~ 5 èmes années ~ Cours 2 : Les sortilèges impardonnables.

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Céleste terminait sa lecture. Hier dans l’après-midi elle avait reçu une lettre de son frère adoré lui raconta ses dernières « aventures ». Pour le moment, il s’accommodait plutôt bien de son nouveau régime végétarien. Il ne ressentait que rarement l’agressivité de son hôte et il commençait à mieux supporter le manque de sang. Céleste fut heureuse d’apprendre cela. Enfin, Loukas se sentait mieux. Soulagée, elle allait pouvoir entamer son cours le cœur léger. Elle répondrait de toute manière à son cher frère dans la soirée, avant de se remettre à ses recherches. Recherches qui soit disant en passant commençait à lui peser car elle n’arrivait à rien. Et la fatigue commençait à la tirailler de plus en plus. Surtout que dorénavant, elle devait s’occuper des enfants Marakov. Non pas qu’ils étaient dérangeant, non. Elles les avaient accueillis avec plaisir mais maintenant elle devait leur accorder du temps et c’était bien là la chose qui lui manquait ces temps-ci.

La cloche sonna, amenant ainsi son lot d’élèves. Elle reposa sa lettre sur le bureau et d’un geste de baguette ouvrit la porte, permettant ainsi aux élèves de rentrer dans la salle. Suite à cela, elle écrit d’un revers de main, le thème de la séance d’aujourd’hui. Les sortilèges impardonnables. Un sujet fort passionnant mais là encore assez dangereux. En effet, elle n’aimait que très peu traiter de ce sujet en classe car elle avait toujours peur que certains élèves en abusent. Enfin, c’était dans le programme, il fallait bien qu’elle le traite. Aussi, elle rajouta une annotation sous le titre : Baguette interdite. Elle prépara une sorte de panier dans le coin gauche de son bureau dans lequel elle réceptionnerait les baguettes. Certes cela faisait assez paranoïaque, mais elle assumait. Avec les derniers évènements et la découverte de cette lettre menaçante à Pré-au-Lard, Céleste ne serait jamais assez prudente.

Les élèves étaient en train de s’installer dans le bazar le plus total. Aussi la jeune femme se vit obliger de réclamer le silence gentiment.

- S’il vous plaît, un peu de silence. Dit-elle sans hausser la voix, puis une fois le silence obtenue elle reprit. Bien, avant de commencer je vous prierais de noter quelque part la date du prochain devoir. Il aura lieu au prochain cours et portera sur le cours n°1 et celui-ci. Votre présence est obligatoire. Je vous le rappellerais tout ceci à la fin de l’heure.

Puis se dirigeant vers le bureau, elle enchanta le petit panier et reprit la parole.

- Aujourd’hui nous allons aborder un sujet plutôt délicat et dangereux, aussi je vous prierais de me confier vos baguettes durant la totalité de l’heure. En effet, nous allons aborder les sortilèges impardonnables et je ne voudrais pas qu’un sort parte par accident. Les conséquences seraient dramatiques pour le lanceur et pour le receveur. Merci de les déposer dans le panier qui circule actuellement parmi vous. Ne vous inquiétez pas, vous les récupèrerez à la fin de l’heure.

Un élan de protestation s’éleva dans les rangs et Céleste ne put que sourire. Elle savait qu’être séparé de sa baguette n’était pas simple pour un jeune sorcier. Même à son âge, Céleste ne supportait pas être séparée de sa baguette trop longtemps. D’ailleurs, cette dernière n’était jamais bien loin de la jeune professeure. Une fois que toutes les baguettes furent récupérées, Céleste reprit la parole.

- Ceci fait, quelqu’un pourrait-il me faire un résumé, ou un récapitulatif du sujet du dernier cours ? demanda-t-elle.
Toutes bonnes réponses fera gagner des points à votre maison, alors n’ayez pas peur de participer.

A ces mots, elle sortit un morceau de parchemin sur lequel elle s’apprêta à comptabiliser les points. Elle espérait avoir un bon nombre de bonnes réponses. Elle se souvenait d’avoir quand même était assez précise dans ses dires. Une fois qu’elle aurait les réponses à sa question, elle lancerait le prochain cours qui promettait d’être assez intéressant.

