Y a quelqu'un ? [ PV : Libre ]

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Je me retournais dans mon lit sans parvenir a trouver le sommeil.J'avais eu une journée particulièrement éprouvante. Et le fait que j'étais très fatiguée n'aider en rien. Bizarrement dès que j'étais dans mon lit je pensais a des milliers de choses et je faisait une nuit blanche. Soudain la pièce me parut trop étroite. J'étouffais. Alors je me levais lentement, attrapa ma cape et me dirigea sans bruit vers la porte. Je descendis dans la salle commune aussi discrète qu'une souris. je passais la tête par le tableau et monta a toute vitesse en faisant le moins de bruits possible. Soudain un petit bruit retentit. je me plaqua contre le mur et m'aperçus qu'en faite ce n'était que dans mon esprit. Je soupirais me traitant d'idiote et monta doucement les dernières marches. Je me retrouvas dans la tour d'Astronomie et soupira d'aise. Là je serais tranquille.Je m’allongeais sur les cousins et observa les étoiles. Elles étaient brillantes ce soir-là. Sans m'en rendre compte je commençais à chanter doucement :

<< I believe, I can fly.I believe I can touch the sky.I think about it every night and day.Spread my wings and fly away.I believe I can soal.I see me running through that open door.I believe I can fly.I believe I can fly.I believe I can fly.>>

Soudain un craquement me vrilla les oreilles. Je me retournais et demanda :

<< Y a quelqu'un ? Montrez vous !>>

Je m'arma de ma baguette prête a lancez un sort si la situation dégénérait.

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Un soir comme tant d’autre ces dernières années. Un soir ou ma peur revient au galop. Comme si la lumière que sont la joie et la camaraderie dans cette école ne pouvait atteindre le fond de mon cœur. Ce cœur qui bien meurtrit continu bravement de me faire vivre et vibrer au rythme des accolades et des bêtises. Avec mes amis j’ai retrouvé l’envie de vivre normalement.

Ce soir par contre ce sont les souvenirs de mes parents qui prennent le pas, ces souvenirs horribles. Comme si être traité de monstre je pouvais l’oublier. Je suis actuellement assis contre ma tête de lit des frissons de peur me parcourant le dos. Souffrant de douleur fantôme là ou mon père me frappé chaque fois que sans le vouloir je produisais quelque phénomène pas très normaux. Je n’en pouvais plus le besoin est impérieux. Comme il l’est quand je passe par mes crises de paniques. Ce besoin ultime dicté par mon instinct de fuir. De sortir, oui de sortir, mais pour aller où ? Je n’en sais rien ce n’est pas important.

Je glisse hors de mon lit, enfile mes doc martens sans en faire les lacets. A quoi bon je n’irais pas loin. Pas besoin d’enfilé de pantalons, je dors en jean. Pourquoi ? J’en sais rien j’aime être en jean plus qu’en pyjama. J’enfile un t-shirt en quatrième vitesse. Dont le slogan est « Oh sit tomorow it’s moonday. ». Demain ce sera mardi … Pas grave du tout ! Je descends à pas de loup l’escalier. Je franchis le seuil de la salle commune.

-Où aller ? J’en sais foutrement rien.

Mes yeux se perdent sur les vitraux joliment ouvragés. Quand l’un d’eux est flouté par la lumière de la pleine. Un sourire viens se planter sur mon visage j’ai choisis ma destination : la tour d’astronomie.

-En avant… William Stein ta mission si tu l’acceptes est de te faufiler jusqu’au sommet de la tour sans réveiller qui que soit ni alerter le concierge. L’acceptes-tu ? Je laisse un blanc de quelques secondes de façon volontaire. Yes, sir…

C’est donc ainsi qu’en pleine nuit je commence à marcher lentement. Aussi silencieusement que possible et sans éveiller les personnages qui logent dans les tableaux. Mon objectif étant la tour d’astronomie.

Après une demi-heure de déambulation dans les couloirs j’ai enfin réussis à faire le chemin jusqu’en haut de la tour. Tout est cool pour le moment la porte s’ouvre sans grincement horrible, ma doc frappe alors la porte et d’un coup. PAF ! Une furie furieuse saute de puis l’obscurité baguette en avant et tout le toutim. En gueulant :

-Y a quelqu'un ? Montrez vous !

Je tends mes mains en avant en signe de paix.

-Calmos, guerrière en herbe. Je suis juste venu prendre l’air j’ai le droit non ?

