[ANNEE 2019 - 2020][INTRIGUE] Quelques menaces abandonnées. [FINI]

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La Grand-Place de Pré-Au-Lard était déserte, les élèves étaient, pour la plupart, accoudés au bar ou installés aux tables des Trois-Balais, sirotant avec innocence une belle chope de Bieraubeurre. Personne dans le village n'avait remarque le parchemin accroché par un sortilège au dossier d'un banc. Le vent doux qui soufflait faisait voleter le papier, de telle sorte que le bruit et le mouvement dont il était l'objet le rendait presque immanquable. En s'approchant un peu, on pouvait clairement lire les lettres encrées de rouge, griffonnées à la va-vite par une main pressée.

"Très chère Directrice,

Vous avez régné sur Poudlard depuis bien trop d'années maintenant, le temps est venu de faire changer les choses. Vous avez remarqué à plusieurs reprises que votre chère école n'était pas un lieu aussi sûr que vous aimiez à croire, et bientôt viendra le moment où tout le monde le comprendra. Que deviendraient tous vos insignifiants élèves lorsque leur protectrice, à l'instar du fou Dumbledore, les abandonnera aux mains des forces osbcures, qui toujours tapies dans l'ombre n'attendent que ça ? Êtes-vous prête à voir dans leurs yeux innocents l'incompréhension et la peur lorsqu'ils seront à leur merci ? Prenez garde Minerva, la fin de votre règne est proche. Il serait sage de faire vos valises dès maintenant et de prendre la fuite tant qu'il est encore temps. Qui sait combien de temps encore la quiétude des couloirs de Poudlard sera sans trouble ?

Ce que vous ne laisserez pas de votre plein gré sera obtenu par la force, tâchez de vous en souvenir."

De toute évidence, cette lettre n'attendait que de retrouver le bureau de son propriétaire. Qui savait depuis combien de temps elle était là, et qui avait bien pu l'y déposer ? Devait-on prendre ces menaces à la légère, faire comme si de rien n'était ? L'avenir, peut-être, nous le dira...

RAPPEL -- Ce sujet fait partie de l'intrigue du forum. Dix points défis seront accordés aux trois premiers posteurs. Nous n'attendons d'ailleurs pas plus de participants. Votre but est de récupérer la lettre et de la porter à la Directrice. Il n'y aura pas d'autre sujet pour cette lettre, faites donc en sorte de l'amener à destination dans ce RP.

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Céleste devait se dépêcher de rejoindre l’école, elle avait laissé son chaudron sur le feu et elle craignait qu’il n’explose. Aussi, elle sortit des trois-balais précipitamment et s’empressa de rejoindre la route la menant au château. En arrivant sur la Grand-Place, déserte à cette heure-ci, elle ne put s’empêcher de s’arrêter deux minutes pour refaire ses lacets. Pour une fois que la jeune prof ne mettait pas de talons ! Mais depuis le dernier épisode des chaussures ensorcelées, elle avait décidé d’oublier les talons pour le bien être de ses pieds. Et heureusement d’ailleurs, car ils avaient encore du mal à supporter toutes autre chaussures que des baskets. En se relevant, elle fut surprise d’entendre un bruit singulier, une sorte de morceau de papier ballotait par la brise. Cherchant autour d’elle, elle ne tarda pas à repérer l’objet de sa surprise. Elle s’avança vers le banc sur lequel il était accroché, à la vue de tous, et commença la lecture car cela était bien une lettre.

"Très chère Directrice,

Vous avez régné sur Poudlard depuis bien trop d'années maintenant, le temps est venu de faire changer les choses. Vous avez remarqué à plusieurs reprises que votre chère école n'était pas un lieu aussi sûr que vous aimiez à croire, et bientôt viendra le moment où tout le monde le comprendra. Que deviendraient tous vos insignifiants élèves lorsque leur protectrice, à l'instar du fou Dumbledore, les abandonnera aux mains des forces osbcures, qui toujours tapies dans l'ombre n'attendent que ça ? Êtes-vous prête à voir dans leurs yeux innocents l'incompréhension et la peur lorsqu'ils seront à leur merci ? Prenez garde Minerva, la fin de votre règne est proche. Il serait sage de faire vos valises dès maintenant et de prendre la fuite tant qu'il est encore temps. Qui sait combien de temps encore la quiétude des couloirs de Poudlard sera sans trouble ?

Ce que vous ne laisserez pas de votre plein gré sera obtenu par la force, tâchez de vous en souvenir."

Au fur et à mesure de sa lecture, le sang de la jeune femme ne fit qu’un tour. Il s’agissait d’une lettre de menace à l’intention de la directrice. Mais alors, que faisait-elle ici ? Pourquoi l’avoir laisser ainsi à la vue de tous ? Céleste commençait à croire que la cagoule dans les cachots et les derniers évènements étaient désormais à prendre au sérieux. Bien décidée à ne pas laisser cette lettre ici et ainsi créer un mouvement de panique, elle s’empressa de s’en saisir. Mais hélas, ce n’était pas si facile. Le sortilège qui retenait la lettre était bien trop puissant pour le briser simplement en tirant. Sortant sa baguette, elle s’apprêta à lancer un contre sort.

Cela prendrait le temps qu’il faudra, mais elle amènerait cette lettre à la directrice. C’était une obligation. Toutefois, elle devait faire vite. Si les élèves apercevaient cette lettre, la panique s’emparerait d’eux. Tant pis pour son chaudron, ceci était bien plus important.

Spoiler:

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Il n'était pas très tard et Zora sortait du magasin de baguette magique, légèrement dépité. Depuis l'incendie, elle avait du abandonner son travail à Londres et en cherchait un nouveau à Pré-au-lard, histoire de mettre un petit peu d'argent de coté pour l'été et la rentrée. Accompagnée de Filliz et Kerno en laisse, elle traversa la grande rue, étonnamment vide pour un week end. Non loin devant elle, elle aperçut une tête connue. Sa cousine trônait là, planté devant un banc.

- Tiens Céleste, ça fait longtemps que nous ne nous sommes pas vues ! Comment vas-tu ?

Elle s'approcha de sa cousine avec un sourire mais aperçu le pourquoi elle était bloqué derrière le banc. Un papier placardé au dos du siège virevoltait dans le vent. Céleste s'empara de la lettre mais en bonne curieuse, Zora l'attrapa au vol. Elle n'avait aucune idée de ce dont ça pouvait s'agir. Elle avait même presque un sourire sur le visage, imaginant une sorte de jeu de cache cache entre sa cousine et un amant, impliquant des lettres cachée en guise d'indice. Zora posa les yeux sur le papier et tomba des nues.

"Très chère Directrice,

Vous avez régné sur Poudlard depuis bien trop d'années maintenant, le temps est venu de faire changer les choses. Vous avez remarqué à plusieurs reprises que votre chère école n'était pas un lieu aussi sûr que vous aimiez à croire, et bientôt viendra le moment où tout le monde le comprendra. Que deviendraient tous vos insignifiants élèves lorsque leur protectrice, à l'instar du fou Dumbledore, les abandonnera aux mains des forces obscures, qui toujours tapies dans l'ombre n'attendent que ça ? Êtes-vous prête à voir dans leurs yeux innocents l'incompréhension et la peur lorsqu'ils seront à leur merci ? Prenez garde Minerva, la fin de votre règne est proche. Il serait sage de faire vos valises dès maintenant et de prendre la fuite tant qu'il est encore temps. Qui sait combien de temps encore la quiétude des couloirs de Poudlard sera sans trouble ?