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Les cours n'étaient pas ce qu'il y avait de plus amusant dans la vie d'une jeune fille, surtout après avoir passé une nuit blanche. Amara n'avait pas pu fermer l’œil de toute la nuit. Un cauchemar qui l'avait réveillée? Même pas, ce n'était que ses pensées incessantes qui n'arrêtaient pas de lui trotter dans la tête. Avec tout ce qui s'était passé dans sa vie dernièrement, Amara n'arrêtait pas de stresser. Amara n'avait jamais été une personne empathique, elle n'aimait pas les sentiments humains, ils rendaient les autres faibles. Pourtant, on dirait que ses hormones s'étaient soudainement réveillés et maintenant, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir les peines des autres sorciers. Peut-être n'était-ce rien d'autre qu'une période que chaque adolescent avait à vivre. Ce qu'il lui fallait, c'était le départ de tous ces sentiments qui la rendait faible d'esprit. Elle voulait seulement que tout s'en aille. Tout cela l'empêchait de dormir. Était-ce vraiment ainsi la vie de ceux qui avaient ce comportement toute leur vie? Comment faisaient-ils pour se reposer un peu? La Serdaigle n'avait jamais perdu sommeil à cause de l'opinion d'un autre individu; c'était une première. Ne pas pouvoir fermer l’œil de la nuit était atroce. Qu'est-ce qui s'était passé dans sa vie pour qu'elle se sente ainsi? C'était la chicane entre les frères Marakov. En fait, ce n'était pas une situation trop grave pour un sorcier normal qui était relativement souvent en chicane. Pourtant, l'aiglonne n'avait jamais vraiment été dans une chicane directement. Elle aimait bien se mêler des problèmes des autres afin de semer le trouble encore plus. Par exemple, lancer des fausses rumeurs était toujours intéressant. Elle n'avait jamais été impliqué dans une querelle, car elle se s'intéressait à personne. Elle acoordait de l'importance qu'à de très rares personnes et ces dernières étaient en bonne relation avec elle. Oui, la bleu et bronze avait rompu quelques relations avec certaines personnes, mais jamais elle n'avait impliqué de sentiments là-dedans. C'était sa décision de faire ainsi, alors pourquoi pleurnicher sur son sort? Si l'amitié avec une personne hypothétique allait extrêmement mal, la jeune Swann la rompait et c'était pour le bien des deux personnes. Si au contraire, c'était l'autre personne qui semait la discorde, Amara ne s'en faisait pas trop, ne tenant pas trop aux relations qu'elle entretenait avec les autres, ne s'attachant pas trop aux êtres humains, elle pouvait facilement se défaire d'un lien. Malheureusement, dans sa situation actuelle, elle s'était attachée à toutes les personnes impliqués un peu trop fortement. Elle avait laissé aller ses sentiments, car elle n'aurait jamais pensé que les deux frères allaient avoir une chicane entre eux.

Malgré sa fatigue persistante, Amara se leva de son lit sans trop de problèmes. Elle avait déjà passé plusieurs nuits sans sommeil, la différence était que d'habitude, après ce genre de nuit, elle dormait dans son lit toute la journée. C'était une aventure malencontreuse qu'elle vivait actuellement et il fallait bien qu'elle relève le défi. Elle fit sa toilette matinale, comme à chaque jour, et se dirigea vers la Grande Salle. Si elle n'avait pas pu trouver de l'énergie dans son sommeil, elle devra au moins faire quelques réserves d'énergie avec des aliments nutritifs. Ce n'était pas la chose la plus idéale, mais c'était bien mieux que rien. Elle descendit à la Grande Salle accompagné de quelques compagnons qui s'en allaient avec elle en cours. Après avoir mangé un bon croissant accompagné d'un jus de citrouille, Amara pourrait peut-être se concentrer dans son prochain cours qui, selon son horaire, était défense contre les forces du mal. C'était une matière assez intéressante aux yeux de la Serdaigle. Elle pourrait utiliser ses connaissance pour se battre contre qui sait quelle créature magique ou sorcier aux mauvaises intentions. Avec tout ce qui se passait au château dernièrement, elle devait bien faire preuve d'assiduité et apprendre des bonnes techniques afin de se défendre contre qui que ce soit. La jeune Swann, après avoir fini de manger, prit toutes ses biens personnels nécessaires pour le cours de défense contre les forces du mal. D'un pas nonchalant, elle s'approcha du cours en question. Il y avait déjà plusieurs personnes qui attendaient devant la porte de la salle de cours. Enfin, le Professeur Laskovick avait ouvert la porte de sa salle de cours. Amara s'approcha de la place qu'elle prenait habituellement. Malgré le fait que les élèves pouvaient s'asseoir n'importe où, les cinquième années prenaient souvent la même place. On pouvait éviter quelques malentendus ainsi et tout le monde était content. À sa plus grande surprise, Amara vit que son bureau et sa chaise étaient d'une saleté pestilentielle.

« Par Merlin, on aurait dit qu'un lutin de Cornouailles est venu pour nettoyer ma place. » dit-elle sarcastiquement. « Je ne pourrais jamais m'asseoir dans un tel désastre! » dit la Serdaigle d'un air dégoûté.

Elle s'en allait pour prendre une autre place, mais tous les bureaux étaient rendus occupés, au plus grand désarroi de la bleu et bronze. Elle ne savait pas quoi faire, et sur le moment de la panique, elle avait oublié comment on pouvait nettoyer un bureau à l'aide d'un simple sortilège magique. De plus, elle ne voulait pas demander l'aide de quelqu'un d'autre si non on penserait qu'elle n'est pas capable de se débrouiller. Depuis quand accorde-t-elle importance à ce que les autres pensent? Ces derniers événements lui avaient vraiment tombé sur les nerfs et ça avait joué sur son cerveau et ses sentiments. Elle ne pouvait même plus penser comme avant. D'un geste sec avec sa baguette, elle fit apparaître un chiffon et une solution moldue destinée à nettoyer tout ce qui était sale. Amara s'empara de ce qu'elle venait de faire apparaître et commença à nettoyer son bureau. Le petit ménage était presque fini lorsque Professeur Laskovick avait rappelé ses élèves à l'ordre. Amara s'assit un peu après les autres sorciers, car elle voulait s'assurer que son bureau était d'une propreté impeccable. Enfin, le cours commença. Le professeur leur demanda ce qu'ils avaient fait au dernier cours. En fait, la Serdaigle avait un petit trou de mémoire, elle ne s'en rappelait plus exactement. Ça faisait pas mal de temps qu'ils n'avaient pas eu de cours de défense contre les forces du mal. La Serdaigle, après avoir donné sa baguette en protestant, croisa les bras et attendit que quelqu'un l'informe sur leur cours précédent.

