Nous étions la nuit. Habituellement nous sommes supposés dormir bien confortablement dans notre lit et rêver à nos beaux hommes ou toutes autres choses. Cela dépendait bien entendu de qui nous étaient. Peu importe, ce que en théorie on était supposé faire, je ne le faisais pas. Pour une raison que je ne savais pas, j’étais complètement réveiller. Les yeux grands ouverts, cela faisait plus de deux heures que je tournais dans mon lit. Je commençais vraiment à désespérer de trouver le sommeil. Je ne comprenais pas, habituellement, quand je ne trouvais pas le sommeil, je n’avais qu’à ouvrir mon cahier et griffonner un peu un petit quelques choses. Sauf que je l’avais fait et ça n’avait rien donné. Bon, ça bien l’air que j’allais passer une nuit blanche. Génial. Tout le monde rêve de faire cela. D’un bond, je me levai de mon lit. Assez niaiser, tant qu’à passer la nuit debout, allons se promener tranquillement et secrètement. En même temps, pourquoi ne pas en profiter pour aller piquer un peu de nourriture. Peut-être que c’était pour cela que je n’arrivais pas à dormir. J’avais peut-être simplement faim?!

C’est en pyjamas que je sortie de la salle commune. Un bas de pyjamas et une camisole pour le haut. Les cheveux en bataille et les yeux petits. Ouuais, ce n’était pas parce que je n’arrivais pas à dormir que je ne ressentais pas réellement le sommeil. En tout cas, en gros, j’étais loin d’être à mon meilleure. Pas grave, après tout, nous étions la nuit et je ne risquais tout de même pas tomber sur une foule de personne! Enfin, j’espère! Sinon… j’essayerai de faire passer cela sur de la somnambule… Quoi que… ça me ferait presque passer pour une folle. Peut-être que si je laisse ça comme si rien était ça serait mieux. Dah! De toute façon, il n’avait tellement pas de chance que ça arrive que je me demandais pourquoi je pensais à cela. Franchement…

Mes yeux s’étaient habituer à la noirceur des couloirs et c’était pour cette raison que je n’avais pas besoin de ma baguette pour voir. Heureusement, car étrangement, les tableaux n’aimaient pas quand on les réveiller avec une forte lumière dans les yeux. Allez savoir pourquoi! Je ne vois pas du tout pourquoi les gens n’aiment pas avoir une grosse lumière dans les yeux alors que ceux-ci étaient dans le noir juste avant. C’est pourtant si agréable de ressentir le picotement dans les yeux et de plisser les yeux d’un coup et de se sentir aveugle! Voyons… Je ne comprends vraiment rien à leur réaction.

Je prenais mon temps dans les couloirs. Après tout, à quoi bon me presser si c’était pour retourner dans la chaleur de mes couvertures prêtes à dormir confortablement le restant de la nuit? Non, vraiment il n’avait aucune raison de se presser. Après quelques minutes, j’étais presque rendu aux cuisines. Vous savez, cette magnifique pièce remplis de toute bonne nourriture! Il a aussi plein d’elfes de maisons et quand on réussissait à rentrer dans cette pièce, on se fait servir comme un dieu. J’adorais vraiment ça… Ouuais, peut-être que je serais une bonne reine ou déesse toujours prête à se faire servir?! Non, vraiment, c’était juste amusant de ce sentir ainsi une fois de temps en temps, mais je ne crois pas que ça me plairais de toujours me faire suivre par du monde et ne pas pouvoir faire rien par toi-même. Enfin, chacun nos opinions la dessus.
Durant toutes ses belles constatations là, j’avais continué à marcher et n’avait pas porté attention à ce qui se passait près de moi. C’est alors que je me ramassai à quelques mètres d’une personne. Une fille c’était certain… Au moins, ce n’était pas foule de personne, mais je n’avais tout de même pas envie de me faire voir habiller ainsi! Je me tournai donc dans l’espoir que celle-ci ne me voit pas. Même si les chances étaient fort très minces!