Ce que vous ne laisserez pas de votre plein gré sera obtenu par la force, tâchez de vous en souvenir."

Zora recula et prit le coude de sa cousine entre ses doigts. C'était une énième menace de la part des imbécile de sorciers voulant éradiquer la race des nés-moldu, entre guillemet. La jeune étudiante faisait presque partie de ceux là, fille d'une cracmol et d'un père inconnu. C'était pour ça qu'elle avait repris l'AD, la célèbre Armée de Dumbeldore qu'Harry Potter avait crée. Elle avait vu juste, il ne fallait pas rester passif face à la menace environnante. Elle était bien réelle et pesait au dessus de leur tête.

Elle hésita un instant à confié son secret pour l'AD à sa cousine mais se ravisa, on ne savait jamais. Zora roula des yeux, déglutit et rapidement, se planta devant sa cousine. Il fallait montrer ça à la directrice sans que les autres ne soient au courant, histoire que personne ne panique.

- On doit montrer ça à Mcgo', en urgence !

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Albus ne savait pas trop s'il avait bien fait de sortir du collège en douce... Normalement, les deuxièmes années n'avaient pas le droit de sortir de Poudlard, ce n'était autorisé aux élèves qu'à partir de la troisième, et lui, logiquement, n'y aurai droit que dans quelques mois à la rentrée prochaine. Mais James, ayant récupéré la vieille Carte du Maraudeur dans le bureau de leur père, avait montré à son frangin quelques passages secrets utiles pour sortir du château. Et, ce jour-là, Albus avait décidé d'en essayer un, juste pour voir. Il était sortit par un passage menant chez Honeydukes et était sorti du magasin sans, apparemment, se faire repérer.

Il s'était ensuite rendu aux Trois Balais, pour boire une Bièraubeurre, persuadé que personne ne le verrai dans la foule monstre du bar. Comme il l'avait pensé, il avait réussi à se faire tout petit et à passer pour un adolescent de Poudlard ayant déjà eut ses treize ans. Puisque cela ne lui faisait qu'un an de plus à se rajouté, il était une fois de plus passé inaperçu. Maintenant, il se trouvait sur la Grande Place du village qu'il avait rejoint après avoir quitté le bar. Il allait retourné chez Honeydukes pour mettre fin à sa petite expédition lorsqu'il entendit une voix juste devant lui :

« On doit montrer ça à Mcgo', en urgence ! »

C'était une jeune fille que Al' ne connaissait pas qui avait parlé. Et à côté, une femme, qui semblait plus âgée. Le Professeur Laskovick. La prof' de DCFM devait être allée en balade à Pré-au-lard avec cette jeune. Mais « Mcgo' » faisait étrangement penser à la directrice de Poudlard. Qu'est-ce que la prof' voulait lui montrer et qui semblait si important ? Sans doute allaient-elles partir pour Poudlard, afin de mettre la directrice au courant. Aussi, Albus décida de les suivre, il voulait à tout pris en savoir plus.

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Mais que faisait cette lettre ici ? Céleste n’en savait rien, mais elle était au moins sûre d’une chose, elle devait l’apporter au plus vite à la directrice de l’école. Alors qu’elle lisait cette missive inquiétante, elle reconnut la voix de sa cousine. Trop absorbée, elle ne prit même pas le temps de répondre à sa question. Cependant, elle la vit s’approcher et lire la lettre. Sa réaction ne l’étonna pas plus que cela. Prise de panique certainement ou alors complètement déconcertée, la jeune lionne se recula et prit le coude de Céleste entre ses mains. Céleste ne protesta pas. Depuis leur voyage en Transylvanie, Zora avait prit le tic de se « cacher » derrière sa cousine quand elle avait peur. Simple réflexe car l’ancienne préfète était tout à fait apte à se défendre et surtout elle était dotée du courage propre au Gryffondors. Se reprenant rapidement, Zora se planta devant Céleste et lui fit face. Pendant ce temps-là, Céleste s’était démenée pour trouver le contre sort rattachant la lettre au banc et avait finit par le trouver. Enfin Zora lui avait mâchait le travail en arrachant le bout de papier du banc. Céleste rangea sa baguette et fis face à sa cousine tout en répondant à son affirmation.

- Oui Zo’, c’est une urgence vitale même. Dit-elle gravement. Ranges bien cette lettre s’il te plaît, il ne faudrait pas que d’autres la voit. Bien, allons voir la directrice et vite.

Alors qu’elle détacha son attention du banc, Céleste tomba nez à nez avec un autre élève. Mal à l’aise, elle ne le reconnut pas de suite, puis elle remit le nom sur ce visage. Il s’agissait d’Albus Potter, un élève de seconde année. Seconde année ??!! Mais que faisait-il là ? Il n’avait pas le droit ! On ne pouvait aller se promener dans Pré-au-Lard qu’à partir de la troisième année. Il était donc en tord. Partagée entre l’urgence de la situation et son rôle de professeure, Céleste hésita un instant avant de réagir. Puis finalement, elle trancha. Elle devait sévir.

- Que viens-tu faire là toi ? Tu es trop jeune ! s’étonna-t-elle. Pour la peine tu iras en colle samedi matin et je retire cinq points à serpentard. Gronda-t-elle.

Toutefois, elle ne reprit pas la route pour autant. Quelque chose l’en empêchait. Certainement son côté paranoïaque, mais elle avait peur qu’Albus ait tout entendu et qu’ainsi il aille semer la panique parmi les autres élèves. Aussi elle se retourna vers Zora et lui demanda :

- On ne peut pas le laisser filer comme ça. Il doit venir avec nous, qu’en penses-tu ?

Il était certes trop jeune pour être mêler à tout cela mais là, soit il en savait trop soit il ne savait rien du tout. Cependant dans la situation actuelle, il fallait jouer la prudence. Aussi, elle espérait que Zora prenne la bonne décision.

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C'était fou et Zora n'en revenait pas. Comment quelqu'un avait pu laisser une lettre de menace destinée à la Directrice, ici, aux yeux de tous et simplement au dos d'un banc ? C'était stupide, une menace claire arrive plutôt par hiboux ou plis privé mais n'est pas pas planqué là comme une chasse au trésor. L'étudiante songea soudain à une éventualité peu engageante. Et si les affreux anonymes voulaient justement jouer avec Poudlard et les élèves. Et surtout avec Mcgo ? Ça serait vraiment sadique mais tout à fait le style des Mangemort, anciens adepte de Voldemort. Zora n'avait pas peur du nom du plus terrible sorcier de l'histoire mais haïssait ceux qui suivaient son idéologie. En ce moment, c'était plutôt calme au niveau du Ministère et dans les journaux mais la jeune femme avait parfaitement conscience qu'une menace planait encore au dessus de la tête des sorciers anglais. Et pas que …

Oui Zo’, c’est une urgence vitale même. répondit Céleste gravement. Ranges bien cette lettre s’il te plaît, il ne faudrait pas que d’autres la voit. Bien, allons voir la directrice et vite.

Zora avait la lettre dans ses mains et la relit une fois puis deux. Elle est décontenancée et enragée. On menace ouvertement les gens et ça devait les faire bien rire. Dans un élan d'énervement, elle plia la lettre en deux et la fourra dans la poche de son jean. Elle avait bien fait de se vêtir simplement pour démarcher les petites boutiques et surtout se félicita de ne pas avoir chaussé de talon. Elle allait devoir se dépêcher de rejoindre Poudlard et marcher en talon n'aurai pas été adéquat.