Spoiler:

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Poc poc poc poc. Poc poc poc poc !
Euphrasia ronchonna, maugréant d’incompréhensibles mots (ou jurons) dans son oreiller.
Poc poc poc poc !

_Mais qu'est ce que c'est que ce boucan ? marmotta-t-elle en ouvrant péniblement ses yeux encore collés par le sommeil.

En jetant un coup d’œil au vasistas, juste à côté de son lit, elle se retrouva nez à nez avec Buckle, son vieux hibou déplumé qui tapait depuis déjà une bonne dizaine de minutes son bec crochu contre le carreau de la vitre. Il la fixa de ses grands yeux noirs vitreux et paraissait presque étonné de la voir émerger aussi rapidement. Le vent froissa ses plumes et il laissa s'échapper un drôle de caquètement, le rapprochant plus de la volaille de basse cour que du volatile qu'il était. La jeune fille rabattit les couvertures encore tiède sur le côté et grimaça lorsque ses pieds nus entrèrent en contact avec le sol glacé. Brrrr. Elle se pelotonna bien vite à nouveau sur son matelas et ouvrit la fenêtre à son drôle d'oiseau en s'étirant de tout son long pour rester le plus longtemps possible dans l’agréable chaleur de son lit. Le hibou s'ébroua comme un chien qu'on aurait sortit de l'eau et se laissa tomber sans grâce sur le lit de sa propriétaire. Il picora les mèches rebelles de la jeune Poufsouffle et roucoula de bonheur.

_Hé bien, vieille chouette, qu'est ce que tu me racontes de beau ? Pourquoi me réveilles-tu si tôt ?

Sia grattouilla la petite tête de l'oiseau d'un air distrait. Elle était certaine qu'elle était en train d'oublier quelque chose d'important... Oh par Merlin. Elle vérifia son emploi du temps et écarquilla les yeux de surprise. Le cours de Défense contre les Forces du Mal. Il commençait dans à peine vingt minutes. Et elle n'était ni habillée, ni coiffée, ni même encore complètement réveillée... Enfin, maintenant, elle était sur le pied de guerre. Elle n'était pas allée au premier cours du Professeur Laskovick pour... des raisons personnelles (une pane d'oreiller) et elle avait failli s'y habituer.
Elle bondit hors de son lit et chassa malencontreusement Buckle qui s'envola en pépiant pour se poser sur sa table de chevet. Il la fusilla du regard.

_Me regarde pas comme ça, l'animal. Je suis ultra pressée ! se sentit-elle obligée de justifier.

Elle s'habilla en un éclair tandis que son hibou sortit par la petite fenêtre avec un dernier regard dédaigneux. Barf, ça lui passerait. Euphrasia se précipita dans les escaliers en nouant sa cravate jaune et noire autour de son cou alors que sa peau était encore marquée par les traces de son oreiller. Ha, elle ferrait bonne impression tiens. En arrivant dans la Grande Salle, elle se goinfra comme un ogre alors que le temps à sa montre continuait de courir, égrainant les secondes trop rapidement à son goût. Elle jeta un regard circulaire dans la salle et, persuadée que personne ne la regardait, fourra ses poches de denrées. Elle en aurait besoin pour subsister aujourd'hui.
Sia arriva en trottinant devant la porte de la salle de cours, contente de sa performance matinale. Pile poil à l'heure. Elle laissa enfin son visage se détendre et effaça le froncement de ses sourcils pour un sourire radieux. Elle grignota une friandise le temps que la professeure daigne se montrer.
Après ouverture de la pièce, les élèves s'assirent à leur place habituelle et la jeune fille les imita. Du coin de l’œil, elle remarqua que le bureau de Swann était d'une saleté répugnante. La Serdaigle le regardait d'ailleurs avec un air critique. La pauvre, si c'était une blague, elle n'était pas vraiment drôle. Elle le nettoya en un coup de baguette et le professeur Laskovick demanda le silence alors qu'elle écrivait le sujet du cours. Les sortilèges impardonnables. Voilà quelque chose qui risquait d'être intéressant. Mais l'élan d'enthousiasme d'Euphrasia fut de courte durée lorsqu'on lui annonça que les baguettes seraient réquisitionnées. Elle grogna alors qu'elle remettait sa précieuse baguette dans la corbeille enchantée qui circulait à travers la pièce.

_Ceci fait, quelqu’un pourrait-il me faire un résumé, ou un récapitulatif du sujet du dernier cours ? demanda la professeure, toutes bonnes réponses fera gagner des points à votre maison, alors n’ayez pas peur de participer.

Sia rougit et se tassa sur son siège. Puisqu'elle n'était pas venue au premier cours, mieux valait faire profil bas en espérant que personne ne la remarque.