Puis je tourne la tête sur le coté :

-Quoique non en fait on est dans les embrouilles si on nous trouve. Je tourne mon visage vers elle. Écoutes tu ne veux surement pas te faire prendre si ? Moi pas en tout cas donc baisse ta baguette.

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Je souris a l'entente de cette voix elle n'était pas menacante.Je murmurais un faible lumos. Une petite lumière s'alluma au bout de ma baguette.Je l'avançais mers mon visage et sourit.Puis je me ré-allongea sur les cousins et dit :

Tiens installe toi ou tu veux c'est pas moi que tu vas déranger. Ca pourrait même être le contraire.

Je fermais les yeux et appréciais le souffle de vent sur mon visage comme une promesse. Je souris.je les ré-ouvris doucement et commença a fredonner oubliant que je n'étais pas seule :

I believe I can fly. I... Oups excuse moi quand je me mets a fredonner.

Je mis mes mains derriére ma tête et fermais a nouveau les yeux. Le feuillage faisait un petit bruit qui aller bien avec l'air ambiant. Une petite brise pas de nuages et les étoiles a comtempler et a graver au plus profond de mon ame.

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Je regarde la jeune fille qui me fait face. Plutôt mignonne… Bon ok elle est jolie, mais chut je n’ai rien dit. Car après tout j’allais dire quoi ? « Oh t’es belle… » Non mais j’ai un minimum de… de… d’amour propre voilà. Je ne suis pas peureux, mais on va dire qu’il y a mieux comme entrée en la matière. J’entends d’une oreille distraite ce qu’elle me dit.

Bah oui, je suis plus focalisé sur ses yeux que sur ce qu’elle est entrain de dire pas ma faute. N’allez tout de même pas croire que je la dévisage comme si je n’avais aucune éducation. Même si c’est presque la vérité. Pourtant j’ai quand même quelques réticences à tenter de faire « ami-ami » avec elle. Elle à l’air plus jeune que moi. Elle est plus petite que moi en taille aussi. Je ne me soucie pas de ce que penseraient les autres, juste que les jeunes filles sont parfois trop émotives. Refus violent ou alors tempérament variable. Bref un vrai nœud à embrouilles.

Will … Serais-tu un peureux ? Oww je me parle à moi-même la et sa depuis tout à l’heure je justifie mes actions depuis le début… Mais ça craint à mort. Je suis atteint docteur. Sauvez moi je suis con … Enfin à moitié seulement, encore heureux.

Je la suis du regard jusqu’au moment ou elle s’allonge. Je m’assois dans un coin pas trop près sans être trop loin d’elle. Quand elle se met à fredonner. Je ne suis absolument pas expert en chant et je suis plutôt versé dans le rock et le métal. J’admets toutefois qu’elle a une jolie voix. Elle s’excuse de fredonner.

- Tu as le droit de chanter. Je ne mords pas tu sais, enfin presque pas.

Je m’approche d’elle et je m’assois à son coté et j’entonne doucement une de mes chansons favorite : No One Like You de Scorpions . Du moins les paroles dont je me souviens.

- Girl, it's been a long time that we've been apart
Much too long for a man who needs love
I miss you since I've been away
Babe, it wasn't easy to leave you alone
It's getting harder each time that I go
If I had the choice, I would stay

Je souris doucement à la lune . Caressant en douce l’espoir d’une étreinte ou d’un sourire.

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Je me tourna vers lui et lui fis un sourire. Il paraissait gentil. Mon père serait furieux si il apprenait que je trouve un garçon du collège gentil. Il viendrait ici et m’emmènerait a la maison avant de m'enfermer dans ma chambre jusqu’à mes dix-huit ans. Je souris a cette pensée et je déclara :

<< T'es sympa toi. Moi c'est Rose Weasley et toi ?>>

Oui c'était très ... Bête comme entrée en matière mais je n'avais rien trouvais de mieux. En moi-même je chantais toujours "I Believe I can fly". Ça me rappelait mes anciennes camarades. Quand j'avais Huit ans je suis allée a l'école moldue pendant un an. Et a la chorale on chantait ça. Je souriais toujours. A ce moment là quand j'avais huit ans j'avais une demi-dizaine d'amies. On s'entendait très bien. Elles étaient modue, moi sorcière mais l'amitié a ses raisons que la raison ignore. Et tout de suite le courant était bien passé. Soudain je fus ramenée a la réalité. Le jeune homme était en train de me répondre. Je le regardais. Il étais en train de dire...

