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« Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily
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Message(#) Sujet: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyMar 9 Avr - 23:01

Tout portait à croire que la journée se déroulerait parfaitement bien, sous un ciel nuageux d'avril. Il y avait les cours, le fin de semaine qui arrivait, le week end pointant son nez, qui aurait pu permettre à des amis de se retrouver pour fêter le printemps. Certains pourraient en profiter, sans aucuns doute, mais une personne au moins ne sourirai pas lors de la fête.

Assise sur un banc vert installé sous un grand arbre aux branches tombantes, Zora pleurait, une plume à la main. Elle allait écrire une lettre à sa meilleure amie, première personne à qui elle avait pensé pour se confier. Elle aurait tout aussi bien pu l'envoyer à Celeste, sa chère cousine, ou à Alex, mais elle avait eut trop peur de les déranger soit en classe soit en plein travail. Non pas que Cecily n'avait pas de travail à effectuer mais sans doute serait-elle la mieux placé pour lire et interpréter les mots couchés sur le parchemin. La semaine passé déjà, l'étudiante avait éprouvé de l'inquiétude et l'avait exprimé auprès d'Erwan, à l'occasion de la lettre hebdomadaire. Alerter les autres ne lui aurait servis à rien à part à renforcer sa peur, nouée au fond de son ventre... Elle avait toujours eut du soutient de la part de ses amis, avait toujours fait face aux épreuves et bien sur, Zora avait toujours gardé le sourire. Tout ce qui concernait sa mère, Cecily le savait. Sa meilleure amie lui tenait dès qu'elle le pouvait un compte rendu des plus fiable, non seulement pour se vider mais aussi pour affronter la réalité en face. Depuis des années, la mère de Zora buvait des litres d'alcool pour oublier sa famille et le fait que jamais une seule baguette magique ne l'ait choisie. De là elle avait développé un cancer du foie, qui avait sois-disant été réglé par chance, ou part magie, mais personne ne s'était jamais douté qu'elle avait continué à boire après son rétablissement. Bien sur, son état avait recommencé à être inquiétant au début de l'année passé et, verre après verre, elle avait commencé à devenir psychotique, paranoïaque, si bien qu'elle en faisait régulièrement des crises de folie. Ça allait même jusqu'à menacer de mort un lampadaire avec un manche à balaise, à demi nue, au milieu de la nuit. Ce fut l’événement qui provoqua la décision de son internement. Les grands-parents de Zora, pour le bien de celle-ci, avaient décidé que leur fille devrait être suivit et surtout, surveillée nuit et jour dans le cadre de sa survie. Parfois, elle devenait dangereuse pour les autres et elle-même... A peine au bout de deux jours d'internement, elle avait frappé de son plateau un intendant de la cantine jusqu'à ce qu'il tombe dans les pommes. Une autres fois, elle s'était planté la fourchette dans la main, sans ciller. Et le plus alarmant, c'était que dès qu'elle le pouvait, elle écrivait des lettres de menace à Zora. Jamais les surveillants ne les lui laissait envoyer bien sur, mais elles étaient remise aux tuteurs, les grands parents, qui au bout d'un temps, en parlèrent à l'étudiante. Zora avait fait comme si c'était rien mais à peine avait elle été rentrée à la fac qu'elle avait courut dans l'appartement, d'en face, chez Cecily, pour lui pleurer sous le nez. Et si Zora avait toujours sût garder le sourire, le retrouver dans les moments les plus déstabilisant, en ce jour, elle n'avait plus qu'un rictus tremblotant figé sur son visage larmoyant.
La jeune femme avait besoin d'une épaule et de mots de réconfort. Trônant dans le petit parc de l’hôpital pour sorcier Ste Mangouste, elle se décida enfin à poser la plume sur le parchemin. Elle le tenait entre ses doigts, appuyé sur ses genoux peu stables. Sa main n'était pas assuré et son trait hésitant. Une larme s'écrasa au cœur du parchemin, brouillant un début de mot. Au fil des ratures et des phrases, la jeune étudiante en métamorphose perdait de sa lucidité. Lorsqu'elle apposa le point final, elle ne pouvait même pas se relire tellement ses larmes lui bouchaient la vision. D'un revers de manche, sans se soucier de son maquillage, elle essuya ses yeux et porta le papier à sa vue.

    « Cecily,

    Ce qui devait arriver est arrivé, bien trop vite … Ce n'est absolument pas naturel mais je ne peux pas t'expliquer ça comme ça, par lettre. Je n'arrive pas à écrire plus plus à écrire, s'il te plait … je suis à Ste Mangouste, dans le petit parc des invités, là où tu m'as accompagné me promener un jour après une crise de ma …
    Vient le plus vite possible,

    Zora. »

Ça suffirait amplement, de toute manière elle n'était pas capable d'écrire un mot de plus, la douleur étant si intense … Déjà, deux nouvelles larmes venaient de tâcher son parchemin. Lentement, elle porta de nouveau sa main à son visage pour essuyer ses yeux rougis par la douleur. Zora remarqua sur la pulpe de ses doigts des traînées de maquillage, elle devait avoir l'air maligne, ressemblant à un panda. Sa lettre était posé sur ses genoux, prête à parti. La chouette entièrement blanche mise à disposition par l’hôpital attendait sagement sur le bras du banc qu'on la lui accroche aux serres.