Toute la soirée Livy avait lu son livre sur l'histoire de la magie Vaudou avant d'aller faire sa ronde habituelle. Ryan et elle s'étaient organisé de manière à la faire à une heure où les autres sont déjà couchés, histoire de bien faire leur travail de préfet tout beau tout propres. Seulement, ce soir là elle était partie seule dans les couloirs aussi ça avait duré bien plus longtemps que prévu. Évidemment, elle avait dû vérifier les salles communes seules, les cachots seules, les salles de bains et wc seule … même les salles de classes elle avait du les ouvrir une à une pour vérifier qu'il n'y avait rien de louche. C'était donc normal qu'une fois rentrée au dortoir, elle poussait sur son lit avec un bon bouquin. Depuis qu'elle logeait dans la salle commune des Gryffondor la vipère n'avait fait aucuns effort pour s'intégrer et ne rentrait en salle commune que pour dormir. Elle passait sa vie dans la grande salle à bosser, papoter ou réfléchir. Son dortoir lui manquait grandement.

Parmi ses nouveaux colocataire elle avait bien sur remarqué Scipion mais en particulier Hailey, une petite blonde hyperactive. Elle l'épuisait rien qu'en la regardant. En dehors d'eux, Livy n'avait ni parlé ni imprimé le visage de personne. Les préfets, elle les connaissait par défaut et ne les appréciait guère. Possible qu'elle aurait pu s'entendre avec Scarlett, qui avait l'air d'une bonne poire stupide et commère mais elle n'en avait pas fait l'effort, trop lasse cette année. Cette année était celle où elle avait fait le moins de chose, et en dehors du fait de devenir préfète, il ne lui était rien arrivé. Elle avait largué Elliott, c'était tout.

- C'est pas possible, cette garce ne va donc jamais remarquer qu'elle est traitée comme une moins que rien ? Que même si elle est reine, elle n'a rien et c'est son stupide mari qui décide de tout ? Bon sang pourquoi les femmes sont elles toujours obligée de s'écraser pour le bon plaisir des hommes ? ragea la vipère en balançant son livre en travers de la pièce.

Depuis plusieurs jours elle s'évertuait à terminer un livre écrit pas un auteur moldu, traitant de l'histoire royale moldu. Son frère l'avait lu et le lui avait conseillé, et comme son frère et elle s'étaient éloignés, Livy faisait tout pour s'en réapprocher, allant même jusqu'à lire un roman historique sur les Rois de France. Savoir que son boucan avant réveillé sa voisine de couche ne lui faisait ni chaud ni froid, surtout qu'elle n'avait plus d'une voisine de chambre. Les autres avaient désertés au fur et à mesure, se réfugiant chez leurs aînés ou leurs cadettes. Le corps enfouis sous la couverture grogna et se retourna. La Melrose, énervée par ce qu'elle venait de lire, la fusilla du regard et lui balança son cousin à la figure.

- C'est bon, dors tranquille j'me taille. Par contre, susurra-t-elle, fait attention de pas dormir quand je reviendrai … sait-on jamais... tu pourrais te retrouver avec une bestiole dans le lit …

Puis elle referma la porte derrière elle. Vêtue d'une longue chemise de nuit aux manches courte, touchant les chevilles, et d'un châle en laine du cachemire, Livy traversa la salle commune des chatons et sortit dans les couloirs. Errant comme une âme en peine mais tout sourire, la vipère rôdait dans le château sans vraiment savoir quoi faire. Il était tard, elle ne tomberait sur aucun amis ce soir. La nuit était déjà bien avancée et le dîné commençait à dater. Pas vraiment affamée mais plutôt gourmande, elle songea au désert du dîner et se dit qu'en reprendre une part ne la ferait pas exclure du château.

Elle prit la direction des cuisines, espérant tomber sur un Elfe de maison ou deux histoire de se faire les crocs avant de s'attabler, mais c'était sans compter sur une ombre. Une gamine aux cheveux ondulé avait eu la même idée qu'elle.

- Toi là, lança Livy sans ménagement, qu'est-ce que tu fous ici, tu sais que tu n'en as pas le droit ? Tu pourrais avoir d'énorme soucis si on te surprenait...

Jouer son rôle de préfète, Livy allait éviter car elle même était en tord. Aussi, l'opportunité de tomber sur quelqu'un de connu la fit sourire. Et si jamais ça n'était pas le cas, tant pis pour elle, la pauvre petite passerai une mauvaise soirée. La vipère sortit sa baguette et illumina la cuisine. Elle n'avait jamais vu la brunette aux grand yeux mais lui trouva un certain charme. Comme une princesse du temps des croisades.