- Rah et on peut même pas transplanter pour être efficace ! Fichue sécurité …

Au sein de Poudlard personne ne pouvait se déplacer par téléportation et c'était agaçant dans certaines situation grave, comme celle-ci. Elles devraient tracer à une allure vive mais Zora avait raté un détail. Un môme les regardait avec des yeux de merlan fris. Il n'était pas très vieux et d'après ce qu'elle pouvait deviner, il était le fils de Potter. Albus plus précisément, puisqu'il y en avait deux à Poudlard maintenant. Le garçon ne devait pas être en seconde année vu sa taille et sa bouille enfantine. Celeste, en bonne prof stricte, confirma les pensées de la Austid.

- Que viens-tu faire là toi ? Tu es trop jeune ! Pour la peine tu iras en colle samedi matin et je retire cinq points à serpentard.

Zora sourit et plaignit le garçonnet. Faire perdre des points à sa maison pour rien c'est un peu dommage mais après tout, il l'avait cherché. Déjà s'enfuir comme ça était stupide, mais ça Zora pouvait rien dire puisqu'elle l'avait fait bon nombre de fois, mais aller voir une prof était carrément bête ! Elle se pencha vers le garçon et lui sourit.

- La prochaine fois, réfléchit avant de te pointer devant Miss Laskovik.

Elle conclut par un clin d'oeil. Albus en avait vu beaucoup et Celeste ne savait pas quoi en faire aussi, elle laissa à Zora le choix de la décision.

- On le prend avec nous, de toute façon il n'a rien à faire ici alors il faut le ramener au château. Au pire, fit-elle en s'adressant directement à Albus, tu rentreras directement au dortoir si tu ne veux pas à avoir à expliquer a la directrice comment tu t'es retrouvée ici ?

Son sourire se voulait être chaleureux et compréhensible. Si elle n'avait jamais ou tès rarement prise la main dans le sac, elle comprenait parfaitement qu'on n'ait pas envie de voir McGo en colère …

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« Oui Zo’, c’est une urgence vitale même. Ranges bien cette lettre s’il te plaît, il ne faudrait pas que d’autres la voit. Bien, allons voir la directrice et vite.

- Rah et on peut même pas transplanter pour être efficace ! Fichue sécurité … »

Alors c'était donc ça l'objet qui semblait si important. Une lettre ! Étrange, très étrange même. Qu'est-ce que cette lettre pouvait bien contenir ? Albus se demanda s'il existait un moyen de la prendre, juste histoire d'y jeter un coup d''œil, pour pouvoir en savoir plus. L'adolescent brûlait d'envie de savoir ce qui était écrit sur le bout de parchemin que tenait sa prof'. Il la vit alors détacher son regard de la lettre qu'elle tenait toujours à la main. Et son regard, se posa sur lui... Oh ! Oh ! En le voyant, le Professeur Laskovick eut tout d'abord l'air mal à l'aise, puis sembla furieuse. Et voilà, il s'était fait repéré ! Dès sa première petite expédition en dehors du château, il allait se retrouver en colle !

« Que viens-tu faire là toi ? Tu es trop jeune ! Pour la peine tu iras en colle samedi matin et je retire cinq points à Serpentard. »

Oh non ! Albus aurait de loin préféré se prendre deux samedis de colle au lieu d'un et de ne pas faire perdre de points à Serpentard. Il détestait faire perdre des points à sa Maison alors qu'il travaillait activement en cours pour en gagner. Comme pour se consoler, Al' se dit que depuis sa première année, James avait certainement fait perdre plus de cinq point à Gryffondor. Mais c'était Gryffondor, pas Serpentard. En plus, maintenant qu'il s'était fait prendre la main dans le sac, il ne pouvait même plus espérer suivre les deux femmes pour en savoir plus...

« On ne peut pas le laisser filer comme ça. Il doit venir avec nous, qu’en penses-tu ? »

Quoique, avec un peu de chance, il pourrait peut être les accompagner, et sans se cacher. Pratique, non ? Albus tourna la tête afin regarder celle que sa prof' surnommait « Zo' ». Zo', ça pouvait correspondre à un surnom pour quel prénom. Zoé ? Albus n'en avait aucune idée. En tout cas, « Zo' » souriait. Hein ? Elle souriait ?! Et voilà qu'elle lui faisait un clin d'œil maintenant. Pour une adlute, elle avait l'air drôlement sympa !

« La prochaine fois, réfléchit avant de te pointer devant Miss Laskovik. »

Le garçon répondit en haussant les épaules. James et Hugo lui répétait tout le temps qu'il était trop prudent et voilà que, cette fois-ci, il ne l'avait même pas été assez ! N'empêche qu'il semblait à Albus qu'il amusait un peu « Zo' », mais il n'en était pas totalement sur.

« On le prend avec nous, de toute façon il n'a rien à faire ici alors il faut le ramener au château. »

Youpi !! Il allait enfin en savoir plus ! Albus se retint tout juste de pas crier de joie.

« Au pire, tu rentreras directement au dortoir si tu ne veux pas à avoir à expliquer a la directrice comment tu t'es retrouvé ici ? »

Pff ! Les adultes étaient décidément tous les mêmes ! Remarque, elle n'avait tort, McGonagall serait furieuse si elle apprenait qu'Albus était sorti en douce ! Elle lui demanderait comment et Albus serait obligé de lui expliquer le passage menant au magasin Honeydukes.

« Ok, ça marche. »

Il leur en aurait bien demandé plus sur la lettre, mais il préférait faire preuve de tact. Après tout, si c'était important, peut être même grave, elles ne voudraient sans doute pas lui expliquer, de peur qu'il n'aille raconter tout à ses copains. Et puis, il mourait d'envie de se mettre en route, mais ce n'était pas à lui de dire à sa prof' qu'ils devaient y aller.

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Zora plia rageusement la lettre et la mis dans son jean. Céleste douta que cette place soit la bonne mais c’était toujours mieux que rien. Par Merlin tout puissant, une lettre de menace ici, aux nez de tous le monde, mais qui était donc ce fou qui l’avait laissé là ? Si jamais Céleste y mettait les doigts dessus, cela allait chauffer pour son matricule. La remarque de Zora fit rire Céleste intérieurement. Il était vrai qu’avec le transplannage apporter cette lettre à la directrice aurait été bien plus simple, mais hélas la sécurité à Poudlard était telle que cela n’était guère possible. Regardant les chaussures de Zora puis les siennes, elle sourit en proposa l’idée suivante.

- On va devoir courir. Pas le choix, c’est le moyen le plus rapide. J’espère que ton endurance est bonne ma chère cousine et la tienne aussi, petit. Dit-elle en s’adressant à sa cousine et au petit désobéissant.

Enfin, cela dépendrait de la décision de Zora. Cependant, elle espérait vraiment qu’elle le fasse venir avec elles. Il en savait beaucoup trop et cela pourrait porter préjudice à cette affaire. Céleste s’éloigna un peu de la scène et regarda autour d’elle. Peut être que l’auteur de cette lettre était toujours dans le coin et il était en train de rigoler face à tout ceci. Scrutant les alentours avec attention, elle ne remarqua rien de suspect. Tout était calme. Peut être un peu trop calme…La voix de Zora la sortit de son enquête. Ainsi donc le petit Potter viendrait avec nous ? Hum décidemment c’était de famille d’attirer les forces du mal. Quelle ironie. Se sentant coupable de l’embarquer dans cette aventure Céleste ne fit qu’hocher la tête. Cependant, ce ne fut qu’à la réponse du petit qu’elle se réveilla. Non mais quelle impolitesse. On ne répondait pas « Ok, ca marche » quand on était pris la main dans le sac et qu’on s’adressait à des adultes responsables. Surtout lorsqu’on était en présence d’un professeur. Sentant le côté stricte et professionnel ressurgir, Céleste s’avança vers le garçon et le réprimanda.

