c’était raté et j’allais surement courir pour me rendre à mon cours. Et alors, j’en profiterai peut-être pour le sécher. Je ne sais pas encore.

J’étais sur le point de quitter quand elle parla. Elle mit tout cela sur sa faute. J’aurais pu faire comme si je n’avais rien entendu et quitter la place. Partir faire ce que j’avais à faire avant d’aller en cours. Sauf que c’était sa réaction qui m’avait un peu stoppé sur le coup. Je me retournai vers elle. Ok, je n’étais pas sûre que j’aie bien vu. Sa réaction m’avait un peu ébranlée. Oui, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus féroce ou que au moins, elle ne baisse pas la tête ainsi comme une soumise. Je remarquai que l’enfant était à Serdaigle. Je lui souris.

« Disons alors que nous sommes toutes les deux en tord ? »

Après tout, le cours pouvait bien entendre. Au pire, j’arriverai en retard ou je n’irai pas. Dépendait de comment allais continuer la conversation. Bah oui, j’avais décidé que ça serait amusant d’en savoir un peu plus sur la personne qui avait rentré en collision avec moi. Peut-être qu’elle connaissait Hyli. Elles devaient avoir environ le même âge je crois. Je ne sais plus. C’est tellement dur de différencier les petits. Et n’allait surtout pas leur dire qu’ils étaient des premières années quand ceux-ci étaient en deuxième. C’était plutôt insultant pour eux autres. En même temps, je crois que ça m’insulterait aussi de me faire dire que je suis en quatrième. Tout de même, je passais mes BUSE cette année. Pas question d’attendre une année de plus.

« Je suis Iris et toi ? »

Commençons par le début voulez-vous? J’aimais bien savoir à qui j’avais affaire. C’était mieux de le savoir toute suite. J’étais quand même à l’écoute des rumeurs et des ragots dans l’école. Je savais à qui faire attention et ceux que je devais absolument éviter si je ne voulais pas me faire prendre dans leur petit jeu. Et oui, même chez les petits et surtout avec eux. C’est tellement facile de se faire passer pour une petite fille innocente mais que finalement on était la plus peste de tous! Pas que j’avais déjà fait cela. Je n’étais pas si pire. Mais qui dont n’avait jamais tenté le coup alors qu’il avait fait une bêtise? Non vraiment?! Vous avez jamais tenté? Ah! Si, je m’en doutais aussi que c’était impossible que vous ne l’ayez pas fait!

« … Et si je suis en cinquième année »

Petite façon subtile de lui demande dans quelle année elle était. J’avais décidé d’engager la conversation avec elle car elle ne semblait pas du style à m’envoyer promener. Enfin, je crois. Je parlais toujours un peu trop moi. J’adorais parler et j’engageais souvent des conversations où je me faisais tourner de bord en me disant de me mêler de mes affaires. Peut-être que encore une fois, on me dira d’arrêter de parler. Que j’étais légèrement énervante? Pas grave, c’était amusant parler. Il fallait bien se trouver des trucs amusants à faire dans l’école. Sinon les journées étaient assez vides et assez plate.

« Enfin, tu peux me répondre si tu as le temps. Après tout, tu semblais partir quelque part, peut-être que tu es attendue. »

Entre mes questions ou paroles, comme vous voulez, j’avais à peine laissé le temps qu’elle me répondre. Quand je vous disais que je parlais toujours un peu trop. C’était cela que je voulais dire. Et si elle avait eu envie de me dire de me la fermer et partir, elle n’avait même pas eu encore la chance. Mais là, elle l’avait. Je m’étais tue enfin. Pauvre petite. Si elle savait dans quoi elle s’embarquait. J’étais une vraie pie quand je m’y mettais. Et en plus, j’étais de bonne humeur…

La petite fille devant moi était donc en deuxième année. Nous avions trois ans de différence. Pour certain, ce n’était pas gros, mais dépendant généralement des âges. En ce moment, tout d’un coup, je trouvais que trois ans de différence étaient beaucoup plus gros que je le pensais. Étrange non? Elle faisait partie des Serdaigle. Elle n’avait pas répondu à ma question de savoir si elle avait quelque chose à faire ou non. Est-ce que ça voulait dire que je ne la dérangeais pas ou au contraire c’était bien le cas et elle était trop gênée pour me le dire. Ça se pouvait après tout. Bien entendu, j’espérais que non. Il faut dire que c’était bête de gêner quelqu’un ainsi.
Je dois avouer que je ne savais plus trop quoi lui dire là. Devais-je lui dire d’aller en cours et y aller aussi même si j’arriverais en retard ? C’est à ce moment que je remarquai qu’elle regardait mon insigne. Bah oui, j’avais omis de lui dire dans quelle maison j’étais. Après tout, je n’y pensais pas réellement. Étant donné que j’avais ma cape avec mon insigne de Gryffondor dessus.

« Oh ouuais, je suis à Gryffondor. »

Je lui envoyai un sourire. Bon, et on faisait quoi maintenant? On attendait que l’une ou l’autre parle? Voyons, tout le monde savait que c’était moi qui allais parler avant. J’avais le donc de toujours parler quand ce n’était pas le temps et en plus de comment on pouvait rester à rien faire à regarder l'autre pendant que c’était silence total? On ne pouvait pas rester ainsi. Ce n’était pas possible… Alors voilà… il fallait que je dise quelque chose de nouveau.

« Dit, tu n’as pas cours toi ? Je veux dire, on a tous cours habituellement à cette heure. Et il ne faut pas prendre exemple sur moi. J’ai malheureusement tendance à sécher certain cours. Après tout, c’est vrai que c’est assez ennuyant d’être assis sur une chaise à écouter un professeur des plus ennuyants essayer de nous rentrer trop d’information dans notre tête. »

Encore trop de parole. Toujours trop de paroles. Pas grave. Au moins, ça faisait quelque chose à dire et à faire. Peut-être que j’avais devant moi une future petite rebelle. C’était peut-être pour cela qu’elle n’était pas en cours. C’est vrai qu’à cet âge, on aimait bien enfreindre les règles pour simplement le faire. Et non comme moi parce que ça nous tentait pas d’aller en cours. Je ne me rappelais pas trop si je faisais cela à son âge. Je haussai les épaules comme pour me répondre. Peu importe, j’avais passe se stade bien assez tôt.

« Si tu ne vas pas en cours, je propose qu’on quitte le Hall, sinon on ne passer pas inaperçus et on risque de se faire prendre bien assez vite. »

Je regardai vers dehors. La porte pour lui signifier qu’on pouvait quitter à tout moment. Non mais attend? Est-ce que j’étais en train de l’influencer? Et si elle obéissait simplement parce que je lui faisais peur ou parce que je l’intimidais. J’espérais que non.