Dah. La maudite personne n’avait décidé que ça serait bien qu’elle me voit. Ok, elle n’avait pas vraiment décidé, mais c’était tout comme dans ma tête. Dans ma tête de fille qui avait faim et qui voulait absolument avoir de la nourriture que les elfes de maison étaient en train de préparer, c’était possible qu’elle ne me voie pas. Alors j’aurais simplement tourné les talons et aurait été sécher dans mon dortoir à ne rien manger et j’aurais bien trouvé le moyen de dormir. J’ai donc eu le droit à toi là! Ouuais, bah si elle ne me parlait pas, je ne sais pas à qui elle parle… En plus, elle osa dire que je n’avais pas le droit d’être ici et que je pouvais avoir des problèmes si je me faisais prendre. De un, bravo, tu avais deviné cela toute seule? Comme si je ne le savais pas?!

« Je suis somnambule? »

Inquiétez-vous pas, je n’avais pas dite cette phrase assez forte pour qu’elle l’entendre. Enfin, je crois. Sinon, j’allais simplement rire. Déjà que j’avais le sourire aux lèvres. D’un coup qu’elle m’aurait cru. Malheureusement, je la connaissais de vu. Je crois. La nuit avec cette noirceur, on n’était jamais sûr si c’était la bonne personne et j’étais encore à quelques mètres d’elle.

« À cet heure, je ne suis pas la seule à ne pas avoir le droit. Préfète ou pas, je crois que tes rondes sont pas mal terminées. Donc laisse-moi juste aller chercher quelque chose à manger pour mon ventre qui a faim et je retournerai faire des dodos dans mon lit douillet et toi aussi tu pourras y aller sans avoir de conséquence comme tu dis. »

Ok, elle n’allait surement pas en rester là et dire oui c’est correct et me laisser partir. Je sentais qu’il aurait tout de même des conséquences même si elle-même n’avait surement pas le droit d’être ici. Quelques secondes après mes paroles, je n’espérais vraiment pas me tromper et avoir été certaine que c’était la préfète de Serpentard. J’avais souvenir qu’elle semblait plus menaçante que cela. Faut avouer que en pyjamas la nuit ainsi, c’était autre chose. On n’était totalement nous-même. À découvert. Pas d’uniforme pour dire dans quelle maison nous sommes et ensuite moins quel rôle nous avions. C’était comme si tout d’un coup, nous étions à égalité. Ce qui était totalement faux bien entendu.

« On est presque cute en pyjamas comme ça. Sérieusement, donne-moi ta fameuse conséquence parce que je suis dehors de mon dortoir, si ça t’amuse, mais laisse-moi manger! »

Ce n’était sorcier ce que je demandais. Je voulais manger un peu. J’avais faim et c’était tout ce que je demandais. Et puis, pourquoi elle était là après tout ? Elle aussi devait avoir faim non? Ou elle faisait vraiment une ronde en pyjamas. Ce qui n’était pas très classe. Non, mais, comment veux-tu te faire prendre au sérieux habiller ainsi? Avec moi, ça ne marchait pas réellement. Et puis, j’étais un peu impatiente quand j’avais faim. Qui ne l’étaient pas? Après tout, c’était un des symptômes d’hypoglycémie. L’irritabilité! Je m’avançai un peu vers elle. Elle avait un peu de lumière près d’elle. À cause de sa baguette certes. Mais je pouvais aussi remarquer que je ne m’étais pas trompé sur la personne. Ouf, soulagement. Après tout, qui ne connaissait pas les préfets de l’école. Ce n’était pas parce qu’on se faisait pas toujours prendre dans nos petites conneries qu’on ne savait pas qui était qui. Il fallait le savoir justement si on voulait éviter de faire une connerie devant eux. Mais elle, me connaissait-elle? Surement pas. Pourquoi m’aurait-elle connut? Je ne me souvenais pas d’avoir un jour attiré son attention. Alors je ne crois pas. Tant mieux.

« Tu as eu le temps de commander quelque chose aux elfes? Sinon je te passe ma commande en même temps? »

Retournons à la bouffe. C’était mieux de penser à cela. Et que voulez-vous, j’avais dit que j’avais faim. Si vous me nourrissez pas, ça sera de votre faute et c’est vous autres qui alliez m’entendre chialer aux deux secondes que j’ai faim!