- Dis moi jeune-homme, on ne répond pas « ok, ça marche » lorsqu’on est prit en faute et qu’on te propose gentiment de ne pas t’amener voir la directrice. On répond « Excusez-moi, je ne le ferais plus. » ou « Bien Madame » ou encore « Oui madame ». expliqua-t-elle calmement. Pour la peine tu resteras avec nous, même arrivé au château, qu’on discute de ces heures de colles toi et moi une fois que l’affaire sera régler.

Non mais ! Céleste adorait jouer le rôle de l’emmerdeuse de service, cela l’amusait. Après elle essayait tout de même de rester cool envers ses élèves car elle-même détestait les règlements. Peut être qu’elle ne lui mettrait pas d’heure de colle ce coup-ci…elle n’en savait rien encore. Bref, il y avait tout de même plus urgent.

- Allons-y, on n’a pas de temps à perdre. Dit-elle avant de se mettre à courir.

Certes ce n’était pas spécialement une très bonne idée, mais l’urgence de la situation l’avait submergée. De plus, elle avait comme un très mauvais pressentiment.

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Le petit Potter était vraiment choupinou et cela faisait sourire Zora. Peut être que s'il était vraiment comme son père elle pourrait l'inclure avec elle dans la nouvelle Armée de Dumbeldore, mais il était encore trop tôt pour y songer. Elle devra analyser le gosse avec attention et voir si il mérite sa place. Son père n'est pas lui et s'il est un Potter, le fils Malefoy n'est pas un trop mauvais bougre... Albus était tout de même sortit sans permission du château, ça n'était pas hyper bien de sa part. Zora haussa les épaules puisqu'elle même l'avait fait fait moult fois durant sa scolarité. D'ailleurs, elle se demandait souvent pourquoi la direction ne faisait rien pour colmater ce passage secret que les deux tiers des élèves connaissaient. Elle exagérait certainement mais l'idée était là.

- On va devoir courir. Pas le choix, c’est le moyen le plus rapide. J’espère que ton endurance est bonne ma chère cousine et la tienne aussi, petit.

Zora hocha la tête à ces mots, ne voyant aucune autre solution pour porter rapidement la lettre de menace à Mcgo. Lorsque Celeste lui laissa choisir ce qu'elles feraient du garçon, elle opta pour le garder avec elles puisqu'ils n'avait de toute manière rien à faire à Pré-au-Lard. En tant qu'adultes elles se devaient de garder les mômes à leur places et ce même si elles avaient les même boulette durant leur jeunesse. Celeste acquiesça mais tiqua vis à vis de la réponse d'Albus. Le gamin était très drôle et Zora commençait à bien l'aimer même si elle venait tout juste de le rencontrer.

- Dis moi jeune-homme, on ne répond pas « ok, ça marche » lorsqu’on est prit en faute et qu’on te propose gentiment de ne pas t’amener voir la directrice. On répond « Excusez-moi, je ne le ferais plus. » ou « Bien Madame » ou encore « Oui madame ». Pour la peine tu resteras avec nous, même arrivé au château, qu’on discute de ces heures de colles toi et moi une fois que l’affaire sera régler.

Ahlala, Celeste, prof un jour prof toujours. Zora haussa les épaules en souriant. Le pauvre môme était mal tombé en s'arrêtant, curieux, dans le dos des cousines. Elles se ressemblaient pas mal mais Zora était encore jeune et plus insouciante. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle aurait retiré 5 points à Spery et aurait renvoyé Albus dans son dortoir après l'avoir menacé avec une histoire de Pitiponk mangeur d'orteils. Le traîner devant la directrice ne lui ferait pourtant pas de mal, et en plus si il pouvait les aider à aller rapidement au château, il se verrait certainement remercié. Suite aux mots de Celeste, Zora prit la main du garçon et jeta un œil alentour. Personne ne les observait et leur petit manège effrayé n'avait attiré aucun curieux. Zora ne manquerait à personne en cette après-midi puisqu'elle était venu seule au village. A grandes enjambées, elle s'élança derrière Celeste et l'arrêta dans sa course. Si elles ne réfléchissaient pas à comment aller au château, elles pourraient perdre un temps précieux.

- On doit trouver le chemin le plus rapide. Nous connaissons toutes deux le château et les couloirs, il faut réfléchir avant d'agir, souffla Zora.

Elle attendit que quelqu'un fasse une proposition d'itinéraire. Dans sa tête, elle remémora le trajet de base pour aller chez la directrice. Son bureau était au premier étage, au bout du couloir gauche en haut du grand escalier. Le chemin était finalement tout tracé mais et si Mcgo n'était pas dans son bureau ? La tâche était urgente, ils leur fallait trouver un plan.

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Et voilà ! Il aurais mieux fait de ne pas dire « Ok, ça marche ». Apparemment, cela n'avait pas plut au Professeur Laskovick...

« Dis moi jeune-homme, on ne répond pas « ok, ça marche » lorsqu’on est prit en faute et qu’on te propose gentiment de ne pas t’amener voir la directrice. On répond « Excusez-moi, je ne le ferais plus. » ou « Bien Madame » ou encore « Oui madame ». expliqua-t-elle calmement. Pour la peine tu resteras avec nous, même arrivé au château, qu’on discute de ces heures de colles toi et moi une fois que l’affaire sera régler. »

Al' se retint tout juste de soupirer, ça aurait pu encore plus aggraver, quoique il se demandait si c'était possible. D'habitude, il aimait bien sa prof' de DCFM. Elle était plutôt sympa, mais là... Elle commençait à sérieusement l'énerver...

« Allons-y, on n’a pas de temps à perdre. »

Et elle se mit à courir. Zo' et Albus la suivirent le plus vite possible. Mais elle devança la prof' et l'arrêta dans sa course.

« On doit trouver le chemin le plus rapide. Nous connaissons toutes deux le château et les couloirs, il faut réfléchir avant d'agir. »

Une idée traversa alors la tête d'Albus. Il avait la Carte du Maraudeur avec lui, dans sa poche. S'il l'utilisait, ils pourraient localiser McGonagall facilement et lui remettre la lettre qu'elle contenait. Mais il avait quand même promis à James de ne la montrer à personne, sauf à un des cousins. Et là, il pensait quand même à la proposer à un professeur ! Qu'est-ce qui lui disait que la prof' de DCFM ne la lui confisquerait pas dès qu'il lui aurait passée ? En plus, grâce à elles, elle risquait de découvrir le passage menant à Honeydukes... Que faire ? Mais Al' se rappela l'air qu'avait les deux adultes alors qu'elles avaient lues la lettre. C'était plus grave qu'il ne pensait... Ayant fait son choix, il attrapa la Carte du Maraudeur de la poche arrière de son jean et sorti sa baguette de la poche interne de sa veste.