- Viens là ma jolie …

Zora avait la voix rocailleuse et faible mais la chouette grimpa sur son bras, l'observant d'un air hagard, qui siait si bien à ces volatiles. Elle roula son parchemin et le ferma d'un ruban aimablement fournis par le personnel de Ste Mangouste. Alors qu'elle l'attachait à la patte de la chouette, Zora remarqua qu'une personne l'observait depuis le banc d'en face. Un jeune garçon de tout juste un dizaine d'année se promenait avec sa grand mère. Elle portait la blouse blanche des personnes internée ici. Non loin d'eux, une infirmière aux aguets, prête à agir à la première incartade. Comment une mamie comme celle-ci pouvait bien déraper … Zora secoua tristement la tête et laissa la chouette prendre la destination de Poudlard.
Avec souplesse, elle remonta ses pieds sur le banc, enserrant ses genoux de ses bras. Sa tête vint lentement se poser à leur sommet tendis que son regard retournait vers la mamie qui se promenait. Si sa mère n'avait pas mit fin à ses jour, elle aussi serait en train de se promener là, en fauteuil roulant, les yeux vidés à cause des médicaments et des sortilèges …
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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptySam 20 Avr - 13:39

Le cours de Cecily venait de se terminer en ce jour nuageux, et elle devait voir Liam avant de se rendre au prochain. Aussi, elle se dépêcha dans l’espoir d’arriver à l’heure au cours suivant. Non pas car elle était devenue une élève modèle, mais parce que ce cours l’intéressait. Il s’agissait de métamorphose. De plus, elle pourrait retrouver Zora, sa meilleure amie, et lui parlait de l’avancement de sa relation avec Liam. Toutefois, la jeune vipère n’avait pas croisé une seule fois sa meilleure amie dans les couloirs aujourd’hui, même si c’était habituel à l’université, ici cela l’était moins. La jeune femme redouta un problème avec la mère de son amie. En effet, voilà déjà plusieurs années que Zora lui contait ses mésaventures avec sa mère, internée à St Mangouste. Plusieurs fois, la jeune vipère avait remonté le moral à son amie à ce sujet, plusieurs fois elle avait essayé de lui changer les idées. Aussi, elle se doutait qu’il y avait anguille sous roche. Enfin, Zora viendrait certainement lui en parler quand elle reviendrait. Pour le moment, elle se devait de retrouver Liam.

Arrivant dans la cours, Cecily remarqua Olympe volant au dessus. Surprise car ce n’était pas l’heure du courrier et que d’habitude il ne vole pas en rond au dessus de la cours, elle siffla. Peut être était-il malade. Quand il se posa sur son bras, et que Cecily commença à lui caresser les plumes, il la mordilla doucement avant de s’envoler de nouveau et de l’entrainer vers la volière. Non mais quelle mouche piquait cet aigle aujourd’hui ? Olympe n’agissait jamais de la sorte. Cecily s’énerva contre son aigle, disant que ce n’était pas le moment et qu’elle était pressée. Mais Olympe était aussi têtu que beau et il ne lâcha pas. Fatiguée, elle capitula et suivit son aigle jusqu’à la volière. De toute manière, elle serait en retard quoiqu’il arrive désormais et son aigle ne lâcherait l’affaire qu’une fois qu’il aura obtenu ce qu’il veut. Courant derrière son abruti d’aigle, elle monta les marches quatre à quatre et se retrouva au milieu de chouettes et autres hiboux. Super ! Mais que voulait-il à la fin ? Olympe battit des ailes en se posant à côté d’une chouette toute blanche. Surprise Cecily sourit en parlant à son animal.

-Si c’était pour me montrer ta nouvelle conquête, tu aurais mieux fait de me laisser suivre mon emploi du temps.
Gronda-t-elle.

Cependant, Olympe ne l’entendit pas de cette oreille, poussa un petit cri et continua à battre violemment des ailes. Cecily resta dubitative un moment, avant de comprendre que son animal l’incitait à s’approcher de la chouette blanche. Elle s’avança alors et là, il lui sembla reconnaître les chouettes de St Mangouste. Prise d’une soudaine inquiétude, elle se saisit de la chouette et chercha la lettre qu’elle portait. Elle finit par la trouver et elle reconnut l’écriture de Zora sur l’enveloppe. Prise d’un élan de panique, elle fit apparaître une gamelle de miamhiboux pour nourrir la chouette et promit une souris à Olympe, puis elle descendit les marches de la volière et décida d’ouvrir la lettre à la lumière du jour.

« Cecily,

Ce qui devait arriver est arrivé, bien trop vite … Ce n'est absolument pas naturel mais je ne peux pas t'expliquer ça comme ça, par lettre. Je n'arrive pas à écrire plus plus à écrire, s'il te plait … je suis à Ste Mangouste, dans le petit parc des invités, là où tu m'as accompagné me promener un jour après une crise de ma …
Vient le plus vite possible,

Zora. »


Au fur et à mesure de sa lecture, son visage se décomposa. La mère de Zora s’était donc suicidée. Pauvre Zora, elle devait être anéantie. Cecily se secoua, sortit de sa torpeur et se mit à courir. Elle devait rejoindre Zora le plus vite possible. Elle savait qu’elle avait besoin d’elle, elle le sentait. C’était toujours comme ça. A chaque fois qu’un problème survenait dans la vie de Zora, elle gardait le silence et le sourire avec les gens autour d’elle, mais Cecily était certaine de recevoir Zora en larmes quelques minutes plus tard. Et c’était comme ça depuis qu’elles s’étaient rencontrées. Aujourd’hui, Zora ne pouvait pas attendre aussi c’était à Cecily de se rendre sur place. Tant pis pour Liam, elle ne pourrait pas manger avec lui ce midi ni même ce soir, elle en était désolée mais Zora avait besoin d’elle et elle se devait d’y être. Liam comprendrait certainement la chose. Lui aussi avait eu besoin d’elle après l’épreuve qu’il eut à subir.

Cecily rentra dans le château et essaya de rejoindre le passage de la sorcière borgne. De là, elle rejoindrait pré-au-lard et là, elle pourra transplanner. Courant dans les couloirs, évitant les autres élèves, elle se dépêcha de rejoindre le passage secret. Quand finalement, elle eut atteint son objectif, elle écrivit un mot à Liam le prévenant qu’elle devait rejoindre Zora à St Mangouste, une urgence. Elle enchanta le morceau de parchemin qui s’envola en direction du lieu où se trouvait Liam. Puis, elle s’engouffra dans le passage récemment ouvert. Se dépêchant tout autant qu’en dehors, elle se retrouva bien rapidement chez Honeydukes. Se faufilant dans la réserve, puis dans le magasin, elle sortit enfin dans la rue et transplanna directement.