Je ne savais pas encore ce que ça allait donner cette fameuse rencontre. À date, aucun cri n’avait sortie de la bouche des deux filles. C’était surement un bon signe. Mais ça voulait aussi peut-être dire qu’elles avaient tellement faim que quelques part, elles s’en foutaient. Dans mon cas, c’était pas mal cela. Bien que j’avais répondu quelque chose à la préfète pour faire en sorte que je n’aille pas de conséquence. C’est vrai que je me foutais de ce qu’elle allait me répondre et tout, mais je pouvais quand même essayer de limiter les conséquences non? Bah oui, c’était ainsi que ça fonctionnait dans la vie. Pas tout à fait, mais en quelque sorte. J’écoutai ses arguments. Petit problème, comment une fille en pyjamas pouvait faire accroire cela. Si elle était habillée ainsi c’était parce qu’elle avait en théorique terminer sa tournée. À moins qu’elle la fasse en pyjamas, mais ça, j’en doutais un peu. Quoi que ici, il ne fallait pas toujours se poser des questions parce qu’on était assez bien surprise des réponses. Enfin, tout cela pour dire que si elle m’avait suivis comme elle essayerait de faire croire, c’était parce qu’elle était aussi sortie après le couvre-feu et hors de sa tournée des lieux. En tout cas, je décidais que c’était beaucoup mieux de ne pas s’obstiner.

« Si tu le dis… »

Je la regardai manger son fruit comme si elle n’avait jamais rien mangé d’autre depuis des lustres. Je devais avouer que c’était presque comique à voir. Bon, c’était vrai aussi que les fruits avaient l’air tellement bon en ce moment. Sauf que j’avais envie de manger du sucré. Ce qu’il n’avait pas sur la table. Dah, j’allais devoir en commander alors. Dommage. J’espère pour eux qu’il en avait déjà de prêt derrière. Elle me demanda, d’une drôle de façon qui j’étais. Je haussai les épaules et lui fit un petit sourire.

« Iris. Toi c’est Livy ou quelque chose comme ça non? »

Pour mon nom, elle n’avait pas besoin d’en savoir plus. C’est en regardant son pyjamas que je me rendis compte que je devrais peut-être commencer à créer des robes de nuit ou des pyjamas. M’inspirer de ce que les gens portaient. Il fallait que je regarde cela. Ça pourrait être intéressant après tout. Revenons à nos moutons. Ceux qui n’avaient pas encore réussis à nous endormir. Ainsi, elle n’avait rien commandé et me refilait le fait de le faire. Bah, pourquoi pas, en plus, je n’étais pas encore totalement décider de ce que je voulais manger. Simplement que ça devait être sucré! J’avais une grande rage de sucre comme je n’avais jamais eu. Il fallait que je fasse attention à cela si je ne voulais pas que tout ce sucre se ramasse dans les fesses. Grossir n’était pas mon but.

« Toute une faim dit donc. »

Je me retournai et chercher un elfe des yeux. On aurait presque cru qu’ils avaient peur. Avec raison. J’avais remarqué comment elle avait regardé l’elfe plus tôt. Déjà que c’était des créatures facile à intimider. Après un petit moment, une des créatures de la cuisine passa la tête de façon à ce qu’elle puisse me voir. J’avais été gentille malgré le fait que j’aille faim. Je n’avais pas crié avec eux. Quoi que ça n’avait pas pris plus de deux minutes avant que j’en vois un. Sinon, je crois que ça aurait été autre chose. Mon ventre confirma le tout.

« Miss ici voudrait une cuisse de poulet et des patates à la vapeur. Pour ma part, ça sera ça sera une petite fondu au chocolat avec plein de fruit. Rajoute un petit gâteau au caramel mais pour emporter plus tard. Ohh et un grand verre de lait. »

J’avais dit que je voulais du sucré ? Si vous ne le saviez pas encore, bah maintenant j’espère que vous l’avez compris. Sinon, je ne fais pas dessin pour cela. Je me retournai vers mademoiselle Melrose qui c’était assise à la table et avait même tiré une chaise avec son pied me faisant comprendre qu’elle serait pour moi. Belle invitation. Je m’approchai de celle-ci et m’assis. La commande était passée, rester à l’avoir et au plus vite. Je croisai mes bras sur mon ventre et lui souris. De cette façon, au aurait pu dire que j’avais l’Air provocante. Mais ce n’était pas cela. Je trouvais simplement la situation était amusante. J’allais peut-être passer une belle nuit.

Nos regards silencieux se terminèrent quand deux elfes nous apportèrent nos demandes. Miam, ça sentait réellement bon. Le chocolat fondu. Le chocolat tout cours était mon péché mignon. Je pris toute une suite bouffé. Une belle fraise enrobée de chocolat chaud. Je dégustai ma bouffé et regarda la fille devant moi.