« J'ai une idée, lâcha-t-il, presque à contre-cœur. Il murmura : Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises. »

Il espérait qu'elles n'avaient pas entendu la formule, il ne voulait pas qu'elles puissent l'utiliser sans lui. Comme prévu : la Carte de Poudlard s'afficha lentement, indiquant la position de tous les élèves et professeurs de Poudlard. Il tendit la Carte à Zo' :

« Voilà, avec ça, vous pourrez trouver la directrice facilement. »

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Céleste s’en voulait d’avoir réagit de la sorte lorsque Albus répondit simplement un « ok, ca marche ». Elle aurait peut être du ne rien dire à ce moment là. Mais, la pauvre prof était si inquiète par cette macabre découverte, qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de faire sa mégère. Soufflant, elle décida de présenter ses excuses à Albus mais uniquement le moment venu, pour le moment cela ne servait à rien de perdre plus de temps. Ce mettant à courir, elle réfléchissait au chemin qu’ils allaient devoir prendre. Cependant, un doute l’assailli, et si la directrice n’était pas dans son bureau ? Comment la trouveraient-ils ? Ils n’avaient absolument pas le temps de parcourir tout le château. Elle espérait simplement que la vieille directrice n’avait pas choisi cette journée pour aller se promener. Céleste fut arrêtée dans sa course par Zora qui lui confirma ce qu’elle pensait déjà : réfléchir au chemin à prendre.

- Tu as raison, et je cherchais déjà. J’espère simplement que la directrice n’ait pas choisi ce jour- là pour sortir de son bureau. Sinon, cela compliquerais un poil la chose.

Soudain, Albus lança une phrase qui rappela sa présence à Céleste. Oui, dans le feu de l’action, elle l’avait complètement oublié. Il sortit baguette et un parchemin avant de prononcer des mots que Céleste ne comprit pas. Serais-ce…non…ce n’était pas possible. Il ne prendrait pas le risque de la sortir devant elle ? Si ? Il tendit la chose à Zora et Céleste s’approcha. Si, c’était bien la carte du maraudeur. Et bien, ce garçon était bel et bien le digne fils de son père. Elle regarda de plus près cette chose dont elle avait tant entendu parler. Il était bien vrai qu’on voyait vraiment n’importe qui sur cette carte et Céleste fut rassurée de savoir que la directrice était bel et bien dans son bureau. La jeune professeure essaya de repérer le chemin le plus court et celui où ils ne croiseraient que très peu de monde, mais il y en avait plusieurs et certains étaient plus long que les autres.

- Et bien jeune homme, tu es en train de gagner des points. Sourit-elle à l’intention du jeune Potter. Bien, voyez-vous un passage, rapide et sans aucune connaissances ? Ce n’est pas le moment de croiser du monde…

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Le petit groupe que formaient Zora, Céleste et le jeune Albus venait de prendre la direction du château mais sans vraiment avoir réfléchit à comment trouver McGo ni même quel chemin emprunter rapidement. Zora s'était stoppé dans sa course, accrochant du coude sa cousine pour l'interpeller à ce sujet. Partir sans savoir où était un peu risqué, surtout face à la nouvelle tenue dans la lettre anonyme.
C'était certain, «on » voulait que quelqu'un la trouve, et surtout que ça soit quelqu'un de commère. Tout le monde ne serait pas parti au quart de tour pour trouver la directrice en voyant ça. Certains auraient pu croire à un canulard, d'autre se seraient évanouis face à la menace, et pourquoi pas quelque uns auraient adoré cacher ça à l'école dans le but de manigancer avec les forces du mal.

Tu as raison, et je cherchais déjà. J’espère simplement que la directrice n’ait pas choisi ce jour- là pour sortir de son bureau. Sinon, cela compliquerais un poil la chose.

Bien, tout le monde semblait d'accord. Enfin, seul le gamin que les jeunes femmes avaient rencontré par mégarde ne faisait pas de vague. Dans un souffle, sa voix résonna dans le silence qu'avaient laissé Celeste et Zora pour réfléchir. Albus avait apparemment une idée, Zora croisa les bras sur sa poitrine et baissa les yeux sur le bambin. C'est presque la mâchoire décrochée qu'elle l'observa sortir un parchemin de sa poche ainsi que sa baguette. Elle avait bien sur entendu parlé de cet objet, comme tout bon élève de Poudlard un peu maraudeur …

Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

La carte du Maraudeur, par Lunard, Quedver, Patmol et Cornedrue, 4 plus ou moins célèbres sorciers d'Angleterre, tous relié à l'histoire de Harry Potter. Durant toute ses escapades avec Scipion ou certains ancien amants, elle aurait tout donné pour l'obtenir afin de se dessiner les itinéraires parfait pour accomplir ses plans. Evidemment qu'elle ne l'aurait jamais eut, et il était normal que lui l'ai. Après tout, il était le digne fils de son père, il possédait son héritages.

Et bien jeune homme, tu es en train de gagner des points.. Bien, voyez-vous un passage, rapide et sans aucune connaissances ? Ce n’est pas le moment de croiser du monde…

La Austid se pencha sur la carte. Albus la lui tendit ce qui lui permis de s'en emparer. Elle ne la maintint pas trop haute et la plaça au centre de leur cercle de manière à ce que tout le monde puisse voir. D'un regard agile, elle balaya les centaines de couloirs du château à la recherche de la petite étiquette portant le nom de Minerva McGonagall.

- Là, dans le couloir du second étage. On dirait qu'elle descend. Si mon intuition est bonne, elle retourne à son bureau, souffla la jeune femme. Si on prend l'entrée est en passant par le grand pont, on y sera rapidement.

Elle releva le regard et le pointa vers la sortie du village et le chemin menant au pont au soldats de pierre.

HJ : désolée du retard, j'étais franchement occupée !

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¬ Liam se promenait, dans le couloir de l'école, seul. Il venait de quitter Cecily, d'un baiser, avant de fréquenter cet endroit qui était désert à cette heure-ci. Ces temps-ci, il était plutôt rare de voir l'ancien Serdaigle traîner dans les couloirs, surtout seul. Auparavant, c'était avec Lauren, continuellement, mais maintenant, il passe le plus clair de son temps avec Cecily ou bien seul. Bien entendu, il y a aussi les cours de l'université mais bon, le jeune Parker est beaucoup plus solitaire qu'auparavant et sa vipère faisait tout ce qui était en son pouvoir afin de l'aider à combattre ce qu'il combattait depuis l'incendie...

¬ Étant paré d'une veste et des jeans, il avait l'intention de se rendre à Pré-au-Lard. En fait, il voulait aller acheter quelques trucs chez Honeydukes avec sa maigre argent et en donner aussi à Cecily. Se parant de sa baguette au cas où il y aurait un pépin sur la route, il prit la direction du village. Le vent de mit à fouetter son visage quand il marcha. Ne pouvant transplaner à cause des multiples protections qui entouraient l'école, il ne put que se dépêcher. Ce n'est que plus tard, pratiquement rendu au village qu'il surprit Céleste Laskovick, Zora Austid et un gamin qu'il ne connaissait pas, avec une carte qu'il ne pouvait identifier d'où il était. D'un œil curieux, il décida de s'en approcher, silencieusement, évitant ainsi sa marche vers le village. Le petit groupe semblait prit d'une certaine panique. L'ex Serdaigle dit :

« Zora, Céleste. » Dit-il, en les saluant. « Et euuuuh... » Dit-il en observant le gamin puis jeta un coup d'œil à la carte qui affichait les plans de l'école ainsi que des noms d'élève. N'était-ce pas la carte du Maraudeur ? Il en a entendu parler mais sans plus. « Désolé de demander cela, mais il se passe quoi exactement ? »

¬ Son attention se reporta sur la carte.