Elle atterrit deux secondes plus tard dans le parc de St Mangouste. Elle avait choisi cet endroit car elle savait que ce lieu apaisait Zora. Elle l’avait déjà amené ici après une des nombreuses crises de sa mère. Cecily chercha du regard son ami mais croisa celui d’un petit garçon promenant sa grand-mère/mère. Le cœur de la vipère se serra dans sa poitrine. Puis finalement, elle trouva son amie, sur un banc, les genoux repliés, les bras les entourant la tête dans le creux qu’ils formaient. Cecily eut de nouveau un pincement au cœur. Elle s’avança vers son amie, s’assit à ses côtés puis la pris dans ses bras.

- J’ai fais aussi vite que possible, maintenant je suis là ma Zo’. Je ne te laisserais pas.
Lui dit-elle d’une voix douce.


Voilà deux fois que Cecily se retrouvait dans une telle situation. Et comme pour Liam, elle ne savait pas vraiment comment se comporter. Enfin, avec Zora, cela serait plus facile, elle avait un peu plus d’expérience dans cette histoire.

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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyJeu 2 Mai - 18:47

Assise sur le banc, Zora regarda la petite chouette prendre son envol et prendre la direction du nord, vers Poudlard. La pauvre bête était envoyée en urgence et devrait voler à une folle allure pour arriver dans l'heure à Poudlard. Le château est loin, mais à vol d'oiseau c'est raisonnable. Et puis ces petites bêtes sont là pour ça, prévenir les gens loin d'un décès ou d'un triste événement. La jeune fille, installé comme une martyr sur son banc, ne savait pas quoi faire de sa peau le temps d'attendre Cecily. Elle savait que sa meilleure amie arriverai dès qu'elle aurait la lettre, c'était certain, mais le temps que la chouette arrive … Zora ne pouvait pas prévoir avec exactitude le temps de voyage. Au moins une heure, et si le volatile rencontrait des problème en vol, peut des être des jours. Elle aurait tout aussi eu vite fait d'envoyer une beuglante mais elle avait craint que Cecily ne la recoive et l'ouvre dans un lieu bondé de monde. Pour en avoir enregistré une une fois dans sa vie pour s'amuser, elle savait que sa voix dans le papier n'était pas des plus sexy.

Elle eut un petit rire en songeant à cet épisode de sa vie. C'était avec Kayla, sa meilleure amie moldue qu'elle n'avait pas vu depuis maintenant deux ans. Zora lui expliquait et lui racontait la vie à Poudlard, sans en avoir vraiment le droit, et lui montrait une beuglante. Pleine de confiance, Zora lui avait montré comment ça fonctionnait. Elles avaient beaucoup rit ce jour là, dans la campagne anglaise, couchée au milieu des bottes de foin. Songeant à la crise qu'avait piqué sa mère en les trouvant toute crottées le soir venu, Zora fut de nouveau prise d'une crise de larme. Ça ne pouvait pas s'arrêter aisément, elle devrait faire son deuil et accepter le fait que sa mère ne songeait plus à elle depuis des années. Elle la détestait, c'était certain. Si Juliette et Archibald mettaient ça sur la folie de leur fille, Zora ne se voilait plus la face : sa mère était dans cet état à cause d'elle, à cause de la jalousie qu'elle avait provoqué. Toute ces années, sa mère avait ruminé le fait de ne pas être une sorcière elle aussi, avait pesté contre la génétique qui avait mal fait son boulot … Zora n'y avait jamais rien pu si sa mère n'était qu'une Cracmol et pourtant, c'était elle qui prenait toute les remarques et les critiques. Finalement, peut être était-ce mieux pour la jeune femme que sa mère s'en soit allée ?

Elle renifla et enfonça ses ongles dans ses genoux, se trouvant hideuse que de penser à son bonheur suite à la mort de sa propre mère. En fait, le monstre maintenant, c'était Zora. Peut être pas, à l'heure actuelle elle ne savait plus quoi penser. Un trou béait dans sa poitrine, saignant à grosse gouttes tellement la douleur était vive. Elle pleurait tout ce qu'elle pouvait. Un instant avant d'avoir écrit à Cecily, elle avait fait envoyé un parchemin à ses grands parents, en France, qu'ils soient au courant. Zora avait songé à la douleur qu'elle allait provoquer chez eux en leur annonçant la mort de leur propre fille. Certes ça n'était pas la seule mais Archi' et Juliette donnaient un amour inconsidéré à chacun de leur enfants et petits enfants. La Austid ne doutait pas une seule seconde qu'ils seraient là le lendemain. Ils étaient tout deux trop vieux pour trensplaner sans risque aussi ils venaient à l'aide d'un Portoloin situé non loin de la ferme équestre où montait Zora enfant.

A cette idée, en pensant de nouveau à son enfance, elle se remit à pleurer de plus belle, laissant aller son corps aux convulsions que son chagrin provoquait. Elle n'entendit pas le bruit d'air froissé à l'autre bout du jardin et ne vit pas sa meilleure arriver vers elle en courant. Zora ne releva la tête que lorsqu'elle la sentit s’asseoir à coté d'elle. Elle releva la tête, les yeux bouffis, et la regarda avec un sourire de remerciement.

J’ai fais aussi vite que possible, maintenant je suis là ma Zo’. Je ne te laisserais pas.

Cecily était là et prit Zora dans ses bras. Elle se laissa aller bien sur, et continua à pleurer un long moment. Elle avait vu juste, Cec' était arrivée dès réception de la lettre, accourant pour sa meilleure amie. Si on regardait bien le duo, on pouvait se demander comment les deux pouvaient s'apprécier mais au fond, une amitié comme ça va au delà du caractère des uns et des autres. Plusieurs minutes passèrent avant que Zora n'ait plus rien à pleurer et se détache de l’étreinte de Cecily. Elle laissa retomber ses jambes et posa les pieds au sol. Le garçon d'en face était en train de partir, certainement l'heure du déjeuné. D'un geste lent, Zora essuya ses yeux avec son poignet et se tourna vers Cecily. Elle déglutit douloureusement et afficha un tendre mais discret sourire sur son visage. La Austid ne pouvait s'en empêcher, c'était plus fort qu'elle, elle se devait de sourire, même un tout petit peu.

