Ce matin là, Albus c'était réveillé assez tôt. C'était une de ces premières journées de mai, et il semblerait que le temps ne soit plutôt beau. Dès huit heures, le soleil brillait derrière les fenêtres. Il était dans la salle commune des Poufsouffles, puisqu'il ne pouvait toujours pas occuper son vrai lit chez les Serpentards. Vraiment, pourquoi avait-il fallut que l'on trouve cette fichue cagoule dans les cachots ?! Mais rien ne pouvait sa bonne humeur. Aujourd'hui, on était le samedi matin, Albus se leva, tout exité. Le week end, enfin ! Déjà debout, il se dirigea vers la chaise située près de son lit et il s'empara des vêtements choisis pour la journée. Un jean, un vieux t-shirt gris et des baskets. Une fois habillé, il ne pris même pas la peine de passer par la salle de bain et il sortit du dortoir. La salle commune était quasiment vide : beaucoup d'élèves dormaient encore, et ceux qui s'était réveillé de bonne heure comme Albus étaient déjà descendus prendre leur petit déjeuner. Suivant l'exemple de ses camarades, l'adolescent sortit de la salle commune et se retrouva dans les cachots. Même durant les belles journées, y compris celles de printemps, il faisait frais ici. Le vert et argent frissonna, et, ne s'attardant pas, pris la direction de la Grande Salle. Son ventre gargouillait et il mourrait de faim.

Albus ne tarda pas à arriver dans la salle principale du château. Comme on pouvait s'y attendre, elle était peu remplie. Décidé, Al' se dirigea vers la table occupée par les Serdaigles. Hein ? Les Serdaigles ?! Oui, oui, les Serdaigle. Même si Albus était à Serpentard, Rose, elle était Serdaigle, raison pour laquelle il se dirigeait vers la table des bleus et bronze. Aujourd'hui, en prévision du beau temps, Albus avait promis à sa cousine un cours de balai. Enfin, "promis" n'était pas vraiment le mot convenant exactement à la situation. Le mot "obligation" convenait beaucoup mieux. En effet, Rose souffrait de vertige, et détestait donc voler, au grand désespoir de son cousin qui, lui se trouvait être passionné de Quidditch. Albus se rappelait encore la première fois où Rose était montée sur un balai. Quelques minutes après le décollage, elle tremblait de peur et, depuis elle avait une peur monstre du vide. Mais le Serpentard, lui, restait persuadé que l'on pouvait changé cela. En passant près de Rose, il lui glissa :

« Ah tout à l'heure ! »

Le temps serait parfait pour voler, beau, assez chaud et il ne pleuvrait pas, chose souvent très gênante lors des matchs. Une fois assis à sa propre table, Albus commença tout de suite à se servir en toast et en cornflakes. Il mourait vraiment de faim se matin là, et il n'avait qu'une hâte, apprendre à Rose à maîtriser sa peur du vide, si toutefois cela restait possible, ce qui était encore à prouver... Durant le petit-déjeuner, Al' s'amusa à regarder les autres élèves arrivés dans la salle et s'asseoir à leur. Distrayant, mais pas très amusant tout de même. Dès qu'il eut terminé, Albus se leva et sortit de la salle afin d'attendre Rose pour se rendre sur le terrain.

Dès que sa cousine l'eut rejoint, Albus l'emmena au terrain de Quidditch. Il voyait bien que Rose traînait des pieds, mais il préféra l'ignorer pendant tout le trajet. Il n'échangèrent donc aucun mot. Il voyait bien aussi que la Serdaigle n'avait pas choisi une tenue au Quidditch. Albus songea qu'elle aurai au moins pu faire un effort. Enfin, tant pis pour elle, si c'est elle voulait être mal à l'aise et avoir froid sur son balai, c'était son choix après tout. Il n'allait quand même pas lui dire comment s'habiller. À peine étaient-ils arrivés que Rose lâcha tout de suite :

« Bon on commence ? J'ai envie que ça se finisse vite. Tu sais très bien que je déteste me retrouver sur un balai ! »

Ben sur qu'il le savait. Mais, selon Albus, le meilleur moyen pour sa cousine de vaincre sa peur était de voler. À force, elle finirait bien arrêter d'avoir peur à chaque fois qu'elle montait sur un balai. Mais Al' ne voulait pas non-plus la brusquer, le but n'était pas qu'elle parte en courant à cause de sa peur... Il remarqua que Rose tremblait et que ses mains étaient légèrement moites.

« Bien sur qu'on va commencer. Mais si tu veux arriver à ne plus avoir le vertige, il va falloir que tu t'y mettes progressivement. »

Il se dirigea vers la remise et attrapa deux balais. Lorsqu'il fut de retour vers sa cousine, il ajouta :

« Aujourd'hui, on volera à basse altitude, pas plus de un ou deux mètres de hauteur et dix minutes au maximum. À chaque séance, on volera un peu plus haut et un peu plus longtemps. Quand tu y arrivera mieux, je te laisserais faire toute seule. D'accord ? »

Et il lui tendit un des deux balais.