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Je regarde donc la dénommée Rose car évidement elle a un prénom. L’être humain en serait-il un sans prénom question à haute teneur en philosophie. Le problème c’est que à l’heure qu’il est soit… le beau milieu de la nuit n’aidant pas je ne saurais dire l’heure qu’il est. Toujours est-il que c’est donc au beau milieu de la nuit que presque effacé par le vent je l’entends prononcer son prénom : Rose, Rose Weasley. Comme la boutique de farce et attrape pour les sorciers farceurs même si ce n’est le nom de la boutique.

Je souris doucement à la jeune fille qui a l’air perdue dans des pensées profondes. Je contemple un peu les étoiles et ne parviens comme pas à situer une seule des constellations ; Comme toujours, cela a le don de sidérer mon grand-père. Moi j’estime que les étoiles sont assez belles sans qu’on leur demande de faire des formes bizarres dans le ciel.

Mais bon, je suppose qu’un jour un fou furieux ayant trop fumé à put voir des formes en regardant les étoiles. En disant surement un truc du genre : « Babylone gros, j’ai trop fumé. J’vois un ours dans l’ciel gros. » enfin quelque chose de cet acabit. S’en est alors suivit un concours de fumette. Il ne fait donc aucun doute que les étoiles sont juste, enfin façon de parler, des lumières que nous lions tous étroitement à nos rêves et aux possibilités infinis du monde.

Mais j’en reviens à la jolie demoiselle après mon échec stellaire. Je lui souris et dis :

- William Stein, appelle-moi Will. Toi aussi tu es plutôt sympa.

Je surveille quand même du coin de l’œil que personne ne monte pour voir si des élèves sont présents. Je ne voudrais pas attirés d’ennuis à la demoiselle. Je m’avance vers elle et m’accroupis.

- Dit moi ou as-tu appris à chanter ?

Car même si je ne le dis pas je trouve qu'elle a une très belle voix.

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Je lui souris et je m'assois en tailleur avant d'entamer un long récit ... :

<< Quand j'étais petite j'allais dans une école pour moldu. Un caprice de ma mère auquel mon père ne c'est pas vraiment opposé. Je venais d'avoir huit ans. Je rentrai en CE2. Et la-bas aussi bizarre que ça puisse paraitre Je me suis fait des amis. Cinq filles et trois garçons pour être précise. Et puis un jour notre prof de l'époque nous a annoncée que cette année il y aurait un grand spectacle de fin d'année et qu'on devrait chanter une chanson. Et la prof de musique a tenue a ce que je fasse un couplet toute seule comme deux autres de mes amies et un garçon. Elle nous gardait après la classe et demandait a la prof qu'on nous retire des devoirs afin d'avoir du temps. Elle s'investissait a fond. Et le jour du spectacle j'étais tellement excitée que ma voix a doublais de volume pour emplir toute la salle comme si je mettais retrouvée face a un micro. C'est ce jour la que j'ai appris a chanter.>>

A l'évocation de mes souvenirs d'enfance quelques larmes de joie mêlée de tristesse avait roulée sur mes joues. Je regardais alors William un grand sourire aux lèvres avec quelques larmes qui roulaient encore sur mes joues. Je lui dis alors :

<< Merci. Mais parle moi de toi. Comment c'est passée ton enfance (sans vouloir être indiscrète bien sûre ) ?

Je le regardai alors dans les yeux pour la première fois. Je m'aperçus qu'il avait des yeux à son image. Dedans brillait toute la gentillesse et la douceur du monde. A lors je regarda un peu son visage. Il était beau dit donc mais si je ne le dirais jamais a haute voix. Alors je pris un coussin m’accroupir dessus et attendit qu'il commence son récit.

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Je souris durant tout son récit. Malheureusement mon expression joviale ne fait pas long feu quand elle me demande comment cela s’est passé pour moi. JE sais que je ne devrais plus être traumatisé après tout ce temps, mais je ne parviens pas à éloigner le fantôme de la douleur. Je soupir et détourne le regard de la jeune fille. Je ne sais pas par quel bout commencer… Après tout comment tout dire à cette jeune fille que je viens de rencontrer. Malgré sa beauté et sa gentillesse je ne peux décemment pas tout lui dire. Quoi qu'en fait qu'est ce que je crains ? Des railleries ? J'y suis habitué.