- Merci d'être venue, murmura-t-elle d'une voix enrouée par les larmes. J'étais certaine que tu ne me laisserais pas tomber.

Zora retint ses larmes et prit les mains de sa meilleure amie dans les siennes. Elle les regarda un moment, liées et entremêlées l'une avec l'autre. Une larme perla de nouveau sur sa joue mais la jeune femme ne fut pas prise par d'énorme sanglot. Elle allait parler et savait que ça serait douloureux. Zora était une fille forte et se devait de le rester, même en ce jour sombre.

- Tu sais, commença-t-elle sans détacher son regard de leur mains entrelacées, maman était une femme … un peu étrange. Une larme coule de nouveau sur la joue de Zora alors qu'elle relève les yeux. Elle a prit des médicament, beaucoup trop d'un coup... d'après les médecins, c'était calculé...

Elle ne put en dire plus. Ses sanglots remontèrent et ses yeux se remplirent de larmes. Son maquillage devait couler et Zora se concentra que ça pour se calmer. Elle s'efforça d'imaginer son visage luisant en cet instant pour reprendre son calme. La douleur s'estompa de nouveau et le calme revint. Son estomac faisait des siennes et ça la ramena à la réalité.

- J'ai faim, avoua-t-elle en étirant ses jambes devant elle. Je sais c'est un peu glauque mais … tu veux bien qu'on aille prendre une soupe à la cafet' de l'hôpital ? On pourra parler au chaud comme ça...

Il ne faisait pas froid du tout mais marcher ferait sûrement du bien à Zora aussi, avant que Cecily ne réponde, elle se leva et étira ses bras en arrière. Elle était restée trop longtemps assise sur ce banc inconfortable au possible. Assise sur le banc,
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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyDim 2 Juin - 11:37

Cecily avait fait aussi vite que possible. Préférant délaisser un peu son copain que d’abandonner plus longtemps son amie. Elle savait que la perte d’un proche était une dure épreuve, elle en avait fait les frais lors de l’incendie. La perte de Lauren avait été une véritable torture pour Liam, qui avait mis du temps à s’en remettre. Aujourd’hui, cela allait bien mieux mais elle l’avait connu dans des états si pitoyable qu’elle avait du se battre intérieurement pour pas fuir en courant. Ce coup-ci avec sa meilleure amie, cela serait certainement plus facile. Elle n’avait pas la pression qu’elle avait eut avec Liam. Ce coup-ci, elle pouvait avoir droit à l’erreur. Même si ce n’était pas préférable. Dès son arrivée, elle avait prit Zora dans ses bras et cette position dura un bon moment. La jeune femme avait besoin d’évacuer toute sa tristesse. Cecily fit preuve de patience et la laissa pleurer à sa guise, sans rien dire. Elle savait que sa seule présence apaiserait son amie. Cependant, la vipère ne comprenait pas pourquoi Zora était si affectée par la mort de cette mère qui ne lui avait donné ni amour ni affection, la jalousant car elle-même n’avait pas eu la chance de recevoir le don de magie. Elle n’arrivait pas à comprendre pourquoi après tout le mal que lui avait fait cette femme, Zora pouvait-elle encore avoir mal à sa mort. Elle se garda bien d’en faire la remarque et tut ses idées. Finalement, Zora cessa de pleurer et se redressa. Cecily la laissa faire, préférant attendre que son amie reprenne la parole. L’ancienne vipère ne savait pas encore quoi dire. Elle réfléchissait. Cependant, elle n’eut pas le temps de trop réfléchir, car Zora après avoir déglutit, et s’être forcée à sourire, prit enfin la parole. Ce fut pour la remercier d’être venue.

- C’était bien normal. Dit-elle en balayant les remerciements de son amie d’un revers de main. Après tout, les amies c’est fait pour ça, intervenir dans les bons comme les mauvais moments. Sourit-elle tendrement.

Puis Zora prit les mains de Cec’ dans les siennes et resta un moment à les regarder. Cecily sentit qu’elle allait dire quelque chose de douloureux pour elle. Aussi, elle laissa le temps à son amie de se préparer. Elle savait que dans ce genre de situation, il fallait laisser du temps aux protagonistes et ne surtout pas les brusquer. C’étaient à eux de décider quand, où et comment ils allaient parler. Ils n’avaient besoin que d’une présence réconfortante et d’une oreille attentive et à l’écoute. Cecily donnerait tout cela à Zora. Après un temps que Cecily ne put évaluer, Zora reprit la parole. Elle lui confia que sa mère était une femme étrange et qu’elle avait prit des médicaments pour quitter ce monde. Et bien, elle serait certainement plus heureuse là haut et Zora pourrait enfin respirer tranquillement sans qu’une femme singulière et folle ne vienne la déranger ou l’insulter. Cependant, la jeune vipère ne pouvait pas dire cela à sa meilleure amie, elle se devait de peser ses mots. Aussi, elle réfléchit un certain temps avant de reprendre à son tour la parole.