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Se réveiller le matin n'était pas toujours une partie de plaisir pour Freyja. D'abord, elle devait supporter à chaque aube le chant des oiseaux – chose qu'elle détestait au plus haut point, ils ne cessaient de roucouler comme des idiots -, le soleil qui brillait un peu trop fort, et surtout, elle devait se réveiller au milieu de Serdaigles ronflants. C'était un véritable supplice de devoir dormir dans leur dortoir, aussi la vipère dormait dans la même pièce que sa pire ennemie, ce qui rendait ce supplice d'autant plus atroce. Mais soit, elle faisait avec, de toute façon elle ne venait ici que pour se reposer ou bien jouer des mauvais tours aux enfants des Aigles, en compagnie de sa meilleure amie Isis. Seulement, elle devait bien se lever parce qu'elle avait cours. Généralement, elle venait en retard aux cours, ou bien elle les séchait, néanmoins là, elle avait décidé qu'elle viendrait, ce qui était exceptionnel venant de sa personne. La Vert et Argent n'allait tout de même pas rater chacun de ses cours, sachant qu'elle avait ses BUSEs à passer en fin d'année, et elle ne voulait absolument pas s'en sortir avec un Troll – cela heurterait profondément son égo. Un cours de défense des forces du mal l'attendait, toutefois avant de s'y rendre, elle devait se soigner un minimum. Elle avait encore un peu de temps devant elle, et sa tête faisait vraiment peur : on aurait dit un zombie digne d'avoir tourné dans une grosse production américaine. La brune n'avait pas vraiment bien dormi, elle s'était couchée trop tard et n'avait pas bénéficié de ses huit heures de sommeil dont elle avait besoin pour se sentir en forme le lendemain. Alors, après s'être longuement préparée, - ce qui lui prit environ une trentaine de minutes, entre faire sa toilette habituelle et ensuite s'habiller, se coiffer, se maquiller - elle descendit au premier étage, là où se déroulaient les cours. La jeune fille n'avait pas mangé, cependant ce n'était pas grave puisqu'elle n'avait pas faim ; et puis, elle mangerait au déjeuner, rien ne pressait. Elle entra dans la salle de classe et vit, à sa grande surprise, que peu d'élèves étaient déjà arrivés, ce qui lui laissait libre choix de sa place. Elle n'en avait pas une fixe, même si communément elle s'asseyait au fond de la pièce, au dernier rang, tout à droite. Cette fois-ci, elle jugea bon de prendre place près d'Amara, une fille qu'elle appréciait grandement, ainsi elles pourront discuter un peu, ce qui ferait passer le temps.

« Aujourd’hui nous allons aborder un sujet plutôt délicat et dangereux, aussi je vous prierais de me confier vos baguettes durant la totalité de l’heure. En effet, nous allons aborder les sortilèges impardonnables et je ne voudrais pas qu’un sort parte par accident. Les conséquences seraient dramatiques pour le lanceur et pour le receveur. Merci de les déposer dans le panier qui circule actuellement parmi vous. Ne vous inquiétez pas, vous les récupèrerez à la fin de l’heure. »

Freyja obtempéra sans ciller et jeta négligemment sa baguette dans le petit panier qui passait dans chaque rang. Elle l'aimait beaucoup sa baguette, et la laisser ainsi, parmi tant d'autres, était vexant - néanmoins elle réprimanda un grognement, elle n'avait pas à se focaliser sur ce petit détail. Quoique, si jamais il se passait quelque chose de grave et qu'ils auraient besoin de se défendre ? Toutefois, si c'était ce que la professeure avait décidé, soit, elle ne dirait rien, même si elle était tout de même très contrariée. En revanche, Mademoiselle Laskovick venait d'annoncer le sujet du cours, les Sortilèges Impardonnables, ce qui fit sourire la vipère. Elle sentait qu'ils allaient bien s'amuser, et elle la première ! La jeune fille éviterait peut-être de foutre le bazar dans ce cours, parce que pour une fois, elle avait envie d'apprendre. Venant d'elle, c'était plutôt étrange, aussi elle s'étonnait elle-même sur ce coup-là. Elle ne savait pas énormément de choses sur les Sortilèges Impardonnables même si elle devait avouer qu'elle était très impatiente d'en apprendre plus à ce sujet-là, d'autre part elle était là pour le savoir, justement. C'était assez ironique comme situation, pour une fois qu'elle venait volontairement à un cours, il était intéressant. Il fallait croire que la Vert et Argent avait de la chance, ou bien qu'elle était aimée du hasard ; à moins que ce n'était d'une pure coïncidence. Enfin soit, la professeure demanda aux élèves ce qu'ils avaient fait au dernier cours, et pour une fois, Frey' avait la réponse ; elle se souvenait de ce cours comme si il s'était déroulé hier. Elle avait d'ailleurs trouvé qu'il s'était passé trop vite, et n'avait pas pu pleinement en profiter, à cause d'une grosse vague d'ennui qui s'était emparée d'elle. La Serpentard, qui s'était faite toute petite sur sa chaise parce qu'elle était mécontente du fait que la prof leur avait prit leur baguette, se redressa d'un coup. Levant son bras d'un air intéressée (quoique elle ne l'était pas vraiment, la seule chose qui l'intéressait dans le fait de participer était de se faire remarquer par les autres), elle n'attendit pas que le professeur Laskovick l'interroge pour s'exclamer :

« Au dernier cours, nous avions parlé des Spectres de la Mort, madame. Pour résumer, un spectre de la mort est une sorte de femme squelettique qui lance des plaintes stridentes. Elle a une force hors du commun, ou surhumaine comme dirait Alekseï d'ailleurs. »