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Céleste ne savait plus que faire. Cette lettre lui faisait tourner la tête et elle n’arrivait pas à se décider entre options : une comédie ou une véritable menace. Dans le doute, elle et Zora avaient décidé de la porter directement chez Mcgonagall. Cependant, s’il s’agissait d’une comédie, ils n’auraient pas l’air stupide. Enfin, elle était prête à prendre ce risque car admettons que cela soit une réelle menace, elle s’en voudrait de n’avoir rien fait pour intervenir. Bien décidée à ne pas rester sans rien faire, elle était partie en courant emportant dans son sillon Zora et le petit Albus Potter. Cependant, un problème c’était imposé. Ils ne savaient pas où trouver la directrice. Zora le fit remarquer et Céleste se stoppa net. Il était vrai que perdre su temps à courir après le fantôme de la directrice ne s’envisageait pas. Cependant, ils leurs étaient impossible de se séparer. Céleste avait trop peur que l’information fuite et qu’ainsi se simple bout de papier déclenche par la suite un élan de panique. Chose à oublier. Ce fut à ce moment-là, que le jeune Albus sortit la fameuse carte du maraudeur. Carte bien pratique mais que Céleste pensait perdue. Souriant à la vue de ce parchemin, elle s’avança ainsi que Zora pour voir où trouver cette directrice courant d’air. Et au passage, voir quel était le chemin le plus rapide pour la rejoindre. Zora ne tarda pas à trouver ce passage. Il suffisait de passer par le grand pont et l’entrée. Contente que sa cousine ait trouvé ce passage, elle lança le départ. Seulement, elle fut arrêtée dans son élan par l’intervention de Liam Parker ! Par merlin, qu’est-ce qu’il venait faire ici celui-là ?! Céleste pesta dans sa barbe. Ce n’était vraiment pas le moment d’être interrompu. Se forçant à sourire, elle répondit aux paroles de son ancien élève.

- - Liam, quelle surprise de te voir ici. Dit-elle, mal à l’aise. Il se passe, que nous cherchons la directrice…Pour faire cours, cet élève de seconde année est sorti sans permission, en empruntant un passage secret. Aussi, nous avons décidé de le mener à la directrice. Il vient d’ailleurs de nous indiquer le moyen le plus rapide pour y aller…mentit-elle maladroitement.

Mentir était une chose qu’elle détestait faire. Surtout lorsqu’elle parlait avec des personnes qu’elle appréciait. Hors là, il lui avait été impossible de tout expliquer à Liam. Non pas qu’elle n’ait pas confiance en lui, il n’en était pas question, mais elle avait peur qu’il en parle à sa bien-aimée. Cette dernière n’était pas réputée pour être quelqu’un de tendre ou le genre de personne à prévenir du danger. Non, elle était du genre à déclencher les dangers. Aussi, cette présence dans la vie de Liam, ralentit Céleste et la poussa à cacher la vérité à son ancien élève. Néanmoins, elle se ravisa rapidement. Sa chère cousine venait de lui lancer un regard des plus noirs. Elle lui fit comprendre ainsi qu’elle pouvait avoir confiance en Liam et qu’elle devait lui dire la vérité. A contrecœur, elle finit par craquer.

- - En réalité, nous avons une lettre des plus importante et urgente à porter à la directrice. Nous devons nous dépêcher. Il n’y a pas de temps à perdre. Dit-elle, en trahissant par sa voix, son empressement. Aller, on y va.

Sans plus tarder, elle avança en direction du grand pont. Ils avaient perdu assez de temps.

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Au sein du groupe c'était pas tout à fait la panique mais voir débarquer un gosse avec la célèbre carte du Maraudeur était tout de même surprenant. Tant mieux pour elles et l'annonce à faire à McGo pensa Zora en regardant de nouveau les divers chemins à emprunter pour tracer au bureau.

« Zora, Céleste, salua le nouvel arrivant. « Et euuuuh... hésita Liam en bloquant sur la carte que Zora tenait entre les mains. Désolé de demander cela, mais il se passe quoi exactement ? »

- Liam, quelle surprise de te voir ici. Il se passe, que nous cherchons la directrice…Pour faire cours, cet élève de seconde année est sorti sans permission, en empruntant un passage secret. Aussi, nous avons décidé de le mener à la directrice. Il vient d’ailleurs de nous indiquer le moyen le plus rapide pour y aller…

La jeune fille observa sa cousine. Sous le nez d'Albus elle venait de mentir à une très bon étudiant en qui Zora avait d'ailleurs assez confiance. Elles pourraient lui expliquer leur état de panique plutôt que de l'embobiner. D'un autre coté, elle faisait confiance à Céleste aussi si elle estimait qu'éloigner Liam de leur histoire était la meilleure chose à faire, alors elle soutenait. Cependant, Zora avait un lien spécial avec le jeune homme, assez basé sur le respect et la confiance puisqu'elle était tout de même sortie avec sa défunte sœur, Lauren. Les deux étudiants se respectaient depuis, faute de mieux.

- Salut, on va dire que tu tombes bien … On a trouvé le chemin, mais faut tracer et Albus ici présent risquerai de plus nous ralentir qu'autre chose.

C'était mieux que rien, elle lui avait lancé un sourire légèrement crispé. Plus le temps passait plus la tension montait en elle. Pareil l'instigateur de cette histoire, la lettre et la menace était là, cloîtré dans une des vieilles masure bordant la grande route, à les observer tourner en rond. Si c'était le cas, il ou elle devait bien rire derrière son rideau. Ils étaient là, a quatre, sans savoir quoi faire alors qu'ils étaient munis de la carte du maraudeur. Trois adultes devraient s'en sortir et pourtant … Zora n'était pas du tout du genre défaitiste mais là, il fallait vraiment qu'ils se bougent parce que la menace ne pouvait pas être en carton ni une farce idiote. Elle était bien réelle.

- En réalité, nous avons une lettre des plus importante et urgente à porter à la directrice. Nous devons nous dépêcher. Il n’y a pas de temps à perdre. Aller, on y va.

C'était l'heure de vérité. Céleste s'était finalement décidé à parler à Liam. Comme quoi toute deux pensaient la même chose. Zora ignorait tout du lien qui existait entre sa cousine et le jeune homme mais il devait être assez conséquent pour qu'elle lui parle ainsi. On aurait presque sentit un brin d'anxiété dans la voix de la nouvelle professeure. Sur ses mots, le petit groupe partit à grandes enjambées vers le nord, pointant leur route en direction du château. Le grand pont n'était pas très loin, au maximum il leur faudrait une quinzaine de minutes pour arriver devant le bureau. Ils s'étaient mis à courir, Celeste avec la lettre, Liam derrière et Zora tenant la carte sous son nez pour éviter de croiser les mauvaise personnes. Rapidement le trio pu sortir du village et ce fut un soulagement. S'ils avaient croisé des amis ou autre certainement qu'ils auraient encore perdu du temps. Plus ils avançaient plus le grand pont se rapprochaient d'eux. Rapidement ils arrivèrent à ses pieds. Quelques professeurs et jeunes gens le remontaient en sens inverse, sans doute des retardataires pour l'excursion au village.

- On trace, lança Zora tout en continuant de courir, si on nous parle on s'arrête pas.