- Il est vrai qu’elle était singulière…dit-elle en essuyant la larme qui coula sur la joue de son amie, mais cela ne l’empêcher pas d’être unique dans son genre. Tu sais, peut être que rester ici la faisait trop souffrir et qu’elle a préféré partir pour se soulager…C’est certes égoïste, car elle fait du mal autour d’elle en partant si vite, mais elle sera certainement plus heureuse où elle est actuellement. Tenta-t-elle

Au fond d’elle, Cecily n’en était pas convaincue. Pour elle, ce geste était l’ultime choix d’une femme tellement jalouse qu’elle ne pouvait plus supporter de vivre dans un monde où sa fille a tout eu et pas elle. Ne pouvant pas supporter d’être ainsi délaissée par la magie, mise de côté et de vivre près d’un monde qui lui sera à jamais fermer, elle préféra se suicider que de rester là. C’était très égoïste de sa part, mais ce serait certainement un soulagement pour son amie. Bien que Zora aimait sincèrement sa mère, Cecily ne pouvait s’empêcher que cela serait mieux pour son amie de ne plus l’avoir près d’elle. Cependant, la blonde ne dit rien de plus, ayant aperçut les sanglots dans les yeux de la lionne. Elle laissa Zora tenter de se reprendre, bien que selon elle, l’ancienne préfète devrait tout extérioriser maintenant et ne pas laisser la peine s’installer. Un bruit ramena la jeune femme blonde à la réalité. Le ventre de son amie, ou le sien car elle n’avait rien avalé depuis le matin, faisait des siennes. Aussi, gênée, elle essaya de détourner l’attention de son amie en se raclant la gorge, mais cette dernière reprit la parole quelques secondes après. Elle avait faim ! Zora dit ça avec un tel aplomb, que la jeune femme ne put s’empêcher de rigoler. Au moins, elle n’en perdait pas l’appétit, c’était une bonne chose. Consciente que rire dans ce genre de situation était franchement déplacé, elle se rembrunit et s’excusa auprès de son amie.

- Je suis sincèrement désolée, rire n’est peut être pas la meilleure réaction dans ce genre de situation…mais ton « j’ai faim » était si direct que je n’ai pas pu m’en empêcher. S’expliqua-t-elle confuse. Oui, pas de soucis. Allons déjeuner. Je t’avoue avoir faim moi aussi…

Elle se leva à la suite et dès que Zora eut terminé de s’étirer, elles se dirigèrent vers la cafet’ de l’hôpital. Les bancs de Saint Mangouste n’étaient pas vraiment confortables, et la vipère en savait quelque chose. Durant les quelques jours de coma de Liam, elle était souvent venue dans ce parc afin de prendre l’air et de s’oxygéner un peu. Les chambres et les couloirs de l’hôpital devenaient presque angoissant à force. Le chemin vers la cafet’ se fit dans un silence presque parfait, seul quelques oiseaux chantaient par-ci, par-là. Cecily ne savait pas trop quoi dire de plus. Elles arrivèrent dans la cafet’, toujours silencieuse et prirent chacune de quoi manger avant d’aller s’asseoir à une table, excentrée. La vipère décida de reprendre la parole.

- Que vas-tu faire maintenant ? As-tu prévenu tes grands-parents ?

C’étaient des questions bateau, mais elle n’avait pas mieux en réserve pour le moment.

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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyVen 9 Aoû - 23:24

- C’était bien normal. Après tout, les amies c’est fait pour ça, intervenir dans les bons comme les mauvais moments.

Heureusement que Cecily était là, sans elle Zora n'aurait pas pu sourire. Même si elle serrait toujours ses genoux de ses bras elle allait un peu mieux. C'était étrange à reconnaître mais la présence d'une bonne amie est un soutient inconsidéré durant les moments difficile. Depuis leur première année elles étaient amies, aussi bizarre soit il. Elles avaient fait souvent jaser dans les couloirs, les autre craignant pour Zora vis à vis de sa fréquentation de la Serpentard. Mélanger rouge & vert n'était pas coutume, surtout pas il y a 8 ans, tout juste une dizaine d'année après la fin de Voldemort. Maintenant, à l'aube de leur seconde année de fac, leur amitié était toujours aussi forte et acceptée de tous, ou presque. Il n'y avait pas de non dit entre elles, Zora ne cachait rien à Cecily, c'était ainsi depuis 8 ans. Elle lui sourit de plus belle, laissant une larme couler sur sa joue. C'était plus de la joie que la tristesse qui la bouffait depuis quelques heures. Voir ce soutient près d'elle lui donnait un peu d'air frais.

Penser et parler de sa mère la soulagea un peu, mais un boule dans la gorge de la jeune femme s'était formée. Par complémentarité, elle songea à son père inconnu. Elle ignorait même s'il était vivant. Son seul souvenir n'était que fictif, des bribes d'histoire racontées par sa mère, folle. Il s'appelait Aleksander au nom de famille inconnu. Aux dernières nouvelle il aurait travaillé à l'école de magie de Durmstrang et serait un grand et noble sorcier. Très noble mais lâche pensa Zora en serrant le poing. Elle leva les yeux vers Cecily mais ne lui fit pas part de ses pensées, c'était suffisamment dur comme ça. Surtout que l'été passé elle avait subit un échec cuisant, accompagnée de sa cousine. Elles s'étaient présentées à l'école Bulgare, jouant du lien professeurs à professeurs mais n'avaient rien obtenu. Pas même une confirmation pour le poste ni même une politesse. La porte leur avait été claqué au nez. Zora n'avait plus de famille près d'elle …

- Il est vrai qu’elle était singulière… mais cela ne l’empêcher pas d’être unique dans son genre. Tu sais, peut être que rester ici la faisait trop souffrir et qu’elle a préféré partir pour se soulager…C’est certes égoïste, car elle fait du mal autour d’elle en partant si vite, mais elle sera certainement plus heureuse où elle est actuellement.

La jeune femme détendit ses jambes et étira sa nuque.

- Oui elle était unique, et maintenant c'est finit.

La voix de Zora s'était fait tranchante à la fin de sa phrase, comme pour couper le fil qui la reliait à sa mère. Elle était morte, elle serait enterrée et il faudrait à la jeune femme qu'elle fasse son deuil. C'était radical mais pour l'instant cela faisait arrêter Zora de pleurer. En voyant le jeune garçon avec sa grand mère, elle sentit son ventre gargouiller. Après avoit suggéré à Cecily d'aller manger, pleine d'énergie elle se leva d'un bond. Sans doute fut-ce son changement d'attitude qui fit rire Cecily. Elle s'étira sans pour autant sourire puis se retourna. Elle eut un sourire en voyant son amie rigoler ainsi.