Toute contente, Freyja se dandina sur la chaise et continua de sourire, même si elle savait que la prof ne serait pas pleinement contente de sa réponse. Cela ne la dérangeait pas plus que cela, au moins, elle avait un peu participé. Elle ne faisait pas cela pour entrer dans les bonnes grâces de Laskovick, à vrai dire elle se fichait éperdument de l'avis qu'avait la jeune femme sur elle, mais la vipère souhaitait que les autres voient de quoi elle était capable, et ce, par tous les moyens. Elle voulait en quelque sorte prouver qu'elle n'était pas si idiote que ce que pouvaient penser les gens. Parfois, il fallait faire des choses que l'on n'aimait pas forcément faire, mais ce n'était pas important, l'essentiel était que le résultat soit satisfaisant : et dans le cas de Freyja, il était satisfaisant puisque son objectif de se faire remarquer était partiellement rempli. Elle avait encore d'autres occasions de "défrayer la chronique", comme elle aimait dire parfois. La vipère trouvait que les élèves de cinquième année semblaient encore un peu endormis, elle se devait bien de les réveiller un peu... et elle réservait le meilleur pour après.

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° Malgré une nuit longue puisque je n'arrivais pas à trouver sommeil avec la tension qui me liait avec mon frère... Je l'évitais à présent. En fait, en dehors d'Hailey et d'Amara, je me sens plutôt seul. Erwan est jaloux de moi et Khalis passe son temps avec lui pour lui éviter la solitude. Pourquoi sommes-nous toujours sur mon dos ces temps-ci ? J'ai rien fait ! On dirait que mon couple avec Hailey avait une certaine malédiction. Pourtant, la Gryffondor est une des personnes les plus gentilles et confiantes que j'ai vu. Elle n'était en rien la raison de toutes ces idioties. C'était moi et pour rien... J'étais désespéré. Amara m'aidait mais en vain, c'était bien difficile. Mon frère est important pour moi. Il me protégeait et maintenant il veut ma peau depuis cette Poufsouffle. Depuis, mes nuits n'étaient plus agréables et j'avais toujours hâte au petit matin afin de retrouver Hailey ou Amara. Ce matin-ci, j'avais un cours de Défense contre les Forces du Mal. Un cours que j'adore, heureusement. Je n'aime pas que le cours mais la professeure aussi. Professeur Laskovick, je lui en suis infiniment reconnaissant. Elle héberge moi et Dimitri pendant les vacances désormais mais je ne me vois pas en la présence de cet imbécile. Du coup, j'avais hâte de participer au cours. Me levant d'un trait, à la même heure que d'habitude. Je mis rapidement mon uniforme, pris mon bouquin, ma baguette, des parchemins et tout ce qu'il faut et je descendis discrètement de la tour en vitesse. Erwan et Khalis dormaient encore. Je pris la direction de la grande salle afin de prendre un petit déjeuner. Une chance que je m'étais habitué à cette nourriture puisque durant mes premières années, je détestais tout ce qui se trouvait sur la table et je mangeais à peine. Maintenant, je suis habitué et j'arrive à manger avec satiété. Mais ce matin, je mangeais à peine un toast et bu un peu de lait mais sans plus. Je n'avais pas faim. Du coup, je ne voyais pas Hailey à la table des Rouge et Or. Elle devait être restée couchée à cette heure-ci ou bien en train de se préparer. Je la verrai plus tard. Du coup, j'allais être un des premiers à entrer dans la classe. Me levant de la table des Serdaigle, je me dirigeais vers la salle de classe de Professeur Laskovick.

° J'avais réussi à trouver le bon chemin. J'étais moins pire qu'avant maintenant, je me débrouillais plutôt bien. La salle de classe était ouverte. J'entrais en disant au professeur :

« Bonjourr Prrofesseurre. » Dis-je, en baissant légèrement la tête pour la saluer et prendre place dans la classe où je remarquais un bureau vachement sale que je refusais de m'asseoir.

° Mon ton n'était pas joyeux comme d'habitude mais plutôt calme. C'était avec tout ce qui chamboulait ma vie bien entendu. Je pris place quelque part en classe mais pas très loin du bureau de la prof' en remarquant que les baguettes étaient interdites aujourd'hui et que le sujet du jour était les sortilèges Impardonnables. Intéressant, tiens ! Jamais je n'utiliserais de tels sortilèges mais je dois avouer que c'est passionnant et j'espère qu'on va apprendre comment les protéger. Les minutes passèrent et les élèves entrèrent en classe dans un brouhaha. Je restais calme, restant là, à ma place. Amara pris place au bureau affreusement sale en le nettoyant. Professeur Laskovick nous indiquait alors un devoir et calma la classe aussi. Elle commença alors à expliquer ce que le cours allait contenir aujourd'hui. Tout le monde semblait passionné d'un coup. Ce n'est pas tous les élèves qui aiment les cours de Céleste comme Freyja par exemple. Du coup, elle ramassa les baguettes. Je lui filai la mienne docilement. Ensuite, elle demanda ce qui avait été dit au dernier cours. Les Spectres de la Mort. Freyja répondit sur ce que j'avais énoncé dernièrement. Sur le coup, je ne dis absolument rien. Je sens que j'allais peut-être être calme ce cours-ci. J'étais perdu dans mes pensées et j'avais une envie pressante de me trouver avec Hailey. J'ai besoin d'elle... Mais peut-être que je vais parler à Erwan d'ici la fin du cours...