Elle avait sans doute dit à haute voix ce que les autres pensaient intimement mais il valait mieux être clair. Personne ne devait savoir ce qu'il se passait pour que la panique générale ne se rependre pas. Déjà Albus en savait trop, mais il lui faudrait se taire s'il voulait garder toute ses dents. Même dans le monde sorcier, l'inquiétude peut s'embraser comme une traîné de poudre. Le trio arrive alors devant le château, au pied de la porte haute de plusieurs hommes.

- Bien, fit elle en s'arrêtant pour regarder la carte, on devrait prendre l'escalier derrière les cuisines, puisque là, là et là traînent des troisième et quatrième année un peu trop bavard à mon goût.

HJ : Bon, j'ai fais avancé nos trois personnage jusqu'à l'intérieur du château histoire qu'on en finisse et que nos chère admin puissent valider ça et faire encore plus avancer l'intrigue ! A vous de jouer pour la suite !

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- Liam, quelle surprise de te voir ici. Il se passe, que nous cherchons la directrice…Pour faire cours, cet élève de seconde année est sorti sans permission, en empruntant un passage secret. Aussi, nous avons décidé de le mener à la directrice. Il vient d’ailleurs de nous indiquer le moyen le plus rapide pour y aller…

¬ Céleste semblait bien surprise de voir le jeune Parker débarquer soudainement alors que celui-ci n'était partit que faire un simple tour à Pré-au-Lard afin de faire quelques achats pour lui et Cecily. Cependant, Liam a vu Zora, Céleste et un gamin dont il ne connaissait pas au pas de course. Ils semblaient visiblement stressés et inquiets d'après leurs expressions faciales. Il avait également remarqué la carte que tenait le gamin. C'était la légendaire Carte des Maraudeurs. D'une oreille rapide, il écouta Céleste. Ainsi, le groupe cherchait la directrice mais découvrit, au travers des paroles de la prof', qu'il y avait uqelque chose de louche. Pourquoi Zora l'accompagnait-elle si c'était pour un élève alors que la jeune Austid est dans le même bateau que lui ? Enfin, il respecte Zora qui l'a sauvé lors de la destruction de l'université mais ce n'est pas tout aussi. Un certain lien s'était développé entre elle et lui depuis, basé sur la confiance et le respect. En tout cas, l'aigle est certain que la prof' lui cache quelque chose

- Salut, on va dire que tu tombes bien … On a trouvé le chemin, mais faut tracer et Albus ici présent risquerai de plus nous ralentir qu'autre chose.

¬ Liam regarda Zora puis le gamin qui s'appelait Albus apparemment. Elle ne lui disait pas plus d'information. Pourtant, il est certain que quelque chose de grave s'est produit au vu de leur réaction faciale. Il est confiant Liam tout de même ! Une idée absurde lui vint à l'esprit du fait parce qu'il est avec Cecily mais Zora est aussi sa meilleure amie donc cette idée était à oublier. M'enfin, au moins, elle lui dit qu'il tombait bien sur la situation actuelle. Il ne souhaitait pas les déranger mais s'il pouvait les aider, ce serait avec plaisir. Regardant, à tour de rôle, Céleste puis Zora, il répondit aux deux femmes :

« Ma chère Céleste, je suis sûr que c'est quelque chose de plus gros que de punir un gamin de deuxième année, n'est-ce pas ? Tu peux avoir confiance en moi. Néanmoins, s'il faut réellement aller voir la directrice, je vais vous y accompagner. Très bien Zora. »

¬ Sur ce, Liam n'eut pas à attendre longtemps pour que le professeur Laskovick lui donne plus d'information étant donné que Zora savait pertinemment que le jeune Parker était quelqu'un de fiable.

- En réalité, nous avons une lettre des plus importante et urgente à porter à la directrice. Nous devons nous dépêcher. Il n’y a pas de temps à perdre. Aller, on y va.

¬ Liam fut surpris de ces paroles, enfin l'objet y était. Une lettre ? Quel genre de lettre ? Une menace ? Un truc du genre probablement. En guise de réponse, il fit un signe affirmatif de la tête. Il n'avait pas vu le contenu de la lettre mais ils devaient se dépêcher... Donc, il se mit à courir en leur compagnie vers le château. Dommage qu'ils ne peuvent pas transplaner ou encore utiliser un balai comme moyen de transport puisqu'ils n'en ont aucun à portée. Zora proposa d’ignorer toute personne qui tenterait de leur parler ce qui serait une bonne idée. Le groupe se dirigea rapidement, à pas de course, vers le château de Poudlard. Grâce à cette fameuse carte, ils pouvaient aisément découvrir qui fréquentait les couloirs et surtout, où ainsi que les moyens les plus rapides pour trouver la directrice. Liam courrait derrière les deux femmes, aux aguets au cas où. Après la course déchaînée, ils arrivèrent devant le portail de l'école de Poudlard, par le grand pont, en compagnie du gamin du nom d’Albus. Zora s'arrêta d'un coup sec pour regarder la carte en déclarant que ce serait plus rapide passer par les escaliers des cuisines. Sans perdre de temps, Liam s'adressa au gamin :

« Tu devrais peut-être retourner dans ton dortoir gamin. » Il s'adressa ensuite à Zora et Céleste. « Donc on prendra cet escalier. La directrice semble très près de son bureau, il vaut mieux continuer de courir. D'ailleurs, vous m'avez même pas montré le contenu de cette fameuse lettre... Mais pas de temps à perdre là-dessus pour l'instant, allons-y ! »

¬ Heureusement que les couloirs étaient calmes étant donné que la plupart des élèves en haut de la deuxième année fréquentaient Pré-au-Lard en cet instant même. Il y avait quelques élèves, ici et là, comme l'a fait remarquer Zora. Donc, le trio continua sa course en se séparant d'Albus. Pour arriver au bureau de McGonagall, c'était la meilleure solution. Ils prirent l'itinéraire de l'escalier qui se situait derrière les cuisines. Liam avait souvent fréquenté cet endroit pour assouvir sa faim qui lui fourmillait constamment l'estomac auparavant. Maintenant, pas le temps de s'arrêter là-dessus. Le trio monta rapidement les escaliers. Liam n'avait jamais été aussi essoufflé de sa vie mais c'était pour la bonne cause, apparemment. Il aurait préféré rester au dortoir étudiant avec sa vipère... L'étudiant suivait Zora qui indiquait l'itinéraire grâce à la carte mais il savait pertinemment que le bureau de McGonagall était tout près. Pourvu qu'ils arrivent avant elle afin de l'intercepter...

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Les choses ne se déroulaient pas comme prévu aujourd’hui. Tout d’abord il y avait eu cette lettre, puis l’apparition de ce gamin de seconde année et enfin celle de Liam Parker. Chose qui bien entendu n’arrangeait absolument pas notre professeure. Aussi ce fut sans aucun remords, qu’elle mentit à son ancien élève au sujet de leur véritable intention. Cependant, la réaction de Zora puis celle de Liam la fit revenir sur sa parole. Liam la connaissait bien et surtout, il avait visé juste. Pourquoi continuait à se mentir et lui cacher la vérité ? Non, cela ne servirait à rien. Aussi, sans attendre, elle rajusta ses dires. Suite à cette légère mise au point, ils se mirent à courir. Zora en tête avec la carte dans les mains. Céleste, Zora et Albus suivaient, le dernier avec beaucoup de mal. Ce qui était logique, un gamin ne pouvait suivre la cadence de trois adultes en pleine forme. Leur course ne s’arrêta qu’une fois qu’ils atteignirent le portail de l’école. Céleste, essoufflée, remerciait Merlin de ne pas avoir mis sur leur route des gens qui auraient pu les détourner de leur but. La russe écouta attentivement ce que disaient Liam et Zora. La dernière indiquait un chemin sûr, sans personne à croiser. La professeure sourit en entendant parler Zora d’élèves trop bavards. Il est vrai qu’à l’école les élèves n’avaient pas leur langue dans leur poche, ni même leurs oreilles. C’est ce qui d’ailleurs avait motivé Céleste à garder le silence et à se dépêcher. Par la suite, Liam avait enchaîné et avait demandé à Albus de retourner dans son dortoir. A ces mots, Céleste intervint.