- Je suis sincèrement désolée, rire n’est peut être pas la meilleure réaction dans ce genre de situation…mais ton « j’ai faim » était si direct que je n’ai pas pu m’en empêcher. Oui, pas de soucis. Allons déjeuner. Je t’avoue avoir faim moi aussi…

C'était cela oui, le changement d'ambiance. Zora était toujours pleine de tristesse mais s'empara en souriant de nouveau de la main de sa meilleure amie. Vraiment, ce visage et ce sourire si familier lui était d'un immense secours en cette soirée douloureuse. Pénétrant dans l'hôpital elles se dirigèrent en silence dans la cafet'. Il n'y avait pas grand monde pour les déranger. Au passage elle avait prit et payé un sandwich au saucisson et un paquet de chips au vinaigre. Assises face à face, les meilleures amies se regardaient.

- Que vas-tu faire maintenant ? As-tu prévenu tes grands-parents ? 

Zora soupira en faisant craquer une chips sous ses molaires. Elle était soulagée que Cecily relance la discussion, sa gorge a elle était trop nouée pour le faire. Elle déglutit lentement et réfléchit un instant avant de répondre. Pour Juliette et Archibald ça serait vite réglé, mais il était vrai que Zora ignorait ce qu'elle allait faire maintenant. Sans aucun doute continuerai ses études et vendrait l'appartement sur Piccadilly...

- Papi et Mamie vont très vite recevoir une lettre, finit elle par dire douloureusement, quant à moi, je vais continuer à avancer. Tu me connais hein … J'ai pensé vendre l'appartement mais je pense plutôt le garder, étant la seule héritière. Ça me fera un pied à terre dans la capitale...

L'idée de vivre seule dans ce grand lieu où sa mère avait entreposé la moitié de sa vie lui faisait peur. Pour vivre dans cet appartement, elle en referai l'intérieur, se débarrasserai de tout ce qui pouvait lui rappeler sa mère et ferait de ce lieu le sien. Sa maison, son cocon où vivre.
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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyLun 19 Aoû - 10:58

Zora venait de conduire Cecily dans la cafétéria de l’hôpital. Hôpital que la jeune femme serait bientôt amenée à fréquenter si elle réussissait ses études. Elle n’en revenait toujours pas d’ailleurs de cette diriger dans cette voix. Cela lui ressemblait si peu. En fait, depuis qu’elle était avec Liam, elle ne se retrouvait que très peu. Peut-être était-ce l’amour qui la changeait, elle n’en savait rien. Mais elle espérait que cet état serait vite passager, l’ancienne vipère lui manquait drôlement. Enfin, une chose était sûre, elle n’avait pas changé vis-à-vis de son comportement avec Zora. Toujours fidèle au poste prit il y a maintenant huit ans. Quand on y repensait, cette amitié était plus qu’improbable. Une fille de cracmols amie avec une pro-sang-pure convaincue, cela relevait presque du miracle. Et pourtant, l’amitié tenait bien que de temps à temps des nuages noirs apparaissent. Ceci dit, cela n’était pas arrivé depuis bien longtemps.  Cecily se remémora un instant les quelques petites disputes qu’elles avaient eu, confirmant ainsi les rumeurs disant que leur fusion ne tiendrait pas. Rien de bien grave, la plupart du temps c’était des différents idéologiques qui les séparaient. Mais elles se retrouvaient plus vite qu’il n’en faut pour dire Quiddich. La blonde sourit intérieurement en voyant la tête de son frère lorsqu’elle lui avait avoué que Zora et elle étaient amies. Il en avait presque fait une syncope le pauvre. Puis, il s’était finalement fait à l’idée. Comme tout le monde. Car depuis leur entrée à la fac, cela jasait moins sur leur dos. Preuve que les mentalités changent en fonction des lieux dans lesquels on se trouve. La phrase froide et distante de sa meilleure amie, a ramena brutalement à a réalité. Au moins, c’était clair. Zora venait de couper court à la conversation et au lien l’unissant à sa défunte mère par la même occasion. C’était radical certes, mais Cecily savait que c’était le moyen que son amie avait trouvé pour assécher ses larmes, aussi, elle ne fit aucun commentaire. La continuité de cette étrange journée se déroula dans le silence jusqu’au moment où la lionne se leva brusquement, clamant sa faim. Cecily ne put se retenir de rire. C’était si soudain, ce changement d’humeur. Elle aurait pu s’en douter avec Zora, c’était souvent le cas. Mais là, elle en fut presque surprise. Consciente que rigoler ne se faisait pas dans de telles circonstances, elle s’excusa immédiatement après, confiant à son tour qu’elle avait faim. Se dirigeant vers la cafétéria dans un silence presque de mort, Cecily se demanda ce qui avait poussé cette femme à se suicider ? La jalousie ? Le regret ? Les remords ? Elle se posait tout un tas de questions qu’elle n’osait pas poser à son amie. C’était assez déplacé et de plus la jeune femme avait bien compris que la discussion était close depuis bien longtemps déjà. Cecily respecta ce choix et continua de marcher en silence.

Arrivées au restaurant de l’hôpital, Cecily regarda son amie se saisir d’un sandiwch moldu et d’un paquet de chips de la même origine et les payer à la caisse. Cecily se décida à prendre un truc plus classique et paya elle aussi. Puis, elles s’attablèrent et purent discuter tranquillement. De toute manière, il n’y avait quasiment personne pour les déranger. La blonde ne laissa cependant pas le silence s’installait à nouveau et enchaîna très vite en demandant ce que Zora allait faire ? Elle savait qu’elle avait un immense appartement à Londres dont la grandeur faisait qu’y vivre seule était limite suicidaire. De plus, la blonde avait une idée assez intéressante à proposer. Cela lui permettrait de gagner en notoriété et surtout de mieux se rapprocher des gens qu’elle jugeait inférieurs. Elle pourrait peut-être ainsi se renseigner à leur sujet…et mieux les contrôler. Elle était machiavélique ! Non…elle s’égarait. Celui qui l’était, c’était son frère pas elle. L’idée qu’elle voulait soumettre à son amie, n’était en rien si poussée. Enfin, elle laissa d’abord son amie lui répondre.