Spoiler:

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Je devais vraiment aller au cours. Je n’avais pas été à l’autre cours. Eh ouuais, malheureusement, ça pouvait m’arriver quelque fois de raté des cours. Je n’aimais pas être assise sur une chaise à ne rien faire. Et souvent, la plus part du temps, les cours étaient beaucoup plus théorique que pratique. J’étais encore couché dans mon lit. Une autre chose que je détestais des cours. Étrangement, il commençait toujours beaucoup trop tôt. Je devais me lever. Si je voulais avoir le temps de manger un petit quelque chose. Avais-je le temps? Je regardai l’heure. Ouf, seulement si je courrais un peu. D’un bond, je sautai en dehors de mon lit.

D’une bonne vitesse, je m’habillai convenablement. Je plaçai mes cheveux avec quelques coups de brosses. J’étais présentable. C’était le but. Je pris mes livres et sortie vite du dortoir. Les corridors étaient remplis de tous pleins d’élève sur le point d’arriver en retard pour la classe. Tout d’un coup, je ne savais plus si je devais me risquer à descendre pour prendre un morceau de pain en vitesse et monter en classe. Avais-je le temps? Toujours cette question qui revient ici et là dans ma tête. Ah pis au pire j’arriverai en retard. Je couru un peu pour me rendre jusqu’à la salle à manger. Je pris un petit verre de jus que je bus debout devant a table et pris un morceau de pain et partie vite remonter les escaliers. Je mangeai quelques bouchées en courant. J’allais être en retard si je ne courrai pas assez vite. Mais avec les livres dans mes mains et le morceau de pain, ce n’était pas évidant.

J’arrivai essouffler devant la porte de la classe. Ouf, le prof n’était pas encore là. Génial, je n’étais pas en retard. En rentrant, la première chose que je vis, c’était une fille en train de laver sa table… hum, il avait toute sorte de monde dans la vie que voulez-vous. J’espérais vraiment qu’elle n’allait pas passer toutes les tables ainsi. Parce que sinon ça risquait d’être vachement long pour elle. En plus, sans magie. Bravo… et on apprenait quoi ici si ce n’était que t’utiliser la magie dans notre vie. Pff, n’importe quoi sérieusement. Je vis Aleks’ plus loin. Je m’assis près de lui et lui sourit.

« De bonne humeur ce matin. »

Je reportai mon attention sur mes livres et c’est à ce moment que l’enseignante commença son cours. Mon cœur c’était calmer. Mon souffle aussi. J’avais l’air calme et à l’écoute. Je notai le devoir pour le prochain cours. Génial, comme si on avait le temps pour un devoir. Enfin, si, mais détail. Je n'en voulais pas et c’était encore plus ennuyant de faire des devoirs que d’aller en cours. Je lâchai un petit juron quand on me dit que je devais mettre ma baguette dans un panier avec tous les autres. Mais c’était quoi cette histoire à la con. Je n’aurais pas dû venir finalement. Même si je devais bien avouer que le sujet allait être intéressant. Vient ensuite la question la plus importante. Je devais écouter la réponse pour savoir quoi lire dans mon livre pour réussir à faire mon devoir du prochain cours.

Ainsi, au dernier cours, nous avions parlé de spectre de la mort. Intéressant. On avait vraiment des sujets intéressant en cours. Je trouvais drôle la référence à Aleksei. Je croisai mes bras et attendit la suite. Pour l’instant, je ne pouvais rien faire. Je n’avais pas été là au dernier cours… Fallait assumer après tout.

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Les cours … même si ce n'était pas ce que préférait Alexanne, elle était bien obligée d'y aller. Et puis, en vérité, c'était toujours utile. Même si la plupart des élèves n'y réfléchissait pas, la blondinette y comprit, ils auraient besoin de tout ce qu'ils apprennent en ce moment pour plus tard. Alex le savait et même si parfois elle faisait tout son possible pour comprendre de quoi traitait le cours, il était vrai qu'elle préférait largement ne rien faire. Ce n'était soit, pas bénéfique, mais au moins elle ne finissait pas la journée avec un mal de crâne. Et bien oui, quand elle réfléchissait de trop, Alexanne pouvait dire adieu à une bonne soirée. Elle resterait dans son lit à râler. Pourquoi avait-elle toujours mal à la tête quand elle bossait dur ? Même elle ne le savait pas. Peut-être qu'elle n'a pas l'habitude et que réfléchir ne lui arrive que très rarement. Enfin, en est-il toujours que la jeune fille était très irrégulière dans les cours qu'elle fréquentait. Elle pouvait très bien réfléchir et participer le plus possible ou alors elle dormait secrètement au fond de la salle. Pourquoi ? Ça dépendait sérieusement de son humeur. Voilà pourquoi ses enseignants ne savaient jamais à quoi s'attendre avec elle. Mais c'était aussi cela qui était drôle à voir. Aujourd'hui, elle devait aller en cours de Défenses Contre les Forces du Mal. C'est vrai qu'elle aimait bien cette matière. Du moins, quand c'était intéressant, ou qu'Alex jugeait cela intéressant.