- Eh bien… J’ai eu moins de chance que toi je crois Rose. Quand je suis né et durant plusieurs année tout est allé au mieux. Famille aimante et tout le tralala. Mon père, menuisier, était peut-être un peu bourru, mais il nous aimait moi et ma mère. Ma mère quant à elle était plus froide plus distante, mais toute aussi chaleureuse à sa façon elle était d’un aspect aussi austère que les œuvres d’art qu’elle aimait tant. Quand il s’est avéré que je savais faire ce que je sais faire soit des choses pas très normales. Eh bien ils n’ont pas cherché à comprendre et je suis devenu un monstre à leurs yeux. Mais aujourd’hui ils sont morts à mes yeux.

Je ne pleure pas, mais une tristesse étrange m’envahis pas celle de l’homme oppressé plutôt celle de l’homme tranquille qui plains ceux qui vivent dans cette peur et cette incompréhension qui rend les hommes pire que des bêtes. Je n’ai pas eu que de mauvaise passe dans ma vie et grand bien m’en fait ces dernières années chez « papy colonel », comme je le surnommais quand j’étais plus jeune, m’ont fait le plus grand bien.

Si avant je ne l’avais pas compris, je sais depuis quelques temps que j’ai un foyer chez lui. Il n’est pas parfait, mais il a fait des efforts pour moi et même quand il aurait pu fuir par peur de ce que je suis il est resté. Ce vieillard est bien plus que mon grand-père, il est ma famille. Je regarde Rose et je reprends mon récit.

- Au final c’est mon grand-père qui s’occupe de moi et ce n’est pas plus mal. On est parfois en colère l’un contre l’autre, mais on est une famille. C’est plutôt cool de savoir que ou qu’on aille y a quelqu’un qui pense à nous. On prend soin l’un de l’autre, on boit du whisky ensemble et on fume les mêmes cigarettes sa c’est cool aussi. Mais là ou c’est le plus magique c’est qu’il m’accepte avec mes dons de sorcier et m’encourage à faire ce que je veux de ma vie.

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A présent les larmes coulaient pour de bon. Il avait une enfance vraiment horrible. Etre rejeté de cette manière par ses parents ! Heureusement que son grand-père. Je me retins de me jeter dans ses bras pour m'excuser et je déclara la voix pleine de sanglots :

<< Mon dieu je suis désolée d'avoir était si indiscrète ! J'ai encore gaffée ! Je suis sincèrement désolée. Pardonne-moi !>>

Je n'osais plus le regarder en face. j'avais tellement honte d'avoir pleurer pour des broutilles comme des souvenirs d'enfance. Je baissa les yeux espérant qu'il me pardonnerait. Soudain la lune fut voilée par un énorme nuage. On était dans un noir d'encre.Alors je chercha a tâtons quelque chose où me raccrocher en attendant que l'énorme nuage passe et je ne trouvais que la main de William. Elle était toute chaude. Alors Rose la prit et se rapprocha de William attendant que ce nuage passe

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Je la vois pleurer et j’en suis surpris. Pourquoi est-ce qu’elle est entrain de pleurer ? Je ne comprends pas… Aurais-je commis un impair une erreur ? Je serre les dents. Il faut dire que malheureusement on expérience avec les filles est somme toute très limitée. En fait je n’en n’ai aucune. Je n’ai jamais osé déclarer ma flamme. Par peur du ridicule que cela m’infligerait et aussi par ce que certaines de ces personnes dont je suis tombés amoureux étaient hors d’atteintes. Tant et si bien qu’aujourd’hui je n’ai aucune expérience en matière de fille. Et bon dieu la juste pour ce moment j’aimerais être un bourreau des cœurs, un psychologue ou n’importe quoi d’autre pour savoir ce qui la fait pleurer.

Mes réflexions sont interrompues par une nuage qui passe devant la lune, je suis un peu loin d’elle et j’en profite pour me rapprocher et j’avance ma main vers elle ; Pour quoi faire, si je la touche de ma main qu’est-ce que cela va changer ? Rien. Je repose ma main et continu de réfléchir, à chercher ce que je peux pour elle. Je me sens inutile. Puis je sens quelque chose de chaud qui rentre en contact avec ma main. Et étant seul avec elle dans la tour d’astronomie, c’est donc sa main… Mais je fous quoi ?! Raah ! Will’ ressaisis-toi soit pas crétin !

Je serre sa main dans la mienne et me rapproche d’elle avant de la prendre dans mes bras.

- Ce n’est pas de ta faute si cela s’est passé comme ça.