- Papi et Mamie vont très vite recevoir une lettre, finit elle par dire douloureusement, quant à moi, je vais continuer à avancer. Tu me connais hein … J'ai pensé vendre l'appartement mais je pense plutôt le garder, étant la seule héritière. Ça me fera un pied à terre dans la capitale...

Donc ses grands-parents recevraient une lettre ? Très bien. C’était peut être la meilleure manière d’évitait une réunion familiale angoissante et ennuyante. Cecily ne pouvait qu’approuver la décision de Zora. Toutefois, ce qui la conforta davantage dans sa joie, fut que son amie la rassure sur le sort de l’appartement. Comme elle le craignait Zora avait évidemment pensé à le vendre. Fort heureusement, la jeune-femme s’était ravisée et avait décidé de le garder. Bien, bien. Cecily pouvait donc, dès à présent soumettre son idée à son amie.

- Je trouve l’idée de la lettre très justifiée. Ce n’est peut-être pas la meilleure méthode pour annoncer un décès, mais je la trouve tout de même excellente. Dit-elle, détachée. Ma chère Zora, je dois t’avouer que le décès de ta mère tombe à point nommé. Non pas que je sois heureuse pour toi, loin de là, mais depuis quelques temps je nourris un certain projet et il me manquait une chose essentielle. Cette chose essentielle, le décès de ta mère vient de me la fournir. Je m’explique. Je souhaiterais organiser une collocation géante entre les étudiantes de seconde année. Comme tu le sais, j’ai déjà organisé une soirée étudiante afin de nous souder davantage et je me suis dit, ma fille voit plus loin. Malheureusement, je n’avais aucun local pour cette collocation, maintenant j’en entrevois un. Ma chère Zora serais-tu contre si la collocation se faisait dans ton appartement ? Il me semble qu’il n’est pas très loin de la fac et en plus, il est suffisamment grand pour nous accueillir tous. Bien sûr quelques travaux seront nécessaires et si tu souhaites conserver un brin d’intimité, on s’arrangera pour t’en créer un peu. Après tout, avec la magie, rien n’est impossible.


Elle avait débité tout ça très vite et surtout sans laisser à son amie l’occasion de l’interrompre. Elle ne voulait pas qu’elle puisse dire non avant que la blonde lui ait exposé toute l’idée. Maintenant qu’elle avait fini, elle attendait la réponse de son amie avec impatience.
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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyJeu 3 Oct - 18:53

Plus le temps passait plus Zora sentait son estomac s’alourdir. Non pas qu'elle mangeait trop mais surtout qu'elle digérait le décès de sa mère. Si elle avait été horrible ces dernière années la jeune femme pleurerait à chaude larmes lors de son prochain enterrement. Croquant dans son repas, sans poser les yeux sur Cecily, elle songea à ses grands-parents. Ils avaient eut trois enfants mais plus aucun n'était en vie. Sa mère qui était l’aînée, avait perdu son petit frère dans un malheureux accident de la route moldu et leur sœur, charmante danseuse et couturière de talant, venait de succomber d'un cancer. Tous étaient sorciers et avaient choisis une vie simple sans vraiment de magie. C'était ça qui les avait tués. Annoncer à Archi' et Juliette que leur dernière progéniture vient de mourir brisait le cœur de la jeune femme et pourtant le rôle avait été écrit pour elle. Ils diraient sans doute que la vie n'est pas juste, qu'ils auraient dû partir en premier, que c'était fourbe de les faire enterrer leur propres enfants … encore. Mais Zora, que penserait-elle ce jour là ? Sans doute que sa mère est mieux sous terre, que malgré tout elle l'aimait et qu'elle n'aurait pas voulut enterrer sa mère.

Je trouve l’idée de la lettre très justifiée. Ce n’est peut-être pas la meilleure méthode pour annoncer un décès, mais je la trouve tout de même excellente. Dit-elle, détachée. Ma chère Zora, je dois t’avouer que le décès de ta mère tombe à point nommé. Non pas que je sois heureuse pour toi, loin de là, mais depuis quelques temps je nourris un certain projet et il me manquait une chose essentielle. Cette chose essentielle, le décès de ta mère vient de me la fournir. Je m’explique. Je souhaiterais organiser une collocation géante entre les étudiantes de seconde année. Comme tu le sais, j’ai déjà organisé une soirée étudiante afin de nous souder davantage et je me suis dit, ma fille voit plus loin. Malheureusement, je n’avais aucun local pour cette collocation, maintenant j’en entrevois un. Ma chère Zora serais-tu contre si la collocation se faisait dans ton appartement ? Il me semble qu’il n’est pas très loin de la fac et en plus, il est suffisamment grand pour nous accueillir tous. Bien sûr quelques travaux seront nécessaires et si tu souhaites conserver un brin d’intimité, on s’arrangera pour t’en créer un peu. Après tout, avec la magie, rien n’est impossible.

Zora qui buvait en écoutant sa meilleure amie finit par s'étrangler, les larmes aux yeux. La proposition était un juste retour des choses. Elle venait de parler de l'appartement et menaçait de le vendre mais, la réponse de Cec' lui fit prendre conscience. La lionne posa lentement son verra sur la table en ravalant ses larmes. Elle ne pouvait pas se résoudre à vendre leur appartement, c'était physiquement impossible. Ni même le laisser à quiconque. Pour l'instant elle en était incapable. Dans ces lieux elle avait trop vécu. Tout ces amis moldus connaissaient cet endroit, souvent Kalisse venait les vacances et ceux même si les filles ne se voyaient plus trop. Elle avait passé sa vie dans cet immense lieu de vie au cœur de Londres, c'était sa maison, son foyer. Depuis quelques années il s'était trouvé envahit par un parasite, enfin une bactérie qui avait atteint le cœur de sa mère. Mais avant cet appartement n'était que joie et plaisir. Souvent mère et fille jouaient ou partageaient des pots de glaces en regardant des dessins animés. Elles rangeaient tout en chantant et paradaient telles des mannequins dans le grands salon. Puis la bactérie est arrivée et tout c'est arrêté. La mère de Zora s'était éteinte, déprimant et se laissant mourir. Elle buvait et … Repensant à cette époque Zora se remit à pleurer. C'était au dessus de ses forces. Il lui fallait parler, s'occuper pour arrêter de réfléchir et penser au passé.