La blondinette s'était levée sans trop de mal et, comme à son habitude, elle décida de sauter le petit déjeuner. Oui oui, elle le savait, ce n'était pas bon pour son corps et blah et blah, elle était au courant. Mais c'était ainsi et elle n'y pouvait rien, ou du moins pas grand chose. Elle n'avait pas faim, elle n'avait pas faim point barre. La jeune fille se dirigea vers la salle de cours. Quand elle atteignit celle-ci, la porte était ouverte et quelques élèves étaient déjà présent. Ça allait, elle n'était pas trop en retard, pas du tout même. Très fière d'elle, la jeune fille entra en saluant son professeur. Elle voyait déjà deux personnes qu'elle connaissait, Freyja, sa cousine et Alekseï, une personne avec qui elle était en constante compétition pour savoir lequel était le plus intelligent. Alexanne choisie de s'asseoir à une table, seule. Pas trop loin pour ne pas qu'on pense qu'elle ne fait rien, même si parfois c'était le cas, ni trop près, ce n'était pas truc d'être tout devant. Et enfin, elle se mit à lire ce qu'il y avait déjà d'écrit au tableau. Les baguettes sont interdites ? Ah. La blondinette ne se posa pas plus de questions, après tout, c'était à la prof de choisir ce qu'ils devaient faire et pas l'inverse, alors elle n'en fut pas étonnée. Elle donna la sienne dans le panier qui était maintenant arrivé jusqu'à elle et le fit passer aux élèves suivant.

Quand il n'y avait presque plus un bruit et que le panier s'était retrouvé sur le bureau, Mme Laskovick prit la parole. Ce qu'ils avaient fait au cours d'avant ? Alexanne fit une grimace. Elle aurait bien aimée prendre la parole et le dire, si seulement elle avait été là … D'ailleurs, ça avait l'air d'être le cas de plusieurs d'entre eux car, seule Freyja daigna dire ce qui s'était passé. Alors, soit personne ne s'était rendu à ce cours, soit la salle était remplit de grands timides. Alex préféra attendre la prochaine question pour faire gagner des points plutôt que de dire quelque chose de complètement stupide sur ce qu'elle ne savait pas. De toute manière, il était des fois où ses lèvres ne se décrochaient pas pendant un cours entier, à part pour bailler une fois de temps à autre. Pas que le cours l'ennuie, ou peut-être que si un peu, mais c'était surtout parce qu'elle était fatiguée. Mais là, elle avait décidée de participer. Pourquoi ? Peut-être parce que personne ne faisait le bazar et que du coup, elle n'avait personne à suivre pour faire cela. Et puis ce cours là, il avait l'air intéressant. En même temps, il y avait les BUSES à la fin de l'année, c'était sûrement pour cela que tout le monde était si concentrés. En est-il toujours que la jeune fille écouta attentivement ce qui ce disait en espérant qu'à la prochaine question, Alex pourrait dire quelque chose.

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Céleste avait toujours hâte d’aborder les sortilèges impardonnables avec ses élèves. C’était certes un sujet fort dangereux, mais c’était également un sujet très intéressant. Il était surprenant d’apprendre que certains sortilèges pouvaient tuer, faire souffrir ou rendre quelqu’un complètement dépendant de soit. Surprenant, mais effrayant. La jeune femme se souvint qu’à l’époque, lorsqu’elle aussi traita ce sujet en cours, elle en avait eu des frissons. Même plus tard, lorsqu’elle avait été confronté à plusieurs d’entre eux, elle eut peur pour sa vie. Heureusement, des autorités compétentes avaient mis leurs lanceurs en bonne garde. Voyant les élèves arrivés, elle fut de voir l’une d’entre eux nettoyer de fond à comble son bureau. Voilà une élève soigneuse…voire maniaque. Enfin, Céleste se contenta de lever les yeux au ciel et d’attendre que les retardataires faces leur entrée. Après avoir salué Alekseï d’un signe de tête, elle commença son cours et ramassa les baguettes de toutes et de tous. Cela ne se fit pas sans quelques protestations, mais Céleste préférait être prudent. Un accident était vite arrivé et avec ces sorts, l’accident serait dramatique pour tous. Elle récupéra le panier et le déposa délicatement près de Friz, dormant comme toujours, dans un coin du bureau. Par la suite, elle questionna ses élèves sur ce qu’ils avaient fait au dernier cours, et ce fut Freyja qui répondit, ou du moins qui intervint de manière…directe. Sa réponse eut l’avantage d’être exacte et complète. Elle lui fit remarquée d’ailleurs.

- Très bien Freyja, c’est exact. J’accorde deux points à ta maison. En attendant, ouvrez vos livres pages 564 et suivantes.

Elle tourna le dos à sa classe le temps pour elle de noter les points attribués à Freyja pour sa bonne réponse sur un morceau de parchemin, afin de ne pas l’oublier. Puis elle reporta à nouveau son attention sur sa petite assemblée. Il était temps d’aborder le sujet du jour. Commençant à déambuler dans les rangées comme à son habitude, elle lança la leçon.

- Les sortilèges impardonnables, sont les sortilèges les plus dangereux qu’ils existent dans notre monde. Sans pitié, ils n’ont aucune pitié et réduisent le sorcier le subissant en miette. Ils sont aux nombres de trois et nécessitent chacun une grande puissance magique. Inutile de vous précisez, qu’ils sont plus souvent employés en magie noire qu’en magie blanche. Nous allons les étudier un par un.

A ces mots, Céleste se retourna vers le tableau et de sa place, commença à écrire au tableau le premier sort qu’ils allaient voir, L’impérium. Certainement le moins dangereux des trois.

- L’impérium, ou império, est le sortilège impardonnable que je considère comme le moins abrasif. Son utilisation nécessite une puissance magique moins grande que les autres et n’importe qui peut le lancer. Cependant, il est impossible à contrer, ou dans le meilleure des cas très difficile. M’enfin, je n’ai encore jamais croisé de personne capable d’y échapper. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer quels sont ses effets sur le receveur ?