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En fermant les yeux des larmes coulant toujours je répondis :

<< Je sais. Mais comme d'habitude j'ai fais de la peine a quelqu'un ...

Je faisais toujours de la peine a quelqu'un. Quand j'avais découvert en compagnie de mes cousins et de mon frère que j'avais le vertige sur un balai Albus avait était peiné d'apprendre que je ne pourrais jamais jouer au Quidditch avec lui. Mon père avait était peiné que je soit envoyés a Serdaigle plutôt qu'a Gryffondor. Et des exemples comme ça j'en avait plein. Repensant a tous ces gens a qui j'avait fait de la peine je ne m'aperçus pas que la lune était réapparue. Lorsque je m'en aperçue quelques minutes plus tard je décidais de restée dans les bras de William. C'est vrai il n'était pas parti en courant c'est donc sûrement que je ne le dérangeait pas. Je souris et me dis que décidément heureusement que je m'étais sentie a l'étroit dans ce dortoir.

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Elle est restée dans mes bras, mais la lune n’est plus obscurcie ; Finalement je l’ai eu mon câlin. Enfin si je peux considérer cela comme un câlin. Je ne sais pas. Pourtant je sais que je ne veux pas voir les larmes qu’elle verse. Je sais que je devrais les stopper. Et pourtant je ne sais pas comment je dois faire. Je m’assois complètement derrière elle, son dos collé à mon torse. Ma tête posée sur son épaule. Je bascule lentement et régulièrement d’avant en arrière pour calmer ses larmes. Je l’embrasse dans le cou. Je ne sais pas ce qui me prend. Je ne sais pas du tout.

Je ne parviens pas à penser à autre chose que ces larmes, ces larmes qu’elle verse. Ces larmes qui tombent sur les coussins. Je ne sais pas quoi faire. En fait si, je n’oserais surement pas dans une autre situation à faire cela. Je la tourne vers moi et l’enlace tendrement. Ma tête plongée dans son cou, je sens sa chaleur.

Pourquoi faut-il qu’elle pleure ? Pourquoi elle ? Ce sont souvent les gens de bien qui pleurent alors que ceux qui sont pleins d’ambitions personnelles et de malveillance s’en sortent plus souvent. Pourquoi donc ? Est-ce que le monde est si détraqué ? Les gens sont-ils tous aussi plein d’égocentrisme que cela ? Ou bien les gentils sont-ils trop gentils pour se défendre ?
Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est que je suis bien avec elle. Que je ne veux pas qu’elle pleure, mais qu’elle sourie. Je me jette à l’eau. Je passe ma main sous son menton. Je relève sa tête doucement et l’embrasse.

Je suis trop anxieux par rapport à sa réaction pour ne serais-ce que songer à ce premier baiser. Je ne sais absolument pas comment elle va réagir et j’ai un petit peu peur. Et je me rends compte que je ne sais rien car je n’arrête pas de me dire que je ne sais pas.Pourtant je trouve quand même la force de lui dire malgré mon anxiété croissante.

- On ne se connaît pas beaucoup Rose. Et j’espère ne pas t’avoir choquée, traumatisée, dégoutée et indignée à vie. Tu peux rayer les mentions inutiles de la liste si tu veux. Je ne sais pas ce qui m’a pris et désolé d’avances si je t’ai choquée, malheureusement je crois que je suis légèrement, mais vraiment à peine, pas amoureux… intéressé par toi.

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Soudain je le sens s'assoir derrière moi. Je colle mon dos contre son torse il enfouit sa tête dans mon cou et je ferme les yeux. Je me sens bercée lentement régulièrement.Des petits baisers se dépose dans mon cou. Lentement ma tristesse se retire et s'efface comme une vague sur le sable fin. La mer... Les vagues ... Ce sont comme mes sentiments... Particulièrement avec la tristesse. Je sens que William me tourne vers lui. J'enfouis ma tête dans son épaule et je sens sa tête dans mon cou.Puis je sens ses doigts qui relève lentement mon menton. Il relève ma tête tout doucement et m'embrasse. Je souris, c'est fantastique. Je lui réponds alors :

<< Je crois que je vais pourvoir rayer les mentions te ajoutez une que je ne rayerais pas : Fantastique.

Alors lentement je glisse mes mains dans son cou et l'embrasse a mon tour en éspérant qu'il ne parte pas. Je devrai penser a ce que ma faille et plus particuliérement mon père mais je suis a mille lieux de penser a eux.

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