- Tu plaisantes j'espère ? Enfin, non … je veux pas paraître froide ou trop directe mais c'est non. Ma mère vient de mourir, et même si elle souhaitait ma mort plus souvent qu'elle ne réclamait à manger ou si elle m'a pourrit la fin d'adolescence, ça reste ma mère. La voix de Zora se brisa sous les sanglots qui la prenaient d'assaut. Je ne peux te laisser notre appartement mais je suis ravie pour toi et ton projet … vraiment.

La jeune femme éplorée arrivait tout à féliciter sa meilleure amie. Essuyant ses yeux d'un revers de manche elle offrit un sourire à Cecily. Elle comprendrait elle en était certaine, et sous ses airs de méchante vipère, se sentirait peut être gênée. Zora ne voulait pas que ça arrive, Cec' avait du vouloir lui changer les idées, et c'était vrai que l'idée n'était pas idiote. Mais pas tout de suite. Il fallait encore du temps à la jeune fille, pas mal de temps. Amies depuis plus de 7 ans les filles pourraient partager l'appartement, même avec Alex ou Liam, d'un coup de baguette et ils serait parfait. D'ici là peut être y aurait-il des nouveaux venus à l'Université, qui pouvait savoir. A l'idée de l'avenir Zora se sentit regonfler.

- Cec', merci d'être venue, dit elle dans un sourire triste mais sincère, merci beaucoup. J'ai mieux encaissé le coup avec toi que seul … mais je vais te demander de partir. J'aimerai me recueillir seule maintenant que je peux parler sans m'étrangler avec mes larmes.

Les filles avaient mine de rien passé près d'une heure ensemble et Zora estimait qu'elle avait assez empiété sur le temps de son amie.
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Message(#) Sujet: Re: « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily « Chaque souffle nous rapproche de la mort. » || feat Cecily  EmptyDim 6 Oct - 17:39

Suite à sa proposition, Cecily venait de voir sa meilleure s’étrangler avec sa boisson. Et bien où avait-elle eut tort ? Certes ce n’était peut-être pas le moment d’en parler, mais Zora avait parlé de vendre l’appartement. Seul un idiot sentimental n’aurait pas saisi l’occasion. Cecily n’était pas du genre à faire preuve de tact. Elle n’était douée pour ces situations. Elle pouvait certes être réconfortante mais dès que l’occasion se présentait, son naturel revenait. Et c’était ce qui venait de se produire. De plus, elle ne voyait pas en quoi cela pouvait choquer Zora, sa mère était une incapable, une sale cracmols tellement jalouse de sa fille qu’elle l’avait maltraité. Cecily ne comprenait pas pourquoi Zora était si triste d’avoir perdu une telle personne. Les gens nous faisant du mal ne méritait pas d’être pleuré pour Cecily. Aussi, elle avait du mal à éprouver de la peine pour la disparition de la mère de Zora. Bien qu’elle compatisse à la douleur de son amie, elle ne comprenait pourquoi cela l’a choqué. Au contraire, elle devrait être soulagée. Après avoir refusé l’offre de Cecily, Zora la félicita quand même d’avoir un tel projet. La réponse de Zora vexa la vipère et pourtant elle ne dit rien. En temps normal, elle aurait hurlé sur la personne en face d’elle, ne supportant pas qu’on lui dise non. Mais là c’était différent. Elle ne savait comme réagir face à un tel refus, si froid, si direct. Surtout qu’en plus, il y a quelques minutes de cela, elle parlait de vendre cet appartement. Elle ne comprendrait jamais ce qui pouvait bien se passer dans les pensées de son amie. Ravalant sa colère, elle répondit à Zora d’une manière plus froide que ce qu’elle aurait voulu.

- Je suis désolée, je n’aurais dû aborder le sujet. Mais que veux-tu, comme tu parlais de le vendre et vu ce qu’elle t’a fait subir, je pensais bien faire. Je te présente mes excuses.
Dit-elle.


Elle ne prit même pas la peine de remercier son amie de l’avoir féliciter, préférant retourner à son pseudo-repas. Elle remarqua cependant que Zora essuya une larme d’un revers de manches et qu’elle lui sourit quand même. Ce n’était pas la peine de faire semblant Zora, pensa Cecily. Elle savait que bien que sa mère soit une mégère, elle l’aimait et que sa mort la blessait énormément. Autant évacuer et arrêter de faire croire qu’on est fort. Bref, Cecily ne dit rien, comprenant également que les choses n’étaient pas si simples. Peut-être qu’elle aussi aurait réagi pareil…qu’en savait-elle. Puis, Zora remercia la vipère d’être venue et lui demande de partir. Bien que cela n’enchante pas Cecily de laisser son amie seule, elle se sentit soulagée d’être libérée de ses obligations amicales. Se levant et prenant sa meilleure amie dans ses bras, la vipère dit :

- Comme tu voudras. Si jamais tu as besoin, n’hésite pas à m’envoyer un autre hibou, j’apparaîtrais dans les minutes qui suivent. Je te présente mes condoléances pour ta mère et surtout te souhaite beaucoup de courage. Tu surmonteras ça. A plus tard ma belle. Sourit-elle tendrement.

Une fois ceci dit, Cecily quitta la cafétéria de l’hôpital, puis se rendit dans les jardins. De là, elle transplanna et arriva devant les grilles de l’école de magie. Bien, maintenant elle allait devoir fouiller tout le château à la recherche de  Liam….ou de son frère, au choix.
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