« J’avais tellement envie de manger que j’ai oublié les bonnes manières. Je te souhaite bon appétit. »

Je lançai cette phrase avec un petit rire. Puis pris une autre bouché. Miam, c’était réellement que trop bon.

« Si tu le dis… » 

Portant un fruit à sa bouche, Livy préféra ne pas relever le commentaire mal venus de la brunette. Elle en ignorait toujours le nom et cela la turlupinait, comme diable était il donc possible de passer un moment avec quelqu'un sans en connaître le prénom ? La vipère la questionna finalement de manière peut aimable. Elle s'attendait à ce qu'on lui réponde avec une certaine ardeur, sans ménagement. Son ton n'était pas aimable, tout comme sa posture. Livy, aristocrate, se tenait droite et digne comme un I alors que la jolie brunette était avachie. C'était facile de voir que cette gamine était facile de vie et se contrefichait des situations dans lesquelles elle pouvait se trouver.
Des elfes de maisons apparurent dans le coin de la pièce et la vipère déglutit. Elle détestait ces bestiole et avait toujours refusé d'en avoir une à son service. Sa mère et sa sœur en avaient deux chacune pourtant, et s'en servaient à tour de bras. Livy les trouvait répugnant avec leur peau verdâtre, leur yeux énorme par rapport à leur main, et leur nez … leurs nez étaient difforment et n'auraient jamais mérités que quelqu'un pose les yeux sur eux. Collés l'un a l'autre, les deux elfes de Poudlard n'approchèrent pas de suite et ils eurent raison, le regard que leur jetait la vipère n'était pas de bonne augure.

« Iris. Toi c’est Livy ou quelque chose comme ça non? »

Ce moment planant à observer les elfes avait parut durer plusieurs longues minute à Livy mais il n'en était rien. Il semblait même qu'elle soit la seule a avoir vu ces bestiole dans la pièce, Iris n'y ayant pas porté attention pour l'instant. Le sang chaud de la Melrose bouillonnait dans ses veines, agacée par la beauté de la gamine et la présence de cancrelats. Elle respira une fois, puis deux, avant de planter de nouveau son regard émeraude dans celui de la dénommée Iris.  

- Exact. Livy Melrose, ajouta-t-elle les lèvres pincées. Tu es chez les chatons n'est ce pas ?

Elle y vivait en ce moment même, presque seule dans son dortoir d'ailleurs, puisqu'elle avait fait fuir avec ses compagne à venin toute les petite chattes. Il lui semblait vaguement avoir vu cette Iris dans la salle commune, mais comme Livy ne s'y attardait jamais elle ne pouvait en être certaine. S'installant à table, elle ordonna qu'on lui serve à manger. Iris lui porta un regard qu'elle crut amusé en assénant un petit commentaire. La Melrose sourit, oui elle avait très faim.

« Miss ici voudrait une cuisse de poulet et des patates à la vapeur. Pour ma part, ça sera ça sera une petite fondu au chocolat avec plein de fruit. Rajoute un petit gâteau au caramel mais pour emporter plus tard. Ohh et un grand verre de lait. » 

Observant Iris commander à l'elfe sans dégout ni répugnance elle remercia Merlin d'avoir fait qu'elles se rencontre. Livy n'aurait sans doute pas été si aimable et n'aurait pas été servie si rapidement. En un claquement de doigt les plats étaient sur la table, fumant pour certain, bien frais pour d'autre.

« J’avais tellement envie de manger que j’ai oublié les bonnes manières. Je te souhaite bon appétit. » 

Livy leva ses yeux vert sur Iris alors qu'elle portait à sa bouche la cuisse de poulet en oubliant elle aussi les bonnes manière. Chez elle on ne souhaitait jamais un bon appétit, chacun mangeait comme bon lui semblait du moment qu'on se tenait bien droit et qu'on utilisait la bonne fourchette pour la bonne viande. Un éducation aristocratique qui ne manquait nullement à la vipère. Sous son regard dédaigneux, elle inclina la tête pour rendre à cette fille la pareille. Après tout ça n'était pas parce que sa mère la regardait toujours avec froideur lors d'un repas qu'elle devait faire pareil. Elle ne connaissait pas cette fille, et si elle lui avait parut antipathique au départ, il se pourrait bien qu'elle ne la déteste pas au final.

- T'es en quelle année ? J't'avais jamais vu avant.