- Liam a raison, tu vas retourner dans ton dortoir. Tu nous as bien aidé, aussi je verrais à diminuer ta punition. Cependant, je t’interdis de parler à qui que ce soit de cette histoire, sinon, je te promets que ta punition ne sera en rien alléger. Expliqua-t-elle fermement à Albus, puis elle reprit, mais cette fois-ci en répondant à Liam, Tu ne verras peut être jamais le contenu de cette lettre. Saches toutefois que c’est vraiment important et qu’il faut la prendre très au sérieux. Aller, dépêchons-nous….

Et la course reprit de plus belle. Accélérant le pas, Céleste suivait sa cousine au travers des couloirs. Ils empruntèrent l’escalier derrière les cuisines, évitant ainsi la foule. Plus elle avançait, plus la jeune prof espérait intercepter la directrice. Si jamais ce n’était pas le cas, les choses se présenteraient très mal. Essoufflée, elle continuait pourtant à courir, se remémorant quelques passages de son passé. Elle avait souvent arpenté ces couloirs en compagnie de Nora ou même d’autres amis. Leur but ? Trouver à manger. A cette époque, il arrivait souvent à Céleste de louper l’heure du repas. Aussi, Nora avait proposé à son amie d’aller dans les cuisines pour piquer quelques restes. Céleste n’avait jamais refusé. De plus, elles s’étaient terriblement bien amusées. Soudain, alors qu’ils approchaient du bureau de la directrice, Céleste aperçut la doyenne. Sans attendre, elle bouscula Zora et Liam pour allait à sa rencontre.

- Désolée, s’excusa-t-elle, Minerva ! héla-t-elle si fort que tous le château avait du l’entendre, Nous devons vous parlez c’est très urgent.

Une fois arrivée à sa hauteur, Céleste sortit la lettre et tenta d’expliquer de quoi il s’en retournait. Cependant, sans souffle, ce n’était pas chose aisée.

- Nous…avons….trouvé une lettre…de….menace. expliqua-t-elle essoufflée. Elle vous est adressée. Ne sachant pas si c’était une blague ou non, nous avons décidé de la prendre au sérieux. Surtout suite aux derniers évènements. Exposa-t-elle calmement.

Cependant, elle n’était pas tranquille. Aussi elle se permit de donner un conseil à la directrice.

- Madame, veuillez m’excuser mais il vaudrait mieux rentrer dans votre bureau…On sait jamais, les murs peuvent avoir des oreilles.

« Désolée, Minerva ! Nous devons vous parlez c’est très urgent. »

La directrice se retourna, apercevant immédiatement une équipe assez étrange composée d'un professeur et de deux étudiants. S'il avait s'agit de deux élèves, elle aurait probablement envisagé qu'une bêtise puisse avoir lieu ou des devoirs non rendus plusieurs fois de suite, mais pour ce qui était des deux jeunes gens, ils étaient simplement hébergés au sein du château, elle n'avait donc pas de décision de sanction à prendre à leur sujet, aussi était-il particulièrement étonnant qu'ils se retrouvent devant elle à ce moment précis. Minerva leva donc un sourcil inquisiteur, jaugeant du regard avec son air sévère habituel, les personnes qui lui faisaient face.

« Eh bien, qu'y-a-t-il ? » Demanda-t-elle, surprise.

Autant savoir tout de suite ce que lui voulait ces trois personnes. Quelque chose lui disait que ce n'était pas une bonne nouvelle. Céleste avait un air soucieux qu'elle ne lui connaissait pas, et les deux étudiants semblaient débarquer d'une autre planète. Ils n'avaient toujours pas prononcé un mot depuis leur arrivée, le professeur semblant mener leur petite expédition. Non, vraiment, elle avait hâte de savoir ce qui pouvait bien se passer et elle espérait très fortement qu'il n'y ait rien de grave. Peut-être se faisait-elle de fausses idées, mais s'il se passait quelque chose de vraiment très important, il valait mieux qu'elle soit au courant le plus rapidement possible.

« Nous…avons….trouvé une lettre…de….menace. Elle vous est adressée. Ne sachant pas si c’était une blague ou non, nous avons décidé de la prendre au sérieux. Surtout suite aux derniers événements. »

Minerva garda le silence, un peu choquée par la nouvelle. Considérant les récents événements, cette lettre de menace ne lui disait rien qui vaille. Sans cette histoire de cagoule qui les avait obligé à évacuer les Serpentard de leur maison pendant la durée totale de l'année scolaire, la directrice ne se serait pas inquiétée plus que ça, mais là... Oui, elle ne pouvait pas le nier, c'était plus que préoccupant. Comment se faisait-il que des étudiants soient tombés sur une telle lettre ? Pourquoi ne l'avait-on pas directement adressé à la principale intéressée, c'est-à-dire à elle ? Il y avait plusieurs choses qu'elle ne saisissait pas vraiment dans tout ça et il était encore plus perturbant pour Minvera de se rendre compte qu'elle ne maîtrisait pas la situation, ou en tout cas, qu'elle ne savait pas où tout ceci allait les mener.

« Madame, veuillez m’excuser mais il vaudrait mieux rentrer dans votre bureau… On sait jamais, les murs peuvent avoir des oreilles. »

Oui, en effet, Céleste avait raison et elle lui était reconnaissante de réussir à garder la tête froide et à réfléchir le plus rapidement possible. Il fallait désormais qu'elles aient une véritable conversation dans laquelle la jeune femme lui expliquerait exactement dans quelles circonstances elle était tombé dessus et surtout quel en était le contenu. Mais avant tout, elle devait rassurer au maximum les deux jeunes gens qui se trouvaient en sa compagnie. Si elle minimisait les choses, la directrice pouvait envisager que cette histoire ne s'ébruite pas. Toutes ces choses inexplicables faisaient une très mauvaise publicité pour l'école et il fallait à tout prix éviter un éventuel mouvement de panique tant qu'elle n'aurait pas déterminé avec plus de précision d'où venait la menace si menace il y avait.

« En effet, ce serait préférable. » Déclara-t-elle avant de se tourner vers les deux étudiants. « Vous pouvez y aller tous les deux, je vous rassure tout de suite, ça ne doit être que l'oeuvre de plaisantins, je vous remercie d'être venu me prévenir. »

Sur ces bonnes paroles, la directrice tourna les talons pour prendre la direction de son bureau en compagnie du professeur de défense contre les forces du mal. Il était grand temps d'avoir une conversation.

[HRP : Vous l'aurez compris ce RP est désormais terminé. Je m'excuse pour le temps de réponse. Vous gagnez tous les trois vos dix points RPs, merci d'avoir participé !]

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