Pour rendre ce cours un minimum vivant, Céleste comptait sur la participation de ses élèves. Bien entendu, cela ne serait pas le cas pour tous les sorts, sinon, elle n’avancerait jamais. Mais un peu de participation permettrait de maintenir ses braves gens éveillés. Ce serait dommage qu’ils s’endorment.

Spoiler:

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Le cours de défenses contre les forces du mal ce jour-là sembleraient très intéressants. Les sortilèges impardonnables étaient sans doute les sortilèges les plus intéressants à aborder comme sujet de classe. Dommage que certaines personnes ne viennent que pour apprendre les sortilèges impardonnables et non pas la défense contre ceux-ci. Quoi qu’il n’y avait pas grande chance pour se défendre. Pas d’un Impérium en tout cas. Amara était donc assez attentive, assise sur sa chaise nouvellement nettoyée. Maintenant, elle devait avoir le bureau le plus propre de toute l’école, sans se vanter. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris de le nettoyer ainsi, mais quand même, ce ne serait pas des petits imbéciles qui allaient la faire changer de place juste parce qu’ils avaient tout salit. L’aiglonne était plus forte que cela et elle savait comment gagner sa place au sein de l’école. Elle prenait bien sa place, comme d’habitude et montrait aux autres qu’elle ne reculait jamais en voyant un quelconque obstacle. Oui, l’affaire du bureau et un mauvais exemple, mais il y a quand même une bonne image si on y réfléchit assez longtemps. Peu importe qui mettra des bâtons dans les roues d’Amara, elle réussira à les enlever et à continuer son chemin sans aucun problème.

Des trois sortilèges, Professeur Laskovick décida de commencer avec l’Impero. Totalement d’accord avec l’enseignante, Amara hocha la tête en entendant que c’était le sortilège le moins nocif. L’Impero ne consistait qu’à faire agir une autre personne de la manière que nous voulions. Ce n’était pas si grave que ça, si? Oui, il y a de graves conséquences, mais la victime n’a pas mal et elle est toujours vivante. Amara comprend la ‘’nomination’’ de ce sortilège dans la liste des impardonnables, mais c’était tout de même le moins nocif des trois. Pour la première et deuxième place, les sorciers étaient toujours divisés sur ces opinions. Il y avait ceux qui pensaient que l’Avada était le plus dangereux alors que d’autres pensaient que c’était le Doloris. Tout dépendait de la manière que nous voyions la vie. La Serdaigle, elle, pense que le Doloris est plus dangereux que l’Avada. Elle a une raison toute simple, mais qui peut en faire réfléchir plus d’un. Lorsqu’un sorcier reçoit l’Avada, il meurt sur place. Il semblerait que ça fasse mal un instant, mais qu’ensuite, son âme est partie. La souffrance du sorcier est donc finie, il n’a plus de stress, ni de soucis. Ce sorcier a terminé sa vie et il pouvait enfin se reposer. Contrairement au Doloris. Le Doloris provoque une douleur si atroce que certaines personnes en deviennent folles. La douleur n’existait que dans le cerveau de la personne, une imagination. Comme si notre tête allait exploser ou un truc du genre. Amara ne voudra jamais l’expérimenter ce sortilège impardonnable là. De plus, si elle détestait vraiment quelqu’un, elle n’allait pas lui lancer l’Avada, ce sera beaucoup trop simple. Elle pourra le torturer avec le Doloris jusqu’à temps qu’il en perde la raison. C’était pour ces motifs que l’Aiglonne pensait que le Doloris était plus nocif que l’Avada.

-L’impérium, ou império, est le sortilège impardonnable que je considère comme le moins abrasif. Son utilisation nécessite une puissance magique moins grande que les autres et n’importe qui peut le lancer. Cependant, il est impossible à contrer, ou dans le meilleure des cas très difficile. M’enfin, je n’ai encore jamais croisé de personne capable d’y échapper. Quelqu’un pourrait-il m’expliquer quels sont ses effets sur le receveur ?

Amara leva sa main doucement avant de dire la réponse. Qui ne connaissait pas la réponse à cette question devait vraiment être bête. En fait, on apprenait à tous les sorciers quels étaient les sortilèges impardonnables. Tous les parents le disaient à leurs enfants. En ce qui concernait les nés moldus, ils se le faisaient dire par d’autres enfants sorciers de Poudlard. Tout cela pour dire que tous les jeunes sorciers avaient, en gros, une idée de ce qu’était chaque sortilège impardonnable et ses conséquences. En général, il n’y avait pas d’élèves ignorant à ce point dans une classe. Sans plus attendre, la Serdaigle dit sa réponse. Elle n’allait quand même pas rester là toute la période avec la main levée. À un moment donné, ça allait lui faire mal et ce n’était pas plaisant. Peu importe de ce que Professeur Laskocick en pensait de son attitude, l’aiglonne dit sa réponse tout de même. Parce que dès qu’un élève a la bonne réponse, on s’en fou de l’ordre de celui qui la dit. Celui qui la connaît répond, un point c’est tout.

« La victime de l’Impero se voit faire tout ce que la personne qui a lancé le sort veut. C’est-à-dire que le sorcier qui a lancé le sortilège a le contrôle total du corps de la victime. »

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